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[FB] C'est en forgeant qu'on devient forgeron [SOLO]
Tenshi Taya
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Tenshi Taya
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[FB] C'est en forgeant qu'on devient forgeron [SOLO] 684498Youmu

    C'est en forgeant qu'on devient forgeron



      Je n'étais pas sur East Blue pour faire une promenade de santé et prendre du bon temps au bord de la plage, un cocktail dans la main, une glace dans l'autre, installée sur un transat pour prendre du repos bien mérité. Loin de là. Ce n'était nullement l'intention d'Akimitsu, ça ne l'était pas depuis deux longues années. Aujourd'hui, pas de mission suicide, pas de bêtises à faire. Aujourd'hui, il avait décidé qu'il ne me laisserait pas livrée à moi-même. Aujourd'hui, il avait décidé qu'il allait prendre les choses en main et j'étais bien placée pour savoir qu'il s'agissait là des pires journées qu'il pouvait m'offrir. Il était, certes, un très bon mentor, mais la douceur n'était pas de son ressort et il avait plutôt l'habitude d'user de la force et de la méchanceté à mon égard pour m'enseigner ses préceptes. C'est ainsi que je m'étais déjà retrouvée, à plusieurs reprises, blessée pour son propre plaisir. J'en venais presque à avoir l'impression qu'il s'amusait comme un fou à me faire souffrir le plus possible, attendant avec une impatience non dissimulée le moment où je craquerai et où j'en viendrai à souhaiter sa mort. Cela n'était pas prêt d'arriver.

      Aujourd'hui, Akimitsu m'avait levé bien avant que ce ne soit le tour du soleil, me forçant à sortir de mon lit en ne me laissant que deux petites minutes pour me préparer à la journée qu'il m'avait concocté. Pour la peine, il avait pris sa forme humaine et, tandis que je venais à peine d'enfiler des habits, il me saisit par les bras et me traîna à l'extérieur. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je me retrouvai sur le sable, seule avec lui. Mon katana dans une main, je me sentais prête à tout affronter, sachant que je devais m'attendre au pire avec lui. Il me prit alors le katana des mains. Je le laissais faire sans protester. Après tout, je n'avais pas vraiment le choix.

      Il fouilla dans sa poche de son autre main et en extirpa une petite pièce. Pas une fortune, rien de plus qu'une pièce avec laquelle on ne pourrait rien s'acheter ni même survivre une seule journée. Néanmoins, cet petit morceau doré allait devenir la chose la plus importante de ma vie à cet instant-là. Il me la lança et en extirpa une seconde. Me faisant un grand sourire, il me dit alors :

      - Aujourd'hui, nous allons jouer à un petit jeu. Les règles sont simples. Chacun d'entre nous à une pièce sur lui, l'objectif de l'autre est de récupérer la pièce de l'autre par tous les moyens possibles. Le terrain de jeu est toute cette plage. Nous arrêterons le jeu au moment où tu parviendras à gagner, pas avant. C'est bien compris ?

      J'acquiesçai, déjà prête à en découdre avec lui. Il me fit alors un signe de la main pour me désigner le katana qu'il m'avait pris quelques secondes plus tôt. Il reprit alors :

      - Une règle supplémentaire : Ce katana est à présent à moi. Il va falloir que tu apprennes à affronter un adversaire armé en étant toi-même démunie. Tu comprends l'intérêt, non ?

      Ne me voyant pas réagir, il comprit rapidement que je ne saisissais pas encore le but de l'exercice. Soupirant, il me dit :

      - L'objectif est, ici, de t'apprendre à te défendre en étant désarmée. Tu pourras, un jour ou l'autre, te trouver dans cette situation ou avoir à te défendre contre un adversaire qui ne te laissera pas la chance de récupérer tes armes. Tu dois donc être prête et prendre conscience du danger que cela peut représenter, d'où l'importance d'avoir toujours tes armes sur toi. Tu saisis maintenant ?

      Cette fois-ci, je souris pour lui faire comprendre que j'avais tout bien intégré. J'aurai probablement bientôt oublié, mais cela n'avait pas d'importance. Peut-être que cet exercice me servirait de leçon. Ou bien, cela n'aurait aucun intérêt.

      Ce fut alors que, sans prévenir, Akimitsu se lança à l'assaut. Il n'avait même pas pris la peine de me laisser ranger la piécette qu'il m'avait déjà donné un coup sur la tête avec le fourreau du katana et qu'il avait récupéré le précieux butin.

      Ce fut la première défaite. Il me rendit la pièce, fit quelques pas en arrière. Je refermai la pièce sur mon poing et Akimitsu commença à tourner autour de moi. Ne sachant pas ce qu'il faisait je le suivais du regard, attendant qu'il change de stratégie. Il continua de tourner autour de moi. Il attendait probablement que j'agisse moi-même, néanmoins, je savais que je ne serais pas assez rapide pour pouvoir attraper la petite pièce qu'il avait rangé dans une de ses poches. Soudainement, je le vis serrer le katana et son fourreau dans ses mains. Je pensai alors qu'il s'apprêtait à donner l'assaut et me mit sur mes gardes. Mais rien n'y fit, il ne vint pas et je perdis un peu de mon attention. Il en profita pour venir à moi. Je tentai tant bien que mal de le bloquer avec mes bras, mais rien n'y fit. Il me fit trébucher sur le sable, pointa la lame du sabre sous ma gorge et écrasa mon poignet pour que je lâche la pièce qui était caché dans la main. Je tentai de le repousser avec mes jambes, mais il ne bougeait pas et appuya de plus en plus sur mon bras. Grimaçant de douleur, je finis par lâcher prise et ouvrir ma main pour qu'il puisse récupérer ce qui s'y trouvait. Néanmoins, il n'avait pas fini de me torturer et il ne me relâcha pas durant de longues secondes avant de dire, l'air fier de lui, mais déçu de ma personne :

      - Tu es déjà morte et tu as abandonné la seule chance de salut que tu avais en relâchant cette pièce. Relève-toi, on recommence.

      Il me disait cela alors qu'il me bloquait encore et toujours le bras à l'aide de sa jambe. Il avait juste pris la peine de retirer la pointe du katana de ma gorge. Reprenant mon souffle, je redressai le haut de mon corps en essayant de dégager mon bras, en vain. Agacée, je jetai un coup d’œil significatif à Akimitsu qui me jeta un regard mauvais avant de faire quelques pas en arrière. Cette fois-ci, je rangeai la piécette dans ma poche, comme il l'avait fait lui-aussi. Au moins, s'il parvenait à me l'arracher de force, je saurais mieux comment faire pour réaliser la même chose de son côté et lui voler l'argent. Soupirant, je me préparai à ce que mon adversaire se jette sur moi quand, soudainement, je me mis à penser que je ferais mieux de lancer l'assaut en premier. Après tout, les deux derniers essais n'avait pas été concluant, désormais, j'avais même mal à mon poignet à cause de cet imbécile. Il n'avait jamais été particulièrement doux, mais j'avais parfois l'impression qu'il prenait un malin plaisir à me faire souffrir et que cela l'amusait énormément.

      Soupirant, je lançai donc l'assaut en me dirigeant à toute vitesse vers l'ennemi. Le combat au corps à corps ne devait pas être bien différent que celui avec des sabres. Décrire des mouvements rapides et précis, c'était ainsi que je voyais le fonctionnement de ceux-ci. Je m’imaginais donc m'en prendre à l'ennemi en tentant de lui asséner un coup dans le ventre tout en tentant de bloquer les mouvements de son arme la plus dangereuse : le plus petit katana. Rapidement donc, je tentai de frapper l'ennemi au ventre avec mon bras gauche avant de bloquer le bras qui tenait le katana de la droite en tentant de saisir son bras. Cela ne marcha qu'à moitié. Il évita mon coup de poing, mais sa main était désormais bloquée. Néanmoins, il avait déjà tout prévu et il réagit plus rapidement que moi. En effet, il tenait le fourreau du katana et n'hésita pas à frapper mon bras droit sans douceur puis le visage sans prendre en compte la douleur que cela pouvait me provoquer. Je lâchai donc son bras. Il en profita pour me mettre la lame sous la gorge. Je pouvais voir dans ses yeux qu'il était plutôt sérieux et je n'esquissai pas le moindre geste. Il récupéra alors la pièce dans ma poche et dit d'une voix monotone :

      - Encore morte. Cette fois-ci, je vais accélérer le rythme.

      Ce fut à ce moment qu'il me lança la pièce. Je la récupérai dans ma main alors que j'étais encore à proximité de l'adversaire. Il en profita pour me donner un coup de coude dans le menton et me frapper à l'aide de la garde du katana dans le ventre avant de récupérer l'argent, victorieux.

      Les coups commencèrent alors à s’enchaîner avec rapidité, à peine avait-il lancé la pièce qu'il s'en prenait à moi, me frappait pour me faire lâcher prise sans que je ne puisse riposter. Il ne m'en laissait même pas l'occasion et tout doucement, je sentais que mon corps n'arrivait plus du tout à tenir le rythme. J'avais mal partout et j'avais l'impression qu'il finirait par me tuer à la longue et qu'il le ferait avec grand plaisir. Il fallait donc que je trouve un moyen de m'en sortir au plus vite, où j'allais finir abandonné sur cette plage, presque laissée pour morte. Je ne voulais pas de ça.

      Tentant de réfléchir rapidement, je me rendis compte que nous nous trouvions sur une plage. Akimitsu n'avait pas la forme d'un homme normalement, si je le menais jusqu'à la mer, j'aurais alors peut-être une chance de survivre. Saisissant la pièce qu'on me tendait, je ne cherchai même pas à éviter les coups, à la place, je reculais assez rapidement vers la mer. Cela pouvait être interpréter comme une tentative de fuite et c'était tant mieux. Je ne tenais pas vraiment à ce qu'il comprenne ce qui était en train de se passer, mais j'étais plutôt fière de ma stratégie. Il me fallut encore subir plusieurs coups pour enfin sentir l'eau entrer dans mes chaussures et me lécher la jambe. Il fallait encore reculer, toujours plus. Ce peu d'eau n'allait pas suffire à affaiblir suffisamment mon adversaire du jour.

      Faisant encore quelques pas en arrière, je saisis soudainement les habits de mon ennemi et, de la force qu'il me restait, je l'envoyai dans l'eau derrière moi, tentant de le faire chuter dans celle-ci. Dans un premier temps, il parvint à garder son équilibre, mais c'était ma dernière chance, je fis donc de mon mieux pour le pousser dans l'eau. À partir du moment où son corps devrait être totalement en contact avec l'eau, il devrait être assez affaibli pour que je puisse saisir sa pièce. Au bout d'un moment, il tomba dans l'eau, m’entraînant dans sa chute. J'en profitai pour rapidement le fouiller et trouver la pièce. Je le saisis dans ma main avec un sourire triomphant et tout en disant :

      - Gagné !

      Je l'aidai alors à se relever et à sortir de l'eau. Au final, cela n'avait pas été si compliqué que cela. Nous étions tous les deux complètement dégoulinants et plein de sable. Si nous retournions dans la ville de cette île, les passants allaient certainement nous prendre pour des fous ou quelque chose dans ce genre. Ce serait bien dommage que les gens aient cette idée de nous, néanmoins, Akimitsu, lui, ne s'en préoccupa pas et me fit signe de le suivre. Il semblait qu'il ait l'intention de retourner dans la ville pour retourner dans notre chambre certainement dans l'optique d'y prendre une bonne douche et du repos. Je devais avoir une sale tête, avec tout ce sable et cette eau sur moi, à quoi il fallait ajouter les nombreuses blessures que m'avait infligé Akimitsu. Pas un pas ne m'arrachait une grimace de douleur et, en marchant dans les rues de la ville, j'attirais tous les regards, mais pas une seule personne n'avait pris le soin de me porter secours ou de me demander s'il pouvait faire quoi que ce soit pour m'aider. J'avais parfois l'impression que les gens faisaient tout pour ne pas aider autrui et que seule leur belle tête comptait à leurs yeux. Jamais personne ne m'aurait aidé et je le savais. Je trouvais cela triste de voir à quel point le monde ne tournait pas rond, néanmoins, je n'en pipai mot. De toute façon, à quoi bon ? Ce que je pouvais dire et en penser ne changerait pas grand chose. J'avais vite compris que les mots n'avaient pas une grande utilité dans ce bas-monde, mais que les actions avaient beaucoup plus d'importance que le reste. C'était donc par mes actions que je prouverai que la bonté à l'autre pouvait mener à de grandes et belles choses.

      Finalement, et après une longue lutte, nous parvînmes finalement à l'hôtel dans lequel nous logions l'espace du séjour que nous passions sur l'île. Personne n'avait eu l'audace de s'approcher de moi pendant cette douloureuse marche. Tous c'étaient simplement contentés de murmures avec leur voisin et certainement de médire à mon propos et à celui d'Akimitsu. Ils devaient probablement le voir comme un méchant personnage frappant les femmes, ou quelque chose comme ça. Peu m'importait, tout ce qui comptait était que je sois enfin arrivée. Je refermais la porte derrière moi et, en silence, je m'apprêtais à me rendre vers la salle de bain pour pouvoir enlever la crasse qui me recouvrait. La voix d'Akimitsu m'en dissuada rapidement et il dit, de façon nonchalante :

      - Tu as gagné, certes, mais tu n'as pas gagné de la meilleure façon. Regarde-toi. Tu es couverte de blessures et tu serais déjà morte depuis longtemps si la personne qui t'avait frappé avait été quelqu'un d'autre. La seule chose qui fait que tu as gagné est que tu me connais et sais donc mon principal point faible. J'espère que tu comprends que savoir se battre avec des katanas n'est pas suffisant. Il te faut au moins acquérir les bases du combat à main nue et je me rend compte que tu n'y connais vraiment rien. J'espère que cela t'auras servi de leçon. À partir de demain, je t'apprendrais à te défendre avec tes bras et cela pour un certain temps. Tâche de ne pas oublier ce que je vais t'apprendre, cela pourrait bien, un jour, te sauver la vie.

      Souriant, je trouvais cela ironique que la personne qui s'était amusée à me torturer toute la journée me dise, à présent, qu'elle allait m'aider à rester en vie. Après tout, il avait fait cette promesse à cette personne que je ne connaissais pas et dont je ne me souvenais même pas. Cela me surprenait que cette arme ait pu s'attacher à quelqu'un au point de lui promettre des choses et de s'y tenir. Après tout, Akimitsu était froid, distant. Il n'avait pas l'air de m'apprécier et il s'amusait à me tyranniser en permanence, à m'insulter et à me rabaisser. Pourtant, j'avais comme l'intuition qu'il cachait quelque chose derrière cette attitude sans vergogne. Après tout, personne ne pouvait être foncièrement mauvais et, malgré son attitude ingrate, c'était grâce à lui que, jusqu'à présent, j'avais survécu. Il fallait bien le reconnaître.

      Par la suite, j'eus le droit de prendre une douche qui me fit le plus grand bien et qui me permit de me libérer de tout ce sable. J'eus ensuite l'occasion de rester tranquille l'espace d'une petite demi-heure en attendant qu'Akimitsu ramène quelque chose à manger. Il avait préféré le faire lui-même prétendant que, par moment, j'avais des goûts bizarres et qu'il n'aimait pas vraiment ça. Après tout, je ne connaissais pas vraiment les concepts de la cuisine équilibrée et saine. Pour moi, un repas pouvait se réduire à une tablette de chocolat et des chips. Néanmoins, cela ne devait pourtant pas effrayer Akimitsu. Il s'agissait d'un katana après tout, il ne devait pas grossir. Ce fruit du démon pouvait poser tellement de questions qui n'auraient certainement jamais de réponse. Après tout, si j'interrogeais l'arme, elle ne me répondrait certainement jamais, jugeant que mes demandes sont trop idiotes et n'ont aucun intérêt.

      Finalement, ce qu'il apporta furent des sushis. Je me demandais ce qui avait guidé son choix ou s'il avait simplement décidé de prendre cela car il s'agissait de la première chose qu'il avait vu. Souriant, je m'apprêtai à manger en prenant les doigts car la faim me tordait l'estomac. Je tendis donc ma main vers la première portion lorsque je sentis quelque chose me taper les doigts. Akimitsu venait de me taper avec des baguettes. Il me les tendit en disant :

      - Apprend les bonnes manières ! Je n'ai pas envie de te voir manger comme quelqu'un qui n'aurait rien avalé depuis plusieurs mois. Cela peut bien attendre quelques secondes, non ?

      Je l'avais à peine écouté et j'avais saisi ce qu'il me tendait. Usant des instruments, je me mis à manger sous le regard désespéré de l'arme qui, à son tour, commença à manger, plus tranquillement que moi. Je me demandais s'il avait faim ou s'il faisait ça simplement par gourmandise. Étant donné qu'il s'agissait d'une arme, il était possible qu'il n'ait jamais faim, non ?

      Après avoir fini de manger, je me sentis un peu mal, ayant avalé tout ceci un peu trop vite et le regard réprobateur d'Akimitsu m'en dit long sur ses pensées. Il ne pouvait pas sourire une fois dans sa vie ? C'était affligeant parfois. Un sourire, ce n'était pas grand chose après tout. J'avais parfois l'impression d'être cette enfant capricieuse qui ne comprenait jamais rien et que son père devait en permanence punir en sachant pertinemment que cela ne changerait de toute façon rien, mais qu'il fallait bien saisir sa chance. C'était agaçant à la longue. Soupirant, je ne dis rien. Je n'avais pas envie de parler. Pas ce soir. Comme d'autres soirs. Comme toujours, ses réactions ne me donnaient pas envie de sympathiser cette fois-ci. Peut-être un autre jour ? Dans le fond, je l'appréciais quand même beaucoup. Il était mon protecteur, il était l'une des seules personnes qui comptait pour moi, en ajoutant Shiro. Je ne pouvais pas me permettre de lui en vouloir pour quoi que ce soit. Je l'aimais bien malgré tout, malgré moi, malgré lui. C'était ainsi.

      Comme je n'avais rien à dire, je me glissais dans le lit sans un mot. Quant à lui, il allait certainement rapidement prendre sa forme originelle, sans un bruit. Comme ça, chacun resterait dans son coin, comme nous le faisions régulièrement. Et comme chaque nuit, j'étais décidée que, le lendemain, nous aurions une conversation qui, enfin, nous rapprochera.





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>> Dans la vie, il ne s'agit pas nécessairement d'avoir un beau jeu, mais de bien jouer de mauvaises cartes. <<

[FB] C'est en forgeant qu'on devient forgeron [SOLO] 760105TenshiSigna4

Tenshi Taya
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