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Sam 18 Aoû - 22:44
On me dit souvent que je suis "grande gueule", que je me mêle de ce qui ne me regarde jamais... Dans ce cas-là, j'ai surtout l'impression d'avoir dit quelque chose qu'il ne fallait pas. L'esprit embrouillé par cette conversation à sens unique, j'entends les propos de la lieutenante s'enfoncer en moi, comme des piques empoisonnées... Une utopie... Oui, clairement, c'est comme ça que je voyais ses propos... Et au final, c'est aussi une utopie que j'imagine dans ma tête. Un monde en paix, où tout le monde aurait déposé les armes, pour vivre paisiblement... Mais non, ça ne marchera jamais ou pas entièrement. La piraterie est trop ancrée dans ce monde, pour que ça s'arrête un jour et la dernière vague de piraterie ne fait que le confirmer. Quant à la Révolution, n'en parlons pas. Des personnes mécontentes du système actuel et des suivants, il y en aura toujours, parce que le monde parfait n'existe pas.
J'inspire profondément, essayant de me calmer... La tension commençait à monter, alors que les propos de la lieutenante se faisaient plus virulentes. Et même moi, je commençais à en avoir marre de me faire prendre de haut, même si je suis techniquement qu'un petit matelot des Blues, à peine plus gradé que les autres et encore... J'imagine qu'une leçon de morale de ma part sonne faux ou comme une insulte, pour une femme qui vit auprès des plus grands, d'une certaine manière...
Bon... faire une scène en plein tribunal, ça ne le fait pas... Et puis, je commence à sérieusement étouffer ici...
-Des esclaves hein? J'imagine que c'est toujours mieux qu'être massacré... Et puis bon, entre les Tenryubito, dont j'ignore à vrai-dire la culture et les adages et les pirates, dont la l'image de brutalité est démontrée plus d'une fois et qui n'est plus à refaire, je suppose que les Tenryubito sont un meilleur choix de dirigeants...
Oui, j'en étais à rentrer dans le discours moralisateur et idéologique de la lieutenante, mais bon, il y avait une part de vrai dans ce que je disais, qui abondait dans son sens.
Je finis par m'éclaircir légèrement la gorge, essayant de reprendre pleinement conscience de la situations, préférant mettre les choses au clair. Me concentrant à nouveau sur le procès, je voyais les jurés parler entre eux, avant de partir dans une salle annexe... C'est déjà la délibération? Je n'ai pas vu le temps passer...
-Excusez-moi pour mon ton qui devenait plus sec, je ne sais pas ce qui m'a pris... Vous voulez bien que nous sortions prendre l'air? Je commence à étouffer dans cette salle. Et concernant cette histoire de compétences de lieutenant et autres... pour tout vous dire, je ne suis même pas encore habitué à mon simple grade de sergent-chef, alors j'imagine, qu'avec du recul, ma prise de position n'est pas du tout appropriée vous concernant. Alors, vous n'avez pas vraiment à vous "justifier" devant moi et je m'excuse, si vous pensiez un seul instant que je vous prenais de haut ou je ne sais quoi d'autre...
Il fallait que je me détende, tout en détendant la drôle de situation dans laquelle je m'enlisai. De base, j'étais sorti de cette fichue base centrale, dans le seul but de marcher un peu et de me détendre... Et je crois que je vais rentrer encore plus stressé et tendu, si je continue à monter dans les tours avec cette femme...
Dorian Karmon
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Sam 18 Aoû - 23:45
Prisonnier, Juge et Bourreau
Le revirement du sergent-chef Karmon n’alerta en aucune façon la femme se faisant ici appeler Anna Labbaye, cela sonnait plus à ses oreilles comme une victoire, une réédition offerte par l’ennemi qui offrait ce plaisir à la jeune femme même si celle-ci se doutait bien que c’était loin d’être une acceptation des pensées constantinistes aux vues des réactions précédentes de Dorian. Ainsi, c’est un sourire qui apparut sur les lèvres de l’espionne tandis que l’officier rendait les armes. Cela suffit à détendre d’un coup d’un seul la membre du Cipher Pol 9 qui redirigea son attention sur le procès qui finissait de se dérouler. Cette femme devait être puni pour l’exemple, comme bien d’autres avant elle. Peu importait la part de noirceur dans la lieutenante qu’elle avait attaqué, accepter cela revenait à accepter d’autres agression, car les gens demanderaient stupidement « Pourquoi elle et pas eux ? ». Définitivement non. Il ne fallait pas qu’elle s’en sorte indemne. Soudain, le Karmon se mit à s’excuser, à la grande surprise de la Nostradame qui afficha malicieusement un sourire en coin.
-Soyez pardonné pour vos blasphèmes sergent-chef, tant que vous restez dans le bon camp tout du moins. Si vous voulez vraiment que je vous accompagne dehors, je n’ai pas d’objection, mais il faut que nous soyons revenu pour soutenir le sergent-chef Cokram lorsque la peine sera déclaré.
Elle se lèverait donc pour suivre le jeune homme tout en demeurant plus ou moins sur ses gardes, ne comprenant pas pourquoi quelqu’un qui n’était visiblement pas un partisan de Constantin et qui s’était acharné à lui opposer une vision bien niaise des choses, du point de vue de la jeune femme, voulait sortir avec elle alors qu’il aurait put se libérer même de la tension de leur désaccord en sortant tout seul. Intriguant, vraiment intriguant. Elle observerait ainsi son collègue tandis qu’il prenait l’air, restant adossée au mur, les bras croisés.
-Il y a encore des choses que vous voudriez me dire ? Peut-être voudriez-vous que nous élaborions un plan pour sauver cette chasseuse de prime pour l’envoyer en exil loin d’ici ? demanda-t-elle sur un ton humoristique qui, à biens des égards, pouvait paraître moqueur aux yeux d’une personne extérieure alors qu’il s’agissait en vérité plus d’un test pour voir si le jeune gradé était prêt à enfreindre la loi pour une personne jugé criminelle par le tribunal.
Si une personne qu’il jugeait suffisaient innocente des crimes qu’on lui affublait, ou un de ses proches même, était envoyé en direction de la terrifiante Impel Down, est-ce que Dorian serait prêt à transgresser les règlementations pour la sauver ? C’était la question que se posait Vénus en son for intérieur.
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Dim 19 Aoû - 2:06
Bon, au moins, j'aurai réussi à détendre un tantinet l'atmosphère, même si sa pique concernant mon affiliation picotait énormément, résumant plutôt bien la teneur de cette conversation. Elle me faisait juste passer un "test de fidélité" en somme et j'imagine que c'est légitime et justifié, compte tenu des récents événements.
Je remercie les propos de la lieutenante d'un signe de tête entendu:
-Je vous remercie pour ça. Cela me va tout à fait de revenir pour le verdict.
Sortant finalement dehors, je me sens revivre, inspirant profondément, me remettant définitivement les idées en place, après cette étrange entrevue avec la lieutenante. J'imagine que comme premier contact "indirect" avec les Tenryubito, il y a mieux, mais bon, je ne saurai pas vraiment non plus définir ma prise de position vis-à-vis de cette "faction", même après cet échange assez "houleux".
Cependant, la question, qui ne semblait pas être posée sérieusement, de la lieutenante me laissant songeur... Que pourrai-je vraiment faire de cette situation concernant la chasseuse de primes? Ou plutôt, qu'aurai-je voulu faire?
Je croise les bras, levant les yeux au ciel, réfléchissant longuement à ce qui me semblait plus être une blague qu'autre chose, rigolant doucement, après ma première phrase:
-Hum... Pourquoi faire un plan de fuite, avec une personne prête à exécuter la personne que l'on est censé sauver? Disons que je pèse le pour et le contre dans cette situation. Une personne capable d'abattre un lieutenant de la Marine devrait disposer d'une puissance non négligeable. C'est purement théorique bien sûr, mais ne pourrait-on pas imaginer offrir une alternative à cette redoutable combattante d'échapper à la prison, en se battant pour le Gouvernement Mondial. La servitude totale et absolue en une cause, tout en récupérant une alliée puissante, ce qui serait une solution sur le long terme? Ou laisser moisir en prison une potentielle force de frappe contre l'adversité supplémentaire, ce qui serait une solution sur le court terme? Oh, vu ce que vous m'avez déclarés dans le tribunal et même, vous devriez choisir la prison, non? En réfléchissant dans le cadre d'un "monde parallèle", où ni vous, ni moi, ni le reste du monde ne serait concerné, resteriez-vous sur vos positions? Pour ma part, si j'aurai eu le droit de décision, j'aurai donné le choix à cette femme de "racheter son meurtre", en se battant en notre nom, avec comme seule garantie que la vie sauve, afin d'avoir une chance supplémentaire de gagner cette guerre.
Dorian Karmon
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Dim 19 Aoû - 3:50
Prisonnier, Juge et Bourreau
La réponse de Dorian fit sourire la jeune femme qui quitte le mur pour se rapprocher du sergent-chef en regardant l’horizon, demeurant durant de longs instants silencieuses.
-Si elle a tué le lieutenant, c’est car elle l’a prise par surprise. Aux vues de la facilité avec laquelle on l’a arrêté, je ne vois que cela pour qu’une personne ayant un niveau standard de lieutenant soit mise en déroute. Et comme vous le devinez, pour moi cette manipulation ne serait pas viable à grande échelle. Devoir gérer des criminels repentis et s’assurer qu’ils remplissent leur rôle sans en profiter pour se retourner contre nous pour retrouver cette fameuse liberté nécessiterait à la fois des troupes formées pour ainsi que le matériel adéquat. Ce sont donc des investissements humains et matériels important. Je pense que c’est plus optimal de faire ce genre de chose sur des groupes restreints et dont les personnes en question représentent de vraies atouts même si le risque serait toujours présents qu’ils parviennent à s’enfuir.
En cela, la Nostradame pensait notamment au projet de la Suicide Squad dont elle ne connaissait l’existence que de manière très vague grâce à ce que son grade d’aspirante de l’agence secrète lui permettait de savoir, en ayant notamment aperçu les membres du dit groupe à une ou deux occasions et de loin tandis qu’ils étaient en transit pour réaliser une mission… Enfin, c’est ce que lui disait ses souvenirs. Bien sûr, elle était loin d’être au courant du fait qu’en ce moment même, l’élément majeur de la Suicide Squad, l’ancienne commandante révolutionnaire Harlock Zora, était parvenu à quitter le groupe pour rejoindre les décimas.
-En ce qui concerne votre mention d’un monde parallèle, certainement pour ironiser avec mes propos utopiques de tout à l’heure, je ne vois toujours pas en quoi une personne ayant transgressé les règles ne devrait pas être punis. Même dans un cas de légitime défense, je juge que les deux personnes sont coupables l’une comme l’autre. La personne qui c’est défendu à transgresser une interdiction sans être habilité par quiconque à tuer tandis que l’autre à menacer l’intégrité de la première au point que celle-ci devait se défendre. C’est peut-être considéré par beaucoup comme injuste mais… Dura lex sed lex. La loi est faite pour être respecter et seules les autorités dirigeantes sont habilités à offrir le droit de les transgresser.
Les mains croisées, l’air rêveur, l’implacable exécutrice de la volonté céleste appréciait le doux son imaginaire de cette image de justice absolue qui se dessinait alors dans son esprit. Elle se tourna ensuite vers le sergent-chef.
-Je me doute que comme beaucoup vous êtes réfractaires à ce genre de choix, mais c’est pourtant les convictions qui m’habite. Ne croyez pas que je suis sur mes « positions » simplement à cause du contexte actuelle. Non, je crois vraiment en la nécessité d’avoir une justice implacable. Si cela avait toujours été ainsi, peut-être que nous aurions put empêcher toute forme de Révolution de naître en exerçant une oppression nécessaire et suffisante.
Sa voix était limpide, n’éprouvant aucune once d’affection comme d’habitude lorsqu’elle était sincère, chose qui lui faisait du bien vu le nombre de fois où elle jouait la comédie dans sa vie.
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Dim 19 Aoû - 19:38
Je hausse les épaules, suite aux diverses réflexions de mon interlocutrice. Tout s'est passé tellement vite, avec cette fugitive capturée il y a peu de temps, que je n'ai guère eu le temps de faire ma propre enquête sur cette histoire.
-Peut-être a-t-elle attaqué le lieutenant en traître, peut-être que non. Peut-être a-t-elle voulu venger une injustice sur sa personne, par le sang et la mort. J'ignore de quoi il est question précisément dans cette histoire, hormis les quelques mots entendus à gauche à droite. J'aurai eu le temps de faire ma propre enquête, j'aurai peut-être pu formuler une autre théorie ou peut-être que non, mais bon, ce qui est fait est fait de toutes manières. Oui, c'est une solution comme une autre de laisser moisir les bandits en prison, je ne dis pas le contraire; je suggérai juste une alternative à l'emprisonnement pur et dur, sans aucune conviction précise.
C'était difficile de formuler un avis clair et concis, dans une histoire qui te tombe littéralement dessus pas surprise et que tu es mis devant le fait accompli ensuite.
Je secoue doucement la tête, en réponse à la lieutenante:
-Oh non, rassurez-vous, je ne parlais pas de monde parallèle pour critiquer votre vision du monde. Et je ne dirai pas que cette personne ne devrait pas être punie, mais plutôt "utilisée" ou même "exploitée". Oui, on peut aussi dire que les deux partis ont des torts partagés, ça ne ramènera quand même pas le mort à la vie. Peut-être aurions-nous pris d'autres décisions et fait d'autres choix, si nous étions soit à la place de la chasseuse de primes, soit à la place du Lieutenant? Oh, je suis d'accord en grande partie avec vous. Si la loi avait été différente, à l'époque de l'avènement Révolutionnaire, nous n’aurions peut-être pas tant de mal à éradiquer cette menace pour la société. Entre pas de lois, des lois insuffisantes ou une loi "absolue", mon choix se porterait assez naturellement vers le dernier, ne serait-ce que pour voir ses résultats.
Dorian Karmon
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Dim 19 Aoû - 22:13
Prisonnier, Juge et Bourreau
Le sergent-chef Karmon tentait de conclure comme il pouvait en plaçant l’incertitude là où Vénus avait clairement émit un avis tranché sur la question, la demoiselle ayant jugé clairement le niveau de la chasseuse de prime qui n’était pas en mesure de mettre l’aspirante d’une quelconque manière en danger alors que cette dernière savait pertinemment qu’à l’heure actuelle elle avait un niveau martial se situant dans la même tranche que la majorité des lieutenants. De plus, il semblait, de manière subjective, à l’espionne que son interlocuteur acceptait bêtement que sa proposition d’alternative à l’emprisonnement soit ainsi repoussée par la jeune femme sans pour autant être convaincu que ce refus était justifié. Elle se faisait peut-être des idées, mais puisque c’était un hérétique c’était surement le cas vu que ces gens ne croyant pas dans le constantinisme était buté. N’est-ce pas ? Les impies sont incapables de tenir un jugement moral juste de toute manière. En tout cas, il semblait dire qu’il n’avait aucunement penser à se moquer de manière offensante de ses propos utopique. Oui nous dirons ça… Soit.
-Et bien, si vous rejoignez ma pensée en la matière, j’espère que vous continuerez à comprendre d’autres propos au fur et à mesure du temps et que vous finirez par être aussi clairvoyant que bien des autres humains… … … Vous avez fini ? Nous pourrions retourner à l’intérieure pour suivre la fin du procès ?
À vrai dire, elle fit volteface et se dirigea vers la porte. Il n’y a qu’à ce moment là qu’elle jeta un regard derrière elle pour voir si Dorian la suivait. Si c’était le cas, elle pénétrerait dans la salle alors que le jury revenait donner un verdict.
Frederick Cokram, Emilia Sterringer
La Nostradame s’installa confortablement à la place qu’elle avait prise plus tôt quand elle avait entamé une conversation, qui s’était avérer en partie houleuse, avec le sergent-chef Karmon.
-Nous déclarons l’accusée coupable.
-Non ! Non ! protesta la concernée de manière virulente, commençant à se débattre.
Une lame vint se poser sur sa gorge, lui intimant ainsi fermement de se taire.
-Arrêtez si vous ne voulez pas recevoir une sentence encore plus lourde, lança fermement Frederick Cokram, son sabre de cavalerie prêt à égorger la pauvre femme. Ecoutez la sentence jusqu’au bout dans le calme si vous ne voulez pas à nouveau aggraver votre cas !
Dans le public, Vénus hocha la tête en souriant, étant manifestement en accord avec son camarade constantiniste.
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Lun 20 Aoû - 0:42
Oui, je pense clairement que j'étais à court d'arguments, concernant cette "joute verbale". De là à dire que cette constantiniste a raison ou tort ou que même moi, j'ai tort ou raison, ça ne change pas grand chose à la phase du monde. Nous nous sommes simplement contentés d'exprimer notre avis sur la politique actuelle et celle à venir et je veux bien avouer que ça a été relativement houleux, mais bon, il faudrait aussi éviter d'aller trop vite en besogne. Avant de penser à remanier ou conserver les lois actuelles, il faudrait clairement veiller à conserver un monde "en paix", pour mettre ces lois en application. Si on a tant à redire sur le décret Décima, il y aurait une solution toute simple, à savoir éliminer la menace menant à cette loi... Et il n'y a pas trente-six mille solutions...
J'acquiesce doucement de la tête, en réponse à la lieutenante:
-J'espère surtout que nous pourrons parvenir à une heureuse issue, où chacun pourrait adhérer à une paix durable. Que les gens me disent ou pensent que je suis un idiot d'idéaliste ou d'utopiste, à courir après ce genre de paix, je n'en ai rien à faire; ça ne m'empêchera pas de me battre nuit et jour pour assurer la survie du monde. D'accord, je vous suis.
Le retour au tribunal se fait dans un silence de mort, le public dans le tribunal étant terriblement silencieux, alors que le jury semblait prêt à rendre son verdict. Ils ont été assez rapides et une petite voix au fond de mon esprit me dit de ne me faire aucune illusion... et il a bien raison. Le jugement prononcé s'enfonce dans mon esprit, comme une lame de glace acérée... Ce n'est pas le premier procès auquel j'assiste et j'imagine pas le dernier et pourtant...
L'espace d'un instant, le regard perdu de la chasseuse de primes se tourne vers moi; c'était un instant qui me semblait une éternité, alors que tout son être semblait crier à l'aide... Mais je me contente de doucement et silencieusement secouer négativement la tête. C'était bien trop tard pour que je puisse faire quelque chose... Ou trop tôt peut-être? Qui sait...
Bras croisés, j'attends de voir la fin du procès patiemment et silencieusement.
Dorian Karmon
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Lun 20 Aoû - 1:41
Prisonnier, Juge et Bourreau
Frederick Cokram, Emilia Sterringer
La sentence tombe tel un couperet. Gloire à la loi et à sa vertu fécondatrice, repoussant les barrières de l’interdit afin d’attraper dans ses serres d’acier les immondes engeances qui ont oser ainsi s’y aventurer. Ceux qui se dresse face à la hache de la Justice divine ne peuvent être épargner. Les cendres de la naïveté dispersés, les hommes peuvent s’élancer dans une sécurité des plus agréables, l’infame se retrouvant châtié pour ses méfaits malgré ses complaintes de dépravés. La lune se lève sur un monde où la crainte est le berger, un monde où le hiérodule guide la paix de la pointe de son sceptre de prière qui par bien des aspects s’avère finalement être la lance qui pourfends les ténèbres grâce à la bénédiction suprême. En autre temps et en autre lieu, la malice triompherait, mais entre les murs du temple s’élevant solennellement sur les berges de l’anarchie les mots fonde pour transpercer l’âme de l’ennemi qui se consume dans ses péchés pour renaître sous la forme d’un oublié, un damné qui sera sceller en une place dont il n’aura jamais l’occasion de s’échapper. Balayant l’assistance en quête du regard complice des constantinistes, un hochement de tête précède la conclusion. Le sourire tombant à la nouvelle, la voix nouvelle monte au créneaux face aux protestations et sanglots. La sentence est irrévocable. Les paroles sont sempiternelles. Par le glaive et la plume, aujourd’hui le triomphe s’accumule.
-Vous serez envoyé par de là les mers et les monts, pour vous retrouver confiné dans les entrailles de notre glorieuse et ultime prison : Impel Down.
Un vent de protestation fut formé, la note disproportionné d’une mélodie raté.
-N’exagérez pas ! déclara une voix.
-Ce n’est pas un acte suffisamment ignoble pour l’envoyer là-bas ! s’emporta une autre.
-Une prison des Blues suffirait ! continua une femme.
-SILENCE ! hurla le sergent-chef Cokram. Cela vous permettra de comprendre à quel point défier les représentants de l’autorité est répréhensible. Ne sous-pesez pas la valeur d’une telle action et retenez que cela est un des pires crimes pour un serviteur de la cause, tel que l’étais cette chasseuse de primes.
L’homme était satisfait de la tournure des choses et ne regrettait pas d’avoir distribué quelques pots de vins aux membres du jury la veille au soir. Il ne comptait pas assister à cela au début, mais la fuite de la jeune femme avait été une justification fort plaisante pour pouvoir se dérober à quelques obligations avec des recrus, qu’il reprendrait en main dès ceci fini, pour assister à ce spectacle amusant.
-Je préférerai mourir… lâcha avec peine la Sterringer en baissant la tête…
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Lun 20 Aoû - 5:11
C'est ça le concept de justice que cette cour veut défendre? Certes, la chasseuse de primes a commis un crime grave et son délit de fuite est aggravant... mais Impel Down? Vraiment? N'est-ce pas complètement démesuré comme décision? ... C'est sûr qu'elle va être emmenée là-bas que pour servir "d'exemple". Meurtre sur un Lieutenant de la Marine; c'est le genre de chose qui ne peut pas rester impuni et qui doit surtout être réprimé sévèrement, afin d'empêcher d'autres "débordements"...
Cependant, la réflexion du Sergent-chef Cokram me vrille sérieusement les tympans, après qu'il ait envoyé bouler le public protestataire, qui jugeait le verdict trop sévère (et j'étais d'accord avec ça aussi)... Il veut vraiment faire de ce procès un avertissement pour les civils? On dirait presque que... il menace la population présente? Oui, je crois bien que c'est ça! Il leur dit que le moindre écart est susceptible de les envoyer en prison!
Restant silencieux un moment, je me décide à parler, peu après les propos désespérés de la chasseuse de primes:
-Le juge n'a pas encore déclaré que la séance était levée et il n'a pas demandé silence à la salle. Ce n'est pas à vous de demander ce genre de choses, Sergent-chef Cokram; c'est le rôle du juge et de personne d'autre. Il me semble que cela frise l'obstruction à la justice, en empêchant le juge de clore la séance comme il faut.
Je plonge mon regard perçant et sérieux dans celui du Sergent-chef, étant bien conscient de mettre les pieds dans le plat bien sérieusement, mais qu'importe.
Dorian Karmon
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Lun 20 Aoû - 11:53
Prisonnier, Juge et Bourreau
Frederick Cokram, Emilia Sterringer
La Nostradame tourna légèrement la tête pour observer Dorian interférer dans la confrontration entre Frederick et le public, puis revint vers son camarade de foi en fronçant les sourcils. Elle devait avouer que la sergent-chef Karmon avait en partie raison sur ce point. C’était au juge de calmer la foule et non pas à un officier de la Marine qui n’avait pas reçu l’ordre de réprimer les débordements que le juge ne serait parvenu à arrêter. Faisant tanguer sa tête, la demoiselle jugea de manière bien conciliante l’autre constantiniste. Puisque c’était justement un homme qui avait rejoint la vraie vision du monde, il était normal qu’il ait des conditions atténuantes. Cela était certainement juste du fait de l’adrénaline qui était monté en lui. Oui, ce devait être quelque chose dans ce genre- là. Le Cokram, conscient désormais également que le message véhiculé par Dorian était justifié, se mit à s’excuser.
-Veuillez me pardonnez pour cette intervention impromptue, déclara-t-il tout en maintenant sa lame sur la gorge de la femme inculpée dont le visage devenait de plus en plus livide.
Le juge se racla la gorge avant de reprendre la parole.
-Bien, puisque vous vous êtes calmés, aussi bien vous sergent-chef que vous public, commença-t-il en faisant au passage remarquer que l’intervention surprise de Dorian et la réponse du Cokram avait temporairement arrêté les plaintes, ce tribunal vous condamne à un enfermement définitif à Impel Down. La séance est levée…
C’est alors que sous les yeux de tous, un événement imprévu mit fin à la séance et choqua bon nombre de citoyen. Emilia profita que la lame de Frederick soit posée sur son cou pour s’ouvrir la gorge avec en avançant sa jugulaire d’un coup d’un seul. Le sang gicla tandis que la Sterringer chutait en arrière, se visant de sa substance et de sa conscience sur le parquet de cette salle qui serait le dernier lieu qu’elle aurait connu de son vivant, le lieu où elle aurait découvert toute l’inhumanité de ces bourreaux qui la condamnait pour un geste qu’elle jugeait justifié, chose qu’elle avait défendu de son mieux durant ce procès où elle n’avait pu avoir d’autres formes de défense. Pourquoi devait-elle payer aussi cher une action qu’elle jugeait être juste… C’était impossible pour elle de vivre l’enfer à Impel Down, lieu où elle aurait été menée alors que tous les primés qu’elle avait ramené n’avait jamais connus pareil destin. La mort était une bien douce amie en comparaison. C’est pour cela qu’elle s’était offerte à la Faucheuse en s’élançant sur l’acier froid et mordant de ce sabre…
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Lun 20 Aoû - 16:14
Bon, au moins, le sergent-chef n'est pas monté sur ses grands chevaux et semble avoir compris son erreur, ce qui m'arrange tout à fait. Je n'ai pas envie de lancer une "dispute" entre officiers Marines, en plein milieu d'un tribunal, surtout que ça irait à l'encontre de ce que je pensais "prêcher", à savoir conserver l’autorité de l'institution régente de ce tribunal, à savoir le juge.
Donc, en entendant le constantiniste désamorcer la situation verbalement, je me contente de le remercier silencieusement, d'un signe de tête entendu... lorsque le sang gicla brusquement. Je rêve ou... la chasseuse de primes vient de s'égorger d'elle-même sur la lame du sabre du sergent-chef?!? La condamnée a à peine le temps de basculer en arrière que je me jette sur elle, en utilisant le Soru. Je presse comme je peux mes mains contre sa gorge, essayant de juguler l'hémorragie au maximum.
-APPELEZ UN MÉDECIN! TOUT DE...
Alors que je hurlais à quiconque voulait bien l'entendre, mon regard croise celui de la chasseuse de primes, alors que les spasmes de son corps faiblissaient peu à peu... Ce regard...
-... suite...
Alors que les spasmes s'arrêtent et que la dernière lueur de vie s'évapore dans le regard de cette femme, je reste un moment immobile, mes mains couvertes de sang toujours plaquées sur sa gorge... Je finis par doucement me redresser, observant le cadavre à terre et mes mains ensanglantées... Elle préférait la mort à l'emprisonnement à Impel Down. Son dernier regard me suppliait de la laisser partir comme elle l'entendait, au lieu de se faire torturer et massacrer petit à petit dans la plus dangereuse prison du monde...
Je recule de quelques pas, avant de tourner les talons et sortir de la salle d'audience.
Dorian Karmon
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Lun 20 Aoû - 19:45
Prisonnier, Juge et Bourreau
Frederick Cokram
L'assassine du Gouvernement Mondial demeura assise face au macabre spectacle qui se déroula en quelques instants. Les bras et les jambes croisés, elle observait le sergent-chef Karmon tenter de venir au secours de la chasseuse de primes dont le destin étant pourtant déjà scellé. Pour la sauver dans de telles circonstances, un médecin aurait dû se trouver sur place. De son côté, Frederick, surpris par le geste suicidaire, s'agenouilla aux côtés de Dorian afin d'assister aux derniers instants de la femme dont il était responsable de la condamnation à Impel Down. Dans ses yeux, il n'y avait nulle trace de compassion. À la place se trouvait un profond dégout pour cette hérétique qui avait oser commettre un acte de suicide plutôt que d’accepter son sort et la fatalité qui en découlait. Décidément, ces êtres impies ne savaient pas faire ce genre de chose et préférer recourir à de pareilles méthodes. Quelle lâcheté ! Cette vision des choses étaient en partie partagé par la Nostradame qui, elle, parvenait à comprendre que l’on pouvait préférer le néant de la mort au véritable enfer de la prison de Satan. C’était une échappatoire que les criminels pouvaient saisir s’ils avaient de la chance afin d’échapper à cette peine atroce. Soupirant finalement, elle se leva et salua le sergent-chef Cokram qui se retrouvait avec cette affaire en plus sur les bras, même s’il devait assumer les conséquences de ses choix, ce qu’il ferait assurément. La demoiselle sortit dehors pour retrouver Dorian et essayer de voir s’il n’était pas trop affecté par ce qu’il venait de voir. Il ne fallait pas que cela l’affecte suffisamment pour le faire passer à l’ennemi, sinon elle devrait se charger de l’éliminer au nom du Décret Décima.
Si elle parvenait à le trouver, elle s’approcherait afin de l’interpeler en feignant à merveille l’empathie. C’était une espionne aux talents d’actrice certains après tout.
-Je suis sincèrement désolé que cela se soit fini comme ça. J’espère que tu n’es pas trop chamboulé… commencerait-elle avant de marquer une pause. Je sais que cela peut faire un choc quand on est pas habitué à voir des personnes se tuer pour éviter pareille sentence… C’est l’un des côtés négatifs de nôtre travail…
Elle tenterait alors de porter sa main à l’épaule du sergent-chef qui était à priori dos à elle.
-Au cours des discussions que nous avons put avoir, j’ai bien vu que vous étiez fortement attachez à des principes très humanistes… Vous devez encore davantage être abattu qu’une personne comme moi qui peut vous paraître relativement insensible aux vues de mes propos de tout à l’heure… Sachez que vous pouvez vous confier à moi si vous en ressentez le besoin malgré tout.
Bien sûr, en réalité elle en avait cure. Tout ce qui lui importait c’est que ces événements renforcent sa détermination et ne nuise pas à sa condition de Marine, que l’injustice apparente, pour une âme sensible de païen attaché à la « paix » et la « liberté », ne le fasse pas se retourner contre les siens. Le désavantage ici était qu’elle avait été sincère la majorité du temps en parlant avec lui, mais normalement sa maîtrise des artifices du mensonge, dont elle se servait à chacune de ses missions, devait être suffisante pour tromper le sergent-chef.
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (131/500) Berrys: 265.000.000 B
Lun 20 Aoû - 22:03
N'allez pas croire que je suis hémophile hein. J'ai vu suffisamment de sang dans ma vie, pour considérer cette scène hémorragie comme étant "courante". Je crois que c'était plutôt le "contexte" de la situation qui me donnait envie de mettre de la distance et de quitter cette salle. Voir une personne mettre ainsi fin à ses jours était une grande pour moi. La mort plutôt que la pire prison du monde. Le fait de se sentir complètement isolé, avec les quelques protestations/soutiens ambiants mourant dans l’œuf, suite aux invectives d'un sergent-chef trop zélé. Et pour ma part, je l'avais laissé aussi tomber, jugeant que mon intervention était trop "tardive", au vu de la situation déjà inextricable dans laquelle elle était tombée...
Entendre la voix de la lieutenante Labbaye dans mon dos est une grosse surprise et la teneur de ses propos l'était d'avantage... Elle était désolée de voir une "pourriture" mourir comme ça devant elle? Hum... après, en y réfléchissant bien, elle voulait voir cette femme partir en prison et payer pour ses crimes... J'imagine que la voir se suicider sur un sabre était loin d'être son choix premier. Bon, dans le doute, jouons le jeu.
Je me retourne vers elle, croisant les bras, la tête penchée sur le coté, songeur:
-Je dirais que je suis plus surpris que chamboulé. Elle était désespérée, à l'idée de se retrouver emprisonnée à Impel Down et j'imagine que le suicide était sa seule porte de sortie, avec un peu de recul. Oui, on peut dire que c'est un aspect "salissant" du travail, mais je préfère encore me salir les mains à la place des autres, pour que leur âme et leurs mains ne soient pas souillées de sang et de chaos.
Je ne réagis pas au fait qu'elle pose sa main sur mon épaule, comme un geste de réconfort, ce qui est assez étrange, lorsque je pense connaitre quelque peu sa psyché et sa manière de voir et concevoir le monde. Mais là encore, je choisis de ne rien faire.
-Parce que ce sont ces principes humanistes qui me permettent d'avancer. Je suis parti de ma petite île perdue au fond d'East Blue, avec le désir de donner une vie meilleure à mes proches, en entrant dans le système politique et apportant ma minuscule, mais néanmoins présente pierre à l'édifice politique de ce monde. Alors, pour être franc, oui j'ai du mal avec vos idéaux de fermeté extrémistes, au détriment de l'humanité... Mais je reste aussi convaincu que nous avons besoin d'être unis, aussi bien en tant que soldats qu'en tant politiciens, parce que sinon, nous allons nous faire massacrer par l'adversité, alors que nous serions occupés à une inutile guerre d'opinions interne. En tout cas, je vous remercie et j'apprécie votre soutien, malgré tout ce qui aurait pu être dit entre nous.
Dorian Karmon
Vénus Nostradame
La Fleur de la Mort
Messages : 147
Race : Constantiniste
Équipage : CP9
Feuille de personnage Niveau: (23/75) Expériences: (7/120) Berrys: 8.653.000 B
Lun 20 Aoû - 22:41
Prisonnier, Juge et Bourreau
Les réponses de Dorian satisfirent l’aspirante du Cipher Pol 9. Intérieurement, elle eut un sourire carnacier qui traversa son esprit lorsqu’elle entendit le sergent-chef parler de se salir les mains à la place des autres. Elle lui aurait bien soumis l’idée qu’il aurait alors dû la tuer lui-même, mais cela serait bien incohérent avec le rôle empathique qu’elle usait en cette instant pour soumettre le Karmon au jugement constantiniste de la fanatique. La Nostradame reprit ainsi la parole, quittant la compassion de manière progressive pour revenir à son visage normal.
-Voyez-vous… Pour moi qui suis détaché du monde et de toutes nécessités individuelles non essentielles à mon maintien en vie, voir un tel spectacle ne me fais pas grand-chose… Mais voir mes camarades gardiens de la justice se plier à la tristesse que reflète cette scène est quelque chose que je n’apprécie guère. Si cela ne vous affecte pas dans les mesures que j’avais présupposé lorsque vous vous êtes éclipsé, tant mieux. Je suis contente que vous le preniez ainsi. Vous avez raison sur le fait que nous devons conserver notre unité face à la menace. Si vous tenez à continuer à défendre vos idéaux, même si je suis loin de les approuver, que cela vous serve de moteur afin de tirer la force nécessaire pour continuer. Si vous ne voulez pas être à nouveau confronté à ce genre d’événement, faite en sorte que moins de tragiques trahisons aient lieux, montrez la voie de la rédemption à ceux dont vous présagé un futur sombre, faites comprendre aux civils que ce n’est pas en luttant contre nous qu’ils amélioreront leur situation. Pour cela, vous êtes plus proche du peuple que moi qui suit au Quartier Général de Marijoa la majorité du temps. Enfin… Je vous souhaite bon vent sergent-chef Karmon, j’ai été ravi de faire votre connaissance, mentit-elle. Que la mouette s’élève jusqu’au zénith !
La Nostradame salua ainsi Dorian, écoutant son éventuelle réponse, avant de se diriger vers la base de Toroa pour trouver un navire qui l’amènerait sur Grandline, voir directement à Enies Lobby ce qui permettrait de ne pas avoir recours à des fonds des Cipher Pol pour le voyage. Bien évidemment, le Karmon pouvait l’interpeller pour continuer la conversation, mais Vénus n’y voyait que peu d’intérêt… Comme une grande partie de la discussion précédente à vraie dire, mais elle avait put jauger cet homme et ainsi voir qu’il n’était pas une menace pour le Gouvernement Mondial dans l’immédiat. Elle pouvait repartir sur Grandline attendre sa prochaine mission en toute quiétude après cette escapade dans laquelle, avec du recule, la demoiselle avait trouvé une forme de divertissement.