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Dim 30 Oct - 18:01
[Flashback ]Conflit à Vila
Episode 1 : Début de l’opération
La famille de Fex est reconnue dans le monde entier pour sa société de livraison. En quelques années, ils ont réussi à s’imposer sur ce terrain et ils dominent complètement le marché de l’import export. Aujourd’hui, tout le monde faisait appel à leur service, aussi bien les grands dirigeants de royaume que le simple paysan. Même la marine se faisait livrer par Defex. Ce simple nom était même, à certains endroit, devenu le synonyme de livraison. A la tête de cet empire il y avait le comte Thomas de Fex, issu de la noblesse de North Blue. Il vivait dans une somptueuse maison, sur le point culminant de l’île. Ses prédécesseurs avaient fait construire cette demeure de façon à pouvoir observer la mer au loin. Ainsi, depuis le balcon de sa chambre, le comte avait vue sur le port de Vila. Ce port était aujourd’hui le quartier général de la société Defex. Chaque jour, plusieurs centaines de bateau s’en allaient ou revenaient de Vila. Les navires utilises par Defex étaient tous plus ou moins semblables, on les reconnaissaient à leur grande voile rouge arborant les armoiries de la famille de Fex.
- Pourquoi doit-on rester sous terre alors qu’en haut le combat fait rage ?
- Parce que nous devons coordoner l’opération, Zora...
- Oui, mais pourquoi nous ? Je veux dire... Je suis plus doué sur le terrain qu’ici et c’est pareil pour toi que je sache…
- J’ai été assigné à l’équipe de communication parce que j’ai désobéis lors de la dernière opération… Quant à toi, le chef a jugé que c’était trop dangereux… Répondit-il en soupirant
- Trop dangereux ? Tu plaisantes ? Le chef n’est qu’un macho !
Den Den Mushi a écrit:
- Harlock ! Dale ! Je vous dérange peut-être !? Remettez-vous au travail ! Tonna une voix grave à travers l’escargophone
Assitôt dit aussitôt fait. Toutefois, Zora ne put s’empêcher de tirer la langue à l’escargophone qui imitait l’expression faciale de son interlocuteur. Malheureusement pour elle, la communication n’avait pas encore été coupée, du coup, à l’autre bout du fil, l’escargophone copia le geste que la demoiselle venait de faire… Domitien Körr était un homme sérieux qu’il valait mieux ne pas embêter, ce dernier empoigna le micro et lui vociféra une série d’insulte et de menace, ce qui fit bien marrer les deux camarades.
Aujourd’hui était un jour important pour la révolution. Un petit groupe de révolutionnaire de North Blue était sur le point de mener une attaque au port de le Vila. Leur objectif : la famille à la tête de l’île, issu de la noblesse des mers bleues, la famille de Fex. Depuis le début de la journée, Zora était restée « enfermée » au sous-sol avec Dale et toute l’équipe chargée de la communication. Cette fois-ci, elle n’allait pas agir au premier plan… Il y avait beaucoup de tension depuis le début de l’opération, alors faire retomber la pression avec de petites blagues comme celle-ci leur faisait du bien à tous. Retournant s’asseoir au bureau auquel elle avait été assignée, Harlock se remit au travail. Elle devait intercepter les éventuelles communications environnantes dans l’optique de découvrir quelque chose d’intéressant. Mais hormis quelques grésillements périodique, il n’y avait rien…
Aune cinquantaine de centimètres au-dessus de sa tête, Golbat, sa chauve-souris piquait un somme. Il était trop heureux de pouvoir dormir autre part que dans le sac inconfortable de sa maîtresse. Affalée sur sa chaise, elle écoutait les conversations entre les autres membre de l’équipe et ceux d’en haut. Apparemment, ils étaient sur le point de passer à l’acte. L’opération devait se dérouler en plusieurs étapes. D’abord les révolutionnaires devaient s’infiltrer à l’intérieur du grand port de la société Defex, ensuite ils devaient trouver toutes les clés d’accès. Enfin, il fallait qu’ils se rendent à la demeure des Defex pour capturer le comte ainsi que toute sa famille. Le danger pouvait venir de la milice locale, une institution crée par les de Fex afin de protéger la ville. Chaque milicien était armé d’un glaive, d’un petit bouclier et d’un bâton en fer. Ils étaient régulièrement entraîné et pouvaient venir à bout de n’importe quel menace. D’ailleurs, Vila se vantait souvent de n’avoir jamais dû appeler la Marine pour se défendre…
Lorsque l’opération débuta, Zora voulut se lever pour suivre en directe ce qu’il se passait en haut depuis l’escargophone de Dale, quand soudain, son escagophone noir capta un étrange appel. Elle augmenta le son au maximum et attrapa une feuille de papier pour noter ce qu’elle entendait.
Black Den Den Mushi a écrit:
- Sshhhiiii, le capitaine Shirai Sssshhh milice de Vila. Nous Ssshhhh de source sure Ssshhh révolutionnaire vont Shhhiii aujourd’hui. Sssshhh à la Marine de Ssshhh prête Sssshhhiii une fois que nous aurons terminé notre boulotSsshhh
L’escargophone noir permettait de capter une communication entre deux escargphones. Cependant, la qualité de transcription n’était pas vraiment bonne. On ne pouvait généralement capter que des bribes de conversation, mais c’était bien souvent suffisant que pour comprendre le sens original du message. Dans ce cas-ci, Zora n’avait pas tout compris, mais apparemment, le chef de la milice était au courant pour la révolution et comptait se charger d’eux… Il fallait absolument prévenir Domitien Körr, dirigeant de l’opération. Harlock se précipita vers le reste de l’équipe avec la prise de note de la conversation interceptée… Cependant, il était déjà trop tard. Dale ainsi que tout le reste de l’équipe de communication donnaient, affolés, les directions à prendre pour fuir le port… Apparemment, la situation avait mal tournée là-haut et la cinquantaine de révolutionnaire présent était malmenée par la milice… Ne pouvant rester là sans rien faire, Zora enfourna ses gants et prit son sac, tandis que Golbat, qui émergeait d’un paisible rêve vint se poser sur son épaule…
- Ou est-ce que tu vas, Zora ? Interrogea Dale
- Je ne peux pas rester ici sans rien faire ! Il es temps de prouver que les femmes peuvent être utiles même sur un champ de bataille… Répondit-elle avec un sourire provocateur.
Et elle quitta la pièce, s’enfonçant dans le dédale de couloirs menant à la surface...
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Harlock Zora
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Sam 5 Nov - 14:16
[center]
« Un groupe de révolutionnaires a l’ambition de se rebeller contre la famille royale de North Blue, la famille Fex. Cette famille est importante car elle est aussi la dirigeante de la plus grande société d’import-export, et nous en avons besoin ! Rendez-vous sur place, à Vila et renvoyez ces révolutionnaires chez eux ! »
Tels étaient les ordres de la journée. Celle-ci allait être riche en rebondissement ! J’allais enfin pouvoir me battre. Cela faisait déjà pas mal de temps que je n’avais pas été attribué à une mission de ce type, et je commençais sérieusement à m’ennuyer. Même si j’avais décidé de me venger du Gouvernement lorsque le moment serait venu, il fallait que j’agisse pendant ce temps, comme un bon marine aux ordres de ses supérieurs, comme un bon chien. Donc, j’exécutais ! Nous étions sur le navire de la marine, moi et mes hommes, plus très loin du port de Vila, où l’on pouvait déjà apercevoir plusieurs dizaines de navires marchands, stationnés. Cependant, parmi tous ceux-ci, un seul attirait mon attention. Je n’arrivais pas à savoir s’il s’agissait réellement d’un navire marchand ou si c’était celui des Révolutionnaires. Si c’était le leur, alors ils étaient arrivés avant nous… Dans tous les cas, nous devions en avoir le cœur net. Au fur et à mesure que nous nous approchions, nous pouvions voir des gens courir sur le port, et entendions des cris. Ça ne pouvait être dû qu’aux révolutionnaires selon moi..
Lorsque nous arrivâmes aux quais, j’ordonnais à mes hommes de stationner le navire et de descendre tous ensemble, avant de les séparer en plusieurs groupes, pour surveiller les rues. Moi, je pris mes Kusarigamas, chacune dans une main, tenant également de chaque côté, un bout de chaîne pour ne pas qu’elle traîne sur le sol, et je fis de même. Les rues ne semblaient pas désertes, mais presque. Il devait peut-être y avoir quelques personnes par ci par là, mais rien de bien important. De plus, je n’avais pas rencontré un seul révolutionnaire pour le moment. Cela commençait à me sembler louche d’ailleurs… Mais bon, ça ne m’empêcha pas de continuer les recherches, regardant tout autour de moi, à chaque fois qu’il y avait une ruelle assez sombre. Et à un moment, c’était le jackpot ! Une petite bande était en train de discuter très secrètement dans une de ces ruelles. Sans même réfléchir je m’abattais sur eux, tenant mes Kusarigamas à l’horizontale, pour faire le plus de dégâts en fonçant. J’en pris un en otage, lui mettant l’une de mes lames au niveau de la gorge, et je lui posai des questions.
« Je suis sûr qu’il n’y a pas que vous ici. Où sont vos compagnons ? Je n’hésiterai pas à vous trancher la gorge un par un pour obtenir des réponses. »
« N-non vous ne pouvez pas faire ça ! Lâchez-moi, je ne vous dirais rien de toute façon ! »
Suite à cette première réponse, je rapprochai ma lame de sa gorge, et lui donna un léger coup, lui tranchant celle-ci. Les autres furent effrayés sur le coup. Mais une chose était sûre, il ne valait mieux pas qu’ils essayent de fuir après ça… Sinon, ils subiraient tous le même sort. Cependant, ils n’eurent même pas le temps de dire « ouf » que, en tournant la tête, je vis quelqu’un sortir d’une sorte de trappe, une jeune fille, portant une chauve-souris étrange sur son épaule. J’esquissai un léger sourire. Et, juste avant de m’interposer devant elle, je m’occupai avec précaution d’achever les quelques hommes révolutionnaires qui se trouvaient près de moi.
« Pas besoin de vos infos, j’ai trouvé ce que je cherchais.. »
Sur ces mots, je me dirigeais donc vers la jeune femme, en me mettant sur sa route, pour qu’elle ne puisse pas me louper. Mes lames, ensanglantées, dégoulinaient, laissant à chaque pas, des gouttes de sang, tomber sur le sol. Je la regardai droit dans les yeux, avant de lui adresser la parole.
« C’était bien essayé de se cacher dans un souterrain… Mais malheureusement, votre idée n’est pas infaillible. On peut dire que je suis chanceux de vous avoir vu sortir. »
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Harlock Zora
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Dim 6 Nov - 19:40
[Flashback ]Conflit à Vila
Episode 2 : Versus
« Montre-moi un peu ce que tu sais faire ! » Mitsu
Le trajet dans les souterrains ne dura pas plus de cinq minute. Il y avait différentes sorties possible, selon l’endroit où l’on voulait aller dans la ville. Elle avait opté pour la sortie la plus proche, car la situation était critique. La Marine allait envoyer ses forces pour prêter main forte à la milice locale. Il était tout simplement impensable pour Zora de rester assise derrière un micro, à écouter ses camarades se faire éliminer les uns après les autres. Après une course effrénée, elle arriva à une échelle en métal froid, menant à la surface. Cette trappe se situait entre deux bâtiments, juste en face d’une des rues menant au port. Lorsqu’elle sortit enfin de la pénombre, la demoiselle constata le magnifique temps qu’il y avait malgré la saison. Un peu de soleil, mais un vent humide tout droit venu du sud. Avec la clarté de ce soleil, impossible pour Golbat de rester sur l’épaule de sa maîtresse, il alla se réfugier dans le sac, attendant que la nuit tombe pour en ressortir.
Non loin de là, à une dizaine de mètres environ, avait lieu une scène macabre. Muni de deux étranges faucilles, un homme venait d’exécuter Terence. A 25 ans, il était jeune père de famille et venait d’amasser l’argent nécessaire que pour louer un appartement. Il avait rejoint la révolution par nécessité, mais c’était quelqu’un de brave. Complètement gaga de son fils, il avait toujours une photo de lui et n’arrêtait d’en parler aux autres, contant ses progrès ou hurler combien il lui tardait de le revoir… Zora et lui n’étaient pas spécialement proche, mais lorsqu’elle vit son corps inanimé s’écraser sur le sol dans un bruit sourd, elle eut un pincement au cœur… Celui qui avait fait ça semblait l’avoir repéré, car il marchait droit vers elle. Confiante et déterminée, la « jeune femme » se plaça en face de lui. Ils se tenaient ainsi en plein centre de la route. Ce type était étrange, portait des bandages partout sur son corps. On aurait dit une momie, peut-être qu’il venait de sortir de l’hôpital ? En tout cas, ses bandages noirs ainsi que sa longue chevelure sombre lui donnait un aspect inquiétant. Il ne portait pas l’uniforme de la milice et n’était pas habillé comme les gens du coin… En procédant par élimination, on pouvait donc en conclure qu’il faisait parti de la Marine !
- C’était bien essayé de se cacher dans un souterrain… Mais malheureusement, votre idée n’est pas infaillible. On peut dire que je suis chanceux de vous avoir vu sortir.
- L’homme à terre derrière vous a eut moins de chance, on dirait… Ainsi la Marine a décidé de se mêler de cette histoire. La famille de Fex a certainement dû y mettre le prix… Répondit-elle froidement
La tension monta d’un cran. Zora regardait l’homme qui lui faisait face droit dans les yeux. Il possédait un regard intense… Portant sa main à son fourreau, elle dégaina son sabre, sans pour autant quitter le soldat des yeux. Encore une fois, il faudrait affronter ces pions du gouvernement. Bien trop souvent, ces pauvres soldats étaient envoyés sur le front sans même connaître les véritables raisons de leur présence. Mais ce n’était pas leur faute, ils ne faisaient que suivre les ordres. Les responsables étaient tranquillement assis et observaient tout cela de loin… Mais pour certains révolutionnaires, tout homme faisant partie de près ou de loin au gouvernement était un ennemi à abattre, Zora ne partageait pas cet avis. On la qualifiait souvent d’idéaliste, mais c’était plus fort qu’elle, on ne pouvait généraliser un groupe à cause de l’image qu’une poignée de personne montrait, il fallait juger chaque personne au cas par cas. Elle avait reçu un don la rendant capable neutraliser son adversaire sans lui ôter et la vie, cependant ce soldat venait de tuer froidement un de ses camarades. Elle devait être prête à se défendre même s’il fallait le tuer pour ça….
- En garde !
Jambe fléchie, bras droit légèrement courbé avec son arme pointée vers son adversaire. Elle adopta une posture semblable à l’escrimeur avant son assaut. La distance qui la séparait de son adversaire était d’environ trois mètres. Brisant l’immobilité qui s’était installé dans la ruelle, la demoiselle se rua sur le soldat, sabre à la main. Après quelque pas, elle arma son bras et délivra un puissant coup horizontal. Banderole, c’était le nom de cette technique.
- Si jeune et pourtant la mort t’es déjà familière… Dans quel monde sommes-nous ?
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Harlock Zora
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Sam 12 Nov - 18:08
[center]
« L’homme à terre derrière vous a eu moins de chance, on dirait… Ainsi la Marine a décidé de se mêler de cette histoire. La famille de Fex a certainement dû y mettre le prix… »
Telle était la réponse de la jeune fille lorsque je lui adressai la parole pour la première fois. Il était vrai que j’avais été sans pitié avec les quelques hommes qui ne voulaient pas répondre à ma question. Mais les ordres étaient les ordres... Je devais retrouver l’épicentre de ce conflit, et cette fille allait peut-être pouvoir m’aider. Cependant, je n’avais pas spécialement envie de me battre pour obtenir les informations que je recherchais. Surtout que je ne connaissais pas du tout les capacités de cette jeune révolutionnaire. Je devais donc rester vigilant quoi qu’il arrive. Celle-ci ne perdit d’ailleurs pas de temps avant de commencer à s’armer de son sabre, me regardant froidement. Elle semblait pensive pendant un petit moment, tout en me fixant, pour paraître attentive à ce que je pouvais bien faire. Son regard semblait également se porter sur les cadavres jonchant sur le sol derrière moi, avec un petit air de tristesse. Je n’avais pas prévu de les tuer ces hommes. Mais je ne pouvais pas me laisser marcher sur les pieds, en particulier par des Révolutionnaires. Cela me décrédibiliserai aux yeux du Gouvernement. Et ce n’était pas encore le moment de faire un faux pas… J’attendais le bon moment pour retourner ma veste, celui-ci n’était pas encore arrivé, et n’arriverait pas ce jour. Je commençai moi aussi à partir dans mes pensées.. Lorsque je repris enfin mes esprits, je vis la jeune fille avancer légèrement son pied, puis partir en ma direction, sabre à la main, à toute vitesse. Mes Kusarigamas étaient dans chacune de mes mains, et j’allais m’en servir pour parer son coup. J’écartai les bras pour tendre la chaîne, tout en gardant mes mains un peu en dessous du manche des faucilles, ce qui eut pour but d’intercepter le coup de la demoiselle. Pendant ce temps, à l’aide de mes poignets, je fis tourner chaque extrémité, mes kusarigamas formant des cercles de chaque côté, en constante rotation. Je terminai enfin en lançant d’un léger coup, mes faucilles, juste derrière la Révolutionnaire. Celles-ci, étant prêtes à se planter dans son dos.
« Si jeune et pourtant la mort t’es déjà familière… Dans quel monde sommes-nous ? »
« Vous parlez comme si vous aviez vécu pendant des siècles… Je n’avais prévu de faire du mal à qui que ce soit ici. Ce que je viens de faire, je l’ai fait pour paraître crédible aux yeux du Gouvernement. Sachez que le Gouvernement paiera pour ce qu’il a fait, aussi bien de mon côté, que du côté de toutes leurs victimes. »
D’un coup de poignet, j’arrêtai le mouvement de rotation, et tout autre mouvement de mes Kusarigamas. Ceux-ci retombèrent à terre, avant que je ne les ramène en tirant légèrement sur la chaîne. Je m’étais entraîné pendant de nombreuses années, à la maîtrise des Kusarigamas. On me surnommait « le surdoué » car j’assimilais très rapidement. A ce jour, je faisais partie des meilleurs manieurs de cette catégorie, du Gouvernement. Lorsque mes armes furent à nouveau entre mes mains, je les rangeai à leur emplacement habituel, à ma ceinture, en poussant un léger soupir. Je ne pouvais pas m’acharner encore plus contre les Révolutionnaires… Surtout, sachant que je comptais les rejoindre d’ici peu…Je ne savais que faire. Il allait falloir que je trouve quelque chose à dire à mes supérieurs, pour qu’ils pensent que la mission s’était déroulée comme convenue. Pendant que je semblais ne rien faire, ne pas attaquer l’ennemi, une troupe à mes ordres arriva pour vérifier si j’avais besoin d’aide. Mais je ne pouvais pas paraître si faible à leurs yeux. Je levai alors les yeux en direction de la révolutionnaire, en descendant lentement mes mains sur mes armes. Je soupirai encore une fois, en les sortants. Et là, ce fut un spectacle d’effusions de sang. Au lieu de m’en prendre à la Révolutionnaire, je me retournai contre mes hommes, leur ôtant la vie comme un rien… Au fond, je n’étais pas un marine, je n’étais pas un défenseur de la justice.. Non, j’étais un criminel, un meurtrier.
« Voilà qui je suis vraiment… »
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Harlock Zora
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Dim 20 Nov - 15:42
[Flashback ]Conflit à Vila
Episode 3 : Démonstration de force !
L’attaque verticale de la demoiselle avait été aisément contré par l’homme aux bandages. Il bloqua la lame grâce à sa chaine qui reliait deux petites faux porté dans chacune de ses mains. Faisant preuve d’une impressionnante dextérité, il fit tournoyer ses armes et les balança de manière à faucher le corps de Zora par l’arrière. En voyant les deux armes dirigée non pas sur elle mais derrière elle, Zora comprit de suite le but de la manœuvre, son ennemi comptait empêcher toute tentative de retraite et pouvait se protéger avec la chaine dans ses mains. C’était habile de sa part, mais il en faudrait plus pour blesser la belle Zora. Elle s’abaissa avec grâce pour prendre appui sur ses deux jambes et effectua un rapide flip arrière pour prendre de la vitesse avant d’exécuter un magnifique flip arrière. Sa manœuvre l’avait ainsi éloigné de l’ennemi. Mais alors qu’elle s’apprêtait à contre attaquer, le soldat rangea ses armes…
- Vous parlez comme si vous aviez vécu pendant des siècles… Je n’avais prévu de faire du mal à qui que ce soit ici. Ce que je viens de faire, je l’ai fait pour paraître crédible aux yeux du Gouvernement. Sachez que le Gouvernement paiera pour ce qu’il a fait, aussi bien de mon côté, que du côté de toutes leurs victimes.
- Je ne comprends pas,… essaierais-tu de me déstabiliser ?
Le marine se contenta d’un soupir. Il resta là à ne rien faire. Pourquoi disait-il que le Gouvernement devait payer ? Il devait paraitre « crédible » ? Il n’y avait pas beaucoup de possibilités, soit il s’agissait d’une vile ruse afin de mieux piéger la révolutionnaire, soit ce type était un soldat corrompu, soit il était espion… Gardant son sabre à la main, Zora fixa l’homme aux bandages dans les yeux, comme si elle voulait percer son regard et connaître ses véritables intentions. Soudain, un groupe de soldat arrivèrent depuis l’autre bout de la rue… Situation délicate. La demoiselle se retrouvait en infériorité, elle pourrait bien défaire les soldats qui venaient d’arriver, mais elle aurait du mal à contenir l’homme aux bandages. L’échange qu’elle avait eu avec lui avait peut-être été bref, mais largement suffisant… Pendant son assaut, le jeune marine n’avait pas cillé d’un seul poil, il était resté droit et avait paré la lame sans même fléchir des genoux, sa force physique était donc certainement supérieur à celle de Zora…
- Finissons-en… Lança-t-elle, prête à se battre
Véritable coup de théâtre ! Retournement de situation total ! Empoignant à nouveaux son arme, l’homme bandage, fixa Zora dans les yeux avant de se retourner et d’éliminer les uns après les autres ceux qui étaient venus l’aider… Ce type ne pouvait décemment pas être Marine…Zora en venait d’en avoir la preuve. Pendant quelque seconde, sa bouche forma un « o » d’étonnement, bien vite remplacé par son habituel léger sourire. Elle était vraiment intriguée par cet homme qui venait d’exécuter froidement ses propres subordonnés…
- Voilà qui je suis vraiment…
*Qui aurais cru que la Marine pourrait engendrer de tels types ? Enfin, Rien n’est tout blanc ou tout noir, j’imagine… *
Les pirates, le gouvernement, les chasseurs de primes, les révolutionnaire, tout ça n’était au final qu’un ensemble de mots, une généralisation. Qui détenait la vérité et qui était dans l’erreur ? Zora s’en foutait et cela n’avait de toute façon aucune importance… Apparemment, son interlocuteur semblait également ne pas faire de distinction, peut-être avait-il les mêmes idées… Il fallait en savoir d’avantage sur lui et les raisons qui l’avaient poussé à accomplir un tel acte.
- Et que dois-je répondre à cela ? Tu as tué tes soldats pour me prouver que tu n’es pas des leurs et me mettre en confiance, or comment pourrais-je avoir confiance en une personne capable d’exécuter ses camardes sans retenue ?
Elle ne pensait pas vraiment ce qu’elle venait de dire, c’était d’avantage une forme de test. Il serait intéressant de voir de quelle manière il allait répondre. Tout en continuant à le fixer, Zora revivait en boucle dans sa tête la scène et l’analysait pour mieux en comprendre le sens… Il était évident que ce jeune homme n’était pas Marine, il semblait même être contre le gouvernement et avait vraiment eu l’air sincère lorsqu’il avait prononcé ces mots… Et puis non ! Peu importe ce qu’il était, il ferait un excellent révolutionnaire. Infiltré au sein de la marine qui plus est ! L’idée était excellente et Zora souriait sans même s’en rendre compte. Mais pour progresser dans la discussion, il fallait que cet inconnu n’en soit plus un…
- Avec toute cette agitation nous n’avons pas eu le temps de faire les présentations… Je me nomme Zora et comme tu as du t’en apercevoir, je suis une révolutionnaire… A qui ai-je l’honneur ?
La perspective d’avoir un contact au sein du gouvernement s’avérait réellement séduisante. Il ne jouissait probablement pas d’un poste important et n’avait donc pas accès à toutes les informations, mais le peu de renseignement qu’il pourrait communiquer serait déjà énorme… Il faudrait bien sûr voir comment faire pour la communication, en se procurant un Escargophone blanc, capable d’empêcher bloquer les interceptions de communications. Et puis si vraiment ça devenait risqué pour lui, il n’aurait qu’à déserter la marine pour rejoindre officiellement la Révolution… Elle s’y voyait déjà…
- Si j’ai bien compris, tu ne suis pas les idéaux du gouvernement… Alors j’ai une proposition à te faire.
Malheureusment, elle n’eut guère le temps d’aller plus loin. Attiré par les cris qu’avaient poussés les soldats de la Marine, un groupe armé de la milice locale venait de débarquer à l’autre bout de la rue. La milice de Vila, composé de soldats arrogants qui se vantaient souvent de n’avoir jamais dû appeler la Marine en renfort. Voilà qu’aujourd’hui la Marine devait leur apporter de l’aide contre ces quelques misérables Révolutionnaire…Leur fierté en avait pris un coup, mais il était encore temps pour eux de redorer leur blason. Ils comptaient éliminer un petit groupe de Révolutionnaire devant ce soldat de la Marine, pour lui prouver qu’ils pouvaient se passer de leur aide… Les sept miliciens chargèrent en poussant un véritable cri de guerre, munis chacun d’un glaive, d’un bouclier rond et d’un long bâton en fer, ils visaient Zora ainsi que les autres révolutionnaire déjà inconscient au sol… La demoiselle poussa alors un soupir d’agacement, pourquoi venaient-ils les déranger en pleine discussion ?
- On dirait qu’il va falloir remettre ça à plus tard… Lâcha-t-elle en se retournant pour faire face aux miliciens
Empoignant vigoureusement son sabre de la main droite, elle recula son bras en pointant le groupe de miliciens et donna un puissant coup d’estoc devant elle. Le mouvement créa une onde de choc perforatrice qui blessa les deux premiers soldats tandis que les autres se protégèrent avec leur bouclier et furent seulement légèrement repoussé. Cette nouvelle technique nommée Canon Droit donnait à Zora une portée plus importante… Un premier milicien l’attaqua avec son bâton d’une frappe verticale. Elle para le coup et lui administra un bon coup de pied dans l’entre-jambe. Les quatre derniers, plus malins sans doute, encerclèrent la demoiselle et brandirent leur bouclier…
*Ça se corse, si je ne l’utilise pas, j’ai vais m’en sortir avec des bleus. *
Lorsque le premier milicien tenta de lui planter son glaive, Zora agit plus rapidement que lui et le transperça de sa lame. Le corps de la belle fut, pendant quelques secondes, figé dans la position Flèche, consistant à étendre tout le bras tout en tendant sa jambe d’appui pour donner un coup très rapide, à plus grande allonge. Ce mouvement était souvent utilisé par Zora comment technique de signature. Elle n’avait aucune intention de meurtre dans l’exécution de ses techniques, elle se contentait de bouger gracieusement en esquivant et bloquant la majorité des coups, puis elle mettait son adversaire hors d’état de nuire. Elle en mit encore un au tapis. Hurlant de rage, l’un des deux derniers l’attaqua par derrière avec son glaive, elle exécuta alors un salto arrière et passa dans son dos puis lui attrapa la main. Une faible lueur indigo émana alors de ce contact et dans l’instant qui suivit, l’homme était devenu un enfant, ses vêtements étaient beaucoup trop grands pour lui et ses armes trop lourdes. Se sentait oppressé et gêné, l’enfant se mit à pleurer…
En à peine cinq minutes, le temps avait considérablement change et maintenant, le vent soufflait très fort. C’était peut-être pour cela que Zora n’entendit pas la lame du dernier milicien fuser dans les airs, vers sa direction…
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Harlock Zora
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Dim 27 Nov - 17:18
[Le code viendra plus tard, mon codeur est mort :'( ]
La Cour Decima n'était pour Bartholomew que de l'histoire ancienne, ou en tout cas, si jamais ils étaient toujours d'actualité, ce n'était pas pour le Révolutionnaire un grand mal. Il s'était mis, depuis peu, l'idée de parcourir le monde avec un équipage lui était venue en tête, qu'il ferait muter plus tard, une fois qu'il aurait pris suffisamment d'importance et de puissance, en quelque chose de plus étendu. Pour le moment, il faudrait rester modeste, ne pas trop s'imposer jusqu'à avoir suffisamment d'appui pour pouvoir résister, après toi, à quoi lui servirait-il de monter tout de suite une organisation, si c'était pour qu'elle se fasse démanteler direct parce que jugée trop dangereuse ?! Non, il fallait voir l'image dans son ensemble, et ne pas se concentrer sur les effets immédiats. Après tout, si jamais il arrivait à libérer un ou deux royaumes maintenant (qui sait ?), mais qu'il n'avait pas de quoi tenir tête comme il le fallait au gouvernement...et bien, il n'y avait pas besoin d'être un grand stratège pour comprendre qu'il se ferait tout simplement écraser, purement et surement, sans outre forme de procès. Il était arrogant et stupide de penser qu'il pourrait se battre à armes égales avec ses ennemis, pour le moment, il fallait qu'il rassemble des forces...et des puissantes.
Il était là en partie pour ça. Il avait entendu parler, grâce aux relations qu'avaient entretenus Oga et Toujou dans la Révolution, de part leur famille, d'un coup qui semblait assez important, à Vila. Viser une compagnie de l’acabit de Defex était bien trop ambitieux pour la petite entreprise révolutionnaire qui tentait aujourd'hui ce coup, et l'homme de l'ombre n'avait aucun doute par rapport à ce qu'il allait se passer : Ils allaient très certainement se faire purement et simplement écraser par la marine en place, ou la milice de l'endroit. Cependant, il avait une idée bien précise, secourir le maximum de révolutionnaires possible, et les recruter, pour peu qu'ils soient puissants ou que leurs motivations soient sincères. Outre les puissants, il avait également un besoin de braves en tout genre, et de sang neuf. On ne pouvait imaginer laisser les plus motivés à part, surtout qu'il savait par expérience que par moments, ils étaient les plus prometteurs. Une fois qu'Oga s'était suffisamment rapproché de l'île, le Baron leva la main en direction de la ville. Doucement, en partant des premières phalanges, les ombres progressèrent sur ses doigts, et une fois que toute sa main s'était vêtue de noir, bientôt, le bas de son corps fut recouvert également et un fin filet ténébreux zébra la mer jusqu'à l'île. Son pied avança, et ne foula jamais le pont du bateau. Étant entré dans la masse sombre à ses pieds, Bartholomew avait déjà modifié sa position grâce au Shadow Move, et il était maintenant habilement infiltré dans la ville. Enfin...Habilement n'était peut-être pas le mot. En effet, il était haut de plus de deux mètres, ce qui n'était pas négligeable, tout en finesse, malgré sa musculature délicate mais efficace, une force tranquille, en quelque sorte. D'autant que ses vêtements n'étaient pas vraiment discrets non plus. Une large cape, faisant presque office de manteau, ainsi que des vêtements dont l'appartenance à la haute couture ne faisait aucun doute. Quelques écussons en tête de mort, une couleur sombre qui ne laissait rien présager de bon, mise en valeur par un rouge sang au niveau du col, et à l'intérieur des habits et de la cape. Le cache-oeil qu'il possédait accentuait encore plus son effet mystérieux, ce qui faisait que quand on le voyait, on ne passait pas son chemin sans se poser quelques questions.
A mesure qu'il avançait, une étrange impression d'obscurité augmentait, cette impression était pareille à celle que l'on pouvait, selon les croyances, ressentir en face des yeux de Bouddha. Véritable effet miroir, si jamais l'on était bon, bien qu'on pouvait remarquer cette puissance qui émanait de ces ombres, on y trouvait également un réconfort, comme une impression de protection et de sureté. En revanche, pour peu que l'on soit mauvais, elle prenait un tout autre visage, oppressante, étouffante, regarder le Seigneur des Ténèbres était un véritable exercice, pour quelqu'un de mauvais mais pas assez puissant pour affronter cette impression. Rien à voir directement avec son fruit, c'était plutôt le charisme qui était en jeu, tout le personnage rentrait en compte, comme si cette aura qu'il possédait était personnalisée par son habilité démoniaque. Peut-être était-ce cette fameuse "volonté du D" qui donnait cette impression qu'on arrivait pas vraiment à discerner, chez cet homme, bien qu'en le voyant, on savait directement qu'il n'était pas juste "comme les autres" ? Il était impossible de le savoir, lui-même n'en avait pas réellement conscience, et à vrai dire, ce n'était pas son occupation première, il avait de bien plus gros chats à fouetter, dans le cas présent. Derrière lui, il entendit une voix de jeune homme terrifié. Bartholomew ne se retourna même pas. Il l'avait déjà repéré depuis un moment, mais ne l'avait pas identifié comme une menace : Ce type respirait trop la peur pour être dangereux.
-Vo...vous !!! Les mains sur la tête ! Toute personne...suspecte...doit être arrêtée ! Ne résistez pas, ou je tire !
Le Révolutionnaire ne dit rien. Il se contenta d'être désolé pour ce pauvre soldat, qui comprenait que si il tirait maintenant, il s'en tirerait dans un bien mauvais état, face à quelqu'un d'aussi faible, l'empereur qu'il était donnait l'impression d'un serpent prêt à dévorer une misérable souris. Tel une proie qui sait très bien qu'elle est dans le domaine de son prédateur, et qu'elle n'a plus aucune chance de s'échapper, le jeune marine montrait ses misérables crocs, en espérant être laissé tranquille, au moins. Ses menaces bien faibles et presque risibles n'étaient rien de plus que des jappements d'un chiot couard, qui demande grâce auprès d'un lion, sans savoir comment le lui demander. Et il s'y prenait bien mal. Celui qui était en joue se contenta d'une phrase, très simple, sur un ton qui ne laissait aucun doute quant à sa sincérité. Dans le timbre de sa voix, on percevait un entremêlement de tristesse, de déception, et de peur. Peur de devoir montrer à ce piètre combattant qu'il n'était pas dans son territoire, ici.
-Gamin, rentre chez toi, le Gouvernement ne vaut pas la peine que tu donnes ta vie pour lui.
Ce à quoi il ajouta, de façon bien plus froide, cette fois-ci, avant de recommencer sa marche.
-Si tu ne veux pas mourir, tu sais quoi faire.
Le jeune était terrifié. Les pas de Bartholomew se suivaient, l'un après l'autre, exactement comme avant qu'il soit arrêté, pour bien montrer à quel point l'intervention avait été insignifiante pour lui. L'autre se contenta de misérablement tomber à genoux, plus tard, dans la journée, il remettrait sa démission à la marine, en espérant ne pas passer en cours martiale. Bien entendu, il serait remercié sans problème, mais ne retournerait jamais chez lui. En chemin, discrètement, le CP9 l'éliminerait, et une jolie petite lettre à la famille dirait qu'il s'était fait tuer au front. Le Baron Noir ignorait que la félonie des hautes sphères allait jusque là, mais si il avait été informé, il aurait été possible que sa colère le dépasse, comme c'était rarement le cas. Il avait déjà une image bien mauvaise du gouvernement, ça aurait anéanti les derniers maigres espoirs qu'il plaçait en celui-ci, pour se relever. Mais de toute façon, il n'était pas là pour ça. Le Seigneur de la nuit s'approcha d'une petite zone où il sentait des instincts belliqueux, et il remarqua tout de suite la tension typique de l'affrontement. Les deux semblaient bon...Quoique la fille semblait réellement trop jeune. Mais après tout, il était bien placé pour savoir que même les plus jeunes pouvaient parfois être redoutables. D'ailleurs...La jeunette dégageait quelque chose d'impressionnant. Une bonne combattante, à n'en pas douter. L'autre aussi, même si il semblait légèrement moins puissant, mais peut-être était-ce une simple tentative pour berner son adversaire ? Masquer sa force, pour être plus impressionnant par la suite ? Quoi qu'il en était, il restait en retrait, pour les observer. L'échange de coups n'était pas très révélateur, ils ne semblaient absolument pas montrer l'étendue de leurs capacités...Commençant à se lasser, il s'apprêtait à intervenir, lorsqu'une bande de marines arriva sur les lieux du combat. Se dressant derrière l'homme momie, ils montrèrent directement le camp de ce dernier. La petite était en désavantage...Du moins, c'était ce qu'il croyait. Retournement brusque de situation, la momie se retourna contre ses hommes et faucha leur vie en même temps que la chair. Un très léger haussement de sourcil put se voir sur le visage peu expressif du Révolutionnaire, tandis qu'il se demandait la raison de cette trahison...Une taupe ? Un subterfuge ? Il ne savait trop quoi penser...Ses impressions envers cet homme était mitigées : Si il était un espion à la solde de la Révolution ou d'autre chose, il était un fin comédien et quelqu'un d'une intéressante puissance. Si jamais il était un marine...Il était encore plus pourri que la plupart des siens.
Toujours dans l'ombre, il observait. Il écoutait la conversation. Il put comprendre que la fillette était une Révolutionnaire, visiblement, mais il n'avait encore aucune certitude sur ses capacités. Ah ! Visiblement, le destin s'amusait à lui donner exactement ce dont il avait besoin, ce soir, même si il avait dû attendre un petit bout de discussion pour voir ça. Un groupe de miliciens arriva, dans l'espoir de corriger le félon et l'autre fille, mais ce n'est que cette dernière qui étala ses capacités, cette fois-ci. Sous l’œil attentif de Bartholomew, elle fit preuve d'une finesse, d'une grâce et d'une rapidité d'action impressionnante...Il resta ébahi au moment où elle utilisa son étrange pouvoir, faisant rajeunir tout net un des attaquants. En quelques secondes, elle avait mit à terre presque tout ses assaillants...Une idée se faisait maitresse dans l'esprit du Capitaine en devenir : Je les veux. Sans un bruit, il s'approcha. Le vent gagna en ampleur, et un sabre se leva, visiblement un attaquant qui avait su profiter des angles morts pour se cacher, et qui attaquait maintenant avec fourberie. Dommage pour lui, son assaut s'arrêta bien vite. Lui attrapant le poignet, l'empêchant de s'abattre, Bartholomew resserra sa prise d'un coup sec, entendant un petit cri de douleur chez cet assaillant dont la volonté et la puissance étaient de cruels manques. Sous la souffrance, le milicien lâcha son arme et tomba à genou, avant de se faire cueillir par un coup net et précis du plat de la main, délivré par celui qui l'avait empêché d'attaquer, le faisant immédiatement plonger dans les méandres de l'inconscience. Une fois ce ridicule adversaire mis de côté, de profil par rapport aux deux autres, il leur jeta un coup d’œil par dessus son épaule, avant de se retourner pour les regarder tout deux. Là, pour se donner un effet de style, il laissa ses ténèbres progresser sur le sol, recouvrant une large zone au sol, à la fois pour dévoiler son pouvoir en guise de "patte blanche", pour montrer qu'il ne cachait rien, mais aussi pour pouvoir être préparé, en cas d'attaque, comme n'importe qui l'aurait fait, devant des combattants puissants. Le soleil sembla décliner soudainement, le temps se faisait orageux, et il commençait à se dissimuler derrière de larges nuages opaques et gris, plongeant la Terre sous un manteau plus sombre qu'à l'accoutumée : Le domaine du possesseur du Yami.
Il n'était aucunement hostile. Au contraire, il se voulait rassurant, aussi, il engagea le dialogue. Cependant, à mesure que ses lèvres bougeaient, le son semblait venir de toutes les ténèbres qu'il avait déployé à la fois. Un son fantasmatique, légèrement trainant et qui semblait résonner dans le creux de votre crâne. Quelque chose chez cet homme semblait sortir de l'ordinaire, il avait une figure qui semblait apte à diriger, quelque chose d'à la fois rassurant et terrifiant.
-Des renforts plus importants ne devraient pas tarder à arriver. M'est avis que les Révolutionnaires encore en poste risquent grandement l'élimination la plus totale...
Le regard toujours fixé sur eux, il poussa un soupir de déception.
-C'était une entreprise intelligente, mais bien trop ambitieuse. J'ai vu de quoi vous étiez capables, et j'ai besoin de cette...puissance. J'ai des projets, pour vous, et je peux vous offrir l'asile sur mon propre vaisseau.
Lui qui était avare de parole, en temps normal, il parlait là plus que de raison, mais il fallait les convaincre, et vite, ils ne pouvaient repousser indéfiniment les vagues de miliciens, et il y avait peut-être en poste sur l'île des marines bien plus dangereux...Personnellement, il était confiant, mais n'avait aucune envie qu'un combat éclate maintenant. Retirant ses ténèbres pour montrer qu'il n'était désormais plus du tout sur la défensive avec eux, pour plus de rapidité, il fit volte-face, et se dirigea vers l'endroit d'où il était venu. Il avait pris le pari de faire confiance à l'homme-momie...au pire, si il s'avérait qu'il n'était qu'un traitre sans foi ni loi (ce qui ne semblait pas être le cas, après son petit discours), il rejoindrait les poissons et aurait les abysses comme dernière résidence. Il se demandait, intérieurement, si jamais il serait reconnu par ces deux jeunes. Après tout, il avait été assez connu, mais il ne savait plus réellement ce qu'il restait de son histoire, désormais. Bien sûr, il prenait un risque avec ces deux inconnus...Mais il resterait sur ses gardes, et il avait besoin de puissance, rapidement, et ces deux-là avaient le profil idéal.
-Le moment de l'hésitation est depuis longtemps passé. Je vais monter une véritable puissance Révolutionnaire, mais ça, je ne peux le faire seul.
[Ps : Voili voulou, ça vaut ce que ça vaut, dites moi si il faut changer quelque chose...ton rp qui partait en fin de rp risque de se prolonger sur deux/trois posts, donc si vous voulez que j'adopte une autre réaction, just say ^^' ]
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Jeu 1 Déc - 20:47
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Je venais à peine d’avouer qui j’étais vraiment à la jeune femme révolutionnaire qui se trouvait juste devant moi, et que j’avais essayé d’attaquer. Je ne voulais lui faire aucun mal, car elle semblait être supérieure aux autres que je venais d’assassiner froidement. Et puis, comme je le disais, les tuer n’avait pas été une envie soudaine, non, c’était juste pour paraître crédible dans la mission qui m’avait été attribuée. Celle-ci semblait sous le choc, en voyant ce qui était arrivé aux quelques soldats de la marine qui venaient prendre des nouvelles. Je les avais achevés de sang-froid, pour lui montrer que je n’étais pas des leurs. C’était la seule façon pour le lui faire comprendre. Au début, elle se demandait pourquoi j’avais fait ça, si c’était pour qu’elle me fasse confiance, ou encore pour autre chose. Mais elle réalisa finalement que j’étais sincère dans mes actions et dans mes propos. C’est d’ailleurs pour cela, qu’elle se mit à sourire bêtement, peut-être même sans s’en rendre compte, avant de commencer les présentations que toutes les personnes qui se rencontrent, entament. D’après ses dires, elle se nommait Zora. Pour ne pas faire le sauvage, je lui répondis sympathiquement, mais toujours avec l’air sérieux que mes bandelettes reflétaient.
« Moi c’est Sypher, Sypher Wenham. Je suis un Agent du Gouvernement qui n’accepte plus d’être considéré comme tel. Tu peux donc me considérer comme un infiltré. »
Puis, après un petit temps de réflexion, elle reprit la parole pour me faire une proposition. Cependant, elle n’eut pas le temps de me l’avouer car des gardes de la milice locale arrivèrent à cet endroit. On aurait dit qu’elle souhaitait s’en occuper seule, alors je la laissai faire, en examinant chacun de ses mouvements, pour voir ses compétences. D’après ce que je pouvais discerner, elle semblait très bien se battre au corps à corps, une combattante de choix ! Elle enchaîna avec autant de souplesse qu’un serpent, les différents gardes, sans difficulté. On aurait dit qu’elle avait fait ça toute sa vie… Mais à un moment, quelque chose m’interpella. Effectivement, alors qu’elle se battait incroyablement, elle usa d’un pouvoir qui m’était inconnu, pour se sortir d’une petite difficulté. L’homme qui lui faisait face, fut camouflé dans une épaisse fumée, avant de revenir à l’état de bambin. Tout était beaucoup trop grand pour lui. C’était impressionnant. Elle aussi possédait les pouvoirs d’un fruit du diable alors… Cette rencontre s’annonçait vraiment intéressante. Cependant, au dernier moment, elle n’arriva pas à percevoir l’offensive de l’un des gardes, l’attaquant avec sa lame. Celle-ci fut rapidement stoppée par un homme très étrange, qui venait de faire son apparition. Celui-ci avait un look très sombre, tout comme l’image qu’il laissait paraître de lui à ce moment-là. Une fois qu’il en eut terminé avec le garde, l’homme ténébreux se mit en face de nous, les pieds baignant dans une sorte de marée noire, ressemblant un peu à de la fumée dense. Je n’avais aucune idée de ce que c’était mais cet homme n’était pas quelqu’un de normal. Il nous annonça un long discours sur la puissance, sur la Révolution, sur un soi-disant vaisseau. Je pouvais rapidement deviner que cet homme était lui aussi contre le Gouvernement. D’après ses dires, il avait reconnu en nous de puissants compagnons, et il avait besoin de nous pour mettre en place ses idées, et sa Puissance Révolutionnaire. Je n’étais franchement pas contre. Cet homme m’intriguait et je voulais en apprendre plus sur lui et ses capacités. Et puis, qu’on se le dise franchement, je n’avais aucune envie de rester plus longtemps dans ce merdier de Gouvernement. Je levai alors un peu la tête, et je lui répondis d’un ton calme.
« Le Gouvernement mérite d’être détruit pour tout ce qu’il a fait. Cela fait quelque temps déjà que j’ai en tête de rejoindre une armée anti-gouvernementale. Même si je ne vous connais pas, je sens en vous quelque chose d’intéressant, qui m’intrigue. Je vous suivrai, donc. Officialisons ma trahison… »
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Harlock Zora
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Mer 7 Déc - 18:12
[Flashback ]Le conflit de Vila
Episode 4 : Le Baron Sombre
Le jeune homme avait fini par se présenter… Wenham, Sypher Wenham. Il disait ne plus se considérer comme un agent du gouvernement et semblait apte à délivrer d’importantes informations aux révolutionnaires. Ainsi il était infiltré ! Les personnes que l’on pouvait rencontrer sur les mers étaient toutes imprévisibles et ce n’est pas en jugeant leur acte qu’on pouvait se faire une idée de ce qu’elles étaient réellement, Zora venait encore d’en faire l’expérience. Leur petite discussion avait malheureusement été interrompue par une bande de milicien prêt à en découdre. Maintenant qu’ils avaient sympathisé, il était important de lui montrer qu’il pouvait lui accorder sa confiance, raison pour laquelle la demoiselle s’occupa seule de ces hommes en uniforme. Un à un, elle les avait tous étalés malgré leur surnombre… Tous, peut-être pas. L’un d’entre eux avait opté pour une stratégie plus fourbe certes, mais bien plus efficace, il s’était habilement faufilé dans l’angle mort de son adversaire pour ensuite l’attaquer par derrière. Le timing était parfait, la révolutionnaire eut à peine le temps de se retourner que le glaive était sur le point de s’abaisser avec force sur son crâne… Comment avait-elle pu commettre une telle erreur ? Bien sûr, elle pourrait tenter une esquive, mais à une telle distance, impossible d’éviter le coup... Résignée à encaisser, elle plissa les yeux et se mit de profil tout en essayant en vain un mouvement de recul…
C’est alors que surgit de nulle part, une ombre arrêta le bras du milicien et le mit hors d’état de nuire en une fraction de seconde. Lorsque Zora ouvrit les yeux, elle constata avec joie qu’elle n’avait pas de blessure, mais cette ombre apparue devant elle sans qu’elle le remarque la fit sursauter. Elle fit automatiquement un grand bond en arrière et empoigna vigoureusement son sabre de sa main droite. Qui était cette personne et d’où pouvait-elle arriver ? Avec le bond qu’elle venait de faire, la « demoiselle » se trouvait entre Sypher Wenham et le nouvel arrivant. Ce dernier jeta un regard par-dessus son épaule, il se retourna ensuite pour qu’on puisse le mieux le voir. C’était un homme assez grand, aux cheveux bruns… Il dégageait une impression d’obscurité et son cache œil ainsi que ses vêtements sombres renforçaient cela. Etait-il lui aussi de la Marine ? Non, puisqu’il n’aurait pas attaqué les miliciens… D’ailleurs, en l’observant ainsi, sa façon de se tenir ainsi que sa longue cape lui donnait un certain charisme naturel.
Dans un premier temps, l’effet de surprise poussa Zora à attaquer l’inconnu. Elle avait empoigné son sabre pour s’y préparer. Soudain, ce dernier déploya une étrange brume sombre, tellement sombre qu’elle semblait engloutir littéralement le sol sur lequel elle progressait. Le temps ne faisait qu’empirer au fil des seconde, le ciel se couvrait peu à peu de nuages sombres… Tout cela n’avait rien de bon… En tant qu’Exploratrice, Zora savait repérer ce genre de chose. Sypher semblait lui aussi étonné devant cette massa sombre qui provenait du corps de ce type, il devait probablement s’agir d’un fruit du démon. Hormis le son du métal qui résonnait au loin, il n’y avait pas eu un seul bruit dans la rue au cours de ces dernières minutes. Décidant de briser ce silence, le brun mystérieux prit la parole…
- Des renforts plus importants ne devraient pas tarder à arriver. M'est avis que les Révolutionnaires encore en poste risquent grandement l'élimination la plus totale...
*Je le sais bien, c’est pour cela que j’ai quitté mon poste, pour avertir les autres ! Pour venir me le dire, il doit forcément être un révolutionnaire lui aussi… C’est étrange, mais son visage me dit quelque chose Pensa-t-elle*
- C'était une entreprise intelligente, mais bien trop ambitieuse.. Soupira-t-il
- Et on peut savoir de quel droit tu te prêtes à des conclusions si hâtives ?
Imperturbable, l’homme reprit la parole, ce qui irrita la « demoiselle ».
- J'ai vu de quoi vous étiez capables, et j'ai besoin de cette...puissance. J'ai des projets, pour vous, et je peux vous offrir l'asile sur mon propre vaisseau.
Des projets ? Leur puissance ? Cet homme débarquait de nulle part, il ne s’était même pas présenté, il avait critiqué l’opération contre la famille Defex et maintenant il avait l’audace de tenter de recruter les deux inconnus qu’il venait de rencontrer… Il avait des méthodes assez étranges, Zora ne put réprimer le léger sourire au coin de ses lèvres. Elle ne savait pas trop ce que Sypher comptait faire, mais elle ne se voyait pas du tout partir comme ça sous les ordres d’un homme qu’elle connaissait à peine… Comprenant qu’il n’y avait aucun danger imminent, elle relâcha la pression et se détendit un peu. Sans vraiment comprendre pourquoi, cette masse d’ombre l’avait inquiété. Plus sérieusement, elle avait su tirer des enseignements de ses nombreuses aventures passée et elle était sur le point de refuser l’offre lorsque l’énigmatique ténébreux ajouta une phrase sensée annihiler le doute quant à la sincérité de son propos.
- Le moment de l'hésitation est depuis longtemps passé. Je vais monter une véritable puissance Révolutionnaire, mais ça, je ne peux le faire seul.
- Le Gouvernement mérite d’être détruit pour tout ce qu’il a fait. Cela fait quelque temps déjà que j’ai en tête de rejoindre une armée anti-gouvernementale. Même si je ne vous connais pas, je sens en vous quelque chose d’intéressant, qui m’intrigue. Je vous suivrai, donc. Officialisons ma trahison…Répondit-il calmement
Tout cela était apparemment très sérieux, et après n’avoir réfléchi qu’un cours instant, Syhper avait répondu sans une once d’hésitation dans sa voix. Voilà quel était donc l’objectif de cet homme… Il visait très haut, était-il seulement conscient des dangers qui l’attendaient sur cette voie ? Savait-il que plusieurs avant lui avaient déjà tenté d’unifier la révolution à travers le monde ? Zora se souvint des différentes missions qu’elle avait effectuées depuis à Blue… Ce demi-siècle n’avait pas vraiment été fluctuant pour la Révolution, rien n’avait changé… Cet homme aurait-il la carrure nécessaire pour endosser le rôle de meneur sans jamais céder ? Il fallait en être sûr… Ecartant ses bras à sa gauche et à sa droite, comme pour stopper deux assauts venant de ces deux côtés, Zora s’exprima à son tour.
- Hey! Une minute! Tu acceptes beaucoup trop rapidement Sypher! Quant à toi, qui es-tu pour prétendre pouvoir monter une telle puissance ? Ils ont été nombreux à tenter l’entreprise avant toi, mais tous se sont ramassés…
La belle poussa un soupir avant de continuer.
- ”Ceci n’est pas une révolte, c’est une Révolution”… C’est une phrase célèbre qu’aurait dit l’un des premiers révolutionnaires… Nous n’allons pas nous contenter de détruire le gouvernement, il faut révolutionner le système et proposer quelque chose de nouveau à la place… Que voulez-vous changer ? Qu’avez-vous de nouveau à proposer? Dit-elle en s’adressant aux deux hommes à sa gauche et à sa droite
Elle n'aura malheureusement jamais l'occasion de connaitre leur réponse. Une énorme détonation venait de se produire dans une rue parallèle. Apparemment, le gros des forces de la Marine ratissait la ville à la recherche des derniers révolutionnaires restant. L'escargophone dans le sac, qui n'avait pas été raccroché, était en train de crier à tous les révolutionnaires de fuir.. "L'opération de Fex est un échec !" disait-il. Les rebelles qui coordonnaient l'assaut donnaient les instructions à survivants pour les éventuels survivants, c'était la panique générale. Sypher était déjà parti, il avait sûrement rejoint les autres soldats, ne pouvant se résigner à devenir criminel après tout ce qu'il avait accompli. A moins qu'il n'ait tout simplement décidé de s'enfuir... Il avait tout de même tué un groupe de soldat... De toute façon, son sort n'était pas la chose dont il fallait se préoccuper pour l'instant.
Evitant du mieux qu'elle pouvait les troupes gouvernementales, la "demoiselle" se fraya un chemin jusqu'au port. Le ténébreux quant à lui s'était éclipsé aussi mystérieusement qu'il était arrivé... Dans le sac, Golbat continuait de dormir, ignorant tout des évènements qui pouvaient se dérouler à l'extérieur.