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Ven 11 Déc - 0:18
Kaizoku Ni Ore Wa Naru !
~Un jour quelqu'un a dit, qu'il y avait un trésor inestimable quelque part sur l'océan. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor, le One Piece!
Kain: IKUZEEE
Le capitaine était en train de faire des tours sur lui-même tout en tenant son ancre. Tel un ouragan ravageur de métal, il était en train de frapper tout ce qui passait à portée de son arme favorite. Les bandits qui lui faisaient face tant bien que mal n'osaient pas s'approcher de cette furie en plein défouloir. Ces derniers étaient en train de se fier à la montagne de personnes infirmes qui s'étalaient et gisaient douloureusement sur les planches bringuebalantes de cette plateforme improvisée.
Le borgne ne prenait pas la peine de vérifier qui était qui. Il ne laissait même pas la chance aux bandits d'exprimer leur désarrois. Son air était véritablement sérieux contrairement à d'habitude. Il en voulait particulièrement à ces hommes d'avoir fait autant de mal à ces villageois qui n'étaient rien d'autres que de simples artisans au cœur bon. Cette petite île qui avait pu survivre tant bien que mal et leur aspect pacifique ne pouvait que se rapprocher très fortement de Mormoilnoeud qui était une île similaire en de nombreux points. Le capitaine n'avait pas beaucoup de regret dans sa vie. Le fait d'avoir été trop faible au moment de l'attaque de son village par quelques forbans où il avait perdu l'usage de son œil était l'un d'eux.
Alors que nos compagnons étaient encore en train de se battre avec toute la hargne que cela pouvait impliquer. Une cloche au tintement unique se mit à raisonner à travers le port. Les acolytes cessèrent immédiatement de se battre. Se demandant dans un premier temps si ce qu'ils avaient entendu était bien réel. Ils ne leur fallu qu'une seule seconde avant de lever les épées et les pistolets vers le ciel dans des acclamations plus nombreuses les unes que les autres.
Brigands: Le capitaine Corneville vient nous rejoindre pour nous amener vers la victoire ! Vive le capitaine Corneville !
Cette fois-ci, ce n'était pas la petite porte habituelle qui s'était ouverte. Il s'agissait de la double porte massive qui donnait directement jusque les quartiers personnels du capitaine. Ses sous-fifres savaient exactement ce que cela signifiait. Et un mouvement de panique fut pris par ces mêmes personnes qui s'éloignaient le plus vite et le plus loin possible de cette porte.
Brigands: LE BOSS A LÂCHÉ COLERIDGE, NIGERO!
Le borgne essayait d'en poursuivre quelques uns. Il avait dans sa main une montagne de casque. En effet, il s'était mis en tête l'idée d'avoir battu plus de ces sacripants que ses acolytes qui n'avaient malheureusement pas décidé d'en faire autant. Kain en déduisit que tous ici n'étaient que des fous, qu'ils n'avaient pas le goût pour les petits «loisirs ». Il lâcha immédiatement ses casques qui se fracassèrent dans un bruit de métal à ses pieds lorsqu'un hurlement bestial retentit depuis la porte. Une patte énorme en sortit tout d'abord. Ses griffes étaient telles qu'elles attaquèrent la pierre sur lesquelles elles venaient se reposer. On pouvait très clairement voir deux yeux jaunes qui brillaient à travers la pénombre. Tandis que cette bête s'apprêtait à se révéler à la lumière du jour, un bandit non loin de nos pirates l'air effrayait vantait les mérites de la bête.
Protagoniste de seconde zone: On ne compte plus le nombre de victime de Coleridge... On dit que ses ailes sont si puissantes qu'un simple battement de ces dernières sont capables de faire soulever des maisons par dizaines.... Que son odorat est capable de suivre la trace d'une proie sur des dizaines de kilomètres... C'est une bête de l'enfer venue tout droit de l'océan de tous les périls... De... Grand line !
Coleridge apparut finalement sous le soleil éclatant. Il avait un collier à pointe. Cette bête titanesque devait bien mesurer cinq mètres de haut. Des dents acérées allaient de paires avec cet énorme bec. Ses deux yeux globuleux fixaient avec attention le petit groupe des borgnes. Son plumage était d'une couleur beige des plus communes alors que ses ailes devaient probablement bien faire un mètre de longueur... Alors que la plupart des habitants avaient déjà désertés les lieux, Kain avait la bouche grande ouverte. Il se mit à pointer le monstre qui se trouver sur la falaise avant d'hurler.
Kain: UN POULET GÉANNNT!
Ce que le capitaine des borgnes ne savait pas, c'était que Coleridge était un volatile très intelligent à tel point qu'il comprenait certains mots humains. Il avait la fâcheuse tendance de s'énerver énormément lorsqu'on l'insultait. Il détestait notamment le mot « poulet » qui était selon lui bien trop réducteur. Il était après tout le roi des poulets. Il ne pouvait pas laisser passer un tel affront. Ce qui le différenciait de plus de ses confrères était qu'il avait des dents, lui. L'animal prit donc de l'élan et après quelques pas rapides s'élança dans le vide avec l'intention de foncer droit sur l'équipage de forbans. Il battit des ailes autant qu'il put, mais ce ne fut pas efficace. Ainsi, il fit une chute libre vertigineuse avant de s'écraser sur la réserve de nourriture des hommes de Corneville dans un fracas sans nom. Kain était en train de se rouler sur le sol tellement il trouvait la scène comique et sans aucun sens. Apparemment, les légendes sur ses ailes dévastatrices étaient encore à prouver...
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Kain parle en #990000
Valentine D. Kain
Heziel Coffe
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Ven 11 Déc - 15:15
Un nouveau navire ! Le village aux cloches ?!
- BAKA ! ARRÊTE DE RIRE ! CE POULET A FAILLI ME BUTER, TEME !
Effectivement, le destin avait mis Heziel droit sur la trajectoire de chute du gros gallinacé en colère, qui s'était écrasé avec toute la grâce d'un piaf en galère sur l'emplacement du cuistot en détruisant la plateforme à cet endroit, ainsi que l’entrepôt qui servait à récolter les tributs du village aux pirates. Le cuisinier regardait actuellement son capitaine avec l'air du démon qu'il empruntait parfois, celui qui pouvait faire vraiment peur et encore plus lorsqu'on ne connaissait pas le brun. Cependant, de la réserve détruite se redressa l'énorme bestiole qui regardait... notre Mormoilnien avec le même air de meurtre dans les yeux. Il l'avait dit. Ils l'avaient tous les deux dit. Il allait devoir les éliminer tous les deux pour le bien de sa fierté en tant que roi des poulets !
- COOOOOOOOOO !
Il chargea donc droit vers le second qui était inattentif à ses mouvements sur l'instant, ce dernier se retournant juste à temps pour voir une rangée de dents aiguisées lui arriver en pleine poire, ces dernières visiblement animées de l'intention sordide de mettre fin à son existence d'une façon relativement expéditive. Il effectua une autre roulade sur le coté, laissant passer l'imposant Coleridge qui alla mordre un mat avant de le sectionner en deux, broyant littéralement le bois qui le composait dans ses mâchoires d'acier.
- Oh punaise, elle en a de la force, la poulaille !
Se retournant immédiatement, une veine battant visiblement sur sa tempe, le gros perdreau se jeta à nouveau à corps perdu sur Heziel, cette fois avec une vélocité renouvelée : il tenta de le poinçonner au sol de son bec aiguisé, ce dernier s'enfonçant sans problème dans le "sol" lorsque le cuisinier sauta en arrière, de justesse. Mais à peine eu-t-il le temps de se redresser que le bec était de nouveau au dessus de lui, tel une épée de Damoclès emplumée qui le suivait à la trace.
- COOOOOOO !
Il sauta en arrière à nouveau, manquant de trébucher en se réceptionnant. Mais la terrible menace pesait toujours au dessus de sa tête, Coleridge se contentant de faire un pas en avant à chaque fois pour combler la distance qui le séparait du malotru qui l'avait insulté deux fois d'affilée.
Le forban ne cessait de reculer alors que la bête venue de Grand Line tentait à tout prix d'exercer son droit vengeur de réparation du tort causé à son égard. Finalement, commençant lui aussi à être agacé par la pression que ça lui mettait dessus, le cuisinier de l'équipage du borgne profita d'un saut en arrière pour prendre appui avant de se jeter droit sur la tête du poulet géant, l'air passablement énervé.
- ÇA SUFFIT MAINTENANT OY !
Son poing alla s'écraser dans la "joue" de la poularde démoniaque. Sa tête s'affaissa sur elle même l'espace d'un instant alors que ses yeux sortaient de ses orbites. Un "COOOOOOO" bien faiblard marqua la chute du grand Coleridge en arrière, alors qu'il écrasait son corps rondouillard sur le plancher de fortune, dégageant un nuage de poussière.
- Un chapon qui bouffe un cuistot, on aurait tout vu...
Les yeux de la grosse bête s'ouvrirent d'un seul coup, affichant une expression de rage profonde. Ce type était cuisinier... et en plus, il l'avait traité de poulet émasculé ! C'en était trop, il devait payer. Lui qui avait du changer tant de ses frères et sœurs en nourriture durant son existence... il devait payer ! Se redressant en poussant un grondement qui restait très original de la part d'un gallinacé, Coleridge se jeta sur le cuistot, toutes griffes dehors cette fois. Il lui asséna un puissant coup de patte que notre brun eu bien du mal à esquiver. Les griffes acérées du poulet titanesque vinrent découper tout ce qui se trouvait à portée, sans distinction. Avant que Heziel ne puisse contre attaquer, faisant office d'un jeu de pattes assez impressionnant, l'animal enchaîna sur d'autres coups dévastateurs qui firent tomber les rares bâtisses tenant encore debout aux alentours.
Lorsque finalement, il sauta pour tenter d'esquiver, il se heurta à un énorme problème... une gueule géante qui se précipita sur lui et le happa sans autre forme de procès. Oui, le second des dokugan venait d’être gobé par un poulet géant. Oui, ça pouvait sans doute être drôle de l'extérieur, mais en l'occurrence, ça ne faisait pas rire le brun du tout. Coleridge, satisfait, avala d'une traite et effectua même un petit rot pour montrer qu'il était rassasié, aussi bien dans sa soif de vengeance que dans ce petit creux qu'il avait toujours et qu'il comblait en dévorant les pirates qui ne respectaient pas son maître.
Ce fut de courte durée. La grosse poularde afficha soudain une expression de malaise intense alors qu'elle se mettait à faire des pas de cotés en poussant des "COOO" qui n'avaient rien de rassurant ! On pouvait presque entendre une voix qui hurlait à l'intérieur, des choses pas très sympathiques croyez moi... soudain, sur son flanc gauche, la peau se tendit vers l'extérieur dans un bruit sourd alors que Coleridge hurlait à la mort tout en trébuchant sur ses pattes devenues totalement incohérentes dans leurs mouvements. Ses yeux se faisaient de plus en plus blancs, une langue ondulantes se présentait lorsqu'il ouvrait le bec. Un nouveau flot d'insulte marqua plusieurs coups consécutifs contre la paroi gastrique de notre cher animal géant, qui s'écroula avant de se rouler par terre, paniqué.
Les plaintes du poulet mis en position latérale de sécurité finirent par se mêler aux insultes d'un Heziel pas très content qui explosa les dents de la créature de l'intérieur, se retrouvant à l'air libre alors que Coleridge s'évanouissait dans un râle, dégageant un nouveau nuage de poussière. Pour sa part, désormais furieux, notre cuisinier était couvert d'une couche de salive gluante qui ne le présentait pas sous son meilleur jour.
Nos dokugan se tournèrent comme un seul homme vers la source de ces paroles. Il s'agissait d'un homme à la forme de campane très étrange. Son zozottement étrange était originaire d'un gros pansement sur sa langue. Ses cheveux étaient relevés comme une perruque de la renaissance et, à part sa forme incongrue, il était pour le moins bien habillé et propre sur lui. Plusieurs cloches ornaient ses vêtements et il tapait dans ses mains lentement, comme si il félicitait réellement ses adversaires.
- Ze zuis Corneville. Et vous z'etes zur mon territoire. Ze qui n'est pas poli du tout.
Cette remarque agaça grandement le cuisinier qui trouvait impensable de prendre les choses d'une façon aussi détachée après tout ce qu'il avait fait subir aux villageois. Il se précipita donc sur lui avec la ferme intention d'engager les hostilités, ou même d'en finir si c'était possible. Effectuant un saut droit dans la direction du fameux Corneville qu'ils rencontraient enfin, il plaça son poing en avant dans le but évident de le frapper sans retenue quelconque.
- Répète un peu ça, enfoiré !
- Bellu Bellu no Choku !
Lorsque son poing entra en contact avec son ennemi, il fut surpris de voir que la partie inférieure à la tête de ce dernier se mit à bouger d'elle meme, comme la bascule d'une cloche...
- Fruit du démon ?!
C'était trop tard. Une vibration intense vint parcourir son bras, lui arrachant un gémissement de douleur alors qu'un bruit terrible lui vrillait les oreilles sans autre forme de procès. Il fut finalement repoussé avec force par le capitaine Corneville, qui n'avait en réalité même pas bougé de tout l'assaut. Son corps avait fait tout le travail sans le moindre mouvement. Heziel effectua un vol plané, accrochant une planche qu'il pulvérisa avant de sombrer dans l'eau, sonné. Lorsqu'il reprit totalement ses esprits, il était en train de couler et il se hâta donc de monter à la surface. Un homme qui produisait des vibrations de la sorte... il n'avait pas réussi à le toucher ! Cette fois, sa capacité à blesser les maudits n'avait pas été au rendez-vous. Une terrible douleur lui compressait le bras et une partie de son abdomen. Lorsqu'il parvint à se hisser à la surface, il comprit qu'il ne devait plus s'en mêler. Haletant douloureusement, il se tourna vers Kain alors qu'il rampait totalement hors de l'eau.
- Celui là... je crois qu'il est pour toi, Capitaine.
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"Are you a man... or a monster ?"
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Valentine D. Kain
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Sam 12 Déc - 18:07
Kaizoku Ni Ore Wa Naru !
~Un jour quelqu'un a dit, qu'il y avait un trésor inestimable quelque part sur l'océan. Que la personne qui le trouverait deviendrait le Seigneur des Pirates. C'est l'ère de la piraterie, la quête du plus grand trésor, le One Piece!
Corneville: bell bell bell bell bell... (note : c'est son rire) z'il zemblerait que votre petit po-to vient de mordre la pouzzièreuh... bell bell bell... Maintenant toi le vieux... l'est l'heure d'aller le rezoindre.. Bellu bell no Zammer !
Le capitaine regardait avec attention son confrère qui venait de lever le bras dans les airs. Ce dernier ce métamorphosa alors soudainement. Il prit une taille démesurée avant de prendre une teinte brunâtre. Sa main s'élargit rapidement et prit finalement la forme d'une cloche géante. Il abaissa alors tout d'un coup sa main avec la ferme intention d'écraser le borgne qui d'un saut sur le côté pu esquiver cette attaque. Plaçant son ancre sur le côté, le borgne voulu entamer une course vers Corneville afin de le frapper. Il n'eut le temps de rien faire, d'un simple mouvement de bras, la cloche qui venait de frapper le sol se déplaça latéralement et toucha Kain de plein fouet. La force de ce coup fut redoutable et le borgne fut repoussé sur de nombreux mètres. Son corps vola comme une vulgaire brindille, ce dernier percuta et traversa de nombreuses maisons.
Loyal et Kraehe tentèrent de venger leur capitaine. L'un avait sauté et était prêt à faire goûter de ses scalpels à se forcené, tandis que Loyal était en train d'essayer de se rappeler quel était le plus gros objet de sa fabrique afin d'écraser au mieux le crâne de son ennemi. Le bras de Corneville revint immédiatement à la normal, alors que les engins de morts de Kraehe ainsi que la superbe enclume étaient lancés. Soudain, ce fut le malfrat lui-même qui grandit, ou plutôt son buste.
Corneville: Bellu bellu no shield da!
Son tronc devint alors une cloche qui arborait pour motif un visage bien grimaçant. Les objets lancés n'eurent aucun effet sur l'armure qu'il venait de se créer en un instant. Les scalpels rebondirent mollement tandis que l'enclume glissait le long du corps de la cloche. L'heure fut alors à la contre-attaque. Les deux bras de Corneville se changèrent en battant battant à boule.
Corneville: Bellu bellu no Naru!
Les deux battants s'abattirent simultanément sur les parois de la cloche qui se mit à sonner de manière virulente. Loyal et Kraehe furent immobilisés suite aux vibrations créaient par Corneville. Il en profita alors pour reprendre une forme normale. Il était un utilisateur de fruit très avancé. On pouvait voir qu'il était en mesure d'utiliser avec une intelligence incroyable ses capacités. Cela dénotait d'une expérience au combat non négligeable qui manquait cruellement à la plupart des membres de l'équipage du borgne.
L'offensive du brigand de s'arrêta pas là. Ses deux bras devinrent de nouvelles cloches plus compactes cette fois-ci. D'un coup rapide, il vint frapper simultanément les deux acolytes du borgnes qui ne purent que tenter de réduire les dégâts de l'attaque. Ils étaient encore sous le choc des vibrations du fou furieux. Son action venait de porter ses fruits. Alors que ses hommes ou même Coleridge n'avaient réussi à infliger de sérieuses blessures à l'équipage, il venait de prouver en quelques instants qu'il était d'un tout autre niveau.
Corneville: Bell bell bell bell bell... Vous z'êtes tous des faiblards, vous n'avez même pas réuzzi à me faire.. bobo.. bell bell. Ze vous ai vaincu zi fazilement... bell.
Tout à coup, un amas de débris explosa à quelques mètres d'eux. Les planches volèrent à droite, à gauche sous la surprise du chef des voyous qui se retourna pour savoir qui pouvait bien lui faire l'affront de le déranger dans son monologue. Il ne s'agit de personne d'autres que Kain qui semblait remonté d'avoir été amené au tapis si facilement. Ses poings étaient levés vers le ciel et ses dents serrées. Le deuxième round allait finalement pouvoir débuter...
Alors que les deux hommes se faisaient face, une tension nouvelle venait de s'installer dans la zone. Nescafé qui avait compris qu'il ne pouvait pas rester auprès de son maître pour son combat futur joua quelques notes de son saxophone. Une mouette avec laquelle il avait sympathisé plus tôt dans la journée vint alors se poser sur l'épaule du borgne. Le rongeur monta sur la mouette et de quelques mots souhaita bonne chance à Kain avant de s'envoler.
Kain: Ne t'en fais pas Nes', je m'occupe de ce type!
Corneville: Ze me demande à qui tu parles...
Kain: C'était à mon hamster, tu es débile ou quoi ? C'était évident.
Les yeux du chef des voyous s'écarquillèrent. Était-ce parce qu'il était étonné de rencontrer quelqu'un qui parlait le hamster, ou bien de se faire traiter de débile par le borgne lui-même ? Sa réponse fut automatique et ne laissait échapper qu'un vague début d'agacement.
Corneville: Ze que tu as dit là manque de... politesse... Ze m'en vais te faire regretter ça... Gros zigoto... bell bell bell...
Battant d'un côté, et ancre de l'autre, la discussion avait assez durée ! Les deux hommes se ruèrent alors l'un sur l'autre dans un cri de guerre glorieux Il n'était pas question dans un premier temps d'utiliser toutes les capacités qu'offraient leurs fruits. Il était connu des combattants aguerris que le meilleur moyen de connaître son adversaire était en échangeant des coups. C'était exactement ce schéma-là qui était en train de s'appliquer sur cette scène. Les deux guerriers attaquaient et se défendaient à tours de rôle. Sautant et esquivant, le bruit du fer s'entrechoquant. Chacun essayaient de nouvelles approches afin de finalement pouvoir porter un coup décisif à l'autre ce qui dura à arriver.
Après quelques minutes d'échanges acharnés, ces derniers firent un saut en arrière afin de remettre de la distance entre-eux. Des gouttes de sueurs perlaient du front des deux hommes. Ils étaient en train d'haleter. Quelques compliments furent échanger entre les capitaines.
Corneville: Ze vois que tu es capable de te défendre... Quel est ton nom ?... Ze veux me souvenir du capitaine que ze vais battre aujourd'hui.
Kain: Je suis Valentine D. Kain... Et je serai celui qui un jour, deviendra le Seigneur des Pirates!
La réaction de son némésis fut différente de celles des autres adversaires qui avaient fait face à Kain. Habituellement, une telle ambition venant d'un petit équipage d'East Blue ne provoquait que l'hilarité totale de la part des tierces personnes. Cette fois-ci, on pouvait voir une veine apparaître sur la tempe du tyran de cette île.
Corneville: Ze crois que tu ne zaizis pas tout ze que devenir le Zeigneur des Pirates zignifit... Ze présume que tu n'es zamais allé sur l'océan de tous les périls?
Kain:... Qu'est-ce que cela peut bien changer au juste ?
Corneville: Cela change tout pauvre abrutis ! Ze vais te faire comprendre pourquoi tu ne pourras zamais devenir le Zeigneur des Pirates!
Le voleur se recroquevilla alors sur lui-même avant de commencer à grogner. Il tremblait, cela faisait sonner les diverses clochettes qui étaient accrochées à sa tenue d'apparat. Au bout de quelques secondes, ce dernier se releva brusquement, ouvrant par la même occasion ses bras. Dans un zozotement strident, des barres gigantesques de fer sortirent de son dos. Il y en avait exactement quatre qui avaient une forme circulaire. Kain faillit être frappé par ces barres. Il pu malgré tout esquiver en faisant une roulade en avant. Il n'avait malheureusement pas compris que c'était exactement ce que recherchait Corneville. Il ne s'agissait pas de simples tiges de métal. Des cloches par dizaines apparurent sur les poutres métalliques. Le duo de capitaine était alors enfermé dans une arène de beffrois sinistres.
Corneville: Bellu bellu no... carillon! Te voilà pris au pièze zeune fou... Zusqu'à auzourd'hui, perzonne n'en n'est zorti vivant... PERZONNE ! BELL BELL BELL BELL...
Son visage se noircit et prit des traits beaucoup plus malsains que le simple homme maniéré qu'ils avaient pu rencontrer tantôt. Les beffrois se mirent alors à sonner à l'unisson dans un tonnerre de vibration qui faisait s'effondrer les habitations alentours. La colline même était en train de trembler et des cailloux de tailles diverses commençaient à tomber de part et d'autres du champ de bataille qu'était devenu le refuge des brigands. On pouvait entendre le retentissement des cloches à des centaines de mètres. La mer semblait se déchaîner aux alentours, cette dernière réagissait aux ondes envoyées par le concerto de l'adversaire de Kain. Corneville n'allait pas se faire prier, il n'avait aucunement l'intention de laisser la chance au borgne de réagir. Ses deux bras se transformèrent en deux moitié de cloche. Il les resserra et enferma le capitaine des Dokugans à l'intérieur. La tête du boss s'allongea alors avant de prendre la forme d'un battant à boule.
Corneville: Bellu bellu no great naru!
Son visage transformé en boule vint alors percuter ses bras dans une onde ultime. Alors qu'on pouvait penser qu'un seul suffirait, il frappa de nouveau contre ses bras plusieurs fois tout en rigolant. Nescafé qui était à une distance convenable de l'affrontement était en train de se faire du sang d'encre pour son maître qui n'avait pas pu réagir depuis le début des assauts de son opposant. Cette affrontement était en train de tourner au cauchemar du côté de nos héros. Cet adversaire diabolique avait un point de côté à force de rigoler.
Corneville: Tu n'es qu'un moins que rien ! Grâce à cette île ze vais pouvoir continuer à m'enrichir encore et encore ! Et lorsque z'aurai assez d'arzent, ze retournerai sur Grand Line avec la plus grande flotte et la plus puissante ! Ze deviendrai alors le véritable Zeigneur des Pirates ! Bell bell bell bell... Mesure tes propos nabots ! Bell bell
Kain: Mets-là en veilleuse quelques secondes... Tu me tapes sur les nerfs.
Corneville: Nani?!
Des doigts gantés apparurent au niveau de la fermeture artificielle de la cloche. De la poussière s'en échappa. Puis, malgré les efforts du chef des brigands, ses deux bras s'écartèrent pour laisser passer un colosse souriant. Une grimace béante venait d'apparaître sur la figure de Corneville qui ne comprenait plus rien. Il était en face du premier homme qui était intact après avoir subit tous ses assauts. Ce qui semblait à s'apparenter de la folie l'amena à pousser un hurlement strident avant de refaire sonner les cloches de son carillon. Les vibrations reprirent et le borgne restait parfaitement immobile.
Corneville: Reprends-toi ça!
Kain: Inutile.
Corneville: Nan...
Dans la précipitation, il se mordit de nouveau la langue et rouvrit la plaie de tantôt. Dans un hurlement de douleur, ses bras reprirent forme humaine afin de venir les plaquer contre la bouche. Du sang dégoulinait d'entre ses doigts, il lançait quelques impolitesses incompréhensibles à travers ses mains. Le moment était venu pour le capitaine des Dokugans de briller. Ce dernier se pointa lui-même avec son pouce, relevant légèrement le menton avant de faire une annonce.
Kain: Tes attaques vibratoires n'ont aucun effet sur moi...
Corneville: Z'est impozzible! Comment est-ze que tu peux rézizter à mes attaques comme zela ?!
Kain: Je suis un gura gura no ningen... Les vibrations sont ma spécialité. Les tiennes ne sont que des nullités.
Corneville: Quelle impolitezzes ! Bellu bellu no Spear!
Son bras se transforma en battant qui, grandissant à vue d'oeil, était en train de foncer droit sur le borgne. Ce dernier plaça son poing dans la trajectoire chargé d'une bulle blanche.
Kain: Gura gura no directo!
La bulle éclata à l'impact et le bras de Corneville subit les dégâts de l'attaque du borgne. Les vibrations qui étaient issues de son poing étaient bien plus puissantes que celles qu'il pouvait créer par ses seules attaques. Cette dernière eut tellement d'impact qu'il fut projeté en arrière. L'arène des carillons était accrochée directement à son dos. La faiblesse de cette attaque était qu'il ne pouvait pas se déplacer lorsqu'il faisait sonner les cloches. L'arène qu'il avait construit un peu plus tôt était en train de s'effondrer sur elle-même dans un fracas sonore épatant. Kain lâcha alors son ancre et entama une marche en direction de son adversaire qui était en train de se relever avec difficulté. Son némésis pouvait entendre les doigts du borgne craquer alors qu'il n'était plus qu'à un mètre de lui. Il releva alors les poings devant lui, prêt à combattre le capitaine. Il fut cependant surpris par un premier crochet qui vint le percuter directement au milieu de la joue. Une dent fut expulsée sous l'impact. Le capitaine des pirates avançait tout en martelant Corneville avec des coups de poings enchaînés de plus en plus rapides jusque aller un défouloir complet.
Kain: Machine gun blow!
Corneville qui tenta dans un premier temps de se défendre tant bien que mal ne put résister bien longtemps. Ses yeux virèrent au blanc alors qu'il était toujours en train de se faire marteler par les poings ravageurs du capitaine.Une fois son enchaînement terminé, Kain replia momentanément ses genoux avant d'effectuer un puissant saut. Son poing était levé vers le ciel.
Kain: Dokugan Punch!
Ce fut le menton qui fut touché par le poing du colosse. Ce dernier fut envoyé à quelques mètres dans les airs alors que Kain était en train de charger son coup final. Le chef des voyous utilisa ses dernières forces pour transformer son corps en cloche. Son envie ? Écraser le capitaine des dokugans de tout son poids. Il s'agissait-là d'un baroud d'honneur qui n'allait pas porter ses fruits. Une bulle blanche était déjà formée au niveau de l'épaule du borgne qui déplia alors son bras lorsqu'il jugea le timing parfait.
Kain: GURA GURA NO PISTOL!
La bulle blanche parcourut alors son bras avant d'arriver jusque son poing avant de finalement éclater lorsque son poing entra en contact avec la paroi froide du fer. La cloche se tordit à l'impact du coup, prenant la forme du poing du borgne. La langue tirée, et les yeux révulsés, Corneville venait de perdre conscience. Le bruit que fit cette cloche fut tel que l'on pouvait probablement l'entendre à l'autre bout de l'île. Les mouettes s'envolèrent des embarcations, les animaux sauvages se retournèrent, intrigués par un tel son. Ce son qui, bien qu'ils n'étaient pas encore au courant de la situation, signifiait la libération de Bell Island. Corneville fut propulsé avec une force démentielle. Son corps percuta et explosa de nombreuses bâtisses avant qu'il n'aille s'encastrer généreusement dans la colline en face. Un trou qui prenait la forme de son corps venait d'être creusé. Tout l'équipage sauta de joie à l'idée de la fin des affrontements.
L'équipage décida de se réunir rapidement. Ils s'aidèrent chacun à se relever, ils attachèrent à l'aide de chaînes solides les principaux antagonistes de l'équipage de Corneville. Les médecins qui avaient vu toute la scène demandèrent grâce en affirmant qu'ils n'étaient pas des combattants. Ils envisagèrent d'ailleurs une reconversion et d'élire Bell Island comme domicile principal. Ils avaient pu voir le mal infligé aux locaux et les soigner serait un début pour se racheter même si ils étaient contraints par le terrible bandit. Kain accrocha avec sa chaîne les pieds de Coleridge qui était encore K.O. Tous décidèrent de partir pour le village qui les avaient accueillis afin d'annoncer l'heureuse nouvelle. Ils avaient été dûment vengés.
*Peu de temps plus tard, au village*
Villageois: Regardez ! Ils arrivent ! Et... ils ont... un poulet avec eux...
Villageois : Un poulet ?
Les Dokugans arrivaient en faisant de grands signes avec leurs bras et en hurlant. Ils furent accueillis sous un tonnerre d'applaudissement. Les histoires allaient fuser. Mais il était d'abord important de faire les préparatifs pour un succulent banquet. La place du village fut aménagée et une marmite gigantesque fut emportée. Heziel eut besoin d'aide pour plumer Coleridge qui lui avait donné autant de fil à retordre. On pouvait voir son sourire satisfait sur le visage. La cuisinier l'emportait en fin de comptes sur la volaille et la terreur « volante » allait terminer dans l'estomac de ces aventuriers des mers en herbe.
Le festin fut marqué par la joie, la danse et la musique. Kraehe avait pensé la majeur partie des blessures des membres de l'équipages et avait pu confectionner un médicament naturel afin de soigner au mieux les tympans de ses nakamas. Bien que ceux-ci ne risquaient finalement pas grand chose, il était de son devoir de veiller à ce qu'ils n'aient de soucis auditifs sur le moyen terme.
La boisson coula à flot et alors qu'ils venaient de livrer une bataille où leur vie était en jeu. On ne pouvait qu'être attendrit quand on remarquait l'équipage au grand complet joyeux. Même loyal qui était de nature extrêment grincheuse, profitait de cette fête en mangeant un assortiment de baies exquises.
Durant le banquet, Kain fut interpelé par le maire du village qui lui demanda de bien vouloir lui accorder un petit peu de temps pour une discussion en privée. Ce qu'il accepta naturellement. Le maire invita alors l'équipage à rester deux jours sur l'île. Les habitants s'étaient réunis pendant leur absence et ils avaient besoin encore de matériel pour un cadeau en échange des services qu'ils avaient rendus. Après une rapide concertation avec ses nakamas, le borgne donna une réponse positive et tenta de promettre qu'ils ne chercheraient pas à savoir ce qu'il leur préparait.
Ces jours passèrent lentement et malgré les blessures des Dokugans, ils durent redoubler de vigilence pour empêcher Kain d'aller voir ce que préparait les habitants de Bell Island. Ils étaient réellement dubitatifs à les voir tous extrêmement actifs et à aller et venir dans la forêt. Les menuisiers étaient partis, et les artistes artisans s'étaient tous réunis et avaient récupérés quelques matériaux précieux qu'avait volé Corneville.
Puis vint enfin le jour tant attendu. Les cinqs membres des Dokugans avaient les yeux bandés et étaient montés dans une charrette. Les habitants de Bell Island tenaient à conserver la surprise jusqu'au bout. L'attente semblait interminable. Et sur les conseils avisés de Heziel, Kain eut également les poings liés afin qu'il ne tente pas de retirer le bandeau sur ses yeux. Une fois arrivés, ils furent mis en ligne. Ils pouvaient sentir la douce brise de l'océan qui venait leur caresser le visage. Cette sensation, le capitaine en était devenu dépendant. C'était le sentiment qu'une nouvelle aventure pointait le bout de son nez et il savait qu'il était l'heure pour lui et ses amis de quitter Bell Island. Alors que des locaux étaient derrière-eux pour retirer le bandeau, celui qui s'occupait de Kain due utiliser un escabeau pour être à la bonne hauteur, le jeune garçon qui les avaient acceuillis prit la parole.
Hop: Nous vous présentons...
Les morceaux de tissus tombèrent alors à l'unisson. Un jeune Hop au sourire radieux fut dévoilé ainsi qu'une immense chose derrière-lui qu'il pointait du doigt.
Hop: Votre nouveau navire, le Youthful Demon!
Un sentiment de gratitude infinie happa le cœur du borgne qui ne put s'empêcher d'avoir des larmes de joies et une quantité phénoménale de morve qui s'accumulait dans son nez. Il attrapa alors le jeune garçon et lui fit un câlin mémorable. Les habitants de Bell Island avaient décidé d'unir leurs forces afin de remercier les Dokugans à leur juste valeur. Le jeune garçon les avaient observés depuis le départ et avait vu que leur navire n'était pas digne d'un bateau pirate. L'idée fut acceptée avec un grand enthousiasme de la part de la population. Ils récupérèrent une caravelle qui était intialement un navire marchand et la modifièrent. De telle sorte qu'il puisse devenir un bateau pirate digne de ce nom. Alors que les Nakamas du capitaine étaient en train de monter à bord comme des enfants découvrant leur cadeau de noël, le borgne fut une nouvelle fois interpelé par le maire. Ce dernier s'approcha alors de Kain, transportant un petit coffret dans ses mains.
Maire: Voici le second présent que nous souhaitons vous faire..
Il ouvrit alors la boîte pour montrer une cloche qui brillait de milles feux. Elle avait été façonnée par les maîtres artisans de Bell Island. Ses couleurs et les pierres précieuses qui avaient été utilisées la rendait unique. Elle était probablement d'une grande valeur.
Maire: Je vous prie de bien vouloir accepter ce présent en hommage à notre amitié. Cela serait un honneur pour nous si vous arrivez à trouver le One piece avec cette cloche à bord de votre navire...
Ce fut avec de nombreux remerciement et avec un sourire honnête que le capitaine accepta le présent. Cette cloche fut placée dans un endroit sacré pour l'équipage. À savoir la cuisine. Elle était accrochée sur le mur, son tintement particulier serait capable de faire éveiller de nombreux souvenirs. La cuisine était en plus une zone où l'équipage irait souvent. Ainsi, grâce à cette dernière, ils feraient participer d'une manière ou d'une autre la population de Bell Island à leurs aventures.
La grande voile du navire avait été peinte en s'inspirant du capitaine. Son aspect le plus marquant était son cache-oeil. Le départ de Bell Island avec le Youthful Demon avait créée en quelques sortes le surnom de borgne. Kain allait désormais pouvoir se faire connaître à travers les océans à bord de son navire et n'allait plus être comparé à un simple touriste. Le tissus fut alors déployé lorsque le vent le permettait. Tout l'équipage s'était regroupé sur le côté du navire en faisant de grands signes. Kain était toujours en train de pleurer de joie et agitait un mouchoir afin de dire adieu aux locaux. La prochaine aventure s'annonçait épique... En effet, leur prochaine destination allait être une île où ils auront à affronter un forcené au grenat et une tireuse d'élite accompagnée d'un drôle animal de compagnie...Mais ça c'est une autre histoire.