La fille des cieux hocha la tête pour signifier au blond qu’elle avait compris qu’il souhaitait sortir quelques instants. L’Archange du Typhon qui n’avait toujours pas développé de haki après tant d’années n’avait pour sa part pas la possibilité de ressentir les voix. On ne pouvait malheureusement pas éveiller ce pouvoir latent chez chacun volontairement, alors cela ne servait à rien d’essayer de débloquer l’une des deux voies que l’on trouvait véritablement chez tout le monde, là où le fluide royal n’était réservé qu’à des êtres exceptionnelles et sans pareils. La De Lérhane ne pensait clairement pas faire partie de cette catégorie et ne nourrissait aucunement l’espoir de voir ce pouvoir s’éveiller un jour en elle. Ce n’était pas son genre d’investir une volonté souveraine qui écraser les autres. Elle cherchait plus à les aidés qu’autre chose, alors les prendre de haut était loin d’être le genre de réaction qu’elle avait. La voie royale n’était pas celle de l’humilité et de la sagesse, c’était celle des puissants qui obéissaient avant tout à leurs propres désirs afin de réaliser ceux-ci. La zoan mythique était plus du genre à refouler ses désirs, pour le peu qu’elle en avait en tant qu’asexuelle et femme ayant peu d’appétit. En tout cas, la bilcane comprenait certaines des manipulations de la métisse insulaire-étranger bien que le but de tous ces mélanges lui échappait bien entendu. Au bout d’une ribambelle de versement dans les tubes, le temps que la conversation à l’extérieur arrive pratiquement à son terme, le liquide sembla bouillir subitement et irradia la pièce d’une lumière bleu pâle avant que le verre se craquèle et qu’une explosion retentissent, recouvrant d’une sorte de suie les deux femmes qui se trouvaient là. C’est la scientifique qui jaillit en première de la demeure, suivit quelques instants plus tard par l’ancienne révolutionnaire qui toussait et essuyé son visage à l’aide de sa cape.

-Il faut expérimenter avant de trouver comment faire de toute manière, lâcha l’originaire de la mer blanche, un constat qui était à la fois une manière de ne pas considérer cela comme un échec mais comme une façon d’avancer, entre deux toux qui semblèrent lui arracher la gorge.

C’est alors que l’homme à la prothèse de bois et la demoiselle savante vinrent se réunirent dans une étreinte. Un sourire apparut alors sur les lèvres de la céleste qui se dirigea vers la Lame tout en terminant d’enlever la couche de bleu qui couvrait la face de son corps.

-En effet. Le Nouveau Monde est vraiment fascinant. Ces insulaires sont beaucoup plus avancés dans leur tribalité qu’on ne pourrait le croire en voyant la façon de s’habiller ou la nature même de leur culture qui demeure très sauvage malgré leurs avancés… La manière qu’a cette tribu d’interagir socialement et également assez intéressante je trouve.

Cependant, il était l’heure de s’en aller. C’était un peu Erwin le patron après tout, elle ne pouvait que s’exécuter et s’incliner face à lui.

-D’accord, allons là-bas ensemble. Allons faire nos adieux au chef pour l’informer et le remercier pour nous avoir accueillit.

Sur ces mots, elle se dirigea vers la hutte du chef afin de s’expliquer avec le chaman qui leur souhaita en retour bonne chance pour la suite et les remercia d’avoir accepter de se plier à leurs coutumes. Le duo put ensuite repartir pour les falaises où la zoan mythique se transforma afin de ramener le blond à Agnôstos et partir de là pour retourner sur la première partie de la route de tous les périls, cet océan que les combattants de la seconde partie de Grandline nommé "le Paradis".