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L'histoire est écrite par les vainqueurs. [Groupe EB]
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Maître-Jeu
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Jeu 15 Nov - 15:06






S'il y a avait bien une tradition que les habitants de Shimotsuki n'étaient pas prêts d'abandonner, c'était bien le festival du feu. Nul ne se souvenait vraiment qui avait débuté ces festivités annuelles, ni même s'il s'agissait de louer un quelconque dieu, de prier le soleil, de chanter la vie, ou bien si les hommes avaient simplement choisi ce jour pour organiser un festival gigantesque, sans autre raison que celle de s'amuser. Pour autant, petits et grands attendaient cette date depuis des mois ! L'organisation avait été  un minutieux parcours du combattant : des spectacles, des décorations, des artistes engagés, des stands de nourritures ou de boissons diverses et variées sans parler du feu d'artifice pour clôturer ces nuits magiques... Les habitants étaient fiers de se surpasser à chaque fois !

Et cette année resterait dans les mémoires.

Le soleil avait à peine commencé à flirter avec l'horizon que les premières notes de musique avait retenti partout sur l'Ouest de l'île, transformée en un seul immense village en liesse. Les premières bouteilles de saké avaient été ouvertes à la taverne depuis quelques heures déjà, aussi les hommes chantaient et riaient à tue tête, laissant leurs chants paillards être entendus à des lieux à la ronde ! Toutes les rues avaient été décorées de lanternes en papiers colorés, soigneusement décorées au pinceau puis accrochées aux maisons, afin d'illuminer la soirée jusqu'aux bouts de la nuit ! Tous les habitants avaient revêtu leurs plus beaux kimonos et affichaient des sourires béats, heureux d'enfin se reposer trois jours durant ! Seuls les maitres des Dojos s'étaient retranchés en méditation et ne participeraient pas au festival du feu, préférant se concentrer sur les phases finales d'un tournoi surprise ! Mais les habitants avaient la tête à tout autre chose, car le festival du feu s'étendait sur soixante douze heures non stop ! Chaque nuit devant être plus merveilleuse encore que la précédente ! Chaque feu d'artifice, à minuit pile, devait être plus grandiose que la veille ! Trois jours de pur bonheur et de rires, de chants, de danse, de théâtre où tous les habitants accueillaient à bras ouverts les étrangers, du moment qu'ils sachent se tenir.

Déjà, une estrade énorme trônait en plein milieu de l'île et accueillait une troupe de danseuses qui ouvraient le bal. Toutes parées de somptueux kimonos en soie, elles réalisaient une danse typique de ce pays. Leurs gestes gracieux et élégants semblaient d'un autre monde, de même que cette incroyable faculté qu'elles avaient développée de se synchroniser à la perfection. Petits et grands pouvaient prendre place sur des sièges ou des coussins tout autour de la place afin de profiter du spectacle ! Des étoiles plein les yeux, les spectateurs suivaient les pas et les déhanchés de ces demoiselles, tandis que dans les coulisses derrière l'estrade, l'animation battait son plein !

Nul n'était autorisé à se rendre derrière les immenses rideaux qui démarquaient l'entrée de la zone réservée aux artistes. Une maison de deux étages avait été gracieusement cédée pour que chanteurs, saltimbanques, danseurs ou danseuses, mais aussi acteurs puissent se préparer et se reposer au calme, afin d'émerveiller les badauds. Si les habitants se faisaient entièrement confiance pour respecter cette règle tacite, ils avaient néanmoins placé des vigiles afin d'éviter tout débordement de la part des étrangers. Sans passe VIP, il était impossible de louvoyer pour tromper ces chiens de garde ! À l'intérieur, des clans s'étaient déjà créés. Plusieurs divas s'étaient regroupées pour se gausser des êtres moins gâtés par la nature - selon elle - à l'aide de gloussements horripilants et de remarques acerbes. Des artistes accordaient leurs instruments, comme ce beau blond qui ajustait son violon rutilant, ou ce guitariste aux allures de rock star qui se chauffait les doigts. Une femme d'une certaine beauté semblait se reposer en dégustant une tisane. En y regardant de plus prêt, il semblerait même qu'une personne reste dans l'ombre, sans doute de peur d'être prise pour cible par les divas...

À l'extérieur, l'effervescence commençait à prendre de l'ampleur. Les stands de boissons étaient pris d'assaut, tant pour leurs vertus rafraîchissantes que pour leurs teneurs en alcool. Car la prohibition d'ivresse sur la voie publique serait levée pour trois jours, et certains n'avaient pas eu besoin qu'on le leur dise deux fois ! Mais les stands de nourriture n'étaient pas non plus à plaindre ! Déjà les premiers clients: des ventres criant famine ou, tout simplement, des esprits prévoyants préférant faire des provisions avant que les queues ne deviennent trop longue pour leur frêle patience. Les couteaux débitaient, les woks cuisaient et les mains s'activaient partout. Les odeurs de fritures, d'herbes aromatiques ou de délices sucrés venaient déjà adoucir l’atmosphère enflammée de ce début de soirée.

Un attroupement étrange sembla se former, prêt d'un bassin floral. De multiples jeunes hommes rougissaient, des filles semblaient s'indigner ou, tout simplement, s'adonner à la jalousie et aux messes-basses. Les clapotis réguliers de l'eau avaient du mal à diluer le venin qui s'échappait des lèvres de ces femmes blessées dans leur orgueil, tandis que les hommes - toujours plus nombreux - affluaient pour satisfaire leur curiosité.

Loin de cette frénésie, quelques couples d'amoureux se prélassaient sur les plages, ou sur des bancs à l'écart du centre ville. Plusieurs enfants dont les parents étaient trop prudents, ou bien trop peureux pour les mêler à la foule, s'amusaient dans la bordure extérieure du village-festival. Dans un coin reculé, deux hommes s'affairaient pour les derniers préparatifs, afin que le feu d'artifice soit de toute beauté.

C'était officiel, le festival de feu avait débuté !


Ordre de passage: MJ - Vincent - Karim - Fizz - Clyde  - Elle D. Eutera
Délai : 72h par rapport au post précédent.
Un délai supplémentaire de 24h vous est autorisé une fois, si vous prévenez sur le topic dédié à cet effet. Vous êtes également libres d'échanger vos tours si vous le souhaitez, en prévenant également sur le topic.


Résumé :
Bienvenue sur Shimotsuki pour son festival du feu !

Vous avez tous atterri ici pour des raisons diverses et variées et vous pouvez vous promener librement durant toute la durée des festivités peu importe votre faction, votre éventuelle prime ou vos idéaux ! Vos actions du premier tour déterminent où et avec qui vous allez interagir, ce qui influera sur le déroulement de l'event :


- Taverne : Des rires et des chants locaux à tue tête vous parviennent, même depuis une certaine distance.
- Estrade pour les représentations : Actuellement, des danseuses réalisent une très belle performance synchronisée avec les percussions de tambours. Vous pouvez assister au spectacle sur des sièges ou des coussins tout autour.
- Coulisse (passe VIP nécessaire pour rentrer sans faire de grabuge) : divers artistes se reposent ou se préparent, une personne reste dans un coin sombre, impossible de déterminer ses traits sans s'approcher, deux femmes gloussent entre elle en pointant du doigt plusieurs personnes, dont Elle D. Eutera dès qu'elle arrivera.
- Divers stands de boisson et de nourriture :  Vous pouvez chercher votre bonheur et me demander ce que vous rechercher en particulier ou ce que vous pouvez trouver en fouinant, via MP ou discord.
- Bordure extérieure du village, coin isolé : Pas grand monde ici, quelques amoureux, des enfants qui jouent sous la surveillance de quelques adultes et deux hommes s'occupent des préparatifs pour le futur feu d'artifice.



Vincent et Karim > Vu le bordel... Hum, vu votre implication récente sur l'île, vous avez obligatoirement entendu parler du festival. Les maitres des Dojos se sont retirés en méditation et ne participeront pas aux festivités. La population vous considérera comme des invités comme les autres, peu importe votre réputation suite aux précédents jours.

Fizz > En tant qu'explorateur naviguant sur East Blue, tu as entendu des rumeurs concernant le festival et, notamment, les bêtes fabuleuses que l'on pourrait y croiser ! Tu aurais même entendu parler d'une femme bête dont la beauté a fait chavirer plus d'un coeur.

Clyde > Selon tes infos, un pirate solitaire primé depuis quelques temps, Fujioka Aorin - 12 millions de Berrys - se trouve sur place et aurait même tenté de se faire embaucher comme musicien.

Elle D. Eutera > Tu as reçu une invitation officielle, afin de donner un spectacle où tu pourras étaler toutes tes compétences qui ont attisé la curiosité des organisateurs. Tu as donc un passe VIP qui te permet de te glisser en coulisse auprès des autres artistes.


En espérant que ça vous plaise !
Maître-Jeu
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Vincent W. Turen
Vincent W. Turen
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Jeu 15 Nov - 16:11


Le festival du feu !
Une thérapie par l'oubli ?!

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Elle m’en avait parlé, alors comment j’avais pu oublier un truc aussi « important » ? Avec tout ce qui s’était passé, en même temps, je n’avais pas la tête à ça. Un festival, quel genre d’idée avait-elle derrière la tête ? Pas vraiment préparé psychologiquement pour ce genre d’évènement, je m’étais levé assez tard, le combat contre Séraphon passant en boucle dans ma tête durant la nuit. Comment pouvait-elle penser à ce genre de festivité alors que l’honneur de ses amis était en jeu ?

Genishi avait pris les devants, en quelque sorte superviseur du tournois, il s’était retrouvé embrigadé dans une réunion spéciale, préparant la finalité de nos affrontements. Autant dire que je ne pourrais pas compter sur lui pour me sortir de cet enfer de bonne humeur. Sortant de ma chambre, je pus constater assez rapidement que même le gérant de mon établissement avait sorti décorations et paillettes pour être au gout du jour, suivre la tendance. C’est là que j’eus mon électrochoc, Wakaba n’allait pas tarder à arriver et son envie irrésistible d’aller au festival du feu me dominerait indéniablement.

Mon entrainement.

Je pouvais faire une croix dessus, c’était peine perdue. La jeune fille, avec qui je nouais de plus en plus de sentiments, ne me laisserait pas le choix et je la suivrais sans vraiment discuter.

« Avec tous ces combats, on en oublierait presque que la vie continue, me lança un Julian presque effronté.
- Ouais, lui répondis-je, c’est arrivé tellement vite… et la finale est pour bientôt, tu te sens comment ?
- Bah, tu sais, Sabrina et moi, on n’a pas vraiment de lien avec cette île. On ne fait ça que pour vous aider, mais le résultat nous importe peu, même si ça me ferait chier de perdre à nouveau...
- Je te comprends. D’ailleurs, elle est où, Sabrina ? »

A voir son visage, je compris immédiatement. Elle était avec Wakaba et elles devaient sans doute se préparer ensemble. On serait donc tous les quatre de la partie, mais sa réflexion concernant le tournois me taraudait un peu. Pourquoi le prenais-je autant au sérieux, d’ailleurs ? Ma vanité serait-elle en train de m’abandonner ? Qu’importe, je ne pouvais rien faire contre ce flux d’évènement et la sanction que j’aurais à subir de mes deux nouveaux maitres ne serait rien face au courroux de ma petite-amie si je devais annuler notre sortie, alors au diable la méditation.

C’est après un bon café et une petite et banale discussion avec Julian et le tenancier que les demoiselles arrivèrent, au nombre de trois. Accompagnée de Sabrina et Leiko, la jolie brune s’avança vers moi avant de m’embrasser langoureusement. Encore septique dans notre relation, je n’arrivais pas à me défaire de ce sentiment de bonheur qui accaparait mon corps quand elle m’enlaçait de cette manière. C’était trop dur, pour y résister et je la pris dans mes bras pour accompagner le geste à la pensée.

« Bon… On y va, ordonna presque la blonde pour nous inciter à terminer nos ébats, j’ai pas que ça à foutre. »

Et nous partions, tous les cinq.

« Du coup, on fait quoi ? »

La question avait été posé alors qu’on traversé la forêt qui séparait le village où les armes étaient bannies du village-festival. Julian et moi étions restés silencieux une bonne partie du trajet, laissant aux pipelettes le loisir de se faire la causette. Pourtant, nous ne le restâmes pas longtemps quand la question fut posée.

« Je veux aller à la taverne. Lançai-je prêt à me bourrer la gueule comme jamais. »

Mais un « non » général résonna dans l’enceinte feutrée de cet espace vert. Après tout, leur argumentaire était solide : on vivait dans une taverne. Alors, la discussion partie bon train tandis que chacun défendait son point de vue. Si Julian voulait aller voir les représentations – il avait entendu que de jolies filles se dandinaient sur demande – la majorité féminine était bien trop forte pour ses pérégrinations personnelles. Il fut donc décider qu’on se dirigerait vers les différents stands et commerces ambulants ouverts pour l’occasion, histoire de découvrir la culture locale, chose que je n’avais pas réellement eu le temps de faire en un peu plus d’un mois de présence sur l’ile.


C’était parti pour une journée d’enfer !




résumé:

Aucun PNJ présent n'est nivelé, et d'autres pourront apparaitre durant le RP, tout dépend des actions de mon personnage Wink

PNJ présents:

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Thème de Vincent

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Vincent W. Turen
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Karim Ookami
Karim Ookami
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Berrys: 197.220.000 B
Jeu 15 Nov - 19:39
Ça faisait à peine une heure qu’on avait commencé à déboucher les bouteilles de saké, et ils étaient déjà saouls comme des mules qui se seraient précipitées vers le mauvais abreuvoir. Karim hurlait à tue-tête des chansons paillardes d’un goût certainement démodé tandis que sa compagne du jour, Eileen, semblait plus joyeuse que lui. Elle utilisait des termes châtiés qui choquaient certains passants, et même certaines passantes. La veille on les aurait foutus dehors, mais ici certains appréciaient leur bonne humeur. Finn lui-même s’était mis dans un coin de l’auberge pour surveiller tout ce joyeux bordel. Alors que les choses commençaient à dégénérer entre l’homme-loup et un client un peu vindicatif, il s’approcha du premier pour lui souffler quelque chose à l’oreille. Soudain, ses deux oreilles se hissèrent, il regarda son ami avec envie et le suivit, disparaissant avec lui tandis qu’Eileen continuait à faire le show, dansant sur les tables de manière endiablée.

Shalon avait commencé à se promener avec Bayt et Le Vieux dans les rues de Shimotsuki Town. Il n’était à vrai dire jamais venu ici, et profitait d’un anonymat offert par les vêtements que Jean-Gab lui avaient confectionnés pour sentir l’air frais des lieux. Les préparatifs terminés, ils avaient pu se séparer en trois groupes : le premier à la taverne, buvant des coups à n’en plus pouvoir, le second profitant des festivités et le dernier jouant les groupies.

C’était ce dernier groupe qui méritait toute l’attention. Jean-Gab et Aichounne possédaient chacun une prime à présent, certes minime mais existante. Pour cette raison, ils s’étaient décidés à se promener dans les rues l’île sans se soucier de ce fait, en arborant des tenues traditionnelles et un maquillage prononcé. Le visage couvert de blanc, ils semblaient issus de contes de la littérature d’autrefois. On leur accordait des sourires, tandis qu’ils s’approchaient des loges. Les vigiles étaient en poste pour prévenir l’arrivée de « fan » comme eux, mais ils s’étaient amusés en regardant la programmation à voir que certaines têtes connues leur donnaient déjà envie. Et s’ils pouvaient rencontrer leurs « idoles » en vrai, ce serait encore mieux !

Ainsi, à chaque fois qu’une tête d’affiche arrivait, ils tentaient d’obtenir un autographe. Les vigiles les avaient sûrement repérés d’ailleurs puisqu’ils étaient là depuis deux jours.

La chambre de l’auberge était sombre, et les petits gémissements qui émanaient de Karim laissaient peu de doute quant aux activités auxquelles s’adonnaient les deux amis. Nu, sur le lit, l’homme-loup profitait d’un massage parfaitement parfait. Son amant était le seul humain qui pouvait le toucher sans recevoir un regard froid. Même Le Vieux n’avait pas le droit de s’approcher de trop près, sous peine de recevoir les foudres instinctives de Karim. Brusquement, alors que le massage s’apprêtait à tourner à la limite de la décence, un ronflement caractéristique interrompit Finn dans son geste.

    - Oh, j’y suis allé un peu fort, sourit le jeune homme. Laissons-le dormir pour le moment.

Il embrassa le cou de l’homme-loup, le caressant patiemment avant de se rhabiller et de quitter la chambre. Ils avaient réservé trois chambres dans l’auberge, une pour eux, une pour les filles et une pour Bayt, Le Vieux et Shalon. Lorsqu’ils étaient arrivés sur l’île, ils avaient découvert avec surprise les avis de recherche qui vaquaient sur un comptoir : Karim Ookami, primé à 12.000.000 de Berrys, Aichounne, primée à 100.000 Berrys et Jean-Gab, primé à 1.000.000 de Berrys. C’était sûrement en lien avec cette sombre histoire de pomme, mais cela ne sembla pas inquiéter le « leader » du petit groupe qui s’était contenté de s’enfoncer dans l’île.
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Karim Ookami
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Fizz
Grand Explorateur
Fizz
Messages : 83
Race : Furet

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Dim 18 Nov - 10:39
L’histoire est écrite par les vainqueurs
Feat. Les gens qui aiment faire la fête


Le Corte-Real repose sereinement dans la baie, légèrement en dehors du village. Il s’agit là de sa première escale, depuis que nous avons quitté le royaume dont il porte les couleurs, et le navire prend un repos bien mérité, tout comme ses occupants. Si une demi-douzaine de matelots sont pour l’instant, sur mes ordres, toujours en faction sur la caravelle, l’autre moitié de l’équipage a débarqué, les hommes prenant leur permission à travers la ville, s’éparpillant entre les échoppes pour y dépenser leur maigre paye.


Alban Mallory IV ; Mezzo « Nemo » Noman



Seul le vigie m’accompagne, m’emboîtant le pas lorsque je pénètre dans l’auberge, dévoilant devant nos yeux l’agitation joyeuse que nous entendons depuis un moment déjà. Mezzo, passablement éméché comme à son habitude, arrête un regard plein d’envie sur une jeune femme étrange qui danse sur une table au cœur de la liesse. Il porte à ses lèvres le cruchon en terre cuite qui ne le quitte jamais, comme pour se donner du courage, et fait mine de s’avancer vers elle avec un sourire. Je l’attrape fermement par le bras, et je le tire à ma suite en direction du comptoir. Il aura tout le temps de se laisser aller, d’ici quelques minutes. Pour l’heure, il nous faut assurer l’installation de l’équipage, en priant pour que l’aubergiste ait encore des chambres de libres. Ou plutôt, une chambre de libre pour toi et moi, et douze lits en dortoir pour les marins, cela devrait suffire. Il faut dire qu’une bonne partie des matelots étaient, jusqu’il y a peu, membres du personnel de maison Mallory, avant que Père ne les assigne à nos ordres, tant pour notre accompagnement que notre surveillance. Aussi peu habitués à la vie de marin que toi et moi, il peinent à se faire aux courtes nuits en cabine, bercées par les vagues. Quelques jours de repos à terre ne leur sera pas de trop.

Je m’occupe de la gestion de ces détails pratiques, avec une pointe d’amusement. Depuis que le titre d’exploration s’est vu confié à mon nom, tu refuses catégoriquement de reconnaître mon rôle de capitaine. Combien te fois as-tu fait mine de ne pas entendre mes commandes, uniquement pour les adresser toi-même aux hommes quelques instants plus tard ? Combien de fois as-tu levé les yeux aux ciel, tandis que je tentais d’asseoir ma place auprès de l'équipage ? Combien de fois m’as-tu contredit ouvertement devant l’équipage, même lorsque tu me savais pertinemment  avoir raison ? Il t’est tout simplement inacceptable d’imaginer que je puisse être, officiellement, ton supérieur.

Sauf, quelle incroyable coïncidence, lorsqu’il s’agit d’obligations inintéressantes comme celle-ci. En un battement de cils, tu n’as plus la moindre difficulté à m’appeler « Capitaine » avec un sourire arrogant, me laissant ces charges avant de t’en aller vers des occupations plus attirantes.

Et cela te réussit bien. Confortablement installé sur un épais coussin rouge vif plus grand que toi, tu observes, rêveur, les gestes précis et gracieux des danseuses sur l’estrade. Leurs mouvements en cœur parfait ont quelque chose d’envoûtant, de presque hypnotisant. Un envoûtement auquel tu te laisserais pleinement aller, s’il n’y avait pas pour te distraire la petite barquette de papier posée devant tes pattes. Une petite pique de bois, déjà démesurée à ton échelle, y arbore trois boulettes de riz gluant, recouvertes de pâtes de haricots rouges. Une autre brochette tient tant bien que mal dans ta patte droite, et l’un des délices sucrés en a déjà disparu au profit de ta gorge, pour ton bonheur le plus complet.

Les joues rondes, pleines de pâte de riz, tu souris béatement. Ce voyage s’annonce si beau.






Résumé:
Fizz
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Clyde Jenkins
Clyde Jenkins
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Mar 20 Nov - 17:54
L'histoire est écrite par les vainqueurs
Feat. Karim, Vincent, Fizz, Elle & MJ
Festival du feu


"Look at the horizon
The time is coming near"
Dan Romer – The World Is Gonna End Tonight

The World Is Gonna End Tonight - Dan Romer


Il tapota sa cigarette doucement contre ses doigts. Un peu de cendre se détacha et tomba au sol, tout près de ses chaussures. Lentement, la clope remonta jusqu’à sa bouche et se coinça entre ses lèvres. Il aspira. L’odeur de tabac vint se mêler à son haleine déjà empreinte d’un doux relent d’alcool. Il sentait cette chaleur s’étendre dans sa bouche, ce goût âcre qu’il connaissait depuis des années titiller ses papilles… La cigarette disparut de son perchoir, ôtée par une main dans un geste nonchalant. Il expira. La fumée fut recrachée, s’étendant et se déployant dans les cieux, se tordant comme si elle était à l’agonie, avant de disparaître.

*

Shimotsuki. Un bled paumé, avait-il pensé de prime abord quand Trevor, son jeune informateur l’avait appelé pour lui faire part d’une information « croustillante » à propos d’un petit primé : Fujioka Aorin et les quelques 12 millions de Berrys qui planaient au-dessus de sa tête se trimballeraient à Shimotsuki. Clyde se méfiait des renseignements de Trevor : c’était un gamin qui avait le don pour avoir des sources douteuses, la dernière en date étant une vieille dame avec de gros soucis de mémoire. Mais il lui arrivait aussi de donner des informations véridiques, c'est pour cela que Clyde le gardait. Enfin, faute de mieux, quoi.

Il avait donc débarqué à Shimotsuki Town sans trop savoir ce qui l’attendait ni même sans savoir si son primé s’y trouvait réellement ou non. Et il se retrouvait en plein festival du feu, événement dont il avait entendu parler seulement une fois à bord du navire qui l’amenait à destination.

Avec sa dégaine de vieux bandit, son cache-œil on ne peut plus visible et ses vêtements, bien que sobres mais contrastants tellement avec la mode des natifs de l’île, il était facile de voir qu’il était un étranger tout comme il était facile de le remarquer.

*

Il déambulait dans la rue, l’air plus ou moins enjoué. D’un côté, le cadre festif l’attirait et l’incitait à s’amuser et à boire jusqu’à pas d’heure, de l’autre, il se devait de rester professionnel : à la base, il était là pour l’argent, et comme Clyde ne roulait jamais sur l’or, il préférait ne pas louper une occasion de gagner un pécule.

Il s’arrêta devant la grande estrade réservée pour le moment aux danseuses, néanmoins en retrait par rapport aux sièges et aux coussins préparés à l’encontre des spectateurs. D’un geste, le borgne fit tomber au sol ce qu’il restait de sa cigarette et l’écrasa de la pointe du pied. Un mégot, un.

L’unique œil bleu clair balaya les environs avec intérêt et concentration. Il marqua une pause sur les danseuses mouvant leurs corps en rythme avant de venir se fixer sur les spectateurs. Pause assez longue pour permettre au natif des Shabondy d’apprécier la beauté des courbes de ces demoiselles qui se déhanchaient. Son regard, après avoir effleuré le public, revint instinctivement se placer sur les danseuses.
Codé par Kari Crown


Clyde se retrouve donc vers l'estrade des danseuses, en retrait par rapport aux spectateurs et il observe le spectacle.

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Clyde Jenkins
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Sam 24 Nov - 16:54
l'histoire est écrite par les vainqueurs.

Où Elle prend un peu de temps pour elle.


Diana Ross - I'm Coming Out
Je ne sais pas toi, public, mais moi je suis une fan de tout ce qui est festivals.

C'est, genre, un de mes trucs préférés au monde. Les costumes, les décorations, les spectacles. Si c'est bien organisé, y en a vraiment pour tout le monde. Et c'est ça le plus cool en fait : les festivals font parties de ces occasions parfaites pour rencontrer des gens de tous horizons. Et ce, autour de d'activités en tous genre. Profiter d'un spectacle avec les autres membres du public, jouer à des jeux traditionnels avec des enfants ou rencontrer des fans après un show. C'est cette variété que j'adore. Juste.. toutes ces possibilités.

J'a-dore.

Ce qui me mène à aujourd'hui !

Après quelques péripéties que je vous raconterai une prochaine fois, me voilà à Shimotsuki Town pour le Festival du Feu où j'ai été invitée. Ayant sous-estimé le temps de trajet, j'arrive en début d'après-midi. Je me dépêche d'aller vers la 'maison des artistes', comme indiqué sur mon invitation, pour un premier contact. Mon badge VIP récupéré, je demande l'horaire pour plus ou moins organiser le reste de ma journée. Quand on me dit que je suis large niveau temps, étant prévue pour le milieu de soirée, je soupire, soulagée. Je peux me permettre de faire un petit tour dans le village, pour voir les derniers préparatifs. Je remercie quiconque m'a gentiment accueillie puis vais dans ma loge.

Sur le chemin, je réalise que j'avais pas de quoi stresser pour mon retard. Il n'y a pas beaucoup de monde. Je lance pas trop la conversation avec les artistes, même si je garde en tête certains visages. J'irai discuter ce soir, quand les festivités auront commencé !

Une fois habillée et, un claquement de doigt plus tard, maquillée pour l'occasion, je m'en vais. En sortant, je souhaite du courage aux vigiles qui surveillent les coulisses. Ça doit être uber chiant.

Une fois dehors, je place un voile de discrétion. D'abord sur mon marteau Becky, placée dans son porte-marteau dans mon dos. Ensuite sur moi, de manière générale. Je n'ai pas envie d'être reconnue tout de suite. A vrai dire, même si j'ai trop hâte que le festival commence, j'ai envie de commencer la soirée calmement pour une fois. Je profiterai de l'effervescence plus tard.

La journée est longue.

Je me perds dans les rues. Toutes sont parfaitement décorées. C'est clair : les gens sont investis dans leur festival. Petits et grands s'entraident pour mettre tout ça en place. Ça fait plaisir à voir. Une fois ou deux, je chuchote avec mon pouvoir un conseil décoratif. Puis je continue de me balader.

C'est alors que je tombe sur une vieille femme ayant visiblement du mal à déplacer une brouette remplie de sachets de riz. Quand je lui propose mon aide, elle accepte avec le sourire. Elle ne semble pas me reconnaître même quand elle regarde à travers mon anti-halo. C'est pas plus mal : juste une sympathique madame.

Je l'aide donc à déplacer sa brouette jusqu'à son stand de nourriture. Après des remerciements et des compliments sur ma tenue, elle m'encourage à repasser plus tard. Je lui promets d'essayer.

Entre temps, le soleil s'est couché et le festival a commencé, comme en temoigne le début des musiques qui arrivent en toutes directions. Avant de me plonger dans les festivités, je décide d'aller jeter un oeil du côté du petit parc extérieur au village, qui est assez calme en comparaison.

Je décide de m'installer sur un banc, histoire de profiter un peu de la vue et du calme. Les enfants qui jouent. Les couples qui batifolent. La musique en arrière-plan.

Ca promet d'être une chouette soirée.


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Mar 27 Nov - 15:12






Les festivités commençaient sur les chapeaux de roue un peu partout ! Alors que les badauds affluaient de plus en plus, la taverne venait d'afficher "complet" en un temps record. Selon les rumeurs, le tenancier aurait même accordé sa dernière chambre à un furet ? À moins que ce ne soit un de ces hommes bêtes qui trainaient sur Shimotsuki lors du festival du feu ? Enfin, c'était ce que les rumeurs disaient...



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Mizuki Kamisa


Au stand de Sake, l'humeur était bien plus morose, ce qui pourrait couper court à l'envie de se jeter un godet à plus d'un. Encore heureux, malgré son air complètement blasé, le commerçant savait se montrer généreux ! Lorsqu'il vit arriver le groupe de Vincent - dont il reconnut la frimousse sans montrer une once d'émotion - Mizuki en bailla presque. Néanmoins il les accueillit comme il se devait, d'une voix à moitié endormie cependant:


- Bienvenue, chers clients... Je me nomme Mizuki Kamisa, je suis très... heureux de vous servir. Bienvenue...


Un baillement plus tard, il termina sa phrase :


- Au stand de sake. Laissez moi... Hmm.... laissez moi vous offrir une coupe pour sceller notre... amitié. Voilà.


Ce faisant, il versa plusieurs coupelles qu'il offrit aux demoiselles en priorité, puis à Vincent en dernier. Alors qu'ils dégustaient un alcool de riz léger et fruité, doté d'une faible teneur en alcool, le commerçant leur déclara sans détour qu'il pouvait leur vendre ce qu'il voulait :


- Un verre. Une gourde. Un litre... faites votre choix, messieurs dames. Bon sake. J'ai un tès bon sake... Voilà.


Autant dire qu'il y en avait un qui avait oublié d'être heureux aujourd'hui !


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Stand d'onigiris



Lorsque le groupe du pirate à la réputation montante sur l'île arriva au stand d'onigiris... quelle ne fut pas leur surprise de découvrir deux gamins ! Deux frangins, vu la façon dont ils se parlaient. Deux frangins complètement dépassés, d'ailleurs !


- Do' ! hurla le cadet sur son grand frère. Me dis pas que tu fous encore du sel dans la commande du client ?!
- C'est lui qui me l'a demandé, So' ! Sois pas chiant et active toi ! On a des clients qui attendent !
- C'est pas parce que t'es l'ainé que tu peux me parler comme ça ! J'active au moins mille fois plus vite que toi ! Et mes onigiris ressemblent à quelque chose, au moins !
- REDIS CA POUR VOIR ?!
- Euh, les enfants... ? commença une dame d'âge mur. Où sont vos parents ? Je croyais que c'était la famille Eishi qui devait tenir le stand ?


Instantanément, les gamins se calmèrent et semblèrent se faire la tête l'un l'autre. Le plus âgé répondit, alors qu'il se remettait au travail de son mieux :


- Papa et maman sont malades. On a dû les remplacer à la dernière minute au lieu d'aller jouer... chère cliente, finit-il sa phrase avec difficulté.
- C'est pas comme si vous étiez les seuls ! lança le mari de la cliente en question. J'ai cru comprendre que les gars qui s'occupaient des feux d'artifice aussi avaient eu des crampes d'estomac. Alors on a du leur trouver des remplaçants express ! C'est pas de chance. Surtout que j'les ai jamais vu les deux loustics, encore des intérimaires recrutés sur le pouce, j'suis sur ! Remarquez...
- Courage, mes petits ! coupa court l'épouse du bavard. Je suis certaine que vous ferez honneur à vos parents !
- Faut bien... Bon, qu'est ce que j'vous sers ? demanda soudain le garnement à Vincent et sa clique.


Malgré son air revêche, le gaillard continuait à travailler d'arrache pied, prêt à écouler tout le stock de riz dont ses parents l'avaient rendu responsable !



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Soiffard invectivé par Karim


Le soiffard maugréait en tambourinant de ses doigts sur le comptoir du bar. Ce foutu homme loup avait l'air coriace, mais il avait disparu comme une lopette en à peine quelques secondes. Ah ! La putain de déception ! Lorsque le barman lui donna sa commande, le brun aux airs mal dégrossis avala d'une traite la pinte de bière, sous l'oeil éberlué de certains clients, avant d'en commander une autre aussi sec ! Lorsque la petite soeur eut subi le même sort, l'homme sanguin jura en silence : c'était de la pisse d'ane ! Pas moyen de se souler correctement avec ça ! Bordel...

Ce fut à ce moment précis que ses yeux se posèrent sur Eileen. Un sourire mauvais étira son visage, tandis qu'il s'éjecta lui-même du comptoir pour se diriger vers la jeune femme qui se trémoussait comme jamais sur une table. S'il n'avait pas moyen d'être ivre avec l'alcool, il trouverait bien son bonheur autrement ! Sans crier gare, il sauta sur la table qui céda presque sous la poussée du mastodonte. Il attrapa Eileen par le poignet et commença à se coller à elle en riant à tue tête :


- Une femme qui danse toute seule c'est d'un triste ! HAHAHA ! Danse avec moi, beauté !


Il avait enfin trouvé de quoi se changer les idées !


L'histoire est écrite par les vainqueurs. [Groupe EB] Vigile
Virgil le Vigile


Vingt ans de métier. Il en avait vu d'autres. Les petits rigolos qui croyaient tromper sa vigilance pouvaient bien se maquiller ou se déguiser autant qu'ils voulaient, mais il était... VIGILANT !


- Eh ! Vous deux ! De l'air pour les artistes. Me forcez pas à me répéter.


Sous ses airs de malabar, Virgil savait réfléchir. Il en avait même la preuve: il adorait faire des jeux de mot ! Mais ce qu'il préférait, c'était son boulot. Pourquoi ? Parce que son nom était le jeu de mot parfait pour ça ! Et qu'il était... VIGILANT ! Personne ne passerait sans un passe VIP.  Personne n'irait chercher des poux aux artistes. Personne ne tromperait sa... VIGILANCE ! Les deux asticots allaient arrêter d'asticoter. FOI DE VIRGIL !



Les danseuses avaient véritablement chauffé la salle... enfin, l'esplanade. Un homme en Kimono applaudit chaudement leur sortie d'estrade, alors que la foule s'était levée pour acclamer comme il se devait ces femmes de talent. Sa voix portait sans l'aide d'un quelconque artifice, prouesse non négligeable pour un simple être humain :


- Merci à vous tous d'être venus si nombreux ! commença le présentateur. Comme vous le savez, le festival du feu est l'occasion de se rappeler de nos origines. Veuillez applaudir encore une fois « La danse du feu », symbole ancestral de ces trois jours de festival !


Il laissa un instant au public pour chaudement applaudir, avant de présenter l'artiste suivant :


- Mais le festival du feu, c'est également le brassage des cultures ! Veuillez accueillir chaudement notre artiste suivant !


L'histoire est écrite par les vainqueurs. [Groupe EB] Shima-Kinzou-600-694004-150x300
Musicien - nom de scène "Hermès"


Le musicien en question était convaincu de son succès à venir. Et il en savait quelque chose ! Sa vie intrépide l'avait fait bourlinguer un peu partout jusqu'à arriver ici où, sa réputation l'ayant précédé, les organisateurs avaient été heureux de lui réserver un créneau. Il fit son entrée en scène de manière tonitruante, sa guitare à la main et sa bande derrière lui, pour mettre tout le monde dans l'ambiance dès le début :


- Je suis "Hermès", oh yeah Baby ! EST CE QUE VOUS ÊTES CHAUDS SUR SHIMOTSUKIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ?!


Comme une réponse tiède lui parvenait, l'artiste fit ce que tout bon chanteur aurait fait :


- J'AI DIT ! EST CE QUE VOUS ETES CHAUUUUUUUUUUUUUUDS ?!


Une formidable ovation lui répondit, inondant sa poitrine d'une chaleur nouvelle qu'il n'éprouvait qu'à deux moments : sur scène, et lorsqu'il se mettait en danger. C'était ça, vivre à la "Hermès" !


- YEAAAH BABYYYYYYYYYY !


Et sans plus tarder, il se lança dans un premier morceau, hommage à un ami cher qui était mort récemment sans profiter de la vie à fond. Il avait composé cette chanson pour l'aider à se rappeler qu'il fallait aller de l'avant, et surfer sur la vague quoi qu'il advienne. Et ce soir, Shimotsuki allait adorer !




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Jeune garçon


Tandis qu'Elle D. Eutera profitait de ce beau début de soirée, elle fut soudain interrompue dans ses rêveries par une voix fluette :


- Dis madame, t'es en chocolat ? Manu il dit que t'es en chocolat, mais j'suis sûr qu'il est bête alors il doit avoir tort. Hein ? Dis, dis... tu partagerais tes dangos avec moi ?


Ces fameux Dangos, Elle les avait obtenus un peu plus tôt dans la journée suite à une action de pure bonté. Après avoir aidé la vieille femme à transporter son stock de riz, cette dernière s'était présentée sous le nom de Tsugi et l'avait remerciée à sa manière.




L'histoire est écrite par les vainqueurs. [Groupe EB] Amaya-Tsugi
Tsugi Amaya - stand d'onigiri - *un peu plus tot dans la journée*




- Meh meh meh meh ! Je te remercie pour ton aide, ma mignonne. Mais, attends quelques instants !


En un tour de main, la vieille femme s'était transformée en un chef cuistot qui, sous les yeux étonnés de la cantatrice, avait retrouvé une vigueur et une précision dans ses gestes liés à la force de l'habitude. Soixante années passées à travailler le riz, ça laissait de traces ! Aussi, en deux temps trois mouvements, Elle s'était retrouvée avec plusieurs brochettes de dangos toutes chaudes dans les mains ! Avec un clin d'oeil malicieux, la vieille cuisinière avait ajouté :


- Tu peux en manger quelques unes chaudes si tu veux, mais gardes en au moins une paire pour ce soir ! Elles sont encore meilleures devant un bon coucher de soleil, à partager avec une bonne âme !


Sur ces paroles enigmatiques, la vieille dame avait débouché une gourde et s'était jetée une lampée « pour se donner du courage », qu'elle avait dit !


*De retour au présent*


Elle pourrait percevoir l'étrangeté de la situation, comme si la grand mère avait orchestré d'une main de maitre tout ceci. Ou alors ses fariboles étaient-elles à mettre sur le compte de la vieillesse, tandis que la diva devait la visite du garçon à la curiosité dûe à son jeune âge ? Peut être bien...

Elle ne le saurait jamais vraiment.


Ordre de passage: MJ - Vincent - Karim - Fizz - Clyde  - Elle D. Eutera
Délai : 72h par rapport au post précédent.
Un délai supplémentaire de 24h vous est autorisé une fois, si vous prévenez sur le topic dédié à cet effet. Vous êtes également libres d'échanger vos tours si vous le souhaitez, en prévenant également sur le topic.


Résumé :
Voici donc la carte de l'île :
Spoiler:

Et la carte du village festival pour que vous vous représentiez mieux où vous vous situez :
Spoiler:

Les étoiles à 4 branches sont les couples et les enfants qui jouent, ainsi que les deux personnes responsables des feux d'artifices.
Le cercle orange est la taverne.
Le rectangle rouge l'estrade, avec les loges des artistes accolées qui sont représentées par l'étoile jaune.
Le triangle rose est le rassemblement d'hommes près du bassin floral.
Les stands sont représentés par les rectancles verts, vous avez tous à présent accès à la liste :
1) Stand de Dangos, tenu par une vieille dame qui pue l'alcool.
2) Stand de sushis, tenu par un homme d'age mur très précis au couteau.
3) Stand d'onigiri, tenu par deux gamins qui galèrent.
4) Stand de sake, tenu par un homme éméché.
5) Stand de jus, tenu par un couple rieur.



Vincent > Comme vu sur discord : tu vas vers les stands de Saké et stand d'onigiris !
Sur le stand de saké tu retrouves un mec blasé qui t'offre sans aucune motivation une coupelle en guise de bienvenue, et cherche à te vendre à un prix abordable une gourde entière de saké... voire plus !
Au stand d'onigiris tu tombes sur deux frangins, des gamins, qui semblent un peu galérer à la confection des onigiris... Au détour d'une de leur discussion, tu apprends que les gars qui s'occupent des feu d'artifice ont été changés à la dernière minutes, mais ils ne savent pas pourquoi.

Karim > Tu dors, alors tu passes ton tour ! /ZBAM.
Le mec que tu as provoqué avale d'un trait deux pintes de bière et va commence à draguer Eileen, qu'elle le veuille ou non. Il se montre très lourd et insistant.
Un vigile demande à Jean Gab et Aichounne de laisser de l'air aux artistes.

Fizz > Tu réussis à prendre la toute dernière chambre, ce qui signifie que tout le monde dormira dans quelques mètres carrés !

Fizz et Clyde > Les danseuses finissent leur chorégraphie sous les applaudissements, puis le musicien aux allures de rock star arrive avec sa bande. Ils commencent à mettre l'ambiance !

Elle D. Eutera > La vieille dame que tu as aidée est celle qui tient le stand de Dangos. Tu as eu donc droit à plusieurs brochettes gratuites ! Elle t'a conseillé d'en garder une paire pour ce soir... mais l'as tu écoutée ? Alors que tu es assise tranquille sur le banc, un gosse vient te voir et te demande si tu es en chocolat et si tu veux bien lui filer des Dangos...
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Vincent W. Turen
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Mar 27 Nov - 17:10


Un train de vie quotidien ?!
La vie rêvée de Vincent !

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L’endroit était plus animé que je ne le pensais et même l’ambiance me surprit du bon côté du terme. Finalement, je me laissais distraire par la typicité des stands et de l’atmosphère. Si les filles s’étaient rapidement aventurées dans les dédales du marché, je prenais un peu plus mon temps, avec Julian, à mes côtés. Si, de temps à autre, le silence accaparait de notre temps, nous discutions de tout et de rien, mais surtout du tournois. Les jours passés avaient été fort en rebondissements et lui comme moi attendions avec impatience la fin de ces hostilités, pour des raisons totalement différentes.

Pour sa part, il voulait surtout en finir avec cette histoire qui ne le regardait pas réellement, partageant notre combat pour la seule raison d’aider un ami dans le besoin, je ne pouvais que le comprendre. De mon côté, c’était surtout affronter les derniers sabreurs, ceux du dojo du Dragon, qui méritait toute mon attention. L’affrontement final aurait lieu dans les jours à venir et d’après les dires de Genishi, qui était parti avec le reste des maitres de Dojo, il serait repoussé de quelques jours, le temps de laisser à notre équipe le temps d’être dans des conditions équitables. Même si ce « Kuro » semblait malhonnête, il avait une sorte d’honneur à respecter et cela ne pouvait le desservir, bien au contraire.

Finalement, cette sortie n’aurait probablement que des points positifs, tant et si bien que, me laissant porter par le courant que créait les jeunes demoiselles, nous arrivions à un stand des plus appréciables, celui du Saké ! Si, de temps en temps, je me perdais à la beuverie et à la soûlardise sans autre forme que la cuite au sens propre, je ne refusai pas l’offre de l’homme qui semblait morose. Galant, il proposa évidemment sa boisson, fraiche et fruitée, aux dames présentes. Le gout, à la fois léger mais pourtant assez aromatique pour être dégusté sans problème rendait hommage au travail du fabriquant.

Certes, le gout n’était pas prononcé, mais il avait un charme fou, comme s’il s’insinuait lentement dans le corps, par les plus petites papilles présentes dans la bouche, un festin délicat. Je ne pouvais le comparer à celui, d’une puissance toute autre, que j’avais pu déguster quelques jours auparavant, dans une des tavernes de Shimotsuki. Le Saké de Wazamono, était bien plus fort, tant en alcool qu’en gout, mais même si celui-ci ne rivalisait pas avec celui à la renommée mondiale, il ne faisait pas pale figure et me rendit bien plus optimiste que monsieur le vendeur.

« Votre Saké est très bon, lança l’une des filles, sûrement Sabrina, qui avait pris le temps de bien déguster la lampée qu’il nous avait offert. »

Et si une suite d’affirmation suivit, la brune avec qui je songeais alors à passer le restant de ma vie s’exclama un peu sur la situation du pauvre homme.

« Vous semblez assez morose, monsieur… ? »

En effet, elle était assez intentionnée, même si cela cachait un tempérament fort, presque stoïque, qui me plaisait sans mesure apparente. Elle était de nature extravertie, mais savait se montrer calme et sereine quand elle agissait avec charme. Elle avait réussi à casser cette coquille que je m’étais construit avec tant d’acharnement, sans la moindre difficulté. Elle avait tapé aux bons endroits, de la meilleure des manières, de sorte à me libérer de mes entraves guerrières. C’était sans doute la femme de ma vie, à n’en pas douter.

« Pour égayer un peu votre journée, monsieur, continuai-je, sans vraiment savoir ce que je faisais, et si je peux me permettre. Je me suis récemment fait acquéreur d’une auberge, dans un village voisin et j’aimerais améliorer la carte de mes boissons, auriez-vous peut-être quelques Saké ou autres boissons à me conseiller ? Dans tous les cas, je serais heureux de vous prendre une paire de bouteille de celui que vous nous avez fait gouter. »

Une pour finir la journée avec mes amis et l’autre pour ceux qui étaient restés au village et pour Genishi qui ne pourrait pas participer aux festivités. L’atmosphère, calme et posée, de la fête me rendait aimable pour l’une des rares fois de ma vie. Si on ne me connaissait pas, on pourrait presque imaginer que j’étais un habitant de l’ile comme les autres.




C’est avec un état d’esprit serein et plaisant que nous continuions notre périple à travers les stands et, par je ne sais quel miracle, Wakaba délaissa ses amies pour venir me prendre le bras et marcher avec moi. Fier, je marchais la tête haute, à ses côtés. Aurais-je fait mouche, avec mes tendances d’homme ordinaire ? Un moment, son regard, plaqué contre le mien, me rendit tout chose et je sentais en moi un sentiment nouveau… Était-ce vraiment ça, que l’on appelait l’amour ?

« Des Onigiris ! »

Et c’est ainsi que nous faisions la rencontre des frères « Do’ » et « So’ », fils du tenancier du stand d’onigiri. Les deux jeunes hommes étaient en train, avec beaucoup de difficultés, de servir une multitude de personnes, toutes différentes les unes des autres. Avec une efficacité plus ou moins avérée, ils fabriquaient les boules de riz avec une dextérité que seuls les gens du métier pouvaient connaitre – ou ceux qui ont un minimum exercé.

Avant que notre tour n’arrive, nous avions pu entendre une conversation qui aurait pu intéresser quiconque s’interrogeait sur les coïncidences. Si les parents des enfants étaient tombés malades, il en était de même pour les quelques personnes chargées des feux d’artifices. Si, de mon côté, cela ne m’inquiétait pas le moins du monde, ce fut la situation suivante qui me mit la chair de poule dans le dos.

En effet, lorsque l’un des jeunes garçons vint à nous demander ce qu’on voulait, Wakaba, dans sa plus grande générosité, s’insinua entremetteuse. Si, d’accoutumé, elle ne m’embrigadait pas dans ses histoires, elle me mit directement dans son tour.

« Je vais prendre deux Onigiris au saumon, s’il te plait. Commença-t-elle, posément, avant de reprendre de plus belle. Vous semblez être surchargé de travail. Vous connaissez peut-être mon ami, Vincent. Il n’est sans doute pas connu pour ça, mais il sait manier le sabre et les couteaux à la perfection, il pourrait sans doute vous aider à préparer les aliments avant de les fourrer dans les boules de riz ?
- Hein ! Attends, mais… »

Incapable, aujourd’hui plus que d’habitude, de lui opposer résistance, je m’approchai sans vraiment le vouloir. Dans quelle histoire m’avait-elle encore amené ?

« Bon… ajoutai-je sans attendre leur réponse et me déportant sur le côté. C’est vrai que vous semblez embêté, je vais vous aider, où est-ce que je peux aider ? »



résumé:

Aucun PNJ présent n'est nivelé, et d'autres pourront apparaitre durant le RP, tout dépend des actions de mon personnage Wink

PNJ présents:
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Vincent W. Turen
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Fizz
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Ven 30 Nov - 17:08
L’histoire est écrite par les vainqueurs
Feat. Les gens qui aiment faire la fête

La chambre est petite, mais elle fera l’affaire. L’un des deux lits nous conviendra, toi et moi ; les hommes dormiront sur des paillasses à même le sol. Cela leur sera toujours plus convenable que les hamacs balancés par les vagues. L’occupant du second lit est déjà décidé : Mezzo les joues rouges et le regard brouillé, pichet toujours à la main, s’y est jeté dès qu’il l’a aperçu avec une joie évidente, son rire gras résonnant dans la pièce. Je le laisse profiter quelques instants avec un sourire léger, puis lui fais signe de me suivre. Ronchonnant, il m’emboîte le pas dans l’escalier, et nous regagnons la salle principale.

La même effervescence y règne toujours, à la différence d’un grand homme plus ivre encore que Mezzo qui semble s’intéresser à la demoiselle que nous avions remarquée plus tôt. Une vue qui ne plaît pas à mon vigie, bien frustré d’être arrivé quelques secondes trop tard, mais pas décidé pour autant à abandonner sa chance. Avant même que je n’aie pu pleinement observer l’insistance désagréable de l’homme, mon subordonné a déjà mis un pied sur un tabouret et l’autre sur la table, et pose sa main libre sur l’épaule du soiffard tout en avalant une nouvelle rasade. Une série d’actions réalisées avec un équilibre certain qui ne peut que m’impressionner, malgré la situation.

Eh copain, laisse donc la petite dame danser avec qui elle veut ! Les femmes elles aiment les bonnes manières, c’est pas vrai ma petite dame ?

Je me garde bien de lui expliquer maintenant que ce n’est sans doute pas la meilleure façon de défendre l’honneur de la demoiselle, mais je note de lui en toucher deux mots, plus tard. Le surnommé Nemo est un vieux marin, et garde la mentalité d’époque. Il sera difficile de lui faire entendre raison.

Pour l’heure je me détourne de la scène peu glorieuse au profit du comptoir en soupirant, et je replace mon haut-de-forme bien droit d’une main. J’espère sincèrement que l’aubergiste a des vins de qualité, et pas uniquement cette bière aqueuse que semblent boire les autres présents.

Et toi Fizz, que fais-tu pendant ce temps ? Tu t’amuses, encore. Lorsque les danseuses quittent la scène, tu les accompagnes à grands applaudissements, debout sur ton coussin, et les regardes partir avec des étoiles dans les yeux. Lorsque le nouvel artiste arrive à leur place, tu le fixes d’un air intrigué la dernière boulette de riz venant de disparaître entre tes bajoues, et ses deux interpellations au public sont gratifiées de ta part d’un cri enthousiaste mais assourdi par la nourriture qui emplit ta bouche. Le deuxième te fait d’ailleurs avaler de travers, et tu manques de t’étouffer durant quelques secondes. Lorsque tes toussotements cessent et que ta respiration reprend son cours normal, la chanson du musicien est déjà entamée. Tu écoutes les paroles consciencieusement, secouant les épaules au rythme de la musique. Tu les trouves si vraies, si justes. Cet homme est un vrai poète, et un philosophe de surcroît. Est-ce là une petite larme qui se forme au coin de ton œil gauche ?

Lorsque la chanson se termine, tu exultes. Debout sur une plateforme horizontale légèrement surélevée que tu viens de créer pour l’occasion, tu sautes sur place en hurlant, les deux pattes avant en l’air.

Tu as toujours été bon public.








Résumé:
Fizz
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Karim Ookami
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Dim 2 Déc - 19:09
Quelqu’un s’était approché de Eileen. Elle était en train de danser, chantant à tue-tête quelques atrocités paillardes dont elle avait le secret, laissant un sentiment mitigé derrière elle d’une demoiselle absolument « sympathique » et d’une créature tout à fait enchanteresse. Ses talents de médecin étaient difficiles à imaginer quand on l’observait dans une telle position, et pourtant elle pouvait aisément repérer les différents points vitaux à viser chez les individus qu’elle rencontrait au détour d’une rue. Elle fut loin d’être surprise de se faire aborder de la sorte par un inconnu, et la poigne de cet homme ne connut aucune résistance. Lorsqu’elle était saoule, la femme-démon avait un des défauts qu’on ne pouvait attribuer à Karim : elle était tout à fait propice à pratiquer le sexe avec des humains. Bien sûr, ils n’avaient pas la vigueur de ceux de sa race, mais si elle avait attendu de pouvoir copuler avec un homme-démon, elle n’aurait jamais rien eu à faire.

Ainsi, elle accepta la danse. De temps à autres, ses pas étaient chamboulés par l’alcool et elle risquait de tomber en titubant, si son « Don Juan » ne l’aidait pas à se relever. Son rire sincère et enivré avait le don de lui attirer les bonnes grâces de pas mal de gens. Ce soir, elle espérait bien que ce serait cet homme qu’elle dévorerait dans le lit d’une chambre d’hôtel, qu’importe son sexisme apparent. Alors, intervint un tierce, quelqu’un qui risquait de ruiner la soirée de la demoiselle. Celle-ci se contenta de le regarder avant de lâcher, instinctivement, comme s’il s’agissait bêtement de la seule option possible :

    - Je t’ai rien demandé, vieil homme.

Le faisait-elle parce qu’elle voulait protéger le vieillard ou parce qu’elle était volontairement en train d’attendre que son « preux chevalier », Karim, n’apparaisse ? En tout cas, elle ferait tout pour garder l’attention de cet homme qui la collait. Pas la peine de faire de blessés maintenant.

Plus loin, près de la maison des artistes, le garde semblait prendre de haut les deux groupies qui s’impatientaient de voir les plus grandes stars de la soirée. Ils n’avaient pas fait attention à la sortie d’Elle, mais leurs yeux avaient pu croiser quelques personnes qui en valaient la peine. Ainsi, lorsqu’on les invita sèchement à partir, ils furent légèrement déçus : ce n’était cependant pas un bien grand mal, et ils se contentèrent de hausser les épaules avant de se diriger vers la ville où ils pourraient tester des spécialités locales sur les maigres économies du groupe.

Ce fut le rire cristallin d’Eileen qui réveilla le loup. Il ouvrit les yeux jusqu’alors fermés de sommeil et se leva. Dans un premier temps, il chercha Finn du regard, cligna des yeux et se rendit compte qu’il était seul. Leur moment intime avait duré peu de temps, et il s’était endormi. Il aurait aimé qu’il reste à ses côtés, mais soit, ce n’était pas vraiment le moment. De manière automatique il prit ses affaires à la main et sortit de la chambre sans les enfiler. Son esprit était encore embrumé, mais il avait l’impression qu’il devait se rendre en bas de l’auberge, dans la salle principale.

    - ‘tain, j’oublie quelque chose…

Il descendit les escaliers, et brusquement, sous le regard atterré d’une cliente, il comprit : il avait oublié de cacher ses oreilles. Il aurait dû prendre ce bonnet : « Et merde. ». Puis il se tourna vers le reste de la salle, et bailla un grand coup, ses habits sur son épaule comme s’il portait une veste.

    - Eh, Eileen, tu t’es fait un nouveau copain ?
    - Ta gueule, Ookami, ne me ruine pas mon plan cul !
    - Tu baises de l’humain quand t’es saoule… Aucun orgueil.
    - T’en baises même quand t’es pas saoul, abruti…
    - C’est pas pareil ! Rougit et rugit le jeune homme en toisant la demoiselle du regard.

Celle-ci affichait un sourire narquois : qu’importe, il était encore en train de mordre à l’hameçon.

Le trio du centre s’était finalement séparé. Alors que Bayt avait eu une soudaine envie de se rendre vers une destination relativement inconnue, Le Vieux et Shalon voulaient profiter du stand de saké. Ils allaient pouvoir refaire une partie de leur stock, s’ils en avaient les moyens.
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Karim Ookami
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Clyde Jenkins
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Mar 4 Déc - 19:31
L'histoire est écrite par les vainqueurs
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Hermès & Aorin


"Ain't nothing like it
The bitter your sting
I don't wanna fight it
I like the way that you sing"
Baby Bee – Love Bug

Love Bug - Baby Bee


Il appréciait. Surtout la vue qu’il avait, ces quelques silhouettes féminines qui se tordaient au son des instruments… Et il n’était sans doute pas le seul à pouvoir se rincer l’œil. Ça faisait un petit moment, si ce n’est seulement quelques jours, qu’il n’avait pas caressé la peau douce d’une femme, et Dieu sait que ça lui manquait déjà. Aussi, lorsque que la prestation finit et que ces demoiselles s’éclipsèrent, le visage de Clyde arbora une légère moue triste.

Pendant que le présentateur introduisait l’artiste suivant, le chasseur de primes balaya son environnement du regard. Son œil passa rapidement sur les spectateurs, sa tête se tourna pour observer les quelques stands à proximité. Rien ne sembla l’attirer, hormis le stand de saké : grand amateur d’alcool, le Jenkins se promit d’y faire un tour à l’occasion.

Son attention fut de nouveau accaparée par la scène et l’arrivée bruyante d’un musicien et de son groupe. Si les paroles prononcées par ce Hermès avaient eu le don de l’exaspérer, sa physionomie l’intéressa un peu plus. Un seul rapide coup d’œil avait suffi au borgne à comparer Hermès au type qu’il cherchait et dont Clyde possédait l’avis de recherche : blond, grand et élancé, c’étaient les mêmes. Ou presque.

Le maudit fouilla dans la poche intérieure de sa veste noire et en sortit un papier plié en quatre et légèrement froissé qu’il déplia. L’avis de recherche de Fujioka Aorin, le mec qu’il recherchait, se dévoila à son unique œil bleu. Il allait sans dire que dès que Trevor, son informateur, lui avait filé les renseignements sur la localisation du primé, Clyde avait fouillé dans ses affaires afin de trouver le Wanted de ce pirate. L’espèce d’oiseau qui apportait le journal et les avis de recherche par la même occasion avait bien dû le lui amener un jour… Et c’était le cas, le blond avait fini par remettre la main dessus avant de détaler pour se rendre sur Shimotsuki Town. Après tout, il valait mieux pour lui connaître l’apparence de sa proie s’il voulait l’appréhender.

Quoiqu’il en soit, son regard effectua un va-et-vient entre la photo de l’avis de recherche et le musicien sur scène. Il n’hésita pas à se rapprocher un peu plus, se postant dans le public pour mieux voir. Ouais… Non en fait. Si, un bref instant il avait pensé trouver son truand, il n’en était rien finalement. L’un avait les traits plus fins que l’autre et les cheveux plus longs.

Clyde était un peu déçu. Il aurait espéré pouvoir capturer son primé le plus tôt possible afin de profiter du reste du festival, à sa façon bien entendue, avec de l’alcool et quelques jolies demoiselles. Il soupira, rangeant l’avis de recherche dans la poche de sa veste. Trevor lui avait indiqué quelque chose en plus de la présumée location du Aorin : il paraîtrait qu’il aurait tenté de se faire embaucher comme musicien. Enfin, comme à son habitude, le Jenkins se méfiait des informations de son cher Trevor, celle-ci était donc une rumeur à prendre réellement avec des pincettes. Mais d’un côté, si elle s’avérait fondée, l’endroit le plus probable pour dénicher le primé était de tourner autour de la scène… et des coulisses.

Et justement, le chasseur en avait marre d’attendre, d’autant plus qu’il n’y avait plus vraiment de quoi se rincer l’œil. Et puis il n’aimait pas vraiment la musique qui se jouait sur scène… Il décida donc de se démêler du public pour contourner la scène et se diriger vers les backstages.
Codé par Kari Crown


Clyde observe un temps Hermès avant de décider de se diriger vers les coulisses. La description du primé et sa non ressemblance avec le musicien sur scène ont été vues avec le MJ.

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Clyde Jenkins
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Ven 7 Déc - 20:08
l'histoire est écrite par les vainqueurs.

Ou Elle partage des trucs.


Diana Ross - I'm Coming Out

… oui donc ce gamin te demande si tu es en chocolat.

Je...

Il y a un problème ?

Non mais… bref.

Du coup, comment se passe la suite de ta soirée, chérie ?

Quand l’enfant me pose la question, je lui souris. Son ami Manu est effectivement bête, j’imagine qu’il doit pas connaître grand monde en dehors de son île. Cela étant dit, je réalise que, malgré mon Anti-Halo, j’ai suffisamment attiré l’attention de ces garçons pour que celui-ci vienne vers moi.

C’est… intéressant.

Après avoir renforcé mon Anti-Halo, je réponds au petit garçon avec un air surpris sur le visage.

Je ne sais pas, tu penses que je suis en chocolat toi ? Et toi, tu es en lait, peut-être ?

Je lui laisse un petit temps de réflexion en lui souriant, les sourcils haussés.

Mais du coup non, je ne suis pas en chocolat, mon petit. Et désolée pour lui, mais Manu est effectivement un peu bête ! Vu tout les personnes qui viennent pour le festival, vous avez déjà du voir plein de gens différents, non ?

En dehors du festival, vous avez beaucoup de monde sur votre île ? Je viens d’arriver et je ne connais pas beaucoup les alentours donc je ne demande qu’à découvrir !

J’écoute sa réponse, intéressée à l’idée de découvrir plus de choses sur cette île où je suis bien partie pour rester un petit moment. Autant être au courant de ce qu’il y a à savoir. Certes, ce petit garçon ne pourra pas m’apprendre tout ce qu’il y a à savoir sur cette île mais c’est un début !

Ah au fait, je suis impolie ! Comment tu t’appelles, bonhomme, tu ne t’es pas présenté ? Et d’ailleurs, où sont tes parents ?

Quand il a finit de me répondre, je lui réponds avec mon nom en lui proposant un Dango. J’y ai pas touché depuis que Tsugi me les a offerts. La seule brochette que j’ai goûtée est la première qu’elle a faite : j’ai gardé les autres pour ‘les partager devant un coucher de soleil’ avec la ‘bonne âme’ qui m’a été promise. J’ai jamais été très superstitieuse, mais reste que j’aime bien la poésie de ce genre de scènes. Du coup, je me permets de lui en donner un, il m’en reste trois ou quatre en plus, je suis tranquille.

Mon regard se pose alors sur le coucher de soleil à l’horizon. Il faut admettre que c’est une superbe vue et que partager un moment privilégié devant ce soleil ne serait pas pour me déplaire. Il y a les enfants avec leurs parents, ceux qui travaillent pour préparer le coucher de soleil et... les couples regardant le crépuscule. C’est… mignon. Ils sont toutes et tous mignon.

Je soupire.

C’est là que je reviens à moi et, surtout, que je réalise alors que j’ai complètement perdu le fil de la conversation. Je regarde le garçon, ou plutôt là où était le garçon juste avant. Est-il encore là ? Est-il parti ? M’a-t-il posé une question ?

S’il est là, je lui demande de me répéter ce qu’il disait. S’il est parti, je pense que je vais me lever et me balader entre les gens, les familles, les couples.

Faudra que je pense à retourner me préparer en coulisses aussi d’ailleurs.

Je te dis ce qu’il en est tout de suite, chérie!


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Lun 17 Déc - 12:48







L'histoire est écrite par les vainqueurs. [Groupe EB] Mizuki-Kamisa
Mizuki Kamisa



Lorsque Sabrina s'émerveilla devant la qualité de son Saké, Mizuki arqua un sourcil,  réaction la plus vive qu'il ait manifesté depuis le début de la soirée, avant de répondre d'un air intrigué :


- Je sais, mademoiselle...


Puis il bailla derechef. Mais ce fut alors que l'improbable arriva : la jeune femme commença à le questionner sur son air "morose" d'un air contrit, voire apitoyé ! Le tenancier soupira un bref instant, avant de reprendre d'une voix monocorde :


- Je suis juste saoul...é. Saoulé de devoir travailler alors que tout le monde s'amuse. Voilà. Quant à votre question, monsieur Turen, oui... je... je dois avoir ça quelque part... hmm.


Avec des gestes très précautionneux, comme s'il avait peur de casser la moindre bouteille en agissant plus vite qu'un escargot, Mizuki offrit un dépliant à Vincent où était listé l'ensemble de ses produits ainsi qu'une description fournie de chacun d'entre eux. Il emballa alors pendant de longues minutes les deux bouteilles demandées et les factura au pirate, toujours d'un air dépité. Il continua par la suite de servir ses clients lorsque le groupe disparate s'en alla, le laissa resombrer dans l'alcool... enfin, la morosité !



L'histoire est écrite par les vainqueurs. [Groupe EB] Domen-et-Somen-Eishi-300-x-225
Stand d'onigiris



Do' et So' se regardèrent de l'air de ceux qui ont vue une licorne lorsque la jeune femme proposa son ami pour les aider. Et elle alors, elle voulait pas mettre la main à la patte ? AH ! Les femmes étaient toutes les mêmes, se dit Do' en son for intérieur. Cependant, le cadet fut bien plus rapide :


- Non non non ! Ne vous inquiétez pas, chers clients, malgré les deux mains gauches de mon frère nous avons la situation en main !
- J'ai peut être deux mains gauches, mais t'auras plus de dents avant demain si tu continues, So' !
- J'VAIS LE DIRE A PAPA !
- Les enfants ! les coupa la femme qui les avait questionné un peu plus tôt. Arrêtez de vous chamailler devant les clients et faites honneur à vos parents !
- Oui, m'dame... répondirent synchrone les deux garçons, l'air penaud.


Alors que So' commençait à préparer les Onigiris de la demoiselle, Do' prit la commande de la personne suivante en maugréant dans sa barbe. Quelques secondes après, il déclara soudain :


- Si vous voulez vraiment vous rendre utile, allez plutôt voir les deux ploucs aux feux d'artifice. Monsieur Tan n'est pas le premier a dire qu'ils ont pas l'air de savoir ce qu'ils font... et le feu d'artifice est censé être le clou du spectacle ! Alors imaginez s'il est raté ?
- Do' ! C'est des clients ! On peut pas leur demander de bosser au lieu de s'amuser !
- ON LE FAIT BIEN NOUS, PAUV' POMME !


Devant cette évidence imparable, le cadet baissa la tête d'un air contrarié, malaxant avec une force non nécessaire les onigiris au saumon. La commande enfin prête, elle fut remise en main propre à la jeune femme qui put constater que, malgré une préparation rocambolesque, ces petites friandises restaient très goûteuses !



L'histoire est écrite par les vainqueurs. [Groupe EB] Koujaku-Nagami-150x300
Soiffard invectivé par Karim



Lorsqu'un badaud quelconque tenta de le dissuader, l'homme aviné vit rouge. Si la jeune femme n'avait pas accepté son offre dans la foulée et rembarré le bon samaritain, ce péquenaud aurait fini avec les dents de devant en moins. PERSONNE ne lui disait ce qu'il ne devait pas faire ! Personne, sauf son frère... son cadet était flippant et plus fort que lui, alors il n'avait pas trop le choix en même temps ! Mais pour l'heure, il n'était pas là et notre homme se retrouvait en charmante compagnie, apparemment toute disposée à danser la gigue avec lui ! Restait à savoir si une valse à l'horizontale intéresserait la donzelle passablement saoule...

Quelques instants plus tard, alors qu'une voix qu'il avait l'impression de reconnaître interpellait la ribaude dans ses bras, celle-ci confirma qu'il allait être chanceux cette nuit ! Ce fut à ce moment précis que tout bascula, une simple phrase, pourtant anodine, piqua à vif le soiffard :


- Tu baises de l’humain quand t’es saoule… Aucun orgueil.


L'homme se retourna et grogna presque en direction de Karim qu'il reconnut instantanément. Il eut soudain un moment de pause, lorsqu'il se rendit compte de la nudité de ce péquenaud... et il réalisa soudain l'opportunité : c'était un homme bête, orgueilleux, raciste de toute évidence et au sang aussi chaud que le sien. Un sourire mauvais naquit sur les lèvres du bourrin qui, d'un geste vif, s'écarta de la traînée qu'il avait draguée quelques instants auparavant. Le geste anodin cacha un croche-patte vicieux qui ferait tomber la jeune femme imbibée d'alcool si personne ne l'aidait. Sans jeter un seul regard vers sa conquête de la seconde précédente, le bagarreur s'approcha de Karim avec une démarche qui ne laissait présager qu'une seule issue : une rixe. Les clients sur son chemin s'écartèrent - ou furent écartés - jusqu'à ce que le brun tatoué n'arrive juste devant le belliqueux blondinet et ne lui balance au visage :


- Rhabille toi, pour commencer. Couvre le petit asticot qui ferait honte à tout homme digne de ce nom et ramène toi, flippette ! Aucun orgueil ? J'vais te montrer pourquoi t'aurais mieux fait de fermer ta gueule !


Les dés étaient jetés.



L'histoire est écrite par les vainqueurs. [Groupe EB] Shima-Kinzou-600-694004-150x300
Musicien - nom de scène "Hermès"



Le morceau venait de se terminer en grande pompe, sous un tonnerre d'applaudissements. Hermès remerciait le public pour lui faire un si bon accueil, lorsqu'il repéra soudain le furet perché sur son coussin, comme s'il flottait dans les airs ! L'animal semble tout excité et l'acclamer comme un humain ! Devant ce spectacle ahurissant, l'homme de talent se pare d'un sourire étincelant avant de pointer du doigt la petite bestiole et de lancer dans son micro :


- La prochaine est pour la petite boule de poils ! SING IT BABY !






Comment ce petit animal était-il arrivé sur cette plateforme flottante ? Comprenait-il vraiment sa musique pour s'agiter de manière aussi hystérique, comme la dernière des groupies ? Ou alors était-ce un de ces hommes bêtes qui étaient censés parcourir le festival ? Dans tous les cas, un fan était un fan ! Et le musicien à l'esprit ouvert se fichait de vraiment comprendre la situation, tout ce qu'il voyait était une âme touchée par sa musique, et il n'allait pas la laisser tomber ! Il aimait son public, tous les membres de son public, quelque soient ses origines ou leurs looks !

Sous un air de guitare rythmé à la perfection, sa voix délivra un message d'amour, de passion de la musique et des êtres vivants dans leur ensemble. L'espoir était permis pour l'amour inter-espèces !


En coulisse, les artistes commençaient à se chauffer eux-aussi, entraînés par la voix suave de cet homme. Le prochain invité surprise de dernière minute se préparait d'ailleurs à entrer en scène, car il s'était tout bonnement incrusté en trompant la vigilance de Virgil. Hermès l'avait fait passer pour un membre de sa troupe et lui avait proposé de monter sur scène pour la prochaine chanson, toujours pour délivrer un message de paix et d'entente. Ça promettait !



L'histoire est écrite par les vainqueurs. [Groupe EB] Vigile
Virgil le Vigile



Lorsque les deux groupies en puissance s'en allèrent, Virgil gonfla la poitrine, fier du travail bien accompli ! Personne ne trompait sa... VIGILANCE ! Alors qu'il reprenait sa pose savamment étudiée de vigile - droit comme un piquet, la mine inquisitrice et les deux bras croisés sur le torse - il lui sembla qu'un borgne blond tentait de se frayer un chemin vers les coulisse. Ces étrangers... incapables de respecter une simple petite règle ! Il allait te le rappeler à l'ordre, celui-là... FOI DE VIRGIL !


- Hep ! Toi ! Le blondinet au cache-oeil ! Personne ne passe vers les coulisses sans passe VIP.


Il se planta droit devant lui, prêt à user de tout son langage corporelle de vigile pour faire plier l'envie d'exploration de ce petit curieux. Il prenait son travail à fond, raison pour laquelle on lui avait confié la sécurité des coulisse. Car il était... VIGILANT !



L'histoire est écrite par les vainqueurs. [Groupe EB] Morino-Oniji-150x300
Jeune garçon



Le jeune garçon manqua presque de louper la réponse de la dame en chocolat, tant il lorgnait sur les dangos. À vrai dire, alors qu'il venait de lui parler il avait l'impression qu'elle n'était plus vraiment là... comme si... comme s'il avait parlé à un fantôme ? Mais Manu disait que les fantômes ça existait pas. Écoutant à moitié la réponse de la jeune femme, il répondit d'un air distrait :


- Ok. T'es en chocolat et je suis en lait, alors. Bah il est pas si bête que ça Manu, alors.


De toute évidence, cet enfant avait quelques soucis avec le sarcasme ou ne l'avait pas encore découvert. Douce innocence que celle de la jeunesse. Aussi, lorsque la discussion se poursuivit, il fronça les sourcils, un peu perdu. Elle se fichait de lui, à changer de réponse comme de chemise ? Pour autant, le Dango est trop appétissant...


- Ouais on a déjà vu pleeiiiiin de monde. Tu sais qu'il y a une femme renarde cette année ? Enfin non ! Y'en a deux même ! Une nouvelle, et celle de d'habitude. C'est trop cool ! Elles sont super belles !


Il se lécha les babines un bref instant, avant sa salive qui commençait à couler drue, puis se reprit avant de répondre :


- Moi c'est Morino. Mes parents se baladent et regardent le coucher de soleil, mais avec Manu on s'ennuie... Alors on cherche à parler aux dames ! Pour s’entraîner, tu vois ? Comme ils font les grands !


Lorsqu'il reçut le fameux Dango et que la jeune femme semble partir dans ses pensées, le vilain garnement en profite pour s'éloigner en quatrième vitesse et retourner vers la dame qui lui a dit d'aller parler à la femme en chocolat. En chemin, il gobe une des boulettes tout rond et lâche un soupire d'extase : les Dangos de la grand mère Tsugi étaient décidément les meilleurs ! Le petit garçon s'éloigne encore et toujours, jusqu'à arriver dans une petite maisonnée isolée où il offre la dernière boulette - il a finit par craquer et en gober une deuxième en route - à la magnifique jeune femme qui lui avait ordonné de réaliser cette commission.


- Ô Morino. Raconte-moi, Morino. Montre-moi, Morino. Qui est cette femme qui semble glisser entre les couches de réalité ?


Soudain, les yeux du vil garnement perdirent toute chaleur, à l'instar de ceux de Manu - un petit garçon de six ans - et ceux de leurs parents. Comme un robot, le petit garçon décrivit tout l'échange avec des mots complexes, reprenant mot pour mot les dires de Elle D. Eutera avant de dessiner son portrait robot comme un professionnel l'aurait fait. Une fois les taches accomplies, la belle jeune femme sourit, récupéra la feuille de papier avant de s'éclipser. Une fois qu'elle eut disparu, les échanges reprirent comme si elle n'était jamais apparue dans leur vie : la petite famille préparait

Elle avait eu de la chance de repérer la jeune cantatrice de couleur qui, comble de l'ironie, était arrivée tôt dans la journée pour chercher à passer inaperçue. Ses talents lui avaient rapidement permis de percer à jour le voile léger qu'elle s'était appliquée, ainsi que d'en prémunir un petit garçon attrapé au hasard, afin de confirmer ses soupçons.


- Elle D. Eutera, il semblerait que tu aies réellement était conviée pour le festival... déclara pour elle la jeune femme à mi-voix. Voilà qui va nous compliquer la tache.


Sans se départir de son sourire pour autant, elle sembla se fondre dans la masse, en direction des coulisses. Ce serait bientôt à elle d'entrer en scène, juste après la cantatrice.





Avec toutes mes excuses pour le gros retard ! J'essaierai de faire en sorte que ça ne se reproduise plus !




Ordre de passage: MJ - Vincent - Karim - Fizz - Clyde  - Elle D. Eutera
Délai : 72h par rapport au post précédent.
Un délai supplémentaire de 24h vous est autorisé une fois, si vous prévenez sur le topic dédié à cet effet. Vous êtes également libres d'échanger vos tours si vous le souhaitez, en prévenant également sur le topic.


Résumé :
Voici donc la carte de l'île :
Spoiler:

Et la carte du village festival pour que vous vous représentiez mieux où vous vous situez :
Spoiler:

Les étoiles à 4 branches sont les couples et les enfants qui jouent, ainsi que les deux personnes responsables des feux d'artifices.
Le cercle orange est la taverne.
Le rectangle rouge l'estrade, avec les loges des artistes accolées qui sont représentées par l'étoile jaune.
Le triangle rose est le rassemblement d'hommes près du bassin floral.
Les stands sont représentés par les rectancles verts, vous avez tous à présent accès à la liste :
1) Stand de Dangos, tenu par une vieille dame qui pue l'alcool.
2) Stand de sushis, tenu par un homme d'age mur très précis au couteau.
3) Stand d'onigiri, tenu par deux gamins qui galèrent.
4) Stand de sake, tenu par un homme éméché.
5) Stand de jus, tenu par un couple rieur.



Vincent > Le gars au Saké est saoul...é de devoir travailler ! Les petits enfants aux dangos déclinent ton aide, mais te proposent plutot d'aller aider les gars du feu d'artifice, surement car ils ne veulent pas que ce soit raté : ce sont des enfants, après tout, les feux d'artifice, c'est sacré !

Karim > Le gars avec qui tu avais commencé à te fritter est celui qui dansait avec Eileen, il te provoque clairement et cherche la bagarre.

Fizz > Hermès te dédicace la chanson suivante lorsqu'il te remarque !

Clyde > Hermès continue de chanter, Virgile tente de t'arrêter en te rappelant à l'ordre : sans passe VIP, impossible d'accéder aux coulisses. Oui, il est chiant ^^.
PS: J'ai hésité à tuer ton perso après qu'il ait osé dire qu'il n'aimait pas Queen ! :O

Elle D. Eutera > Le gamin répond à certaines de tes questions, puis il disparait de ton champ de vision lorsque tu sembles perdue dans tes pensées. La scène suivante ne t'est donc pas accessible.
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Vincent W. Turen
Vincent W. Turen
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Mer 19 Déc - 7:37


Un train de vie quotidien ?!
La vie rêvée de Vincent !

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Si les deux jeunes hommes semblaient tout aussi spéciaux que le vendeur de saké, ils n’en demeuraient pas moins pris par leurs tâches respectives. La proposition de Wakaba ne sembla pas les enchanter le moins du monde et ils me remballèrent aussi sec, à croire qu’il n’avait pas confiance en mes capacités ou autre. M’enfin, je n’insistai pas, ne voulant pas créer de vague dans cette belle journée.

Cependant, même s’ils ne voulaient pas de mon aide – ce qui démoralisa quelque peu Sabrina, Leiko et Julian qui aurait aimé me voir bosser, pour une fois – ils nous proposèrent d’aller prêter main forte aux remplaçants des artificiers malades. En effet, cela faisait deux fois qu’ils en faisaient mention dans leur discussion, le clou du spectacle devait être d’une importance capitale pour la fête, alors elle prenait une part considérable dans l’esprit des deux garçons qui avaient pris la place de leurs parents.

« J’espère que ce n’est pas votre poisson qui a rendu vos parents malades. Lançai-je, en déconnant… »

C’est à ce moment là que la musique se porta plus à nos oreilles quand la voix du jeune chanteur initia une nouvelle chanson à l’attention d’une boule de poil. Alors que le calme était bien présent dans notre groupe, dès l’instant où Sabrina reconnu la chanson qui débutait.

« Oh non… C’est vraiment… Les filles, il faut que vous voyez ça !!! »

Ni une ni deux, Wakaba et Leiko furent emportée par la jeune fille hystérique. Avec un regard plein d’amour, ma tendre m’accorda deux trois mots avant de s’éclipser.

« Tu devrais aller voir pour les feux d’artifices, si tu veux aider, bisous. »

Je n’eu pas le temps de répondre, mais je n’avais pas nécessairement envie d’aller écouter les élucubrations d’un chanteur. Encore un peu ébranlé par la perte de Raki, je n’arrivais pas à retrouver de bonne humeur à l’écoute de chanson. Cela me paraissait un peu déconcertant, quand bien même je me trouvais dans une situation des plus agréable, les souvenirs de mes amis disparus me hantaient quand même encore un peu. Les vibrations de la basse et de la batterie parvenaient jusqu’à mes pieds et les cris et les paroles de la chanson, que je n’arrivais pas très bien à saisir parcouraient mes tympans sans trop me déranger. Le rythme était clair, malgré le brouhaha ambiant et les différents accords, même si je ne m’y connaissais pas très bien, me semblaient à la fois cohérent et originaux. En bref, la musique devait être plaisante, je comprenais l’envie de Sabrina de s’en rapprocher.

Néanmoins, j’avais promis à ces jeunes hommes de les aider et ils m’avaient demander d’aller porter main-forte à des lurons que je ne connaissais pas. Tandis que j’allais les saluer, Julian les interpela une dernière fois, inquiet par ma réflexion.

« Excusez-moi… Je sais que c’était une plaisanterie de mon ami, mais… Est-ce que vous savez si ceux qui s’occupent des feux d’artifices ont mangé la même chose que vos parents ? J’aimerais éviter de me retrouver dans leur état à quelques heures du…
- Roh… T’inquiète, Julian ! Le reprenai-je. Ça doit être dans l’air. Après tout, beaucoup de gens se retrouvent dans un si petit endroit, c’est normal de se refiler quelques microbes… Vous pouvez m’indiquer l’endroit, les gosses ? »

Une fois nos réponses acquises, ou non, nous nous dirigeâmes vers le bord de mer. Remontant la grande allée, nous passâmes à côté d’un stand de sushi, d’un stand de dango et autres pour arriver, en tournant sur notre gauche, au lieu des festivités finales.

« Bonjour messieurs, nous sommes là pour vous aider, ce sont les gens des commerces qui nous ont dit que vous auriez peut-être besoin de bras supplémentaires. Commençai-je. Je m’appelle Vincent et lui, il s’appelle Julian. Par où on peut commencer ? »

M’imposant encore une fois, j’espérais simplement ne pas être rembarré comme avec les gosses. Ma patience avait quand même certaines limites, même si la présence de Wakaba réfrénait mes différentes pulsions. Ils n’étaient pas à l’abri d’une de mes sautes d’humeur coutumières…



résumé:

Aucun PNJ présent n'est nivelé, et d'autres pourront apparaitre durant le RP, tout dépend des actions de mon personnage Wink

PNJ présents:

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Thème de Vincent

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Vincent W. Turen
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Karim Ookami
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Mer 19 Déc - 21:54
Apparemment, il tentait de s’attaquer à ses parties masculines, là où l’orgueil masculin des humains était ancré. Ce n’était pas une manière de s’en prendre à lui. Eileen se releva, vexée que les attributs de l’homme-loup aient attirés plus d’attention que sa sublime danse et ses formes généreuses. Il avait réussi à lui gâcher la soirée : qu’importe, ce n’était plus son affaire. Elle n’allait pas éviscérer ce pauvre fou : son genre c’était plutôt séduction et abandon, pas séduction et massacre. D’un air détaché, elle se rendit donc en direction de son ami le plus fidèle : le bar. Elle y reprit une boisson en s’y asseyant.

    - Je ne suis pas un homme, je suis un loup.

Karim avait répondu avec le moindre mot. Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, ses paroles étaient loin d’être virulentes : elles revêtaient en revanche l’apparence de son racisme inhérent à son histoire. La mort des hommes ne lui apportait aucune tristesse, et il sentait qu’il était très loin de leurs petites considérations : leur vie n’était qu’une flammèche qu’une pluie légère éteindrait sans mal. Il ne serait cependant pas cette pluie : il n’avait que faire des humains, au point où les tuer ne relevait pas de ses attributions.

Ainsi, il commença à s’habiller sans la moindre gêne. Une fois encore, la question de son anatomie n’était pas remise en question. Les paroles de cet homme lui volaient au-dessus de la tête, tout comme ses comparaisons foireuses. Il faisait tout pour l’énerver. Il n’y arriverait pas avec cela.

En revanche, il était une chose que l’Ookami n’appréciait pas. C’était la plus simple des conjectures en cette période : le moindre geste néfaste envers sa famille était une insulte qu’il n’aurait pu tolérer. Il s’approcha du saoulard, le toisa un court instant. C’était peut-être quelqu’un de fort : et alors ? Cela ne l’avait jamais stoppé auparavant, quitte à se prendre une rouste, y compris sur ces terres. Il n’implorerait pas à l’aide s’il s’était trompé d’adversaire : la mort valait mieux que la pitié d’un humain.

    - Je préfère que Finn ne soit pas là pour voir ça, marmonna Eileen en soupirant.

Et brusquement, l’Ookami fit partir sson poing dans le ventre de son adversaire, à bout portant. Il comptait bien lui faire cracher sa salive et ses dents, quitte à le faire s’évanouir sur le coup. Il ne s’arrêterait cependant pas en si bon chemin. Son coup n’était qu’un hors d’œuvre, une entrée en matière sans la moindre conséquence. Il souriait comme un démon : son corps tout entier était en pleine ébullition.

    - On ne touche pas à ma meute, abruti.

Sa « meute ». Il était bien le seul homme-loup dedans, et ses camarades étaient assez diversifiés : démone, humains, hommes-boucs, femme-chien… Et il n’avait pas encore été au Royaume de Saba où de nouvelles connaissances risquaient de venir grandir les rangs de sa meute. Un sourire narquois sur le visage, il viendrait prendre le poignet de l’homme pour le soulever par-dessus son épaule et le plaquer à terre. Il n’utiliserait bêtement que sa force dans cette histoire : après tout, il n’était pas là pour le tuer, mais simplement pour lui donner une leçon.
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Karim Ookami
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Fizz
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Sam 22 Déc - 15:14
L’histoire est écrite par les vainqueurs
Feat. Les gens qui aiment faire la fête




Lorsque l’homme s’adresse à toi, tu as dans un premier temps du mal à y croire. Tu te désignes toi-même d’une patte avec un regard interrogateur et incrédule destiné à l’artiste. Tu tournes la tête, par acquit de conscience, sait-on jamais qu’une autre petite boule de poils enthousiaste ne se trouve par hasard derrière toi. Mais non, c’est bien à toi qu’il fait référence, et c’est bien normal, non ? Étrangement, l’idée de te faire remarquer pour ton espèce te dérange moins, dans ce cas de figure précis. Peut-être est-ce l’excitation de la fête.

Tu jubiles sur ta plateforme quelques instants, mais il t’est impossible de rester sur place. Ce n’est pas ta faute après tout, tu y as été invité, et une invitation ne se refuse pas. Faisant disparaître la barrière, tu te réceptionnes souplement au sol, et tu t’élances en avant sans attendre, traversant la foule. Tu te faufiles sans grande difficulté entre les humains qui se déhanchent au rythme d’une chanson bien plus lente que la précédente mais tout aussi appréciable, et tu arrives rapidement au pied de la scène. Deux doigts se croise, et une autre plateforme inclinée t’offre un accès direct à l’estrade, que tu gravis avec une large sourire adressé au chanteur.

Une fois en haut, tu te tournes vers le public et tu lèves les pattes avant aussi haut que tu le peux. Tu tentes de provoquer la clameur de la foule, à grands mouvements de bras. La joie te monte à la tête, et tu en oublies bien vite tes manières.

Une seconde plus tard, tu te trouves au plus près d’Hermès, et tu agrippes son pantalon. S’il ne fait rien pour t’en priver, c’est bien rapidement et sans difficulté que tu escalades la couche de tissu, pour te retrouver en un rien de temps sur l’épaule droite du musicien qui, tu l’espères, ne se formalisera pas de si peu et continuera sa chanson.

Tu restes là à te trémousser un moment, et une autre folie te vient. Tu ne connais bien entendu pas les paroles de la chanson, mais tu en as entendu assez pour pouvoir t’adapter. Lorsque le refrain vient à nouveau, tu te penches en avant aussi, suivant le mouvement du musicien, et tu soutiens son chant dans le microphone, ta voix s’ajoutant en canon à la sienne.

Si ton timbre est aigu, presque strident, on peut en tout cas t’accorder que tu chantes juste ; c’est là une des nombreuses qualités dont s’est assurée notre éducation de parfaits petits nobles. Et si nous avons plutôt l’habitude de la harpe que de la guitare électrique, tu ne sembles pas avoir de difficultés particulières à t’adapter à ce nouveau genre musical.

Bien entendu, tu ne t’inquiètes pas le moins du monde de moi, en ce moment. Et pourtant. Si seulement je pouvais me targuer de passer un si bon moment que toi.

Lorsque l’étrange jeune femme repousse le vigie, plusieurs secondes lui sont nécessaires pour l’accepter. L’évocation de son âge, du haut de son demi-siècle bientôt sonné, a déjà tendance à le déstabiliser d’ordinaire, et le refus sec de la demoiselle au profit du rustre tatoué le blesse dans son orgueil. Il se voit cependant interrompu avant de pouvoir rétorquer quoi que ce soit, se tournant d’un air hébété vers le nouvel arrivant nu comme un ver. Moi-même, après avoir trempé les lèvres dans le godet que l’on m’a servi et l’avoir aussi vite reposé sur le comptoir avec une grimace, j’observe avec intérêt cet homme surprenant, malgré son manque affligeant de pudeur. Outre sa physionomie qui n’a somme toute rien de désagréable, il se démarque par une vulgarité bien évidente, et surtout par une paire d’oreilles canines qui dépassent de sa tignasse blonde. Est-ce là l’un de ces fameux hommes-bêtes dont tu m’as tant parlé ? Fascinant. Si tel est le cas, son espèce ne semble pas commode, et je ne suis pas certain d’avoir l’envie de connaître davantage. Je te laisserai ce plaisir.

Je remarque un rien trop tard la chute de la jeune femme, et lorsque je me redresse pour aller à son aide, elle s’est déjà relevée sans plus de cérémonies. A croire qu’elle n’a nul besoin d’aide. Je ne vais pas m’en plaindre, compte tenu de la tension qui vient de s’installer dans la pièce, l’homme ivre provoquant l’animal qui ne va, je le crois, pas tarder à exploser. Lorsque Mezzo descend de la table, désireux de participer à la discussion et de s’expliquer avec son rival, je l’intercepte en l’agrippant une fois de plus fermement par le bras, le tirant vers la sortie de l’auberge. L’homme tente de résister, puis semble se rappeler de notre hiérarchie et me suit à contre-coeur.

Nous avons fait ce que nous avions à faire ici, et je ne souhaite pas assister à une vulgaire rixe de comptoir ; encore moins voir l’un de mes hommes y participer.

L’air pur extérieur est donc un soulagement certain, tandis que je regarde de loin le musicien blond qui crie dans son micro, espérant que les différentes échoppes qui longent la grande allée proposent de meilleures boissons que cette bien triste taverne.

Un soulagement qui, malheureusement, s’avère de bien courte durée.

Tandis que nous avançons en direction de la scène, d’autres groupuscules arpentent l’allée. Des hommes et des femmes profitant de la fête, autant de visages souriant anonymes. Autant de visages sans intérêt.

Sauf un.

Le monde semble se figer, dès que je l’aperçois. Mon souffle se coupe, mon cœur manque un battement, et une sueur glacée perle dans le bas de mon dos. La terreur dans son état le plus pur. Il n’y a aucun doute.

Toi comme moi ne nous sommes jamais particulièrement intéressés aux petites affaires des criminels. Si j’ai bien entendu connaissance des figures les plus importantes, la plus grande partie de ces vauriens me laissent parfaitement indifférent, et je serais bien incapable de les reconnaître ou d’énumérer les crimes dont ils se sont rendus coupables.

Mais pas lui. Lui est différent.

Vincent Turen, vingt-trois millions de Berries. Je l’identifierais au premier coup d’oeil, sans doute même dans le noir complet. Je le connais bien, lui. Oh oui.

Voilà maintenant une demi-année que cette raclure et ses acolytes se sont introduits dans mon pays, dans ma ville. Une demi-année qu’ils ont semé le chaos, causant la mort de nombreux citoyens innocents. Une demi-année qu’ils ont tué Sa Majesté Raymond et permis à un illustre inconnu de monter sur le trône, avant de prendre leurs jambes à leur cou comme les lâches qu’ils sont. Une demi-année qu’ils ont causé le déclin de mon royaume, et pire que tout, de ma famille. Les faveurs que mon cher père avait réussi à obtenir après des décennies de diplomatie de la famille royale ont brusquement disparu avec l’arrivée de Krug Verrat, et la puissance comme la richesse de notre maison, que tous enviaient jusqu’il y a peu, ne sont devenues que des ombres. Notre vie s’est effondrée, en quelques semaines seulement.

Par la seule faute de cet homme.

Dans un unique instant de folie, je m’imagine aller obtenir justice moi-même. Je me vois avancer vers le truand d’un pas sûr, ma main se fermer autour de son bras. J’entends ma voix, implacable, proférer la sentence, et…

Je me ravise bien vite, chassant ces images de mon esprit. L’homme est un pirate sanguinaire, un forban sans la moindre once de pitié. Il me trancherait en deux sans même y penser, comme son homme de main, Goshuushou, l’a fait pour mon roi. Non, s’il est primordial d’obtenir justice, je ne tiens certainement pas à finir comme Lui.

Je le laisse passer, lui et sa troupe. Il ne me prête pas la moindre attention, je ne suis pour lui qu’un visage parmi tous les autres. Bientôt, il saura.

Je reste sur place, tremblant, tâchant tant bien que mal de réguler ma respiration. Il me faut passer plusieurs secondes à forcer mon souffle, les yeux fermés. Puis enfin je les ouvre, décidé, les posant sur mon subordonné qui me fixe d’un air inquiet. Je m’avance d’un pas en sa direction et pose une main sur son épaule, pour chuchoter à son oreille.

Monsieur Noman, je veux que vous alliez au bateau. Courez aussi vite que vous le pouvez. Ne vous arrêtez pas avant d’y être, quelle qu’en soit la raison. Il y a dans ma cabine un Den Den Mushi. Appelez la marine locale, et informez-les que Vincent W. Turen se trouve dans le village du festival. Ne parlez à personne d’autre, et ne quittez pas le navire tant que je ne vous ai pas rejoint.

Le regard embrumé du saôulard semble hésiter quelques instants, mais il finit par hocher la tête, et se détourne pour s’éloigner au pas de course. Je le fixe une seconde, rassuré. Il peut être ivre, mais il reste un homme de confiance, et je sais qu’il appliquera mes ordres à la lettre.

Quand à moi, il est temps que j’agisse. J’aurais aimé que tu sois avec moi, Fizz, mais je n’ai pas le temps de te chercher. Je ne peux me permettre de le perdre de vue. D’un geste sec, je tire sur mon veston pour le lisser et je me retourne à mon tour, me dirigeant d’un pas rapide dans la direction dans laquelle Turen est parti. Je ne mets pas longtemps pour l’apercevoir à nouveau. Il me va falloir être particulièrement juste. Tandis que j’arrive à leur hauteur, j’entends les paroles du pirates, et je m’annonce à mon tour

Et je me nomme Alban, en ce qui me concerne. Je serais ravi de pouvoir aider également !

Vingt ans d’éducation diplomate m’ont appris à être avenant et garder un sourire imperturbable en toute situation. Pourtant, jamais mon coeur n’a battu aussi vite.








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Clyde Jenkins
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Virgil le vigile

"Hey man, it's not gonna work
It has nothing to do with you"
Shaka Ponk – I'm Picky
I'm Picky - Shaka Ponk



Le regard rivé sur l’arrière de la scène, Clyde avançait, tranquillement, les mains dans les poches, en pleine réflexion sur son futur plan : devait-il y aller frontalement, tenter d’appréhende le bougre, si il était bel et bien, au milieu de tous les artistes ? Ouais, qu’est-ce qu’il en avait à faire au juste, de ces femmes qui crieraient au scandale, de ces types qui l’empêcheraient de faire son boulot ? Ah, il était habitué à en voir des idiots qui jugeaient à la hâte. Des fois, il s’en foutait complètement. Des fois, ils compromettaient son job. Ah… qu’est-ce qu’il les détestait ceux-là. De vrais… connards. Comme lui. Enfin non, pas comme lui. Clyde était un connard, il le savait, mais pas le même genre de connard que ceux-là.

Cette petite pensée fit naître un rire dans le fond de sa gorge qui remonta jusqu’à ses lèvres et se transforma en un sourire.
- Hep ! Toi ! Le blondinet au cache-oeil ! Personne ne passe vers les coulisses sans passe VIP.
Le Jenkins riva ses yeux, enfin son œil, vers la silhouette qui l’avait interpellé, semble-t-il. Enfin… Il n’y avait sans doute pas beaucoup de blond borgne dans le coin. Les mains toujours dans les poches, le maudit toisa le type, qui s’était pointé juste devant lui, semblant faire barrage avec son corps. Les pieds du chasseur n’avancèrent pas plus. Il étudia l’homme qui lui faisait face d’abord sans rien dire. D’après ses dires et sa posture, Clyde pouvait déduire qu’il n’était plus ou moins qu’un chien qui gardait l’accès. Ce qui, dans son cas, l’embêtait. Soit il tentait de passer en force, au risque de se mettre tout le festival à dos, y compris des civils et voir sa proie, si elle était là, prendre la poudre d’escampette, soit… Un demi-sourire éclaira son visage un bref instant.
- Ah ! Tu tombes bien mon bonhomme !
D’une main, il alla chercher dans la poche intérieure de sa veste l’avis de recherche, qu’il déplia en secouant nonchalamment le papier. Il présenta la photographie au vigile à hauteur de visage avant d’ajouter, en pointant du doigt de sa main libre les coulisses :
- Je cherche ce mec, il serait pas là-bas, des fois ?
Et il attendit un quelconque geste ou une quelconque réponse de la part de Virgil, calmement.
Codé par Kari Crown


Clyde pose une question à Virgil.

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Clyde Jenkins
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Dim 13 Jan - 17:37






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Pyrotechniciens remplaçants



Après avoir marché pendant un certain temps, Vincent et son ami purent apprécier un peu de calme, loin de la foule en délire et du chanteur qui faisait remuer humains et animaux. Bientôt, ils repérèrent un duo d'hommes qui s’affairaient autour d'un monticule de feux d'artifices divers et variés. Il serait extrêmement facile de repérer des fusées de toutes tailles et couleurs, des barils de poudres, des bâtons de feu et même un énorme pétard en forme de dragon à moustache écarlate. De quoi ravir petits et grands ! Les deux remplaçants s'activaient de leur mieux, usant de gestes lents et précis pour remplir les fusées à la dernière minute... la faute sans doute à un programme perturbé !

Cependant, lorsque les crissements de chaussures sur le sable leur indiquèrent des visiteurs inopinés, l'un d'eux sursauta et renversa une petite partie de poudre verdâtre sur le sable. Il jura bruyamment, mais se força à sourire à Vincent lorsqu'il proposa son aide. Alors, lorsqu'un troisième larron s'invita sans crier gare... l'homme brun tiqua, laissant plusieurs soubresauts sur son oeil trahir un certain malaise. Son collègue aux cheveux cendré s'écarta des explosifs, sortit négligemment une pipe à long manche qu'il alluma d'un geste expert, avant de tirer une longue bouffée de nicotine. Enfin, il sourit au trio de samaritains et leur déclara simplement :


- Les deux frères du stand d'onigiris, je suppose ? Haha ! Ces deux chenapans sont déjà venus nous voir pour nous dire à quel point il était important, et je cite, qu'on ne se "foire pas comme des taches".


Ici, il soupira un bref instant, laissant un nuage de fumée se créer autour d'eux :


- La jeunesse ! De mon temps, on respectait un peu plus ses ainés ! Vous imaginez...
- T'as même pas trente ans, Tsugaru ! le coupa son collègue toujours en train de travailler. Ferme la et viens m'aider !


Un regard hautain vers son collègue plus tard, le dénommé Tsugaru reprit une latte de tabac, avant de souffler en direction d'Alban. Il reprit la parole d'un air guindé :


- Je vous remercie de votre aide, messieurs, mais nous nous acquitterons de notre tache seuls. Aucune chance que je laisse des amateurs toucher à des feux d'artifices aussi fragiles !  On ne s'improvise pas artificier, contrairement à ce que ces deux gredins vous ont laissé penser. Vous imaginez si vous faisiez tout capoter ? La faute retomberait sur nous...
- Tsugaru... grogna le brun.


L'homme en kimono bleu souffla de nouveau, visiblement embarrassé, mais il dut son salut à une intervention inopinée. Alors qu'il s'apprêtait à reprendre la parole, un jeune garçon s'affala face contre terre et se mit à pleurer à chaudes larmes, non loin de Vincent et Julian. Le trio aurait beau regarder aux alentours, nulle trace de ses parents ni d'une éventuelle fratrie pour lui porter secours. L’artificier sauta sur l'occasion :


- Puisque vous semblez en mal d'action, allez donc plutôt chercher les parents de ce marmot pour leur passer un savon de ma part. Personne ne devrait laisser un gosse sans surveillance par les temps qui courent ! Sur ce, si vous voulez bien m'excuser, nous avons du travail.



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Jeune garçon au genou écorché


Le jeune garçon n'était pas dans les environs lorsque les trois hommes étaient venu proposer leur aide, ça ils en étaient tous quasiment certains. Pour autant, sa chute et ses pleurs étaient bien réels, comme en attestaient la vilaine écorchure à son genou gauche. Lorsqu'il repéra Vincent et son ami, il sembla les appeler de ses pleurnichements redoublés.



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Soiffard invectivé par Karim



Tout d'abord, il crut que l'homme loup allait repartir la queue entre les jambes une seconde fois. Il pesta en silence, maugréant dans sa barbe, ce qui l'empêcha de repérer le coup en traître. Le poing de Karim percuta des abdominaux mous et envoya le soûlard contre le bar qu'il défonça à moité. Un silence pesant s’abattît sur la taverne, tandis que le soiffard se relevait lentement dans un bruit de verre brisé et de bois qui grinçait. Un mince filet de sang perla le long de sa lèvre, avant qu'il ne le sèche d'un revers de main, dévoilant un sourire goguenard.


- Tu l'as vraiment fait, sale petit chiot ! HAHAHAHA !


L'homme s'approcha de Karim, un regard mauvais pénétrant les yeux de l'homme loup. Tous les clients s'écartèrent précipitamment, en rampant ou en titubant, à mesure que l'homme approchait d'un pas lourd. Ses yeux éclairèrent d'une lueur vicieuse lorsqu'il arriva à quelques pas de Karim, juste avant qu'il ne gronde à moitié :


- Showtime.







Tout à coup l'homme hurla à la mort et se rua vers Karim. Il le mitrailla de coup de poings rapides, hurla et s'esclaffa comme un beau diable à mesure qu'il tentait de ravaler le portrait de son adversaire. Karim aurait beau frapper, mordre, griffer, repousser... le forcené reviendrait encore et toujours à la charge. Ses coups n'étaient pas très précis ni même particulièrement rapides, mais s'il visait comme une taupe il frappait comme un sourd. Un uppercut vicieux tenta de mettre K.O. l'homme loup, suivi d'un coup de coude maladroit qui précédait un coup de tête monumental.

Si le combo ne suffisait pas, l'homme attraperait une table entière et la lancerait à la tête de son ennemi en riant comme un beau diable. Les cheveux ébouriffés, les yeux injectés de sang, cette homme venait de trouver ce qu'il était venu chercher. Pas une femme, ni même la boisson ou la satiété... mais le carnage le plus brutal possible !



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Musicien - nom de scène "Hermès" - Invité d'Hermès



Tout d'abord surpris, Hermès avait continué malgré tout, sans doute grâce à la mémoire musculaire et à des centaines d'heures de répétitions. Le morceau n'avait donc pas été gaché lorsqu'il avait vu le petit furet contrôler une espèce de plaque translucide pour tenter de monter sur la scène. Deux vigiles avaient tenté de lui sauter dessus, mais Hermès les avaient arrêté d'un geste, tout en continuant à chanter. Un sourire espiègle aux lèvres, il avait accueilli la petite boule de poil lorsqu'elle lui avait grimpé dessus. Il avait manqué de se pisser dessus, de rire, lorsqu'elle s'était mise à chanter avec lui. Malgré le timbre haut perché, c'était pas mal du tout pour un amateur ! Grand rêveur, ami de la liberté et de la libre pensée, il aurait été contraire à ses convictions de rembarrer une si charmante boule de poils ! Lorsque le morceau se termina, il applaudit chaudement et encouragea la foule à acclamer...


- Eh ! Tu t'appelles comment, mon gars ? demanda-t-il à son invité surprise, en bloquant le micro de sa main. Ça te dit un petit trio avec le prochain musicien ?


N'attendant qu'à moitié sa réponse, il annonça l'entrée en scène d'un ami rencontré récemment pour un bœuf improvisé. Il demanda alors un tonnerre d'applaudissement pour « Fufu » comme il l'appelait. Entra alors un jeune homme svelte et élancé, aux traits fins, presque aquilins, et à la chevelure blond pale. Les yeux rieurs du violoniste nouvellement arrivé se fixèrent sur l'invité surprise et, lorsqu'Hermès lui expliqua rapidement ce qu'il avait en tête, « Fufu » ne put s'empêcher de sourire à pleines dents. Il avait bien fait de venir sur cette île, finalement ! Lui qui avait craint qu'on le reconnaisse...

Mais après tout, c'était aussi ainsi qu'il aimait vivre ! Il recherchait liberté, aventure et, bien sur, prendre tous les risques nécessaire pour ne pas laisser périr son rêve : apporter de la joie via la musique. Alors qu'Hermès confiait un tambourin à Fizz en lui faisant un clin d'oeil, les deux musiciens saluèrent le public et, sans plus attendre se lancèrent dans leur impro suivante ! Quand il le pourrait, Hermès viendrait jouer près de Fizz et l'aider pour le tempo si nécessaire.








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Virgil le Vigile




Tandis que le groupe entamait une chanson innovante, Virgile regarderait d'un oeil torve le chasseur de prime borgne qui lui faisait face. Car qui d'autre se trimbalerait avec une affiche de rechercher ? Haha ! D'autres n'auraient peut être pas fait le lien mais lui était... VIGILANT au moindre détail ! Alors, Virgil lui répondit au mieux, en pointant du doigt le violoniste qui jouait actuellement :


- Je suppose que c'est cet homme que vous recherchez, chasseur de primes ? Mais je me dois de vous rappeler, lors du festival du feu, nous ne tolérerons pas de débordement ! Les primes et les rivalités doivent être oubliées ! Alors, je vous demanderai d'attendre la fin du festival pour le capturer, si le coeur vous en dit. Sinon... Et bien, vous devrez répondre de vos actes.


Cette dernière phrase ne sonnait pas comme une menace, tant Virgil n'avait pas mis la moindre trace d'animosité dans sa voix. Non, cela ressemblait bien plus à une mise en garde, un rappel que tout acte avait des conséquences. Curieusement, il sembla se désintéresser du chasseur de primes, puisque ce dernier n'en voulait pas aux loges très certainement. Ainsi, le vigile retourna à son inlassable scrutation du public, à l’affût du moindre signe de danger pour les artistes. Car tel était son travail : repérer le danger.



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Diva



À l'intérieur, justement, on commençait à s'impatienter. Apparemment, « Fufu » n'était pas prévu au programme et avait été rajouté par Hermès à la dernière minute comme son invité. Les divas y voyaient les dangers d'inviter de vulgaires rocks stars à un festival aussi respecté. D'autres y retrouvaient là l'ame des artistes. Certains, par contre, s'inquiétaient de ne pas voir l'artiste suivant, justement: Elle D. Eutera. La cantatrice avait pourtant été repérée sur l'île un peu plus tôt, la nouvelle avait été confirmée ! Alors que fichait-elle ? Encore quelques chansons et ce serait à elle d'entrer en scène... les organisateurs commençaient à se ronger les ongles, tandis qu'une diva aux dents un peu plus longue que les autres s'avança vers les responsables locaux, avant de proposer d'une voix douceâtre :


- Si mademoiselle Eutera ne souhaite pas nous faire la grâce de sa présence, je pourrais sans aucun doute la remplacer ! Vous avez sans aucun doute entendu parler de... moi ? N'est-ce-pas ?
- Oui... oui, nous savons qui vous êtes, mademoiselle. Mais vos talents ont beau être ce qu'ils sont, nous avons promis à notre public...
- Vous aurez une meilleure représentation si j'assure sa part du spectacle, je puis vous le garantir ! Qu'un artiste ne daigne respecter la bienséance et faire preuve de ponctualité en dit long sur son professionnalisme...


Le ton pincé qu'avait pris la diva présageait le pire, compte tenu de son mauvais caractère connu et reconnu ! Les représentants officiels tentèrent de gagner du temps mais, en leur for intérieur, prièrent tous les dieux pour que la cantatrice n'arrive sous peu !




A nouveau je m'excuse pour le gros retard...



Ordre de passage: MJ - Vincent - Karim - Fizz - Clyde  - Elle D. Eutera
Délai : 72h par rapport au post précédent.
Un délai supplémentaire de 24h vous est autorisé une fois, si vous prévenez sur le topic dédié à cet effet. Vous êtes également libres d'échanger vos tours si vous le souhaitez, en prévenant également sur le topic.


Résumé :
Voici donc la carte de l'île :
Spoiler:

Et la carte du village festival pour que vous vous représentiez mieux où vous vous situez :
Spoiler:

Les étoiles à 4 branches sont les couples et les enfants qui jouent, ainsi que les deux personnes responsables des feux d'artifices.
Le cercle orange est la taverne.
Le rectangle rouge l'estrade, avec les loges des artistes accolées qui sont représentées par l'étoile jaune.
Le triangle rose est le rassemblement d'hommes près du bassin floral.
Les stands sont représentés par les rectancles verts, vous avez tous à présent accès à la liste :
1) Stand de Dangos, tenu par une vieille dame qui pue l'alcool.
2) Stand de sushis, tenu par un homme d'age mur très précis au couteau.
3) Stand d'onigiri, tenu par deux gamins qui galèrent.
4) Stand de sake, tenu par un homme éméché.
5) Stand de jus, tenu par un couple rieur.



Vincent > Les gars des feux d'artifices ont l'air nerveux lorsque vous vous approchez, mais ils te disent qu'ils ont la situation bien en main. Tout à coup, un petit garçon tombe et s'écorche le genou devant toi. Il se met à pleurer et demande sa maman.

Karim > Ton coup de poing envoit valser le soiffard. Il se relève néanmoins et se rue sur toi comme un forcené. Tu es plus rapide que lui mais tu sens que ses coups sont réellement puissants. Si tu esquives / résistes au premier combo, il soulève une table entière et te l'envoie sur la tronche.

Fizz > Hermès fait entrer un ami musicien et te propose un trio, sous les vivats du public.

Clyde > Hermès continue de chanter, Virgile te pointe du doigt l'ami d'Hermès qui monte sur scène et te rappelles que pendant les festivités les primes sont censées êtres oubliées. Il te dit qu'il sera... vigilant sur ce point.

Elle D. Eutera > Je suis parti du principe que tu revenais vers les coulisses, je te décris donc l'accueil.
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Vincent W. Turen
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Mar 15 Jan - 10:48


Encore un non ?!
La visite de la fête continue !

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La musique battait son plein quand les trois jeunes filles étaient arrivées à proximité de l’esplanade prévu pour les festivités. Si tout le monde semblait se régaler, il y avait ici où là quelques personnes plus ou moins sérieuses, qui prenaient à cœur la tranquillité de la journée. Pour la connaisseuse, Sabrina, les deux autres allaient adorer le chant « mélodieux » du rockeur et elles allaient sans doute aussi accrocher aux côtés séducteurs du jeune homme.

Déjà, elles avaient oublié les tracas passés et allaient finalement profiter de la musique – un peu comme ce qui était prévu, à la base. Et alors que celle qui venait du Nouveau Monde profitait allègrement du temp du blondinet pour se déhancher, sur le son d’une musique qu’elle connaissait déjà par cœur, les deux autres filles commençaient, elle, à se laisser à la profusion de joie et de fête. Quand bien même la fille aux nattes avait les paroles sur le bout des doigts, la mélodie ancrée dans son cœur et le battement furieux du tempo à même le corps, elle ne s’attendait pas à l’irruption de la bestiole. Était-ce sa nouvelle mascotte ? Il s’en vendrait des tonnes de produits dérivées, tant elle était mignonne, cette boule de poil. Et, tandis que cette même boule de poil se mettait à chanter aux côtés de l’un de ses chanteurs fétiches, elle ne put s’empêcher de danser de plus belle, remettant son questionnement à plus tard.


Mon côté bon samaritain commençait à atteindre ses limites. Déjà que les deux gamins m’avaient remballé sèchement, sans rien connaitre de mes capacités, voilà qu’on m’envoyait chier à nouveau. Cette fois, c’était les deux artificiers, remplaçants, qui, même en étant les plus polis au monde, ne purent pas m’empêcher de bouillir intérieurement. J’aurais préféré suivre Wakaba et écouter la musique qui passait, elle m’aurait sans doute fait vivre une journée plus agréable. Bon, il ne fallait pas exagérer, je n’étais pas non plus le plus gros gredin de la planète, mais il fallait bien avouer qu’on s’était fait balader sur toute la ligne, Julian et moi, et ça commençait à m’exaspérer.

A vrai dire, et pour le coup, ils n’avaient pas torts. Je n’étais en aucun cas manieurs d’explosifs. J’avais déjà dû utiliser par le passé des grenades ou voir des petites bombes, mais en aucun cas le but était de faire le spectacle, c’était avant tout dans la praticité que j’avais usé de ces engins-là. Là, l’objectif était d’émerveiller les enfants et divertir les plus grands, en aucun cas c’était pour les blesser. Donc, acceptant gentiment leurs excuses, je commençai à m’écarter quand j’entendis le choc du gamin, en contrebas. Le jeunot s’était écorché le genou, mais grand mal lui fasse, ça lui apprenait la vie.

« Ce n’est pas un mal d’action, mais juste le plaisir d’aider pour un spectacle assuré. Je passais une bonne journée et je ne voulais pas qu’elle soit gâchée. Comme on m’avait dit que les véritables artificiers avaient été remplacés au pied levé, je me suis dit que la présence de mains supplémentaires, pour quoique ce soit aurait pu être la bienvenue. »

Je regardais le gamin et il me faisait presque pitié. A vrai dire, je ne pense pas être capable d’être un bon parent. J’avais déjà foutrement raté l’éducation de Johnattan, l’être qui m’avait ensuite persécuté sur Water Seven. Je savais pertinemment ce que le bon sens dirait au commun des mortels : « aide cet enfant. » Pff… J’avais mieux à faire.

« Dans tous les cas, messieurs, faites attention, toute une ile aura les yeux rivés sur vous… Et vous n’aurez aucune raison de dire que ce n’est pas votre faute, ah ah.
- Cette fusée sera verte !! Lança Julian, fier de sa découverte. J’ai vu que vous aviez fait tomber de la poudre verte de celle-là, c’est une sorte de pigment ou de teinture que vous utilisez pour faire les différentes couleurs ? »

Julian semblait lui aussi se désintéresser de l’enfant. Après tout, lui comme moi étions des pirates et l’enfance n’avait rien d’un parcours semé de bonnes actions. Si moi j’avais été abandonné par mes parents à peu près à l’âge du marmot, pour devenir interne dans un dojo, le pirate du Nouveau Monde avait eu une enfance plus sage, moins torride, mais il savait qu’aider cet enfant n’était pas réellement l’aider. Il s’en sortirait très bien tout seul. Non, lui, ce qu’il voulait, c’était en apprendre plus sur leur boulot. Au moins une réponse de la part de l’artificier lui donnerait le sourire. Il aurait alors le gout de la victoire. Il aurait compris quelque chose que je n’avais pas vu et il pourrait me le ressortir à l’occasion.

Dans tous les cas, j’étais sur le départ. Ne regardant qu’à peine le troisième homme qui s’était incrusté dans notre duo pour aider les deux autres, j’attendais l’éventuelle réponse de celui aux cheveux cendrés…



résumé:

Aucun PNJ présent n'est nivelé, et d'autres pourront apparaitre durant le RP, tout dépend des actions de mon personnage Wink

PNJ présents:
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Karim Ookami
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Jeu 17 Jan - 21:49
Il était hargneux, décidé à en mordre et clairement assez peu commode. Karim avait un caractère de cochon, et si ça n’avait pas été grâce à Finn, il se serait déjà retrouvé derrière les barreaux un nombre incalculable de fois. Non seulement il était un soiffard invétéré, soumis à des crises de colères quotidiennes, mais en plus il n’avait aucune connaissance du système social des humains malgré les dix dernières années passées à les côtoyer. Ce n’était pas qu’il s’en foutait, c’était qu’il les débectait. Les humains avaient une fâcheuse tendance à réduire les siens en esclavages, quand ce n’était les siens qui étaient réduits en esclavage eux-mêmes. Si cela relevait d’une autre histoire, il n’en oubliait jamais qu’aucun peuple n’était vierge de tout péché. Cependant, celui des humains était particulièrement gratiné.

Quand il observa les mouvements de son ennemi, il comprit aux déplacements de l’air qu’une seule de ses attaques pouvait lui coûter cher, mais que sans un stratagème, son ennemi n’arriverait jamais à l’abattre. Bien sûr, lui pouvait jouer sur la vitesse pour se débarrasser rapidement de l’ennemi, mais dans son cerveau cela ne se traduisait pas par des actions fines et vives : au contraire, c’était le type de personne qui fonçait dans le tas à la moindre occasion. D’un geste simple, il esquiva son adversaire en profitant qu'il soit occuper à lui lancer une table pour se retrouver derrière lui et attaquer la commissure des genoux de sorte à le mettre à terre d’un coup de pied vif. Cela lui permettrait, en se redressant, d’adresser à l’ennemi un coup de poing puissant au niveau de son dos, chargé pour le rétamer en quelques instants seulement. Il était vrai que l’homme-loup aimait ouvrir ses combats sur les failles de son opposant, et que sa vitesse lui permettait des coups rapides et précis. Fort heureusement, il ne risquait pas de laisser traîner cela très longtemps : il devait retrouver Finn et lui rappeler qu’il avait un massage à terminer.

De l’autre côté du bar, la jeune femme observait silencieusement la scène. Contrairement aux froussards, elle n’avait pas bougé d’un millimètre. Son aura était particulièrement facile à lire : elle était captivée, et même envoûtée par ce combat, mais plus encore par le soiffard qui avait rejeté sa présence. Elle aimait les hommes qui lui résistaient, et s’il pouvait être l’une de ses nombreuses proies, elle serait ravie. C’était certes l’alcool qui parlait… Enfin, une partie d’elle était convaincue qu’elle l’aurait fait sans alcool, si l’occasion s’était présentée. C’était juste un prétexte, une petite invention de l’esprit humain.

Jean-Gab et Aichounne s’étaient éloignés de l’entrée des artistes pour finalement commencer à errer dans le centre d’activité de leur emplacement de vacances. Le petit homme était méconnaissable avec son costume, qu’il avait changé entre temps grâce à ses très avantageux pouvoirs. Il était vêtu d’un masque de renard qui lui coupait la moitié du visage en deux, et d’un kimono traditionnel richement orné. On lui aurait prêté des airs nobles s’il n’avait pas eu l’air aussi fripon, et si en l’approchant son odeur n’avait pas été aussi forte : deux jours qu’il n’avait pas vu l’ombre d’une bassine malgré les astuces de sa protectrice.

Soudain, la femme-chienne aux oreilles masquées par son chapeau du jour s’approcha du stand de sushis : elle avait un petit creux. Elle demanda à Jean-Gab de rester un peu à l’écart, tandis qu’elle commerçait avec le vieil homme.

    - Bonjour, j’aimerais une demi-douzaine de sushis, s’il-vous-plaît. J’ai remarqué votre maniement du couteau, on reconnait un bon cuistot à la manière dont il tient son outil de travail. Vous travaillez ici depuis longtemps ? Demanda-t-elle en souriant, faisant la conversation pendant qu’il se mettait à l’ouvrage et qu’elle sortait quelques berrys.

Shalon avait passé un instant à contempler la foule et s’était rapproché de la taverne tranquillement en compagnie du Vieux. Ce dernier semblait un peu perdu : il portait son survêtement troué et n’avait pas arboré les couleurs locales. Jean-Gab refusait de lui faire des costumes, mais il n’en demandait pas non plus. Il préférait rester lui-même.
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Clyde Jenkins
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Mar 22 Jan - 22:14
L'histoire est écrite par les vainqueurs
Feat. Karim, Vincent, Fizz, Elle & MJ
Primé

"I'm gonna fight 'em all
A seven nation army couldn't hold me back
They're gonna rip it off"
The White Stripes – Seven Nation Army
Seven Nation Army - The White Stripes (Glitch Mob remix)



Le regard de Clyde suivit la direction que pointait le doigt tendu de Virgil le vigile. Outre Hermès et la petite boule poilue qui se partageaient la scène, se trouvait un troisième individu. Un blondinet qui jouait du violon. Un blondinet… qui ressemblait effectivement à celui qu’il cherchait.

Et les paroles du vigile allèrent en son sens. Le borgne ne tiqua pas lorsque son interlocuteur le nomma chasseur de primes : après tout, il ne s’en cachait pas vraiment, surtout face à Virgil. En revanche, le petit rappel dont le somma son vis-à-vis lui sembla un peu plus fâcheux. Comment ça, « les primes et les rivalités doivent être oubliées » ? Et il le gagnait comment son argent, sinon ? Chasseur de primes, c’était avant tout un travail légal. Et Clyde était à peu près sûr que la menace qu’on lui destinait n’était pas vraiment valable. Répondre de ses actes… Et puis quoi encore ? Le regard bleu se riva au visage du vigile et un léger sourire vint dévoiler les dents du borgne.
- Alors mon coco… Je comprends bien que tu veuilles pas d’ennuis pendant le festival mais… je suis en droit de faire mon travail tu sais ? Tu connais le décret Décima ?
Non, il ne se moquait pas du pauvre Virgil. Il était juste… un peu mécontent qu’on l’empêche de faire. Un tout petit peu mécontent. Il continua :
- Il y a des gens qui seraient absolument ravis d’entendre ce que j’ai à leur dire. Ou alors qui ne le seraient pas, suivant comment je le tourne. Ils aiment pas beaucoup les criminels ceux-là. Festival ou pas.
Nul doute qu’il évoquait le mouvement constantiniste, qui prenait peu à peu de l’ampleur sur les mers et qui prônait l’éradication des criminels. Oh, Clyde n’en connaissait pas personnellement, il en avait entendu parler à travers les journaux essentiellement, mais il ne doutait pas qu’il pouvait trouver un contact plutôt facilement. Suffisait même peut-être de juste crier dans un QG du Gouvernement « à mort les pirates », qui sait ?
- Enfin, je pense pas non plus tout faire foirer juste pour te faire chier, hein. Donc calmos, de toute façon je ne vais pas l’arracher de la scène le violoniste. Faudrait être con pour y aller aussi frontalement.
Le chasseur de primes se tourna entièrement vers la scène et maugréa quand même un remerciement pour le vigile avant de le quitter, si son interlocuteur le laissait faire. Il irait se placer de nouveau du côté de la scène, se mêlant au public pour observer les musiciens et la structure qui les supportait.
Codé par Kari Crown


Clyde est pas vraiment content de la "menace" de Virgil et le fait savoir. Si le vigile ne s'y oppose pas, il finit par retourner du côté du public.

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Clyde Jenkins
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Maître-Jeu
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Mar 29 Jan - 22:20






L'histoire est écrite par les vainqueurs. [Groupe EB] Kyoka-150x300L'histoire est écrite par les vainqueurs. [Groupe EB] Tsugaru-150x300
Pyrotechniciens remplaçants



L'homme aux cheveux cendrés sembla bien prendre la réaction de Vincent, même s'il avait tiqué lorsque le pirate lui avait assuré vouloir « aider pour un spectacle assuré ». Malgré sa maladresse, il ressemblait à un bon samaritain, alors que les deux remplaçants semblaient réellement vouloir les éloigner. Le brun en arrière plan grogna lorsque les deux hommes n'accordèrent qu'un bref regard au gamin qui pleurait toujours, tapant peu à peu sur le système de cet homme colérique. Il se calma pourtant lorsque Vincent fit mine de partir... jusqu'à ce que Julian n'intervienne.


- Oi... commença le brun, un soubresaut faisant danser son oeil gauche.
- Du calme, Kyoka, c'était une simple question de profane, tenta de le rasséréner Tsugaru.
- Profane, mon cul ! rugit presque le brun en s'approchant d'un pas décidé. T'as quelque chose à redire à mon boulot, hein ? C'est parce que vous nous avez surpris que j'ai fait tomber de la poudre hyp...


Un croche patte discret de la part du fumeur fit tomber l'homme remonté. Ce dernier s'affala face contre terre, avant de se relever rouge comme une pivoine.


- TU VEUX MON POING DANS TA GUEULE ? TSUGARUUUU ?!
- Si tu n'es pas capable de tenir ta langue et de remplir une mission aussi simple, cela m'attristera mais nous en arriverons aux mains, en effet. Je te rappelle que nous disposons d'un temps limité afin de remplir ces fusées, car nous sommes des professionnels. Tu te rappelles ?


L'air placide de son collègue sembla doucher le colérique. Un éclair passa dans ses yeux, mais il retourna en maugréant vers les fusées, sans même un regard ni un mot d'excuse en direction de Vincent et de Julian. Quant au troisième larron qui avait proposé son aide, ce dernier était tout à coup bien silencieux et se contentait d'observer la scène. Tsugaru se tourna néanmoins vers lui d'un air bienveillant :


- Je vous remercie encore une fois, vous aussi, pour l'aide que vous nous proposez, mais nous avons la situation bien en main ! Ne vous inquiétez pas... mais si quelqu'un pouvait s'occuper de cet enfant geignard et retrouver ses parents, cela nous retirerait une épine du pied !


Il pointa le môme de sa pipe avant de rajouter :


- Vous comprenez, travailler avec des cris... c'est la migraine assurée !




L'histoire est écrite par les vainqueurs. [Groupe EB] Morino-Oniji-150x300
Jeune garçon au genou écorché




Pendant ce temps, le garçon répétait inlassablement les mêmes cris, comme un disque usé. Il ne tentait même pas de se relever, ni même de se tenir la partie de son corps qui le faisait souffrir. Il restait simplement sur place à déverser toutes les larmes de son corps le plus bruyamment possible !




L'histoire est écrite par les vainqueurs. [Groupe EB] Koujaku-Nagami-150x300
Soiffard invectivé par Karim




L'homme loup se battait bien, le soûlard devait l'admettre. Enfin, pas trop mal. Il savait surtout esquiver, ce qui avait le don de lui mettre les nerfs en pelote ! Mais à dire vrai, c'était surtout cela qu'il souhaitait : écumer, enrager, littéralement perdre le contrôle de son corps pour créer le plus de grabuge possible ! Lorsque le lancer de table fut un échec, il comprit qu'il allait ramasser. Trop tard, il réalisa le plan de l'homme bête et se mangea un vilain coup dans les genoux qui l'envoya à terre. Il eut la présence d'esprit de rouler en avant afin d'accompagner le coup qui ne saurait tarder, minimisant ainsi les dégâts sur sa colonne vertébrale. Car ce petit chiot avait certainement voulu attaquer là, pas vrai ?


- HAHA ! Bien envoyé, petit chiot ! À mon tour d'être un peu plus sérieux !


Et sans crier gare la brute épaisse fonça vers Karim, toujours  trop lentement pour l'inquiéter réellement, certes, mais quelque chose avait changé. C'était comme s'il avait accéléré. Pas assez pour être noté de prime abord, mais juste assez pour que cela se cela se ressente à la longue. D'ailleurs, plus Karim le frapperait, plus il accélérerait et reviendrait à la charge. Plus il souhaiterait distribuer et recevoir des coups, plus il semblerait perdre le contrôle et se transformer en une bête sauvage à son tour. Les échanges seraient à sens unique, quoi que tente le soûlard, Karim le renverrait dans les cordes... mais Karim ne pourrait pas s'enfuir ou se détourner du combat, quoi qu'il tente. Il avait clairement l'ascendant. Néanmoins, peu à peu, un certain malaise pourrait naître dans les entrailles de l'homme loup. Il ressentirait lentement mais surement un tiraillement au creux de son estomac, qui lui dirait qu'il se passait quelque chose d'étrange, que cet homme ne se battait pas normalement. En quelques échanges, quelques dizaines de secondes tout au plus, la lucidité de l'homme se serait envolée. Bientôt, les seuls sons qui sortiraient de sa bouche seraient des râles, des grognements dignes d'animaux sauvage pour, qu'enfin, ses yeux perdent toute trace d'humanité.

Loin de lui l'idée d'avoir ingurgité un fruit du démon, de s'être drogué ou d'avoir utilisé la science ou un quelconque autre artifice. Non, il était un homme, rien qu'un homme, mais un danger public élevé depuis son plus jeune âge dans la plus pure tradition de sa famille. Si son frère cadet avait appris à dominer la rage inhérente à leur lignée, lui s'y était perdu. Lorsque Karim comprendrait ce qu'il avait en face de lui, le mal serait déjà fait. L'auberge aurait été vidée de tous ses occupants, plusieurs éléments du mobilier seraient passés par les fenêtres pour les plus chanceux, ou se retrouveraient encastrés dans les murs pour d'autres. Pourtant, la milice locale n'arriverait pas. Curieusement, alors qu'ils avaient pu endiguer de pareilles situations les années précédentes, aucun milicien ne put pointer le bout de son nez pour éviter la catastrophe.

Karim venait de réveiller un berserker.

Ce dernier écumait littéralement à présent, de la bave coulant à présent de ses lèvres, déformées en un vilain rictus hargneux. Les yeux injectés de sang, le forcené fonça de nouveau vers l'homme loup mais, cette fois, s'accroupit pour pulvériser le sol. Un dense nuage de poussière s'éleva à présent : les deux combattants allaient devoir se battre à l'aveugle ! Loin de s'émouvoir de pareille situation, l'homme lança plusieurs coups dans le vent, toujours avec la même force. Un vilain coup de coude dans la tête et un autre coup de pied, au niveau des mollets, pourraient inquiéter Karim s'il n'y prenait garde... Mais la précision manquait clairement, là où la puissance de l'attaque pourrait surprendre l'homme loup !




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Sugo Toro (maitre sushi)




Sous les yeux émerveillés des badauds, un homme retirait écailles, tête, arêtes des poissons à une vitesse folle, levant des filets de saumon, thon ou autres poissons exotiques sans discontinuer. Tandis que ses assistants pétrissaient le riz gluant, ce dernier coupa en un éclair un demi saumon en fines tranches, sous les applaudissements de la foule. Le stand de sushis tournait à plein régime grâce à cet homme, véritable célébrité locale ! Lorsque le tour d'Aichounne arriva, l'homme prit la commande avec un hochement de tête, avant de répondre à ses questions sans même ralentir ! Une prouesse.


- Hoho ! Je vous remercie ma petite dame. Je travaille ici depuis que je sais marcher, j'ai repris l'échoppe de mon père, qui la tenait de mon grand père, qui l'avait reprise à son propre arrière grand père ! Je vous laisse faire le compte.


Ici il débina plusieurs tentacules de poulpe en un battement de cil.


- Mais ça fait toujours plaisir de recevoir quelques compliments ! Qu'est ce qui vous ferait plaisir, avec ça ? Je vous prépare quelque chose d'autre ?


L'homme devait avoir la quarantaine. Il était athlétique, et son oeil vif virevoltait entre ses poissons et ses assistants pour s'assurer que tout soit absolument parfait. Il devait faire honneur à ses ancêtres. Un client mécontent et c'était le déshonneur !




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Musicien - nom de scène "Hermès" - Invité d'Hermès surnommé "Fufu"




La petite impro se termina sous les hourras de la foule. Hermès pointa plusieurs fois du doigt Fizz, un sourire aux lèvres. Il était heureux en ces moments là, heureux de voir la musique rassembler les gens là où tout le reste semblait les diviser : politique, religion, argent... idéologie. Car combien de civils seraient estomaqués, voir horrifiés, d'apprendre qu'ils venaient d'être divertis par un pirate ? Fort heureusement, le festival avait ancré dans la mentalité locale cette drole de période où ceux qui auraient appelé la marine, la veille, ne s'émouvaient pas de voir une tête primée se balader à leur coté aujourd'hui. En revanche, une fois les festivités terminées, sans doute la délation reprendrait bien vite !

Hermès soupira en silence, las de cette hypocrisie. Malgré tout, il embraya bien vite en laissant le soin à son nouvel invité d'initier la chanson suivante. Il proposa toujours à Fizz de se joindre à eux pour, apparemment, le dernier morceau avant qu'il ne doive laisser sa place :


- Tu peux venir dans les loges avec nous après si tu veux, t'es notre mascotte si on peut dire ! lui glissa-t-il en couvrant le micro.


L'offre était certainement tentante pour la groupie en devenir, mais serait-elle acceptée ? Et pourraient ils passer la vigilance sans faille de Virgil ? Sans plus attendre, le pirate surnommé « Fufu » débuta les premières notes, tandis que le reste de l'orchestre suivait sa lancée !










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Virgil le Vigile




Virgil était un homme simple. Simple, mais pas benêt. Il savait mettre les formes pour menacer quelqu'un s'il le fallait, et il savait rester à sa place et effectuer correctement le travail pour lequel on le payait. Travail qu'il adorait, par ailleurs, pour les raisons précédemment décrites. Aussi, alors qu'il était parti pour se désintéresser du chasseur de primes, ce dernier se lança dans des répliques cinglantes qui ne décrochèrent même pas un haussement de sourcil au vigile. Il avait pourtant été surpris par le ton mordant du borgne, là où il avait pris soin de ne pas mettre une once d'animosité dans ses propos, pour une simple mise en garde. Il avait simplement souhaité rappeler les règles tacites du festival à un rapace, avec une efficacité toute relative. Pour autant, il n'en voulait pas au chasseur de primes. Au contraire, il laissa l'homme partir dieu savait où sans même tenter de l'arrêter. Encore une fois, cela n'avait jamais été son travail.

Cela incombait à d'autres personnes.




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Homme au parapluie



Lorsque le blondinet haussa le ton face au vigile impassible, quelques têtes s'étaient tournées dans sa direction. Malgré les décibels crachées par les chanteurs - et leur nouvelle mascotte - les personnes les plus proches avaient pu entendre le ton monter. Si la plupart avaient passé leur chemin, très peu friand des inimitiés, un homme darda ses yeux vairons sur le borgne qui s'éloignait. Le jeune local lorgna du coté de Virgil qui opina du chef d'une manière presque imperceptible.

Mais pas aux yeux du vairon.

Sans un mot, il commença à suivre le possible fauteur de trouble d'abord des yeux, puis lentement. L'homme tenait en parapluie en papier typique de l'île et, curieusement, tous les locaux s'écartaient de son passage instinctivement. Néanmoins, nul n'aurait pu discerner la moindre animosité, rancœur ou dégoût sur leur visage qui aurait pu les pousser à éviter tout contact avec l'individu en question. Il s'agissait plutôt d'un profond respect qu'on pouvait lire sur tous leurs traits.

Dans quoi Clyde s'était il fourré ?



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Diva



- IL SUFFIT ! hurla la diva d'une voix stridente.


Dans les coulisses, un verre se fendit sous la poussée vocale de la petite peste. Puisque personne ne s'en émut ni même ne l'en félicita - à son grand dam - la diva reprit de la voix :


- Le tour d'Hermès arrive bientôt à son terme, et selon le planning Elle D. Eutera devrait effectuer une démonstration de ses talents juste après lui...


Comme les organiseurs bredouillaient des excuses ou lui demander de se calmer, la diva reprit d'une voix de crécelle :


- Mais où est-elle ?! ON SE LE DEMANDE !


Ici, la fracture du verre se prolongea d'un bon centimètre.


- Mademoiselle, de grâce, pourriez vous faire preuve d'un peu plus de patience. Nous avons aperçu la cantatrice un peu plus tôt sur l'île et lui avons communiqué l'ordre de passage. Je suis certain qu'elle...
- C'EST ENCORE PIRE ! Vous entendez ? PIIIIRE !


Le pauvre verre commença à tomber en déliquescence.


- Je vous demande... NON ! J'EXIGE ! De prendre la place de cette femme sans aucun professionnalisme. VOUS M'ENTENDEZ ?!


Devant l'insistance toute particulière de la jeune femme, quelque chose céda dans la pièce. Les animosités entre les artistes commencèrent à refaire surface, les petites altercations de l'après midi, ainsi que le stress avant une représentation vinrent échauffer les esprits un peu plus. Les langues se délièrent et, bientôt, un florilège de réclamations et de manifestions de mécontentement surgirent de nulle part ! Les organisateurs sentirent de grosses gouttes commencer à perler sur leur front et le long de leur dos. Oui, décidément, quelque chose avait cédé dans la pièce et, dans un coin, le verre avait rendu l'âme.





Ordre de passage: MJ - Vincent - Karim - Fizz - Clyde  - Elle D. Eutera
Délai : 72h par rapport au post précédent.
Un délai supplémentaire de 24h vous est autorisé une fois, si vous prévenez sur le topic dédié à cet effet. Vous êtes également libres d'échanger vos tours si vous le souhaitez, en prévenant également sur le topic.

Et la carte du village festival pour que vous vous représentiez mieux où vous vous situez :
Spoiler:

Les étoiles à 4 branches sont les couples et les enfants qui jouent, ainsi que les deux personnes responsables des feux d'artifices.
Le cercle orange est la taverne.
Le rectangle rouge l'estrade, avec les loges des artistes accolées qui sont représentées par l'étoile jaune.
Le triangle rose est le rassemblement d'hommes près du bassin floral.
Les stands sont représentés par les rectancles verts, vous avez tous à présent accès à la liste :
1) Stand de Dangos, tenu par une vieille dame qui pue l'alcool.
2) Stand de sushis, tenu par un homme d'age mur très précis au couteau.
3) Stand d'onigiri, tenu par deux gamins qui galèrent.
4) Stand de sake, tenu par un homme éméché.
5) Stand de jus, tenu par un couple rieur.



Vincent > Les artificiers tentent de calmer le jeu et de vous faire partir, même si le brun part en vrille face à la question de julian.

Karim > Tu repousses sans cesse les attaques du poivrot, mais tu sens que tu n'arrives pas à le mettre au tapis. Au bout d'un moment, tu finis par comprendre que c'est un berserker et que ce n'est absolument pas normal, même chez les humains.
Il pulvérise une partie du sol, ce qui fait s'élever un nuage de poussière qui obstrue votre vision à tous les deux. Tu peux l'entendre attaquer dans le vent en se rapprochant de toi. Deux attaques peuvent finir par t'inquiéter : un coup de coude à la tête et un coup de pieds au mollet.

Fizz > Hermès annonce la dernière chanson avant de passer la main, il te fait toujours participer ! Avant de débuter, il te propose de les rejoindre dans les coulisses après.

Clyde > Virgil te laisse t'en aller sans rien ajouter. Par contre, un jeune homme te prend en filature discrètement.

Elle D. Eutera > Les choses s'enveniment dans les coulisses en ton absence !


Liste des PNJs (non exhaustive, évidemment) :
Soiffard invectivé par Karim - Niveau 19 à présent qu'il est "chaud", clairement en train de monter !"
Maître-Jeu
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Vincent W. Turen
Vincent W. Turen
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Ven 1 Fév - 22:07


Un train de vie quotidien ?!
La vie rêvée de Vincent !

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Cette histoire date déjà, pourtant je m’en souviens encore très bien. Que ce soit les visages des deux artificiers que les pleurs du gamin geignard un peu plus loin, je me souviens encore très bien de la situation. Je ne sais pas si cela est dû au fait que je vivais alors un moment de bonheur tel que je n’ai pas eu l’occasion d’en vivre des masses ou par rapport à tout ce qu’il s’est passé après, en tout cas, ces évènements sont restés gravés dans ma mémoire.

De cette manière, je peux détailler sans douter les vêtements que portais Julian ou même comment il s’était rapproché des feux d’artifices pour poser sa question. A vrai dire, quand il demanda aux deux hommes si la poudre verte qu’on avait vu quelques secondes plus tôt était une sorte de colorant ou autre chose, je fus relativement étonné de sa prédisposition à faire le rapprochement entre les choses. Sans doute que pour ma part, j’en avais rien à faire, finalement. Néanmoins, la suite de la discussion fut bien plus mouvementée. Si j’avais su garder mon sang froid quand les gamins m’avaient envoyé bouler, ou même quand les deux artificiers avaient décliné notre aide, je ne pus garder mon self-control lorsque l’un d’entre eux s’en prit verbalement à Julian, pour sa question.

Serrant les dents, je laissais l’homme qui s’était emporté finir sa phrase et chutait. Si j’avais été dans de mauvaises dispositions, j’aurais immédiatement pris le parti de lui défoncer la gueule sur le champ. Cependant, et grâce à la présence de Wakaba à quelques centaines de mètres, je su rester serein, mais quand même pas trop – le gamin qui chialait commençait à me courir sur le haricot.

« Oi… répétai-je, comme un écho… Tête de nœud, le profane il t’emmerde. Vous commencez vraiment tous à me casser les pieds – pour être poli – viens pas faire chier pour ta pauvre poudre verte de mes deux… Si t’es pas assez doué pour être concentré en toute circonstance, c’est peut être que les deux gamins qui nous ont conseillé de venir ici avaient sans doute raison, tête de con. Viens pas faire le marioles parce que tu « sais » fabriquer des bombes décoratives, abruti… »

Pendant ma tirade, je fusillais les deux hommes du regard, et le petit qui s’était écorché pleurait encore et ça commençai à me rendre fou. J’en avais réellement marre, pour l’histoire et je ne parvenais absolument pas à garder mon calme. Ma seule mesure était que je ne pouvais pas me permettre de faire d’énorme vague… Quoique… J’approchai vers les deux hommes, l’air sévère, j’allais sans doute en tarter un… Celui qui nous avait invectiver ou l’autre qui avait insulte Julian, mon choix se fit dans la foulé et ma main partie sans prévenir. Un coup banal, avec une force mesurée. Je n’allais tout de même pas lui arracher le visage. Le gars aux cheveux pales l’auraient sans doute compris à ses dépens, c’était lui le premier à manger…

« Toi, l’autre con, t’avises pas de me faire encore chier… On était venu pour vous aider, bande d’idiot… »

Un râle plus tard, je me tournais vers Julian, soupirant. J’avais de nouveau fait des siennes, mais il souriait. Sans doute avait-il saisi quelque chose que je ne concevais pas, car son sourire n’était pas des plus naturels et il m’intima à nous éloigner…

Pour le coup, Wakaba et Leiko était véritablement en train d’apprécier la musique tandis que Sabrina se déhancher d’une manière plus ou moins explicite. Les chansons d’Hermès avaient le don de la faire entrer dans une sorte d’état second et elle vivait sa musique comme elle pouvait vivre ses sentiments les plus profonds. A aucun moment les trois filles ne pouvaient s’imaginer dans quelle situation les deux gars s’étaient enlisés…



résumé:

Un petit post, car j'ai pas eu trop le temps pour écrire cette réponse, je l'ai fait en un coup de vent.

Aucun PNJ présent n'est nivelé, et d'autres pourront apparaitre durant le RP, tout dépend des actions de mon personnage Wink

PNJ présents:

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Thème de Vincent

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Vincent W. Turen
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Karim Ookami
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Lun 4 Fév - 7:13
Il en avait vu nombre sur le Nouveau Monde des hommes comme lui. Ils ne faisaient en général pas long feu, et c’était là où l’histoire l’arrangeait. Les berserkers manquaient de précision, et si Karim n’intériorisa pas l’information, il ne put qu’adapter ses mouvements à ces attaques, n’accélérant pas, se laissant le temps d’esquiver les maladresses de l’ennemi. Ce n’était pas un réel danger pour lui, en revanche Eileen avait depuis quelques minutes commencé à évacuer les lieux. Ne souhaitait-elle simplement pas qu’on observe le blond en mal d’attachement dans toute sa splendeur, ou prônait-elle la survie des invités ? En réalité, ni l’un, ni l’autre. Elle avait une idée derrière la tête si les choses dégénéraient. Son pouvoir ne méritait pas d’être activé en face d’une telle foule.

Loin d’avoir cédé aux provocations, Karim vagabondait dans la salle, observait les meubles détruits et les échardes qui jonchaient à présent le sol. Un pied de chaise lui faisait de l’œil depuis quelques secondes, mais il se disait que la solution était bien radicale : oh, il pouvait bien sûr juste transpercer son corps d’un coup dans l’estomac par exemple, mais à quoi bon ? De toutes les manières, son adversaire n’était plus capable d’anticiper. Son instinct réagissait au quart de tour, tout comme celui de Karim. Il fallait donc qu’il joue là-dessus : sur l’instinct primal de cette personne qui, en se réveillant, le pousserait à faire des erreurs.

Le sol trembla et un nuage de poussière s'éleva tandis que l'adversaire provoquait un nouveau brouhaha dans cette cacophonie. Pourtant, l'homme-loup se servit de son ouïe pour repérer l'adversaire dans cette poussière bien insignifiante, et décida donc d'opérer un geste simple. Il se décala sur le côté à l’attaque suivante, celle qui visait son mollet, et fit un croche-patte à l’homme, pour l’envoyer dans le décor, grâce à un pied de chaise qu’il avait finalement ramassé. Il sentirait sûrement la pression de ce corps et une douleur au poignet mais le poids était clairement mis dans ses bras, et pas dans ses jambes. Pourtant, d’une certaine manière, Karim était devenu de moins en moins passionné, et comme un abandon, il planta deux pieds de chaise qu’il venait de ramasser dans les mollets de son ennemi à terre, pour l’immobiliser et surtout pour lui rendre la raison… Et lui demander ce qui se déroulait ici, avec l’intime conviction que quelque chose de pas net venait de débuter. Conviction confirmée par une Eileen qui revint, inquiète.

    - Toujours pas de gardes.

Pour Aichounne, l’idée fut simple : elle commanda en plus quatre sashimis et paya la note tout en ajoutant quelques compliments et belles remarques. Elle n’allait pas traîner ici et plutôt s’installer pour observer le festival, s’approchant sans le savoir de Shalon et du Vieux.
Karim Ookami
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Fizz
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Jeu 7 Fév - 23:04
L’histoire est écrite par les vainqueurs
Feat. Les gens qui aiment faire la fête



Je suis Fizz Mallory, du royaume de Goa !

Le tambourin est presque aussi grand que toi, mais cela ne t’empêche nullement de le saisir fièrement à deux mains, des étoiles dans les yeux, pour le faire pendre le long de l’épaule d’Hermès et le secouer tant bien que mal. Il t’est difficile de garder le rythme étant donné la taille et le poids relatifs de l’instrument, mais ce n’est pas cela qui va te priver de ta bonne humeur. Après tout, le public t’adore, et peu leur importe sans doute ton talent musical. Le guitariste, lui aussi, t’est tout acquis. Si sa musique est enchanteresse, ton apparence l’est tout autant, et tu en es bien conscient. Il t’arrive même d’en profiter, bien plus souvent que tu n’aimerais l’admettre.

Cependant, le sympathique homme va malheureusement trop loin. Si ta mâchoire tombe d’ébaillement lorsqu’il évoque les coulisses, ton visage se ferme bien rapidement à la fin de la phrase, même si tu tentes de ne rien en montrer. Ta contradiction est là, Fizz : si tu n’as pas de scrupules à abuser de ton apparence pour gagner facilement l’appréciation générale, tu ne supportes pas que l’on te voie uniquement par celle-ci. En l’occurrence, te faire reléguer au rang de mascotte, là où tu aurais aimé être reconnu pour tes talents musicaux, t’es particulièrement douloureux. Quant bien même c’est effectivement là le rôle que tu remplis sur scène avec un plaisir non dissimulé.

Tu sais pertinemment bien que le musicien ne pense pas à mal, bien au contraire, aussi ne lui en veux-tu pas. Il n’en reste pas moins que ton excitation retombe d’un cran, et que c’est avec beaucoup moins d’entrain que tu agites le tambourin lors de la prochaine chanson. Est-ce à dire que tu ne suivras pas tes nouveaux amis dans les loges ? Certainement pas. Mais il leur faudra apprendre que tu n’es pas une mascotte.

Je suis Fizz Mallory, du royaume de Goa...



J’assiste, hésitant, à l’échange entre les quatre hommes. Si les premiers ne semblent pas vouloir lâcher pied, les seconds n’ont aucune envie de voir d’illustres inconnus s’immiscer dans leur travail. Considérant l’identité de l’illustre inconnu en question, je ne peux réellement les blâmer.

Lorsque le garçonnet se fait remarquer, mon doute se fait plus grand encore. Bien entendu, je n’aurais en temps normal pas la moindre hésitation à venir en aide au petit, qui en a de toute évidence grand besoin. Pas par un amour particulier des enfants, mais tout simplement car c’est bien entendu la bonne chose à faire. Cependant, je ne peux me résoudre à risquer de perdre la trace du Turen. Si le destin, ou qui que ce soit d’autre, l’a placé sur ma route en ce jour, je ne peux l’ignorer.

Et pourtant, je ne veux rien de plus que me séparer de lui, aussi vite et aussi loin que possible. Cet homme me terrifie, comme jamais rien ni personne ne m’a terrifié. Même les effroyables colères de Mère, lorsque j’étais enfant, me semblent à présent bien dérisoires. D’autant que le forban ne tarde pas à montrer sa vraie nature ; si les paroles étranges des deux artificiers m’ont fait tiquer, sans que je n’y prête plus d’attention que cela, la réaction bestiale, d’une violence inouïe du pirate m’en distrait bien rapidement. Voilà donc l’homme qui a répandu le chaos sur ma ville. Combien de temps avant qu’il ne tue quelqu’un pour une pareille futilité ?

Inspirant profondément et contenant à grand peine mes tremblements, je m’avance vers le criminel, sans toutefois oser me placer à portée de bras. Qui sait quelle folie lui passerait par la tête, s’il venait à m’agripper.

Allons allons, mon ami ! Ne perdons pas notre sang-froid ! Ces messieurs n’en valent pas la peine… Venez plutôt, je vous offre un verre ! Que buvez-vous donc ? Vin? Bière ? Rhum ? Ou tout simplement un bon saké ?

Je ne reviens pas de mon action. Malgré la peur, je ne peux laisser la situation dégénérer. Il me faut l’éloigner d’ici, au plus vite, tout en restant près de lui, pour gagner le temps nécessaire à l’arrivée des forces de l’ordre. Et si cela me permet de berner sa confiance… Il ne me reste plus qu’à prier pour voir les marines arriver.

Et justement, c’est un Mezzo essoufflé et titubant qui arrive à la caravelle après une course effrénée. Saluant les matelots restant lorsqu’il monte à bord, il pénètre dans les cales du navire, s’appuyant sur les parois de bois, et pousse la porte de la cabine du capitaine avant de se saisir du petit gastéropode, composant les coordonnées des forces de l’ordre. C’est d’une voix hésitante et engourdie par l’alcool qu’il prend la parole, s’il entend quelqu’un lui répondre.

Allô ? Je… J’appelle de la part de monseigneur Alban IV, des Mallory de Goa… Nous sommes sur Shimokut… Shimotsuki. Dans le village. Y a… Y a un criminel, ici. Un pirate… Primé. Vincent W. Turen. Il a… ‘Fin vous savez qui c’est, hein. Vous pouvez venir le… Euh, vous pouvez envoyer quelqu’un ?

Même dans son état d’ébriété, le vigie ne peut se tromper dans le nom du forban. Si nous sommes très certainement rares à pouvoir remettre un visage sur le nom, nul sur Goa ne peut ignorer l’identité de cet homme. Ou en tout cas, nul dans mon équipage.

Ne reste plus qu’à espérer que les marines prennent la menace au sérieux.








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Fizz
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