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[FB] Ne jamais prendre tout pour argent comptant [PV Yao Ming & Filippe Morgane]
Tadake Kyoshiro
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Jeu 8 Mai - 2:51
Ne jamais prendre tout pour argent comptant



Des îles comme cela le jeune homme en avait visité des dizaines et des dizaines. Des îles sans histoires, des îles sans passé historique ou culturel important, des îles sans magnifiques paysages à contempler, des îles dans une faune et une flore incroyablement belles, des îles qui n’avaient finalement rien de particulier. Mais alors pourquoi ? Pourquoi y mettre les pieds ? Pourquoi un homme qui désirait découvrir le monde et toutes ses merveilles s’attarderait-il à visiter une petite île habitée comme celle-ci qui, malheureusement, n’avait  absolument rien d’unique ?  En vérité la réponse était simple, très simple, plus simple qu’on ne pourrait le penser. Jour après jour le jeune homme vivait 24 heures sur 24 enfermés dans son bateau, tout seul, il vous serait donc facile d’imaginer ce qui lui manquait le plus dans tout cela, non ? Le contact humain, il en avait besoin.
Il avait besoin de voir le sourire d’une belle femme pour illuminer sa journée, il avait besoin d’entendre le rire d’enfants en train de jouer, il avait besoin d’entendre le brouhaha de la foule sur la place un jour de marché : il avait besoin d’être régulièrement entouré d’autres humains afin que se rappeler que la solitude n’était pas la seule choque qui existait en ce monde. Il savait qu’il y avait plus, il savait que c’était gratifiant d’aider autrui, il savait que cela réchauffait le cœur de voir quelqu’un lui sourire et il savait surtout que la vie qu’il avait choisie ne devait pas forcément l’obliger à traverser son existence tout seul. Certes il n’était pas un grand aventurier renommé qui pourrait susciter la curiosité ou la convoitise d’un équipage, certes il n’était pas un homme charismatique que sa force et sa force de persuasion pourraient arriver à attirer des individus à lui pour former son propre équipage. Mais en attendant, en attendant d’avoir une situation un peu plus stable et en attendant de trouver des compagnons avec qui partager sa vie, le jeune homme aimait s’arrêter sur chaque île, qu’elle soit peuplée ou non, en croisant les doigts de croiser d’autres personnes avec qui discuter et partager quelques moments d’amusement et de joie. Un peu nian nian n’est-ce pas ?  Mais c’était un homme assez niais et candide, au cas où vous ne le sauriez pas déjà. Il avait donc des préoccupations niaises et…candidesques…même si je ne suis même pas sûr que cela se dise.

Il arriva donc sur une petite île en bordure d’une route commerciale, une île composée d’une grande ville qui, de toute évidence, vivait grâce au commerce avec les navires qui faisaient escale ici tous les jours, si bien que le port n’était jamais ne serait-ce qu’à moitié vide. Malgré la taille assez relative de cette île, il y régnait une activité permanente qui donna une espèce de second souffle au jeune bretteur quand il posa le pied hors de son bateau. Les mouvements de foule, le brouhaha permanent inhérent à tout endroit peuplé, les rues relativement bondées : tout dans cette ville redonnait au jeune homme le sourire car plus il y avait de monde autour de lui plus il se sentait rassuré de savoir dame solitude très très loin de lui.
Comme à son habitude, afin de prendre la température et de savoir comment se rendre utile, un réflexe naturel chez lui, le jeune homme pénétra dans l’unique taverne de la ville qui, à sa grande surprise, en plus d’être assez grande et conviviale, avait la chance d’avoir un musicien attiré en coin de salle qui jouait quelques airs de pianos pour faire régner dans cet endroit une atmosphère calme et posée. S’avançant, le jeune homme s’assit au bar où une charmante brunette aux cheveux longs, sans doute la barmaid, se fendit d’un sourire discret tout en le saluant :

« Bonjour, qu’est-ce que je peux vous servir ? »
Comme à son habitude le jeune homme répondit par un sourire tout aussi franc et répondit à la demoiselle

«Un jus d’orange et un moyen de me rendre utile sur cette île.»

Que pouvait-il vraiment dire de plus ?  Tout d’abord il n’avait jamais été très familier avec l’alcool et cela lui semblait être une boisson qui ne lui convenait pas trop. Savait-il que son gardien, quant à  lui, ne rechignait jamais à boire un petit verre de temps en temps ? Non, bien sûr que non mais peut-être qu’avec le temps le jeune bretteur finirait-il lui aussi par aimer le goût du saké ou d’alcools un peu plus forts. Ensuite il cherchait avant tout à se rendre utile et la taverne était bien un lieu de recueillement, de détente et d’échange, non ? Les gens venaient ici pour décompresser et parler de leurs éventuels soucis et Kyoshiro comptait à chaque fois dessus. Parfois il obtenait quelque chose, parfois non. Et cette fois-ci sembla être un non. En effet la demoiselle prit un air amusé avant de faire une petite moue triste et de répondre à l’étranger :

« Vous n’êtes vraiment pas du coin, n’est-ce pas ? La Marine stationnée ici nous aide et nous protège des pirates. Nous n’avons pas vraiment de gros problème que vous pourriez résoudre.»

Oh, effectivement en entrant dans la ville il avait bien vu une grande bâtisse blanche et bleue, au fond de la ville, mais il n’y avait pas vraiment prêté d’attention sur le moment. Mais peut-être que c’était pour le mieux car les soldats de la marine n’étaient-ils pas chargés de protéger les citoyens contre tous les dangers ? C’était donc mieux de savoir que quelqu’un protégeait déjà cette île, même s’il ne pouvait s’empêcher de ressentir une très légère frustration.

« Oh.  C’est dommage…enfin c’est très bien pour vous. J’aurais aimé pouvoir me rendre utile. »

Se mettant à réfléchir pour trouver une solution, alors qu’elle servait le fameux jus d’orange, la jolie barmaid finit par hausser les épaules et proposer au jeune homme :

« Peut-être aurez-vous plus de chance sur la grande place, à cette heure-ci il y a le marché. Ce n’est pas grand-chose ni très glorieux mais qui sait ? Une personne aura peut-être besoin d’aide avec ses courses. »

Bien sûr que ce n’était pas aussi glorieux que de sauver la veuve et l’orphelin d’un féroce monstre ravageant la région, mais cela lui permettrait tout de même d’aider quelqu’un et de faire sa bonne action de la journée. Non ?

« J’imagine que c’est mieux que rien, oui. Merci pour les renseignements.»

Mais il n’irait pas tout de suite, il prendrait d’abord son temps de savoir sa boisson et l’atmosphère qui régnait ici. Peut-être, comme cela lui était déjà arrivé, parviendrait-il à faire des rencontres surprenantes.
Tadake Kyoshiro
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Ven 9 Mai - 20:29

LA RACAILLE SE RETROUVE TOUJOURS !





Q
UAND IL N'Y EN A PLUS ... ET BAN IL Y EN A ENCORE !

Voila que l'épisode sur le royaume de St Urea était fini, que Yao repensait à ce qui lui était arrivé. Le voyou avait fait tout ce voyage juste pour transporter un colis top secret de riches marchands. Bien que Yao avait gardé ce paquet sur lui pendant presque trois semaines, il ne savait toujours pas ce qu'il y avait dedans. Le plus étrange dans cette histoire était cette agente du Cipher Pol, la femme-louve. Pour que les services spéciaux du gouvernement s'interessent à ce fameux colis c'était qu'il bénéficiait d'une valeure certaine.

Reflechissant à tout cela, le jeune délinquant se prennant pour un prince était tranquillement installé sur la proue du navire en train de siroter une petit coktail et de profiter du magnifique soleil des mers du sud.
Mais voila, jamais rien ne se passait comme prévu. Alors que Yao, qui se croyait maintenant en vacances, voulait rester peinard sans que personne ne le fasse chier, le capitaine du bateau marchand lui n'en pouvait plus du jeune homme n'en branlant pas une sur le navire et n'effectuait pas ses tâches communes à tout l'équipage. Et comme à soin habitude, le vieux loup de mer venait pour gueuler sur le jeune insolent.

- Bordel j'en ai marre que tu foutes rien ! Descend de cette foutue proue et viens nous aider merde !
- Oh le vieux chnok on s'calme je t'ai payé pour le trajet on est quitte, laisse moi en paix !
- De toute façon va bien falloir que tu descendes ton cul d'ici on va accoster pour que l'équipage se repose et se charger en vivres !
- Tu fais chier ça va me retarder dans mon agenda ! Et quelle bande de larves tous des feignants dans ton équipages !

Voila que le capitaine s'énervait encore plus. L'insolence de Yao le mettait à bout, surtout qu'il parlait de larve mais c'était le seul de tout le bâtiment qui ne faisait rien ! Le voyou lui le prennait plus à la rigolade et adorait rendre fou ce pauvre vieil homme. Ainsi cette scène d'engueulade se renouvela encore et encore juste à ce que l'équipage arrive à bon port...

[...]

Yao marchait tranquillement dans les rues du seul port de l'île. Ce petit bout de terre n'était pas excessivement grand, et la seule ville qui occupait n'était elle non plus pas spécialement peuplée. Après avoir vite fait le tour du secteur, Yao pouvait en déduire qu'il y avait environ cinq mille habitant au grand maximum, mais n'étant pas mathématicien, ses calculs étaient inexactes.

Cependant, bien que ce ne soit pas une mégalopole mondialement connue, cette ville était au bord d'un axe maritime marchand important dans South Blue, et régulièrement les navires venaient à s'y accoster pour quelques jours, un peu comme le cas du voyou quoi.

Le jeune homme qui s'était directement écarté de son équipage provisoire décida de faire une petite pause dans la seule bâtisse qui semblait importante dans cette foutue ville : la taverne. Yao poussa alors le seuil de la porte et s'y installa sans attendre. Il observa rapidement les lieux et les gens qu'il y avait. Quelques voyageurs, quelques civils, un homme au piano au fond, une ambiance agréable et posée, ce qui changeait beaucoup des tavernes habituels ou nombre d'alcooliques braillaient à tout va.

La jeune serveuse qui s'occupait alors d'un homme armé d'un sabre remarqua la venue de Yao et lui fit un léger signe pour lui dire d'attendre. Le voyou observa alors l'homme qu'elle servait. Tout comme le bandit, il devait être un voyageur, ou même un guerrier venant d'ailleurs car son style vestimentaire ne ressemblait pas aux occupants de cette île.

Puis enfin la serveuse arriva, et prit la commande du jeune homme assoiffé d'alcool.

- Bonjour monsieur, vous désirez ?
- Sert moi l'alcool local le plus fort s'il te plait ! Ah et en fait, j'ai une question qui me turlupine, comment cela-fait qu'il n'y ai qu'une seule taverne dans cette ville alors que c'est un port relativement important, et que pas mal de marins s'arrêtent ici ?

Crédit: Neko-chan in Never Utopia

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Sam 31 Mai - 15:04
Ne jamais prendre tout pour argent comptant



Le jeune homme était ici en quête d’informations et d’un quelconque moyen de rendre service à la population pour se sentir un petit peu utile et pour aider son prochain, comme il avait pris l’habitude de le faire, mais malheureusement, oui heureusement pour les gens de cette île, les habitants ne semblaient pas avoir besoin d’aide de la part d’un étranger car le groupe local de la marine semblait être largement suffisant pour dissuader tous les pirates et hors la loi passant par ici de chercher les ennuis. Chassant de son esprit sa déception passagère, le jeune garçon fut satisfait de savoir que, au moins ici, les gens ne semblaient manquer de rien et n’avaient nullement à craindre la cruauté du monde qui les entourait. Pour une fois il n’avait pas à se demander comment il allait pouvoir servir les plus démunis car tous semblaient avoir ce qu’il désirait : la sécurité. Acquiesçant à la demoiselle qui lui suggéré d’aller au marché, en espérant trouver un vieillard qui aurait besoin de quelqu’un pour porter ses courses, le jeune homme commanda une tasse de thé qu’il entama en prenant son temps : pourquoi se presser s’il n’y avait personne ayant urgemment besoin de ses services ?
Entamant lentement sa boisson, l’attention du jeune homme fut accaparée par l’apparition, dans l’établissement de trois hommes dont les uniformes immaculés ne laissaient aucun doute quant à leur fonction : ils étaient les protecteurs de cette île et, de toute évidence, leur présence imposait le respect si bien que tous les habitués de cet établissement se turent, plongeant leurs nez dans leurs assiettes ou leurs verres. Deux hommes de taille moyenne, drapés de leurs uniformes blancs et leurs casquettes de même couleur, suivaient un homme un peu plus grand qu’eux qui semblait être le chef de cet groupe miniature. Alors que les deux autres restaient à l’entrée le chef, lui, s’avança jusqu’au comptoir et prononça à l’attention du barman quelques mots que le jeune bretteur ne put entendre. Semblant un petit peu nerveux, peut-être impressionné par cette proximité avec les protecteur de sa communauté, le barman disparut dans l’arrière-boutique et revint, une minute plus tard, avec une liasse de berrys qu’il donna discrètement au protecteur. Celui-ci acquiesça et rangea l’argent dans sa veste.
Curieux de  cette pratique, pensant que ce devait être une coutume d’ici ou peut-être quelqu’un qui devait de l’argent à une autre personne, le jeune curieux accosta une serveuse qui passait par là et lui demanda innocemment :

« Excusez ma curiosité mais, pourquoi était-ce, ce petit échange ? »

La demoiselle sembla pétrifiée sur place par cette question tout comme le reste de l’assemblée qui n’osa lever le nez de son verre, un silence de mort s’installa et, revenant vers l’entrée, le plus grand des trois protecteurs arqua un sourcil de surpris et se tourna vers la source de cette question. Analysant la source, il dévisagea Kyoshiro avant de s’approcha légèrement de lui et d’ajouter :

« Oh, mais on a un petit curieux ici. Tu n’es pas d’ici, je me trompe ? »

Bien sûr qu’une communauté aussi soudée devait connaître chaque membre, le jeune candide ne fut donc pas vraiment surpris qu’on lui mette l’étiquette d’un étranger sur le front aussi rapidement. Content que les protecteurs du coin daignent discuter un peu avec lui, le jeune homme répondit et renchérit :

« Cela se voit tellement ? Non, je viens d’arriver ici. Je ne voulais pas vous déranger, je me demandais juste pourquoi cette personne vous donnait de l’argent. »

Cette question, sans doute un peu trop curieuse, paralysa une fois encore le reste de l’assistance qui ne semblait pas croire que cette personne ait osé poser une seconde fois cette question. Ne se rendant même pas compte de cet état de fait, le jeune homme leva la tête vers son interlocuteur en attendant une réponse…réponse qui ne se fit pas attendre. L’homme, amusé par cette question qu’il ne devait pas être habitué à entendre, afficha un sourire amusé et répondit :

« Pour la protection de cet établissement, pardi ! Tu ne penses tout de même pas que quelque chose d’aussi risqué est gratuit ? »

Kyoshiro pencha la tête sur le côté en guise de surprise, comme pourrait le faire un chien qui ne comprendrait pas ce qui était en train de passer. Il avait toujours aidé les gens parce qu’il savait que c’était la chose à faire, mais il n’avait jamais rien demandé en échange car, pour lui, s’entraider devait se faire de bon cœur et ne devait être motivé par rien d’autre que par la solidarité et la foi en l’être humain. Demander à payer un acte de solidarité revenait, à ses yeux, à payer pour agir comme un être humain ce qui était bien sûr totalement absurde et cupide.
Ne masquant par sa surprise le jeune répondit sur un ton totalement dénué de mauvaises intentions :

« Je ne comprends pas. Pourquoi faire payer quelque chose qui devrait se faire naturellement ? C’est idiot…et cupide. Je vous pensais plus vertueux que cela.»

Le gouvernement mondial était censé aider les plus faibles, à l’image du jeune garçon ici présent, ce dernier ne comprenait donc pas le besoin de faire payer quelqu’un pour le protéger car cela ressemblait plus à du racket qu’autre chose. Une expression mauvaise naquit sur le visage du protecteur et de ses deux acolytes quand ils entendirent la fin de la phrase de l’étranger. L’assistance était, une fois encore, tétanisée et les marines ne semblaient pas apprécier cette réflexion, sans doute peu habitués à ce qu’on leur dise de telles choses, même sur un ton innocent et dénué d’agressivité.
Qu’allait-il se passer maintenant ?


Je poste donc vu la non-activité de Filippe. Ce topic n'est désormais plus qu'entre moi et Yao.
Tadake Kyoshiro
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Ven 27 Juin - 15:16


C'est quoi le truc chelou de cet île, en fait ?




- Ah, c'est une très bonne question d'ailleurs ! Voyez-vous, cette île était à l'époque régulièrement attaquée par toutes sortes de hors-la-loi et cette ville était souvent brûlée ou pillée. C'est alors que le maire fit un contrat avec le gouvernement pour qu'une patrouille spécialisée soit quotidiennement dans nos rues pour nous protéger et nous surveiller ... Et le fait qu'il n'y ai qu'un seul bar dans toute la ville est une des règles imposées par la marine, par exemple !
- Quooiii ? Mais même les soldats de la marine sont des poivrots ! Qui n'aime pas l'alcool merde ?!
- Oh et bien cela ne nous dérange pas, comme ça il n'y a aucune concurrence ahah !

Yao remercia la serveuse de lui avoir répondu à sa question, même si certaines personnes auraient pu la trouver génante. Il lui fit un petit sourire, elle lui répondit puis s'en alla à ses occupations, d'autres clients attendait et le patron n'allait surement pas être content qu'une de ses filles discute tranquillement avec un client beau et sexy comme Yao plutôt que de travailler et de ramener quelques pièces ...

Le jeune voyou profita de cette occasion pour rejeter un coup d'oeil dans cette foutue taverne. Il y avait pas mal de monde, l'établissement devait être réputé. Les habitants de l'île semblaient avoir un style vestimentaire commun, sûrement à cause des traditions locales. Mais cela l'aidait à distinguer des citoyens et des voyageurs. Et comme il le pensait, cette île était au bord d'un axe maritime très important, il y avait pleins d'autres voyageurs tout comme Yao ou l'épéiste assied à la table d'à côté. Bien, cela supposait du moins que Yao allait être tranquille durant son petit séjour ici. Les habitants de la ville sont habitués aux voyageurs et comme ça personne ne fera chier le jeune mafioso qui voulait tranquillement se reposer. Alors qu'il s'étirait de tout son corps, la demoiselle revint avec un plateau en main.

- Voila, c'est une liqueur de mangue et au sirop de coco ! C'est très très fort mais les habitants de l'île adore cette boisson !
- Je vous remercie, ça a l'air top !

Effectivement, le liquide, bien qu'il dégageait une sacrée odeur d'alcool était tout de même assez bien décoré, et insitait à la dégustation. La barmeid déposa le verre sur la table de Yao avec un petit ticket à côté. Sans une once d'hésitation le jeune homme aux allures d'alcoolique trempa ses lèvres au bord du verre pour gouter ce qu'on lui avait servi. Veridique, cette boisson était très forte mais se relevait être aussi très  bonne ! Content de son choix, Yao sirotait sa boisson tout en écoutant les musiciens jouer au fond de la salle.

Alors qu'il se relaxait et ne faisait gaffe à rien ni à personne, une ombre frôla Yao. Il tourna la tête et y jeta un coup d'oeil. C'était quelqu'un qui était passé juste à côté de lui et dont la cape l'avait légèrement frôlée. Mais ce n'était pas n'importe qui. Car sur cette cape était inscrit en gros l'insigne du Gouvernement mondial. Et d'après les ornures qu'il avait, cet homme était officier (et certainemment commandant). Merde, Yao était toujours recherché pour le paquet qu'il avait livré à St Urea. Si cela ce trouvait, cette connasse d'agent du CP avait déclaré son identité et avait lançé des recherches dans toute la mer.

Mais Yao n'était que paranoïaque, car la venu du marine était bien autre. Il n'avait même pas calculé le voyou, qu'il avait du prendre pour un voyageur parmi tant d'autres. Effectivement il semblait être venu récupérer de l'argent. Car quand il s'approcha du comptoir, le chef de la jeune serveuse revint et lui fila discrètement une liasse de billets. Yao était sur de ce qu'il voyait car quand de l'argent passait sous ses yeux son cerveau devenait comme un radar. Il observa alors les clients du bar, afin de voir si les pots de vins étaient monnaie courante sur l'île. Et tous les autres clients baissaient la tête vers leur assiète, sans même se soucier de ce qu'il ce passait. Après une légère réflexion, Yao en conclut que pour eux c'était normal, et d'ailleurs il s'en foutait un peu que la marine les mène à la baguette par la peur ou l'amour, lui ce qu'il l'intéressait était l'argent, le buiseness et l'alcool.

C'est alors qu'une phrase résonna dans toutes les oreilles des personnes dans cette taverne. Comme si celui qui l'avait pronnoncé avait fait exprès de la dire quand il n'y avait aucun bruit, histoire que tout le monde puisse entendre. Alors que l'officier partait, le voyageur au sabre sur la gauche de Yao avait publiquement provoqué les soldats du gouvernement. Bien que sa phrase ne présentait ni méchanceté ni même d'orgeuil, le commandant se retourna alors, fixant l'homme du regard. L'ambiance était au plus bas, plus personne ne disait un mot.

Bon, c'était le bon moment pour Yao de se casser, avant qu'il ne se fasse repérer. Car connaissant la chance qu'il avait, l'homme savait déjà comment cette histoire allait ce finir. Il allait y avoir une baston, Yao allait rentrer dedans, puis se faire serrer, enfin s'échapper et quitter South Blue avec pleins de marines au cul. Alors autant éviter tout ça, pour une fois que le jeune voyou avait une réflexion intelligente !
Mais voila, ce jeune con avait oublier son porte-monnaie sur le bateau. Il ne pouvait donc pas quitter l'établissement sans payer, mais si il restait la Yao allait être au coeur de la bagarre et s'y mêlera. Il devait faire rapidement un choix, et après avoir pesé le pour et le contre, il le prit.

Il se mit alors à sortir de table, à faire un discret tour dans le sombre de la pièce et passa enfin derrière les marines. Leur situation avec le voyageur n'avait toujours pas évolué et tous les yeux étaient rivés sur eux. C'était le moment parfait pour s'enfuir en douce. Yao commença alors à pousser la porte, et à peine le temps qu'un brin de lumière de l'extérieur frappa le sol de la taverne qu'une voix s'exclama à l'opposée de la pièce.

- HEY TOI LA-BAS ! TU CROIS QUE TU PEUX SORTIR SANS PAYER PEUT-ETRE ?

Et merde ... C'était le chef de l'établissement. Il avait les yeux partout bordel, même avec tout ça il l'avait repéré. Mais bientôt, c'était aussi tous les autres yeux de la pièces qui étaient désormais fixés sur lui. Comme si à cause de ça, Yao avait prit la place que le voyageur avait juste avant. Oui car maintenant, c'était l'officier et ses deux hommes qui dévisageaient le jeune voyou, ne sachant plus quoi faire ...
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Ven 27 Juin - 21:35
Ne jamais prendre tout pour argent comptant.



Décidément le jeune homme avait beau essayer tous les jours, il n’arrivait vraiment pas à comprendre les subtilités de la nature humaine chez certaines personnes rencontrées. Les habitants de cette petite île avaient tout ce qu’une communauté désirait : un lieu pour vivre, des terres fertiles, une population vivante et chaleureuse, une économie prospère, suffisamment de nourriture dans l’assiette pour tout le monde, mais cela ne semblait pas suffisant pour certaines personnes. Certes, le jeune bretteur était de ceux qui avaient des besoins simples dans la vie, mais il ne comprenait pas pourquoi les gens pouvaient être tellement attirés par l’argent et prêts à vendre père et mère pour avoir les poches un tout petit peu plus remplies : pourquoi ? L’argent n’était, à ses yeux, pas la solution à tous les problèmes mais surtout le déclencheur de bon nombre d’entre eux, si lui avait pu vivre jusqu’à maintenant sans se soucier de l’argent qu’il engrangeait alors pourquoi pas ces hommes qui se tenaient fièrement devant lui ? Leurs uniformes étaient impeccables, de la veste jusqu’aux bottes, les sabres qui pendaient à leurs ceintures semblaient également parfaitement entretenus : rien ne laissait présager qu’ils avaient réellement besoin d’argent pour des raisons vitales.

Cette apparence impeccablement soignée était bien la preuve qu’ils avaient tout ce dont ils avaient besoin, leur visage ne portait aucune trace pouvant laisser penser qu’ils ne mangeaient pas à leur faim, leurs vêtements étaient propres et semblaient neufs tellement ils étaient impeccables. Dans ce cas pourquoi continuer à demander de l’argent à ces hommes et ces femmes ? Et pourquoi ces derniers ne résistaient-ils pas ? Non, il était inutile de se poser une question dont il connaissait déjà la réponse. L’uniforme y était pour beaucoup dans l’histoire, il impressionné car derrière cette uniforme se cachait une puissance organisation dont l’importance n’était plus à prouver : comment oser s’en prendre à ses représentants qui, normalement, étaient le symbole de la justice dans ce monde ? Personne ne s’en prenait aux justiciers et protecteurs normalement, en tout cas pas ceux qui étaient sous leur protection.
L’autre raison était plus simple, plus primaire et inhérente à toutes les créatures pourvues de raison et d’émotion : ils avaient peur. Peur de ces hommes et de leur carrure, peur de ces hommes qui étaient des combattants alors que ces hommes et femmes ne s’étaient sans doute jamais battus de leur vie. Plus simplement, ils avaient peur de ces hommes car ils étaient armés et savaient se servir de ces instruments de mort. Un homme qui n’avait jamais eu à se battre de sa vie, qui avait toujours vécu une tranquille et loin de la violence, oserait-il s’opposer à quelqu’un lui pointant un sabre ou un pistolet sur le visage ? Non, bien sûr que non, ils avaient donc décidé de baisser les bras et d’encaisser cette situation pour pouvoir être tranquille.

Mais voici qu’était rentré, avec ces gros sabots, un étranger qui avait l’outrecuidance de se mêler d’affaires qui ne le concernaient en rien, il avait l’audace de poser des questions qui n’avaient pas leur place ici et avait le toupet de dire à ces trois hommes des choses qui ne se disaient pas par ici. Comment osait-il, ce petit merdeux, se mêler de ce fructueux business ? C’était ce que le regard mauvais du chef du trio disait, il tint tout de  même à mettre les points sur les i en lançant, sur un ton sec qui ne souffrait d’aucune ambiguïté :

« Cela ne te regarde pas, petit, si tu n’aimes pas notre façon de faire je te suggère de dégager. »

Ouvrant la bouche pour protester et pour dire que, justement, cela le regardait car il ne trouvait pas ça correct de profiter ainsi des gens alors qu’ils étaient le symbole d’un idéal et d’une justice que leur cupidité ne desservait pas  du tout, le jeune homme fut coupé par le patron qui surprit un client à tenter de s’enfuir sans payer. Il ne devait pas avoir d’argent lui non plus, comme beaucoup d’hommes et de femmes que ce racket avait appauvris,  que faire ? Ni une ni deux, le garçon se détourna de son interlocuteur fort peu avenant et retourna au comptoir où il déposa un billet suffisant pour payer la note de fuyard. Il tint ensuite à ajouter, pour expliquer son geste :

« Ne vous inquiétez pas,  sa note est pour moi. Vous avez déjà assez perdu d’argent pour aujourd’hui avec ces messieurs. »

Si le fuyard était trop pauvre pour payer sa note, le patron, lui, venait d’être délaissé d’une certaine somme d’argent pour l’autre grossier personnage fort peu avenant, il fallait donc trouver un moyen de contenter les deux parties et c’était la méthode la plus simple à laquelle le jeune homme ait pu penser sur le coup. Qu’aurait-il pu faire d’autre ? Parler au fuyard pour voir s’il n’avait pas de l’argent ? Non, et les trois hommes ne semblaient pas trop enclins à rendre une partie de l’argent pour combler tout le monde, ce n’était donc pas une option viable.
Ignorant les trois hommes à côté desquels il passa sans leur jeter un regard, le jeune bretteur se dirigea vers la sortie afin de parler au fuyard et d’engager la conversation. Une fois sur le pas de la porte, il s’arrêta un instant et lança, à l’attention des trois hommes :

« C’est étrange, je pensais que le racket était la façon de faire des bandits…pas de ceux censés les arrêter. Peut-être vous êtes-vous trompé de vocation.»

Quoi ? Il avait beau être niais et candide, demander de l’argent pour quelque chose qui était censé être gratuit n’était rien d’autre que du racket, il fallait bien appeler les choses comme elles étaient vraiment,  non ? Peut-être auraient-ils voulu être bandits dans une autre vie, voilà pourquoi ils agissaient ainsi malgré le rôle qu’ils étaient censés remplir. Il n’y avait aucun sous-entendu dans cette phrase, aucun sens caché, car il n’était clairement pas de ceux qui jouaient sur le double sens ou sur l’ironie. Il venait de dire les choses telles qu’il les ressentait et poussa ensuite la porte, sans pouvoir voir le chef du trio en train d’exploser de rage devant ce qu’il pensait être une accusation publique doublée d’une provocation évidente. C’en était trop pour lui qui se mit à la poursuite de cet étranger qui venait de disparaître derrière la porte.

Tadake Kyoshiro
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Yao Ming
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Jeu 10 Juil - 16:26


CONFRONTATION ?





E
t merde ... Pourquoi, comme par hasard, et par tout ce rafus, ce foutu tavernier avait remarqué Yao partir ? En plus de ça alors que toute l'assemblée pensait que le jeune homme comptait s'éclipser, lui ne voulait qu'esquiver une situation qui allait dégénérer. Puis après tout, pour une fois qu'il voulait ne pas rentrer dans une bagarre qui s'annonçait, il fallait qu'il oublie son portefeuille sur le navire marchand l'ayant transporté jusqu'ici ! En y réfléchissant un peu plus, ce n'était que de la malchance. Mais ça y ai, maintenant Yao se trouve au cœur de la scène, avec l'autre voyageur et les marines.

Très vite les représentants de la loi détournèrent du regard le jeune voyou pour se remettre sur le dos du voyageur qu'ils devaient trouver trop insolent. L'officier prit alors la parole, et averti l'homme face à lui de ne pas trop faire le malin. Toutes les autres personnes présentes dans la salle ne réagissaient pas, et comme s'ils étaient paralysées par la peur, restaient leur nez sur leur assiette.

Yao soupira légèrement. Apparemment, les soldats du gouvernement n'avaient pas trop calculés son comportement. Alors qu'il ne savait toujours pas quoi faire, c'est ce fameux touriste qui débloqua la situation. Il s'approcha du tavernier et paya la note de Yao. Le jeune mafioso fut surpris de ce geste. C'était la première fois qu'il rencontrait quelqu'un prêt à lui payer quelque chose alors qu'il ne le connaissait même pas. Ce genre de personne est plutôt rare sur les mers. Mais au lieu d'acquérir la sympathie de Yao, c'était l'effet inverse. Le délinquant détestait avoir des dettes, de devoir quelque chose à quelqu'un. Et comme cet homme avait volontairement aidé le voyou, celui-ci avait désormais une dette envers lui.

C'est alors que l'étranger rétorqua une nouvelle provocation visant les trois marines pourris jusqu'à la moelle. Ceux-ci, et surtout l'officier, explosèrent alors de rage. L'homme n'attendit même pas qu'on lui réponde qu'il avait déjà poussé la porte et avait disparu en dehors de l'établissement. Yao qui était aux premières loges de ce spectacle ne savait toujours pas quoi faire. Le marine fou furieux commença alors à crier.

- Mais il me prend pour qui cette petite merde ? Attend que je le retrouve !

L'officier semblait parler à son subordonné qui avait visiblement peur de la réaction de son chef. Etait il quelqu'un de colérique ou de particulièrement fort pour pouvoir terrifier les gens ici ? En tout cas, les trois soldats du gouvernement sortirent alors à la recherche du jeune perturbateur et sortirent de la taverne. Yao qui était resté planté la réfléchissa quelques secondes...

- Euh ... Mais attendez-moi !

Yao avait désormais une dette envers cet étranger qui s'était retrouvé dans la merde. Il ne pouvait pas le laisser tout seul et en galère. Le jeune voyou poussa alors à son tour la porte d'entrée et se mit à courir derrière ces personnes, qu'il ne connaissait presque pas. Mais ou cela allait il l'amener ?

Crédit: Neko-chan in Never Utopia


HRP : Je ne savais pas trop quoi dire ... Je te laise innover pour la suite. ^^

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Ven 11 Juil - 13:16

Ne jamais prendre tout pour argent comptant



Effectivement toutes les premières rencontres ne se passaient pas forcément bien, parfois ce n’était la faute de personne mais simplement celle du climat général qui poussait les gens à la méfiance, parfois c’était la faute de quelques personnes dont l’attitude pourrissait clairement l’ambiance, et parfois c’était un tout petit peu plus compliqué que cela. Même s’il tentait d’être toujours le plus avenant possible afin de laisser une bonne impression au jus, afin de pouvoir continuer son séjour sur cette île sans être mis dehors à coups de pieds dans le train arrière, il arrivait des fois où les gens ne voulaient simplement pas accueillir des étrangers et préféraient vivre en cercle fermé, poussant dehors tous ceux qui souhaitaient rester plus longtemps que nécessaire pour se ravitailler ou se reposer. Même si ce n’était pas très aimable ou juste envers ceux qui souhaitaient, par exemple, s’installer ailleurs, ce n’était pas un sujet sur lequel il pouvait argumenter car la décision ne dépendait absolument pas de lui, n’est-ce pas ?
Il était tombé sur une île où il n’aurait su dire si les gens n’étaient pas très accueillants, méfiants ou simplement effrayés par les trois hommes en uniformes qui étaient entrés peu après lui. Leur en tenait-il rigueur ? Non, pas du tout car face à ces gens en armes l’individu lambda n’osait rien faire, cependant le jeune homme n’avait pas vraiment envie de jouer le rôle de l’emmerdeur qui tenterait de réveiller ces gens et les pousser à ne plus payer ou à virer les marines de leur île. Certes, ce racket était dégoutant mais la présence des marines était sans doute la seule chose qui empêchait les pirates et autres hors la loi de mettre les pieds sur cette île et de la ravager. Bien sûr qu’il fallait leur être reconnaissait mais les faire payer pour cela…ce n’était simplement pas…juste.
Même si cela lui faisait mal au cul, il y avait personne des situations qu’il ne pouvait pas changer même avec la meilleure volonté du monde, il avait parfois des injustices qu’il ne pouvait réparer à lui tout seul mais dans lesquelles les autres ne souhaitaient tout simplement s’impliquer pour éviter de s’attirer des ennuis. Les gens raisonnables évitaient de se mettre le gouvernement mondial à dos, surtout vu sa présence massive sur ces mers.
Sortant du bâtiment afin d’aller visiter un petit peu, quitte à revenir un peu plus tard pour essayer de raisonner les trois hommes en privé, le jeune homme fit interpellé par une voix puissante qu’il ne mit pas longtemps à reconnaître :

« Hey toi ! »

Se retournant, un air surpris sur le visage, pensant en avoir terminé avec cette conversation sans faire plus de vague qu’il n’était nécessaire, le jeune homme aperçu le chef du trio d’hommes en uniformes, un air assez contrarié sur le visage. Ne masquant pas sa surprise, le garçon répondit :

« Moi ? »

Toujours furibond, l’homme tenta de faire une pointe d’humour en lançant :

« Non, pas toi. Le maire ! »

Ah, effectivement le jeune homme se doutait bien qu’il ne pouvait pas s’agir de lui vu qu’ils n’avaient plus rien à se dire l’un et l’autre. Pourquoi le poursuivrait-il de la sorte s’il n’avait plus à rien à dire au bretteur ? C’était bien plus logique que l’homme en uniforme cherche désormais à aller parler à quelqu’un d’autre. À cette réponse, le garçon répondit dans un soupir de soulagement :

«Ah, je me disais aussi. »

Mais…mais se moquait-il de lui en retournant sa vanne contre lui ? Non mais en plus de venir pourri son business maintenant il venait le ridiculiser devant ses hommes ! Se frottant la tête pour tenter de calmer sa colère, l’homme ne put que s’écrier, frustré :

« Mais….Rahhhh ! Bien sûr que c’est à toi que je parle ! »

Surpris et désappointé par le fait que l’homme tourne autour du pot de cette façon, le garçon ne comprit pas vraiment pourquoi il ne le lui avait pas dit immédiatement au lieu de l’induire en erreur de cette façon. À la frustration de son interlocuteur, Kyoshiro ne put que répliquer par :

« Pourquoi vous ne le dites pas tout de suite alors ? »

Tentant de se calmer pour ne pas faire un scandale et pour que tout se passe en douceur, l’homme ferma les yeux pendant quelques secondes et se mit à respirer calmement, lentement car cet étranger commençait vrament à l’énerver mais il devait tout de même se montrer calme et clair dans ses propos. Quelques secondes plus tard il rouvrit les yeux, releva la tête vers son interlocuteur et prit le temps de bien articuler ses mots :

« Tu n’es pas le bienvenue ici, décampe tout de suite. »

Les yeux ronds de surprise, le jeune homme se mit à réfléchir pour voir s’il pouvait accéder à la requête de cette personne. Quel intérêt aurait-il à rester simplement pour rester, s’il n’avait plus rien à faire ici ? Hors ce n’était pas le cas, il avait encore beaucoup de choses à voir car il venait à peine d’arriver ici et ne se sentait clairement pas de partir si tôt que cela. Si toute la communauté lui demandait de partir, bien sûr qu’il ne pourrait pas refuser, cependant ici c’était une demande d’une minorité qui lui était faite, elle n’était pas représentative de la majorité et, même si cela l’embêtait de refuser, il ne pouvait accéder à la requête de cet homme. Se fendant d’un sourire un peu gêné, le garçon répondit :

« Je passerai outre votre impolitesse pour vous dire que je viens à peine d’arriver ici, je compte m’attarder encore un petit peu ici avant de reprendre la mer. Je ne dérangerai personne. »

Plissant les yeux à l’écoute de cette réponse qui ne lui plaisait guère, l’homme porta sa main à son sabre, à sa ceinture, et le sortit de son fourreau dans un crissement caractéristique d’une lame raclant un fourreau, bientôt suivi par ses deux subordonnés qui l’imitèrent.

« Ce n’était pas une suggestion. »

Cette réaction, bien que très prévisible, ne manqua pas d’arracher un soupir au jeune homme qui ne voulait vraiment pas se battre et qui aurait voulu trouver une solution qui contenterait tout le monde. S’il ne partait pas il devrait se battre et s’il ne se battait pas il devrait partir alors qu’il ne le souhaitait pas. Comment faire ?


Tadake Kyoshiro
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Mar 21 Oct - 16:23


Stopper le feu avant qu'il ne devienne incendie !





Q
u'avait t-il encore fait pour que tout celui lui arrive ? Yao commençait à être vraiment désespéré et lassé de ce genre de situation. Bien qu'il ne voulait aucun mal à personne et pour une fois, rester discret dans un bar, fallait qu-il tombe nez à nez avec ces deux clowns. Et bien sur, le hasard avait fait en sorte qu'il soit quasiment directement impliqué dans cette affaire quand le voyageur paya la dette du voyou, chose qu'il n'aurait jamais du faire car désormais Yao avait un service à rendre, question de fierté de bandit quoi.

Et quand le Dragon Pourpre comprit que la suite de cette affaire allait se terminer dehors, en observant le voyageur sortir et le marine le suivre d'un air plutôt énervé, le jeune Ming ne put s'empêcher d'y aller mettre son grain de sel, comme s'il ne l'avait déjà pas assez fait pour le moment.

Yao prit alors d'une rapide poignée le kimono en soie qu'il avait posé sur l'adossoir de sa chaise et suivit toute la petite troupe à son tour. Le voyageur avait déjà prit de l'avance sur les marines et sur le voyou qui les suivait. Mais le port de l'île n'était pas très bien. Il ne fallut qu'à peine quelques minutes pour les gouvernementaux de retrouver l'épéiste aux facheuses vérités. Bientot, tout le petit monde se retrouvait sur la place principale du village et très vite les citoyens et autres passants s'écartèrent laissant les deux interlocuteurs s'exprimer entre eux.

Le commandant de la marine lança le sujet sur le ton de l'ironie, en faisant une petite blague au voyageur qu'il ne semblait pas bien comprendre. Une provocation ? Certainement. Mais la réponse du voyageur était elle aussi un poil arrogante. Les deux hommes continuèrent leur petit jeu encore un moment jusqu'ou l'officier de la marine commençait vraiment à se chauffer et à exploser.

Yao se trouvait un peu derrière les marines mais était à l'intérieur du cercle que les passants avaient créés en s'écartant du danger. Il observait les moindres faits et gestes des deux hommes, que ce soit du représentant de la justice que de l'aventurier sans peur. Et les situations comme ça, le criminel les connaissait bien. Encore un petit truc, une petite goute, et le vase n'allait pas déborder mais bel et bien exploser. Le marine se trouvait la main sur le pommeau de son sabre et s'avançait petit à petit vers son interlocuteur.

Et avant qu'il ne se rapproche trop, Yao agit de manière stupide ... comme à son habitude. Alors qu'il n'avait rien demander à personne et qu'il aurait pu se barrer en toute discrétion depuis bien longtemps, un sentiment enfoui en lui se réveilla et le jeune homme ne pouvait laisser cette affaire éclaté. Déjà car cela allait devenir risqué pour lui, pour le voyageur, pour le marine et pour tous les passants qui regardaient naïvement la scène comme si c'était un spectacle.
Il enchaina plusieurs pas rapides et se retrouva entre les deux hommes, les bras écartés et stoppant la route du marine qui voulait en découdre avec l'homme qui se foutait de sa gueule depuis tout à l'heure.

- STOP ! On va s'arrêter la messieurs, vous n'êtes pas d'accord ?

Les deux hommes semblaient aussi bien surprit l'un que l'autre. Aucun des deux ne pensait à voir le petit magouilleur de première arrêter cette baguarre avant qu'elle ne commence et en s'interposant en plein milieu. Etait-ce du courage, du suicide ou bien de l'honneur ? Yao n'agissait pas comme cela d'habitude, alors qu'est ce qui pouvait bien le pousser à faire tout ça.

- Déjà commençons pas rectifier tout ça. Monsieur le marine, vous ne faites que votre boulot, et à la limite que vous grattiez quelques pièces en plus ça ne regarde que vous et eux. Ensuite monsieur le voyageur, je suis d'accord que vous soyez choqué par ces actes mais chaque pays marche et tourne d'une façon différente. Il y à des problèmes plus importants dans le monde que ce fameux "racket"...

Les deux hommes semblaient écouter attentivement Yao, qui se retrouvait désormais en plein milieu de la scène.

- Voila ce que je vous propose. Plus cette affaire fera de bruit, plus cela sera mauvais pour votre réputation monsieur le commandant. Tandis que vous, monsieur le voyageur, vous ne voulez pas vous attirer la foudre de la "justice", hein ?

Le jeune voyou fit un clin d'oeil à l'aventurier. Il espérait avoir fait passer le message à ses deux interlocuteurs et que celui ci avait de l'effet. Le commandant retirera sa main de la poignée de son arme et commença à se gratter la barbe. Il semblait réfléchir, et c'est vrai qu'une histoire de la sorte, avec beaucoups de témoins, pouvait salir la réputation de cet officier. Pour le voyageur, cela allait tout simplement lui éviter des ennuis. Mais maintenant qu'il leur avait laisser le temps d'assimiler ses paroles, Yao continua son discours

- Bien, nous sommes des personnes civilisées, non ? Après tout nous n'avons pas besoins de nos poings ou de nos armes pour pouvoir discuter convenablement ! Monsieur le marine, montrer un peu l'exemple et mettant cette petite histoire de côté, après tout !

- Dégagez d'ici. Toi et ton ami je ne veux plus vous voir, cela sera la dernière chance que je vous laisse.

Baleyant d'un revers de la main toutes ces futilités, le commandant se retourna plein de fierté et se tira, accompagné de ses deux acolytes. Bien sur que tout ce que Yao avait dit était du pipo et qu'il ne pensait pas la moitié, mais cela avait marché. Le pouvoir de la parole pouvait être particulièrement interessant, parfois même plus que celui des muscles .... Yao se retourna alors vers le voyageur.

- Bon, et bien considère cela comme le remboursement de la dette de tout à l'heure. Je n'aime pas devoir quelque chose à quelqu'un, maintenant on est quitte. Tu as un bon fond mais tu n'es pas réaliste, l'ami. Le monde ne sera jamais tout blanc et tout ceux qui voudront être des héros s'en morderont les doigts un jour ou l'autre... Autant faire ses petites magouilles tranquillement héhé ! Allez à plus !

Le voyoucrate fit un signe de la main pour lui faire ses adieux. Il quitta alors la place et se dirigeait vers les quais. Maintenant qu'il s'était fait repéré ici il devait vite quitter l'île. Si le Cypher Pol venait à apprendre sa présence aussi, ils allaient probablement envoyer un autre agent à ses trousses. Malgré tout, il n'était pas mécontent de cette petite journée. Pour une fois qu'il venait de commettre une bonne action et d'aider quelqu'un qu'il ne connaissait pas ...

Crédit: Neko-chan in Never Utopia

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