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☼ une Rencontre et «Naissance» de bien plus sous la Neige! ☼ {Pv Méliandre!}
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Sam 29 Déc - 11:51



« Yeah, une nouvelle île! Welcome to, the Drum Kingdom! »

« Ah... Alors, c'est ça... qu'on appel un: Coup de Foudre?! » ► Miraï D. Kilik
_ Oh quel bonheur, nous remontions petit à petit 'Grand Line', nous arrêtant là, où nous bon nous semblait uniquement. Ou alors, nous avions aussi, des haltes 'Forcées'. Quand nous venions à manquer de vivres, ce qui était plus que vitale, car l'estomac vide, rien n'était possible. Et oui, comme nous le répétait sans chef, notre cuisinier, il était nécessaire de se nourrir pour récupérer l'énergie, que nous dépensions, en faisant telle ou telle chose. Pour Soracchi, mon bien-aimé et moi-même, nous ne faisions pas grand-chose, en dehors de nous entraîner, car nous n'étions que des débutants, dans les métiers que nous avions choisis. Navigation et Météorologie pour moi, Charpente et Invention pour lui.

_ Ce qui allait bien, avec nos caractères et nos aptitudes, doué pour tout ce qui était manuel, une imagination débordante et pouf, voilà, qu'avec le matériel du 'Bord', il avait fait un truc de fou. Moi, c'était plus terre à terre, ce n'était pas quelque chose d’inné comme chez mon jumeau, non, c'était à force de suivre les enseignement de Minami Senchô. En ce moment, comme nous étions en mer depuis plusieurs jours, il me demandait de lui répétait ce qu'il m'avait apprit, sur comment se diriger ici, sur la 'Mer de Tous les Périples'. Bien que ça paraissait compliqué, je ne trouvais pas cela, plus difficile qu'autre chose, il suffisait de ne jamais lâcher des yeux le 'Log Pose', tout en faisant attention, au changement atmosphérique. Puis quand le climat commençait être régulier, cela signifiait, qu'une île se trouvait à proximité.

    « INe sens-tu pas quelque chose, Kilik? »

    Si, cela fait déjà quelques jours, que nous affrontons des températures très froides. Ce qui veut dire, que l'île où nous nous dirigeons est une île au climat hivernal.

    « Exact. Tu as bien retenu, je suis fier de toi! Car, un jour, qui sait, c'est toi, qui devras mener tes nakamas à bon port et surtout, sain et sauf! »

    Oui, je sais ça et je ferais de mon mieux, pour devenir aussi bon que toi!

    « Je ne le suis pas tant que ça hein. Va dire à tout le monde, le Royaume de Drum est enfin en vue. On va aller faire le pleins de vivres et de matériel en tout genres. »

    A vos ordres, Senchô!


_ La neige, un élément que j'adorais beaucoup, moins que celui que j'étais désormais certes. Mais bon, voir tomber des flocons, était quelque chose, dont je ne me laissais pas, au même titre qu'admirer la mer ou le ciel étoilé. Qui plus était, ce n'était pas souvent, que je pouvais voir ce genre de spectacle là. L'île était, à perte de vue, recouverte de plusieurs centimètres, de cette forme solide d'eau. N'étant qu'un ado, j'avais gardé mon esprit simple d'enfant, et je ne pensais plus qu'à une seule désormais. Oui, comme on l'avait déjà une fois, je voulais que nous fassions une 'Grande Bataille de Boules de Neiges'. Que nous trouvions, un endroit bien à l'écart des villes, qui malgré tout, étaient bien visible, afin d'y établir les deux camps etc etc...

_ A ma plus grande joie, ils acceptèrent tous, mais ce n'était pas pour tout de suite. Il fallait tout d'abord, s'occuper de ce qui était le plus urgent... A savoir, faire le plein en nourriture et matériels pour les différentes vocations: Planches et clous pour le navire ; Cartes, ancre et plumes pour Minami Senchô ; Bandages et médicaments pour notre pharmacie de bord. Bien que nous étions tous, sur eux, des pirates d'exception, il arrivait que la coque de notre bateau soit abîme, comme l'autre jour durant, une tempête des plus violentes. C'était les 'Aléas de la Navigation' et cela, qui confirmait, la présence indispensable, d'un charpentier naval, dans le groupe de Nakamas. Sans lui, en quelques heures, entre tempêtes et abordages en tout genres, le bâtiment naval, deviendrait rapidement, qu'un tas de bouts de bois, prêt à servir pour un bon feu de camps.

    Allez on débarque, j'ai des fourmis dans les jambes! dis-je en me tournant vers mon capitaine

    « Oui, on y va, allez, Iné jette l'ancre! Priorité: récupérer tout ce qui est nécessaire à la poursuite du voyage! Après, on trouvera une clairière et on s'amusera! C'est partit! »


_ Comme à l'accoutumé, j'accompagnais celui, qui en plus d'être le plus classe et cool du navire, était mon maître. Oui, j'aspirais à devenir comme lui, grand et fier pirate, assumant pleinement son pavillon, protégeant toujours de son mieux ses compagnons. En plus de ça, il était bel homme, mais pour une raison, qui m'échappait, il n'avait pas de chérie... Et du peu, qu'on en avait discuté, cela ne semblait pas l’intéresser le moins du monde. C'était sûrement du à mon jeune âge, mais je ne comprenais pas trop, tout ce qui était notion de 'Relations entre Garçon et Filles'... Sans oublier le plus important... Qu'était-ce l'Amour? Oui, ce sentiment qui était soi-disant différent, que celui que tu ressentais, pour un frère ou une sœur, où encore pour tes ami(e)s.

_ Après plusieurs minutes de marche, nous arrivâmes à un village, ce dernier se nommait 'Cocoa' et semblait fort plaisant. Oui, il y a faisait bon vivre. Les habitants étaient tous vêtus chaudement, mais malgré tout, ils riaient, discutaient et chantaient. Bon ok, la plupart le faisaient de chez eux, mais les fenêtres étaient ouvertes, ainsi, moi qui était dehors, tout parvenait à mes oreilles. Nous dûmes utiliser encore du temps, mais nous parvinrent à trouver, ce que nous étions venus chercher. Un magasin destiné à l'écriture serait le lieu parfait, pour ce dont le Senchô avait besoin. Afin de profiter de la neige qui tombait, je ne l'accompagnais pas à l'intérieur, préférant rester dehors.

    Je t'attends ici, Senchô!


_ Je tombais alors sur le sol et bougeant mes pieds et mes bras, je dessinais, la forme d'un ange, ce que j'étais réellement en fait, car mes 'Ailes' étaient bel et bien visible dans mon dos. Dans un flash bleuté, je me déplaçais loin et vite, ainsi, il pourrait rester intact, du moins, un certain temps. Car après tout, vu les flocons qui me tombaient dessus, il serait bien vite recouvert d'une nouvelle couche de poudreuse. Je souriais alors, en portant mes yeux au ciel, quand soudain, une boule de neige, percuta mon visage de plein fouet. Qui avait bien pu commettre une tel crime, envers mon si magnifique et jeune visage?!
► Miraï D. Kilik


† Raijin † Méliandre

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Mer 2 Jan - 18:15
« Une rencontre et "naissance" de bien plus sous la neige. »
Kilik & Méliandre



Spoiler:

Le « vieux » était mort depuis un mois environ, il avait passé l'arme à gauche non sans me laisser un cadeau avant de me quitter, un cadeau empoisonné mais ça je ne me rendrais compte que dans quelques temps... Auparavant le « vieux » m'envoyait souvent lui chercher de l'encre et du papier pour continuer à écrire je ne sais quelle chose encore, je n'avais pas le droit de lire ses écrits, je n'avais pas le droit de lire quoique ce soit qui se trouvait dans la petite bibliothèque qu'il s'était faite, du moins en sa présence, mais lorsque celui-ci aller se coucher, lorsqu'il n'y avait plus le moindre bruit dans notre petite maison à l'extérieur du village tout près de la forêt, je me glissais furtivement dans son bureau et dévorais avec avidité la plupart de ses livres, mes favoris restant ceux sur l'art de la navigation. La mer, c'était une des plus belles choses que j'avais pu voir dans ma courte existence, la notre était une étendue glacée et calme, mais dans les livres du « vieux » j'avais pu voir des représentations de beaucoup d'autres, des immensités d'un bleu profond, des mers chaudes aux couleurs turquoise ou émeraude, des mers déchainées et meurtrières, des tourbillons, des tempêtes et tout un tas d'autres, c'était d'une beauté sans nom...

Je n'aimais pas aller au village mais il fallait bien que j'aille y chercher de quoi survivre, je n'aimais pas ses habitants et eux il fallait être franc ne m'aimaient pas beaucoup plus... C'était parti d'une chose des plus idiotes, mon apparence, je n'avais pas un physique qu'ils avaient l'habitude de côtoyer, de long cheveux d'un blanc nacré, jusque là il n'y avait pas grand chose de monstrueux, j'avais juste une chevelure semblable à celles des vieilles femmes de Cocoa, non ce qui leur faisant réellement peur était mes yeux, semblables à deux braises incandescentes, deux rubis incrustés dans dans un visage d'une pâleur incomparable, leur rappelant une créature tout droit sorti du cœur des enfers, une étrange créature s'acoquinant avec le Diable même, s'immisçant dans les demeures la nuit, se cachant sous les lits, dans les placards des chambres et venant vous dévorer, se nourrir de vos peurs et vos cauchemars les plus profonds et vidé de toute votre énergie à force de lutter contre vos démons intérieurs vous quitte totalement ne laissant plus qu'un corps gisant sans vie dans votre lit.
Le « vieux » n'était pas mon père, ni mon grand-père, je ne savais pas grand-chose pour ne pas dire rien de lui, je ne connaissais même pas son nom, juste celui que lui m'avait donné après m'avoir trouvé devant sa porte alors que je n'étais encore qu'une très jeune enfant, « Méliandre » c'était un prénom bien étrange, mais avec le temps je m'y étais accoutumée.
J'avais grandi avec leur regard pesant et accusateur figé sur moi, lorsque j'étais enfant il n'était pas rare que je rentre en pleurant, mais maintenant que j'avais grandi, maintenant que l'enfance avait laissé place à l'adolescence, la tristesse avait laissé place à la colère et la rancœur, tout ceci n'était que des conneries, que des peurs totalement idiotes et n'ayant pas lieu d'être, des racontars de vieilles qui n'avaient rien d'autre à faire, et puis il n'y avait aucune preuve qu'une telle créature ait réellement existé un jour...

La neige c'était peu à peu remise à tomber à gros flocons, emmitouflée dans mon manteau et ma toque en fourrure protégeant mes oreilles, je tirais la langue pour attraper un flocon et le laisser fondre sur ma langue, de la neige partout, absolument partout, toute l'année, je me demandais comment c'était là-bas dans les îles lointaines, les îles où le soleil brillait, inondant tout de sa douce chaleur, la pluie, comment était-ce, les gens y étaient bronzés, les gens souriaient sur toutes les illustrations que j'avais pu voir, la vie devait y être un délice, bien loin de tous ces aprioris qu'il y avait ici... Je laissais échapper un petit soupire en pensant à ce qu'aurait pu être ma vie ailleurs. Aurait-elle été meilleure ou pire ? Je n'en savais strictement rien, je ne pouvais qu'imaginer, je ne pouvais voir au delà du Royaume de Drum qu'à travers les livres du « vieux », ce n'était peut être pas ça la vérité, peut être les auteurs en étaient-ils bien loin, mais je me plaisais à croire que non, je me plaisais à penser que tout était différent là-bas...
Alors que je pénétrais dans le village de Cocoa, les murmures se firent entendre sur mon passage, je tentais comme je le pouvais de faire abstraction de tout cela tout comme lorsque le « vieux » était en vie, mais depuis qu'il avait passé l'arme à gauche les bruits n'arrêtaient pas de prendre de plus en plus d'ampleur.

Contrairement à ce que l'on pouvait imaginer, ce n'était pas les adultes qui étaient les plus médisants mais bel et bien les enfants et les jeunes de mon âge, je soufflais doucement sur mes mains congelées par le vent glacial qui soufflait sur les environs, quand soudain une boule de neige et de glace m'atteint violemment au visage, me tirant un juron, j'effleurais doucement mon visage et découvris des traces de sang sur mes gants blancs, des rires mauvais attirèrent mon attention de l'autre côté de la rue, lorsque mes yeux se posèrent sur les fautifs, ceux-ci prirent leurs jambes à leur cou et s'enfuir dans la ruelle adjacente menant devant le magasin où m'envoyait souvent le « vieux » dans le passé, m'arrêtant quelques secondes je m'armais à mon tour de neige et la tassa autant que je pu avant de la lancer tout aussi violemment que ça l'avait été fait contre moi en direction du groupe de garçons mais un étrange éclair bleuté passa soudainement devant eux et apparu juste devant le petit groupe un garçon m'étant totalement inconnu, ce dernier ce pris la boule en pleine figure avant que je n'ai pu lui hurler de se pousser ou encore de faire attention.
Je me précipitais vers lui en courant et essuyais son visage précipitamment avant de me stopper net lorsque mes yeux croisèrent les siens, la bouche légèrement ouverte je n'arrivais pas à dire quoique ce soit comme totalement hypnotisée par ces derniers.
Ils étaient différents, tout aussi étranges que les miens sinon plus, il n'était visiblement pas d'ici sinon j'aurais probablement entendu parler de lui, cette forme, cette couleur améthyste, et ces cercles autour de ses pupilles... Mon doigt caressa doucement sa joue sans vraiment le vouloir, de mes lèvres s'échappa un désolé sans que je ne m'en rende compte alors que derrière nous le petit groupe de garçons me traitaient de démon et hurlaient à l'étranger de s'éloigner tant qu'il en était encore temps avant que Ruby ne le dévore, mes yeux se remplirent de haine et de colère avant que je ne me mette à leur hurler :

« Méliandre ! Je m'appelle Méliandre !!! »



« La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance. »
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_________________
[22:08:36] Zeke Lundren : Méli reine des amazones martiennes sanguinaire ''comme elle est féminine dans ce bain de sang *0* ''


« There's something wrong with me, and I hear it in the way you say no really it's okay, you say there's something wrong with me I know so go away ... »
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Sam 5 Jan - 2:10



« Yeux Rubis*.* Elle s'appelle Méliandre*.* »

« « Ah... Alors, c'est ça... qu'on appel un: Coup de Foudre?! » ► Miraï D. Kilik
_ La neige, qu'est-ce que je pouvais aimer cela. J'en voyais si peu, que lorsque ça arrivait, ben, j'étais pire qu'un môme. Je sautais dans tous les sens, essayant d'attraper, le moindre petit flocon... Tache des plus ardues, mais qui n'était pas impossible. Cependant, quand j'y parvenais, voilà, que mes 'Captures' fondaient sur mes doigts. Pour final, mouiller un peu plus mes gants. J'espérais que Minami Senchô, finirait vite ce qu'il avait à faire, car j'étais impatient, de faire la méga bataille de boule de neiges, avec tous nos nakamas. C'était quelque chose, de si amusant et dans un même temps, qui permettait, de progresser, dans des domaines, bien spécifique: Précision, combat en équipe, compter sur les autres, attendre le bon moment.

_ Debout, devant le magasin d'écriture, je m'amusais tout seul dans la poudreuse et non pas avec. Car, j'aimais particulièrement, faire la silhouette d'un ange. Ces êtres, qui étaient, si respectés et si puissant, qu'ils étaient, les bras droits des dieux. S'il le fallait, l'un d'eux descendaient, et d'un claquement de doigt, il pouvait raser, à lui seul, anéantir un village, une ville, même une île, d'après des rumeurs. La seule chose, qui m'était impossible de faire, dans la neige, était l’auréole, qui ornait, chacun des ces êtres, si spéciaux, qui étaient vêtus de tuniques blanches et possédaient deux magnifiques ailes. Bien que j'en avais moi-même dans mon dos, je n'en était pas un pour autant, au contraire, j'étais trop noir, pour cela.

    *Si seulement, je pouvais être, comme les archanges: Michel, Gabriel et Raphaël!*


_ Quelle andouille je faisais, je m'égarais dans mes pensées, et c'était pour ça, que je n'avais pas entendu, une voix me disant de faire attention. Résultat, j'avais pris une boulette blanche et glacé dans le visage. Un réel plaisir, comme par réflexe, ma langue attrapa un petit bout et je l'avalais d'un seul coup. Pour une raison qui m'échappais, une jeune fille, plus âgée que moi, et si jolie, que la regardait suffit à me faire légèrement rougir, s'approcha de moi en courant. Sans même, me demander, elle commença à essuyer mes joues, ce qui aggravât mon 'État', mon visage commençait, malgré la température très minime, à être chaud, très chaud, trop chaud même. Et j'avais comme le pressentiment, que ce n'était pas finit, loin de là.

_ Soudainement, bien que, cela ne me dérangeait pas, ses mouvements s’arrêtèrent. Je compris alors, quand mes yeux se posèrent dans les siens. Elle semblait comme immobile, à cause de la rareté de mes pupilles et surtout, leur magnificence. Car oui, j'avais les yeux, les plus beaux dans ce monde. Aucune personne, ne pouvait lutter contre moi, dans ce domaine. Mais les siens étaient vraiment sublimes aussi. Ce rouge, si beau, si brillant, si chaleureux, que je n'avais plus envie de regarder ailleurs. Ils me faisaient penser, au joyau, le 'Rubis', mais en beaucoup plus attrayant, plus lumineux, plus intense. Je venais juste d'arriver sur cette île et désormais, je ne voulais plus partir, je ne voulais plus la quitter.

    *Elle... Elle... Elle est siiiiiiii beeeeeelle*


_ BEt cela, ne s'arrêtait pas qu'à ses yeux... Tout son visage était une merveille, si plaisante à voir. Un teint très pâle et des cheveux gris, qui étaient là, uniquement, pour faire mieux ressortir, ses deux globes oculaires flamboyants. Sa bouche était ouverte, ce qui me laissait une vue, sur dents, aussi white que ses tifs. Un sentiment, jusqu'à maintenant, totalement inconnu, naissait en moi... J'avais l'impression, l'envie, de plus jamais m'éloigner d'elle. Comme-ci j'étais un métal et qu'elle était mon aimant. C'est alors, qu'elle me caressa la joue droite, laissant échapper, dans un murmure un « désolé ». Pourquoi s'excusait-elle? C'était un mystère complet.

_ C'est alors,qu'une certaine chose, me sortit du charme de la beauté sans nom. Des gamins, de mon âge, à en juger par leurs apparences, disaient des injures dans ma direction. Venant tout juste d'arriver, ça ne pouvait pas être à mon encontre, ce qui signifiait que... LES ENFOIRÉS. Ils allaient payer ça, comme osaient-ils dire du mal, de cette demoiselles, si sublime? Je ne pouvais pas les pardonner, pour deux raisons: 1_ Je ne supportais pas de voir, que des gars, étaient en train de 'Martyriser' une lady, alors, qu'ils auraient plutôt du la protéger. 2_ Je détestais encore plus, les gens qui, sans connaître, se permettaient de juger les autres et ainsi, de nous appeler 'Monstre'. Ce n'était pas tout, il disait autre chose « Éloigne-toi, tant qu'il en est encore temps... Avant que Ruby ne te dévore !!!», j'avais beau essayer de comprendre, je n'y parvenais pas... J'en vins à croire, qu'elle s’appelait ainsi... Très jolie prénom, qui allait parfaitement, avec ses yeux. Mais à première vue... elle ne semblait du genre 'Cannibale'... Alors pourquoi, me mangerait-elle? Ses si beaux yeux, devinrent alors, sombre et repoussant, comme-ci, c'en étaient deux autres, complètement différent, quand elle se mit à leur crier dessus.

    « Méliandre ! Je m'appelle Méliandre !!! »


_ Méliandre, ce nom résonnait dans mes oreilles, il lui allait si bien. Mais j'avais cru, un moment qu'elle se nommait Ruby... Sa douce voix était si mélodieuse, que je me lasserais pas de l’entendre, encore et encore. Cependant, son regard me glaçait le sang désormais, mais ce n'était pas une raison, pour m'enfuir, pour la fuir. D'un petit bond, je sautais par-dessus sa tête, et j’atterrissais entre elles et la gosses. Mon visage très près du sien, je posais mon doigt sur sa joue droite et, comme elle l'avait fait précédemment sur moi, je la lui caressais. Puis, avec mon plus sourire, mon visage de tombeur et mes yeux améthyste, je la regardais avant de lâcher dans un murmure, sept simples mots.

    Tout va Bien! Je Suis Avec Toi!


_ Sur mes mots doux et au combien sincère, je lui tournais momentanément le dos. Non pas, que cela me plaisait, mais parce qu'il le fallait. Je devais donner une petite leçon, simple et qui ferait pas trop mal, à ses petits, qui ne connaissaient rien à la 'Galanterie'. Je pris alors de la neige, que j'arrondissais, afin d'en faire une bien jolie boule. Mon côté perfectionniste, me fit dégager la partie 'Superfétatoire'. Tout ce qui était en trop, qui était inutile, qui rendait le tout plus moche, que ça ne l'était au départ. Puis, bam, elle vola et frappa la tête d'un premier, qui s’effondra aussitôt dans la neige. Dans un flash bleuté, je fonçais sur les deux autres, que j’assommais, d'une 'Manchette' dans la nuque. Simple mais si efficace. Puis, en moins d'une seconde, j'apparaissais à nouveau, devant celle, qui occupait toutes mes pensées actuelles.

    Ils ne nous dérangeront plus, avant un moment! lui dis-je avec le même sourire que tantôt

_ C'est là, que le bruit, d'une goûte parvint à mes oreilles, je regardais alors le sol. J'y voyais, un petit cercle rouge, regardant son visage, je vis sur sa joue droite, une plaie qui saignait. Mais quel abruti, dire, c'était celle, que j'avais touché avant de lui dire mes premiers mots... Je devais vite l'amener chez un médecin, car il ne fallait pas laisser la blessure comme ça... Elle pouvait s'infecter et prendre, plus de proportion... Et du coup, ça abîmerait, ce visage, si sublime et je ne l'acceptais pas et ne l'accepterais jamais. Sans même lui demander son avis, je la pris dans mes petits bras, telle une princesse, bien que pour moi, elle était la mienne. Puis, je me mis à courir, sans savoir où ce trouvais un docteur, qui pourrait s'occuper d'elle. Je tapais alors aux portes, mais la plupart du temps, dès que ceux, qui ouvraient la voyait, il claquait la porte... Ce qui m’énerva, une fois encore... Et qui expliquait, pourquoi, les enfants pensaient ainsi. Frappant à une nouvelle maison, je demandais où je pourrais trouver ce que je cherchais, au moment où, comme les autres, il allait clore la porte, je la bloquais avec mon dos, lui faisant comprendre, que je partirais pas, sans savoir.

    Je ne partirais pas, sans une réponse! Où puis-je trouver un soigneur?

    « Dans la rue parallèle à celle-ci, la maison jaune, facile à reconnaître. »

    Très bien. Je vous remercie du renseignement!

    « Ah et aussi, il n'acceptera pas de la soigner elle, tu fais ça pour... »

    C'est pas à toi, ni à, un quelconque autre CON, de décider ça!


_ Sur ces mots, je posais mes yeux, sur la rue parallèle et dans un flash bleuté, je quittais ce pauvre abruti. Mais d'un côté, pourquoi faisais-je tout ça, pour elle? Était-ce seulement une 'Appétence'? J'espérais que non, que c'était bien plus, qu'une simple attirance... Non, j'en étais sur, je l'aidais, car elle me faisait penser à moi, sur une certaine île. Endroit, où j'avais d'ailleurs, obtenu de merveilleux souvenirs, tous les 'Piercings' que j'avais sur le visage et dans les oreilles. Puis, car j'avais justement été élevé avec ce, que les autres gosses, de tout à l'heure n'avait pas, cet esprit chevaleresque. Puis, pour moi, les filles étaient les plus beaux trésors du notre monde, bien plus, que les pièces en or, où tous les diamants du globe. Cependant, je n'aimais pas les gens d'ici... Ils était tous 'Ravilit', 'Abject', 'Méprisable'... Et encore cela ne suffisait pas pour les décrire... Traiter une lady de cette manière... lui mettre une étiquette de monstre... impardonnable.

_ Nous venions d'arriver, sur le seuil de la maisonnette jaunâtre. Elle était vraiment très bizarre, mais bon, je devais le faire, pour elle. Je tapais à la porte et sans même attendre une réponse, j'entrais de moi-même. Je trouvais un homme et une femme, de petite taille et d'un âge certain. Ils posèrent leurs yeux, sur elle et voyant sa blessure, ils commencèrent à trembler et à reculer. Comme-ci, elle avait la gale. Je la déposais sur le lit, j'espérais, ne pas lui avait fait plus de mal, en la transportant. Revenant face à eux, je frappais la table de mon poing, le plus fort possible. Ainsi, leurs regards revinrent vers moi.

    Vous êtes médecin, oui ou non? demandais-je sur un ton sec, montrant que je plaisantais pas

    « Oui, Oui, nous le sommes. Mais, elle... »

    Non, je veux rien entendre! C'est une patiente comme les autres, voilà votre payement! Faites ça et BIEN surtout!

    « Aussitôt finit, vous partez hein? »

    Bien sur, j'ai pas envie de moisir ici, vous êtes pourris jusqu'à la moelle... pas étonnant, que les enfants tournent mal, pauvres cons.


_ Je venais m'asseoir aux côté de celle, qui faisait battre la chamade à mon cœur. Je lui souriais en la fixant dans ses yeux, qui étaient ceux, que j'aimais tant. Les deux viocs se mirent au boulot, ne voulant pas, assister à cela, je partis dans mes pensées. Depuis que je l'avais rencontré, j'étais soulagé pour une chose. Jusqu'à maintenant, voyageant, qu'en compagnie d'hommes, d'une femme, mais âgée et de mon jumeau... Et ne ressentant, rien d'autre, que de la 'Timidité', quand je voyais une fille, je me demandais, si je n'étais pas un 'Okama' sur les bords... Mais là, j'avais la confirmation, que non, pas le moins du monde. J'étais amoureux, et pas qu'un peu, de cette déesse allongée juste à côté de moi.

_ Ne tenant plus en place, je sortais rapidement dehors. Un besoin de bouger, mais je reviendrais vite, je ne comptais pas, la laisser seule longtemps, en compagnie de gens, qui la méprisait. Après quelques minutes, j'apercevais la fin du village, et ce qui ressemblait à une grotte. De mon déplacement éclair, je me rendis dans l'entrée de ce que mes yeux avaient vu. Souriant, j'entrais dedans, mais, même pas une minute après, un grognement résonna. Et comme le disait le proverbe: «En moins de temps, qu'il en fallait pour dire ouf», j'avais à peine pu voir des 'Stalagmites', qu'un ours des neiges apparut devant moi. Il me donna plusieurs coup avec ses pattes, avant de me mordre la tête à pleine dents. Soupirant, je regardais mes deux bras au sol et mon corps d'en bas, car, cet enfoiré, n'y était pas allé de main morte. Mes membres se 'Décomposèrent' en milliers de petites particules, avant de se reformer, à leur place initiale. La pauvre bête hurlait de douleurs, car elle avait reçu, des chocs électriques, là où elle m'avait touché. J'apparaissais alors en face d'elle, un index au-dessus de son visage, l'autre en-dessous, le courant passa entre eux, et troua son cerveau, la mort était assurée.

    Raijin no 20M Vari


_ Je mis la bestiole dans mon dos, la tenant bien de mes deux mains, et à l'aide de ma vitesse, je me retrouvais déjà, devant la porte de la bâtisse jaune. Quand j'entrais, ils étaient en train de se laver les mains, ils avaient terminés. J'aidais alors, Méliandre à se redresser sur le matelas où elle se trouvait. J'étais content, mes inquiétudes s'étaient avérés fausses. Elle allait bien, et malgré, qu'elle garderait une cicatrice, d'ici quelques jours, les points tomberaient d'eux-même. Bizarrement, le stresse étant maintenant retombé, rien que la regarder, me fit reprendre mon rougeâtre.

    Je... Je... suis... content... que... tu.... n'aie... rien!
► Miraï D. Kilik


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Sam 5 Jan - 19:06
« Une rencontre et "naissance" de bien plus sous la neige. »
Kilik & Méliandre



Spoiler:

Une envie folle de me jeter sur eux me traversa l'esprit, une envie de retirer mes gants et de les endormir, jouer mon rôle de croquemitaine, et ainsi les faire taire, je ne voulais plus les voir, je ne voulais plus les entendre, je voulais juste qu'ils se taisent, je voulais que plus aucun son ne sorte d'entre leurs lèvres, je n'étais qu'une ado, mais je pouvais déjà ressentir ces envies meurtrières de certains adultes, ses envies de les entendre hurler de douleur, s'en étais presque effrayant d'avoir ce genre d'envie, plus le temps passé plus j'avais l'impression que je n'étais pas tout à fait seule, un peu comme si parfois une autre personne que moi-même prenait le contrôle de mes émotions. Étrange, vraiment étrange...
Alors que je les fusillais du regard, le roux avec tous ses piercings que j'avais par inadvertance touché sauta par dessus moi et se plaça entre le groupe de garçons et moi-même, son visage se trouvait extrêmement près du mien, sensation étrange, presque désagréable, jamais on ne s'était autant approché de moi, je fronçais légèrement les sourcils me demandant ce qu'il allait faire, restant sur mes gardes même si jusque là il n'avait eu aucun geste hostile envers moi. Méfiance, encore et toujours.

Il leva sa main, ce qui provoqua chez moi un léger recul ne comprenant pas ce qu'il s'apprêtait à faire, je sursautais légèrement lorsque son doigt vint caresser mon visage, juste à l'endroit de ma plaie, mais qu'est-ce-qu'il fabriquait ?! Il ne les avait donc pas entendu ?! Et ce sourire enjôleur c'est pour quoi faire hein ? Pour me donner confiance et au final se rire de moi tout comme les autres ?! Oui il avait un visage atypique, tellement que ça avait une sorte d'attraction sur moi, il était différent tout comme j'étais différente des autres. Pitié qu'il arrête de me fixer, j'ai l'impression de ne plus pouvoir me détacher de ses yeux, je n'aime pas ce sentiment d'impuissance, mais qu'est-ce-que je fiche ?!

« Tout va bien ! Je suis avec toi ! »

Je suis avec toi ? Hein ?! Mais qu'est-ce-qu'il me chante celui-là ? Je venais de lui jeter une boule de neige et de glace en pleine figure et il avait ri, j'avais précipitamment enlevé la neige de son visage et il avait rougi, les autres l'avaient prévenu de ce que j'étais mais lui au lieu de déguerpir voilà qu'il se plante devant moi avec son magnifique sourire et ses yeux d'améthyste criant une sincérité sans nom, non mais sérieusement ce garçon n'était pas normal, vraiment pas, c'est à croire que quelque chose ne tournait pas rond chez lui... Les étrangers sont ils tous comme ça ? Ou bien est-ce tous ses piercings qui lui avaient atteint le cerveau ?
Mais... Mais qu'est-ce-qu'il lui prend ? Le voilà qui assomme le plus vieux des trois avec une boule de neige ! J'avais envie de me jeter sur lui, de lui dire d'arrêter ou il finirait par être stigmatiser tout comme moi, alors que j'allais mettre en œuvre ma pensée, il disparu de nouveau dans un éclair bleuté et ma main se referma sur du vide au lieu d'atteindre son épaule.
Alors que mes yeux se reposaient sur lui, les deux derniers gamins restant gisaient sur le sol. Mais qui est ce mec ? Il réapparu devant moi dans le même éclat bleuté que précédemment, un sourire chaleureux aux lèvres. Bouche bée, j'étais tout bonnement incapable de dire quoique ce soit, lui aussi il était bizarre, lui aussi il pouvait faire des choses insensées pour la plupart des êtres humains, est-ce-que lui aussi avait mangé cet espèce de fruit absolument abominable comme celui que le « vieux » m'avait fait avaler ? D'où venait-il ? Pourquoi avait-il fait ça ?
Tout un tas de questions sans réponses se bousculaient dans ma tête, tant de questions que j'aurais aimé lui poser, mais la stupéfaction et la surprise vis à vis de sa réaction semblaient bloquer les mots dans ma gorge. Jamais on n'avait agi de la sorte pour moi... S'en était presque irréel.

« Ils ne nous dérangerons plus avant un moment. »

Je n'avais pas écouté les mots qu'il venait de prononcer, mon attention avait été attiré par quelque chose de chaux qui coulait le long de mon visage et finissant sa course sur la neige d'un blanc immaculé qui recouvrait les rues du village. Un petit sourire naquit sur mes lèvres, du sang sur la neige, un petit rire se perdit dans ma gorge me rappelant les paroles qu'avait un jour eu le « vieux » à mon égard : « Un visage semblable à un champs de bataille sous la neige où le sang aurait laissé des traces d'un étrange ravage. ». Je n'avais rien compris à ses paroles ce jour là, mais aujourd'hui tout cela prenait un sens, la neige n'était autre que mon teint blafard, les traces de sang mes maudits yeux et l'étrange ravage n'était autre que la haine que les habitants avaient fait naitre en moi à leur encontre. Je poussais un soupire las et fermais les yeux quelques secondes avant de les rouvrir avec stupeur lorsque je me senti soulevée du sol, me retrouvant dans les bras de mon vis à vis, je poussais un petit cri de protestation, mais bon Dieu mais qu'est-ce-qu'il fabriquait encore ?!

« Mais tu vas me lâcher oui ?! »

Il ne semblait pas avoir pris en compte mes dires, et c'était aussitôt mis à courir un peu dans tous les sens, comme s'il cherchait quelque chose ou quelqu'un. Un médecin peut être ? Peine perdu, aucun d'eux n'accepterait de s'occuper de moi, j'étais un monstre folklorique et si le monstre devait crever ça ne pourrait qu'être une bonne chose, il n'arrangerait pas les choses, ça c'était une certitude, remarque il accepterait peut être mais juste dans le but de précipiter les choses et non pas de me soigner, enfin il allait vite se rendre compte de ce qu'il en était... Les bras croisés et l'air mécontente, je le laissais faire me disant qu'il finirait bien par se fatiguer et s'arrêter de courir partout à l'aveuglette, d'ailleurs il était assez étrange qu'il n'ait pas une seule seconde tout simplement pensé à me demander où trouver un médecin...
Comme je l'avais prévu toutes les portes où il frappa se refermèrent aussitôt que les habitants eurent poser leur regard sur moi, à chaque fois je ne pouvais m'empêcher de lever les yeux au ciel, mon dieu que ce rouquin était entêté ! Une fois bon ok, deux fois, ça commençait tout de même à faire beaucoup, alors depuis le temps qu'il y était il aurait dû comprendre ! Mais visiblement, il n'était pas prêt de lâcher l'affaire !

Alors qu'il allait essuyer un énorme refus de la part d'un habitant, cet étrange adolescent dont j'ignorais tout bonnement absolument tout bloqua la porte avec son dos et fit sentir son énervement à l'homme se trouvant en face de nous qui finit cependant par répondre à sa requête. Mais c'est pas possible d'être buté à ce point, pourquoi ne veut-il rien comprendre, pourquoi ne veut-il tout simplement pas voir la réalité en face, ce que cet homme venait de lui répondre n'était autre que la vérité, ça ne servait à rien qu'il s'énerve contre lui, il ne faisait que le prévenir de ce qu'il allait se passer, et puis je n'étais pas morte jusque là, alors ça n'allait pas arriver aujourd'hui pour une simple boule de neige et glace reçue au visage aujourd'hui si ?
Mais avant que je ne puisse émettre la moindre objection sur le fait de se rendre là bas, il parti dans un éclair bleuté et nous nous retrouvions fis-sa devant la porte de la dite maison. Je crus que mon cœur allait lâcher ou alors que j'allais rendre mon repas de la veille, le teint encore plus livide qu'auparavant je me retins de vomir.
Je priais intérieurement pour qu'il me lâche enfin et que je puisse partir d'ici, de toute façon ils refuseraient encore de me soigner ce n'était nouveau et je commençais à en avoir sérieusement assez d'être trimballée à droite et à gauche même si à n'en pas douter tout cela partait d'un très bon sentiment, mais il perdait son temps...

Et voilà, une fois de plus ça recommençait, les deux soigneurs se reculèrent vivement en me voyant, posant sur moi un regard de dégoût innommable, pitoyable, vraiment, j'avais envie de leur faire une grimace ou je ne sais quoi pour les faire déguerpir, remarquez vu comme ils tremblaient, un simple « bouh » les aurait probablement fait détaler comme des lapins, enfin... Tout cela me fatiguais, je n'avais même plus envie de pleurer, je n'avais même plus envie de hurler, je voulais juste que tout ça s'arrête, mais je n'avais plus vraiment d'espoir de voir ce jour arriver ni même de finir par trouver un endroit où l'on m'accepterait comme je suis et ce pour quoi je suis... Utopie détestable mais surtout improbable...
Je ne faisais même plus attention à ce qu'ils se disaient, le regard porté sur l'extérieur je laissais mon esprit divaguer au grès de ses envies. Les bribes des paroles qui me semblaient venir de loin laissait paraître une discussion quelque peu animée...
Le roux vint finalement s'assoir à côté de moi, je portais alors les yeux sur lui, il me souriait, encore, ce sourire était quelque chose d'étrange pour moi, il me réchauffait quelque peu le cœur, en fin de compte les gens n'étaient peut être pas tous comme ceux du village de Cocoa.
Les deux soigneurs finirent par s'approcher de moi, toujours avec de la peur et du dégoût dans les yeux, finalement il avait réussi à les convaincre... Je me reculais légèrement lorsque l'homme avança sa main vers moi, je n'avais absolument aucune confiance en eux et les choses n'allaient pas en s'améliorant. En effet le percé venait de se lever, j'ouvris de grands yeux en le voyant sortir de la maisonnette, mais qu'est-ce-qu'il faisait ?! Il n'allait quand même pas me laisser seule avec ces deux malades ?!

J'avalais avec difficulté ma salive, me demandant ce qu'il allait advenir de moi, ces deux là allaient ils vraiment me soigner ou bien allaient-ils profiter du fait que mon sauveur soit parti pour me jeter dehors sans la moindre considération ? Je devais l'avouer, à ce moment là je ne faisais pas la fière loin de là... Ils m'obligèrent à me coucher et commencèrent à nettoyer ma plaie sans douceur et avec des gestes hâtifs comme si j'étais porteuse d'un virus extrêmement contagieux ou je ne sais quoi encore. J'entendis la femme marmonner dans sa barbe un truc du genre « faut r'coudre l'monstre, moi j'la touche pas », t'as raison la vieille barrez vous et laissez moi en paix, euuuh attendez là, elle avait dit RECOUDRE ?! Mais je suis pas une vulgaire paire de chaussettes ou une couverture !
L'homme soupira et finit par s'avance du fil et une aiguille à la main, je me redressais quelque peu, non mais c'est qu'ils étaient sérieux en plus ! Ah non mais non ça allait pas se passer comme ça ! Lorsqu'il s'approcha pour me recoudre je me redressais vivement et vint lui mordre la main jusqu'au sang si bien qu'il lâcha son aiguille et me donna une gifle monumentale pour que je lâche enfin prise. Il monta sur le lit m'écrasant plus ou moins pour m'empêcher de bouger et se mit à me recoudre sous le regard horrifié de sa femme.

« Dépêches-toi que cette immondice quitte notre maison au plus vite, je ne veux pas voir le malheur s'abattre ici ! »

Je lançais un regard assassin à la femme tout en me débattant, il allait sortir ses sales pattes de mon visage oui !!! Malgré mon manque de coopération, l'homme finit par arriver à me recoudre plus ou moins comme il fallait, enfin comme il pu surtout, il y avait de grande chance que je garde une cicatrice, mais bon c'était toujours mieux que de me balader avec une plaie qui n'arrête pas saigner pendant plusieurs jours et qui finisse par s'infecter...
Lorsqu'il eut terminé l'homme se dépêcha d'aller se laver et désinfecter les mains ainsi que sa morsure, sa femme le rejoint et se mis à pester contre moi faisant tout un tas de pronostiques plus improbables les uns que les autres sur ce qu'il risquait d'arriver si jamais j'avais contaminé ce qui semblait être son mari, pathétique vraiment.
Alors que la femme finissait par se taire, l'étranger repassa la porte en trainant un ours derrière lui, mais qu'est-ce-qu'il fichait avec un ours ???!!! A demi assise sur le lit je frottais ma joue encore endolorie en laissant échapper un petit grognement, il s'avança vers moi et termina de me relever, lorsque je croisais son regard il se remit à rougir, étrange comportement mais je ne relevais pas celui-ci.

« Je... Je... Suis... Content... Que... Tu... N'aie... Rien ! »

Rien, ouais facile à dire, je venais de me faire recoudre à vif, je m'étais prise une baffe monumentale, il m'avait à moitié écrasé pour pouvoir me recoudre, mais effectivement je pourrais aller plus mal. Je me levais et me dirigeais vers la porte à grand pas, m'arrêtant quelques secondes pour observer l'ours inerte se trouvant dans la maison. Puis je me tournais vers mon chevalier servant avant de lui faire signe de me suivre à l'extérieur.

« Viens je crois qu'ils en ont assez de nous voir, enfin de me voir. Et merci pour ça. Désolé de t'avoir retenu tu dois avoir bien des choses à faire... »

Je désignais avec mon index ma plaie à présent refermée puis sans regarder si oui ou non il me suivait, je sorti de la maison et pris la direction inverse de celle d'où nous étions arrivé. Voilà à présent tout allait redevenir normal, il reprendrait sa route et moi la mienne, je laissais échapper un petit soupire, au fond je n'avais pas vraiment envie de le voir partir, il était le seul qui avait pris ma défense depuis bien longtemps, non en fait personne ne l'avait fait avant lui, j'avais le cœur serré et si je faisais une erreur en le laissant ici ? Si je perdais la seule chance que j'avais de partir d'ici et de recroiser une personne comme lui ? Et si jamais celui qui me sortirait d'ici c'était lui ? Ce jeune garçon dont je savais absolument rien, pas même son nom ?
J'avais déjà parcouru bien du chemin lorsque je décidais de ne pas laisser passer ma chance, rebroussant chemin je me mis à courir dans le village recherchant celui qui occupait mes pensées.
La neige c'était remise à tomber plus violemment qu'à l'accoutumée brouillant ma vue, alors que je passais devant la boutique vendant des articles destinés à l'écriture, j'heurtais de plein fouet une personne et me retrouvais par terre. Je me relevais en vitesse en bafouillant des excuses incompréhensibles avant de reprendre ma course folle, le froid lacérant mes poumons à chaque inspiration.



« La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance. »
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[22:08:36] Zeke Lundren : Méli reine des amazones martiennes sanguinaire ''comme elle est féminine dans ce bain de sang *0* ''


« There's something wrong with me, and I hear it in the way you say no really it's okay, you say there's something wrong with me I know so go away ... »
Redsky
Méliandre DeVitto
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Mar 8 Jan - 0:46



« Comment... Comment ai-je pu t'oublier... Toi à qui mon cœur appartient! »

« Ah... Alors, c'est ça... qu'on appel un: Coup de Foudre?! » ► Miraï D. Kilik
_ Hihihi, quelle drôle d'aventure, je vivais là. Une rencontre, sublime, que je venais de faire. Je ne pouvais plus me passer, de la présence, de Méliandre. Bien qu'après coup, j'avais été me promener, ne supportant pas, de rester enfermé, dans un quelconque endroit. Dire que, seulement vingt minutes en arrière, je ne savais même pas qu'elle existait et maintenant, tout ce que je désirais, c'était, uniquement, d'être à ses côtés. De ce que j'avais vu, je me doutais qu'elle était 'Fragile', ce qui n'était, pas une faiblesse, bien loin de là hein. Après tout, je l'étais moi aussi, mais: j'avais Minami Nii-san, Soracchi et les autres avec moi. Alors que elle... Au travers de ses yeux, si rouge, si chaleureux, j'avais pu lire, de la solitude. Sur le coup, je n'avais pas compris, la raison de tout cela, certainement, car j'étais obnubilé par son immense beauté.

_ Pour elle, j'avais assommé des gosses, que je ne connaissais pas... J'étais ensuite, partit à la recherche d'un médecin, avec dans les bras... Et c'est là, que tout m'avait 'Illuminé'. Elle était complètement méprisé, cela, par tous les habitants du village où nous étions. Sauf que, là encore, ben, je ne discernais pas, la raison de tout ceci... Qu'avait-elle bien fait, pour mériter pareil traitement? Puis, pourquoi, tous les adultes, détestaient ainsi, toutes personnes, qui étaient, ne serait-ce qu'un peu différente physiquement? Ce n'était pas logique... Pas normal... Pas aimable... Au contraire, bien, que mon arrivée sur l'île était récente, je ressentais, monter en moi, petit à petit, de la haine, pour ces stupides humains, racistes, envers une fillette. D'ailleurs, si je n'avais pas 'Insisté', jamais, les deux médecins, datant de 'l'an Qué Ven', ne l'aurait soigné. Tout était bien, qui finissait bien. Elle était maintenant, devant la porte, près à quitter, cet endroit et laisser ces tâches moisir, ce qu'elles méritaient.

    « Viens je crois qu'ils en ont assez de nous voir, enfin de me voir. Et merci pour ça. Désolé de t'avoir retenu tu dois avoir bien des choses à faire... »

    Oui, tu as bien raison! Et de rien, c'est tout naturel!


_ Sauf, qu'elle n'entendit même pas ma réponse, puisqu'elle était déjà dehors. Je sortais à mon tour, assez rapidement, je mettais rapidement, mon 'Trophée' sur mon dos et je commençais à marcher. Cependant, à cause de la neige qui tombait, je ne la voyais déjà plus... Au sol, les empreintes étaient déjà recouvertes... En plus, comme j'étais venu ici, en utilisant mon 'Déplacement Éclair', je ne savais pas comme retourner sur mes pas... Et comme, je n'étais pas, un habitant du village, j'allais forcément me perdre, me connaissant. Mais bon, ce n'était pas si terrible, ça me faisait profiter du temps, de ses flocons, qui tombaient en masse sur ma petite personne. Après un tournant sur ma gauche, je me retrouvais en plein, dans l'allée centrale du village. J'avançais, difficilement, certes, mais ce n'était pas grave, car en même temps, je me trimbalais, un ours, plus grand, plus volumineux et surtout, bien plus lourd que je ne l'étais.

_ Quelle tranquillité... Quel silence... A un point, où cela, en devenait, carrément flippant... Comme-ci, ce n'était qu'une citée déserte. Pourtant, tant de choses prouvaient le contraire. Les volets ouverts... Les cheminées, d'où s'échappaient de la fumée... Et certains de rebords de fenêtres, sur lesquels, les gens, avaient mit, de la nourriture, afin de la faire refroidir. Ce que je trouvais stupide, car c'était, bien meilleur, quand cela sortait du four. Surtout, ces personnes, qui avaient faites, si mon nez ne me trompait pas, une 'Tarte à la Rhubarbe'. N'ayant rien mangé depuis le petit déjeuné, mon ventre criait famine, mais sans Minami Nii-san, je n'avais pas d'argent et donc, je ne pouvais rien m'offrir. Et je n'étais pas, du genre à voler, pour ma survit, bien au contraire. Je préférais mourir de faim, plutôt, que d'avoir recours, à une manière, aussi vil d'obtenir de la nourriture. Je soupirais et d'une petite voix, je me mis, à me parler tout seul.

    Ce que je peux avoir faim... Où es-tu, Nii-san? Méliandre, pourquoi es-tu partie sans moi? Qu'ai-je fait, pour que tu ne m’apprécie pas? S'il le fallait, je serais près, à te donner ma vie. Oh et puis zut..


_ Sur ces mots, je remontais la bête et resserrais mes prises sur elle, avant de continuer ma route. J'étais tout seul, dans un endroit, illuminé, mais qui me paraissait, pourtant si sombre. Sûrement à cause des cœurs ténébreux, de ceux qui vivaient ici. Pensant, encore et encore à Méliandre, à son visage si beau, ses yeux si magnifique... Je me souvins alors d'un détail, que je n'avais pas jugé 'Utile' durant que je la conduisais chez le soigneur. « Mais tu vas me lâcher oui ?! » Mais voilà, tout était clair maintenant pour moi... Vu qu'elle allait mieux, elle n'avait plus aucune raison, de traîner avec un percés comme moi... Qui se mêlait des affaires des autres... Alors que je n'avais pas la permission...Soudainement, je me mis à être 'Amboceptif'... J'avais, pour la première fois de ma vie... 'Honte' de mes piercings... Je cherchais, alors un magasin, où je pourrais trouver un masque et ainsi, cacher mon visage à la face du monde. Oui, je ne laisserais plus, que mes deux yeux, à la vue de tous...

_ Dans ma précipitation, je vins à marcher dans une flaque de glace... Résultat, je me retrouvais les deux jambes en l'air et mon trophée, à mes côtés... En me redressant, j'étais à quatre pattes et mon visage se trouvait au-dessus, de l'eau qui était congelée. Quelle vision d’horreur... J'avais oublié, cette couleur flamboyante et si bizarroïde, que celle dont mes cheveux étaient coloré. Les larmes aux yeux, j'étais décidé de la marche à suivre. Remettant ma 'Cargaison' à sa place, je marchais le plus vite possible, vers un 'Bric à Brac'. Là-bas, j'étais sur de trouver mon bonheur. Laissant l'ours dehors, j'entrais alors dedans, il me fallait donc, deux choses, l'une pour cacher mon visage, la seconde, pour camoufler mes cheveux. Les chapeaux furent la première chose, sur laquelle, mes yeux se posèrent. Cherchant bien, je finissais, pas en trouver un, assez plaisant, un 'Borsalino' qu'il appelait ça. D'après le gérant de la boutique, il était fait en 'Feutre', ce qui expliquait qu'il était tout moi. Cependant, ce n'était pas la bonne solution, car avec la neige, il ne ferait pas long feu. Mais bon, j'avais pas le choix, aussi, je le prenais et je partais côté masque. Après un quart d'heure, je trouvais enfin mon bonheur. Ma trouvaille, en plus de me plaire, était la solution à mes deux problèmes. Souriant, je balançais l'autre truc en l'air et je courais vers le monsieur, qui m'accueillit méchamment... Pourquoi? C'était un mystère... Cependant, il était, bel et bien, en train de me 'Morigéner'.

    « Espèce de petit imbécile, d'irrespectueux... Moi qui pensait, à te faire cadeau, tout ce que, tu avais dans les mains. Car, tu m'avais l'air triste et que j'aime bien les enfants. Ben maintenant, tu vas devoir me payer. Lancer un chapeau comme ça, n'importe quoi... On t'a jamais apprit à respecter le matériel? Non mais sérieusement, que va bien pouvoir devenir, cette génération?! »

    Pardonnez-moi, monsieur... Je pensais pas mal faire, la joie m'a submergé et et...

    « D'accord. Mais, que je ne t'y reprenne plus hein! C'est clair? »

    Très clair, merci monsieur! Sinon, ceci, où est-ce que vous l'avez eu? demandais-je en montrant ma trouvaille

    « AAAH! Celui-là... Tu me croiras jamais... »

    Si, si, racontez-moi! lui fis-je avec mon regard attendrissant

    « En fait, j'étais en voyage dans pays chaud, je traversais un désert... Lorsque, j'ai vu un animal du désert à une bosse. Il était assis, en train de boire, je me suis approché et là, l'odeur de son breuvage m'a fait tilt... c'était du saké... Non d'une pipe, m'écriais-je, c'est un Dromadaire Alcoolique. Après quoi, il finit sa coupole et se mit à pleurer, car sa gourde était vide. Prit de pitié, je lui donné ma réserve et en échange, il me donna ce que tu tiens dans les mains. »

    Suuuuuuuuuuuuuugoi! Je peux vraiment l'avoir? dis-je, des étoiles dans les yeux

    « Bien sur, il est à toi! Et moi, je retourne à mon boulot! »

    Arigato Gozaimas, monsieur!


_ Je sortis alors, un grand sourire sur les lèvres, trop content: 1_ d'avoir obtenu mon bonheur. 2_ Car, j'étais, soudainement excité, par l'histoire, du 'Dromadaire Alcoolique', que je venais d'entendre. Il m'était impatient, d'aller des pays chaud, afin de rencontrer, à mon tour, ces bestioles qui pouvaient, tout comme nous, boire de tout. La neige continuait de tomber, lorsque je mis la tête dehors. Mon regard était fixé sur l'objet, qui était désormais mien. Hihihi, bien que le bas de mon visage serait encore visible, mon nez, les oreilles, mon front et même mes cheveux, eux, allaient tous, disparaître, dès que je l'aurais mis en position.
☼ une Rencontre et «Naissance» de bien plus sous la Neige! ☼ {Pv Méliandre!} 2h2lhdl


_ Alors que je venais enfin de le mettre en place, n'étant désormais, plus reconnaissable, je remis la bête sur mon dos et je repris ma marche.Toujours aussi calme, les alentours, en étaient pas moins flippante. Si, je n'avais pas grandi avec des pirates, j'aurais même pu croire, que d'un instant à un autre, un fantôme pourrait sortir d'une bâtisse et me foncer dessus. Bien que, je ne souhaitais plus penser à elle, je n'y arrivais pas réellement... Ses yeux, son visage et son odeur, m'avaient marqué, au point de 'Non Retour'. Je me demandais alors, ce qu'elle pouvait bien faire désormais. Apostrophant une dame qui ouvrait sa fenêtre, je lui demandais la direction, du magasin de littérature, elle me répondit, d'un simple geste avec son doigt et ferma ses volets, comme pour se cacher de ma vue. Bon, finalement, mon idée, ne devait pas fonctionner, aussi bien, que ce que j'avais prévu, mais je m'en foutais... Je n'étais là, que pour quelques jours, après quoi, je partirais à nouveau en mer et je dirais MERDE à tous ses connards. C'est là, qu'une voix qui m'était, plus que familière, m'interpella.

    « Ah te voilà enfin, Kilik! »

    Minami Nii-san! Comment tu as su, qui j'étais?

    « Héhéhéhé, personne ne porte de manteau bleu ciel, brodé de nuage rouge ici hein! » répondit-il en secouant mes faux cheveux de sa main

    Ah oui, c'est vrai! dis-je en tapant une main dans l'autre Au fait, tu as trouvé, tout ce que tu voulais?

    « La plupart oui, cependant, on devra s'arrêter sur la prochaine, pour ce qu'il me manque. Puis, les enfants d'ici, ont l'air très pressés... J'en ai vu trois, en sortant de la boutique, qui courait pour rentrer dans leur maison, en se tenant une partie du visage... Et une fillette, m'est rentrée dedans, s'est relevée et est repartit... »

    En parlant de fille, j'en ai rencontré une...


_ Je ne pus terminer ma phrase, car un bruit de course parvint à mes oreilles... Qu'est-ce que cela pouvait bien être? Apparaissant, dans l'allée, entre deux maisonnettes, celle qui, malgré mes efforts, continuait de hanter mes pensées. Comme ce fut dur, de ne pas crier tout d'un coup, un grand 'Méééééééééééééééliandre'... Mais je ne tenais pas à le faire devant Nii-san, je ne voulais pas, qu'il assiste à tout ça, après tout, c'était ma vie, ça ne le regardait pas. Ce serait à moi, si j'en avais envie, de venir lui en parler... Ni plus ni moins. Aussi, je posais la carcasse contre le torse de, celui qui m'avait recueillit, puis avec un sourire, je lui tournais les talons. Comme, il vivait depuis un moment, il avait tout comprit de lui-même et prenant mon 'Bagage', il partit rapidement, en direction du bateau. M'approchant d'elle, je plooooooongeais aussitôt, mes yeux dans les siens. Sa présence, bien qu'absente durant trente minutes maximum, m'avait tellement manqué. Je lui souriais, de ce chaleureux sourire, que j'aimais tant faire. Oubliant, ce que je portais sur la tête.

    Que fais-tu là Méliandre? Pourquoi es-tu si essoufflée?
► Miraï D. Kilik


† Raijin † Méliandre

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Dim 14 Fév - 22:41



« Yeah, une nouvelle île! Welcome to, the Drum Kingdom! »

« Ah... Alors, c'est ça... qu'on appel un: Coup de Foudre?! » ► Miraï Kilik
_ Les longs voyages, un pur bonheur pour moi, car j'avais l'occasion de voir le monde défiler sous mes yeux. Puis, c'était à bord de ce navire, que se trouvait les personnes qui comptaient le plus pour moi, du coup, je ne voulais pas les quitter pour vivre sur terre quelque part en paix, sans risquer ma vie dans cet endroit qu'on surnommait ''le Cimetière de Navires''. Pourquoi?! Simplement, car ils m'avaient sauvé d'une mort certaine quand je n'étais qu'un petit gamin, qu'ils me considéraient tous comme leur petit frère et puis, car c'était sur le pont d'un navire que je me sentais le mieux, avec l'odeur de l'eau salée, le bruit des vagues, les animaux marins... Sans oublier, que je parvenais à découvrir de nouvelles îles, de nouvelles races, faisant ainsi un paquet de nouvelles rencontres, bonne ou bien mauvaise et que je vivais de belles aventures au côté de mon jumeau.


Depuis quelques heures déjà, nous avions accostés aux côtes d'un nouveau lieu à découvrir pour moi et Sora. Avant d'y avoir posé les pieds, je savais qu'il s'agissait d'une île à climat hivernal, vu que cela faisait plusieurs jours que la température autour de notre bateau diminuait. Étant le disciple de Minami Senchô, nous allâmes ensemble dans un village afin d'acheter les fournitures essentielles et nécessaires à tout bon navigateur, ainsi que de quoi manger, car avoir deux adolescents à nourrir n'était pas chose facile pour notre cuisinier. Sa cuisine était tellement bonne, que nous n'avions pas l'impression de manger tant que cela et pourtant, à nous deux, on ne vidait pas loin d'une vingtaine d'assiettes mine de rien.

Une fois que je m'étais retrouvé au sol, mon capitaine était allé dans un magasin, du coup, en l'attendant, j'étais partis en exploration. Ce fut-là que durant ma petite promenade, j'avais fait la rencontre d'une magnifique demoiselle, comme elle était mal en point, des blessures se trouvaient un peu partout sur son corps, tant bien que mal, je parvins à lui trouver un médecin qui put la soigner. Sur le coup, je ne m'en étais pas rendu compte, mais je tenais déjà énormément à cette fille que je venais tout juste de rencontrer, j'avais cette impression bizarre, de la connaître depuis des années... Elle qui était méprisée par chaque habitant de son village, je ne pouvais pas me résoudre à l'abandonner, elle avait besoin de quelqu'un pour l'accepter telle qu'elle était et j'avais envie d'être ce quelqu'un.

Après qu'elle eut était soignée, nous quittâmes la maison du docteur et là, elle s'éloigna sans même me dire au-revoir. Le cœur triste, j'avais alors erré dans le village à la recherche de Minami, car mon estomac criait famine et que j'avais besoin d'un peu de compagnie, après tout, Méliandre ne m'avait pas attendu, alors que c'était grâce à moi qu'elle avait pu avoir des soins. Le magasin de littérature me vint en tête comme ça d'un coup, ne sachant pas où il était, je demandais alors mon chemin et après une bonne marche, j'y parvins et j'entendis alors la voix de l'homme que je cherchais m'interpeller. S'en suivi une petite discussion entre nous, durant laquelle, il me parla d'une fillette qui venait de lui rentrer dedans, ce qui me fit penser à nouveau à celle que j'avais alors rencontré... mais au moment-même où je m'apprêtais à parler d'elle à mon Senchô, j'entendis un bruit de pas de course et je vis que c'était elle qui était revenue sur ses pas.

Tout content, j'avais alors couru vers elle pour l'accueillir en quelque sorte. J'étais impatient de pouvoir parler encore et encore avec elle, de pouvoir apprendre à la connaître ainsi que son pays et de jouer avec elle pendant des heures et des heures, jusqu'à ce qu'elle en ai marre... c'était là ce que je m'imaginais, mais la vie est parfois cruelle. Alors que je me déplaçais, quelque chose de lourd et de dur me tomba sur la tête et je fus ensevelis sous un immense tas de neige pendant un bon moment et la seule chose dont je me souviens c'est que mes dents claquaient fort puis ce fut le noir complet.

Lorsque je repris enfin connaissance, je me trouvais dans ma chambre habituelle... ce qui signifiait que j'étais sur le navire et que nous avions déjà reprit la mer. Je sentis la bonne odeur de la cuisine de notre chef cuisinier, mais n'ayant pas trop le moral sur le coup, je décidais de me recoucher, je fermais à nouveau à mes yeux, pensant à Méliandre, tout en ayant la conviction que je la recroiserais un jour.
► Miraï Kilik


† Raijin † Méliandre

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