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Mer 24 Oct - 14:51
La prison, peu importe dans quelle taule est placée un homme, il s’agit là d’une position peu enviable, a fortiori lorsque l’incarcération est prévue pour une durée relativement longue. Ces lieux de détention étaient souvent des berceaux d’ennui profond aussi bien pour le personnel de détention que pour les pensionnaires de l’établissement. Coup de chance pour les premiers comme pour les seconds, un nouvel arrivage de prisonniers était rentré la veille et il était maintenant temps de leur offrir une cellule presque tout confort pour la nuit ou pour la vie.
La base gouvernementale de l’île de Koroharo n’était pas un établissement de longue peine comme pouvait l’être la célébrissime Impel Down mais il arrivait, de temps en temps, qu’un des détenus soit oublié là et y reste pour bien plus longtemps que le temps d’une escale. Parmi ces pauvres âmes finalement plus chanceuses que celles qu’on envoyait à Impel Down, un des nouveaux semblait bien parti pour gagner une des dites place d’oublié. Son nom résonna dans la bouche d’un homme passablement fatigué, encore trop affecté par la gueule de bois qu’il avait pris la veille. Derrière son bureau, lui-même derrière une vitre à peine trouée pour laisser passer les sons, un homme bourru appelait encore et toujours le même nom jusqu’à ce que le principal concerné se présente.
- Etowaru Ryori ! Etowaru Ryo…ri…
Baillant entre deux syllabes, le pauvre fonctionnaire se devait d’enregistrer les nouveaux, préparer les dépars imminents de certains pour Impel Down ou un séjour de plus longue durée sur place pour d’autres. En l’occurence, pour le Ryori, il ne savait pas vraiment, il était l’un des oubliés. L’ordre d’incarcération provenait des frères Korna, deux colonels de la marine qui avaient placé le rouquin sous les verrous, sollicité son transfert mais qui n’avait spécifié aucun destination précise, ni même aucun temps de peine. La fameuse peine « indéterminée », on laissait souvent le détenu derrière les barreaux jusqu’à ce que quelqu’un se décide à le faire sortir, qu’une personne extérieur le réclame ou qu'il ne meurt ; la plupart du temps après quelques années au frais. Enfin…
Lorsqu’Etowaru se présenterait au geôlier, il serait inviter à communiquer quelques informations sommaires telles que son nom et prénom, information déjà connues, son âge, date de naissance et autres banalités sans le moindre intérêt. Une fois cette phase d’enregistrement passée, l’homme embrumé sollicita le coup de main d’un de ses collègues qui arriva et emmena le Ryori par le bras en direction des quelques mètres carrés de béton qu’il allait côtoyé pendant les quelques prochaines années.
Une semaine passa ainsi, personne ne s’attardait sur le cas du Ryori, il ne voyait personne, la cellule à côté de la sienne étant vide. Puis finalement, au bout de ces sept jours incroyablement longs et ennuyeux, les gardes de l’établissement apparurent en tenant fermement une jeune femme par le bras.
Rima
Les deux balourds jetèrent la rousse qui s’affala sur le sol avec violence en haletant. La nouvelle détenue n’était séparée de son homologue rouquin que de quelques mètres, le tout agrémenté d’une belle rangée de barreau. Elle ne se releva pas et se contenta de rouler sur le dos, les yeux perdus dans le gris morne du plafond. Après quelques dizaines de secondes, elle se mit à fredonner un air enfantin.
***
A Koroharo, petit village situé en contrebas de la base gouvernementale, les nouvelles allaient bon train et les tavernes avaient de quoi tailler le bout de gras. Chaque semaine, de nouvelles têtes arrivaient pour être mises en détention et les artisans du coin prenait plaisir à enregistrer les visages pour ensuite en parler autour d’un verre. Au « porc dégoulinant », brasserie de bas étage, le boucher discutait de l’arrivage du jour avec le coiffeur, le boulanger, le médecin et l’aubergiste de la volée du jour.
- La petite rouquine, elle était quand même pas mal. Y’aurait pas fallu que les gardes me proposent de la prendre à la maison, j’aurais pas tenu longtemps avant d’appliquer l’ordre à la lettre.
Le groupe se mit à rire grassement avant que le boulanger ne renchérissent sur le postérieur de l’arrivante du jour, parfait à son goût. Finalement, ce fut le coiffeur qui coupa court aux sous-entendus graveleux et qui vint parler d’un autre « nouveau ».
- Y’a beaucoup de rouquins en ce moment, je vais pouvoir demander leurs cheveux pour faire des perruques. Entre celle d’aujourd’hui et celui de la semaine dernière, j’ai de quoi bosser.
Jü et Mü
Dans un coin de la salle, deux jeunes fille sirotaient un thé en écoutant d’une oreille distraite les racontars des commerçants du coin. Sourires aux lèvres, les jumelles semblaient heureuses de leur condition actuelle alors même que le thé, il fallait l’avouer, avait un goût de pisse. Enfin, elles n’étaient pas là pour très longtemps.
Eto, tu as donc été transférer sur une petite île non-loin de ton lieu de méfait. Tu y passes donc une petite semaine avant d'enfin avoir quelqu'un comme voisine de détention. Tu ne la connais pas, son visage ne te dit rien.
Nojiko, si tu te renseignes sur Eto, tu apprends facilement qu'il a été transféré ici, tu peux donc te rendre sur l'île et commencer à chercher des infos. A la taverne, les langues sont bien pendues.
Jü et Mü sont lvl ??? Rima est lvl ???
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Nojiko Fujita
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Mer 24 Oct - 16:38
- Le Gouvernement est nôtre ami ! -
Yokai, son fidèle chevalier servant, et désormais Général en chef légitime des armées de Yobusa, est en mission non loin. Dame Fujita, armée d'une ombrelle et de sa plus belle robe était donc partie à la découverte d'une nouvelle île grâce à des services bien payés, auprès d'un navire marchand. Après quelques heures de traversées, la Reine de San Yobusa et son conseiller Tontata, arrivent tout deux sur l'île méconnue de Koroharo. Au premier regard, l'île pullule de soldat de la Marine, de personnages peu fréquentables. Elle fouille alors quelques instants dans un sac en cuir fait main pour en ressortir le guide du "Parfait voyageur de Grand-Line". C'est ainsi qu'elle se met à feuilleter le livre pour en apprendre plus sur cette étrange île. Tout en lisant, elle marche vers la rue principale, usant habillement de son pas léger pour esquiver les passants peu attentifs.
Le soleil de plomb tape sur l'allée marchande, bientôt, une chaleur d'étuve règne et oblige le conseiller Tontata à sortir de sa cachette. Il sort donc du décolleté de la jeune reine avant de racler la gorge et prendre la parole.
"Ma reine, pardonnez-moi, mais je commence à sentir le besoin de boire quelque chose, pas vous ? La chaleur sur cette île est suffocante, et je ne voudrais pas que son éminence n'en souffre de trop !"
Nojiko s'avance dans la direction de la première taverne qu'elle voit, tout en repliant son ombrelle, elle répond d'un ton ferme et autoritaire à son conseiller royal.
"Tu ne veux surtout pas avouer que tu deviens vieux et gâteux Kenji !"
La jeune femme pousse la porte d'entrée grâce à un mouvement de fessier, il est hors de question de toucher une telle horreur, d'autant plus que l'établissement ne semble pas disposer de portier ce qui en dit long sur les critères du lieu. Nojiko soupire déjà à l'idée d'arriver dans un rade miteux pour satisfaire l'envie urgente du vieux Tontatta. Elle hume alors l'air qui se dégage de l'endroit, crasse et sueur, une odeur infecte et prenante s'empare de ses narines, elle ne peut s'empêcher d'être détestable et de penser que les clients soient de vulgaires taureaux. Elle observe ensuite la salle, d'un rapide coup d'œil, ses préjugés lui ordonne de ne pas tenir compte de la clientèle locale. Puis ses yeux s'arrêtent sur l'écriteau "Le Porc Dégoulinant".
"Merci Kenji, nous ne pouvions pas rêver mieux qu'une porcherie."
La jeune femme fouille dans son sac pour en ressortir un mouchoir en tissu qu'elle déplie sur le coussin de la chaise avant de s'asseoir, il s'agirait de ne pas se salir ou d'attraper des maladies, les lieux sont insalubres pour elle. Ne daignant s'adresser face à un serveur impatient, Kenji passe la commande, à savoir une eau gazeuse et du cola pour la jeune femme. Le serveur revient rapidement et dépose son addition, Nojiko gratifie Kenji d'un regard hautain et rempli de honte. Inutile, pour la dame de parler, Kenji comprend parfaitement qu'elle ne s'abaissera pas à la tâche ingrate qu'est : payer l'addition. Le Tontatta s'exécute et soupire avant de déguster son eau avec une paille appropriée. La Reine de San Yobusa, récemment chassée du pays, tend alors l'oreille pour tenter de capter une quelconque conversation qui aurait pour sujet le tourisme local. Il ne lui faut pas longtemps pour surprendre une conversation sur les "roux". Elle en avait connu des blagues sur les roux, mais c'était surtout de la jalousie devant les plus belles créatures du monde. Curieuse, elle tente d'écouter davantage en se penchant légèrement sur sa chaise.
- La petite rouquine, elle était quand même pas mal. Y’aurait pas fallu que les gardes me proposent de la prendre à la maison, j’aurais pas tenu longtemps avant d’appliquer l’ordre à la lettre.
- Y’a beaucoup de rouquins en ce moment, je vais pouvoir demander leurs cheveux pour faire des perruques. Entre celle d’aujourd’hui et celui de la semaine dernière, j’ai de quoi bosser.
La jeune reine prend un air dégoûté devant la bassesse des propos tenus, mais encore plus devant l'état lamentable de la table qui abrite des restes de pommes de terre et de sauces. Elle enfile ses gants de velours avant de saisir un journal local qu'elle dépose sur la table pour cacher les immondices. Surprise par le gros titre elle ne peut pas s'empêcher de lire "Nouveau transfert de prisonniers cette semaine" . En lisant un peu plus l'article, elle apprend que l'île abrite un complexe pénitentiaire de transition sur Grand-Line. Ce qui semble être son seul lieu "touristique" devient rapidement un élément de curiosité, mais comment s'y rendre ? Elle toise de nouveau la salle du regard, toutes les personnes présentes lui semble si grossière et peu enviable. Mais son regard s'arrête alors sur deux jeunes filles, des jumelles visiblement, elles se démarquent du lot par leurs tenues vestimentaires plus soignées, mais aussi à leurs manières. Vivre trente ans dans un château vous permets d'apprendre une sacrée ribambelle de choses sur le protocole, et leur façon de boire le thé ne mens pas ! C'est donc tout naturellement, que la jeune femme attrape le Tontatta par le col afin de le remettre en place, puis elle se dirige vers les deux jeunes dames. Une fois à hauteur, la jeune reine accomplie une magnifique révérence avant de les gratifier d'un sourire, fait plutôt rare.
"Bonjour Mesdemoiselles ! Je suis Dame Fujita, je cherche une once de noblesse et de bonnes manières sur cette île de crapules. Je suis venue ici pour du tourisme et à mon grand désarroi, je crois que ma naïveté m'a conduite sur une île limitée en la matière... Un peu comme ses habitants visiblement... De ce fait, vous êtes mon choix gagnant par... Défaut si j'ose dire ! Auriez-vous l'obligeance de bien vouloir me mener auprès de l'établissement pénitentiaire qui est visiblement votre seul lieu touristique ! Je n'ai jamais vu de prisonniers de près et on dit qu'ils sont vraiment différent de nous humains. J'ai toujours entendu le chef de la garde dire "Oh les prisonniers c'est une race à part ! " C'est vrai qu'ils ont plusieurs bras ?"
Elle sourit une fois de plus, visiblement gênée, elle se pose tout un tas de questions, vu les lieux et ce qu'elles peuvent y manger peut-être sont-elles déficientes mentalement ? Qui sait après tout.
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Etowaru Ryori
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Mer 24 Oct - 17:03
Séjour peu plaisant
Un peu de temps c’est écoulé depuis mon incarcération. Pour dire vrai, jamais à mes yeux une décision n’avait été aussi abusée ... Pour une histoire d’avis personnel, me voilà en prison pour une durée indéterminée ? Alors qu’à côté des gens qui violent des personnes et qui commettent des meurtres sont incarcérés pour quelques mois ? Quelle blague... Ce premier détail me rendait fou, mais un deuxième impardonnable venait s’ajouter à la liste et s’était...
“ C’est dégueulasse sérieux... “
A défaut d’être enchaîné et affaiblis physiquement, ma bouche elle arrivait à gueuler encore et toujours son mécontentement . La nourriture dans ce véritable petit pénitencier était tout simplement ignoble. Pour sûr que la bouffe est faite par un abruti de première et pour cause... Exemple véridique, aujourd’hui le repas était un simple pot-au-feu. Tu parles d’une arnaque... Dans un semblant de bol se trouvait des légumes trop cuits, de l’eau en guise de “ bouillon “ et des herbes à la limite d’être pourries... Putain, même les légumes étaient pas bien cuit, une vraie purée. C’est une prison pour des vieux du troisième âge ou quoi ? En ayant marre de bouffer de la merde, je repoussais le bol violemment d’un coup de pied et beuglais comme toujours.
“ C’est une honte sérieusement... Putain, si vous amiraux bouffent ça pas étonnant qu’ils se fassent étaler par ... Dentes ? Pentes ? Bref... Pas étonnant que même les civils crachent sur les marines. C’est trop compliqué de faire un bon bouillon avec de la viande ? Et de cuire les légumes avec soin ? Et... Qu’on me sorte pas qu’il faut faire attention au ratio hein !!! Les os de viande pour le bouillon, des légumes et de l’eau ça coûte rien... Putain mais merde quoi, même mon chien en voudrait pas, je suis sûr qu’il en creverait sur place ! HEY!! Ya quelqu’un ? Je veux voir le chef là !!! “
Et c’est ainsi tout les jours depuis mon arrivée. Au début je ne disais rien, mais là, ce foutage de gueule commençait à m’énerver au plus haut point. D’ordinaire calme et “ polis “, là, cracher autant sur la cuisine ça en devenais dingue. Si je sortais d’ici...
“ Je vous jure... Si je me libère d’une quelconque façon... Pour sûr que là je fais effondrer ces lieux !!! A la je vous promet que vous aurez des raisons de me courir après. Bordel, je suis sûr que l’homme c’est même pas étouffé avec le piment la dernière fois, alors que ce foutu piment est censé être manger ainsi. Il doit faire mal au cul, d’où son nom !!! Incapables ! “
Soupirant de lassitude, ce n’est qu’après un moment que je captais qu’on venais de jeter un voisin. Ou plutôt une voisine. Grommelant, je vins à simplement souhaiter la bienvenue à cette comparse de couleur de cheveux.
“ Salut... T’es là pourquoi ? En tout cas, t’attends pas à de la bouffe de luxe... Ici même un clebs en voudrait pas... Pfff... “
M’adossant à un mur presque calmement, je mettais de côté le fait que mes chaînes entravaient mes pouvoirs et me pompait de l’énergie, ou du moins j’avais cette impression. Les joies du granit marin. Pestant intérieurement, je vins à regarder autour de nous.
“ La propreté aussi laisse à désirer ... Mais bon... C’est trop demander faut croire... “
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Etowaru Ryori
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Mer 24 Oct - 18:23
Rima
La jeune et belle rousse ne prêta pas la moindre attention à la première question de son compatriote capillaire et continua sa petite comptine encore pendant quelques instants. Si elle semblait innocente et enfantine aux premiers abords, la petite chanson s'assombrissait avec le temps et devenait morbide, presque effrayante. Il était question de membres découpés, de chair calcinée, de femmes éplorées et d'un père qui viendrait tous les délivrer. En fin de balade, le père était arrivé et "tout le monde il avait massacré". La fin de son petit air tomba parfaitement en même temps que la remarque du Ryori quant à la propreté des lieux. Pour première réponse, la jeune femme toujours allongée tourna la tête pour venir ancrer son regard dans celui de son co-détenu. Elle resta ainsi presque une minute, silencieuse, les lèvres scellées et inexpressives.
Alors innocemment, elle passa une main souple dans sa chevelure de feu et se mit à sourire d'une façon particulièrement dérageante reflétant un sadisme certain. Cette jeune femme n'était pas ordinaire, il émanait d'elle une aura incroyablement profonde et malsaine, quelque chose qui était palpable, qu'Etowaru pourrait ressentir et probablement regretter. La co-détenue ne semblait pas connue ou, en tous les cas, le cuisinier ne pourrait retrouver une trace de ce visage dans sa mémoire.
- Ne t'en fais pas, je ne souffrirai pas très longtemps de la nourriture et de la propreté des lieux, papa arrive. Quand il sera là, je t'assure que les choses changeront. Suis le mouvement si tu veux pas pourrir ici.
Il imita alors son collègue, son dos quittant le sol froid et humide du sol pour trouver celui du mur. Elle lorgna un temps sur le repas à moitié renversé au sol du première habitant de ce quartier de détention et lança un signe de tête vers le bol.
- As-tu fini ? Peux-tu me donner tes restes ?
Le jeune homme l'avait prévenu, c'était infâme. Et encore, Etowaru avait eu la chance de résider dans l'un des quartiers les plus proches de la cuisine, le quartier D, moins sécurisé, avait l'habitude d'avoir les restes des casseroles, le fond du fond, la mixture passablement rallongée à l'eau déjà deux ou trois fois. Pourtant, la rouquine s'en moquait totalement, elle avait faim, elle voulait manger, elle devait manger.
Une fois qu'il aurait accepter, elle se délecterait du plat au goût horrible et n'en laisserait pas la moindre miette, elle reposerait le bol délicatement au sol et remercierait simplement son compagnon d'infortune.
Jü et Mü
Dès l'instant où la belle rousse à forte poitrine était entrée dans le bar, les deux soeurs lui avait trouvé une certaine différence, probablement celle de ne pas être issue d'un territoire aussi misérable que l'île qui les accueillait maintenant. Pourtant, se suffisant à elle-même, elles n'auraient jamais fait le premier pas, pas le moindre pas tout court d'ailleurs. Mais voilà qu'après quelques instants seulement, la dernière arrivée venait se présenter à elle et sollicitait un tour du propriétaire car elles étaient son choix "par défaut". Si d'autres auraient pu se sentir offenser, la remarque amusa les deux jumelles, en particulier Mü qui fut la première à répondre. Ajustant le flot trônant au sommet de son crâne, la jeune femme invita la reine à s'asseoir à leur table, bien plus propre que les autres et engagea finalement la conversation.
- Comme vous l'avez sans doute remarquer, nous ne sommes pas originaires des lieux, sans doute est-ce la cause de votre intérêt pour nous, les gens de cette île sont si intéressants, rustres.
La remarque, que l'on pouvait autant qualifier de méchanceté gratuite que de compliment, amusa Jü qui se mit à rire aux propos de sa jumelle. Serrant davantage la longue natte dans son dos, elle garda le silence et laissa à Mü le soin de poursuivre les explications vers une voie... intéressante.
- Nous aussi nous souhaitons explorer la prison de l'île mais il semblerait que les visites ne soient pas possibles. Nous allons organiser ça bientôt malgré tout, nous sommes en prospection pour nous y rendre, pour trouver une ... solution. Papa ne devrait plus tarder à nous appeler. Vous voudriez peut-être vous joindre à nous pour la visite ?
Evidemment, les visites étaient interdites mais qui ne tente rien n'a rien n'est-ce pas ?
Eto, ta voisine est ... spéciale mais elle finit par te répondre. Elle élude moyennement tes questions mais te fait une ... promesse ?
Nojiko, tu trouves des copines qui ont un but commun avec toi : se rendre à la prison. Par contre, elles ne sont pas de l'île et se disent encore en prospection pour les possibilités de visite.
Jü et Mü sont lvl ??? Rima est lvl ???
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Nojiko Fujita
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Mer 24 Oct - 19:48
- Papa ? -
"Je désa-"
Kenji se voit gratifier d'une magistrale pression de l'index sur sa tête. Comme à son habitude, il aurait peser le pour et le contre, évaluer la situation, pris en compte tout un tas de paramètres. Mais voilà trente ans que Nojiko Fujita n'est jamais sorti de son pays, pour visité, voir le monde et forcément, une certaine naïveté s'était installé chez elle. Et voilà qu'elle se retrouve dans la capacité de se faire des "amis" ! Souriante au possible, la Reine de San Yobusa s'incline poliment tout en esquissant un large sourire prometteur.
"Et bien ! Au moins nous sommes d'accord sur l'aspect culturel assez... "Rudimentaire" de l'île. C'est pratique, je peux dire ce mot à voix haute, personne risque de comprendre ici ! Mais soit mes demoiselles, vous me semblez fort sympathique et une petite visite de la prison me ferait le plus grand bien ! Repousser les limites de l'inconnu ! Voilà un défi louable ! Vous cherchez un moyen d'y aller ? Ça semble assez simple pourtant... Nous y allons et nous demandons gentiment non ? Papa ? Oh c'est adoraaaa-ble ! Vous allez faire du tourisme avec votre père ! J'ai hâte de rencontrer l'homme qui vous a si bien éduquer. Nous sommes faits pour être "copines ", c'est sûr !"
Kenji tente tant bien que mal d'escalader la poitrine étouffante de sa Reine, après quelques minutes dans le noir absolu, il entrevoit la lumière du jour, mais aussi d'un air plus frais, non pas que le parfum de la reine soit désagréable. Le vieux Kenji tente de trouver ses repaires, mais il est déjà hors de la taverne tandis que Nojiko semble bien enjoué de prendre la direction des geôles avec ses deux nouvelles amies d'infortune. Après quelques minutes de marche, et après avoir suivi d'un bon pas les deux jeunes filles, Nojiko se retrouve non loin de l'établissement de transfert où quelques marines discutent à l'entrée. La Marine ici présente ? Elle ne s'attendait pas que la race des "prisonniers" soit aidée par la Marine. Elle a toujours eu une grande estime pour la Marine, mais qui pouvait prédire ce qui se passerait ici. C'était donc son moment de gloire ? Il fallait pouvoir briller en société et devant ses nouvelles amies en tentant de les faire rentrer gratuitement. Elle s'avance alors d'un bon pas vers qui semble être le guichet de vente.
"Ma Reine je vous en conjure ! Ce n'est pas du tout ce que vous croyez, il y a erreur ! Les prisonniers ne sont pas une race, mais bel et bien des truands de la pire espèce et j'aurai peur qu'il arrive malheur à une dame de votre rang ! Je vous en conjure faites demi-tour !"
Mais Nojiko arrive à hauteur du guichet qui n'est ni plus ni moins qu'une guérite de garde. Une fois à hauteur, elle prend un air hautain avant de violemment tomber au sol. L'un des soldats accourt tandis que la Reine gonfle sa poitrine en prenant un air sensuel. Le Tontatta saute aussitôt du décolleté pour venir observer la cheville foulée de sa dame.
"Madame ! Vous allez bien ? Rien de cassé ?!"
Nojiko fais un petit signe de la main aux deux jumelles pour les intimer de venir, puis de sa voix la plus suave et sensuelle possible, elle s'adresse au soldat de la Marine.
"C'est ma cheville je crois ! Vous avez bien une infirmerie ici n'est-ce-pas ?! Je suis une Reine, je devais rejoindre le navire de Dragon Céleste et voici que je vais être en retard maintenant ! Auriez-vous l'extrême obligeance de me conduire auprès de votre médecin ? Mes servantes vont m'aider à marcher, je vous en conjure, de grâce ! Je demande votre aide de tout cœur et j'ai un "gros" cœur !"
Il fallait que le subterfuge fonctionne. Nojiko n'avait absolument aucune idée de ce que pouvait être une prison. Il faut dire que les traditions belliqueuses de San Yobusa ne permettent pas réellement ce genre de pratique. Alors que son mensonge s'échafaude petit à petit pour tenter d'entrer dans la prison, une voix fait son apparition, de manière insidieuse, elle en appelle d'autres. Bientôt, elles sont une dizaine à parler dans sa tête. Pourquoi maintenant ? À cause de l'adrénaline ? Du stress ? Elle a le regard dans le vide pendant quelques instants, tentant de respirer calmement pour les faire partir, mais elles semblent vouloir rester encore quelque temps. Pourquoi ? Désormais, son plan est lancé, les jumelles et le soldat de la Marine sont les seuls garants de son fonctionnement.
Nojiko Fujita
Etowaru Ryori
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Jeu 25 Oct - 1:45
Voisine flippante
Essayant de calmer mes crises de goût, je vins alors à écouter la demoiselle chantonner et m’y faire. Alors que le début était presque joyeux, la suite devenait de plus en plus ... Étrange. Cette chanson avait quelque chose de très embarrassant. Un frisson parcouru mon échine tant la chose était flippante puis je jeta un regard vers elle. Elle semblait si innocente. Ce fameux “ papa “ dans la chanson n’avait rien de très plaisant et je me demandais sur quel genre de voisin j’étais tombé... On m’a toujours dis qu’il valait mieux être seul que mal accompagné après tout.
Retenant divers commentaire, la belle prit la parole et brisa le silence. Hein ? “ Papa “ Arrive ? Elle parle de qui là ? De son paternel ? Ou du papa dans la chanson ? Non car s’il s’agissait du papa de la chansonnette, alors il devrait se protéger à tout prix... Bordel mais dans quel merdier est-il tombé. Bien des questions se bousculaient dans ma tête mais je ne pouvais pas parler, pas immédiatement.
“ ... Je ... Prends note... “
Pourrir ici ? Ou mourir ? Car si je la prends aux mots, le papa vient pour massacrer... Pour la première fois de ma vie j’aurais voulu que ma “ femme “ soit là pour me protéger tient. Cette simple pensée me fit froid dans le dos. Serais-je en train de perdre mon sang froid ? Non, calme toi Etowaru, ce n’est que passager. Oui, je me dis ça ainsi de me calmer, être zen, serein. Respire lentement ... Nez puis bouche. Nez-bouche... Inspire puis expire.
“ Hm ? “
Les poignets menottés; il était difficile de les utiliser alors je me mis à pousser la gamelle avec le pied pour qu’elle puisse obtenir mes restes - ce qui signifie une portion complète - et je vins à dire d’un ton quelque peu blasé.
“ Franchement, j’ai honte de te laisser bouffer ça... Personne ne mérite un tel supplice. Le roi de la cuisine de référence “ Esgauchier “ doit vraiment se retourner dans sa tombe en voyant ça... Et mon estomac aussi... Beurk... “
Mais elle mangeait, elle buvait et semblait même... Prendre plaisir ? Fasciné et horrifié à la fois, je vins à faire une grimace, voir plusieurs au final. Non de dieu... Elle se forçait ? Si non, je me demandais bien sur quelle dingue j’étais tombé là.
“ Comment tu fais pour bouffer ça ? C’est indigne à la consommation humaine et animale... Même un mort n’en voudrait pas... Pwaaaa... “
Affichant mon dégoût; je vins à regarder ses yeux puis reprendre la parole, ma langue se déliant un peu.
“ C’est quoi ce délire de papa ? Ya vraiment ton ‘ vieux ‘ qui va se ramener pour te libérer ? Hmmm.. Si c’est vrai, retire moi un doute, mais ces histoires de massacre c’est du pipo hm ? Je veux dire, des gens vont venir t’aider à sortir mais ... Va rien se passer de mega violent hein ? “
Attendant une réponse, je vins à sentir un nouveau frisson me parcourir l’échine. Oh ? Aurais-je peur de la réponse ? Je l’appréhendais pour dire vrai... Pour peu, je grommelais et jurais de ne pas avoir été jeté dans un cachot à Impel Down plutôt qu’être trimballé comme un pantin dans diverses prisons. Hey mais attendez une minute !!! Ça aussi je viens de capter. Me redressant, j’allais vers les barreaux et beuglais d’un ton de remords.
“ Et j’y pense !!! En plus de foutre le bordel dans cet endroit, je vous montrerais que je suis pas un putain de jouer ou une poupée !!! Non mais oh !!! Ca ne va pas se passer comme ça, foi de Ryori !!! “
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Etowaru Ryori
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Jeu 25 Oct - 17:52
Rima
Les questionnements du cuisinier restèrent évidemment sans réponse jusqu'à ce que la jeune femme ait terminé son petit repas qui, comme elle avait pu le montrer avant, lui avait finalement bien plu. Alors certes, le goût n'était pas des plus fameux, certes le repas n'était pas le plus énergétique jamais englouti mais c'était de la nourriture et les hommes dépendaient de cet apport calorifique journalier. Alors, sur le coup, la rouquine ne put qu'émettre un petit son interrogateur accompagné d'une moue dubitative pour finalement hausser les épaules et ne pas du tout répondre à la question de son interlocuteur quant à sa capacité à se nourrir d'un tel repas. Par contre, si elle ne parlait pas de ses goûts, elle aborda un sujet censé.
- Manger par plaisir est une luxe, nous sommes détenus, pas de luxe. Et puis... je me suis déjà sustenté de bien pire.
Elle ne développa pas ses derniers propos mais la rousse avait effectivement connu des phases où un bouillon de ce genre aurait été le repas le plus gastronomique qu'un homme pouvait avaler. Des racines, de l'eau croupi, un tas de merde sans nom ; la jeune femme s'était contentée de peu au cours de ses voyages, au cours de ses missions mais cela avait valu le coup : papa avait toujours été content d'elle. Elle y pensait beaucoup, presque sans arrêt d'ailleurs, à ce papa qu'elle aimait tant, de qui elle parlait sans détour. Un sujet qui revint sur la table mais de la bouche de son homologue capillaire. Pour le coup, son visage et son expression changea du tout au tout, elle devint bien plus candide, bien plus adorable, enfantine.
- Papa va venir oui, il ne va pas me laisser là quand même. Enfin... Je pense pas que papa viendra en personne, pas tout de suite. On verrait surement mes soeurs arrivées bientôt. Pour la violence, ça dépend, papa aime pas qu'on fasse du mal à ses fifilles, on aime pas ça non plus.
Elle ponctua sa phrase d'un sourire parfaitement innocent et bien moins dérangeant qu'à l'accoutumé. Enfin, et alors qu'Etowaru faisait son petit spectacle contre ses barreaux, la rouquine avait tendu l'oreille, elle avait entendu un bruit de pas sourd qui approchait alors que son co-détenu hurlait comme un porc qu'on égorge. Non, pas un pas, mais bien deux, il y avait deux personnes qui approchaient. Ce ne fut pas un secret lorsque le silence laissé par le rouquin fut brisée par une voix forte et rauque, une voix inconnue à la jeune femme mais que l'homme au barreau reconnaitrait sans peine.
- Ne t'avises pas d'user de ce nom, tu n'en es pas digne ! Tu es une honte...
La lumière située devant les geôles des deux détenus rencontra alors les corps de deux arrivants, l'un d'entre eux sauterait aux yeux du cuissot alors que le plus vieux des arrivants terminait sa phrase.
Commandant Mako Ryori et Sergent Kiko Jito
- Fils...
Bien que depuis leur dernière rencontre le paternel d'Etowaru avait perdu l'usage d'un oeil et portait un bandeau lui donnant un air de pirate, le jeunot ne pourrait que reconnaitre l'homme qui lui avait donné la vie, qui avait fondé de grands espoirs en lui et qu'il avait déçu au plus au point. A ses côtés, un jeune homme à la tignasse presque aussi flamboyante que les deux prisonniers qui semblait bien discret, limite caché derrière son supérieur borgne. Le silence s'était installé mais fut bientôt rompu par la demoiselle.
- Ah, y'a plein de papa qui viennent. Le tien aussi il vient nous libérer ?
Etowaru n'aurait pas le temps de répondre que déjà son père s'était saisi de sa lance qu'il avait fait sonné contre les barreaux de la cage de l'insolente, enfonçant partiellement quelques-uns d'entre eux au passage.
- Vous délivrez !? Ferme la criminelle, tu n'as pas droit au chapitre ! Ouvre la encore et je te tue.
Derrière lui, le jeune homme s'était légèrement avancé et avait enfin pris la parole d'une voix reflétant bien sa timidité.
- Commandant, vous ne devez pas ... La colonelle ne le tolérera pas...
Un pincement de lèvre et un regard menaçant plus tard, le sergent était redevenu silencieux et discret, assistant donc à la suite de la discussion entre le père et le fils.
- Etowaru, peux-tu justifier ton incarcération ainsi que ton comportement de ces dernières années ? Mon fils... Derrière les barreaux, tu es une honte pour moi, la plus grande de ma vie.
Ses mots étaient durs mais il semblait tous les penser.
Jü et Mü
Les deux soeurs s'amusèrent de la situation et toujours plus lorsque la belle rousse devant elles vint à les qualifier de "copines". De toute évidence, la reine autoproclamée n'avait jamais eu de vraies amis, cela tombait bien, les jumelles non plus ! Elle avait toujours vécu en famille auprès de "papa" et de leur grande soeur, raison de leur présence ici. Maintenant, elles s'étaient donc faite une amie et elles décidèrent de la suivre dans une entreprise à laquelle elles se seraient jointes dans tous les cas. Si Mü suivit de très près la logia, Jü prit quelques distances au début de la marche et sortit un escargophone dans lequel elle parla à voix basse, quelques bribes seulement étant audibles.
- ... trouvé amie... allons ... prison avec elle... Rima.
A l'autre bout du fil, la voix fut bien plus distincte, plus plus rauque et masculine.
- Bien, faites attention.
Rien de plus, pas la moindre indication, pas le moindre indice ou le moindre encouragement. Alors, la jumelle à la traine rattrapa rapidement son retard et expliqua à sa soeur, devant leur nouvelle amie, qu'elle avait eu "Papa" et qu'il était d'accord pour que les filles aillent toutes ensemble à la prison : une sortie entre copine semblait organisée. Les soeurs suivirent donc le mouvement, assistèrent à la scène initiée par Nojiko en souriant allègrement à son petit cinéma. Mü était admirative de cette technique obscène alors que Jü maudissait leur mère de leur avoir offerte de si petites poitrines... "Maudite chienne, tu aurais au moins pu faire ton sale travail correctement" étaient les mots exacts mais inaudibles.
Elles attendirent et ne mouftèrent pas jusqu'à la fin de la scène, histoire de voir ce qui allait bien pouvoir se passer.
Devant Nojiko, le jeune garde de la marine semblait sous le charme, en particulier sous celui de la poitrine opulente de l'originaire de Son Yobusa, de son "gros coeur". Pourtant, s'il avait envie de rendre service, s'il aurait aimé plongé tête la première dans le décolleté de la rousse, une goutte de sueur froide dégoulina de son front lorsque la blessée sollicita un droit d'entrée pour se soigner. Il recula de quelques pas et sémitismes à bégayer.
- Eheu .. non... n.. non. Ca va pas être possible... Heu... On a un excellent médecin en ville, je vais vous y accompa...
S'il avait pour ambition de finir sa phrase, il ne le put. Alors que son attention était braquée sur Nojiko et son décolleté, il n'avait pas vu le couteau qui avait été lancé droit dans sa nuque, d'ailleurs la reine ne l'aurait probablement vu non plus. Le pauvre homme s'affala donc au sol, raide mort, alors que Mü se rapprochait de lui pour récupérer son bien dans la nuque ouverte du défunt.
- Pardon mais... Il était trop long.
Le gouvernemental avait été assassiné sans d'autres formes de délai alors que deux de ses collègues se trouvaient plus haut, juste devant la grande porte. La Fujita aurait pu s'en inquiéter et si elle venait à regarder vers la zone, elle verrait Jü, tout sourire, une faux ensanglantée en main et deux cadavres à ses pieds. Pour parfaire le tableau, elle faisait des grands signes à sa soeur et à leur copine pour qu'elle la rejoigne.
- C'est bon, on peut entrer !
Nojiko avait donc un choix : suivre les tueuses ou rester dehors et fuir, avec les implications que comportaient chacune des options. Si elle décidait de les suivre malgré leurs méthodes radicales, le trio entrerait rapidement dans une petite cour intérieur ou six hommes armés s'entrainaient. Ils dévisageraient les arrivantes et se prépareraient pour un interrogatoire de circonstance. Pour seule réponse, les soeurs regarderaient la maudite et accompagnerait ce regard d'un :
- On s'est occupée de ceux de dehors, à toi copine !
Eto, papa arrive. HF !
Nojiko, les filles en ont marre d'attendre, elle bute les gardes. En principe, ton attention était fixé sur le garde et donc tu ne vois ni le lancé de couteau ni même le combat éclair de la faucheuse. Si tu les suis, tu tombes sur des bleusailles en entrainement. Mène le combat comme tu l'entends, ce sont des hommes assez faibles, ils ne pourront rien contre toi. Une porte se trouve derrière eux, vous pourrez entrer, je m'occuperai de la suite.
Commandant Mako Ryori est lvl ??? Sergent Kiko Jito est lvl ??? Jü et Mü sont lvl ??? Rima est lvl ???
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Nojiko Fujita
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Jeu 25 Oct - 20:01
- Granit -
Aucune chance. Le soldat de la marine s'écroule au sol. Trop faible, trop chétif. Si l'attrait touristique est intéressant, les préceptes fondateurs de Yobusa prennent le dessus. Ces filles sont fortes, très fortes. Une véritable reine serait déjà partie en courant, mais pas Nojiko, non, pas une reine d'un pays guerrier. Elle est désormais curieuse de voir et comprendre ce que cherchent réellement ces fillettes. Même si elle n'a aucun grief contre la Marine ou le Gouvernement Mondial, s'entourer de personnes aussi puissantes reliant directement à un but propre : Celui de reconquérir Yobusa, si elle leur vient en aide, peut-être se rallieront elles à sa cause ? Nojiko se relève sans peine et prend le temps de déchirer le bas de sa longue robe pour la raccourcir amplement, il est question d'être à l'aise en cas de combat. Le tontatta est au sol, ses mains couvrent ses yeux et il tremble comme une feuille d'automne.
"C'est... C'est fini ? Vous savez que je ne supportes pas ça moi ! J'ai toujours une frousse bleue depuis la nuit sanglante !"
Nojiko soupire tout en levant les yeux en l'air avant de se pencher lentement et de ramasser le conseiller royal. Sans un mot, elle observe les deux fillettes qui lui intime de les rejoindre. Elles passent alors toutes les trois la guérite de surveillance pour qu'une cour intérieure ne se dévoile. Chacune des deux fillettes se placent au niveau d'un poteau pour observer les lieux. Une immense porte en métal se dresse devant eux, une porte si sombre qui semble presque expressive "Vous ne passerez pas." Mais qu'importe, Nojiko se voit plus en mercenaire désormais, un mercenaire qui compte bien donner sa facture une fois le service accompli. Au milieu de cette cour, six hommes s'entraînent tranquillement, mais l'interruption du trio féminin les met en alerte. Ils sont tous armés, bâton, sabre, nunchaku, menottes, tonfa. L'attirail complet du parfait soldat de la marine. La reine de Yobusa se laisse alors surprendre par quelques voix en elle, encore et toujours.
"Inutile d'avoir des remords. Suis ton cœur ! S'ils sont puissants, ils auront le droit de vivre, sinon ils devront mourir, comme le veut la tradition... Ton père est mort, car il était faible !"
La princesse de Yobusa dépose le Tontatta non loin des petites filles avant de se présenter devant les soldats, elle s'incline poliment avant de tous les regarder uns à uns et d'entamer une petite tirade.
"Je suis Nojiko Fujita. Reine de San Yobusa. C'est un honneur de croisé le fer avec vous. Conformément à mes codes d'honneurs et mes valeurs religieuses et culturelles. Seuls les plus forts survivent. En garde."
L'honneur. Cette terrible valeur qui instille un poison dans les veines d'une Nojiko sans cesse tourmentée sur ses états d'âme et les questions réelles de sa vie. Respecter les traditions de San Yobusa ? Même si cela implique un jour de ne pas pouvoir accomplir sa vengeance ? Elle sait d'expérience que seuls les lâches et les manipulateurs gagnent les guerres. Toujours est-il qu'elle se trouve désormais devant six soldats prêts à barré l'entrée de la prison. Le premier d'entre eux s'avance et tente de percer la défense de son adversaire en le gratifiant d'une frappe d'estoc, Nojiko ne daigne pas esquivé, l'épée la traverse de part en part et reste au beau milieu de son corps. Il lui suffit dès lors de se concentrer pour qu'une gerbe d'éclair parcoure l'arme et se retrouve dans le corps de son ennemi pour faire des organes une bouille sans nom. Le premier homme s'écroule au sol.
Si le combat semble simple pour la Logia de la Foudre, si tout ceci peut paraître absurdement facile, les soldats de la marine n'en démordent pas pour autant. Deux d'entre eux lui sautent dessus, le premier assène un coup de tonfa qui passe au travers du corps, le second tente de la frapper à l'aide de nunchakus. Elle soupire, trop sûre d'elle et trop exaspérée par la situation qui semble sans issue pour les soldats de la marine.
"Comment est-ce possible ? Pourquoi joue t-elle ainsi ? Pourquoi ne pas s'écouter et les tuer rapidement ? Pourquoi ? Elle est stupide c'est pour ça ! C'est pour ça que son père est mort à cette garce ! Hahaha ! Elle n'est pas digne d'être une reine... Elle ne sait pas se battre !"
La jeune femme tend alors ses deux mains en direction de ses ennemis, la foudre se charge lentement dans le creux de ses mains avant qu'un épais rayon de foudre ne viennent se dissiper sur tous les conducteurs qu'il trouve. Chaîne en argent, bague, arme, boucle de ceinture. Les six soldats sont désormais à terre, leurs corps fument et d'épaisses cloques apparaissent un peu partout sur leurs peaux meurtries. Nojiko secoue la poussière de son uniforme improvisé et s'avance vers l'épaisse porte. Elle pose ses deux mains sur cette dernière et se concentre grandement pour laisser le courant électrique se propager dans toute l'épaisse pièce de métal, le courant qui la parcoure chauffe peu à peu le métal qui commence à fondre, elle en profite alors pour créée une toute petite ouverture, un endroit assez large pour que l'un des deux fillettes puissent s'y faufiler et ouvrir la porte depuis l'intérieur.
"Si quelqu'un veut bien se donner la peine..."
Techniques:
5. Ronin Beam - ロニンビーム LvL.17
La Reine concentre dans l’une de ses mains de la foudre pour envoyer par la suite un rayon de foudre destructeur.
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Etowaru Ryori
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Ven 26 Oct - 2:49
Daddy's home
Ainsi donc, je me plaignais de la qualité gustative de ce qu’on nous filais pour ne pas mourir de faim. Mais mais voisine semblait capable de supporter ce genre d’ingrédients. Moi pas... J’étais allergique à l’incompétence après tout et là, je suis sûr que le cuistot est un sacré idiot. Bref, la miss essayait de me faire relativiser mais je n’y arrivais pas... Je me mis à simplement soupirer.
“ Mouai... Il y a une différence entre luxe et bouffer de la merde... “
Chacun son avis après tout, tout est une question de point de vue. La belle enchaina sur l’histoire du papa et voilà que celle-ci ne me disait pas des choses rassurante. Son côté vague n’aidais pas à ce que je sois rassuré, au contraire même... J’imaginais déjà le pire. Et dire que je suis là juste à cause de détails... Pfff... Tandis que je beuglais et jurais des promesses que je ne pourrais pas tenir, voilà qu’une voix se fit entendre et tandis que d’ordinaire je n’aurais pas réagis... Là, je devenais blanc.
“ H... Hein ? “
Cette voix, ce ton... Pas de doutes possibles, pas besoin d’être un expert en son pour reconnaitre. Seul moi pouvais connaitre comme personne cette voix et pour cause. Sortant de l’ombre, le Colonel Ryori débarquait accompagné d’un collègue visiblement. Perdant des couleurs, j’observais l’homme qui était mon père. Et tandis qu’il annonçait à l’assemblé la couleur comme quoi j’étais son fils, je me reculais d’un pas quelque peu... Impressionné, bien moins confiant que d’habitude.
“ S... Salut pa... Papa... “
Observant sa silhouette je pouvais voir qu’il n’avait pas perdu en masse musculaire. En revanche on ne peut pas en dire autant en acuité visuelle ? Ravalant ma salive, je me permettais une petite vanne ayant du mal à comprendre totalement que mon paternel était là.
“ C... Cool ton nouveau style... Tu aurais pas ... Pris un peu de barbe ? “
L’homme s’était énervé entre temps et je sursautais quand il frappa les barreaux de la cellule voisine. Wow... Il a pas perdu en caractère en tout cas. Mon front suant de perles salées froides j’essayais de ne pas devenir blanc comme un cachet d’aspirine. Oh... C’est déjà le cas en faite. Oh attendez ... Commandant ? Tiquant, mon côté fiston taquin envers le père refit surface.
“ C... Commandant ? Tu aurais pas.... Perdu en grade ? La retraite approche ? “
Entre temps il m’avait demander des justification et je ne me fis pas prier pour dévoiler la vérité sur ma présence ici, toujours si insouciant ne réalisant pas totalement la gravité de la situation.
“ Alors... Figure toi que c’est assez drôle en faite. Quoi que... Tout est une question de point de vue... En faite, depuis la dernière fois qu’on c’est vu, je me suis mis en tête de voyager et cuisiner encore et toujours. Jusque là, rien de nouveau n’est-ce pas ? Mais... Récemment je me baladais sur une île quand soudain ma femme est devenu un peu dingue, voulant me capturer. Tu me connais, moi, j’ai dis ‘ c’est mort ‘, comme quand maman me disait de faire mes devoirs quoi... Bref, après une petite baston de fou, tout est revenu dans l’ordre bien que j’ai un peu titillé des mouettes. Après une balade assez reposante pour me remettre de mes émotions dû à mes histoires de couple forcé, devine quoi ? J’ai recroisé la marine. Visiblement, ils transportaient un ingrédient de choix pour un grand banquet. Bah tu sais quoi ? J’ai proposé mon aide, mais ils ont pas voulu, alors tu me connais ? J’ai hausser un peu la voix et ... Bon ok, je me suis énervé, j’aurais pas du... Les teubés brothers ont voulu me capturer, moi j’ai dis ‘ non ‘ et baaah je suis aller à la chasse à l’ingrédient, mais entre temps ils m’ont capturés avec un filet étrange et mis ces menottes qui aspirent mon énergie on dirais... Breeeeeef... Comme tu peux le voir, m’enfermer ici c’est un peu abusé tu trouves pas ? Du coup, profitons du fait que tu sois là.... Tu peux m’aider à sortir ? Quitte à s’arranger un peu hm ? “
Culotté ? Insolent ? Inconscient ? Je dévoilais des choses sans trop en parler à cet homme qui est autre que mon géniteur et soudain, je pensais à quelque chose, un détail crucial.
“ Dit ... Rassure moi sur une chose... Maman est pas au courant hein ? “
Comment ça c’est ridicule ? Si vous saviez comment ma mère peut être flippante... Pire que mon paternel chéri... Essayant de paraitre en forme, je me massais - ou du moins essayais - ma nuque en vain... Soufflant, c’est alors que du bruit se faisait entendre. Oh ? De la visite de l’extérieur ? Se pourrait-il que ma voisine n’ait pas mentit ?
“ Voilà ce que je te propose... Tu me sors de là tranquille, on balance quelques papiers un peu bidon pour laver ce pseudo honneur que tu penses entaché et on repars sur de bonnes bases via un repas digne de ce nom ? Ça te dit ? Toi et ton collègue seraient mes invités de marque hahaha ! Aller s’il te plait... “
De loin, on pourrais voir un simple adolescent en pleine crise et pourtant, s’était loin d’être le cas... Derrière ce comportement d’enfant se cache un adulte qui porte bien ses boules. Quoi que... Est-ce que le fait d’être mari sans l’avoir voulu compte comme être un homme ? Ou est-ce que le fait d’avoir été violé souvent par sa “ femme “ compte aussi ? Mettant de côté cela, je comptais beaucoup sur cet homme qui commençait à se faire vieux mine de rien...
“ ... M... Malgré tout, ça me fais plaisir de te revoir... “
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Etowaru Ryori
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Ven 26 Oct - 11:44
Rima
La jeune rousse, contrairement à son habitude, était maintenant bien silencieuse, elle écoutait les échanges, y réagissait avec des mimiques et autres expressions du visage mais ne pipait pas mot. Le sergent Jito, regardant de temps à autre la jeune femme, pensait qu'elle se murait dans le silence par peur de froisser, énerver ou encore pousser le paternel à bout, pourtant, ce n'était pas le cas. Dans le fond, Rima semblait agir comme une enfant à la solde de son cher "papa" et, c'était un peu ça. Etowaru parlait avec son papa à lui, elle n'avait donc pas son mot à dire pour le moment mais le coup du vieil homme contre les barreaux l'avait amusé. Une fois dehors, elle prendrait probablement le temps de remercier Le Borgne pour un tel divertissement. Ne restait plus qu'à espérer pour le père du cuistot que l'autre père, celui de la rouquine, n'arrive pas le premier.
Elle resta donc assise en tailleur, riant aux vannes du rouquin, s'étonnant devant les remarques du père : elle était au théâtre. Chaque rebondissement faisait naître une émotion nouvelle et bientôt elle comparait ce lien avec celui qu'elle entretenait elle-même avec sa figure d'autorité. Apparemment, tout cela était bien différent, le père des filles était intransigeant, comme le commandant, mais était aussi d'un douceur incroyable lorsque ses petites protégées avaient atteint leurs objectifs. Les jumelles, autant qu'elle, ne manquaient de rien, avaient toujours eu la compagnie de cet homme si spécial et vivaient paisiblement une vie qui en aurait effrayé plus d'un. Mais dans l'échange entre le père et le fils Ryori, un aspect avait retenu son attention : la scission.
Même dans les phases de colère de son "papa", la prisonnière avait toujours senti leur proximité, savant pertinemment qu'elle pouvait retrouver ses faveurs dès le moment où elle réussirait un nouvel objectif. Mais entre eux, entre ces deux proches, elle le voyait, elle la voyait : la scission, totale. Son comparse de détention semblait libre, totalement et parfaitement libéré des préceptes moraux et éducatifs d'un père qu'il ne respectait probablement pas beaucoup. En un sens, mineur, elle éprouvait une certaine jalousie.
Commandant Mako Ryori et Sergent Kiko Jito
Devant les barreaux de la cellule de sa propre progéniture, le commandant Ryori commençait à perdre patience, décidément son fils n'avait pas changé du moindre poil, toujours aussi incohérent, insolent. Les remarques sur sa barbe et sa perte de grade causèrent chez le gradé une colère difficilement convenable, le tout ponctué d'un regard noir lancé par son oeil unique. Finalement, elle explosa à la fin de l'histoire de son enfant, le grisonnant perdant son sang-froid et envoyant une droite monumentale dans l'un des barreaux de la cage. Sous l'effet d'une puissance certaine, la tige de métal se creusa, conservant pour l'éternité la forme parfaite du poing de son assaillant.
- Indigne... Tu es un fils indigne... Tu quittes un foyer aimant et plein d'espérances pour toi, des parents qui tenaient à toi... Tu pars et ne peux résister à une simple femme, tu te mets la marine, le gouvernement mondial à dos et tu oses solliciter mon aide au nom de notre lien de sang ? As-tu définitivement perdu la tête Etowaru !
La hampe de la lance de l'homme raclait le sol, suivant le rythme des colères du gradé qui semblait de plus en plus sur le point de rompre les chaines de sa progéniture. Pour le libérer ? Non, mais bel et bien pour l'emmener lui-même à Impel Down pour le restant de ses jours. Soudainement, la colère s'atténua à l'évocation d'un tierce personne : la mère du prisonnier et femme de geôlier.
- Ta mère est au courant fils... Elle pleure tes choix, elle remet ton destin entre mes mains. Ainsi, il n'y a pas dix issues possibles, soyons très clairs...
Comme son fils, Mako connaissait bien son épouse. Elle pouvait être un véritable démon lorsqu'elle le désirait mais la perte de son fils avait été un choc d'une violence sans bornes. D'abord, elle s'était énervée, détruisant chacune des possessions ayant pu appartenir à son enfant. Puis, elle s'était murée dans un silence total, une inertie parfaite pendant plusieurs semaines. Depuis, elle pleurait, beaucoup. Mako profitait de son poste pour partir le plus souvent possible, ne pas voir l'état de son épouse mais lors de son dernier passage chez eux, il avait reçu l'appel : Etowaru Ryori avait été retrouvé. Sa femme ne pouvait rien faire et laissait à son impétueux mari le choix du destin de leur garçon.
- Je peux faire jouer mes relations Etowaru, te faire sortir, t'enlever ces menottes en granit marin. Je pourrais le faire, mais je ne le ferai pas, pas sans rien. Je veux que tu me promettes, que tu t'engages à abandonner cette vie ridicule, que tu rejoignes les forces du gouvernement mondial. Ta passion stupide pour la cuisine serait finalement un atout en campagne, je ne t'en priverai pas.
L'arme du père battait sur le sol au rythme des propositions de l'ancêtre qui était déterminé.
- Quelle est ta réponse ? Si tu refuses, tu croupiras ici pour toujours.
En entendant ces derniers mots, Rima ne put retenir un rire malsain. Rester ici pour toujours ? Evidemment pas, papa arrivait.
Jü et Mü
Les jumelles observèrent le combat avec un intérêt certain et furent rapidement subjuguées, émerveillées par le pouvoir de la logia qui se tenait devant elle. Ce type de pouvoir, elles le connaissaient bien, très bien même mais sa version "foudre" avait quelque chose d'incroyablement beau et surtout, d'extrêmement puissant. Elles profitèrent donc du spectacle et de la débâcle totale des forces du gouvernement mondial devant la puissance de leur nouvelle copine. Une fois le terrain d'entrainement nettoyé, les deux soeurs se précipitèrent vers Nojiko lui attrapant les mains et sautant dans tous les sens.
- Woooouh ! T'es super forte copine ! Je suis sûr que même notre grande soeur aurait du mal à se battre contre toi.
Jü et Mü partageaient la première affirmation mais la seconde n'était sortie que de la bouche de la première des deux. La seconde prenant alors un air indécis, se demandant réellement si la reine rousse avait réellement une chance contre leur soeur, une homologue capillaire de la noble d'ailleurs. Bien que la question avait une certaine importance pour les combattantes, elles la laissèrent de côté pour suivre le rythme de la mission et emboiter le pas de la Fujita. Les filles pensaient qu'elle allait ouvrir la porte assez simplement, comme tout le monde en somme ; mais non.
- WAAAAAOUH !
De concert, les jumelles ne purent retenir leur admiration devant cette épaisse pièce de métal maintenant fondue en son centre, laissant assez de place à chacune des assaillantes pour passer et arpenter tranquillement le corps de la prison. De temps en temps, le trio féminin croisait un garde qui remplissait son office, des hommes qui perdaient la vie juste après avoir aperçu un robe violette, une faux ou une lame, éventuellement un éclair lorsque les deux assassines laissaient à Nojiko le soin d'exprimer ses talents. Les cellules semblaient bien vides de telle façon que les jeunes femmes ne croisaient un prisonnier qu'en de tes rares occasions. L'explication tomba de la bouche de Mü alors que les trois femmes passaient un panneau indicateur confirmant leur destination.
- Papa a dit qu'on devait aller voir le bloc D, on a quelqu'un à aller voir. On devrait pas croiser beaucoup de monde, les prisonniers sont souvent répartis partout dans l'enceinte de la base pour éviter les plans d'évasion à plusieurs. En plus, un navire pénitentiaire est parti avant-hier pour Impel Down, ils ont emmené pas mal de monde. On sera tranqu....
Les informations données par le paternel étaient justes mais dans chaque plan pouvait se glisser un grain de sable, parfois ce grain prenait l'apparence d'un homme parfaitement inconnu.
Lieutenant Haruneti
- Vous m'expliquez ce que vous foutez là les grognasses ?
Le lieutenant n'avait jamais vu ces personnes, il en était totalement certain. Elles ne portaient pas d'uniformes, n'avaient pas de raisons particulières d'être ici et ne semblaient pas être des détenus en pleine évasion. Une seule possibilité donc, des intruses. Il passa un main dans son dos et s'équipa de poings américains qu'il glissa à chacune de ses mains.
- Bon, je répète, qu'est ce que vous foutez là ?
Si la réponse ne leur convenait pas, les choses allaient être plus... sportives.
Eto, papa est pas content, pas content du tout.
Noji, les choses avancent de votre côté, vous entrez donc dans le bâtiment principal, vous croiserez quelques gardes qui n'ont pas encore été alerté, rien de bien méchant. Les filles les gèrent et t'en laisse un ou deux que tu expédies en vitesse. Vous finissez néanmoins par tomber sur une indication et les filles t'aiguillent vers le bloc qu'elles recherchent. Elle te parle de leur soeur sur le chemin, vous croisez des détenus dont les soeurs se moquent mais finalement, un nouveau copain vous tombe dessus. Il demande des éclaircissements sur votre présence.
Commandant Mako Ryori est lvl ??? Sergent Kiko Jito est lvl ??? Lieutenant Haruneti est lvl ??? Jü et Mü sont lvl ??? Rima est lvl ???
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Etowaru Ryori
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Ven 26 Oct - 17:03
Daddy's home
Si j’avais su que papa serait là... Sentant un frisson parcourir mon échine, je me demandais comment monsieur allait réagir face à mon attitude. Je n’étais pas déçu ça c’est certain... Le moindre regard glacial me faisait froid dans le dos tant je n’y étais pas habitué... L’homme perdait son sang froid et osait encore m’humilier en me reprochant tout les mal du monde. Et ben dis donc, je ne pensais pas qu’il le prendrait ainsi... Faisant une légère moue, je vins à répliquer d’un ton normal.
“ Minute papillon... A plus de vingt balais c’est normal de quitter le cocon familial !!! Ensuite, je suis partis et ... Cette histoire de femme c’est compliqué. Tu pourrais pas comprendre, ou tu deviendrais dingue... Bref, passons. Quant à me mettre du monde à dos ... C’est vous qui êtes butés sérieux !!! J’ai juste proposé mon aide et quelque peu... Insisté. S’il suffit de donner son opinion pour que la ‘ justice ‘ s’énerve baaah... C’est pas mon problème. “
Ok, à côté de ça j’oubliais de préciser que j’étais aller jusqu’à me battre et détruire des parties de bâtiment, menaçant indirectement quelques habitants. Bref, une attitude irresponsable et dangereuse de part son imprévisibilité.
“ C’est comme si toi tu avais tout les cuisinier du monde parce que tu as dis que tu as pas aimer des frites... C’est n’importe quoi sérieux !!! Sur ce, oui je demande car ton aide car j’avoue que je ne m’attendais pas à te voir ici... “
Attendant son verdict, je craignais le pire. Généralement, mon père a des deal qui ne tiennent pas la route. Sans doutes est-ce pour ça que je me suis barré de la maison. Le voilà donc qui tente de jouer sur mes nerfs en mentionnant la réaction de ma mère face à la nouvelle. Arf, elle sait... Quel dommage. C’est étonnant qu’elle soit pas là tient, mais passons. Il annonce la couleur et je dois dire que ses mots me font peur. Je recule surpris au premier moment avant de me calmer. Ainsi donc, je peux sortir et être libéré QUE si j’accepte ce que j’ai refusé il y a quelques années de ça ? Ah... On peut dire que l’homme me prends de court là. Je ravale ma salive, clairement en train de faire un choix cornélien. Et pour faire pression, il osa me préciser que si je refuse je serais condamné ici pour toujours. Pffff... Tu parles d’une punition.
“ ... C’est bas comme proposition papa... Mais ... J’ai plus trop le choix n’est-ce pas ? “
Faisant une légère moue, je soupirais et pestais visiblement. Il savait que ça me faisais chier, mais ... Se pourrait-il que “ l’enfant “ ait malgré tout un peu de jugeote ? Visiblement, assez pour faire des choix qui s’imposent d’eux même... Soufflant de lassitude comme un film qui est barbé de l’attitude de son paternel - ce qui est le cas - je vins à dire d’un ton mauvais.
“ Ok... Jte cache pas que ça me fait chier, mais si pour sortir faut faire ça... Puis bon, tu tire sur la corde sensible en m’ayant dit que maman est pas bien... J’accepte que si on va la voir ensemble au plus vite ok ? “
Je me mis à tendre les mains pour désigner mes menottes. Vivement qu’il me les retirent. D’ordinaire je n’avais qu’une parole et c’est bien ce qu’il m’a toujours appris... Mais restais à voir s’il aurait un quelconque doute sur ma capacité à mentir ou ... Tenter le diable.
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Etowaru Ryori
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Ven 26 Oct - 19:34
-Lieutenant -
Tout s'enchaîne très rapidement, les jeunes filles et leurs "talents" si particuliers permettent une progression nette et sans bavure, Nojiko se surprend même à ne presque rien faire. Noble, naïve, peut-être oui. Mais totalement lucide sur ce qui concerne ces fillettes. Elles ne plaisantent pas et sont ici pour un événement bien précis, quelque chose de pointu. Nojiko les suit, sans réel souci, même si la cadence est élevée, les lieux offrent un dédale de couloirs sordides et glauque, un décor monocorde et triste. Cet établissement pénitentiaire semble être un trou noir qui happe les rêves et les espoirs de ses résidents, tout en les confrontant à la réalité. Leur réalité. C'était donc ça être un "Prisonnier" ? Accepté de vivre dans des maisons à barreaux, des sanitaires crasseux et commun, se rendre dans une cafétéria sans fenêtres. Quelle étrange race, pense la Reine. Kenji, le conseiller Tontatta, reste cloîtré dans sa cachette, priant le ciel que tout ceci s'arrête. En fait, il n'est pas particulièrement opposé aux châtiments, mais il reste très émotif devant de telles mises à mort, pourtant, San Yobusa lui avait offert son lot de violence, de crise, d'émeute, de tortures et de guerres civiles.
Le trio féminin avance dans un long couloir, lui aussi sombre et morose, après quelques crimes supplémentaires et sans réels dangers, le groupe est interpellé par un homme. Ni une, ni deux, il sort ses coups de poings américains, prêt à en découdre. Mais Nojoki avait appris par le passé que les plus grandes batailles, mais aussi les plus dures, sont celles de l'esprit. Il suffisait d'analyser la situation jusqu'ici. Aucune alarme, aucune alerte, des corps relativement bien caché au fur et à mesure. L'effet de surprise pouvait perdurer suffisamment longtemps pour que les fillettes puissent trouver leur sœur et partir avant même que la Marine ne comprenne le pourquoi du comment. Alors, pourquoi se battre avec un homme qui les avaient surpris ? Si la Reine de San Yobusa parvient à calmer le jeu et inventer une histoire rationnelle, peut-être que ce dernier s'en irait, où même mieux, qui les escorteraient.
"Je vous demande pardon ?! "Grognasse" ?! Vous semblez ne pas savoir à qui vous parlez ! Je suis de la délégation officielle de l'île de San Yobusa, sous couvert des Dragons Célestes eux-mêmes ! Et vous osez m'apostropher de la sorte, goujat ! Donnez-moi immédiatement votre nom et votre grade, j'irai personnellement rendre compte à votre supérieur de vos manquements ! Je suis profondément choquée par un tel dédain. Grossier personnage ! Vous auriez dû lire vos ordres ce matin, notre délégation est en visite ici afin de parfaire et de financer ce complexe. Notre île ne dispose pas de la place nécessaire pour la création d'un tel lieu de... De... "Crimes". J'étais donc ici pour verser une bourse et aider les soldats présents dans leurs conditions de travail ! Mon père m'avait dit de me méfier, que les soldats pouvaient être rustres ! Mes servantes ici présentes sont témoins de votre attitude déplorable ! Hors de ma vue ! "
La jeune femme fait claquer ses talons sur le sol tout en prenant un air hautain et suffisant, elle avance de quelques pas en direction de la sortie, elle s'arrête subitement, elle est subjuguée par un flot intarissable de voix qui résonne dans son crâne. Il ne fallait pas perdre contrôle, pas maintenant, pas à un moment aussi sensible. Elle se retourne à nouveau vers le Lieutenant, arborant un petit sourire en coin.
"Oh, j'ai une meilleure idée en fait ! Vous allez nous conduire au Bloc "D". J'ai entendu dire qu'il y avait quelques criminels de renom là-bas. Je suis on ne peut plus curieuse de voir les châtiments que vous faites subir à la vermine et la racaille. J'espère ne pas être déçue par ce que je vais voir ! Du moins, si vous espérez des fonds de ma part !"
Le piège de Nojiko est désormais en place, il reste à savoir maintenant, si le Lieutenant de la Marine mordrait à l'hameçon, ou chercherait une voie belliqueuse qui aurait forcément un impact tôt au tard sur le "plan" d'évasion des sœurs jumelles.
Techniques:
Aucune
Nojiko Fujita
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Ven 26 Oct - 20:37
Rima
La jeune rousse fit la moue lorsqu'elle entendit son camarade de détention parler de rejoindre la marine, elle ne le connaissait pas et mentir à son propre papa était une chose qu'elle ne pouvait envisager. Pour elle, les mots prononcés par le fils pour le père étaient sacrosaintes, de vraies paroles d'évangile qui ne pouvait souffrir le moindre doute. Tout le reste, la vie du rouquin, tout ça, avait été stocké dans un coin de sa tête. Il parlait de liberté, de mariage, de sexe : trois choses que Rima ne connaissait pas en dehors de la théorie.
Sa liberté avait été offerte à Papa pendant des années, elle l'était encore aujourd'hui en un sens mais elle avait pris cette décision elle-même, sans avoir été forcée par quoique ce soit, qui que ce soit. Peut-être la liberté était finalement la liberté de vivre tout simplement, peu important qui donnait les ordres, qui décidait de l'orientation de sa vie. Le mariage, il s'agissait d'une chose qu'elle avait simulé une fois pour une mission, des noces pourpres qui n'avaient pas été à leur conclusion suite à l'arrivée de Papa, satisfait du jeu de sa fifille. Il avait décapité le mari sous les yeux de sa famille avant de massacrer toute la fratrie du marié. Les affaires étaient les affaires après tout. Enfin, le sexe. Des hommes l'avaient approchés pour la faire profiter de leur charme, elle avait déjà initié la séduction à des fins professionnelles mais jamais elle n'avait sauté le pas. Le père de cette famille étrange refusait formellement que l'on salisse ses enfants, la personne qui oserait subirait un sort bien pire que la mort.
Elle ne sortit pas de son silence et laissa son esprit divaguer autour de trois sujets lui étant étrangers. La liberté, ça serait intéressant. Le mariage, ça serait un engagement. Le sexe, l'on disait ça amusant, alors pourquoi pas jouer. Elle regarda Etowaru et murmura.
- Mouais, possible.
Commandant Mako Ryori et Sergent Kiko Jito
Le père écouta les mots de son fils et commençait à perdre patience, très sérieusement. Pourtant, après une attente particulièrement difficile, sa progéniture aborda le sujet central, essentiel : celui de la future affiliation du jeune Ryori. Evidemment, le gamin mentait, le père s'en doutait, il connaissait son enfant mais ne pouvait être sûr de rien. La peine de la mère, la volonté d'être un bon père, l'espérance d'avoir un héritage potable... L'homme soupira profondément et se retourna en adressant un regard à son accompagnateur qui avait une expression bien plus sérieuse que par le passé.
Clairement, le supérieur avait emmené ce jeunot à raison de la connaissance parfaite qu'il avait de son enfant : insolent, malin, manipulateur et menteur. Celui qui avait finalement fait pleurer la femme qu'il aimait.
- Alors ?
Le sergent redevint plus normal, moins concentré, ses yeux avaient quitté Etowaru et se fixaient maintenant sur l'aveugle. Par rapport à leurs échanges précédents, le bas gradé semblait bien moins timide, bien plus sûr de lui : on mettait enfin ses capacités à l'épreuve.
- Il ment commandant.
La sentence était dure, sans appel, la voix de l'accusateur l'était tout autant. Impériale, implacable.
- Je vois...
Contrairement à son subordonné, la mine du père était moins assurée, emplie de doutes et d'hésitations. Ainsi donc, Etowaru n'avait pas changé d'un iota, peut-être était-il encore pire qu'il ne l'était aujourd'hui.
- Fils... Je ne suis pas désolé, j'aimerais le dire mais je ne le suis pas. Tu vas rester ici, jusqu'à ce que tu...
Soudainement, un son couvrit la fin de sa phrase, un son reconnut de tous, par tous, partout : une sirène d'alerte. Apparemment, les deux gradés n'étaient pas les deux seuls visiteurs extérieurs ; les autres n'étaient pas autorisés du moins.
- Kiko, prépare toi, on devrait avoir du monde à dérouiller bientôt.
Mako tourna les talons et se dirigea vers le couloir lorsque, de façon impromptue, une voix féminine se mit à retentir au sein du bloc D.
- Commandant, restez sur place. les intrus semblent se diriger vers vous, je serai sur place dans peu de temps mais gardez nos prisonniers derrière les barreaux.
Sans rien dire, le gradé campa sur ses positions et ne bougea plus d'un pouce, dos à la cellule de son propre fils, déçu : bien trop pour le regarder en face. L'atmosphère était tendu pour tous sauf pour la rousse qui entonnait sa chansonnette pour la seconde fois.
- Papa arrive, sauver fifille, papa arrive, tuer ennemis...
Lieutenant Haruneti
Au début, il aurait presque pu croire au discours de "l'envoyée de dragon céleste", au début car la rouquine commença à donner beaucoup de détail et un qui fut déterminant avant même qu'elle parle de son projet de bloc D. Elle l'avait apostrophé, lui avait dit qu'il aurait dû vérifier le planning de visite, qu'il aurait su pour la visite impériale.
- Pfeuh... Je suis surveillant chef du quartier D pouffiasse. Si on avait une visite dans mon quartier, je l'aurais su immédiatement, la colonelle m'aurait averti... Elle ne l'a pas fait donc. Tu es une menteuse.
Il porta la main à sa poche et en sortit un petit escargophone sur lequel trônait un petit bouton, rien d'autre, pas de combiné.
Jü et Mü
Devant la menace, les jumelles se mirent en chasse, toutes les deux, en même temps. Concrètement, le lieutenant semblait pris de vitesse, il n'avait pas suivi le mouvement, il savait qu'il était pris, enfin pris... Il se contenta de porter le pouce sur l'appareil et de pousser. L'instant suivant, une faux et une lame lui visait le torse. Il disparut soudainement, prenant tout le monde de vitesse, et réapparaissant entre les deux soeurs et la logia.
- Trop lente les filles.
Il se jeta alors sur les jumelles, elles semblaient être le véritable danger et elles étaient rapides. De l'autre côté, la rouquine ne semblait pas avoir le corps taillé pour la vitesse, elle ne pourrait pas le rattraper. Enfin, il le pensait.
Eto, papa te grille, il est est déçu.
Noji, tu laisses du temps au gradé, qui te grille aussi et qui donne l'alerte. Les filles tentent de l'attaquer mais il les surpasse en vitesse. Contrairement à elles, tu arrives à suivre ses mouvements, sa vitesse semble inférieure à la tienne.
Commandant Mako Ryori est lvl ??? Sergent Kiko Jito est lvl ??? Lieutenant Haruneti est lvl ??? Jü et Mü sont lvl ??? Rima est lvl ???
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Etowaru Ryori
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Sam 27 Oct - 3:00
Daddy's home
Le choix de papa était tout simplement idiot et pour cause, jamais je ne renoncerais à mes rêves de cuisine à travers les mers et les terres sur cette planète. Sa façon de renier ce métier était à mes yeux dégoûtant mais je me devais de faire avec. C’est pour cela que je tentais le tout pour le tout. Mentir était ma meilleur option et pour cause, je suis son fils... Il ne peut pas se méfier autant de moi car je reste sa chaire de sa chaire non ? Bref, je n’esquissais aucun sourire qui pourrait me trahir et savourais ma futur victoire. Mais voilà que le destin me joue une farce de mauvais goût.
Quand il demanda l’avis à son collègue je remarquais son air analytique et imaginais le pire. What ? Il a prédit que je mentais ? Comment ? Est-ce une capacité d’analyse ? Ou un de ces fameux “ dons “ qu’on peut obtenir avec le temps ? Bref, cet emmerdeur venait de foutre en l’air mon plan, ou du moins en théorie. Qu’il soit capable de dire si je ment ou pas, il me restait toujours un facteur sur lequel jouer avant qu’il ne soit trop tard : l’émotion.
“ Hein ?!!! Attends, tu crois un pseudo psychologue papa ? Plus que ton propre fils ? C’est n’importe quoi, regarde le, il a une gueule de fouine, ça se sent à des kilomètres qu’il porte pas les ‘ malfrats ‘ dans son coeur... Il veut juste voir un prisonnier à sa soit disant place... Je t”ai dis que je te suivrais en échange d’un peu de liberté à la campagne comme tu dis. Libère moi bordel !!! “
Là encore, l’homme pourrait - selon son aptitude ? - dire que je mentais ou pas. Quoi qu’il en soit, je vis que de l’action semblait attirer leur attention. Alors en fouine que moi je suis, je vins à jouer de mes “ connaissances “.
“ C... C’est l’associé de l’autre prisonnière !!! Elle me l’a dit !!! Son ‘ papa ‘ allait venir la libérer. Et de ce qu’elle m’a confié, il viendra pas là juste en forçant des parois en béton mais bien en répandant le sang !!! L... Laisse moi t’aider pour prouver ma bonne foi. “
Jouant sur plein de facteurs, mêlant vérité et malice, j’espérais pouvoir tromper “ l’instinct ‘ du collègue de papa et ainsi gagner une liberté temporaire. La suite serait à voir sur le moment et pour cause, s’il s’agissait bien du fameux papa... Pour sûr que j’allais encore me retrouver au centre d’une histoire plus grosse que moi. Entre ça et ma vie sentimentale ... J’ai vraiment pas de chance moi.
“ J’ai beau t’avoir montré que mes talents culinaires, sache que je sais me battre... Laisse moi te montrer que je ne serais pas un subordonné inutile, ou plutôt un boulet à tes côtés “
Qu’est-ce qu’il y a de plus beau qu’un fils qui réclame son père hein ? Certes, au fond je disais ça pour mieux me barrer ensuite, mais il y avait une infime part de vérité. J’en oubliais qu’à chaque action, il y a une réaction équivalente. Restais à voir jusqu’où mèneraient mes mensonges mêlés à la vérité. Une chose est sûre, le repos tranquille c’est terminé.
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Etowaru Ryori
Nojiko Fujita
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Sam 27 Oct - 19:27
-Lieutenant -
Si la machination de Nojiko n'avait pas fonctionné, elle avait eût le mérite de faire une diversion. Le prétendu chef du bloc D avait non seulement donné l'alerte au sein du pénitencier, mais il avait aussi pris les devants en décidant de s'occuper des jumelles. Nojiko est bien trop hautaine, dédaigneuse pour la croire capable de quoi que ce soit ! Elle a donc deux options. Feindre l'innocence en prétendant avoir été enlevé par les sœurs maléfiques, ou attaquer le chef du bloc.
Dans la première option, elle risquait gros, et perdrait tout moyen d'enrôler les deux jeunes femmes ou espérer une quelconque rétribution. Dans le deuxième cas, elle verrait sûrement son visage placardé dans les ports et les lieux communautaires. Mais n'est-ce pas là, la meilleure publicité qui soit ? Kairn serait au courant que Nojiko est encore vivante et que sa vengeance est en marche, de quoi renforcer sa paranoïa et son envie de s'autodétruire. L'aspect est bien trop séduisant pour la reine de San Yobusa. Il faut agir et maintenant ! S'il y a bien quelque chose que la folle avait compris avec le temps, c'est que les pouvoirs de Logia ne sont pas fait pour la précision. En effet, elle aurait pu viser les poings américains du Lieutenant de la Marine et tenté de l'électrocuté, mais c'est une manœuvre bien trop complexe et précise. Non, Nojiko avait compris qu'il fallait utiliser son pouvoir pour de la destruction massive, pure et simple ! Elle observe quelques instants son nouvel ennemi, qui semble être rapide, mais pas assez pour la Logia qui a déjà prévu son plan. Sa main droite vient toucher les barreaux de la cellule, elle se retrouve aussitôt à l'intérieur de l'élément conducteur pour réapparaître derrière son ennemi. S'il ne l'avait pas remarqué, elle pourrait poser ses deux mains sur ses épaules avant de lancer une vaste décharge qui aurait pour effet de créer un arc électrique assez puissant pour faire de son thorax une vaste bouille d'organe chauffé. L'effet de surprise doit être total, s'il ne parvient ni à esquiver, ni a paré ce coup, elle pourrait se mettre en retrait pour prévoir sa prochaine attaque. Mais les voix sont là...
"C'est dégoûtant ! Vous avez vu ? Elle se bat à trois contre un... Si son père voyait ça, il lui mettrait une gifle mémorable. Ca ne m'étonne pas d'elle, c'est une traînée ! Il n'y aucun honneur dans un tel acte... C'est contraire à San Yobusa ! Oh ? Tu veux parler de l'honneur hein ? Kairn en a eu lui ?! Silence, elle doit se concentrer, ou nous disparaîtrons toute !"
"Allez au bloc D ! Je m'occupe de lui seule à seul ! Il mérite un combat équitable, c'est un guerrier honorable. Je vous retrouve là bas."
Si les fillettes s'exécutent, les chances de vaincre pour Nojiko seront plus élevées, en effet, elle ne serait pas obligé de retenir ses coups de crainte de toucher ses deux amies d'infortunes. Elle pourrait réaliser des techniques bien plus complexes et destructrices, après tout, à cette époque, la puissance de Nojiko n'est que trop limité, et réalisé des attaques précises est un défi trop important pour elle. Par ailleurs, un combat singulier serait bien plus en accord avec les valeurs qu'elle défend, celles de son pays natal. De son île. Si le Lieutenant survit, elle lui gratifiera quelques mots.
"Il est encore temps de te rendre... Et dire que tout ceci n'est qu'une erreur à tes soldats pour mettre fin à l'alerte. Si tu tiens parole, je tiendrai parole. Je n'ai aucune envie de t'ôter la vie, tout comme tu ne peux pas tuer une "déesse". Opte pour la voix de la raison mon ami, je suis une femme généreuse et je respecterais mes engagements. Va maintenant !
Bientôt, tout s'éclaircirait. Les fillettes, le Lieutenant. Tant de possibilités, mais une seule finalité. La victoire. Ou la mort...
Techniques:
6. Fusion - 融合 LvL.17
Nojiko devient foudre et fusionne avec un élément conducteur pour se déplacer plus vite ou simplement pour esquiver une attaque.
4. Yobusa Fist - 名刺の拳 LvL.17
Très efficace au corps à corps. Elle se saisit d'une partie du corps adverse et libère une charge électrique importante. Cette technique peut alors paralyser le membre touché ou tout simplement calciner le membre en question si la différence de force est trop importante.
Nojiko Fujita
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Dim 28 Oct - 11:10
Rima
La rouquine chantonnait sans s'arrêter mais n'en oubliait pas pour autant la situation dans laquelle elle se trouvait, son environnement et les têtes qui partageaient l'espace de ce bloc D avec elle. Grâce à l'intervention du gouvernemental rouquin, son homologue capillaire au féminin ne put que s'amuser de la situation et entretenir une jalousie toujours plus intense à l'égard de cet Etowaru. Il mentait à son papa, celui qui l'avait élevé, qui l'avait nourri, donné un toit et un avenir, qui prenait soin de lui. Elle n'en revenait pas, quelle force morale pouvait avoir ce jeune homme pour arriver à de telles extrémités ?
En réalité, tous les enfants mentaient à leur parent, tous sauf trois : Rima, Jü et Mü. Mais ça, les jeunes filles coupées de ce monde ne s'en rendaient pas tellement compte, elles ne voyaient pas le mal alors qu'il était partout dans leur vie. Elle continua son petit chant morbide alors que son co-détenu tentait de reprendre la tête du débat en répliquant devant les mots du sergent. Mentait-il encore ? Elle n'arrivait pas à le déterminer, elle n'avait pas les capacités du jeune gradé. Pourtant, cette question dériva rapidement, elle fut bien plus intéressée par la suite, par l'annonce qui la concernait, celle selon laquelle "Papa" arrivait.
Il la trahissait déjà elle et ses secrets ? Jouait-il de mensonges pour mettre le doute à son père ? Cherchait-il à se libérer de ses liens pour détruire les mouettes, les tuer, les décapiter, brûler leurs cadavres dans une danse folle et circonstanciée ? Peut-être, mais elle fit la moue alors que sa berceuse se terminait et que deux têtes apparaissaient au fond du couloir, deux visages connus, familiers : deux soeurs.
Commandant Mako Ryori et Sergent Kiko Jito
Alors qu'Etowaru aurait pu espérer une crise de sentiment de son père, un pardon salvateur ou une tirade sentimentale, ce ne fut pas le grisonnant qui lui répondit mais bel et bien le jeune roux. Le sergent semblait avoir été blessé par les mots de l'héritier de son supérieur, il n'était pas psychologue de bas étage ou ce genre de chose, non.
- Sachez, Monsieur Ryori, que je suis parfaitement qualifié pour détecter les mensonges d'une personne. Sachez également que les vôtres sont très mal élaborés, qu'ils ne sont pas convaincant du tout et que l'honorable commandant Ryori n'a douté qu'en raison du lien qui existe entre vous. Pour être bon, un mensonge doit être simple, convaincant, direct. Exemple : Je suis aussi puissant que l'amiral Shirokuma.
A l'instant où le jeunot s'était comparé à l'amiral Pacifique, Etowaru ressentirait une aura incroyable se dégageant de son interlocuteur, une puissance monumentale qu'il n'avait pu distinguer avant. Le mensonge qu'il avait lui-même qualifié comme tel n'en était peut-être pas un ou le rouquin mentait à la perfection sur des sujets aussi dérisoires. Devant Etowaru se tenait un homme qu'il croyait aussi fort que l'ours blanc, pour quelques instants tout du moins. Puis, le mensonge s'évaporerait avec une phrase de l'homme à la puissance d'un amiral.
- Mais c'est un mensonge...
De son côté, le père resta parfaitement stoïque tout du long des interventions du son fils. Il était de dos, ne montrait pas la tristesse certaine qui pouvait marquer son visage et se concentrait simplement sur sa mission : empêcher qui que ce soit de venir libérer son enfant et l'autre prisonnière. Qu'il s'agisse du père, de la mère, de la cousine, de la voisine ou de l'idiot du village de cette Rima, le Ryori s'en moquait bien : il allait les dérouiller, purement et simplement. Pourtant, la dernières des tirades de son fils le tira de sa léthargie, de son état de de concentration. Il lui répondit d'une voix morne.
- Tu as mis tes pseudo-talents de combattant au service du crime, je n'ai pas eu besoin d'eux jusque là, je n'ai pas besoin d'eux aujourd'hui et je n'aurai jamais besoin d'eux. Tu es ma déception, le fardeau que je devrai porter. Tais toi maintenant, nos adversaires arrivent.
Lieutenant Haruneti
Il se dirigeait vers les jumelles en s'apprêtant à porter un coup voilent dans vers la cage thoracique de Jü. Avec sa force naturelle, sa vitesse et ses poings américains, la jumelle allait sentir le coup passé, elle pouvait y perdre quelques os et pourquoi pas la vie si le choc était suffisamment intéressant. Pourtant, alors qu'il était sur le point de frapper, que les jumelles s'organisaient instinctivement pour esquiver, un flash électrique provenant de sa gauche, de la grille d'une cellule, le tira de son offensive. Il vit alors une femme se matérialiser devant lui et chercher à le frapper avec un courant électrique présent dans ses mains.
Par instinct de survie, par expérience du combat et par volonté de vivre probablement, le gradé chercha à se soustraire à l'assaut, avec un succès tout relatif. Les deux mains de la maudite visaient son épaule, une zone proche de ses organes vitaux, mais grâce à l'esquive, elles ne rencontrèrent que l'avant-bras du combattant avec que celui-ci ne parvienne à s'éloigner. Roulant au sol pour se mettre hors de portée, l'homme retrouva rapidement son équilibre et sa position de combat. Pourtant, même s'il ne semblait pas blesser plus que de raison, son bras gauche, touché par la décharge, pendait mollement à son côté.
- Une logia hein... Merde.
Elle usait de la foudre, passaient parfaitement dans les métaux conducteurs et réapparaissait pour reprendre forme humaine... Elle était la foudre.Il n'y avait pas dix milles solutions : un logia. Ce type de malédiction était rare sur les mers bleues mais ils étaient sur GrandLine, on en rencontrait davantage et il n'était pas prêt pour les affronter.
- Me rendre ? T'as vu la vierge gros boudin. Aller, viens, je vais m'occuper de toi, même tes potes te reconnaitrons pas après.
Les "potes" de la rousse, elles étaient parties plus loin en direction du Bloc D mais il avait laissé faire. Deux gradés s'y trouvaient, ils pourraient gérer, de son côté, il devait retenir cette maudite autant qu'il le pouvait. Il attendrait alors l'assaut et ferait de son mieux pour s'en dépêtrer sans perdre trop de plumes.
Jü et Mü
- Oui !
De concert, et sur l'ordre de leur copine d'infortune, les deux jumelles s'étaient mise en branle et étaient parties en courant vers le bloc D, là où se trouvait leur grande soeur. Rapidement, et alors que des voix résonnaient dans leur dos et devant elles, elles arrivèrent sur place, découvrant alors Rima mais aussi trois autres têtes parfaitement inconnues. Un homme vieillissant tenant une lance, un gringalet en uniforme et un autre prisonnier. Elles se regardèrent et se jetèrent ensemble sur le premier, le vieux. Il semblait plus fort que les autres alors autant commencer par le plus embêtant. Pourtant, bien que leur attaque fut coordonnée à la perfection, le paternel les repoussa avec une aisance déconcertante, d'un simple moulinet de sa lance. Il souriait : le travail ne serait pas si difficile cette fois.
Eto, le sergent te répond, il dit qu'il est aussi fort que John Pacifique et... tu le crois. Enfin, jusqu'à ce qu'il dise que c'est un mensonge, alors, tu ne le crois plus. Pour le reste, papa te répond vaguement et se prépare : les jumelles sont là.
Nojiko, ton premier coup porte avec efficacité, les organes de ton adversaire sont touchés de façon minimes et les jumelles t'écoutent, elles partent. Ton combat commence réellement bien que ton adversaire soit résigné.
Commandant Mako Ryori est lvl 30+ Sergent Kiko Jito est lvl ??? Lieutenant Haruneti est lvl 16 (poing américain) Jü et Mü sont lvl 18 chacune. Rima est lvl ???
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Nojiko Fujita
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Dim 28 Oct - 18:20
- Honneur -
Le Lieutenant est rompu au combat, il est sûrement fier de son entraînement et diverses émeutes qu'il avait dû mater ici. Mais aussi, il avait appris à ne pas être surpris par ses prisonniers lorsqu'ils étaient en transport, en train de manger, et bien d'autres situations. De ce fait, il avait rapidement compris ce qui se tramait et avait presque failli surprendre la Logia en esquivant son coup. Les mains de la jeune femme s'étaient retrouvées sur l'avant-bras du chef du bloc. Même si l'effet escompté n'est pas au rendez-vous, Nojiko a désormais un avantage, il ne pourrait plus utiliser aussi vite et aussi bien ses deux bras, il y perdrait en synchronisation et en motricité. Il était temps pour la jeune reine, de réfléchir à sa deuxième action, qu'elle espère décisive. La surprise. C'était son maître-mot au combat. Les voix lui rabâchent sans cesse, elles étaient ses conseillères en combat, mais aussi dans la vie de tous les jours.
"-L’homme craint ce qu’il ne peut voir. Pour vaincre la peur tu dois te fondre en elle, tu dois l'incarner ! La mise en scène et la duperie sont des armes puissantes, plus puissantes que ton fruit. Si vous dépassez votre condition d’être humain… Si vous vous consacrez entièrement à un idéal et si vous êtes insaisissable… Là seulement vous serez devenu autre chose… C’est à dire ? Une légende."
"Soit. C'est à moi."
Les fillettes avaient disparues elles aussi. Désormais, Nojiko a le champ libre pour être beaucoup plus violente et laisser libre cours à sa volonté et sa rage de vaincre. Elle a vécu bien trop d'épreuves pour être stopper si facilement ici, dans une prison. Elle écoute la tirade de son adversaire avant d'applaudir, doucement au départ, puis de plus en plus vite. Elle tend subitement les bras avant d'applaudir une dernière fois. Sous le choc de l'applaudissement, de fins éclairs s’entremêlent et partent droit devant elle. Le faisceau de de foudre approche les un mètre de diamètre et part en direction de son ennemi, combattre dans cet étroit couloir n'était pas la meilleure des idées. L'attaque est totalement incontrôlable et l'épais rayon laisse quelques éclairs se propager autour de lui. Peut-être que son adversaire redoublerait d'inventivité pour contrer une telle attaque. Si ce n'était pas le cas, elle espérait pouvoir en finir rapidement et rejoindre ses amies.
"Static...Hole !
L'aspect dévastateur prendrait sûrement l'ascendant, son ennemi serait sûrement totalement concentré sur l'attaque. Ainsi, durant ce court laps de temps, Nojiko a tout le loisir de se concentrer sur une future attaque ou éventuellement de se défendre. Elle pouvait entendre au loin les voix de plusieurs personnes, serait-ce le bloc D ? Ou de potentiel renfort ? Il ne faut surtout pas oublié que le Lieutenant avait appuyé sur le bouton du Den Den Mushi et que la cavalerie est en route. Reste à savoir qui, quand, comment...
Techniques:
2. Static Hole - スタティックホール LvL.17
Nojko vient frapper ses deux mains devant elle, sous le choc de l'applaudissement, de fins éclairs s’entremêlent et partent droit devant elle. Le faisceau de de foudre approche les un mètre de diamètre et parcourt une grande distance. L'attaque est cependant lente et incontrôlable une fois lancée et peut blesser ou détruire des alliés. La portée est limitée.
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Etowaru Ryori
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Dim 28 Oct - 20:51
Daddy's home
Jouer sur la corde sensible, voilà ma technique, mais papa semblait diablement têtu aujourd’hui. Pfff... Sale vieux me disais-je. Toujours à faire la gueule quand il faut pas. Plissant les yeux, je m’apprêtais à continuer de mentir un peu pour le faire céder mais voilà que le “ docteur “ à côté continuait de se mêler de ces histoires. Putain mais il se tait jamais lui ? Il voit pas que je discute avec mon père et non avec le “ colonel “ ou plutôt “ Ex-colonel “ ? Cela m’énervant un peu comme si un commis tentait de parler comme un chef, je vins à frapper contre les barreaux.
“ Hey !!! Je t’ai pas sonné toi, mêle toi de tes affaires et arrête de dire de la... “
Et soudain, quelque chose d’étonnant se produit. Mon “ instinct “ s’éveilla. Quelque chose comme une “ alarme “, sans doute dû à mon zoan. Quoi qu’il en soit, je ressentais un danger si énorme que mes poils se dressaient aussi peu voyant cela soit-il. Aussi puissant qu’un amiral ? Qu’il se fou pas de moi... C’est impossible... Pourtant, je ressentais cela comme une réalité. Est-ce le pouvoir d’un fruit du démon ? Ou juste une illusion ? Quoi que ce soit, cet homme devenait une cible à frapper si je sortais de là me disais-je. Mais la surprise était telle que je tombais sur le cul.
“ Merde... “
Il fit enfin qu’il s’agissait d’un mensonge et comme par magie, tout semblait s’estomper. Comme si je me réveillais d’une hypnose de mauvais goût, je regardais l’homme en me demandant ce qui venais de se passer. Pourtant, malgré l’impression de “ peur “ que j’avais ressentis, le naturel revint à la charge et ma colère se faisait ressentir.
“ Si je sors de là à cause de l’autre pseudo ‘ père ‘, je t’en foutrais une soit en sûr toi... Et papa... Je vais te le ferais regretter.. “
J’avais beau rester vague dans mes paroles concernant mon paternel, cette fois, l’homme pourrait miraculeusement l’affirmer : c’est vrai. C’est dit avec colère certes, mais au fond de moi, je le savais : c’est vrai. Si par malheur je m’échappe d’ici, ces deux personnes là allaient vraiment passer un sale quart d’heure. Pas forcément mourir, mais j’allais vraiment les exploser pour leur apprendre qu’il ne faut pas m’énerver, foi de Ryori et ça, le vieux devait être le mieux placé pour le savoir. Tel père tel fils après tout...
Voilà que des invités débarquaient. Ainsi donc, ma voisine n’avait pas mentit ? Regardant vers elle, je vins à me demander qui elle était. Une pirate ? Une hors la lois ? Une civil incomprise ? Quoi qu’il en soit, je vins à grogner et frapper mes menottes en granit contre les barreaux pour faire un brouhaha d’enfer et accessoirement faire chier les deux marines - et indirectement aussi les autres personnes ici - et les déconcentrer. Pour sûr, papa a beau être un homme fort, je sais qu’il n’aime pas les truc qui font du bruit, les gens braillards etcetc... Il avait voulu me faire chier en me faisant la morale ? Ok.. Il allait le regretter.
“ Je vais sortir de là... Je vais sortir oooooh oui... Et je réduirais en ruine une certaine pièce. Oh que oui !!! “
Et là encore, seul ceux qui réfléchissent pourraient savoir laquelle : la cuisine. Le cuisinier était le responsable principal de ma mauvaise humeur, alors oui, il allait prendre cher celui-là... Continuant de taper sur les barreaux, je regardais les gens se battre, me demandant ce qui allais se passer.
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Etowaru Ryori
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Dim 28 Oct - 23:37
Commandant Mako Ryori et Sergent Kiko Jito
Lorsque l'une des jumelles prenait les devant, se retrouvant ainsi en un contre un face à l'homme de la marine, l'écart de puissance semblait abyssal, total. Le père Ryori avait une grande expérience du combat et, surtout, un talent particulier pour le maniement de la lance : un minimum après tant d'années de bons et loyaux services. Pourtant, lorsque les filles s'y mettaient à deux, l'écart semblait moins probant, se nourrissant chacune du style de l'autre, les jumelles étaient efficaces, elle se connaissaient par coeur. Pourtant, même à deux, rien ne semblait y faire, la lancier avait l'avantage et maîtrisait son combat de bout en bout. Il se distrayait avec les jeunes femmes, s'avouant même déçu du combat qu'il menait d'une main ferme, d'une main de maître. Il combattait avec tellement de faciliter qu'il se payait même le luxe d'écouter les inepties de son fils, ses menaces de passage à tabac. La chose ne faisait qu'emplir sa haine, toujours et encore.
Grâce à dieu, ou à son petit sergent surtout, il aurait bientôt la paix et pourrait massacrer les deux jumelles en paix. En effet, la mouette rouquine s'était approchée de la cage du Ryori en souriant et lui avait murmuré quelques mots alors que ce dernier promettait d'incendier la cuisine.
- Brûle ce que tu veux criminel, mais ferme là.
L'homme qui paraissait si timide au premier abord affichait maintenant une personnalité bien différente, bien plus sadique, un jeune tortionnaire en herbe. Il fixa intensément sa victime dans les yeux et lâcha quelques mots.
- Tu es muet.
C'était un mensonge, Etowaru le savait, mais s'il parlait, il n'entendrait aucun son sortir de sa bouche, pas le moindre filet de voix, pas la moindre vibration. De toute évidence, il était devenu muet ou quelque chose dans le genre du moins.
Jü et Mü
Dans le dos du roux, même s'il s'affolerait pour sa voix, il pourrait voir que son paternel s'apprêtait à en finir. Il avait poussé Mü contre le mur, l'avait désarmé et s'apprêtait à empaler la pauvre jeune fille sous les yeux de Jü qui venait de ramasser un coup de hampe. La lame s'abattit sur la jeune fille jusqu'à ce qu'un son métallique retentisse dans le couloir. Entre la victime présumée et l'assassin, une rousse se tenait, son bras recouvert d'une plaque noire de haki de l'armement. Sa couverture sombre avait bloqué la lance avec une efficacité diabolique, la défense tenait bon.
Rima
- Vous avez fini de jouer les filles ?
Elle était sortie, Rima venait de sortir de sa cellule. Etowaru aurait surement été totalement happé par l'absence de son sortant de sa bouche et par l'affrontement de son vieux, le menteur professionnel avait fixé toute sa concentration sur le détenu, le vieux se donnait dans son combat et les filles avaient déjà fort à faire. Pourtant, lorsque l'on regardait la cellule de la jeune femme, les barreaux enfoncées par le père dans son accès de colère étaient maintenant plus écartés que par le passé. La rousse s'était évadée pour porter secours à ses soeurs, son haki de l'armement de taille à affronter le commandant Ryori.
Celui-ci, devant le blocage inattendu, prit quelques distances en couvrant sa retraite d'un moulinet avec sa lance. Il se remit en position et faisait maintenant face non plus à un duo mais bel et bien à un trio. Les jumelles s'étaient ressaisies, avaient ramassé leurs armes et accompagnaient maintenant leur grande soeur dans un combat plus équilibré.
Tout le monde semblait faire fi d'Etowaru, la concentration était palpable et, de toute façon, qui s'obstinerait à essayer de parler s'il n'entendait sortir aucun mot de sa propre bouche.
Lieutenant Haruneti
Devant la menace imminente, le lieutenant Haruneti eut un réflexe que l'on pouvait qualifier de salvateur sinon de miraculeux. Le rayon était large, le couloir étroit mais il ne remplissait pas tout l'espace. Mû par son instinct, le pugiliste se jeta au sol, laissant alors le corps de l'attaque passé au-dessus de lui. Malheureusement pour lui, ce rayon était plus qu'une simple attaque, il était une sorte de générateur de foudre. Certes, Nojiko était encore une novice, elle ne créait donc pas du voltage monstrueux sur un aspect annexe. Malgré tout, le lieutenant fut assez durement secoué par les deux ou trois éclairs qui le frappèrent au passage de l'assaut. Se relevant après le passage de l'attaque, il tituba légèrement avant de pointer un doigt accusateur vers la pseudo reine.
- Eh bah morue, t'es pas foutue de viser correctement ? Jamais vu une logia aussi nulle, à chier. Aller, viens grognasse, je t'attends.
Le gradé se mit alors en position de combat, maladroite et bourrée de failles. Les quelques coups, mais surtout les décharges qu'il avait reçu l'avait désorienté. Il tenait à peine mais il mènerait le combat à son terme.
Commandant Mako Ryori est lvl 31 Sergent Kiko Jito est lvl 17 Lieutenant Haruneti est lvl 16 Jü et Mü sont lvl 18 chacune, 23 si elles combattent ensemble Rima est lvl 29 (haki de l'armement)
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Etowaru Ryori
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Lun 29 Oct - 1:42
Daddy's home
Plus le temps passait et plus les mots me manquaient. À ce rythme ou rien d’intéressant ne se passait, j’allais devoir simplement attendre que les choses avancent... En effet, monsieur le barbu ne faisait rien de spécial pour moi et je me mis donc à observer l’affrontement qui était plutôt ennuyeux à voir. Pfff... Continuant de blablater donc, je tapais fort sur les barreaux et me demandais si les choses allaient enfin bouger. Rien n’y fais, la situation n’allait pas évoluer en mon sens et si la chose continuer j’allais devoir “ passer mon tour “. Soupirant de lassitude, entre deux plaintes j’entendis l’homme qui semblait être un idiot de lieutenant parler et m’intimer d’être muet et malgré mon envie de ne pas l’écouter à mon grand étonnement c’est mon corps qui réagit de lui même comme maudit.
Étonné au début, je vins à simplement tâter ma gorge. Tout semble en ordre mais je ne laisse échapper aucun son de ma voix. Merde alors... Plissant les yeux, je redouble d’effort sur les barreaux en ne laissant rien paraitre. Je réfléchissais à comment contrer ce “ pouvoir “. Nul doute, il doit avoir manger un fruit et pour cause, ce serais vraiment étrange qu’une “ aptitude “ sans contrecoup donne de tels dons. Ainsi donc, je me devais de réfléchir aux possibles conditions d’utilisation. M’avait-il toujours regardé dans les yeux ? A-t-il besoin de parler ? Ou me toucher ? Me remémorant toutes les scènes jusqu’à maintenant j’écartais l’hypothèse du toucher. Me reste donc le regard et/ou la voix. Quelles sont les limites d’une telle capacité ? Entre me rendre muet et me faire ressentir une puissance démente ... Est-ce que ce sont mes sens et ma conscience qui sont chaque fois touchés ? Comme il le dit, ce n’est qu’un mensonge et mon esprit le sait. L’esprit contrôle le corps... Donc c’est un pouvoir aussi subtile que “ abusé “. Mais quoi qu’il en soit, j’allais trouver un moyen de remédier à cela.
Grognant en apparence, je vins alors à tilter... Peut-être qu’un petit truc me servirait ici. Cessant de taper les barreaux, je regardais dans la cellule et vit un petit bout de pierre au sol. Voilà ce qui se passe quand on ne nettoie pas les cellules et qu’on en prends pas soin... Oh le grava n’était pas immense, à peine plus grand qu’un pouce... Mais malgré tout cela peut vite être utile quand on a de l’imagination. Me servant de mon pied pour l’emmener proche de la sortie de la cellule et hors de portée du jeune homme je vins à tilter autre chose. Il ne faisait rien d’autre que m’observer. Hm ? Aurait-il besoin d’un contact visuel ou une concentration ? Pour m’en rendre sûr, je vins alors à viser et ... Aussi idiot cela soit-il, je mis un coup de pied dans le cailloux afin de viser ses yeux tout en hurlant.
S’il esquivait j’en profiterais pour partir de son champs de vision. S’il se prenait l’objet dans l’oeil, pour sûr que ça allais pas faire de bien pendant quelques secondes. Et s’il encaissais ... C’est qu’il est con. Tout ça juste pour vérifier mes théories et comprendre son pouvoir dès que mon hurlement se ferait entendre. Tout en sachant qu’à côté mon père se battait contre trois personnes... N’est-il pas idiot qu’un homme se focalise sur un prisonnier déjà appréhendé pendant qu’un collègue fait le reste du travail ? Encore un point que je m’amuserais à pointer plus tard quand j’en toucherais deux mots à la marine gradée...
Rira bien qui rira le dernier
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Etowaru Ryori
Nojiko Fujita
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Lun 29 Oct - 19:45
- Vertueux -
"La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin, surgir l’œuvre du malin. Béni soit-elle la femme de bonne volonté qui, au nom de la charité se fait le berger des faibles qu’elle guide dans la vallée d’ombre de la mort et des larmes, car elle est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés. J’abattrai alors le bras foudroyant d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant la volonté de San Yobusa. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l’éternel quand sur toi, s’abattra la vengeance d'une nation !"
Le Lieutenant avait esquivé avec brio une partie de l'attaque, mais la puissance résiduelle de la technique l'avait mise à mal. Fujita ne ce laisse en rien submerger par les émotions. Il est certes coriace, mais il n'avait pas su porté un seul coup sur la femme-foudre, pas même une technique qui aurait pu la mettre en difficulté. Elle sait d'expérience que la confiance en soit, le manque d'estime, sont les ennemis du valeureux combattant. Sa lecture du combat est sans appel, elle le sait, l'ennemi en face d'elle est un prédateur acharné. Pourtant, la jeune femme n'en démord pas, ses jambes sont parfaitement positionnées, tout comme ses pieds. Elle prépare quelque chose, mais quoi ?
Elle attend tout simplement la prochaine attaque. Patiemment, telle une lionne qui observe et qui s'apprête à bondir sur sa proie, elle attend. L'attente n'est d'ailleurs pas trop longue. Elle agite ses mains en rond, formant peu à peu une figure complexe, des arcs électriques imposant circule dans ses mains formant peu à peu ce qui semble être un serpent. Une gueule intimidante, des crocs carnassiers, et la foudre pour seule composant.
"Je me suis demandé ce qui se briserai en premier. Ton corps ou ta volonté. En tant que guerrière de Yobusa, je salue ton combat. Ton honneur te suivra dans ta prochaine vie soit en sûr ! Voyez cela je vois ton père. Voyez cela je vois ta mère et tes sœurs et tes frères. Voyez cela je vois tous tes ancêtres qui sont assis et te regardent. Et voilà, voilà qu’ils t’appellent et te demandent de prendre place à leurs côtés dans le palais où les braves vivent à jamais. Merci pour ta leçon et ta volonté !"
Plusieurs serpent de foudre se forment dans ses mains, elle envoi le plus rapidement possible dans la direction de son ennemis. Les trois éclairs évoluent et progressent dans des directions différentes avant de jaillir et de bondir sur l'ennemi acculé. Elle espérait que les morsures électriques puissent mettre à terre définitivement son ennemi. Pour être sûre et certaine d'en finir définitivement, elle tend à nouveau sa main pour laisser une gerbe d'éclairs supplémentaires venir lécher le soldat de la Marine.
Nojiko n'est pas une combattante agressive et préfère tenter de régler les conflits en versant le moins de sang possible. La voie du bushido est un art pour elle, un art dans lequel elle souhaite impressionné suffisamment pour stopper un combat en réalisant seulement quelques coups d'éclats. Mais la vérité est sûrement bien différente de cet état d'esprit. Toujours est-il quelle respire calmement pour réfléchir à son prochain mouvement. On dit souvent que le premier mouvement d'un combat est déterminant, Nojiko croit en cet adage emplit de sagesse. Tout réside dans sa lecture du combat et ses subterfuges, a t-elle gagner ? Où le Lieutenant allait persisté à survivre ?
Techniques:
3. Thunder Snake - ライトニングヘビ LvL.17
La Reine fait jaillir de son corps des éclairs en forme de serpent, ils vont alors mordre la cible pour gêner ses mouvements et provoquer par la même occasion des décharges électriques.
Nojiko Fujita
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Lun 29 Oct - 20:36
Commandant Mako Ryori et Rima
Le père subissait des attaques multiples, il était assaillit de tout part mais se concentrait majoritairement sur la rouquine. En effet, il était évident qu'elle était le principal adversaire, la vraie bête à abattre, le reste ne serait qu'une simple formalité. Malheureusement, il commençait à être pris à son propre jeu. Se focalisant sur la rouquine, les jumelles usaient de leur alchimie pour infliger les premières blessures au commandant, des blessures minimes, des petites entailles mais en nombre, de plus en plus.
- Kiko ! Je relève ton ordre d'inertie.
Le commandant avait décidé d'arrêter de se faire malmener, il était temps de reprendre la main, de faire entrer un nouvel élément dans l'équation, un homme à la puissance mineure si l'on comparait à la sienne mais qui serait un renfort bénéfique. Il allait pouvoir distraire les jumelles ou au moins l'une d'entre elles, il serait ce petit grain de sable, celui qui déréglerait la machine des trois soeurs.
Sergent Kiko Jito
Si le jeune sergent n'avait jusqu'alors pas agit, ce n'était pas par trahison, idiotie ou autre flemme, il avait seulement un ordre, celui de ne pas agir militairement tant que l'ordre ne lui était pas donné. Se retournant sur l'ordre, il esquiva même dans le vouloir la petite pierre lancée par le muet. Le contact visuel se rompit et, s'il essayait de parler de nouveau, Etowaru aurait une surprise : il ne s'entendait toujours pas. Enfin, se saisissant de ses deux dagues, le jeune rouquin se retourna et lança un dernier regard vers sa petit victime.
- Entendre ta voix ne me manque pas mais j'ai d'autres chats à fouetter. Après tout, tu n'es pas muet.
Il venait de révoquer son mensonge et le détenu pourrait de nouveau essayer, une fois de plus, et cette fois, il entendrait sa voix se répandre dans l'air, caresser tendrement ses oreilles. Il n'était plus muet, enfin. Mais le contact visuel ne semblait pas être la clé de ce pouvoir étrange.
De son côté, les mots que pourrait prononcer le jeune homme n'arriverait pas au menteur qui avait effectivement une autre affaire sur le feu. Jouant des ses deux petites lames, il s'avança vers la faucheuse qu'il chargea. La jeune femme délaissa le plus gradé pour courir vers son nouvel ennemi à l'aide de sa fidèle faux. Dans le même temps, la sableuse s'éloigna aussi des combats mais ne sauta pas immédiatement sur le rouquin, elle disparut de la pièce l'espace d'un instant pour rejoindre une sorte de bureau situé non-loin de là.
Jü et Mü
La faucheuse se battait corps et âme, finalement, le sergent ne méritait pas plus que ce petit grade, il perdait déjà, inlassablement. Ses dagues frappaient la lame de la faux mais il reculait à chaque fois, ne pouvant contenir la force et la vélocité de l'une des trois soeurs. Il regardait sa soeur de temps en temps, la rousse, et voyait que malgré leur séparation, elle tenait aussi. Le commandant avait encaissé quelques coups qui le ralentissait maintenant. Le père Ryori était plus puissant mais bien moins rapide que la titulaire du haki de l'armement qui venait de placer un coup violent, une droite directement lancée sous le menton. Le gradé chancela mais ne s'effondra pas. Il tiendrait bon, il vaincrait.
Puis, tout à coup, la jumelle sortit et s'arma de sa lame pour sauter sur le sergent. Malgré tout, juste avant le coup, elle lança quelques choses en direction du prisonnier encore détenu. L'objet arriverait non-loin des pieds d'Etowaru. Une clé, une seule. Menottes ou cellule ? Elle n'ouvrirait qu'une seule chose.
Lieutenant Haruneti
Le gradé se mit à sourire après le petit speech de son adversaire et lui adressa même un signe de la main devant les félicitations.
- Merci grognasse, j'espère que mes collègues arriveront à te buter.
L'instant suivant, il était mordu par les serpents avant de se faire achever par l'éclair supplémentaire. Haruneti tomba lourdement sur le dos, il ne respirait plus mais le sourire était resté fiché sur ses lèvres. Il avait eu combat difficile mais un affrontement qu'il ne pouvait gagner, elle était intouchable pour lui, intangible. Il avait donc perdu, il s'était fait tuer, mais il avait gagner du temps. Le temps, comme la famille, c'est important.
La rouquine pouvait poursuivre sa route après ce meurtre, elle passerait devant quelques couloirs, le bloc D étant toujours indiqué.
Eto, les combats continuent, tu es libéré de ta malédiction. A la fin, une des jumelles te lance une clé. Elle ouvre soit les menottes, soit la cage. J'ai tiré au dès la chose ouverte, c'est la cage. Tu gardes donc tes menottes pour le moment.
Nono, le lieutenant n'esquive rien, il encaisse tout et chute. Il ne se relève pas et tu ne vois plus de mouvement de respiration. Il est mort. GG ! Tu peux donc poursuivre ton avancé.
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Etowaru Ryori
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Mar 30 Oct - 16:44
Escape Game
Cette situation m’énervait au plus haut point. Papa combattait trois personnes et s’était cool à voir, cependant, moi, j’étais la victime d’un blanc-bec qui se la pétait grâce à je ne sais quelle technique. Plissant les yeux, je vins à continuer de taper et hurler en silence pour vérifier quelles étaient les limites de son pouvoir. Deux hypothèses : le son et le regard. Ainsi donc, tentant de déduire, j’analysais chaque choses qui se passais lorsque je balançais un cailloux sur ce type. Il esquiva et le contact visuel fut rompu, mais voilà... Ma voix ne revenait pas. Ainsi donc, il ne pouvais s’agir de son regard malgré son air concentré. De ce fait, même si ça restais à prouver, il devait être entendu ou dire des choses audibles pour que son don fonctionne. Même si cela semble inutile jusqu’à présent, bien utilisé, ce genre de capacité peut vite devenir chiante pour ne pas dire “ abusé “.
Me voilà délaissé et enfermé dans cette cellule à deux sous... Gémissant mon emmerdement, je vins à attendre qu’un miracle se produise. Sortit de je ne sais où, voilà qu’une paire de clé tombent proche de moi. Ne prenant pas le temps de voir qui avais fait ça ni même si j’avais en prime des instructions spéciales pour remercier mon libérateur, je tentais de me retirer les menottes mais ...
“ ... Ça marche pas... “
Convaincu que les clé ne pouvaient ouvrir que mes menottes je forçais jusqu’à me rendre à l’évidence... Ce n’est pas ça que ça ouvre mais...
“ Ah bah là... “
Clic, le verrou se défait et voilà que la porte de ma cellule s’ouvre. En un sens je devrais être heureux et pourtant, je ne peux que pester contre le “ hasard “ à deux sous... De toutes les clés possibles c’est bien les menottes qu’il m’aurait fallut, mais non, on me donne les clés de la porte de cellule. Autant le dire, c’est inutile alors que mes menottes je pourrais de moi-même tordre les barreaux de ma cellule... Bref, on remerciera “ monsieur hasard “ d’être si con et moi je dois faire avec...
Sortant donc de là, le couloir était en ébullition il faut dire. Les gens combattaient et je suis sûr que ma “ femme “ se serait sentit dans son élément. Mais quoi qu’il en soit, l’heure n’est pas à la rêverie... Plissant les yeux, je profite de toute cette effervescence pour me frayer un chemin vers une pièce adjacente. Visiblement un bureau ? Regardant le lieu, je me rends compte qu’il ne s’agit pas de cuisines... Tant pis, je me met à retourner le lieu pour trouver de possibles clés et pour sûr que ce genre d’endroit proche des cellules est logiquement une sorte de poste de garde occupé par un marine quand les cellules sont pleines à craquer. Ils allaient regretter de ne déployer personne quand il n’y a qu’une ou deux personnes...
Sortant tiroirs et retournant les meubles, je cherchais donc de fameuses clés et si le destin se marre encore en ne me faisant rien trouver, alors j’irais demander moi-même à une personne compétente... Le petit con de service ou un cuistot ...
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Etowaru Ryori
Nojiko Fujita
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Sam 3 Nov - 8:47
- Honneur -
Le corps fumant de son adversaire est au sol. Il avait remercié Nojiko d'une bien étrange façon. Les voix s'en vont petit à petit, laissant ainsi la reine penser seule et tranquillement, le stress et l'adrénaline redescende peu à peu. Le court moment de répit offert lui permet d'inspecter le corps de son ennemi, rien d'anormal, mais pour elle quelque chose cloche. Après une fouille rapide, elle ne trouve rien de compromettant sur son ennemi. Pourtant, ce dernier avait bien appuyé sur un escargophone, coup de bluff ou réel danger ? Mais les renforts ne sont jamais arrivés. Ressassant ses pensées les plus sombres, elle décide de se diriger vers les voix et les cris non loin, tout en restant sur ses gardes, que diable pouvait-il bien se passer là-bas ? Aucune idée. Après avoir fouiller l'ennemi, la reine découvre une clé et le fameux escargophone, elle n'en n'avait pas vraiment utilité, mais l'hostilité des lieux la pousse à récupérer ses deux objets.
Quelques secondes après , la jeune femme pousse une porte fébrilement avant d'entrer dans ce qui semble être un bureau. Peut-être était-ce celui du Lieutenant en charge du Bloc D ? Elle avance dans une passable obscurité avant de percuté de plein fouet un ? Oh...
"Quoi ?! C'est... Toi ?! Vraiment ?"
Etowaru Ryori. Elle l'avait rencontré il y a quelques temps en arrière déjà, que faisait-il ici ? Était-il possible qu'il fasse lui aussi partie de la race des prisonniers ? Tout ceci semble bien peu probable, elle ne lui avait rien découvert d’exceptionnel, si ce n'est une extrême banalité. Elle l'observe quelques instants et constate avec étonnement que ce dernier est attaché par des menottes. D'abord hésitante, la jeune femme observe le métal avant de gratifier son compagnon d'un large sourire.
"Essaye ça !"
Nojiko fouille dans sa poche et en ressort une clé, celle du chef du Bloc D, avec un peu de chance il s'agit de celle des menottes d'Etowaru. Elle lui tend la clé et l'inverse dans l'une des premières serrures, se disant qu'elle verrait bien si cela fonctionne ou non. Alors qu'elle s'apprête à fuir avec son ami, des bruits au loin attirent son attention. Elle délaisse Etowaru pour suivre l'origine des bruits. Peu de temps après, elle découvre la scène de combat opposant un vieil homme et une rousse. La rousse, sûrement celle mentionnée plutôt dans la taverne ! Pensant que ce combat ne la regarde pas, elle tourne les talons avant d'entendre deux voix qu'elle reconnaît. Les jumelles sont elles aussi en plein combat contre un étranger. Probablement un soldat de la marine vu son uniforme. Sans même réfléchir, Nojiko laisse sa main s'appuyait sur l'un des barreaux métalliques d'une cellule pour être aussitôt happée à l'intérieur. Elle ressort non loin des jumelles et du soldat, elle donne la charge et s'approche de plus en plus, elle charge un épais orbe de foudre dans sa main avant de jeter un fin rayon en direction de l'officier.
"Tu ne touches pas ces filles là. Combat avec honneur ou ne combat pas mécréant ! Comment oses-tu t'attaquer à des fillettes, qui d'autant plus on le privilège de l'immunité de San Yobusa ! Tu es une horreur pour les yeux en plus ! A genoux devant ta reine, chien !"
Le code d'honneur de la reine de San Yobusa prend le pied sur tout. Elle aurait pu simplement fuir avec Etowaru et oublier l'existence de ces filles et reprendre le cours de sa vie. Mais il n'y pas plus dégradante attitude ! Il était hors de question de laisser un homme s'attaquer à deux fillettes, aussi fortes soient elles ! Nojiko se dresse fièrement devant l'officier, laissant la rousse un peu plus loin, s'occuper du vieil homme. Reste à savoir si Etowaru, serait capable de s'occuper de ses propres démons et de son passé.
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5. Ronin Beam - ロニンビーム LvL.17
La Reine concentre dans l’une de ses mains de la foudre pour envoyer par la suite un rayon de foudre destructeur.
Nojiko Fujita
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Sam 3 Nov - 12:13
Commandant Mako Ryori et Rima
Le combat continuait mais la dominance du combat semblait, peu à peu, changer de camp. La rouquine menait les débats devant un vieil homme légèrement blessé depuis le début des affrontements mais enfin l'expérience et l'endurance commençaient à parler. Rima se fatiguait en usant constamment de son haki et en déployant la vitesse qui était la sienne, elle semblait totalement intraitable au début mais le vieux Ryori commençait à lire parfaitement ses mouvements et ses intentions. Il préparait son esquive avant que les coups ne partent, il réagissait toujours en avance, semblait avoir deux ou trois coups de plus que son ennemi : son haki de l'observation pouvait enfin s'exprimer. Depuis le début, il "entendait" les coups venir mais il ne pouvait esquiver, acculer qu'il était ou simplement surpassé en termes de vitesse. Maintenant, ils combattaient à nombre égal et, surtout, la vitesse de la rousse avait baissé. Il faisait volé sa lance, écartait les coups de son adversaire s'il ne pouvait les esquiver et plaçait un coup destructeur aussi souvent que possible. Il prenait le pas, la victoire se dessinait pour lui.
Sergent Kiko Jito
Il n'était la cible de deux ennemies que depuis très peu de temps et pourtant le jeune gradé était d'ores et dépassé, il était pris de toute part sans jamais réussir à se sortir de l'étreinte mortelle des jumelles par sa seule maîtrise des dagues. Il esquiva tant bien que mal un coup de faux mais fut alors instamment puni par le sabre de l'autre soeur qui vint s'enfoncer profondément dans sa cuisse gauche. Par réflexe, par expérience ou par pur instinct, il regarda celle qui venait de le blesser et proféra un mensonge, une fois de plus.
- Tu es suspendue dans le vide !
La sableuse s'apprêtait à redonner un coup mais elle suspendit son mouvement, lâchant son sabre et cherchant à trouver un semblant d'équilibre factice.
Jü et Mü
Dans l'esprit de Jü, les choses ne pouvait aller plus mal. Elle était dans une prison, pas au-dessus d'un gouffre sans fond et pourtant, elle le voyait, elle se trouvait suspendue au-dessus de ce dernier, cherchant quelque chose pour ne pas tomber : une prise, un appui. Son arme l'encombrait, elle la laissa donc choir, inlassablement en train de chercher une aide providentielle, notamment en la personne de sa soeur qui se trouvait là, sur le bord du précipice. Elle avait aussi lâché son arme mais elle ne semblait pas vouloir se rapprocher, pourquoi ?
Mü avait vu la détresse de sa jumelle, elle en ressentait une peine infinie, elle voulait lui prêter main-forte et abandonna donc le jeune gradé pour courir au soutien de sa chère et tendre soeur. Cependant, le menteur ne l'entendit pas de cet oreille et se mit sur son chemin, poussant la soeur maintenant désarmée à la simple esquive. Il avait pris le dessus avec un simple mensonge, rien de bien compliqué. Et si tout se passait bien pour lui, il entendit soudainement la voix de son supérieur.
- A terre Kiko !
Ni une, ni deux, le sergent se jeta au sol au moment où passait au-dessus de lui un fin rayon de lumière, ou d'énergie, de foudre peut-être. Il remarqua alors seulement la présence d'une autre rouquine qui lui faisait maintenant la morale. Une reine ? Hein ? San Yobusa ? Il n'en avait jamais entendu parler. Bon, une adversaire de plus. Il était maintenant à deux contre quatre, quoique.
En arrière plan, le vieux Ryori venait de placer un coup de hampe à l'abdomen de son adversaire qui s'était affalée sur le sol. Levant haute sa lance, il s'apprêtait à l'abattre avec une violence terrible sur le corps de Rima. Si elle ne bénéficiait d'aucune aide extérieur, elle serait violemment touchée et perdrait probablement l'un de ses bras, ou la vie.
Eto, je l'ai pas précisé parce que ça tombe sous le sens, tu es libéré. La gérant du bloc D avait une clé pour les menottes, trouvée par Nojiko donc.
Nojiko, ton coup raté grâce au papa d'éto qui prévient son subordonné. Par contre, tu permets aux soeurs de se retrouver. Comme c'est gentil.
Vous deux, Rima est sur le point de prendre un vilain coup, si tu décides, Eto, de retourner aux cellules, tu pourras intervenir. De même pour Nono qui a beaucoup moins de lvl mais beaucoup plus de rapidité.
Commandant Mako Ryori est lvl 31 (Haki de l'observation) Sergent Kiko Jito est lvl 17 Lieutenant Haruneti est lvl 16 Jü et Mü sont lvl 18 chacune, 23 si elles combattent ensemble Rima est lvl 29 (haki de l'armement)