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| | Ven 3 Jan - 21:38 - Citation :
- Petite précision du Super-Vilain : Ce rp est en parallèle avec celui-ci : https://www.op-seken.com/t3061-swanp-song-pv-shams
QUOI ?! T'AS LA DALLE BUCKY ?! AAAAAAH ! EXCUSE-MOI ! TSE QUE J'ENTENDS MAL D'AUSSI LOIN VIEILLE CRUCHE ! FAUDRAIT CRIER PLUS FORT ENCORE ! SWAHAHAHAH-AGH ! T'es vraiment complètement taré. Ta gueule Madness, c'est entre Bucky et moi cette conversation. Ouai, et les centaines de morts qui beuglent avec. Rooh. C'pas des méchants cadavres ! Ils ont faims. Et froids. Même si techniquement, ils peuvent pas puisqu'ils sont morts ! Swah-ah-ah-agh ! Et s'ils crient, c'parce que personne ne les entend jamais ! Et toi, il a fallu que t'en sois capable... Certains animaux parlent avec les humains. Ou le contraire. Mais moi, j'partage l'cerveau d'un type qui communique avec des crevés. Youpiyah quoi. Swah-ah-ah-agh ! Eh les gars ! Bucky vous passe le bonjour et vous souhaite la bienvenue chez lui. Il s'excuse d'avance pour la propreté et le désordre, c'pas d'sa faute, ses colocs' sont de vrais porcs. Du genre à empester la mort à longueur de temps ! Swah-ah-ah-agh !
Quand il ne s'amusait pas à couper les roseaux à l'aide de ses sabres, s'imaginant ainsi pouvoir établir le record du plus grand nombre de roseaux taillés en une seconde, Drake discutait avec les locaux de l'île. Si sa première activité, le défi improbable, se révélait être bref et intense, la seconde, taper la causette à des morts, se révélait être plus enrichissante. C'est fou ce qu'on en apprend des tas de choses quand on prend le temps de tendre l'oreille et d'échanger quelques mots avec autrui. Malheureusement pour notre super-vilain, ce qu'il ignorait été que tout cela ne pouvait pas être aussi morbide. Échanger avec des personnes plus de ce monde est une chose difficilement réalisable, même dans un monde aussi fou que celui-ci. Et si depuis qu'il a rejoint les Shamrock Pirates, il a pris conscience de ne pas être le seul déglingué sur cette terre, nous savons bien que jamais un mort ne parle. Enfin, en théorie...
Eh l'muet ! Tu veux pas dire un mot à mon coupaing ? J'veux dire, un mot qui sorte de ta propre bouche ! Swah-ah-ah-agh !
Une blague simple. Bonne ou complètement médiocre selon le ressenti de chacun, mais qui le fit exploser de rire à s'en cogner le front à répétitions sur l'embarcation. Laquelle se mit à tanguer dangereusement un court moment, avant que Jack règle la situation. Le poing du Sawyer s'abattant furieusement sur le crâne du Crimson ramena la situation au calme. Seul Madness prenait toujours son pied, lui qui, caché dans l'esprit fou du sabreur, ne pouvait être dérangé dans son fou rire. Lui qui s'amusait beaucoup des échanges que pouvaient avoir Drake avec ses nouveaux compagnons. Quelques minutes plus tard, la bordure rocheuse de la montagne qu'ils venaient explorés fut atteint. Et encore un peu plus en avance dans le temps, ils pénétraient à l'intérieur. Large pièce où trônait en maître des lieux une immense statue. Tous descendirent des chaloupes et commencèrent à balayer les environs des yeux. Ceux de notre héros étaient bien grands ouverts.
C'était comme amené un gosse dans une fête foraine, les premières dizaines de secondes, il reste immobile, admiratif, l'excitation le gagnant grimpant en flèches. Inconsciemment, il se rapprocha de la colossale sculpture en acier. L'our en armure, B.A.C.H. Bourrin Authentique et Certifié Hiwa. Le dernier mot ne parlait pas à l'épéiste qui tira la tronche en tentant de le comprendre, en vain. Il arriva finalement le moment où de sa dextre, il effleura l'oeuvre. Et immédiatement, il se sentit transpercer. Comme si un esprit venait de lui traverser la peau. Celui de Bach. Bourru, fier et surtout, animal. Rhum. Il avait besoin de rhum pour se remettre de cette mauvaise expérience. Il se retourna finalement vers ses camarades, tout juste à temps pour observer le Capitaine former les groupes et envoyer le tout à l'exploration des tunnels souterrains. Ils avaient avant tout un trésors à trouver, voilà ce qui les amenaient ici.
Bonne chance les gars ! Et faites gaffe, Bucky m'a dit qu'ici rôdait des bêtes pas franchement amicales avec les touristes ! Gaffe les gars. Et n'oubliez pas, en cas de problème, dites vous que crever ici c'pas si mal pour des pirates ! Swah-ah-ah-agh ! Bon allez, Muet, Conserve, et Roucky, avec moi. On a de l'or à trouver ! ET AVEC ENTHOUSIASME S'IL VOUS PLAIT ! SWAH-AH-AH-AGH !
Riant grassement, sabres en mains, les bras levés s'agitant frénétiquement comme s'il tentait de combattre une nuée de chauve-souris, Drake s'élança dans un des tunnels...
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| | Ven 3 Jan - 21:46 S'il y a bien quelque chose qui attire les pirates, c'est bien les trésors ! Et s'il y a bien quelque chose qui fait de bonnes aventures, se sont les chasses au trésor ! Voilà, le programme de l'aventure d'aujourd'hui. En effet, nous voguions toujours sur la mer du sud, tranquillement à notre rythme. Lors d'une escale de routine, un bruit s'était mis à courir parmi les hommes généralement, ce les genre de légende qui n'échappe pas à un pirate entraîné. L'or... voilà quelque chose pourquoi les hommes ont toujours faims. Jamais personne ne pourra être rassasier de ce métal brillant ! Il faut dire que même moi, je ne cracherai pas sur un petit trésor. Je ne sais pas trop ce que j'en ferais... J'achèterais sûrement du papier avec, beaucoup de papier. C'est la seule chose dont j'ai besoin de toute façon... Mais, malgré ça, je me suis fait dévorer par le virus de l'écriture et là ! Je sentais la bonne histoire !
Laisser moi vous en parler. Il s'agit en réalité d'une île montagneuse, entouré par des marais sordide. Je n'ai jamais aimé ça les marais, c'est sale, puant et on ne sait jamais dans quoi on va mettre les pieds. Mais il en faut plus pour décourager des pirates avides de trésor. Donc, nous avons mis le cape, toutes voiles dehors vers cette île, surnommé avec amour par ses voisins la « maudite ». Tout un programme ! Mais les marais c'est pleins de pièges et le premier s'est rapidement présenté à nous. Nous avons dû rapidement nous passer de notre navire. Mais il nous restait les chaloupes. Ainsi, nous avons embarqué par petit groupe dans ces petites barques.
Mes compagnons de barques étaient pour le moins atypique. Le pervers des sables, l'un des plus sensés de l'équipage, et c'est pas peu dire avec la bande de psychotique qui défient les mers à mes côtés. Et il fallait bien ça pour contrôler le troisième, le plus crétin de tous, l'homme masqué, Crimson Drake ! Je n'ai pas bien compris comment marche ce gars là, je crois que lui même ne le sais pas très bien. Toujours est-il qu'il semble être très nombreux dans sa tête et que c'est jamais le même le chef ! Ainsi, taillant dans les roseaux qui ressemblaient étrangement à des mains avec un plaisir non dissimulé, il s'est lancé dans un petit trait d'humour sur mon mutisme. Auquel j'ai répondu par un signe universelle, un majeur levé dans sa direction. Que Sawyer a ponctué d'un petit taquet sur son crâne, tuant les derniers résidus de neurones qui devait rester là dedans. J'ai alors esquissé ce qui aurait pu ressembler à un rire si j'avais pu parler !
Nous avons fini par atteindre la terre et débarquer devant une étrange statue. Comme le gardien des tunnels que nous nous apprêtions à emprunter. L'étrange ours a je pense, interpeller tout les membres de l'équipage. De part sa position, pourquoi il y avait à cet endroit précis une putain de statue d'ours ? Puis, par l'inscription qui était gravé sur son socle. Le capitaine prenait des notes comme un possédé. Bien, je n'aurais pas le faire comme ça et je lui demanderais pour rédiger le présent passage. Ce que j'ai fait au final, et ça s'est avéré bien utile. Évidemment, notre attardé de second a fait des siennes et s'est mis à tater le statue de son sombre. Qu'il se prenne pour un ours avant la fin du séjour sur cette île puante ne m'étonnerais même pas. Ça le rendrait peut-être même un plus logique que maintenant.
Il s'est donc élancé tout content dans les tunnels sombres, évoquant, comme si de rien était, la mort de l'équipage entier. Décidément, il est de plus en fou et je ne pensais pas que ça pouvais être possible ça ! J'ai alors haussé les épaules et je n'ai pas, pour une fois, astiqué mes grosses lames, mais poussé un profond soupir et me suis lancé sur les traces de mon officier supérieur accompagné, d'après ses ordres, de notre médecin et d'un robot à moitié humain. Tout aussi taré que lui. Il faut bien en élément capable de penser normalement par groupe après tout...
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| | Lun 6 Jan - 4:30 La vie est très étrange, autrefois il aurait fracasser le crâne de ses compagnons actuels, mais le voilà plutôt en train d'observer un fou en collant parler dans le vide, le tout accompagné d'un muet et d'un pervers. Il y avait aussi un médecin, mais lui on s'en fou, il a même pas commencer à raconter son histoire encore, il peut aller se faire foutre, moi je raconte la vie de mon Brooks, pas des apprentis mécaniciens, non mais! Bon, je disais? Ha oui, le fou en collant. C'était assez rôle à voir faut dire, le Cyborg avait même pas encore finit de placer la canots à un endroits ou cs connes de vagues partiraient pas avec que celui-ci faisait déjà les présentations avec un autre de ses "fantômes". Brooks, au fil de ses aventures, lui avait dépisté un syndrome du G.A.H.O., le syndrome du Gars Adorant Harceler l'Ombre, soit le syndrome du gars qui peut pas s'empêcher d'insulter des ombres qu'il croit vivantes. Le robot s'était recyclé légèrement en Psychologue et tentait, généralement, de comprendre les sources de ces troubles psychologiques et de chercher des solutions.
Dans le cas des fantômes, il pensait que la meilleure façon de réparer son cerveau rempli d'hallucinogène était simplement d'ignorer ces discutions, afin de lui faire croire qu'elles ne se passaient que dans sa tête. Le type silencieux faisait de même, il ne pouvait pas vraiment dire grand choses de toute façon, il est muet le pauvre. Ais-je dit qu'il était muet? Ouep, il parle pas, une vraie taupe, un caribou en plein été, silencieux comme un tarte... Bref, lui aussi semblait simplement ignorer tout ceci, agitant simplement la tête lorsqu'on citât son mutisme. Brooks de son côté venait de terminer d'empiler les canots dans un coin et observait les cavernes devant lui. Un trou dans un montagne entouré d'un putain de marais, cette merde qui pue la charogne et qui fait rouiller les boulons, heureusement, ils étaient venus en barque. Devant eux se trouvait une drôle de statue, représentant apparemment un ours en armure, vivant sûrement dans des montagnes désertés de tous sauf une petit bande d'autres ours. Il s'en foutait de toute façon, c'était rien qu'une statue, pas une annonce du genre "Ouai, attention les mecs, ya des ours dans cette caverne".
Brooks s'approchât de l’objet de métal et donnât un petit coup pour observer la solidifié, faisant tomber une des griffes métalliques de la créature sous le choc de son petit coup. Il observât la griffe avec attention avant de hausser les épaules et de suivre celui qui l'avait appelé par son petit nom d'amour. Conserve qu'ils l'appelaient, un petit nom que le bouffon en vert avait donné à notre Cyborg depuis qu'il avait rejoint cet équipage de déglingués, apparemment sensé représenter le fait qu'il était un être humain dans une boite de métal... Sauf que cette boite de métal est armée des meilleurs outils offerts par le Gouvernement, c'est pas rien pour une conserve. Brooks s’élançât à la suite du fou, laissant ses folies à propos des bêtes dans cette caverne lui passer dix pieds au dessus de la tête, comme s'il allait croire des conneries proférées par un fantôme invisible et inexistant. Pour lui, les dangers de cette caverne étaient inexistants et il comptait bien revenir avec de l'or plein les bras.
Pas qu'il en avait besoin, mais l'équipage qui l'avait recueillit aimait bien ce métal scintillant, de son côté, Brooks voyait en l'or un moyen simple de payer ses réparations auprès des travailleurs du marché noir, comme les armuriers du gouvernement lui étaient un peu... Bloquées, si on peut dire. Ainsi, il aidait généralement l'équipage du mieux qu'il le pouvait, grâce à ses capacités hors du commun, à rassembler l'or des îles qu'il pillaient... Et du pilage il y en avait à plus finir. à croire que les Shamrocks pensaient qu'à ça. Frappant sur le côté de sa tête métallique, ses yeux se mirent à illuminer, telles des lampes de poches, afin d'éclairer cette caverne sombre. Il fit quelques bond en avant pour rejoindre le fou en collant et se mit à courir avec lui dans la direction dans laquelle il allait, il ne comptait pas vraiment contre-dire son choix de décision.
« Alors Boss, où est-ce qu'on vas comme ça? Vos fantômes peuvent pas vous dire où est l'or? »
Pauvre Brooks, sans même y penser, il venait de détruire totalement ses années de travail pour réparer le psyché du fou en acceptant officiellement que le gars discutait vraiment avec des fantômes... Rhalalalala, tout était à recommencer. | | | | |
| | Mar 7 Jan - 6:52 Whispers in the Dark Cela faisait désormais quelques jours qu’il naviguait aux côtés de cet étrange équipage, et si certains auraient pu se sentir mal à l’aise en côtoyant cette bande de tarés, fuir très loin par tous les moyens et prier pour ne plus jamais les revoir, ce ne fut nullement le cas de Chiaki. On ne pouvait pas dire qu’il se sentait encore parfaitement à l’aise avec ces inconnus –car quoi qu’on en dise ils étaient encore des inconnus pour lui–, mais il n’était pas tant inquiet que ça, et continuait à se laisser porter par la vie, apprenant à connaître ses nouveaux compagnons de voyage. Celui qui l’avait laissé le plus interdit était sans doute le Capitaine, parce qu’il n’avait pas la carrure d’un Capitaine justement ! Et comme il était plutôt du genre à se fier d’abord aux apparences, autant dire qu’il n’écoutait pas grand-chose des ordres qu’on lui donnait.
Mais que dire de son Second ? Ce dernier n’était pas loin derrière le Capitaine en matière de crédibilité aux yeux du rouquin ! A la différence près que ce mec laissait en lui en sentiment amical, et il adorait rentrer dans ses délires, principalement pour se foutre de sa gueule, et puis ça faisait passer le temps ! Enfin ça c’était quand il n’était pas en train d’essayer de draguer la petite cuisinière, très mignonne et à son goût. Selon la situation et son état de sobriété, il y allait de manière plus ou moins lourde et/ou direct. Ce qui l’arrangeait le plus en tout cas pour le moment, était qu’il n’avait encore eut besoin de soigner personne ! Non pas qu’il était du genre à s’évanouir devant une goutte de sang –hé, ç’aurait été le comble avec son CV quand même !–, mais simple étudiant en médecine qu’il était, il connaissait plus la pratique de la théorique ! Alors si on comptait en plus qu’il n’avait plus aucun cours, ni livre et qu’il était pas forcément du genre à faire très attention en classe… Bref, ils étaient pas dans la merde de l’avoir désigné Médecin de l’équipage ! En tout cas, c’était sûrement le Navigateur qui aurait quoique ce soit à craindre de sa charcuterie, et côtoyer un Logia avait au moins ça se rassurant : niveau blessures il se démerdait comme un grand ! Pareil pour le Cyborg qui accompagnait leur fine équipe, il était Médecin, pas mécano ! Pour les fuites d’huile, c’était pas lui qu’il fallait venir voir !
Tirant sur sa clope –ouais il avait chouravé un paquet à un péquenot qui était resté sur le navire–, il jeta un regard au dernier de la bande, un certain Silence. Plutôt caustique comme nom pour un muet ! C’était le seul type qu’il rechignait à trop aborder, sans doute parce que ce dernier exerçait sur lui une sorte de fascination : ce mec restait impavide quoi qu’il arrive, quoi qu’il fasse, et c’était assez impressionnant pour le jeune rouquin qui n’avait encore jamais vu ça. C’était sans nul doute ce qui faisait qu’il était le membre avec qui il avait eu le moins de contact. Au final, celui qu’il préférait encore côtoyer était sans nul doute le vieux Jack Sawyer –putain ce mec avait deux fois son âge ! Et puis en plus ils partageaient tous deux le même centre d’intérêt pour Zoey ! L’occasion pour le plus jeune d’en apprendre un peu plus sur certaines techniques de drague et d’approche !
Finissant sa sèche en une dernière tirée, il balança le mégot encore fumant plus loin, et au diable Greenpeace, il en avait rien à foutre ! Enfin, il avança pour rejoindre les autres, grimaçant légèrement alors qu’il était séparé avec l’autre timbré, Bernardo et la boîte de conserve ! Bordel, même pas la p’tite cuisinière ou le vieux pervers pour passer l’temps ! Il voulut protester pour sûr, mais quand chacun commença déjà à partir de son côté, il sut qu’il n’y aurait rien à faire, et grognon prit la direction du second tunnel avec son groupe. Sauf que lorsque, s’engeant dans l’obscurité, il marcha dans une flaque vaseuse, il sut que cette journée serait une journée de merde. Ah qu’il aurait aimé plutôt être dans un lit avec la jolie cuisinière à lui dévorer les lèvres, toutes les lèvres ! Et à cette image précise, de la petite brune abandonnée dans ses bras, ses canaux sanguins naseaux lâchèrent, et son nez se mit à se prendre pour les chutes du Niagara ! Bordel, il avait pas de mouchoirs en plus ! Portant la main à son nez, restait plus qu’à compter sur ceux qui l’accompagnaient.
-Dites, quelqu’un aurait un mouchoir ? demanda-t-il à ses compagnons. | | | | |
| | Jeu 16 Jan - 19:25
Bah non conserve, tout le monde sait que les fantômes n'ont pas le sens de l'orientation. Et s'ils avaient une carte, c'qui n'est pas le cas, bah elle servirait à rien, ils savent pas lire. Tout le monde le sait conserve, tout le monde.
Tout le monde, excepté le monde lui-même. Si ce qu'il venait d'affirmer paraissait évident aux yeux du super-vilain, il n'en était rien pour les autres. Tout simplement car les fantômes n'existent pas, alors la question de savoir s'ils étaient capables de lire où se situer sur une carte ne se posait même pas. Quoiqu'il en soit, il avançait sereinement au travers d'un long couloir sombre, la démarche fière. Il dégageait une certaine aura de puissance brute dont il ne disposait pas habituellement. Celle d'un homme fort. Bourru. Solide comme un roc. L'honneur coulant dans ses veines. Et un amour sans limite pour l'unique divinité qu'il servait depuis des dizaines d'années maintenant. Autant de choses qui ne lui ressemblaient absolument pas. Et il en était bien conscient. Cela ne le perturbait pas pour autant, il appréciait ce sentiment étrange l'envahissant. Comme si quelqu'un, quelque chose, avait pris possession de son être à un moment donné. Lors du toucher de l'immense statue de l'ours B.A.C.H. Plus précisément.
Un esprit le hanterait-il ou tout cela ne serait uniquement que le fruit de sa démence ? Difficile à dire.
J'sais pas c'que j'ai les gars, mais j'me sens bien. Ouh yeah !
Roulant des épaules comme un échauffement avant un violent affrontement à mains nues, il accéléra son allure, à la limite du trottinement. Sa visibilité réduite quasiment à néant par le peu de lumière des lieux ne l'empêchait pas de foncer tête baissée dans une direction quelconque. Peu importe où ils arrivaient, l'important était qu'ils y arrivent, justement. Inconsciemment, il en arriva à courir à vive allure, ne se préoccupant pas des trois autres gars tentant de ne pas se faire distancer. A la première bifurcation venue, il pris à gauche, le muet derrière les talons. Malheureusement pour les deux autres plus en retrait, ils n'eurent pas autant de chance et crurent bon de prendre à droite, ce qui amena le groupe de quatre à se scinder en deux. Entièrement la faute d'un seul homme qui ne paraissait toujours pas alarmer par le fait que l'effectif se soit réduit de moitié. Finalement, ce fut son endurance qui le freina. Aussi athlétique pouvait-il être, vint un moment où le souffle lui colla un doigt, agacé de ventiler une tête brûlée galopant vers les ennuis.
Il n'y pouvait malheureusement rien, n'étant plus totalement maître de ses mouvements, de ses réactions. Un chevalier d'or à cornes était aux commandes. Bach du Taureau. Qui-est-ce ? Personne. Simplement un création des troubles de la personnalité dont souffre le second des Shamrock. Mains sur les genoux, dos courbés, haletant, il pris une pause méritée, avant de se redresser et de jeter un œil aux environs. Vaste pièce circulaire aménagée dans la grotte, fruit du hasard ou non, que trois sentiers permettaient de rejoindre. L'un d'eux étant celui emprunté par Silence et Drake. Les deux autres leur faisaient face. Adressant un regard à son compagnon d'aventure, il reporta son attention sur les deux couloirs, semblant réfléchir au problème se posant. Finalement, après une intense réflexion d'une durée de dix secondes, il lâcha un soupir étrangement proche du mugissement avant de s'avancer vers celui à sa droite. Autant varier les plaisirs. Moment jugé opportun par une silhouette sombre pour apparaître à l'entrée du dit chemin.
Un truc gros. Un truc avec des poils. Un truc avec des dents et des griffes. Une chose monstrueuse. Comme un gros chien, mais en plus vilain. Non, pas l'autre légende à trois têtes. Un obstacle voulant de toute évidence bloquer l'accès à ce tunnel. Ce dernier devant déboucher sur une chose de valeur, comme peut-être un trésor. Ainsi résonna notre aventurier en collant. Au lieu de lâcher une blague pittoresque et de rire grassement tout en insultant l'animal, il garda étrangement son calme et se positionna face à lui, visage fermé, bras croisés l'un sur l'autre. Il en imposait de la sorte. Il était Bach, Chevalier d'Or du Taureau, à jamais serviteur de la déesse Athéna pour qui il était prête à offrir sa vie contre Hadès lui-même s'il tentait de s'en prendre à elle. La bête grogna, claqua une séries d'aboiement sauvages, avant de s'élancer sur le gibier tout désigné. Celui-ci, pas affolé pour un brin, rassemblait une énergie qui lui semblait bien réelle, pourtant purement fictive. Lorsque les rangées de crocs se présentèrent à lui, il décroisa si rapidement les bras que la tension relâchée lui suffit à prendre son prédateur de vitesse.
D'une voix caverneuse dont la puissance fut démultipliée par le lieu où il se trouvait, le Crimson hurla avec rage.
GREAT HORN !
Le coup fut porté avec une telle vivacité qu'elle aurait dû broyer le corps de l'animal sous la pression engendrée. Aurait dû oui, s'il avait réellement était le guerrier en armure qu'il s'imaginait être... En réalité, il n'eut nulle vitesse extraordinaire et encore moins de coup dévastateur. Seulement son corps qui s'envole sous l'impact de la charge de la bête, pour se heurter à un rocher.
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| | Mer 22 Jan - 9:36 Je me suis retrouvé dans le groupe des artistes. Celui où, en tant que seul personne saine d'esprit j'aurais eu besoin de donner de la voix mais où bien entendu, je ne pouvais pas ! Vraiment cet équipage vous en fait voir de toutes les couleurs et ça, tout les jours. Plus personne ne faisait attention au second du capitaine et à ce qu'il faisait. Personne ne l'écoutait vraiment, les gens font dans l'ensemble semblant. Il ne semble pas capable de garder la même personnalité plus d'une dizaine de minute, alors donner des ordres, c'est un monde ! Mais avec les cas comme ça, il faut mieux faire comme si de rien était et rentrer dans leur jeu pour pas les énerver, un conseil que je tiens de Toubib ! Mais il semblait que l'oppressante ambiance de la grotte avait des effets néfastes sur son cerveau, le manque d'air frais peut-être ? Toujours est-il qu'il passait plus de temps à bomber le torse qu'à nous guider comme devrait le faire un officier. Chose qui ne semblait pas déranger mes deux autres compagnons !
Le cyborg ne pensait qu'à trouver de l'or, le rouquin lui avait sûrement encore du penser à une paire de sein vu que son nez venez d'exploser, c'est pas aujourd'hui qu'il verrait les chute du Niagara entre des cuisses celui là ! A là là la jeunesse ! Mais avant que j'ai le temps de dire ouf, Drake c'était mis à courir droit devant lui, sans se soucier de nous autres ! J'ai soupiré profondément fait signe aux deux autres de se dépêcher et me suis lancé sur ses traces ! Il avait de l'endurance le bougre ! Mais il a fini par arriver par être à bout de souffle et je l'entendais souffler comme un taureau ! Il faut dire que je ne devais pas être beau à voir non plus, le front ruisselant de sueur et les mains sur mes genoux, courbé en deux, l'estomac au bord des lèvres. Je n'avais plus du sang dans les veines mais de l'acide ! Après avoir passé quelques minutes ainsi à reprendre mon souffle, je me suis redressé et j'ai regardé autour de moi. On avait perdu deux gars sur quatre. C'est le capitaine qui va pas être content si on réduit de façon drastique l'effectif de son équipage ! De plus, nous étions face à croisement, autant dire, le début des emmerdes !
Une odeur étrange de parfum qui devait coûter plutôt cher s'est alors fait sentir. Une odeur qui n'avait rien à faire là ! Surtout dans l'endroit dans lequel nous nous trouvions ! Une ombre s'est alors montré, une bête sauvage qui rodait là. C'était d'elle qui produisait cette odeur, mais quand on porte un masque de cuire sur la tête, on est moins attentif à ce genre de détail, mon ami ne l'avait donc pas remarqué, je doute de tout façon que traité deux informations en même temps soit une tâche dont soit capable son cerveau ! Il avait pris une position étrange pour s'engager dans une lutte de force brute contre l'animal ! Il était massif, il devait bien arriver en dessous de mon menton à quatre patte, je vous laisse imaginer la bête une fois débout. Son poil semblait rêche et d'une couleur qui ne reflétait que la saleté ! Rien à voir avec l'odeur qu'il produisait ! Drake s'est avéré bien incapable de supporter le poids de la charge de l'animal et, voulant effectuer... ce qui ressemblait plus à une danse nuptial qu'à une technique de combat, s'est retrouvé les quatre fer-en-l'air suite à l'impact ! Voilà qui promet !
J'ai d'un mouvement net et précis, dégainer mes deux lames, hôte-la-vie & endeuiller. J'aurais pu utiliser mon pouvoir, mais je préfère garder cet atout dans ma manche, jusqu'au cas où ! L'immense loup s'est alors avancé vers Drake, sûrement pour en faire son quatre heure. Un bref, instant, je vous l'avoue lecteur, j'étais tenté de laisser la bête faire son œuvre, mais bon, l'équipage c'est la famille et en famille, on ne laisse personne derrière ! J'ai alors pris mon élan, reculant de quelques pas, soupirant une nouvelle fois, oui je sais, ça fait beaucoup pour un muet, et je me suis élancé vers un rocher plus gros que les autres ! Prenant ainsi appuis sur la roche, j'ai sauté directement sur le dos du gros chien pour effectuer une petite séance de rodéo. J'ai raffermi ma prise en plantant mes lames droit dans son dos. Au moins comme ça, il aurait du mal à se débarrasser de moi ! Je l'ai fais tourner comme ça pendant quelques instants, le temps semble effroyablement long dans ce genre de situation. Puis, il s'est arrêté net. Le visage face à Drake, avant vider le contenu de son estomac sur le pirate en cuir et moustache ! Je ne pu m’empêcher de rire, d'un rire silencieux et sans bruit, mais qui aurait à fendre la roche si j'avais pu parler ! Je n'ai eu que le temps de retirer mes lames et de sauter sur le sol, effectuant une petite roulade pour me réceptionné que l'animal partait déjà ventre à terre vers le tunnel d'où il venait !
Je me suis approché de mon compagnon, pour voir s'il allait bien ! Et surpris, j'ai repéré quelque chose d'étrange dans ce vomi, il sentait foutrement bon, même s'il avait l'air foutrement sale, Drake prendrait peut-être un bain après ça, je dis bien peut-être... Il y avait dans le vomi, un flacon de parfum d'une qualité rare et surtout, très vieux. Je me suis rapproché un peu, me baissant pour mieux observer ce qu'il en était. Quand un violent frisson m'a parcouru l'échine de long en large ! Je me suis redressé alors droit comme un « i ». Ce qui semblait être une femme, mais qui en réalité était un homme venait de me passer à travers. Un travelo vert ectoplasme ! Il s'est frotté à Drake un peu avant de nous regarder de haut, et de prendre la parole, d'une voix d'outre-tombe :
« - Je suis Célestine de Rustefan, mais vous devez me connaître sous le nom de Celestar ! La plus belle diva de toute les mers et la futur reine des travelos ! Je sais que vous avez fait ça par amour pour moi, me libérer de l'estomac puant de cette créature étrange ! Si tu prends un bain le gros, peut-être que je te montrerais mes gambettes ! » Je ne savais pas vraiment quoi répondre à ça. Déjà, le fait de croiser un fantôme est en soit, une chose assez rare mais en plus, en fantôme de travelo qui essaie de draguer Drake, là, c'est le comble ! Toujours est-il que pour parachever le tableau, il y a avait, du bruit qui venait du tunnel de gauche et que plusieurs hurlement se faisait entendre dans celui de droite ! Une aventure qui commençait bien...
- Spoiler:
Petit résumé pour vous les copains, Gaho part devant comme un fou, on se retrouve nez à nez avec un gros chien, qui vomis un fantôme de travelo ! Libre à vous d'arriver après si vous voulez, ou de partir vivre votre vie à deux sur ce poste et qu'on se retrouve à la fin de celui là, ou plus tard, comme vous voulez
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| | Dim 26 Jan - 22:43 « Ce fils de caleçon... Quand je vais le retrouver je vais lui enfoncer mon poing tellement profond dans le visage que je vais pouvoir aller lui chatouiller les orteils au passage! »
Brooks était comment dire de plutôt mauvaise humeur, il s'était laissé dépassé par la sensation de liberté et d'aventure pour réaliser qu'il suivait maintenant son propre ombre plutôt que la second de son équipage, le laissant seul avec l'autre derrière lui, suivant maintenant un chemin dont il ne savaient rien. Brooks en avait plus rien à branler du trésor ou des dangers, il voulait retrouver ce connard et lui donner une bonne raclé pour l'avoir laissé derrière. D'ailleurs, notre Cyborg trouvait cette situation plus étrange, il s'était occupé de la lumière dans cet endroit sombre au point où il avait parfois de la difficulté à voir, défaut de ces lampes de poche installés dans ses yeux, et il avait mélangé l'être en collants avec son ombre reflétée par les torches. Brooks se donnât un bon coup sur le côté de la tête en s’arrêtant brusquement à un embranchement. Autant enlever ses lampes de poche pour ne pas perdre quelqu'un d'autre. Il se tournât vers celui qui le suivait, le type avec les drôles de cheveux et prit un air assez fâché.
« Dis moi lunettes-man, quel côté tu penses que ce fou en rouge s'est lancé ? Moi je vote pour la gauche. »
La démocratie, une belle illusion offerte par notre boite de conserve alors qu'il demandait l’avis du médecin derrière lui. En réalité, il comptait bien aller à gauche... Pourquoi me demanderez-vous? Simplement parce qu'il pouvait entendre le genre de bruit que notre timbré de second faisait alors qu'il gambadait avec ses collants dans une grotte sombre et peu accueillante. Il était possible d'entendre une sorte de sautillement... Mais plutôt que le genre de sautillement qu'un être symétrique ferait dans la boue. Il n'entendait pas de hurlement ou de discussion avec l'invisible, peut-être est-ce qu'il était enfin guérit, grâce à cette caverne? On dit que l'absence de lumière ou de bruit permet à un humain de se remettre en question, de reprendre le contrôle de son cerveau... Un célébré psychiatre qui avait dit ça un jours... Il avait l'air d'un épouvantail à ce qui paraît... Toute une historie, j'vous dit pas. Bref, Brooks n'attendit pas une longue réponse du médecin pour se lancer à la gauche, fonçant à vive allure dans ces tunnels pour atteindre le fameux bruit de gelée. Arrivant soudainement dans une grande pièce, dont les dimension donnent une impression que ce genre de cavernes n'avait pas pu être crées par la nature. Au centre de cette grand pièce se trouvait un petit lac d'eau stagnante... Enfin, si on peut appeler ça de l'eau.
Ça ressemblait plutôt à un plat de fromage qu'on aurait oublié dans un tonneaux et où un nouvelle vie se serait créée, totalement indépendante de la volonté de la nature ou de dieu, qu'il existe ou non. C'était pas mal tout ce qu'il y avait de spécial dans cette pièce, outre sa grande taille et les quelques champignons qui garnissaient ses murs, ainsi brooks considérât que le bruit devait venir de l'autre bout de la pièce ou un nouveau couloir se profilait. L'écho de cette immense pièce faisait en sorte qu'il était plutôt difficile de dire d'où venait ce bruit, même si quelques quelque bulles qui se brisaient ci et là si le fameux petit lac de la pièce pouvait sûrement trahir l'origine de ce bruit. Brooks ne prit pas trente ans pour analyser la situation et s'avançant vers l'autre bout de la pièce, passant dans le lac sans se soucier de quoi que ce soit, les Cyborgs ne connaissaient pas la peur. Soudainement, comme si ce petit lac n'avait pas de fond, notre boite de conserve disparut dans celui-ci, absorbé immédiatement... POUF! Plus de conserve. Malheureusement pour lui, le lac avait une autre vision pour nos pirates et décidât de s'animer en faisant un grand saut qui le fit sortir de son trou. On avait ici droit à un créature parfaitement cubique, faisant un bon cinq mètre de côté et composé principalement de gelée bleue. En son sein se trouvait notre cyborg qui tentait en vain de se sortir de cette gelée, malheureusement, malgré se mouvements de nage olympique, il se rapprochait toujours plus du centre rouge du cube qui semblait être composé d'un acide suffisamment puissant pour dissous le métal de notre cyborg qui était déjà mis à rude épreuve. Il n'avait que le pied dans cette zone rouge, mais déjà il pouvait sentir la peur monter dans son cerveau mécanique... Finalement les cyborgs connaissent la peur.
« Bululubululu Bulu! Bululuuuuu! »
Si on essayait de traduire rapidement ces cris distorsionnés par la gelée, on pourrait entendre : Sort moi d'ici! J'peux plus bouger! | | | | |
| | Ven 7 Fév - 15:50
Un grondement s'échappe une première fois de la gorge de notre super-vilain, qui commence lentement à sortir de l'inconscience. Le choc a été rude. Ses paupières luttent pour rester ouverte, tandis que ses mains fouillent à l'aveugle les alentours, à la recherche d'une prise sur laquelle s’appuyer pour remonter le reste du corps. Second grondement, râlement. Drake se redresse, marmonnant dans son masque, une histoire de déesse, de chevaliers d'or et de spectres d'Hadès, tout cela mélangé dans une combinaison d'insultes. Il est clair qu'il est revenu à lui, que Bach du Taureau a repris sa place légitime, avec toutes les autres personnalités du Second des Shamrock, au fin fond de son esprit. Il n'empêche qu'à chaque fois, le retour aux commandes ne se fait pas sans douleur.
Bah bordel Drake ! 'Fait du bien d'te r'voir pauvre naze ! Bach était pas très causant s'tu veux mon avis, un peu coincé et pas mal inutile comme t'as pu l'voir. Il est parti, vexé, après que la bête lui ai défoncé les cornes. Zeh-gweh-eh-eh-eh !
Un choc brutal, condition inévitable pour que la personnalité intrusive soit expulsée. Une espèce de puanteur mélangée à un doux parfum lui chatouille les narines, lui valant le droit de tirer la tronche. Il en gerberait sur place s'il le pouvait. Ses vêtements collent, humides, dégoulinant d'une substance visqueuse, dont l'odeur désagréable est similaire à celle qui l'agresse depuis son réveil. A ses côtés, le beau parleur dont le silence est d'or. Ou juste permanent. Petite blague à lui-même qui le fait ricaner stupidement. Madness avec. Un r'gard accusateur fixe son camarade d'équipage, puis le liquide immonde le recouvrant entièrement. Lequel lui rendit son regard par un autre accusateur, pointant en direction d'une autre personne. Enfin, qui en était une fut un temps, réduit aujourd'hui à l'état d'ectoplasme hantant son objet de coquetterie favoris.
La mâchoire inférieur du pirate failli se décrocher. Bordel de merde de chiure de mouettes punk colorée rose saumon à paillettes.
F-f-f-FAAAAAAAAANTTTTTTTTTOOOOOOOOOOOOMMMMMMMMMEEEEEEEE !
Telle fut l'unique réponse donnée au spectre de Célestine quant à sa proposition de prendre un bain avec lui. Ou elle. C'est selon. Si le sabreur pouvait se vanter de n'avoir peur que de très peu de choses, et d'avoir connu le pire avec la maladie psychologique le ravageant, faire face à un esprit, il n'y était pas préparé. Mais alors, vraiment pas. A tel point qu'il agrippa son camarade par un pan de son vêtement et qu'il le traîna de force dans sa fuite. C'était bien de cela qu'il s'agissait, une fuite. Certains diraient un repli stratégique, d'autres un moyen détourné de franchir l'obstacle, ici c'est bel et bien une vulgaire fuite. Guidé par la peur de l'inconnu. Et quel inconnu... Puisque les tunnels droite et gauche semblaient ne pas vouloir d'eux, ils foncèrent à celui du centre. Drake, sabre dans une main, voltigeur silencieux dans l'autre, tous ses sens en alerte, veillait.
La débandade se poursuivit sur plusieurs centaines de mètres, le temps d’apercevoir le bout du chemin. Une vive lumière indiquant que le coin suivant serait vivement éclairé. Lumière qui fut le temps d'une fraction de seconde, cachée par un masse sombre. Masse qui s'évanouit l'instant suivant dans la pénombre des lieux.
GUGAH-GA-GA-GA-GA-GAH ! GUGAH-GA-GA-GA-GA-GAH ! GUGAH-GA-GA-GA-GA-GAH-AHAHAHAHAHAAAAH ! MAIS TU VA LA FERMER TA GRANDE GUEULE DE MERDE !
Ce rire tonitruant, aussi irritant qu'angoissant, résonnait dans l'entièreté du sentier, de telle sorte qu'il était impossible à l'épéiste d'en définir le point d'émission. Ce qui, après une vaine tentative soldée par un échec, avait fini par lui taper sur les nerfs et il s'était retrouvé dans l'obligation d'évacuer sa frustration. Haletant, il relâcha brusquement son camarade, pour mieux se saisir de son second sabre, scrutant tout autour de lui, à la recherche de l'individu. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque, le fameux inconnu, lasse de se cacher, décida de se montrer à la vue de ce qu'il considérait comme ses invités. Une fois de plus, la surprise laissa l'homme en costume sans voix. Cloué sur place, les yeux ronds, bouche entrouverte, il tentait de définir la race exacte de la chose. Sa réaction amusa beaucoup le concerné, qui explosa de rire.
- Spoiler:
GUGAH-GA-GA-GA-GA-GAH-AH ! Bienvenue chez moi. Bienvenue dans mon marais ! Nous allions justement passer à table, voulez-vous vous joindre à nous pour le dîner ? GUGAH-GA-GA-GA-GA-GAH ! Ça dépend géant vert, 'faut voir si t'aimes bouffer de l'acier dans l'fion comme plat principal ? Swah-ah-ah-ah-agh ! Silence ! Viens on défonce ce guignol !
Un truc aussi gros, aussi monstrueux, cela devait forcément garder quelque chose de valeur dans son antre, alors autant s'en débarrasser immédiatement puisqu'ils en avaient l'occasion. Derrière le duo de pirates, une série d'explosions se fit entendre, ayant pour effet de faire trembler les fondations de la grotte, chuter quelques pierres et surtout, arracher un sourire carnassier au Crimson. Bientôt, ils seraient rejoint par Conserve et Poils de Carotte.
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