Feuille de personnage Niveau: (43/75) Expériences: (297/500) Berrys: 341.428.650 B
Lun 27 Mar - 20:39
On est pas tout seul!
Le regard de Kiru se reposa sur Marcus tandis qu'il se remettait droit. Sa tête couverte de pierre reprit forme humaine tandis que les bouts de bois jonchant le sol autour de lui témoignaient de l'action qui venait de se produire. Sous l'agacement de la situation Marcus lui avait lancé une caisse de bois qu'il avait encaissé en utilisant son fruit. Mais malgré sa carapace la force du projectile l'avait forcé à courbé son dos en arrière, prouvant que l'homme qui se dressait devant lui était un combattant de taille. La réaction de son vis-à-vis aurait pu paraître non-productive mais le Golem avait rapidement compris que c'était certainement la meilleure qu'il pouvait espérer de la part du lieutenant. Même à distance il pouvait sentir toute l'énergie que déployait le pirate pour se retenir de foncer sur lui. L'annonce qu'il venait de lui faire avait grandement fait baisser la confiance que lui accordait Marcus, et l'avait clairement mis dans sa ligne de mire. Kiru savait à quoi s'attendre en dévoilant ces informations, il aurait préféré ne pas avoir à le faire mais s'il s'était tu ils seraient parti dans une chasse aux sorcières inutile et Edward aurait sûrement passé un sale quart d'heure.
La voix puissante et agacé du lieutenant vint finalement briser le silence qui s'était installé depuis le fracas de la caisse sur la tête de l'homme de pierre. Une phrase claire, simple, et ponctuée d'une menace pour pousser l'ex Révolutionnaire à ne pas envisager autre chose. Le lieutenant le traitait comme un de ses soldats mais cela ne posait pas de problème au maudit, autant quelques mois avant aurait-il sûrement fait front contre celui qui s'adressait à lui ainsi. Néanmoins en rentrant dans l'équipage de Tengen il avait accepté le fait d'être subordonné, et dans un sens si cela lui permettait de réussir sa mission du jour il s'y attellerait bien volontiers. Comme un réflexe à l'ordre qu'il venait de recevoir il se redressa subitement avant de lancer d'une voix claire et stricte :
Tout de suite!
La phrase, réaction automatique d'un soldat, était sorti sans qu'il y pense vraiment. Les restes de ses débuts peut-être, à moins que tout homme ayant accepté un certain lien de subordination développe aussitôt une réaction équivalente. Kiru en doutait mais ce qu'il savait c'est qu'il venait de confirmer sans une once d'hésitation dans ses propos sa soumission à Marcus, et que cela allait lui permettre de bouger plus librement, en tout cas dans les dix secondes à venir! Les pensées s'enchainèrent dans le crâne du Golem, il devait rejoindre Edward et l'attacher au plus vite, le jeune pirate n'y comprendrait certainement rien et il n'aurait pas le temps de lui expliquer. Il fallait espérer que rien ne vienne envenimer la situation et que son nakama se montrerait coopératif. En y repensant Kiru vit soudain ce qu'il avait pris comme une aubaine sous un nouveau jour. L'invitation reçu par erreur par Edward n'avait rien à voir avec lui, mais cette erreur n'avait-elle pas été volontaire. Certes son alliance avec l'homme aux tendances explosives n'était pas clairement officielle mais elle n'avait rien d'un secret de polichinelle non plus, et comme par hasard il devenait la première personne à être interpelé lors de leur arrivée sur le navire. Un soupçon de méfiance quant aux événements qui se déroulaient aujourd'hui vint se placer dans l'esprit du Golem, cela faisait tout de même beaucoup de coïncidences. Dans tous les cas il ne pouvait rien y faire pour le moment et se retrouvait dans une situation peu confortable.
Alors même qu'il s'apprêtait à se retourner pour partir à la recherche de son nakama il s'intéressa de nouveau à son haki dont il avait perdu le fil depuis le lancer de la caisse en bois par Marcus. Juste à temps pour s'écarter sur le côté tandis que les caisses positionnées derrière lui tombaient là où il se trouvait à peine une seconde auparavant. Bien sûr le choc ne lui aurait pas fait grand chose mais il préférait demeurer dans l'axe de vision du lieutenant, histoire d'éviter une mauvaise interprétation de sa part. Posant les yeux à la chose qui venait d'heurter le bloc de caisses de plein fouet il reconnu rapidement Edward qui venait à lui comme si le destin lui jouait une nouvelle fois un drôle de tour. Au moins cette fois-ci cela l'arrangeait et lui faisait gagner un temps précieux. Plus vite il aurait attaché son allié et plus vite il prouverait à Marcus sa bonne foi. Le bras gauche du Golem se recouvrit de pierre afin de gagner en force en allant agripper le col de l'homme qui se trouvait au sol dans le but de le redresser à côté de lui. En même temps le haki du maudit le prévint de la présence proche d'autres individus, un surtout à quelques mètres à peine devant lui qu'il ne parvenait pourtant pas à distinguer. Tirant un grand coup en arrière sans faire attention s'il avait bien attrapé le col de son partenaire afin de l'éloigner de l'endroit qu'il avait semblait fuir il se posa ainsi de nouveau en rempart de protection. Sauf que cette fois-ci Marcus était du même côté qu'Edward et que la menace qui se trouvait devant Kiru n'était pas encore identifiée. De son bras droit il détacha machinalement une corde de son manteau pour la lancer à l'aveuglette vers la position où devait se trouver le pirate, ses yeux tentant toujours de discerner un adversaire dans la pénombre avant que sa voix ne brise le silence :
Ed attaches toi les mains avec cette corde! Je t'expliquerais plus tard! T'as vu quelque chose?!
Le Golem ne jeta pas un seul coup d'oeil à son allié, demeurant concentré sur la partie de la cale assombrie qui se présentait devant lui. Au vu de la manière dont Edward était arrivé il fuyait quelque chose, mais quoi?! Son haki lui confirmait une présence à peine à quelques mètres de lui pourtant il ne distinguait aucune forme. De plus il semblait que deux autres voix ne soient pas loin d'eux, quelque chose ne tournait pas rond et déjà Kiru avait oublié la pseudo-altercation avec le lieutenant de Tengen, lui lançant simplement :
Marcus! Il était pas seul ici!
Résumé:
Kiru accepte l'ordre de Marcus puis s'écarte pour éviter la chute de caisses provoqué par l'atterrissage d'Edward. Il tire ensuite celui-ci derrière lui pour faire protection et tente de repérer ses adversaires sans les distinguer. Il prévient alors Marcus qu'il y a d'autres personnes dans la cale.
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Kabayochi.M.Kiru
Aaron Guts
Messages : 525
Race : Humain
Feuille de personnage Niveau: (29/75) Expériences: (81/120) Berrys: 59.687.000 B
Lun 27 Mar - 23:12
Gambit Decima.
Nom ; Guts. Prénom ; Aaron. Surnom ; Le Nocturne. Âge ; Âgé de 17 ans. Sexe ; Homme. Race ; Humain. Lieu de naissance ; West Blue, à Nighty Town dans le village de Xérèse. Camp ; Civil. Équipage ; X But / Rêves ; Aaron rêve de beaucoup de choses, mais celui-ci n'a jamais eu de réel but dans sa vie. Métier ; Il n'en a pas, il rend service aux gens et c'est comme cela qu'il est rémunéré. Arme/Fruit du Démon ; Une canne à pêche solide rustique et une dague en dents de scie. Le Kage Kage no Mi.
♛ Résumé
LE JOUR N'EST FAIT QUE DE CE QUE LA NUIT A DÉCIDÉ.
Aaron voit la scène se passer et hôte son masque, tétanisé par la prestation d'Abrahan. Au moment où Abrahan va dans la cale Aaron fouille les deux cadavres pour essayer de trouver des choses importantes ou non, puis il réalise qu'il doit lui-même descendre pour s'enfuir.
♛ Venons-en aux faits
UN HOMME SE MESURE EN UNE NUIT.
Non loin du coin de la pièce où je me trouvais il y a quelques secondes, les multiples boules de feu firent un carnage. Mon coussin d'ombre qui me sauva la vie m'empêcha de voir comment l'épéiste s'en sortit. Cependant la femme elle réussit à stopper une boule de feu grâce à ses.. cheveux ? Les cheveux ne crament pas ? Première nouvelle, faudra que je test ça moi un jour.. Les impacts des projectiles avaient percé la chambre d'Abrahan et quelques rayons de Lune investissaient la pièce.
En parlant du capitaine, le voilà qui arrivait dans la pièce. Quand bien même il ne ressemblait pas au Abrahan d'il y a quelques minutes. Sa joie, sa bonne humeur et son enthousiasme s'étaient tous transformés en mépris, haine et vengeance. Il avait l'allure encore plus sombre que moi, et faut le faire hein ! J'étais surpris, qu'un homme comme ça cache ce côté-là. Il était furieux, et à peine avait-il découpé le katana de l'homme que j'ôta mon masque. Il me fallait être crédible, ce type était d'un froid glacial. Les seuls mots crédibles qui sortirent furent les suivants :
- " Désolé c'est pas moi j'ai rien fait pardon je voulais juste exécuter la mission ! "
Les deux mains en l'air, l'une tenant le masque et l'autre rien. La panique m'avait limite fait bégayer. Sa lame s'arrêta à ma gorge. Ma respiration se coupa un instant, et il se mit à parler. Sa voix elle-même avait changé. Le contraste était réel, ce type faisait froid dans le dos. Ceci dit, il voulait derechef me parler. Tant mieux, ça me donne encore plus de chances afin de savoir quelque chose sur ma cible. Il retira enfin sa lame et je pris une grande inspiration. Puis, il partit avec ses majestueuses flammes comme si de rien n'était.
Un certain calme régna alors dans la sombre pièce, faiblement éclairée par l'astre lunaire. Il ne restait plus grand-chose ici. J'observai les deux cadavres un instant. Et ma voix s'éleva alors comme un écho dans la pièce, je parlais seul.
" Bah oui mais aussi vous avez voulu jouer hein.. vous avez perdu, c'est tout. Faut pas se plaindre. Enfin, j'imagine que vous deviez connaître les risques avant de vous engager là-dedans. Si seulement vous aviez su. Mais c'est pas le cas et vous êtes crevés, dommage. Oh tiens, faut pas que j'oublie de reprendre mes armes moi ! "
Puis je décidai de fouiller les corps, si ces derniers avaient quelque chose de valeur je le prendrais aussi tôt. Sinon ils resteraient comme tel. Bah quoi ? Ils sont morts donc je fais ce que je veux, et puis y a personne dans cette salle à part moi pour juger. Et moi je trouve que ça se fait, et puis ils ont pas vraiment le choix. Une fois ceci terminé ma tête tourna afin de trouver la porte de sortie. Mais cette dernière était au plafond et il allait me falloir tout escalader, et c'est beaucoup trop haut. J'en profitai d'ailleurs pour ramener mon ombre à mes pieds.
Bon bah pas le choix, faut reprendre le trou vers la cale. Je m'y glissai alors et essayai de me repérer dans le noir ambiant. Cet endroit était percé et l'eau commençait sérieusement à investir les lieux. Priorité ? La fuite bordel !
♛ Précisions
LA NUIT JE FERME LES YEUX ET JE LAISSE COMMENCER LA VRAIE VIE.
Liste des techniques utilisées ;
- Déplacement : Aaron se sert de SON ombre qu'il aplatit au sol par sa pensée et la fait bougée de par sa conscience (Cette technique peut permettre une infiltration, ou surprendre son adversaire.) [Niveau 5]
Dernier mot ; Euh, soucis dans le codage même si ça change pas grand chose, j'essaye de régler ça mais apparemment ça ne vient pas de moi.
- Zech, retourne au château, j'ai mieux à faire que de m'occuper de toi aujourd'hui mon cher...
Un sourire immense de joie se dessinait sur le visage de la jeune enfant candide : même si elle ne comprenait pas réellement le sens de ces paroles, la pardon accordé au magicien était très clair. Elle voyait ça comme une résolution, un point final à cette tendre histoire d'amour. Cependant, son interlocutrice n'en avait pas encore terminé avec elle.
– Et vous ma chère, je dois admettre que j'admire votre... Dévouement. Je vous offre donc une opportunité, récupérez ce fameux coffre avec votre point une fois que mon époux aura fini de nettoyer la vermine et je vous offrirai un prix de votre choix en échange. Vous pourriez même rejoindre les rangs de mes servants, après tout quelques places vont bientôt se libérer...
L'invitation était bien gentille mais la rouquine n'avait aucune envie de rejoindre une personne qu'elle ne connaissait pas. Et d'un autre côté, le mot « servant » la dérangeait quelque peu. Elle n'avait pas pris la mer pour servir les autres : à quoi bon enlever ses chaînes pour d'autres ? Cependant, la proposition pouvait être intéressante. Un prix de son choix … Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Pour cette douce âme, c'était quelque chose de très attirant. Elle imaginait tout ce qu'elle pouvait demander, à cette femme riche et puissante. Le choix était très large. Pourtant, elle avait du mal à désirer réellement chose, se demandant toujours si elle ne devait pas saisir cette opportunité pour Lawrence.
Lawrence ?
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! »
Elle l'avait complètement oublié. En effet, depuis qu'il l'avait injustement mis à l'écart après sa prestation, elle avait délibérément mis de côté son grand amour. Une façon aussi de se consoler en se disant que c'était elle qui était partie plutôt que lui qui l'avait voulu. Dans tous les cas, les Mio n'étaient pas le genre de bestioles passives qu'on pourrait associer aux escargots ou aux caméléon. Génétiquement, les Mio étaient plus proches des pigeons : rien dans le crane mais vif d'esprit, une parfaite harmonie paradoxale. Tel l'animal légendaire des grandes villes qui ne se gêne pas de disséminer ses excréments sur la place public, Mio Renbo Pigeon regarda vivement aux alentours avec de gros yeux ronds. Elle s'approcha avec la démarche céleste de petit oiseau en direction de la jeune femme. Le plus près possible.
« Rou rou ! Non non, ce serait bien trop ennuyant d'attendre ! Je peux aller le chercher tout de suite si vous voulez ! Rou rou ! Il suffit juste de me dire où il est ! Rou rou ! »
Elle se recula tranquillement dans la même démarche, agitant toujours autant sa tête. Puis elle se rendit compte de quelque chose de très grave.
Un pigeon … Ça ne volait pas.
Spoiler:
Cela n'allait pas du tout. Mio arrêta donc brusquement ses clowneries. Le pigeon et elle … décidément ne pourront jamais s'entendre. Il l'envierait trop après tout. La rouquine était issue de la royauté des oiseaux, disposant d'ailes majestueusement et d'une perception unique. Ce pauvre petit pigeon était condamné à l'envier tout le restant de sa vie, collé à la terre froid où reposait ces pauvres excréments. Devant Mio, il penserait toujours à son statut misérable. Ils étaient trop différents. Comment pouvait-elle s'entendre avec un pigeon ? Elle aurait pitié de lui continuellement, ne pourrait jamais jouer dans les airs en sa compagnie. Sa différence même l'isolait devant tous ces petits pigeons qui mangeaient tranquillement ensemble.
Spoiler:
« Vous pouvez me faire confiance ! Je m'appelle Mio Renbo Konki ! Et vous ? »
Bien heureusement, le pigeon n'était pas le seul être existant sur Terre. Les rois qui survolaient les îles, les beaux pailles en queue, avait le pouvoir d'être à sa hauteur.
Spoiler:
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Spoiler:
Mio R. Konki
Sarab
Messages : 304
Race : Tontatta
Équipage : Ligue des Assassins
Feuille de personnage Niveau: (30/75) Expériences: (53/120) Berrys: 20.861.500 B
Ven 31 Mar - 18:02
HUNT AND KILL
Event Gambit Décima
Le démon, une lueur écarlate reflétait à travers ses pupilles, à peine visible dans cette pénombre omniprésente située sous la cale de ce bateau en ruine destiné à sombrer au tréfonds des océans. Les vagues percutaient la coque, pénétrant le bois craquelant puissamment dû au choc de la météo, la pluie grondait sur le pont, provoquant un écho incessant résonnant à travers toutes les oreilles présentent sur cette épave. La nuit glaciale, refroidissant même les âmes les plus courageuses, le vent espiègle, venant câliner les peaux de son touché taillant. Cette atmosphère pesante, Sarab l'adorait, la chérissait, il allait s'en amuser, un pas en avant, ses crocs blancs et affûtés parfaitement alignés entre ses lèvres se dévoilaient lentement. Un coup de langue fourchue, ophidienne, parcourait sa dentition à la recherche d'un morceau de carcasse, il avance. Ses ongles bestiaux, à la pointe de ses doigts rachitiques, les caisses, les tonneaux roulaient dans chaque salle de ce bateau, bercés par la houle, quelques voix résonnaient du pont supérieur, des bruits d'explosions, une bataille semblait se livrer non loin d'eux. Un silence morbide et inquiétant, seule la voix du golem retentit, puis les sons des vêtements sûrement agrippés et des mouvements afin de se préparer au pire. Une fois leurs positions maintenues, seules leurs respirations percutaient l'air froid, formant une légère brume vaporeuse opaque, le chaos, l'espace, un vide provoqué par la taciturnité du diable miniature.
Sarab détenait un sourire sadique, mais aussi colérique, ce foutu chevelu dégueulasse lui avait volé son trésor, l'objet de tant de haine, de convoitise, l'épicentre de tant de folie sur ce bateau. Un coffret pour les gouverner tous, il lui avait pris son précieux, la seule chose que le Tontatta adorait, sa raison d'être, le chaos. Si le gnome détenait cette boite, il serait enfin récompensé, lui qui était l'hypocentre à l'état pure de la chute de ce navire, peut importe le contenu de ce trésor, il le voulait pour son symbole. Son pied gauche en avant, sa jambe fléchie, il contracte ses muscles, reprenant la même position que précédemment, sauf que cette fois-ci, son corps entier se raidit. Le poing contre le bois du couloir, son regard dirigé vers la seule et unique chose bloquant sa progression, un homme détenant un bras en pierre, trop lourd, trop lent, encombrant, mais mortel. Il n'avait pas droit à beaucoup d'erreurs, Sarab fronçait les sourcils, son visage entier démontrait sa détermination, son corps dessinait la puissance avec laquelle il allait attaquer, son âme criait la volonté de son action.
Son précieux.
Ses pupilles se dilatèrent, observant de façon générale l'homme hybride devant lui, son envie mortuaire émanait de son être, une sensation étouffante, palpable, mais non contrôlable. Un fluide s'échappait, une onde parcourait le démon, il lui permettrait de réaliser ce qu'il n'avait jamais envisagé, sa haine semblait devenir réelle au point de se former devant ses yeux. Ce golem, ce mur, soi-disant infranchissable, il n'en était pas question, Sarab convoitait au plus haut point la personne située derrière cette montagne. Une forteresse gardait par de nombreuses épreuves, la première était la pierre, l'essence même de notre terre, mais au beau milieu de l'océan, elle ne représentait qu'une ancre destinée à couler. La deuxième était le feu, la passion ardente de la vie, face à l'eau, elle ne pouvait que s'étouffer. La dernière était la raison, le début des rêves et de leurs concrétisations, le Fantôme fixait les fondations de ce rempart, la cheville de l'homme, si fragile, mais tellement important, elle soutenait tous les objectifs du golem. Le Tontatta se concentrait sur ce point précis, ses pupilles semblaient rétrécir dès à présent, se focalisant sur sa proie, son aura palpable partait dans tous les sens.
Son pied se contracte, son genou se fléchit, son poing se referme, sa langue rentre derrière ses dents, sa bouche se clôture. Un coup de vent, le fluide rugit jusqu'aux pointes de ses cheveux, avant d'accompagner sa main qui s'élève dans les airs en face de lui, son âme aboyait.
« Bosu Jishin ' No Hasshôken ! »
Il s'élance, fracturant le bois sous son poids, malgré sa petite taille, l'impact de son départ venait d'envoyer une bourrasque de vent dans tous le couloir, fissurant grandement les planches situées sous leurs pieds, des caisses venaient d'être propulsées en l'air, des débris valdinguaient vers les extrémités de la pièce. Un tonnerre grondait alors que le Tontatta venait de se propulser à travers la salle d'une vitesse ahurissante, encore jamais utilisée, accumulant une énergie cinétique équivalente à celle d'un demi-géant. Il ne fallait pas oublier la force de cette race hors du commun, bien supérieur à l'homme, ainsi que sa vitesse démesurée incomparable, rajout ait son envie de tuer, sa détermination ainsi que sa faim pour ce qu'il chérissait précieusement, vous obtiendrez un mélange séismique qui se dirigeait vers la cheville du golem. Le fluide semblait accompagnait son corps satanique, lui permettant de toucher ce qu'il n'aurait jamais pu autrement, n'augmentant pas son efficacité cependant. Même si son trajet ne représentait que quelques mètres, ses pensées, elles, avaient déjà pu faire le tour de sa mémoire et ressortir un moment précis de son passé avant de se concentrer sur le moment présent. Une lumière éblouissante, un souvenir, il marchait le long de la plage, des flammes gigantesques derrière lui, son ombre dansante frénétiquement à la lueur ardente des braises détruisant toutes traces de vie. Les arbres s'écroulaient, les habitations infiniment petite chutaient des branches, les fleurs disparaissaient pour ne laisser que cendres et odeurs néfastes, un chaos. Ses petites jambes avançaient l'une après l'autre, le conduisant de plus en plus loin dans l'amertume de la nuit, jusqu'à la prochaine rencontre qui ferait de lui un être capable d'attaquer au lieu de se défendre. Une pluie suffocante, la réalité.Usant d'une technique ancestrale, aucune défense ne pouvait contrer l'onde et la puissance de son poing, le gnome tentait le tout pour le tout, il ne voulait pas simplement heurter la montagne, mais fracasser les fondements mêmes et y faire un trou afin d’accéder au dragon situé derrière et enfin pouvoir récupérer son trésor.
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Mer 5 Avr - 4:54
Frolo, Hilda
La douleur perçante traversant son torse était la seule chose sur laquelle le hors-la-loi arrivait à se concentrer. Il allait crever ici ? Pour ce plan de merde dans lequel Zech l'avait embarqué ? Non, pire que ça. Francesko les avait laissé en vie volontairement... Sentant une main venir fouiller dans la poche de son veston, Frolo su qu'un sale vautour venait de lui piquer sa montre. Voilà qu'il était réduit au rang de simple cadavre à qui on pouvait faire les poche... Ouvrant brièvement les yeux, le hors-la-loi constata que le gamin qui lui avait rentré dedans précédemment était penché sur Hilda. Pas de signe de Francesko... Il devait sortir d'ici... Commençant à ramper en direction du trou afin de prendre de l'avance, le hors-la-loi s'accrocha à la cheville du gamin au moment où celui-ci se retourna pour quitter la pièce.
-Nous laisse pas ici... Si on coule pas ils vont nous torturer... On aurait pas du venir... La laisse pas ici boyo...
Tournant la tête vers sa partenaire encore inconsciente, l'épéiste fut pris d'un spasme de douleur lui parcourant tout le corps. Il saignait abondamment et n'avait aucune chance de quitter cette pièce sans aide. Poussant un grognement énervé, l'afroman tenta une dernière fois de plaider sa cause auprès du serveur. Refusant de lâcher la cheville du jeune, il ramena sa main libre et tremblotante afin de pointer le mur à sa droite.
-À quelques mètres du navire... Il y a le bateau de pêche sur lequel t'es arrivé pas vrai ?... Je t'ai vu... Aide nous gamin, j'ai pas envie que ma partenaire crève dans une situation pareille... Ma boss à de quoi te récompenser promis...
Marcus Armstrong, Francesko Abrahan & Général Zumias
Arrivant comme une fleur, Francesko avait atteint en quelques secondes le groupe de pirates discutant un peu plus loin. Visiblement le fugitif que poursuivait Marcus avait été capturé rapidement par ce dernier. Bien. Ne voyant guère d'autres cibles à pourchasser, le sabreur avait choisi de ranger sa lame et d'étouffer les boules de flammes l'entourant. Plus besoin d'effusions de sang maintenant, il ne restait plus qu'à enfermer tout ces parasites et prendre le temps de les interroger sur la raison de leur venue sur son navire, rien de bien méchant. Certes, il avait probablement perdu l'Olympus dans toute cette histoire, mais il espérait bien que cette expérience aurait au moins suffit à renforcer ses liens avec l'équipage de Tengen... Toutefois, quelques détails attirèrent l'attention du capitaine aux pieds de l'étrange colosse de pierre passif non-loin de Marcus. Déjà le sale petit rat enragé qu'il avait vu se balader sur le pont un peu plus tôt semblait prêt à attaquer le colosse, un problème qu'il pourrait sans doute régler tout seul. Deuxièmement, le coffre de sa chambre était maintenant posé aux pieds de ce même homme de pierre...
-Belle arrestation... Si vous n'y voyez pas d'inconvénient j'aimerais récupérer mon coffre et quitter les lieux maintenant.
-Vous voulez dire MON coffre n'est-ce pas ?
Sorti du fond de la cale tel un fantôme, Zumias s'alluma un large cigare, un sourire un peu trop satisfait affiché pleinement sur son visage.
-Je suis le dernier candidat en liste je me trompe ? Après tout ma compétition s'est... Éva-po-ré.
Insistant bien sur le dernier mot de sa phrase, le militaire en profita pour souffler quelques anneaux de fumée dans le visage d'Edward histoire de bien tourner le fer dans la plaie. Marcus, étant déjà plus calme, avait choisi de ne pas s'interposer, aussi bien dans la provocation lancé par l'homme que pour le petit affrontement entre le colosse et le nain.
-J'avais cru me faire bien comprendre quand j'ai dis que tous les invités devaient s'identifier auprès de mon assistante...
-Ça ira, le général n'a jamais cherché à cacher son identité depuis son arrivé, il n'a même pas laissé son uniforme chez lui. Et pour ce qui est du coffre, il est à vous en effet. Je n'ai qu'une parole...
Concédant son prix à Zumias, Francesko pris un air relativement agacé par l'issue de toute cette situation. Il avait perdu son bateau et devait maintenant donner son arme s'il ne voulait pas perdre son honneur en prime. Tant pis.
-Bon aller on remballe j'en ai marre ! Ramassez la face de poisson pané et les autres merdeux que vous avez pu croiser ici, on ramène tout sur mon navire. Interrogatoire pour vous tous, ça vaux aussi pour l'autre emmerdeur que Salry m'a mis dans les pattes !... Oh et toi... Dit-il pointant Abrahan d'un air presque fier. Content qu'on ai pu résoudre ça à l'amiable. Si je découvre rien de louche en tabassant ces types pour des infos, je placerai un bon mot pour toi auprès du boss...
Marchant maintenant les deux pieds dans un peu plus d'un pouce d'eau, le lieutenant fit signe à tout ceux présents de le suivre sur le pont avant que tout le monde ne soit noyé. Bien évidemment il prenait pour acquis que le golem ramasserait au passage le nain qui l'avait vainement attaqué, à quoi bon le préciser.
Dévisageant son interlocutrice d'un air confus, la femme hésita un long moment sur la réaction à avoir. Clairement cette jeune femme n'avait pas toute sa tête pour parler à des pigeons, mais ce n'était pas la question. Daniella doutait de pouvoir lui faire confiance pour quoique ce soit, encore plus dans une situation pareille. Que faire ? Si à la base elle espérait utiliser cette gamine pour tirer son épingle du jeu, il apparaissait maintenant clair qu'elle était simplement trop imprévisible pour être utilisé convenablement. Tant pis, si elle ne pouvait pas d'utilité dans son cerveau elle trouverait une utilité dans son visage. Tendant la main sans prévenir, la femme profita du fait que son interlocutrice soit distraite pour lui arracher son masque et le balancer par dessus bord.
-Messieurs, signalez à votre capitaine que j'ai pu mettre la main sur l'épouse de l’intrus.
Faisant signe aux hommes de Marcus, ces derniers accoururent pour encercler la jeune fille, ignorant totalement les deux autres individus à ses côtés. Julia s'était elle aussi avancée afin de mieux voir le visage de la gamine et d'évaluer un peu à qui elle avait affaire.
-Elle est un peu... Jeune. Enfin qu'importe, foutez la dans le bateau avec les deux autres non-identifiés j'ai pas de temps à perdre ! Et vous... Merci de votre coopération.
Tournant les talons afin de retourner s'occuper des derniers passagers, l'assistante de Marcus commença à mettre en place les préparatifs pour évacuer l'embarcation. Ceux qui ne pourraient pas quitter le navire à bord des canaux de sauvetage seraient tout bonnement embarqués sur le navire du lieutenant et déposés sur l'île la plus proche... À l'exception des prisonniers bien entendu.
-Désolé ma chère, j'ai présumé que vous vouliez rejoindre votre amant, ce n'est que la façon la plus rapide de le faire au final.
L'épouse d'Abrahan s'était excusé à moitié sincère auprès de la rousse. Au final, il était vrai que cette voie était la plus rapide pour réunir les deux intrus, et puis ce n'était pas comme si le lieutenant était du genre violent envers les jeunes filles... Son jeune amant en revanche n'était pas dans une position aussi favorable...
-Évitez de résister, moi je vais aller m'assurer que tout se passe bien en bas...
Voilà on est plus ou moins au dernier tour. Comme c'est là Ed/Mio/Kiru se font embarquer pour être questionnés (Sarab aussi s'il s'échappe pas). Aaron à toi de voir si tu porte assistance aux HLL ou si tu reste du côté d'Abrahan, le choix impactera un peu ta récompense, mais tu prend pas trop de risques. (Considère que la conversation Marcus/Abrahan se déroule au même moment que ta sortie si tu choisi de les aider, ils te remarqueront donc peut-être pas, sont occupés quoi).
Maître-Jeu
Kabayochi.M.Kiru
Pirate
Messages : 2841
Race : Humain
Équipage : Deadly Sins
Feuille de personnage Niveau: (43/75) Expériences: (297/500) Berrys: 341.428.650 B
Ven 7 Avr - 23:41
David contre Goliath!
La phrase qu'il venait de prononcer ne semblait pas avoir particulièrement ému le lieutenant de Tengen qui paraissait finalement se calmer, ce qui n'était pas plus mal. Il était néanmoins dommage de considérer qu'il devrait probablement se mettre lui-même en porte à faux afin de défendre la position de son allié et lui éviter une bonne rouste. Bizarrement alors qu'il vit Abrahan débarquer dans la cale du coin de l'oeil la voix de l'autre intrus sembla se faire plus précise, il y avait décidément une véritable réunion dans les bas-fonds de ce navire. Il écouta les paroles prononcées par les trois individus qui l'entouraient d'une oreille distraite, les deux nouveaux venus semblant débattre de qui repartirait avec le coffre aux pieds du maudit. Kiru risqua un œil en direction de celui-ci avant de reprendre rapidement sa position de défense tandis que la voix inconnue qui lui faisait face semblait prête à entrer en action. Il fallait bien avouer qu'il s'agissait là d'un assez gros coffre, et le fait que certains semblent se battre pour lui ne pouvait qu'attiser la convoitise. L'idée de se servir du combat qu'il semblait sur le point de livrer comme excuse pour lancer le coffre dans le trou d'eau lui traversa l'esprit, avant qu'il ne l'abandonne rapidement. Il n'était pas venu ici en quête d'un trésor et il doutait du fait que celui-ci renferme quelque chose de plus important que sa situation au sein de l'équipage de Tengen. Il avait par le passé eus la trop mauvaise idée de courir après un coffre, cela lui avait coûté sa place au sein de la Révolution. Sa mission, bien que n'étant clairement pas un succès total, n'en était pas moins une réussite. Certes le bateau allait couler mais Marcus n'y était pour rien et le navire du lieutenant de Tengen étant la seule embarcation capable d'évacuer tout le monde les relations entre Abrahan et l'équipage du Yonkou n'en seraient que renforcées.
Il sortit soudain de ses pensées tandis que l'adversaire qu'il n'était toujours pas parvenu à identifier clairement passa à l'action! Le bois explosa à quelques mètres de lui, provoquant une puissante bourrasque tandis que ses yeux parvenaient à capter une sorte de petite boule fonçant rapidement vers lui. Peu importe ce qu'était réellement la chose devant lui, il anticipait d'ores et déjà l'attaque, une attaque au niveau de sa jambe droite! L'individu ne semblait pas vouloir l'affronter en face, semblant espérer profiter de sa petite taille pour placer une attaque sournoise sur les appuis du Golem. Mais l'assaillant n'était pas n'importe qui, les dégâts qu'ils venaient de faire en s'élançant ainsi que sa vitesse prodigieuse le prouvaient. Certes Kiru ne pensait pas qu'il soit un réel danger pour lui mais il valait mieux demeurer sur ses gardes et ne pas le sous-estimer. En réalité il avait masqué un léger sourire en comprenant quelle partie de son corps était visée par l'ennemi, celui-ci n'avait vraiment pas choisi la meilleure option. Si son opposant avait décidé de se battre de front le combat aurait certainement un peu trainer au vu de sa vitesse et de sa taille, l'homme de pierre avait beau être rapide sa carapace protectrice le ralentissait tout de même. Néanmoins l'individu avait choisi l'un des quatre seuls points permettant au maudit de le neutraliser immédiatement, vraiment pas de chance! Kiru n'aurait même pas besoin de tenter de le toucher, celui qu'il affrontait se jetait d'ores et déjà dans la gueule du loup.
La jambe visée du pirate recula légèrement tandis que tout son corps se détendait, ses appuis auparavant solidement ancrés sur les planches devenaient subitement plus fragile. Cette réaction pouvait surprendre de la part du Golem souvent habitué à répondre à un affrontement par la force mais sur cette action il la laissait à son adversaire, lui userait plutôt simplement de ses capacités. Son pied au talon légèrement relevé recula subitement, perdant tout appui avec le sol et se teintant d'une légère lumière blanchâtre au moment où le nain venait le frapper, la cible de celui-ci se dérobant une demi-seconde avant que sa vitesse ne lui permette de la rattraper. Le pouvoir de division de Kiru ne pouvait être utilisé qu'en quatre points de son corps, ses mains et ses pieds, et son adversaire venait lui-même de foncer sur l'un de ces points. Le choc se fit sentir dans le corps de pierre du Golem sans réel effet dans un premier temps, la jambe du maudit n'opposant aucune résistance à son adversaire tandis que celui-ci ne tarderait plus à se diviser en trois parties distinctes. Le buste serait séparé des jambes, elles mêmes séparées l'une de l'autre, afin d'éviter d'avoir à courir après la partie basse de sa cible après coup. Déjà l'ancien Révolutionnaire pensait avoir réussi son coup, visualisant le nain s'écraser au sol derrière son pied en plusieurs morceaux et pris au piège. Il allait même jusqu'à s'imaginer la partie supérieure de son assaillant toujours solidement agrippé à sa cheville tentant en vain de le blesser, se retrouvant totalement perdu face à un pouvoir qu'il n'avait pas vu venir.
Néanmoins tandis qu'il ressentait le coup sur sa cheville sans réel impact sur sa carapace de pierre une onde de douleur emplit sa jambe, se propageant dans son organisme en un trait il serra les dents tandis que son corps tout entier se contractait subitement sous l'effet de l'attaque adverse. Cette réaction soudaine non contrôlée eut pour effet soudain d'immobiliser son corps, stoppant net le mouvement de retrait de sa jambe qu'il avait entamé. Aussitôt il se retrouva déséquilibrer par l'énergie cinétique encore présente de son assaillant et sa position peu stable. Lançant subitement ses mains vers le sol pour se retenir il tomba finalement sur le côté, s'étalant de tout son long dans un grognement tandis que ses muscles endolori semblaient se remettre peu à peu. Son avantage était que sa forme hybride mêlait ses organes et la pierre pour ne faire qu'un seul corps plus résistant, même à ce genre d'ondes. A vrai dire sous sa forme complète une attaque de ce type aurait nécessiter une puissance énorme pour lui faire des dégâts. Se redressant rapidement il chercha du regard son adversaire qui devait désormais se décomposer en trois parties distinctes. Le soucis était qu'avec cet arrêt soudain de sa jambe les jambes avaient probablement continuaient sur leur lancée tandis que le buste avait été bloqué, provoquant ainsi sa chute. Il fallait espérer que toutes ses parties ne seraient pas trop éloignées les unes des autres, Kiru s'empresserait alors de les ramasser car l'eau ne tarderait pas à arriver à son niveau et ce n'était pas une bonne nouvelle. Si tout se passait comme prévu et malgré sa chute il pourrait bloquer le minuscule intrus en pièces détachées entre ses mains de pierre pour suivre Marcus en direction du pont du navire. Il laissait au nouvel arrivant le soin de prendre le coffre, après tout maintenant c'était le sien!
Kiru dérobe sa jambe dans un premier temps légèrement pour éviter l'affrontement pur et divise Sarab en 3 parties (buste+bassin et jambe gauche+ bassin et jambe droite). Néanmoins le hasshocken provoque le bloquage de son corps, il est alors déséquilibré et tombe. Sarab > à toi de voir ce que tu veux faire, si tu veux continuer plutôt que Kiru te ramasse oublie les dernières phrases ^^
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Kabayochi.M.Kiru
Aaron Guts
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Sam 15 Avr - 1:03
Gambit Decima.
Nom ; Guts. Prénom ; Aaron. Surnom ; Le Nocturne. Âge ; Âgé de 17 ans. Sexe ; Homme. Race ; Humain. Lieu de naissance ; West Blue, à Nighty Town dans le village de Xérèse. Camp ; Civil. Équipage ; X But / Rêves ; Aaron rêve de beaucoup de choses, mais celui-ci n'a jamais eu de réel but dans sa vie. Métier ; Il n'en a pas, il rend service aux gens et c'est comme cela qu'il est rémunéré. Arme/Fruit du Démon ; Une canne à pêche solide rustique et une dague en dents de scie. Le Kage Kage no Mi.
♛ Résumé
LE JOUR N'EST FAIT QUE DE CE QUE LA NUIT A DÉCIDÉ.
Aaron prends en pitié afro-man, mais il lui explique qu'il ne peut rien pour lui hormis le sauver lui et sa partenaire de la noyade. Il lui redonne également sa montre avant de descendre dans la cale. Une fois dedans il se met à jour sur certains détails de l'event qu'il ne savait pas. Ce qui l'intéresse le plus est le fait que le coffre ait été donné au dernier qui ait formulé une réponse. Il lui envoie d'ailleurs un pic verbal. Il reste sur ses gardes en plaçant son Doppël (qui tient afro-man) entre lui-même et Zumias. Il annonce ce qu'il va faire à Abrahan et remonte sur le pont.
♛ Venons-en aux faits
UN HOMME SE MESURE EN UNE NUIT.
L'homme avait sur lui une montre de plutôt bonne valeur, enfin ça c'est ce que j'en pense car j'y connais que dalle. Je la range donc dans l'une des nombreuses poches de mon costume et passe à la fille. Rien sur elle, lorsque je me redresse l'homme s'est éveillé et rampe vers le trou de sortie. Cet effet de surprise me laisse sur place, il est encore conscient ? Mieux, il bouge... Comment ? Ce type avait reçu des coups d'une rare violence. D'ailleurs il faudra que je demande à Abrahan comment il a pu couvrir de noir sa lame... J'étais étonné, qu'un homme ait tant de volonté malgré l'échec qu'il venait de subir. Malgré tout, ce n'était pas mon problème et je me dirigeai vers le trou de sortie, bien plus rapide que lui.
Ce type me stoppa bien avant que je ne le dépasse. Son regard faible communiquait une détresse bien réelle, ce dernier me rappelait celui que j'avais eu lors du massacre des miens. Les sentiments qui déroulaient dans son esprit, je les connaissaient. Ses paroles faisaient vibrer mon âme. J'avais la possibilité d'aider quelqu'un qui avait péché. Ma gentillesse innée en prenait un coup. J'allais vraiment les laisser là sans rien faire ?... Il me suppliait d'aider sa partenaire qui elle, était inconsciente. La réaction de son corps quant à la douleur qu'il endurait fit vibrer ce dernier et amena en moi un frisson par le biais du contact physique. Voilà qu'il utilisait ce qu'il lui restait de force pour me convaincre.
Il pointait un mur sur notre droite, et me suppliait de l'aider en le ramenant lui et sa partenaire sur le bateau qui m'avait amené jusqu'ici. Il implorait mon pardon et ne voulait pas me lâcher, c'était bel et bien triste. Sa boss a de quoi me récompenser ? Mais je ne peux même pas faire la différence entre ce que sa boss me donnera et ce qu'Abrahan peut m'offrir. Et si je les aide je me mets Abrahan à dos, alors que si je ne les aide pas tout reste dans l'ordre des choses. Faut dire qu'au départ, j'étais prêt à leur taper dessus. Mais cette fibre pure en moi -car elle existait belle et bien-, me priait de les aider. Je me penchai sur l'homme et replaçai à son endroit originel sa montre avant de lui parler à voix basse :
- " Ecoute, je ne peux rien pour toi. Je suis sincèrement désolé de ce qu'il t'arrive, mais je suppose que tu connaissais les conséquences en s'engageant là-dedans. Et si ce n'est pas le cas, je t'offre toute ma pitié. Je ne peux pas vous aider plus que vous sauver toi et ta pote de la mort. Je vais vous emmener jusque sur le pont, et après je verrais ce qui se passe. Désolé gars, mais je ne peux pas faire plus. "
Je reformai alors mon Doppëlganger et lui fit porter l'homme, quant à moi j'allai porter la femme. Il allait naturellement lâcher ma cheville pour se faire aider. Du mois cela me semblait logique et s'il ne voulait pas la lâcher il mourrait. Je descendis donc dans la cale sombre, mais toujours plus éclairée que la chambre de Francesko. Une fois là-dedans, je me rendis compte que le navire coulait bel et bien et qu'il ne fallait pas perdre de temps. Je me dirigeai alors vers le pont du bâtiment en écoutant les divers échanges. La réunion des grosses pointures semblait prendre place et la scène me permettait d'éclaircir tout ce dont je n'avais pas été au courant.
Un assaut semblait prendre place, entre Sarab et un gros homme mais... je m'en fichais pas mal. Le coffre était non loin. Et dire que j'aurais pu avoir ce fameux coffre dans d'autres circonstances... dommage ! Un type qui avait donné une bonne réponse se faisait le seul "survivant" de l'épreuve et se la pétait, mais comme jaaamaaaaais. Il allait me faire vomir. Je commençais à marcher et n'hésitai pas à placer un petit tacle verbal en regardant le dernier homme masqué :
- " C'est du gâchis à ce niveau-là. "
Je ne comptais pas m'attarder plus sur son cas, l'ordre du gros mastoc était clair. Je pris tout de même soin d'énoncer ce que je faisais à Abrahan :
- " Je remonte ces deux-là sur le navire de l'homme aux gros biscotos, je vais chercher mes affaires et je suis prêt à parler. "
Je passerai sûrement dans les premiers si ce n'est le premier pour remonter les deux brigands à l'aide de mon double d'ombre. Restant alerte par rapport au fumeur, je modulerai mon ombre pour me défendre. En effet, mon Doppëlganger se situait entre lui et moi.
♛ Précisions
LA NUIT JE FERME LES YEUX ET JE LAISSE COMMENCER LA VRAIE VIE.
Liste des techniques utilisées ;
- Doppëlganger : Aaron invoque son ombre, celle-ci prends la forme de ce dernier et suit ses ordres. Le maudit sait parfaitement contrôler son ombre et peut lui faire prendre des décisions rationnelles, par exemple il sait fait la différence en disant à son corps de faire une esquive en exécutant un bond vers la droite et son ombre d'attaquer avec un coup de pied circulaire. [Niveau 20]
Dernier mot ; Euh, soucis dans le codage même si ça change pas grand chose, j'essaye de régler ça mais apparemment ça ne vient pas de moi. Désolé de l'attente :/
Ainsi, il coulait, aussi impuissant qu'aurait été son propriétaire face à cette eau démoniaque. Le courant infernal l'entraînait, le tirant dans les ténèbres de son abysse nébuleux. La fin était proche.
- Messieurs, signalez à votre capitaine que j'ai pu mettre la main sur l'épouse de l’intrus.
Mensonge. Trahison. C'était bien cela ce qu'il se passait n'est-ce pas ? L'aide gentiment offerte par la rouquine venait d'être jetée au loin, comme une vulgaire chose stérile. Peut-être qu'il existait dans ce monde des personnes possédant la vue mais aveugle de la véritable valeur des choses ? Voilà maintenant que des hommes l'entouraient, lui confirmant l'hypocrisie de la jeune femme. Mio, malgré l'ignorance qu'elle portait à toute cette affaire, comprenait que sa liberté était compromise. Son masque d'enfant innocent avait été retiré, emportant son sourire heureux et niais pour révéler un regard méprisant. La cible de cette prunelle turquoise s'approchait d'elle, comme si elle ne craignait le chien tant qu'il portait sa muselière. A chacun de ses mots, Mio pouvait sentir son haleine putride pleine d'arrogance.
* Je sais ce que tu manigances … Je compte bien me venger... *
Il était dans un premier temps hors de question que ces personnes fassent ce qu'elles veulent d'elle, comme si la jeune fille était l'égal d'un objet qu'on rangerait dans une armoire. Il était dans un deuxième temps hors de question que cette femme s'en tire sans que le karmabrahan vienne la ronger à petit feu. Il était également hors de question dans un troisième temps qu'elle laisse Edward en danger et qu'elle ne soit pas sure de le retrouver avant de quitter ce bateau. Après tout, la menace d'un bateau qui coule ne représentait rien pour elle, comment pouvait-elle comprendre que pouvait ressentir les occupants du bateau ? Il n'y avait que son pouvoir pour sauver Edward. Ainsi, l'objectif –
Spoiler:
En effet, c'est à la fin de cette histoire que ce personnage a enfin objectif valable.
Ainsi, l'objectif de Mio était très clair : retrouver Edward et révéler la vérité à Abrahan. Son épouse était le coupable du désastre de la fête, elle avait secrètement tenté de voler le coffre grâce à son complice et avait provoqué la chute du bateau. Le pire était la menace qu'elle avait proliférer contre Edward. C'était inacceptable.
Son sang bouillonnait. Comme influencée par son partenaire, sa rage explosa et son corps se transforma. Des ailes énormes par rapport à son corps chétifs poussèrent dans son dos, ses mains se déformèrent et s'allongèrent composant plusieurs tarses, les muscles de son mollet se renforcèrent en même temps que l'extrémité de ses jambes se couvraient de poils. Sans attendre une seconde, elle prépara son impulsion, s'échappant avec surprise à ses assaillants.
Après avoir atteignit une certaine hauteur, l'hybride se contenta de planer au dessus du bateau à la recherche de son sombre partenaire. Depuis l'acquisition de son pouvoir, "chercher Charlie" était devenu un quotidien. Le pont était encore rempli d'invités qui attendaient de se faire escorter hors du bateau. Edward était un Charlie plutôt facile à trouver, faisant généralement plusieurs têtes de plus qu'une personne normale.
Aucune trace d'Edward. Des frissons parcoururent l'ensemble de son corps, l'emprisonnant dans une terrible angoisse. Son cerveau était parcouru de pensées négatives et de questions : Où était-il ? Était-il parti ? L'avait-il abandonnée ? Etait-il mort ? Pendant un instant, l’éventualité qu'elle se faisait des histoires dans sa tête depuis le début lui traversa l'esprit. Cependant, cette vérité aurait été trop dure à encaisser pour cette mièvre jeune fille et elle commença développer à l'intérieur d'elle même des sortes de pensées positives bien amères et fallacieuses.
* Que je suis bête ! On a passé tant de temps ensemble. Je ne suis plus une étrangère, je dois le retrouver et l'aider ! *
De plus, dans sa quête du Charlie Géant, elle avait remarqué que le Charlie en Chef manquait à l'appel. De même que pour Edward : il lui était impossible de savoir s'il avait déjà quitté le bateau. Il ne lui restait plus qu'une seule option : chercher à l'intérieur de la carcasse.
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Spoiler:
Mio R. Konki
Edward Lawrence
Pirate
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Dim 30 Avr - 22:48
Quelque part dans West Blue...
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Un sourire se dessinait sur mon visage. Le plus dur avait été fait : rapatrier le coffre auprès de mon capitaine qui serait bien plus capable de préserver son intégrité que moi. Surtout lorsque l’on pensait à la manière dont j’avais pu prendre soin de ce navire, autrefois si élégant. Je soupirai : pauvre navire. Au-delà de ce sentiment de satisfaction, il planait en moi une certaine sensation de réconfort. Je me sentais à présent dans une zone « safe », comme si je venais de rejoindre un bunker en béton armé alors qu’une pluie de bombes pouvait s’abattre sur moi à tout moment. Cet abri étant symbolisé par le golem qui me servait de capitaine. Fort de sa malédiction, je l’imaginais bien plus apte que moi à faire face et à contenir les offensives d’un adversaire que je n’avais toujours pas identifié. Cela faisait un bout de temps que je n’avais pas revu mon patron, et, aussi surprenant que cela aurait pût être, j’éprouvais une légère allégresse à me retrouver à ses côtés. Et pendant un instant, je me surpris à imaginer de chaleureuses retrouvailles. Il n’y avait plus aucun danger à présent. J’étais en sécurité. Ma vie pouvait continuer son cours, son ascension vers les sommets, sans la moindre contrariété. Le vent avait tourné en ma faveur. Et je m’en exaltais.
Seul un léger nuage vint obscurcir ce tableau idyllique, me confirmant que la perfection n’existait pas en ce monde. Pour une raison inconnue, l’ancien révolutionnaire venait de s’écarter soudainement. Il me fallut bien quelques instants pour réaliser la raison de ce déplacement. Je fus littéralement frappé par cette surprenante découverte. Une réalité que je ne pouvais plus éviter : j’étais contraint de l’encaisser de plein fouet. Une caisse de bois. De face. Ne pas exploser, surtout. Ce n’était pas le moment opportun. Non, ce n’était qu’une caisse de bois. Elle pouvait atteindre mon corps, mais ne pouvait atteindre mon cœur. Les choses s’arrangeaient enfin. Il n’était plus question de se laisser aller à d’obscurs ressentiments. Il n’y avait plus lieu de se fâcher : tout allait s’arranger. J’étais content de revoir ce cher Mr A. Oui, tout allait bien, et ce, dans le meilleur des mondes.
– Ed attaches toi les mains avec cette corde ! Je t’expliquerais plus tard ! T’as vu quelque chose ?!
Et puis, la petite voix mielleuse de mon adorable chef parvint à mes oreilles, emplie d’une bonté à toute épreuve. Évidemment, je ne pouvais qu’approuver une requête aussi pacifique de mon très cher supérieur. Décidément, cet homme n’avait de la pierre que l’apparence : il arborait en toutes circonstances un cœur tendre et chaleureux. Et dans un tel moment, il avait choisi de me tendre une corde dans un but qui ne pouvait m’échapper. Il voulait resserrer nos liens, il voulait qu’on s’attache !
[…]
De si belles résolutions ! J’étais admiratif devant un tel esprit de compassion, de camaraderie. À mesure que je m’approchais de la corde, je revoyais le parcours emprunté pour en arriver là. Les différentes épreuves traversées, endurées. Oui, tous ces efforts avaient été consentis pour mener à cet instant.
[…]
Quelques vertiges m’ébranlèrent quelque peu. Le cours de mes pensées était entravé par une épaisse brume qui se répandait dans ma tête. Je m’étonnai de cet étrange phénomène, d’autant que je ne parvenais pas à en identifier la cause. Pourquoi ma vue semblait-elle se flouter tout à coup ? C’était comme si mon organisme s’opposait au cours même de mes pensées. Une mésentente entre l’esprit et le corps, en somme.
– Qu… que… ?
Et ce fut les seuls mots que je fus capable de prononcer en cet instant fatidique. J’avais le souffle coupé, comme si la stupeur venait de me faire taire d’un violent uppercut dans l’estomac. Il me fallut quelques instants avant de réaliser ce qui se tramait autour de moi. Finalement, toutes mes croyances n’étaient que du vent. Et un homme, seul, se dressait dans cette réalité. Kabayoshi.M.Kiru. Mes yeux clignotèrent plusieurs fois. Comme si je venais de retrouver la vue après des années d’errance dans la pénombre. Et le prophète qui m’avait délivré de ma cécité se tenait plus loin. Marcus m’avait donc suivi. Évidemment. Il était le symbole étincelant de la vérité : celui qui venait de mettre en lumière toute la supercherie.
J’armai un regard empli de haine à l’attention de mon cher capitaine. Il venait de me révéler sa véritable nature, confirmant ainsi qu’il disposait d’un cœur de marbre. Ses propos froids et assassins avaient tailladé mes espoirs, entaché mes rêves de liberté. C’était là une véritable trahison. Impardonnable. Des bulles commençaient à se former dans mon sang qui montait peu à peu en température. Un profond mépris inondait tout mon être. Cet enfoiré… il voulait m’attacher ? Avec une corde ? Et pourquoi pas une corde au cou ?! Impardonnable. D’autant qu’il osait sans aucun scrupule me demandait de le faire, comme s’il était persuadé que j’allais accéder à sa demande insensée, de ma propre volonté. Une offense. Tout comme ce maudit et odieux sobriquet dont je m’étais affublé afin d’infiltrer cette soirée infernale. Un ramassis de conneries et, en prime, une descente inexorable aux enfers.
IMPARDONNABLE !
Il n’y avait qu’un seul moyen de me débarrasser de toute cette haine, tous ces ressentiments qui m’empoisonnaient, me faisaient suffoquer. La vengeance. Et je savais comment procéder. Il existait une manière simple de mettre un terme à cette situation contraignante. Et, à vrai dire, cela ne reposait que sur quelques planches de bois. La vie d’un homme, en suspens au-dessus d’une étendu létale, un océan infernal qui tâcherait d’engloutir la moindre étincelle de vie. Le simple fait d’imaginer la scène me faisait frémir. Mon expression faciale s’était tordue d’un air machiavélique. Désormais, c’était les pulsions meurtrières qui animaient ce qui me servait jadis de cœur. Il devenait de plus en plus difficile de garder un contrôle sur mon corps et mes pensées. Une simple pression sur la détente de l’une de mes armes mettrait fin à mes souffrances. En visant ce qui se trouvait aux pieds de l’ancien révolutionnaire, il m’était possible d’enclencher ma guérison. Après tout, j’avais désigné cet irascible personnage comme étant le responsable de tous mes maux. Il devait donc périr dans les prochaines minutes. Il me suffisait pour cela de faire retentir le feu de la vengeance : la paroi de bois se briserait sous l’impact et précipiterait l’imposant golem qui me servait de chef vers les abysses mortelles de l’océan. C’était là sans doute la plus belle occasion dont je disposerais afin de commettre l’irréparable. D’autant que le maudit ne pouvait se douter de mes intentions meurtrières à son égard : il n’avait aucune raison de porter son attention sur ma personne. À ses yeux, je n’avais jamais représenté un danger. Il était tellement imbu de sa personne qu’il ne saurait envisager ma trahison. Tout comme je n’avais pu prévoir la sienne, en définitive.
Et puis, une voix de plus s’ajouta à celles déjà présentes dans la cale du navire-pirate. La bâtisse navale prenait l’eau si bien qu’elle ne serait bientôt plus en mesure de flotter sur les mers agitées de West Blue. Et pourtant, en cet instant fatidique, personne ne semblait s’en soucier. Non, il y avait une sorte d’accalmie qui pesait sur les lieux. Ce nouvel arrivant venait sceller les hostilités. Mais sa quête n’était pas la paix : il venait récupérer son Graal, armé de sa fidèle lame. Le maitre des lieux s’avança vers ma position. À mesure qu’il s’approchait, je sentais tout le poids de la fatalité s’écrouler sur mes jambes chancelantes. La vérité était un fardeau bien trop lourd pour mes frêles épaules. Peu à peu, mon esprit s’éveillait à la réalité. Un éclat étincelant m’aveugla soudainement, l’un des reflets de la lame acérée du nouveau venu. Une arme qu’il m’était si facile d’imaginer glisser lentement le long de mon cou, laissant sur son passage une coulée écarlate. Une funeste vision.
Et je demeurais ainsi, inerte, avalant peu à peu cette vérité implacable, ce destin immuable qui me serrait de son étreinte mortelle. Il était futile de vouloir ôter la vie de ce brave Kiru. Rien ne pouvait sauver ma vie à présent. J’étais comme feu cet imposant bateau en train de couler vers une fin certaine. J’étais son meurtrier. Ce n’était qu’une question de temps, désormais. Je pouvais d’ailleurs entendre un cliquetis frénétique résonnant au loin, comme pour me notifier que mon temps était compté. Et une fois mon méfait découvert, Abrahan s’armera de la lame de la vengeance afin de me pourfendre. Tel était mon immuable destin. Conscient de vivre là mes derniers instants, j’eus quelques ultimes pensées.
Les provocations du général ne changèrent pas grand-chose à mon état. Il était trop tard, le compte à rebours venait de s’enclencher. Mon corps tremblait, couvert de violents spasmes. Ma vue s’était floutée, m’empêchant de distinguer avec certitude ce qui m’entourait. Le cours de mes pensées n’était plus très clair. Une seule idéologie semblait m’animer alors que je sombrais dans l’inconscience : la destruction totale. Quitte à mourir, je souhaitais emporter le maximum avec moi. C’était là ma dernière volonté. Détruire, encore et toujours plus. Mon sang bouillonnait et s’écoulait tel un torrent de lave dans mes artères. Une chaleur étouffante se répandait ainsi dans tout mon corps. Ma peau semblait fondre : je brulais de l’intérieur. Je préparais un véritable feu d’artifice. Le plus puissant qu’il m’était possible d’effectuer. J’imaginais tous les occupants de la cale être littéralement réduits en poussière par mon dernier souffle de vie. Cette seule pensée m’emplissait d’une excitation sans limites. Et l’infernal feu de la destruction continuait de se répandre en moi. Je ne contrôlais plus rien : ni mon esprit, ni mon corps, ni ma malédiction. Plus que quelques instants et le dernier de la lignée des Edward s’éteindrait dans un fracas assourdissant.
Et puis, il fut temps de quitter le monde des vivants.
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« Lawrence… Lawrence… »
Une sensation de froid. Froid comme la mort. C’est donc fini. Je vois. Je ne parviens pas à bouger, mon corps demeure figé. Je frissonne. Le contraste avec la chaleur de la vie est saisissant. Et puis je ne vois rien, il fait noir. Tous mes sens semblent d’ailleurs éteints, comme s’ils avaient été plongés dans une longue hibernation. Mais j’ai froid. Je sens cette vapeur glaciale parcourir mon être. Curieux phénomène. Suis-je condamné à demeurer ainsi pour l’éternité ? Est-ce cela ma sentence ? Non. Tout cela n’a aucun sens. Je dispose encore d’une enveloppe charnelle. Que se passe-t-il au juste ? Et puis soudaine, je sens mon corps entier trembler tandis que mes poils se hérissent. L’air est si glacial que je suis parcouru par des frissons.
« Dis-moi Lawrence, qu’est-ce qui est vraiment important pour toi ? »
Quelle est cette voix familière ? J’ai cette impression de l’avoir entendue il y a bien longtemps, mais je ne parviens plus à l’identifier. Tant pis. Je me décide à essayer de comprendre ce qu’il veut me dire, espérant que cela me mène quelque part. Ce monde froid et noir est angoissant, finalement.
« La force s’obtient en protégeant ce qui compte vraiment pour toi, Lawrence. N’oublie jamais ça ».
Mes yeux s’ouvrent soudainement. La cale d’un… bateau ?! Ainsi donc, je ne suis pas mort. Cela m’est confirmé à mesure que je balaie les environs du regard. Rien n’a changé. Je n’ai donc pas explosé ? Il ne s’est donc rien passé ? Un spasme m’ébranle. Puis un frisson. Encore cette sensation de froid. Je sens également une brulure dans ma poitrine. Autour de moi, le temps semble s’être ralenti. J’ai repris le contrôle. Du moins pour l’instant. Il faut faire vite. La chaleur va finir par reprendre le dessus, ce n’est qu’une question de temps.
« Dépêche-toi de faire ton choix, Lawrence. Montre-moi ta détermination. »
Et puis tout s’éclaire. Mon choix est fait. Je sais ce que je veux. Et je sais ce que je dois faire pour cela. Je ressens une force nouvelle s’écouler en moi, glaciale. En totale opposition avec cette chaleur que j’ai toujours ressentie, cette colère qui n’apporte que destruction et désolation. Je la sens, tapie au fond de moi, prête à imploser à tout moment pour mettre fin à ma vie. Mais, pour la première fois, je suis parvenu à passer outre grâce à ce sentiment glacial qui m’habite. Je m’avance près du coffre, instrument de toutes les convoitises et m’agenouille devant lui. Puis je rassemble toute ma détermination et fracasse avec rage ma tête contre ses solides parois jusqu’à m’en faire perdre connaissance. Avec la certitude que cette fois-ci je n’exploserais pas. Quelques coups plus tard, mon corps inerte s’effondre dans l’inconscience.
« Alors Lawrence, quelle est ta réponse ? »
« Je veux vivre, de toutes mes forces »
Résumé:
Désillusions qui entrainent un pétage de cable pour Ed qui décide de tout détruire, au prix de sa vie. Finalement, Eveil de l'armement pour Ed, dû à une forte volonté de protéger sa propre vie. Grâce à cette prise de conscience, il parvient à reprendre le contrôle quelques instants. Il s'assome donc sur le coffre pour s'empêcher d'exploser et ainsi survivre
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Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux" et des "Victimes de Pumori".
Edward Lawrence
Sarab
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Race : Tontatta
Équipage : Ligue des Assassins
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Sam 6 Mai - 0:16
HUNT AND KILL
Event Gambit Décima
Marchant le long d'un pont en ferraille, de la rouille, des clous et vis usées traînaient sur le sol abîmé par l'usure et la vieillesse, des câbles prêts à céder au moindre coup de vent. Pourtant, à chaque bourrasques violentes venant s'écraser contre cette structure métallique peu stable et en ruine, ce chemin de fer semblait résister à n'importe quels affronts, la nature, le temps et l'Homme. Le gnome s'avançait petit à petit dans la brume omniprésente, au-dessus de l'océan infini et gargantuesque, vers une destination qui lui était inconnue, son destin l'attendait. Un sourire était présent sur ses lèvres recroquevillées autour de ses crocs, ses griffes acérées déambulaient et grinçaient d'un son glacial contre les rambardes, ses pattes s'imprégnaient des écrous et plaques d'acier, chaque pas qu'il faisait produisaient une tonalité stridente résonnante à travers l'air. Sa capuche masquait son regard, seule une légère lueur ardente pénétrait l'ombre de son vêtement, laissant apparaître sa volonté de destruction et son envie flamboyante de massacre. Lui qui venait tout juste d'incendier toute une civilisation, une partie de l'île brûlait encore au loin dans son passé, en y prêtant attention, des couleurs rougeâtres pouvaient être aperçues au fin fond de la brume opaque dans son dos. Des flammes dansantes, une végétation mourante, ses aînés, ses cadets, ses voisins, ses amis, sa vie, étaient partis, enfumés par le chaos et la passion morbide de domination, ainsi que de pouvoir.
Cela faisait une éternité que le jeune Tontatta voyageait sur ce pont, son sourire inquiet, désormais, démontrait sa curiosité, mais aussi un léger doute, ses ongles tranchants s'étaient réfugiés dans les poches de son pantalon et ses petits pas devenaient discret et silencieux. Il doutait de sa destination, ce voyage était-il sans fin ? Était-ce une punition pour les méfaits qu'il avait commis ? Avancer sans jamais voir le bout... Des bruits de vagues percutantes les rochers, des mouettes criant famine, voltigeant en rond au-dessus d'un banc de poisson, des sons de marteaux fracassant le bois, de chaîne soulevant des charges immenses, des voix criant des ordres indécis. Sarab entendait son avenir approchait, ses yeux se relevèrent seuls, comme attirer par de l'or, il contemplait un aperçu d'herbe à travers un trouble vent nuageux. Sa langue vient lécher ses canines par automatisme et alors qu'il sortit les mains de ses poches, le gnome se mit à courir dans cette direction. Sa vision s’éclaircissait, ses poumons respirait un air nouveau, le vent frais contre sa peau mêlé à une odeur de poissons pourries, d'alcools et de saletés lui indiquaient un magnifique port non loin. Sarab stoppa net sa course, il venait de baisser son regard et vit la dernière plaque de fer sous son pied, son prochain pas le guidera le long d'un pavé en pierre parsemé d'herbe jaunâtre. Même la végétation n'avait pas la même couleur par ici, plus rien ne ressemblait à ce qu'il connaissait, prenant une grande respiration, bombant son torse, levant le pied et franchissant l'étape, le Tontatta fit un pas en avant, laissant son passé dans l'obscurité de la brume...
Le gnome volait vers le pied du golem de pierre, il ne s'attendait sûrement pas aux événements futurs, son corps entier était contracté, ses muscles rigides, son poing ferme, sa vitesse folle lui permettait de fendre l'air d'une extrême rapidité. L'impact, provoquant une onde de choc blanchâtre le long de la jambe du géant, virevoltante jusqu'au plus profond de ses organes, à travers la roche, se faufilant entre les plus minces cailloux de son être, elle finie sa course effrénée au sein même de son estomac avant de s'estomper en une fraction de seconde. Un fluide, une aura pourpre et violette s'était couplée, entourant les doigts du nain, puis dansante autour du membre du golem, partageant un tango endiablé jusqu'au ventre de l'homme, celle-ci se dissipa soudainement. Une bourrasque de vent venait d'être propulsé de par et d'autre de la salle, partant à chaque extrémité de la pièce, propulsant quelques morceaux de bois et déchets sur le passage, fissurant la cale et les planches formant la coque même du bateau. Ce coup aurait été dévastateur pour un adversaire de sa taille, mais l'humain de pierre dépassait largement Sarab, en force, cependant, le choc le fit tomber tout de même au sol, de toute sa largeur. Le golem de pierre avait chuté, comme paralysé par la volonté du Tontatta, il venait de découvrir une nouvelle capacité qu'il avait puisé au fond de son âme, le Haki.
Le combat aurait pu durer plus longtemps, le vaillant gnome n'aurait pas capitulé avant d'avoir au moins arraché un membre à ce foutu rocher, mais une chose surprenante arriva. Dans ce monde imprévisible, peuplé d'espèce en tout genre, de pouvoir incroyable et surnaturel, l'hybride semblait en posséder plusieurs, Sarab vit ses jambes se diviser et partir de chaque côté, une à gauche, l'autre à droite, tandis que la partie supérieure de son corps était resté sur place, accrochée à un caillou sortant un peu plus que les autres au niveau de sa cheville. Stupéfait, indécis, le jeune nain ne pouvait rivaliser, encore. L'eau montait de plus en plus, le niveau semblait désormais atteindre la voûte plantaire des humains présents dans le couloir, avec ses pieds détachés, Sarab n'avait désormais plus le choix, il devait attendre qu'on le remonte ou il se noierait sur cette épave. Triste sort, ironie du destin, son plan machiavélique de tout faire péter pour couler cette ruine à voile c'était retourné contre lui. En plus d'avoir perdu le contrôle du coffre, il ne pouvait plus courir et son plan B n'était plus envisageable, alors levant les yeux, essayant de croiser le regard du golem, un large sourire aux lèvres signifiant un drapeau blanc durement mérité, le nain se rendait. Fierté zéro, ses mains devenaient molles, ses muscles se relâchaient, ses canines s'abritaient derrières sa bouche pulpeuse et infantile, son visage serein et apaisé, ses pupilles relaxées et son air puérile, Sarab avait repris le contrôle de lui-même, ne pouvant faire fuir sa carcasse, il avait préféré fuir au tréfonds de son esprit, dans les abîmes obscures du chaos... Pour l'instant.
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Dim 7 Mai - 11:00
Francesko Abrahan & Général Zumias
Prenant le temps de dévisager la tête brûlé lui faisant face, le militaire patienta un moment, fumant patiemment son cigare. Il était normalement du genre gracieux dans la victoire, mais face à un petit con à peine sorti du ventre de sa mère et l'ayant pris pour un con, lui, un militaire décoré... Le général n'avait simplement pas pu s'empêcher de lancer une provocation à l'endroit du jeune pirate. Malheureusement, ce dernier ne semblait plus avoir toute sa tête. Au vu des expressions qu'il affichait et du regard presque paniqué qu'il lança à son copain, Zumias compris que celui dont-il s'était moqué devait avoir craqué sous la pression de la situation. Et comme pour confirmer ses doutes, le gamin s'empressa de se mettre à genoux et de se fracasser le crâne contre son coffre avant de perdre connaissance. Prenant une nouvelle bouffé de son cigare, le militaire expulsa la fumée hors de ses poumons avant de commenter le piètre spectacle, un sourire aux lèvres.
-J'ai dû lui faire trop effet hein... Ça ou c'est l'idée de ta lame lui traversant la gorge qui l'a effrayé !
Se tournant vers Abrahan sur ces dernières paroles, ce dernier vu sa petite blague se fracasser contre un mur inexpressif et d'un sérieux toujours aussi inébranlable. Comme d'habitude ce type était mauvais public. Enfin qu'importe, ce cher lieutenant de Tengen avait eu la bonne idée, il était temps de remballer et de se tirer. Cherchant d'ailleurs à accélérer les choses, le général jeta un bref coup d’œil à cette petite chose qui semblait vouloir emmerder le colosse de pierre non-loin de lui. Le machin semblait s'être fait exploser en trois pièces, mais le militaire n'avait ni l'intérêt ni le temps de vraiment regarder de quoi il s'agissait. Non celui-ci préféra tout simplement flanquer un grand coup de pied dans la petite chose, envoyant par le fait même les trois pièces dans l'eau s'accumulant de plus en plus rapidement dans le navire. Qu'il s'agisse d'un rat ou d'un insecte, ce truc aurait tôt fait de se noyer dans un endroit pareil. Problème réglé. Enfin exception faite du colosse de pierre qui semblait l'avoir brièvement dévisagé au moment de son action.
-Quoi ? C'était pas ton animal de compagnie j'espère ? Heh qu'importe. Grouille toi avant que l'eau ne monte trop et ramène ton petit cul de maudit dans les tréfonds.
Ramassant le coffre lui appartenant maintenant par l'une de ses deux poignées, Zumias laissa le soin au monstre de pierre de ramener le corps du jeune inconscient. Laissant passer devant lui un autre jeune avec une tenue de serveur et suivit d'une étrange silhouette sombre, le militaire esquissa un large sourire malgré la provocation du fantôme ambulant.
-Décidément c'est la foire aux monstres sur ce bateau. À croire tout le monde sauf moi s'est mis à une diète de fruit...
Observant d'un air amusé les deux captifs que transportait le jeune, le militaire continua de tirer son coffre en regardant l'un d'entre eux se débattre et insulter le maudit. Pas de bol, ces deux-là allaient assurément se faire salement torturer par les pirates leur ayant mis la main dessus, un truc que le général connaissait bien étant donné sa profession. Enfin bref, tant pis pour eux, l'important c'était qu'il ai récupéré ce qu'il était venu chercher. Mission accomplie. Plus qu'à embarquer sur le bateau de leur invité surprise et débarquer dans le port de la prochaine île. Cette guerre était dans la poche ! Et les suivantes aussi d'ailleurs...
Sentant son visage se crisper sous son masque, la jeune femme fixa la gamine alors que celle-ci se transformait en oiseau. Elle aussi était une utilisatrice de fruit du démon, évidemment, après tout rien n'avait été simple depuis le début de cette soirée. L'observant se défaire des hommes d'Armstrong grâce à l'effet de surprise, la Stormborn serra son sceptre avant de le pointer vers le volatile.
-Abattez la ! Elle va s'échapper !
Sans un mot, les forces d'Abrahan troquèrent leurs lames pour des mousquets de luxe d'un noir de jet profond. Suivis de près par les hommes de Marcus, tous armés d'arcs et de vieilles pétoires à 10 berrys, ce fut la large partie de deux équipages qui tentèrent simultanément d'abattre la maudite. Si celle-ci ne semblait pas exactement chercher à s'échapper, elle n'aurait bientôt plus le choix de prendre une décision. En effet, même si les pirates tentant de la descendre n'avaient rien de tireurs d'élite, ce n'était qu'une question de secondes avant que l'un des projectiles ne touche leur cible et la fasse tomber à l'eau. Malgré tout, l'épouse d'un naturel calme et respectueuse ne pu s'empêcher de se questionner devant le manque d'efficacité des hommes d'un lieutenant de Tengen. Elle avait entendue des rumeurs comme quoi Marcus était le seul combattant véritablement compétant de son équipage, mais elle n'y avait jamais vraiment cru. Qu'importe, la gamine avait ultimement confirmé les accusations portées à son endroit par la noble en se débattant ainsi. En ce sens, dès qu'elle serait abattue par les hommes de Francesko, la jeune femme pourrait tourner toute cette situation à son avantage. Au final elle s'en sortait plutôt bien...
Maître-Jeu
Kabayochi.M.Kiru
Pirate
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Mer 10 Mai - 1:21
Sortie de Piste!
La main du Golem se referma d'un coup tandis que celle-ci pénétrait dans l'eau. Il avait agi dès que le militaire avait levé sa jambe, divisant son bras afin de n'en lancer que l'extrémité et anticipant l'action de celui qui venait de se rapprocher de lui. Ses doigts se refermèrent dans l'eau, tentant d'attraper le minuscule individu responsable de sa chute sans réellement être certain d'y parvenir. Effectivement dès que son épiderme recouvert de pierre toucha la surface de l'eau il sentit une grande fatigue l'envahir tandis qu'une douleur nouvelle accompagné l'annulation simultané de ses deux pouvoirs. Il manqua de poser un genou à terre tandis que sa carapace disparaissait l'espace d'une seconde, réapparaissant finalement dès que sa main ressorti de l'eau, son corps attirant celle-ci une fois la division annulée. Il ne savait pas s'il était parvenu à rattraper son adversaire, il ne savait pas non plus si celui-ci avait été suffisamment immergé dans l'eau pour se reformer, et à vrai dire il s'en fichait désormais. L'eau en question atteignait désormais un niveau critique et d'ici peu de temps il n'aurait plus la capacité de se battre, son fruit le forçant à devenir une véritable larve.
Kiru n'avait porté aucune attention aux paroles du militaire, s'il l'avait fait il l'aurait probablement envoyer couler avec ce navire, attaché autour du coffre qu'il semblait tant convoiter. L'action d'Edward n'avait pas surpris son capitaine, certes il n'avait pas réellement compris le but de cet acharnement soudain entre son crâne et ce coffre mais il avait d'autres soucis pour le moment. Même si son nakama avait semble t'il craqué quelques boulons il lui faisait confiance malgré tout, le temps de parler de tout cela viendrait bien assez vite. Pour l'heure ils se devaient d'activer le rythme s'ils ne voulaient pas finir au fond de l'océan avec ce qui ne serait bientôt plus qu'une épave. Resserrant son poing pour raffermir l'emprise de ce qui se trouvait dans sa main sans être sûr de ce dont il s'agissait il plaça son autre bras autour du torse de Mr H avant de le placer sur son épaule, prenant bien soin à ne pas être trop brusque. Partant à la suite du convoi il ne prit même pas la peine de se retourner, montant finalement les marches pour quitter la cale sombre jusqu'à ce que la lumière venant du pont ne l'aveugle légèrement au moment où son visage apparaissait sur le haut du navire. Il avait perdu la vue pour quelques instants mais il semblait que tout ne soit pas aussi calme qu'attendu à cet endroit du navire!
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Kabayochi.M.Kiru
Mio R. Konki
Pirate
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À partir de ce moment là, à partir de ce faible son aigu, la rouquine devint une véritable cible humaine. Alors qu'il n'y avait rien de plus barbant que d'attendre la fin de l'évacuation des convives, alors que le commandant se chargeait des affaires distrayantes, alors que rien ne pouvait perturber le bon déroulement des opérations, une étrange bête fit son apparition dans le ciel. Les avis étaient plutôt réguliers, passant de la peur, à la surprise, au dégoût, à l'amusant, à la curiosité, … On n'aurait pas su quoi faire de cette chimère en réalité. Cette étrange manifestation ne semblait susciter aucune menace à première vue, mais il aurait été naïf de n'en retirer aucune méfiance. Et alors que le mystère planait sur toutes les têtes, à partir de ce moment là, à partir de ce faible son aigu, la rouquine devint une véritable cible humaine.
Tous les pirates n'hésitèrent pas une seule seconde : ils étaient prêt à tout pour la percer, la cribler de coups, la bombarder, la canonner, la mitrailler, tout ce qui aurait été possible pour servir à bien cette voix aiguë. Ils étaient tous hypnotisés, laissant ressortir leur côté brutal et excessif. Ils n'avaient que faire de la raison, de qui ils visaient, et de l'impact de leurs actes. Cela leur apparaissait comme un jeu : la difficulté était de viser pour pouvoir gagner, aussi laborieux que Kraid dans Super Metroid. Il n'aurait été pas étonnant de voir un sourire se dessiner sur leur visage.
Du côté de leur cible, c'était plutôt une vision chaotique digne de Super Aleste. La horde de missiles étaient ahurissantes. D'autant plus que l'objectif de ces tirs n'étaient pas un super vaisseau arm de missiles sophistiqués. Sans oublier qu'il fallait être une personne talentueuse et expérimentée pour pouvoir les esquiver habilement. Dans cette situation, on parle souvent de force du nombre. La force du nombre qui n'a pas besoin de prouver qu'elle est forte pour intimider : autrement dit, la quantité est effrayante. Ainsi, une seule personne contre tous se sentira en danger, voir même dans une situation désespérée. Les rationnels diront même : préférons une « retraite stratégique », tandis que les simples d'esprits concluront très vite à « la fuite ». Les fous et les suicidaires, souvent irrationnels, auront cependant tendance à se jeter dans le tas. Mais notre intéressée ne se situait nulle part, la fuite étant pourtant le choix le plus logique qu'elle aurait pu faire. Bien que menacée et dans une situation extrêmement dangereuse, la rouquine ne pensait qu'à une seule chose :
*Il faut retrouver Edward, il faut retrouver Abrahan*
Ainsi, quand elle fut mitraillée par l'assemblée de pirate, elle commença à éviter les projectiles en se déplaçant vite ou en prenant de la hauteur. Mio ne fuyait pas : elle cherchait un moyen d'entrer dans le bateau. Malgré son manque de bon sens, il était évident que si Abrahan ou Edward n'étaient pas sur le pont, ils étaient forcément à l'intérieur. De plus, elle pourrait également se sortir de cette situation, consciente tout de même que si Abrahan écoutait sa femme plutôt qu'elle, elle aurait de gros problèmes. Seulement, elle était prête à tout pour Edward, même risquer sa vie, même s'enfoncer dans l'abîme de la mort pour le sauver. C'était là toute la puissance et l'absurdité de son amour pour lui.
Elle aperçut alors une tête brune familière sortir d'une des évasures. Là était sa chance, et un sourire se dessina sur son visage. Elle reconnaissait l'étrange serveur avec qui elle s'était alliée avec le magicien. Bien qu'elle en ait oublié la raison. Sûrement pour des … voleurs ? Que s'était-il bien passé ? Cependant, le temps n'était pas à la réflexion. La rouquine fonça en direction du brun, essayant comme elle pouvait d'échapper aux tirs. Mais malgré son agilité, elle reçut plusieurs coups : certains l'éraflèrent tandis que d'autres percèrent son corps, néanmoins sans lui qu'ils soient pour autant dangereux pour sa vie.
Mio s'approchait enfin de son but. Sa plus grand victoire serait de récupérer Edward et révéler à tous la vérité sur l'attaque du bateau.
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Spoiler:
Mio R. Konki
Aaron Guts
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Race : Humain
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Dim 21 Mai - 16:52
Gambit Decima.
Nom ; Guts. Prénom ; Aaron. Surnom ; Le Nocturne. Âge ; Âgé de 17 ans. Sexe ; Homme. Race ; Humain. Lieu de naissance ; West Blue, à Nighty Town dans le village de Xérèse. Camp ; Civil. Équipage ; X But / Rêves ; Aaron rêve de beaucoup de choses, mais celui-ci n'a jamais eu de réel but dans sa vie. Métier ; Il n'en a pas, il rend service aux gens et c'est comme cela qu'il est rémunéré. Arme/Fruit du Démon ; Une canne à pêche solide rustique et une dague en dents de scie. Le Kage Kage no Mi.
♛ Résumé
LE JOUR N'EST FAIT QUE DE CE QUE LA NUIT A DÉCIDÉ.
Sûrement mon dernier post, Aaron va déposer les deux HLL sur le bateau de Marcus, il les confie à des gens. Puis il va chercher sa canne à pêche, sa dague et se rhabille sur l'embarcation qui l'a amené. Et il traverse de nouveau pour aller attendre Abrahan sur la bateau qui coule pas.
♛ Venons-en aux faits
UN HOMME SE MESURE EN UNE NUIT.
La montée des marches fut tranquille et celui qui ne méritait pas son dû avait réagi d'une drôle de manière à mon pic. Il s'était simplement contenté de me qualifier de monstre, c'est donc en laissant quelques mots à voix basse que moi et mon Doppël remontions les marches grinçantes :
- " Monstre ? Pas pour l'instant, bientôt... "
Ces mots n'étaient destinés à personne d'autre qu'à moi-même. Une fois remonté sur le navire qui coulait petit à petit, je pris le temps de jeter un œil aux alentours. Rien ne semblait trop perturbant, et puis cette soirée avait été trop mouvementée pour qu'autre chose me choc. Je me déplaçai alors jusqu'au bateau du type ultra vénèr et déposai les deux hors-la-loi aux matelots de l'équipage. Ces deux-là étaient de toute manière beaucoup trop amochés pour faire quoi que ce soit. Je pris tout de même le temps de rester vérifier qu'ils étaient bien pris en charge.
Puis, je passerais de nouveau sur le bateau détruit afin d'aller récupérer mon bébé et ma dague sur l'embarcation qui m'avait amené jusqu'ici. Aussi, je ne manquerai pas de reprendre mes habits quotidiens. Si le vieillard ne dormait pas, je l'aurais tout de même remercié d'avoir gardé mes effets. Et derechef je passerai sur le pavillon coulant afin d'aller sur celui un peu moins amoché.
Une fois ceci fait, j'attendrai Abrahan un peu plus loin sur le bateau. Une discussion s'imposait. Et comme le temps passait sans que je ne le voie arrivé, je décidai de jouer à Pierre-Feuille-Ciseaux avec mon double. Cela relevait plus de l'occupation que d'un réel jeu, étant donné que je contrôlais ses mouvements.
♛ Précisions
LA NUIT JE FERME LES YEUX ET JE LAISSE COMMENCER LA VRAIE VIE.
Liste des techniques utilisées ;
- Doppëlganger : Aaron invoque son ombre, celle-ci prends la forme de ce dernier et suit ses ordres. Le maudit sait parfaitement contrôler son ombre et peut lui faire prendre des décisions rationnelles, par exemple il sait fait la différence en disant à son corps de faire une esquive en exécutant un bond vers la droite et son ombre d'attaquer avec un coup de pied circulaire. [Niveau 20]
Dernier mot ; Euh, soucis dans le codage même si ça change pas grand chose, j'essaye de régler ça mais apparemment ça ne vient pas de moi. Désolé de l'attente :/
[23:20:07] Raki Goshuushou : ptdrrrrrr aaron t'es mon héros la [23:21:52] * Alekseï V. Ledovskoï demande un selfie avec Aa-chan *
Spoiler:
Aaron Guts
Sarab
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Race : Tontatta
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Lun 29 Mai - 20:55
HUNT AND KILL
Event Gambit Décima
L'eau, le sel, miracle salvateur pour notre jeune gnome, lui qui semblait avoir perdu espoir, ce coup de pied dans l'arrière-train, ressentit comme une décharge électrique ranimant son cœur, son vol plané jusqu'au fond de la cale et entièrement submergé, Sarab vit ses pieds volaient jusqu'à lui en l'espace d'une seconde. Son corps entièrement reconstitué, il pouvait désormais nager, courir, vivre, s'enfuir, chose qu'il s'empressa de faire à la vue de la force de son adversaire. Quel horrible golem de pierre, mais un détail important percuta son esprit, alors que le géant avait essayé de l'attraper et l'avait malheureusement confondue avec une poupée blondinette pour enfant prépubertaire, la roche recouvrant ses membres semblaient s'être dissous au contact de l'eau. Il possédait donc bien un point faible, noté au fin fond de son crâne, ce détail important ne s'effacerait jamais de sa mémoire et prenant ses gambettes à son cou, le nain nageait en apnée jusqu'au mur qui servait de coque à cette épave. Le noir complet, un froid glacial, une atmosphère morbide, des débris flottaient autour de lui, tous dix fois supérieurs à sa taille, mais le petit être ne semblait pas s'en préoccuper, bien au contraire. Reprenant sa respiration, il avait distancé tout humain dans les parages et armant son coude, puis son poignet, projetant son bras vers le bois trempé, Sarab explosa les planches d'un poing fracassant formant un trou assez large pour deux personnes comme lui. Passant la tête par l'ouverture, il s'aidait de ses mains pour se torpiller vers la surface, palmant de ses petits pieds maigrichons, il nageait à vive allure cherchant le confort de l'air à la surface, ses joues gonflés, son visage rouge, le Tontatta commençait à suffoquer. Donnant alors un dernier bon coup de pied, s'appuyant sur la pression aquatique, il se propulsait hors de l'eau et reprenant sa respiration durement méritée, il se retrouvait au-dessus de la mer à quelques mètres du bateau.
L'eau, le sel, évidence cauchemardesque pour le nain, après tant d'effort pour échapper à la suffocation, le voilà désormais pris au piège à travers les tumultueuses vagues d'une mer agitée sous une pluie battante. La foudre grondait à travers le ciel, le tonnerre résonnait parmi les nuages et chaque assaut de la nature semblait éloigner Sarab du navire, ayant du mal à reprendre sa respiration entre chaque coulée, sa vision floutée par l'humidité et ardente par les minéraux brûlants sa rétine, il dérivait. L'ombre même du bâtiment s'obscurcissait, ne devant plus qu'une simple silhouette au loin à travers la brume opaque de la précipitation, ses chances de survies s'amoindrissaient, sa force s'évaporait, il naviguait au large, perdant tout espoir de revoir un jour la terre ferme.
Puis un morceau de tissu, sûrement une toile déchirée, quelques rondins de bois, des planches, ainsi que des barils, eux aussi avaient suivis le courant et s'étaient fais emporter, une bouée de sauvetage pour Sarab. Il s'empressait de nager vers le premier morceau de bois qu'il pouvait atteindre et s'agrippant, puis s'extirpant hors de l'eau, afin de finalement s'accrocher durement pour ne pas tomber, il était sauvé. La tempête faisant encore rage, les vagues aspergées notre Tontatta qui semblait résister à chaque affront, il tenu toute la nuit, jusqu'à l'aube, où, le vent ayant calmé les envies folles de l'océan, il put enfin trouver le sommeil, assoiffé et affamé. Son embarcation de fortune flottait sur l'eau, se rapprochant petit à petit d'un bout de terre à peine visible à l’œil nu, Sarab se faisait guider par son destin, n'étant plus maître de la situation, ses rêves de survies semblaient prendre le dessus sur sa réalité, il serait bientôt à quelques heures d'une île inconnue, qui sonnera la suite de son aventure.
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Jeu 1 Juin - 5:31
Daniella Stormborn
La noble avait beau avoir pour habitude de laisser ses serviteurs faire le sale boulot pour elle, cela ne voulait toutefois pas dire qu'elle était incapable de s'occuper de ses propres affaires. En ce sens, elle avait pris le temps de suivre les mouvement de la griffonne d'un œil attentif, cherchant une occasion d'agir. Elle ne pouvait pas se permettre de laisser des failles apparaître dans son plan, après tout elle n'en était qu'au début. Ainsi, lorsqu'elle vit un gamin pâle sortir avec deux de ses serviteurs, Daniella mis au point un autre de ses plans froid et calculateur. Enfin pour le moment elle devait s'occuper de cette gamine qui tardait à se faire abattre... Et coup de chance pour elle, cette idiote avait choisie de foncer vers le pont plutôt que de fuir pendant qu'il en était encore temps. Tant mieux... À peine la griffonne arriva-t-elle au niveau du brun, l'épouse de Francesko s'élança en l'air avant de balancer un grand coup de sceptre sur la tête du volatile. Vu sa descente en piqué, elle n'avait eu aucune chance d'esquiver l'attaque, et pour s'assurer qu'elle ne reviendrait plus l'embêter, la femme l'avait frappé de telle façon que son corps inerte était passé par-dessus bord.
-Oups... Pardon j'ai mal calculé ma force...
Faisant un peu l'innocente sous le regard quelque peu ahuri du reste de l'équipage, la jeune femme se dirigea tranquillement vers le navire du lieutenant de Tengen avant d'y monter. Aux yeux des spectateurs, elle avait sauvé le serviteur d'une attaque de la griffonne en déployant une force non-négligeable. Dans les faits elle avait surtout couvert ses arrières en se débarrassant d'une enquiquineuse. Voyant Zech se faire la malle dans l'une des barques de l'Olympus, la jeune femme calcula qu'il ne lui restait plus que deux témoins à éliminer et elle pourrait enfin procéder avec son plan. D'ici quelques mois Centes aurait un point d'ancrage sur le Nouveau Monde... Et elle obtiendrait une promotion à coup sûr.
Jetant un regard froid et meurtrier sur le prisonnier inconscient, l'épéiste laissa passer sans un mot celui qui avait ruiné son magnifique navire. Appuyé sur la rembarre du navire d'Armstrong, le capitaine avait pris le temps de dévisager chacun des prisonnier qui avait été escorté à bord par ses hommes. En temps normal il aurait tranché la tête de chacun d'entre eux sans poser de questions, mais voilà qu'il était contraint. Contraint à voir l'un de ses plus beaux navire sombrer. Contraint de laisser ces parasites vivre quelques jours de plus... Et contraint d'obéir aux directives de cet homme.
-Aller on se bouge le cul ! Vous croyez que j'avais que ça à faire traverser la moitié d'un océan pour récupérer quelques chieurs ?
Filant une claque dans le dos du dernier pirate restant, le lieutenant de Tengen ramena sur le pont l'énorme planche de bois servant de passerelle avec un seul bras. Laissant les prisonniers être menottés avec du granit marin et conduits dans les deux cellules isolés de la cale, le pirate se dirigea lentement vers Abrahan. L'épéiste n'avait pas bougé d'un pouce depuis qu'il était monté à bord. Celui-ci s'était contenté de se poser à un endroit libre pour fixer son navire qui coulait d'un air mélancolique.
-Hé... Je suppose que je devrais m'excuser de t'avoir jugé un peu vite... Enfin pour être clair, ce n'est pas à moi de décider si t'as oui ou non des liens avec les Décimas, mais je tenais à dire que j'appréciais ta coopération.
-Je suppose que le plus important était de préserver les liens entre nos équipages... J'ai déjà appelé mon major d'homme pour qu'il prépare un nouveau bateau, je serai en mesure de porter assistance à Tengen dès que nous en aurons fini ici...
-Hé, mais c'est que t'es pas un mauvais bougre hein ? On va laisser tes invités dans un port dans la journée. Pour ce qui est de nos copains en revanche... Bah c'est pas à moi de décider. J'ai donné rendez-vous à quelques autres lieutenant dans deux jours au mont d'ébène. On verra bien ce qu'ils auront à dire là-dessus...
Quittant les lieux sans un mot de plus, Armstrong se dirigea plutôt vers Julia pour recevoir un rapport de la situation. Francesko avait quant à lui préféré demeurer sur place pour suivre la progression des flots sur son navire. Il avait commencé à pleuvoir et la nuit commençait à se faire longue, mais ça ne l'avait pas empêché de voir son subordonné lui faire signe depuis son bateau de pêche en contrebas.
-Hé cap'taine ! Attrapez !
Se saisissant du petit paquet que lui avait lancé l'homme, le capitaine était demeuré silencieux en écoutant ce qu'il avait à dire.
-Je crois que je vais rentrer à la maison pendant que vous régler cette histoire... Enfin, je vous laisse les effectifs personnels des types que j'ai capturé.
Lui faisant bêtement signe de la main que ça lui allait, le sabreur jeta le sac au milieu du pont avec quelques épaisses liasses de berrys. Laissant ses employés d'un soir récupérer leurs affaires ainsi que leur salaire par eux-même, Abrahan se dirigea vers le seul parmi eux qui avait véritablement fait un bon travail dans toute cette histoire. Lui tendant ses affaires avec quelques milliers de berrys et un numéro d'escargophone, l'épéiste tourna les talons pour se diriger vers sa cabine.
-J'ai eu une longue journée... Mais merci de ton aide petit, si jamais tu as besoin d'un travail ou d'un coup de main, n'hésite pas à me contacter...
L'ammonitus tentacrulus, plus communément appelé l'ammonite du désastre, est un étrange crustacé se nourrissant exclusivement de bois, mais n'ayant également pas la capacité de se déplacer sur la terre ferme. Cet étrange organisme fut nommé ainsi en raison de sa propension à se nourrir exclusivement des restes de bateaux détruits en mer. Il se déplace en banc, flottant généralement avec ses congénères à la surface de l'eau, constamment à la recherche d'une nouvelle source de nourriture. Si les marins ne sont jamais bien étonnés de voir ces horribles crustacés se nourrir de quelques planches de bois, ils le sont généralement bien plus lorsque l'un de ceux-ci se trimballe un naufragé sur sa coquille sans s'en rendre compte. Ce rare phénomène fut surnommé au fil des ans le «miracle vorace», un événement rare qui allait se produire encore aujourd'hui avec une jeune naufragée rousse avec un peu trop de bol.