Musique n°1 : Débarquement sur Illusia: Un délire dû au manque de sucette, un prince pleurnichard et un chat bleu ! ♫
Il fait beau, les oiseaux chantent, le soleil brille comme d'habitude, mais sauf qu'on s'en moque pas mal. Vu l'inclinaison du soleil, ça devait être la fin d'après-midi. Je viens d'arriver sur cette île grâce à des pirates, mais avant de les quitter j'aurai peut-être dû leur demandé où ils m'avaient conduit. Je marchais à travers des arbres qui se ressemblaient tous en direction de civilisation. C'est vrai que ça me ferait du bien de prendre une douche, manger un peu autre chose que mes sucettes, me faire une beauté, voir des garçons à abattre, retrouver un mode de vie correcte quoi ! Pour me faire passer le temps, je posai mon casque sur mes oreilles et écoutais de la musique, de la bonne vieille musique de Heavena. Une demi-heure plus tard, là je commence vraiment en avoir marre, je suis toujours dans cette forêt ! Afin de me calmer de cette colère qui allait bientôt éclater, il me fallait une sucette. Je mis mes mains dans mes poches pour trouver mon bonheur, je cherche, je cherche, je cherche et... et ….
<< MES SUCETTES !!!!! J'EN AI PLUS !! >>
La colère que je cherchai à ne pas faire éclater, avait finalement éclaté. Après avoir reposé mon casque sur mes épaules, j'allais pouvoir commencer à me défouler. Je commençai à courir dans tous les sens mettant des coups sur tous les arbres que je voyais perdant ainsi le chemin que j'avais emprunté. J'étais même revenue au point de départ, la plage sur laquelle on m'avait déposé. En un clin d'œil ma colère se transforma en tristesse, je m'étais assise sur le sable et traçai des cercles sur le sable chaud de la plage... J'aurai tellement aimé trouver quelqu'un qui puisse m'aider à trouver le chemin de la ville... Et pourquoi il n'y a personne sur la plage ?! On m'a dit que les Hommes de la Mer Bleu allaient souvent à la plage, tu parles ! Il fallait que j'exprime mon mécontentement par un bon cri qui venait du cœur.
<< Je suis toute seule ! >> << Mais non t'es pas seule. >> << Si ! Y a personne ici, sauf moi. >> << Bah non, moi je suis là. >> << Puisque je te dis que je suis.../
Attendez stop ! Je ne suis pas censée être seule ? Alors je parle avec qui en ce moment ? C'était peut-être la folie qui venait prendre le contrôle de moi après la tristesse. En me retournant, je pu voir la personne...
<< Salut ! >> << Salut........... MAIS T'ES UN CHAT ! >> << Un chat bleu. >> << Je croyais que les animaux ne savaient pas parler. >> << Bah, moi je parle bien. >> << Qu'est-ce que tu fiche ici ? >> << Je suis venu te mettre en garde jeune fille, une nouvelle aventure t'attend, il y aura... << Euh, ouais je m'en fou un peu en fait. Dis-moi sur quelle île j'ai débarqué ? >> << Tu es sur Illusia. Bon alors j'y vais. >> << Pars pas comme ça ! Dis-moi où se trouve la ville. >> << Si ! Je pars comme ça, et je ne te donnerai qu'un indice à la fois ça fait le type mystérieux qui cache pleins de secrets. >>
Le chat bleu parti en courant vers la forêt à toute allure me laissant seule de nouveau. La question qui me tracassait, était: est-ce que cette expérience fut réelle ? Si oui, je savais où je me trouvai et que la prochaine fois où je revois ce chat, je le butte. Ce fut ensuite à mon tour de m'aventurer de nouveau dans la forêt. Je le jure solennellement que je finirai par trouver des sucettes ! Dans la forêt je m'étais mise à chantonner dans ma tête pour faire passer le temps. Un kilomètre à pied, c'est long, c'est long. Un kilomètre à pied ça me fait vraiment chier... Deux kilomètres à pied, c'est long, c'est long. Deux kilomètres à pied ça me fait vraiment chier... COMME SI J'AVAIS MARCHE UN KILOMETRE ! QUI A PU INVENTER CETTE CHANSON DEBILE ? Personne ne peut faire un kilomètre en quelques secondes, il faudrait se déplacer à la vitesse de la lumière pour ça. Lumière ? Vitesse ? Vitesse de la lumière ? Mais c'est tout à fait dans mes cordes ça ! Bon c'est vrai que je pourrai me déplacer à la vitesse de la lumière, mais si je ne sais pas où je vais.... Il faudrait que j'arrête de délirer je crois, je risque de mal finir.
Après avoir marché, environ... bon aller, un kilomètre -c'est pour dire que ça fait longtemps que je marche- ,j'avais fini par me retrouver dans une clairière dans laquelle, une personne était assise sur l'herbe. J'avais enfin trouvé une personne humaine qui pourrait m'aider. En m'approchant de cette personne, j'avais pu constater qu'elle possédait des vêtements assez colorés, brillants, très luxueux quoi ! Et posé sur le sol, il y avait une couronne. C'est peut-être une mode de porter des couronnes chez les habitants de la Mer Bleue. Je me verrai bien avec une de ces couronnes un de ses quatre. Bref, ne sachant pas interpeller la personne qui était devant moi, je fis comme je pus.
<< Eh toi, là-bas, tu pourrais..... Mais, tu pleures ? >>
C'est quoi encore ce bordel ? Je viens de trouver mon sauveur, je l'appelle, il se retourne -ouais super c'est un homme !-, sauf qu'il pleure. Il tremblait comme une feuille le petit bonhomme. Qu'est-ce qu'il lui arrive ? Un sauveur de gens perdus ne devrait pas pleurer, en plus de cela, il me parle mal.
<< Qu'est-ce que tu veux, toi ? >> << J'aimerai trouver le chemin vers la ville. >> << C'est par la droite, tu continues et dans cinq minutes tu arrives, maintenant, laisse-moi... s'il te plait. >> << Ca n'a pas l'air d'aller super fort, mais merci. Sinon juste comme ça, je pourrai savoir le nom de celui qui m'a indiquer le chemin à prendre. >> << Je suis le Prince Kerbrizé, le fils du Roi d'Illusia. >> << Donc toi là, le type qui pleur, t'es un prince... En fait je m'en fou. Qu'est-ce qu'un prince peut faire tout seul en train de pleurer un après-midi. >> << Rien... je te dis... >> << Si tu le dis. Un prince comme toi n'aurai pas un peu d'argent à prêter à une jolie femme tel que moi ? >> << Si c'est la seule chose pour que tu me laisse, tien... >> << Celosia, je m'appelle Celosia. >> << Tiens Celosia et pars... >>
En prenant la bourse que le prince Kerbrizé m'avait donnée je repris mon chemin vers la ville. J'avais beau dire que je me fichais de ce qu'il pouvait avoir, une part de moi-même avait envie de savoir ce qui le rendait triste, mais s'il ne veut pas parler, je ne le forcerai pas... du moins pas maintenant. A la suite d'une marche de 10 minutes, j'avais trouvé la ville, la grande ville, la très grande ville, la trop grande ville ! Il y a du monde partout, des grands, des petits, des pas beaux et des costauds. Les habitations étaient différentes de l'île où j'avais commencé mon voyage. Tout était plus grand et plus beau. Je venais de réaliser que c'était la deuxième ville que j'avais découverte depuis que je suis sur la Mer Bleue. Je marchais l'air quelque peut ahuri au milieu de la foule. J'avais par hasard trouvé une auberge et décidé de m'y installer. Dans la chambre que l'on m'avait confiée il y avait une salle de bain pas très loin dans laquelle j'allais enfin pouvoir trouver mon bonheur.
<< Enfin, un bon bain bien chaud. >>
J'avais fait couler l'eau, enlevé mes vêtements et sauté dans l'eau chaude, en m'allongeant paisiblement sur le dos. Je pensais enfin que j'allais pouvoir me détendre tranquillement, sauf qu'il réapparut en sortant sa tête de l'eau de mon bain...
<< Yo! >> << Encore toi ? >> << Ouais c'est moi, mais pourquoi tu cris pas comme les autres filles qui le feraient quand elles voient un truc apparaître de nulle part dans leur bain ? >> << Parce que je ne suis pas comme les autres, sinon tu veux un truc ? >> << Il faut que tu aides le prince d'Illusia, dans trois jours il va se marier. >> << …. J'ai envie de te dire: Et alors ? >> << Bah, c'est terrible ! C'est son père, le roi, qui a choisi avec qui il se mariera et il ne peut rien faire. >> << S'il ne veut pas, il n'a qu'a dire non. >> << Il ne peut pas, son père est la toute puissance de cette île, personne ne peut s'opposer à lui. >> << Quelqu'un de tout puissant ? Ici aussi il y a des gens qui pensent être ainsi... Continue le chat. >> << Pour la suite tu devras trouver la fille du cordonnier du royaume. A plus ! >>
Le chat bleu s'enfonça dans l'eau de la baignoire afin de me fausser compagnie, mais j'avais décidé qu'il ne s'en sortirait pas aussi facilement cette fois. Je plongeai ma tête dans l'eau pour le voir et l'attraper ensuite, sauf qu'il n'était plus là. Comment est-ce qu'il avait fait pour disparaître comme ça ? Il s'était évaporé dans les airs, enfin dans ce cas, il s'était évaporé dans mon bain. Je commençais vraiment à me demander si ce chat était réel ou pas. Le manque de sucette doit sûrement me provoquer des hallucinations assez spéciales, passons... Je devrai écouter ce que ma dit ce chat, parce qu'en effet, moi, la grande Celosia écoute les conseils des chats bleus qui parlent. Il va vraiment me rendre dingue celui-là.
<< J'en ai marre qu'il disparaisse comme ça... Bon demain j'irai chercher la fille du cordonnier et j'en saurai plus sur cette histoire >>
Mais maintenant, je profite de mon bain bien mérité et après je vais me coucher.
♫ Fin de la musique ♪
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Sam 21 Juil - 3:07
Musique n°2 : Un prince privé de sa liberté, l'opération anti-mariage est lancé ! ♫
Alors pour commencer, j'ai atterri sur une île assez belle, même si j'ai mis une après-midi pour trouver la ville. J'ai ensuite pété un câble parce que j'avais plus de sucette, j'ai vu le prince de cette île pleurer et j'ai vu un chat bleu qui parle à deux reprises me conseillant d'empêcher un mariage et que je devais aller voir la fille d'un cordonnier. En gros rien d'anormal... Qu'est-ce que je raconte, c'est n'importe quoi tout ça, comment j'en suis arrivé là ? La Mer Bleu est trop bizarre ! Il vaut mieux que je dorme. Après tout le lit qu'on m'a confié n'est pas si mal, il mérite que je dorme dessus.
Le lendemain je me réveillais dans mon lit la tête dans le gaz repensant à la journée d'hier et plus particulièrement à depuis mon arrivée sur Illusia. Maintenant je ne savais pas trop quoi faire, je ne savais même pas quel heure il était. En regardant par la fenêtre, j'observais le ciel, perdue dans mes pensées, ça me faisait toujours aussi bizarre de voir les nuages aussi loin de moi. Moi qui marchais sur ceux-ci avant. Bon moi, j'ai une fille de cordonnier à rencontrer, bien que je ne sache pas où elle se trouve. Après m'être fait une petite beauté, de deux heures -et ouais, faut bien attirer l'oeil des garçons- je me mis en route, à la recherche de cette fameuse fille. Dans cette grande rue, la foule n'avait pas changé depuis hier, toujours autant de monde. Je devrai en profiter pour demander mon chemin.
J'avais choisi de demander à deux hommes où se trouvaient les logements du cordonnier. Avec une attitude que je me passerai d'expliquer, ils me demandèrent qu'est-ce qu'ils auraient en échange. Je leur répondis tout bonnement avec un sourire en coin qu'ils verront une partie sacrée de mon corps. A cette annonce, les deux hommes l'esprit enjoué m'indiquèrent immédiatement où se trouvait le cordonnier. Les deux hommes avaient mérité leur récompense et je leur fis découvrir à chacun monsieur-super-crochet-du-gauche. Les deux hommes avaient l'air d'être sonné, quand j'y repense... Pourquoi je les ai frappé ? Ah oui je sais ! Faut bien que je me trouve un truc à faire n'ayant plus de sucette. En parlant de sucette, je vais essayer de me dégoter une petite boutique et dépenser des sous du prince. Après avoir posé mon casque sur mes oreilles, j'étais en route, voir la fille du cordonnier. Quelques minutes plus tard j'aperçus l'endroit que je devais atteindre, une chance pour les deux hommes, sinon je serai bien retourné les voir. En pénétrant dans la cordonnerie, je vis une dame à l'accueil et cherchais à savoir si c'était le cordonnier.
<< Bonjour, vous êtes le cordonnier ? >> << Je suis sa femme. Mon mari est convié au château, si vous... << OK OK moi je viens voire votre fille. >> << Ah... Ma fille se trouve dans sa chambre au dessus, vous êtes ? >> << Venue à cause d'un chat. >>
J'avais planté la bonne dame comme si de rien était et montai à l'étage, en même temps ce n'était pas elle que j'étais venue voir. Je n'avais pas de temps à perdre. Arrivé devant une porte, je décidai de l'ouvrir même si je ne savais pas où j'allais pénétrer. Par chance, j'étais arrivé dans une chambre. Je m'assis sur le lit comme si c'était le mien et interpella la fille qui était assise sur son bureau. Celle-ci qui me dévisageait depuis mon intrusion me fit un petit rappel à l'ordre. Moi je croyais que faire irruption n'importe comment était une coutume sur cette île, le chat l'avait bien fait avec moi ! J'avais vite compris que je m'étais bien trompée. Je savais pas trop quoi dire, heureusement que la fille avait entamé la discute.
<< Qui êtes-vous ? >> << Salut salut, moi c'est Celosia. Si je suis là c'est pour te demander un truc, est-ce que tu connais bien le prince ? >> << Assez pourquoi ? >> << Il paraît que le prince va se marier mais, que c'est son père qui a choisi avec qu'il devait se marier. Moi je dois empêcher que cela arrive, mais à vrai dire je sais pas trop ce que tu viens faire dans l'histoire. >> << Empêcher son mariage ?! C'est impossible que tu y arrives... même si j'aimerai bien qu'il y ait un empêchement. >> << Quoi ? Toi non plus tu ne veux pas qu'il se marie ? >> << Je vais t'expliquer Celosia. Le prince et moi nous nous aimons depuis longtemps, mais étant donné son statu par rapport au mien, je ne pourrai jamais devenir sa femme. Tout cela à cause de son père, il est roi et moi fille de cordonniers. Depuis toujours le prince Kerbrizé a vécu son le contrôle total de son père il ne pouvait rien faire librement, il ne pouvait même pas cligner de l'oeil sans que son père ne le sache. Bien qu'il soit prince, il n'avait aucune liberté. >>
Je commençais à voir le tableau et ce tableau me donnait une envie de la casser. C'est quoi ces gens qui se croient tout permis et pensent pouvoir décider de la vie des gens. Lorsque le prince pleurait c'était parce qu'il ne pensait pouvoir rien faire. Le roi possède une emprise totale sur son fils. Alors il n'est pas libre et vit sous la contrainte d'un autre, il est comme...
~ Flash Back ~
Soudainement je me souvins de mon passé sur Heavena, de la période où j'étais Déesse de la Guerre. Je me rappelai de tous ces moments où j'étais envoyé en mission par le Dieu d'Heavena pour éradiquer les ennemis de mon île céleste. En ce temps je n'étais qu'une machine de guerre, faite pour une seule chose, obéir. Tous ces combats que j'étais obligée de mener à bien, tous ces ennemis que j'ai dû vaincre, tout ça à cause du Dieu d'Heavena qui était lui-même contrôlé par le type qui est responsable de la totalité de mes malheurs. L'homme à qui je veux coller mon poing dans la figure, Ukkoku. Ensuite je me remémorai d'un discours de mon meilleur ami qui concernait la liberté.
<< Celosia, en te nommant Dieu de la Guerre, on t'a privé de ta liberté et cette perte de liberté fait que tu n'es plus toi. C'est pareil pour tous ceux qui perdent leur liberté, ils ne sont plus eux-même. Et si tu n'es pas toi-même, tu ne peux pas dire que tu es vivante. Les chaînes que tu portes qu'elles soient visibles ou non sera le symbole du fait que tu ne sois pas vivante. Si tu veux retrouver ta liberté, ôte tes chaînes et vit ! Vit comme tu l'entends, Celosia. >>
~ Flash Back~
Ces pensées m'avaient donné envie d'aider le prince d'Illusia, il me faisait penser à moi, sauf qu'il est prince et que moi j'étais Déesse de la Guerre. J'étais contente de pouvoir aidé quelqu'un à peu près comme moi, mais tout en étant en colère contre le roi. Totalement confiante, j'annonçai à la fille du cordonnier que j'allais aider le prince, bien que là maintenant je n'aie aucun plan et que le mariage était demain.
<< Ton prince... je vais lui ôter ses chaînes et il sera libre ! >> << Tu ne pourra rien tu est seule et tu veux t'opposer au royaume entier. >> << J'ai vu pire tu sais. Bon moi j'y vais, je reviendrai demain et tu me diras où se trouve le château. Sinon, tu t'appelle comment ? >> << T'es totalement folle, mais j'ai envie de croire en toi. Reviens demains vers 17 heures et mon nom c'est Bella. >> << Okay, à demain Bella >>
Après avoir quitté la cordonnerie, il fallait que je trouve un plan d'attaque, parce qu'en effet je devais partir à l'assaut du château afin d'empêcher un mariage. Pénétrer dans les bâtiments du roi ne devait pas être chose facile. En marchant l'air songeur, je me demandai si le chat bleu allait revenir pour me dire quoi faire. Toutes ces pensé furent oubliées quand soudain, je vis... une boutique de sucreries. Je devrai forcément trouver des sucettes là-bas ! En entrant dans la boutique, j'étais entrée dans le paradis. Avec la moitié des berrys que m'avait passé le prince, j'avais acheté des sucettes. En sortant je possédais un gros sac de plusieurs kilos. J'étais si contente que je me voyais dans l'obligation d'aider ce prince maintenant. Maintenant en route pour l'auberge afin d'échafauder un plan, attendre le chat tout en dégustant mes sucettes. Sur le chemin du retour, mes deux petits brigands qui m'avaient indiqué le chemin de la cordonnerie refirent surface. Ils avaient l'air d'avoir une dent contre moi et m'attaquèrent précipitamment. Je sortis du sac une sucette que je venais d'acheter et commençai à l'entamer. Je senti la puissance de la sucette monter en moi. J'avais enfin ce goût tellement attendue, j'étais redevenue Super-Celosia ! C'est en un super coup de poing que je rabattis le clapet une seconde fois aux deux idiots. Ensuite, je me servis d'eux comme porteur de sac ( 10 kilos chacun, ça va, non ? ) jusqu'à ce qu'on arrive à l'auberge. Bon après je les ai laissé filer, il faut croire que je suis trop gentille.
La journée passa sans que de plan ne me vient à l'esprit, ni de chat bleu ne vienne à ma rencontre. Le lendemain était arrivé, aujourd'hui c'est le jour où je vais m'amuser quelque peu, ce soir j'organise une fête privée au château. Je me mis en route afin de rejoindre Bella. Les rues de l'île étaient magnifiquement décorées, sûrement pour le mariage du prince. Des haut-parleurs en forme d'escargot animaient les rues en annonçant que ce soir un grand événement va avoir lieu et dire que j'allais me charger moi-même de ce qui va se passer ce soir. J'étais arrivé sur notre lieu de rendez-vous, Bella m'attendait l'air anxieuse. Moi j'avais le sourire aux lèvres, je vois pas pourquoi elle stresse.
<< Euh.... Il est 19 heures Celosia... >> << Heiiiin ? Je suis pas en avance ?! >> << Non t'as deux heures de retard ! >> << Pas possible, je viens de sortir de mon lit !! >> << T'es sûre de venir d'ici toi ? >>
Bella n'avait pas tout à fait tort mais oublions ça. Elle n'avait pas l'air contente, mais pas du tout. Disons que ce sont les aléas de la vie et que surtout, je n'avais pas de montre. Bah... dans les histoires d'aventures, le personnage principal arrive toujours en retard et sauve la situation. Sauf que si le mariage est fini, je n'aurai pas l'air bête. Bon faudrait que j'arrête de me chercher des excuses. Immédiatement, Bella me prit par le bras et courut en direction du château. Elle était bien déterminée à arrêter ce mariage et c'était en moi qu'elle avait mis tous ses espoirs. Voilà, maintenant je me sentais mal. Pour me rattraper je n'avais plus qu'à accomplir la tâche que je m'étais -que le chat m'avait en réalité- fixée, c'est-à-dire empêcher ce mariage à tout prix. Le soleil commençait à se coucher et nous traversions la forêt, au moins cette fois je n'étais pas seule dans la forêt, mais ce n'était pas pour autant que le trajet était court. A ce rythme tout serait fini avant d'avoir commencé. J'avais demandé la direction du château à Bella et elle m'indiqua que c'était tout droit, au bout de la forêt se trouvait notre destination. Je m'étais arrêté net, je pris mes appuis en m'accroupissant et d'un bon à la vitesse de la lumière je m'envolai droit devant laissant derrière moi ma camarade. La seconde d'après j'étais en l'air, mais arrivée devant une porte en métal sûrement celle du château. Sans réfléchir j'avais immédiatement chargé de la lumière dans mon bras droit et envoyai un coup de poing sur la porte.
<< Seikō no Mai Kinsenka ! >>
Après avoir reçu mon coup de poing à la vitesse de la lumière, la porte s'envola littéralement et alla s'écraser quelques mètres plus loin et mes pieds avaient retrouvé le sol. J'y étais peut-être allé un peu fort, mais dans le feu de l'action on ne remarque pas ce qui se passe et puis ça fait tellement classe. Les dégâts qu'avaient subis la porte et le mur d'entrée du château avaient créé un amas de débris et un gros nuage de fumé noir dans la cour du château. J'y voyais pas grand-chose, mais en revanche j'entendais très bien des gens paniquer. Des cris venaient de partout. Le mariage était donc organisé dans la cour du château et non dans le château lui-même, heureusement vu la suite que j'avais prévue. En même temps que j'avançais, le nuage de fumé commençait à se dissiper lentement. C'est au bout d'une interminable minute que la fumée se dissipa et que je fus dévoilé à la cour du royaume d'Illusia.
<< Qu'est-ce qui vient de se passer ? >> La porte à été violemment enfoncé et s'est écraser sur... LA FUTURE FEMME DU PRINCE !!! >> << C'est elle qui à fait ça ! >>
J'aurai apparemment envoyé la porte écraser la femme du prince, j'en connais une qui risque d'être contente quand elle saura ça. Autour de moi il y avait déjà des soldats armés jusqu'aux cou prêts à attaquer. Au loin je vis le prince Kerbrizé, à coté de lui, il y avait la porte que j'avais enfoncée, "l'autre" devrait être en dessous si j'ai bien compris. Sur une estrade, il y avait une dame assise sur un trône et portant une couronne, ce devait être la reine. A côté d'elle, un homme barbu aux habits harmonieux pourtant lui aussi la couronne se tenait debout, c'était le roi d'Illusia, il me rappela le Dieu d'Heavena à qui j'avais flanqué mon plus beau coup de poing.
<< Alors comme ça, tu fais le mariage de ton fils, mon cher roi... Et tu oses oublier d'inviter l'impératrice que je suis. Ce n'est pas très gentil, tu sais ? >> << La fille perdue de la dernière fois... Celosia, c'est bien toi !? >> << Salut le pleurnichard, je vois que t'as encré mon nom dans ta mémoire. Je suis venue pour foutre ton mariage en l'air et je sens que ça va me plaire. >>
♫ Fin de la musique ♪
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Sam 21 Juil - 3:25
Musique n°3 : L'impératrice de lumière contre le royaume d'Illusia, un combat pour la liberté ♫
J'avais fait mon entrée dans la cour d'Illusia, prête à en découdre avec cette histoire de mariage. Il fallait que j'aide l'homme grâce auquel je peux encore savourer mes sucettes. Pour me mettre un peu au calme, je voulus mettre mon casque sur mes oreilles, mais en voulant le prendre sur mes épaules... il n'était plus là ! Je commençais à quelques peut paniquer et à le chercher partout. Je m'étais mise à quartes pattes et ratissais le sol afin de le retrouver. Tout le monde me regardait l'air interrogé. En même temps, une personne qui arrive en cassant une porte et qui la minute d'après cherche un casque à quatre pattes, c'est vrai que ça doit faire sacrément étrange. On me tapota soudainement l'épaule pour m'appeler, je me retourne et vis ce fichu chat bleu qui tenait mon casque pour me le rendre en me demandant si c'est ça que je cherchais. J'étais tellement heureuse que je voulais lui faire un bisou sur la bouche, mais j'avais réalisé que c'était aussi de sa faute si j'allais le perdre, alors je pris mon casque et lui envoya un coup de pied qui le fit voler dans les airs. Et le chat disparut dans le ciel telle une étoile filante. Je posai mon casque sur mes oreilles et avançai en direction du roi, celui-ci avait pris la parole, alors je devais me contenter de lire sur ces lèvres.
<< Toi une impératrice ? Et où se trouve ton empire ? >> << C'est simple, mon empire se résume à tout ce que je vois et dans mon empire je peux faire ce dont j'ai envie. Etant donné que tu te trouves d dans mon empire, j'ai le droit d'interrompre ce mariage. >> << Quel honte ! Que les invité soient mis à l'écart et que les gardes l'attrape. >> << Que la fête commence ! Regarde bien, je ferai le premier pas pour toi et tu feras le dernier après. >>
Il était vrai que j'étais là pour empêcher le mariage d'avoir lieu, mais il fallait que le prince y mette du sien également, mais avant ça je devais m'occuper de la garde du royaume qui est en train de me charger dessus en ce moment même. La première ligne de soldats m'attaquait avec leur lance en essayant de me planter. Je me contentais d'esquiver en effectuant une série de sauts, en m'abaissant ou encore en effectuant quelques acrobaties et dès que l'occasion se présentait je mettais un coup par-ci et par-là. Dans la mêlé une balle de fusil me frôla la joue, tout de suite les gardent portant une lance s'éloignèrent de moi, pour ceux qui le pouvaient encore. Ce fut au tour de l'armée à fusil de m'encercler prête à m'abattre. La même situation s'était produite hier et ça s'est mal terminé pour les pirates qui ont fait ça. Les soldats tirèrent en même temps, mais les balles me traversèrent et touchèrent d'autres soldats. Je dois avouer qu'une telle capacité est injuste vis-à-vis des autres, mais c'est comme ça, il fat avoir les bonnes cartes en mains et ma seule et unique carte était la lumière. Dans la cours tout le monde était stupéfait, le roi commençait à s'énerver de plus en plus, il croyait que ses soldats n'arrivaient pas à me viser et il leur ordonnait de faire mieux, beaucoup mieux pour l'honneur de leur royaume. C'est vrai qu'une femme venue de nulle part qui gâche un mariage royal et qui mets la misère aux gardes du château, ça doit la foutre mal.
Tout à coup un homme buvant un verre se leva de sa chaise et s'avança parmi les soldats. En même temps qu'il marchait, il se craquait le cou et les doigts. Cet homme barbu aux cheveux rouges s'avançait vers moi en disant aux soldats de s'écarter et ceux-ci obéirent. Il portait lui aussi une armure, mais différente des autres soldats. Maintenant il était devant moi, il était plus grand que moi et possédait une certaine musculature. Après avoir soupiré, un sourire apparut sur son visage qui me regardait de haut.
<< Je suis Armatura, le meilleur chevalier de la cour d'illusia, prépare-toi à payer l'affront que tu as fait à notre royaume lorsque tu as osé interrompre le mariage de notre prince. >> << Viens mon beau, j'espère que tu arriveras au moins à ravir une femme comme moi, parce qu'a vrai dire je commençais à m'ennuyer. >>
Bon alors c'est lui le grand méchant à battre si j'ai tout compris S'il est le meilleur chevalier ici, je crois que je ne vais pas trop m'ennuyer. Le sourire qu'abordait Armatura disparu pour laisser place à un visage coléreux, visage qui selon moi lui correspond mieux. Le chevalier aux cheveux rouges sortit son épée et se mit en garde. Quant à moi j'avais sorti une sucette et l'ai mise dans ma bouche. Le compte à rebours était lancé, le temps que cette sucette était dans ma bouche, je devais finir ce combat. Je marchais autour de Armatura en marquant une certaine distance afin de trouver une ouverture, mais il n'y en avait aucune. Le chevalier ne me lâchait pas du regard et attendait une occasion pour m'attaquer. Vu qu'il ne faisait que me regarder, je vais lui apprendre que regarder quelque chose de trop brillant peut être néfaste.
<< Seikō no Mai Kosai >>
En un battement de cils, j'avais lancé mon attaque qui consistait à déstabiliser l'adversaire. Le sourire radieux en coin, j'avais abaissé la paupière gauche et dès l'instant où je l'avais rouverte, un flash apparu de mon œil gauche et aveugla Armatura. Le pauvre chevalier regrettait de m'avoir regardé droit dans les yeux et avait fermé ceux-ci par réflexe tout en détournant son visage du mien. Mon attaque avait été exécuté à la perfection, j'avais réussi à baisser sa concentration et par la même occasion créé des ouvertures dans sa garde. Cet instant de déconcentration fut ma chance pour attaquer, ce n'est pas comme-ci je n'en avais pas mais bon voilà. En effectuant quelques pas j'étais derrière Armatura en moins d'une seconde et j'en profitai pour attaquer. Ma jambe s'illumina d'une lumière blanche scintillante et je lui colla un coup de pied circulaire à la vitesse de la lumière dans les côtes.
<< Seikō no Mai Kasshina ! >>
N'ayant pas le temps de réaliser ce qui lui arrivait, Armatura avait reçu mon coup de pied. Son armure avait violemment réagi au coup et provoqua un gros bruit épais avant d'envoyer voler son porteur 10 mètres plus loin. Dans son vol plané, le chevalier avait fauché quelques tables et chaises avant de s'écraser sur des soldats. Bon le combat était fini et remporté par...
<< Kof... Kof... Kof... >>
Armatura avait toussé trois fois, une main devant la bouche et l'autre posé sur les côtes, afin de reprendre son souffle qui avait été coupé avant de se relever assez durement. Moi qui croyais avoir gagné, je me sens bien maligne. D'habitude ces coups-là envoient les gens normaux aux tapis. L'armure devait être la cause du fait qu'il soit encore conscient, aussi celle-ci avait la marque de mon pied et au même endroit de la fumé en sortait comme-ci elle avait été brûlé. J'étais contente qu'il se soit relevé, un combat trop facile à mener ne sert à rien. Armatura saisit son épée et retourna à la charge. Le meilleur chevalier d'Illusia envoya une rafale de coup, mais il était bien lent... Toujours en esquivant ses coups sous les sons de mon casque je commençais de plus en plus à m'ennuyer, il était pourtant beau garçon, un beau garçon avec lequel j'aurai voulu éprouver plus de plaisir, mais la vie en aura décidé autrement. En exécutant un coup de pied circulaire en bas, j'avais fauché les jambes de pour le faire tomber à terre. Cependant il s'était directement relevé et reparti à la charge. J'esquivais, le mettrais à terre, il se relevait et recommençait à attaquer. Cette boucle était devenue interminable, là son armure n'y était plus pour grand choses. Il ne voulait pas lâcher l'affaire, pourtant il devait bien voir que je suis plus forte que lui. Il ne voulait pas abandonner, le combat m'ennuyait, mais j'étais touché par cette volonté. Je me demandais pourquoi il continuait sans arrêt. Afin d'imposer une distance pour entamer une discussion, je fis un saut en arrière sur plusieurs mètres. Au moment où j'allais prononcer un mot, le chevalier barbu m'avait posé une question, la question que j'allais moi-même lui poser.
<< Qui es-tu ? Pourquoi fais tu cela pour le prince ? >> << Je suis la personne qui aidera votre prince adoré à être libre. Si je fais cela, c'est parce que j'estime que n'importe qui doit être libre. >> << Libre ? Je suis son ami le plus proche et mon prince a toujours été libre ! Les décisions de son père, mon roi, ont toujours été justes. >>
Ces mots prononcé par cet idiot de chevalier que j'avais lue sur ses lèvre me mirent hors de moi. Je venais de me souvenir du prince pleurer lorsque je l'ai vu la première fois. Il se dit son meilleur ami ? Et il était où lorsque son meilleur ami -comme il dit- pleurait ? Il est à la solde du roi et ne voit que ce qu'on lui demande de voir. C'est n'importe quoi, il pourrait ouvrir au moins une fois les yeux pour voir que son ami se sent aussi mal. Si c'est ça sa notion d'amitié, alors il est l'un des être les plus abjects qu'il soit. J'étais tellement en colère que je ne pus m'empêcher de lui crier dessus.
<< T'OSE DIRE QUE T'ES SON AMI ?!!!! Et tu n'as pas vu que la liberté que ton prince possède, comme tu dis, l'a fait pleurer ! >> << Comment !?... >> << Aller lève toi pour que je puisse te descendre devant ton prince, ton foutu roi, ta reine, tes compagnons d'armes et toutes les personnes ici présentes !! >>
Dans un dernier souffle, il brandit son épée et s'élança vers moi à grande vitesse pour m'empaler de front. J'en avais marre de ce combat et qu'il ne tomba pas sous mes coups, alors j'avais décidé d'en finir. Je pris le chevalier de vitesse en esquivant son épée par un saut et lui assena un coup de pied vertical à la vitesse de la lumière dans le ventre qui le fit voler à environ cinq mètres au-dessus du sol. La puissance du coup fusionné à ma colère fit éclater son armure. Armatura était encore conscient et commençait à retomber sur moi, épée tendue afin de m'empaler depuis les airs. Avant qu'il ne touche le sol, je pointai mon index droit vers lui, je concentrai de la lumière au bout de celui-ci et envoyai un puissant rayon de lumière bleu destructeur.
~ Flash Back~
<< Les chaînes que tu portes qu'elle soient visibles ou non sera le symbole du fait que tu ne sois pas vivante. Si tu veux retrouver ta liberté, ôte tes chaînes et vit ! Vit comme tu l'entends, Celosia. >>
~ Flash Back~
<< Seikō no Mai Sandasonia !!! >>
Etant sous un état de colère j'avais fortement serré les dents et écrasé ma sucette par la même occasion et quand j'écrase ma sucette, le combat n'a plus lieu d'être. Le rayon de lumière fit, dans un premier temps, bloqué par l'épée du chevalier aux cheveux rouges . Il ne voulait pas abandonner, mais moi non plus. Le choc entre son épée et mon rayon était interminable, j'augmentai alors brusquement la puissance du rayon qui brisa son épée en emportant son propriétaire dans l'attaque. Le souffle l'envoya valser très haut dans le ciel orangé, cette fois il n'avait plus d'armure et plus d'épée pour le protéger et devait se contenter de recevoir l'attaque de plein fouet. Armatura retomba tel un météore et finit par heurter le sol violemment causant un trou dans celui-ci, le corps fumant à cause de mon attaque. Il ne se releva plus, le combat était fini. Je ne pense pas qu'il soit mort, un type comme lui ayant résisté à mes coups super-rapides ne pouvait que survivre, en plus il est censé être le meilleur chevalier d'Illusia. Certaines personnes se comprennent par le combat et dans celui-ci j'espère lui avoir ouvert les yeux en ce qui concerne le prince.
Armatura était battu, je marchais en direction du roi qui paniquait au fur et à mesure des pas que j'exécutais pour me rapprocher de lui. Il ordonnait à ses soldats de m'attaquer, mais plus aucun ne bougeait. Lorsque je fus en face du roi, j'avais commencé à lui caresser la joue délicatement en ayant un visage d'ange, mais tout en ayant cette colère envers lui. Ensuite, je pris son menton et lui adressa un bisou délicat sur sa joue gauche juste avant d'éclater de rire. Les invités du mariage furent choqués de mon attitude soi-disant incorrecte. J'entendais des "qu'est-ce qu'elle fait ?", "elle est folle !" , "quelle honte de faire ça à notre roi !" et plein d'exclamations dans le genre. Quelques minutes plus tard, j'avais vu Bella qui venait d'arriver dans la cour du château. Tous les personnages importants sont réunis et moi ma scène était finie. J'avais lâché le menton du roi et étais partie m'asseoir sur une chaise comme si de rien n'était. J'aurais bien voulu allumer le roi, mais je devais le laisser à son fils à qui j'avais demandé de se ramener.
<< Vas y pleurnichard, libère-toi et termine cette fête en beauté. >>
Le prince Kerbrizé avança vers son père accompagné de Bella la tenant par la main. La conclusion de cette histoire allait commencer. Afin de pouvoir admirer comme il faut ce qui allait suivre, je pris une sucette goût fraisée dans ma poche et commençai à la déguster.
<< Père, je refuse de me marier avec la fille que vous avez choisi, car j'aime quelqu'un d'autre. Et cette personne c'est cette jeune demoiselle qui se tien à mes côtés. >> << Qui est-elle ? Elle est habillée comme une simple paysanne ! >> << Et alors, je l'aime quand même ! Je veux pouvoir faire ce que je veux, je ne veux plus vous écouter, je veux être libre. Et si vous m'empêchez d'être libre sur ces terres, je partirai d'ici. >> << Mon ami, je pense que notre fils doit pouvoir choisir sa reine. Pour moi, c'est d'accord. >> << Pas pour moi ! Mon fils aura de ce qu'il y a de mieux ! Il deviendra roi et se mariera avec la personne que j'aurai choisi. Le déshonneur n'est pas accepté dans la famille royale. >> << Sauf que je ne suis pas déshonoré, j'aime Bella, que tu le veuille ou non. Si tu ne l'accepte pas, alors tu sais ce qu'il arrivera. >> << Tu oses me tutoyer et me menacer ?! >> << Je le fais justement parce que t'es mon père ! >> << Mon ami vous... << Taisez-vous ! Mon fils aura ce que j'ai décidé. >> << Papa comprend-moi...Bien que tu m'as rendu triste, tu le faisais en espérant le bien pour moi. Bien que par moment je t'ai détester, je ne m'efforcerai jamais de t'aimer. >> << Mon fils !.. Je... Je... Je n'ai pas été un bon exemple de père, ni de roi. Si tu promet d'être un roi meilleur que je ne l'ai été, je te laisserai te marier avec cette jeune demoiselle. Tu es libre de faire ce dont tu rêves mon fils. >> << C'est d'accord père ! >>
Aaahh, enfin, c'est qu'ils ont mis du temps à blablater. Bon, c'est fini là je crois. Tout le monde est content, tout le monde se fait la bise et moi je m'éclipse dans ce fouillis parce que j'ai un peu fait n'importe quoi dans la cour du château. Le prince a fait ce qu'il fallait, maintenant il est libre et il le doit entièrement à lui, moi je n'ai pas servi plus que ça. J'étais heureuse pour lui, il était devenue libre. Ce sentiment que l'on ressent dans ces moments-là est indescriptible. Je marchais sous le ciel de nuit en direction de l'auberge casque sur les oreilles pour aller me reposer un peu, je l'ai bien mérité quand même... Bon, je me suis levé il y a 2 heures, mais c'est pas grave. Surtout que je pète la forme moi !
Quelques jours plus tard, tout était redevenu calme au château. J'avais pu recroiser par hasard en cachette, le prince Kerbrizé ainsi que Bella qui était devenue sa femme et Armatura le chevalier que j'avais vaincu. Notre affrontement était oublié et nous étions devenu amis. Il m'avait promis un combat retour, je lui avais répondu qu'il devrait devenir plus fort et il était de mon avis. Cependant lorsque ce moment arrivera, je serai aussi devenue plus forte. Je me demandais bien jusqu'où il irait avec sa volonté de ne jamais renoncer. J'avais de nouveau reçu une bourse de berry de la part du prince en guise de remerciement. Avant de les quitter, je leur avais demandé s'ils ne connaissaient pas un moyen de retourner sur les îles célestes, sauf qu'ils ne savaient même pas de quoi je parlai. Bella m'annonça que je trouverai peut-être des informations sur Grand Line. D'accord je veux bien trouver des informations là-bas, mais c'est quoi ce Grand Line, je sais pas quoi. D'après le prince c'est une mer dangereuse aussi appelé ''La route de tous les périls'' sur laquelle de nombreux événements ont lieu. Mon voyage sur la Mer Bleu commençait plutôt bien et il n'était pas du tout fini de nouvelle aventures m'attendront à coup sûr. Maintenant, je devais atteindre Grand Line et je m'y mettrais en route dès le lendemain. Je me demandais où était passé ce chat bleu qui parle, c'est à cause de lui que tous ces événements ce sont réalisés. En rejoignant la chambre que je loue depuis une semaine déjà, la gérante de l'hôtel vint dans ma pièce de repos m'apporter un morceau de papier qui était...
<< Une lettre ? Qui peut bien m'avoir envoyé ça ? Personne ne sait que je suis ici... Et ça vient du mouvement révolutionnaire. C'est quoi ça encore ? >>