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Jeu 2 Fév - 1:03
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Je commence franchement à en avoir marre de cette île. Oui, je sais, déjà ?! Ouais, déjà. Si la rencontre imprévue de mon prétendu frère avait servit à créer un sentiment d'intrigue certain et que la curiosité en résultant était franchement une excellente source de motivation pour passer l'île de taille continentale au peigne fin... Ça n'effaçait en rien mes autres petits soucis. Une bonne part de l'équipage avait dû faire marche arrière et notre voyage était donc mis sur pause en attendant leur retour. En l'absence de Sakuga, j'étais donc techniquement à la tête de l'équipage et vu notre situation géographique j'avais, mine de rien, hâte que l'on se remette en route avant que notre escale prolongée n'attire l'attention des mauvaises personnes. Enfin, je devrais voir le côté positif : j'avais plus de temps à ma disposition pour retrouver Prométhée, mais quand même.
Au final j'avais choisi d'enfiler des vêtements de civile et d'aller me promener, espérant ainsi naïvement croiser le chemin de cette autre tête rose qui avait élu domicile dans le coin. Les chances étaient minces et j'aurais été mieux d'attendre patiemment auprès des autres membres de Unite pendant que Malicia, une agente du Cipher Pol qui m'avait rejointe après l'attaque sur la Triade, faisait sa propre enquête, mais n'en étais pas capable. J'avais besoin de bouger, d'au moins avoir l'impression d'accomplir quelque chose pendant ma convalescence. Les membres les plus bornés de l'équipage étant partis en mission... Rien ne m'empêchait de quitter mon lit et de me promener malgré mon pas inégal, mes difficultés à respirer et la douleur lancinante qui me traversait par vagues dès que je tentais un mouvement un tout petit peu trop demandant. Il avait d'ailleurs été un véritable défi d'échapper à l'oeil maternel de Bethany et au zèle de Giovanni, mais je l'avais fait et c'est ainsi que l'on se retrouvait au moment présent avec ma petite silhouette rose qui tentait de faire son bout de chemin dans les rues malfamés normalement habitées d'hommes-poissons.
« Espérons que Dorian et Sakuga n'en entendent pas parler quand même... Après toutes les fois où je leur ai fait la morale parce qu'ils refusaient de rester tranquilles pendant une convalescence... »
L'hôpital qui se fout de la charité quoi. Allez, je devais prendre une pause. Ça ne changerait sans doute rien au résultat de mon excursion de toute manière, pas vrai ? Le seul soucis c'est que, du coup, je ne savais pas où m'asseoir. Je pourrais sans doute trouver un petit bar ou un truc comme ça, mais même... Plus le temps passait et plus j'avais le sentiment d'être observée. Peut-être même suivie. C'est que l'on pouvait difficilement avoir l'air plus vulnérable à moins de faire littéralement exprès. Pour certains de ces criminels je représentais une proie idéale qui paraissait incapable de se défendre. Le seul facteur amenuisant de la situation tenait sans doute du fait que mon jean tout simple et ma vieille chemise aux manches roulées ne devait pas donner l'impression de quelqu'un en possession de quoi que ce soit qui vaille la peine d'être volé. Si j'avais été un mec, personne ne se serait soucié de moi.
« J'aurais peut-être dû laisser Kohaku m'accompagner finalement, au moins je n'aurais pas été toute seule... Remarque il n'est sans doute pas trop tard pour retourner le chercher... Erh, flemme. »
Une fois à ma destination, il faudrait que je refasse tout le chemin pour revenir dans ces ruelles cheloues et recommencer du début. En aurais-je la force ? Je soupirai. Qu'est-ce que c'était chiant de ne pas être en forme !
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Jeu 2 Fév - 6:33
Jericho
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Finalement, la verte aimait bien cette île. L’idée d’être coincée à dix kilomètres de profondeur sous une montagne ne l’avait guère emballée au départ, mais la population était plutôt sympathique à condition de ne pas être hostile et, comme 1716 lui avait toujours dit, aucun peuple ne refusait un médecin. C’était probablement le seul métier du monde qui manquait toujours de main d'œuvre, et plus l’endroit était dangereux, plus il y avait de besoin. Et puisqu’elle ne faisait pas payer ses consultations et ses soins, il n’était pas surprenant qu’elle soit bien accueillie par les quartiers des homme-poisson, qui sans être des taudis n’étaient quand même pas glorieux.
Il y avait bien eu une histoire avec un type un peu bizarre qui avait voulu l’avertir d’un danger imminent et d’une terrible menace pour le reste du monde, ce qu’elle avait pris un peu au sérieux avant que le bonhomme se mette à parler d’oiseaux de mers un peu gras qui ne savaient pas voler. Là, elle avait commencé à décrocher et avait fini par trouver une excuse pour aller voir ailleurs si Lucina y était, en se disant que même si l’hirsute pensait dire la vérité, il y avait des limites à sa crédulité.
Pour le moment, elle flottait donc tranquillement dans les airs, se déplaçant paresseusement vers sa prochaine direction, une maison partagée par deux familles où elle avait promis de passer dans la journée, la plus jeune ayant une fièvre. C’était la moindre des choses, on lui avait prêté une baraque vide, promis de ne pas lui faire de mal si elle acceptait d’aider la population locale le temps de son séjour. Et comme elle avait de toute manière promis à 1716 d’aider son prochain, au moins quand elle le pouvait, elle n’avait aucune raison de refuser.
Sur le chemin pourtant, elle avait croisé une humaine, plutôt le genre mal en point et qui paraissait peiner rien que pour marcher. Bon, la présence d’une humaine en plein milieu des bas-quartiers criminels de l’île des homme-poisson était déjà plutôt étonnante, mais se promener en faisant signe de faiblesse, c’était un peu du suicide. Ou alors c’était ça qu’elle essayait de faire, mourir? Il y avait quand même des façons plus simple et moins douloureuse de faire que de se faire tabasser à mort dans la rue. Elle l’avait déjà vu à Impel Down pendant une période où un des détenus avait viré fou de faim, son co-détenu avait gueulé pendant plusieurs minutes alors qu’il subissait l’assaut. Non, clairement, ça n’avait pas l’air drôle.
Du coup, la solution logique c’était de l’aider. Une pikouze, deux trois bandages, éventuellement une béquille et hop, elle serait comme neuve. Enfin non, il faudrait sûrement beaucoup plus que ça, incluant beaucoup de repos, mais pour une mesure temporaire, ça ferait l’affaire. Dans le pire des cas, elle pourrait toujours la ramener chez elle, ça ne lui prendrait sûrement pas trop de temps et elle pourrait finir sa tournée. Donc, pour l’arrêter, elle l’avait interpellée, sans résultat. Plongée dans ses pensées ou sourde, dur de l’affirmer comme ça de loin. Peut-être qu’elle n’avait juste pas entendu?
De son petit flottement paresseux, elle passa à une vitesse de croisière pour rattraper la jeune fille à cheveux roses, finissant carrément par poser ses mains sur ses épaules sans pour autant y ajouter de poids alors que sa tête devait entrer dans le champ de vision à l’envers, ses cheveux restant pourtant dans leur position initiale, flottants le long de son dos, défiant les lois de la physique sans paraître s’en soucier.
“ Allô la lune? Ici Jericho, vous êtes priée de vous décaler, on laisse pas les blessés se balader comme ça ici.”
En l’air, son corps se tourna pour faire face à la jeune femme avant de se poser et que la pirate reprenne la parole.
“ Plus sérieusement, vous donner l’air faible dans le coin, c’est pas un super plan sauf si vous voulez vous faire dépouiller. Du coup vous êtes sûre que vous voulez pas un coup de main?”
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Jeu 2 Fév - 7:07
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Je regardais à droite à gauche, un peu déçue de ne trouver que du poisson alors que ma cible était... un peu plus rose. À force de marcher sans rien trouver j'en étais venue à faire la moue, mécontente alors que, pourtant, c'était juste logique que je revienne bredouille. Quelles étaient les chances pour que je tombe sur Prométhée une seconde fois totalement par hasard dans une île aussi grande ? Puis si ça se trouvait lui était moins con que moi et il avait eu la présence d'esprit de rester alité pour la journée... Nan, il avait l'air au moins aussi débile. Obligé c'était de famille. Enfin, si nous étions frère et soeur. Le jury était encore en délibération à ce sujet et— Allô la Lune ?
Huh ?? Je sursautai, écarquillant les yeux en découvrant la tête verte qui venait d'entrer dans mon champ de vision de la manière la plus originale possible après avoir posé ses mains sur mes épaules. Bien sûr mon premier réflexe avait été de vouloir la frapper pour la repousser... Ce qui aurait quand même été vachement plus facile si je n'étais pas en petites pièces détachées. La douleur arrêta mon mouvement presque immédiatement et, vu le ton que prenait la nouvelle venue, je me félicitai pour ne pas avoir laissé mon réflexe défensif se concrétiser. C'est que la verte ne semblait pas méchante, me demandant simplement de me décaler pour ne pas laisser de blessé se balader impunément.
« Ah euh oui d'accord. »
Dis-je en ayant le réflexe de m'éloigner du centre du chemin pendant que mes neurones travaillaient encore. C'est toi la blessée, Penny, triple andouille ! Ah, ah ouais. J'en pris conscience sur le tard, lorsque la demoiselle en train de flotter me fit remarquer que je donnais l'air d'être plutôt faiblarde actuellement. Une activité dangereuse dans un recoin du monde bourré de criminels à ne plus savoir quoi en faire. Avais-je donc besoin d'un coup de main ? Gênée, j'agitai les mains en tentant de la rassurer maladroitement.
« Ah c'est gentil, mais tout va bien ! Je me suis déjà administré des soins sommaires alors j'ai juste besoin de quelques jours de repos et... »
Quelques jours de repos, oui... Dis-je sur le bord de la rue alors que je marchais y'a pas trente secondes, me promenant à la recherche de l'individu qui m'avait mit dans cet état pour commencer. Inutile de dire que ma gêne ne fit que se décupler et que, en espérant changer le sujet assez vite pour qu'on ne me tape pas sur les doigts, je laissai ma curiosité naturelle prendre le dessus.
« D'ailleurs euhm... C'est quoi le truc, ya des fils ou un truc du genre ? C'est quand même super cool, même si c'était un petit peu risqué. Je veux dire j'ai bien eu peur sur le coup, j'aurais pu vous baffer sans faire attention ! »
Tout en parlant je m'étais permis de l'observer sous différents angles, passant mon poids d'une jambe à l'autre et allongeant le cou pour essayer de capter le reflet de la lumière sur les présumés fils qui devaient lui permettre de rester en apesanteur. Parce que voilà, je ne connaissais pas cinq cent façons de faire ce genre de tout de passe passe, quoi que ça semblait un brin compliqué d'accrocher des fils quelque part juste pour surprendre une pauvre fille dans la rue. Alors quoi ? Le Geppou permettait bien de se déplacer dans les airs, mais il fallait frapper l'air quoi. Là c'était juste... Comme un ballon. Ou une bulle de savon. Peut-être était-ce l'effet d'un fruit du démon alors ? Le fruit de la lévitation ça existait ? Trop cool !
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Jeu 2 Fév - 15:22
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Elle avait voulu lui en mettre une non? Bon, elle s’était arrêtée, et de toute façon ça n’aurait pas été la première, mais quand même, c’était plutôt pas très sympa de frapper une personne qui voulait votre bien en priorité. Pour un peu elle s’en serait presque vexée, à l’exception qu’en fait, ce n’était pas si grave. Des coups, la verte en avait déjà pris, elle en reprendrais dans le futur et ça ne changerait pas grand chose. Les choses auraient probablement été différentes si la rose avait vraiment essayée, mais c’était pas le cas, donc tout allait bien.
Par contre, elle avait dû prendre un vilain coup à la tête et être un peu sonnée vu qu’elle s’était décalée sans réfléchir et sans se rendre compte que c’était d’elle dont la médecin parlait. Des blessés, il y en avait des tas dans ce genre d’endroit, mais sous ses yeux d’émeraude, il n’y en avait qu’une. Quoi que ça, la rose ne pouvait pas le savoir à moins d’avoir des yeux à l’arrière du crâne.
Celle-ci se défendit brièvement en prétendant s’être administré des premiers soins et avoir besoin de repos, ce qu’à bien y regarder, elle avait effectivement fait. Sommaire elle disait, et c’était vrai, mais pour sa défense, se bander soi-même n’était pas chose aisée. L’ex-incarcérée croisa ses jambes en tailleur sous sa robe, flottant toujours en l’air et donnant vaguement l’impression d’être un fantôme avec un visage, reposant actuellement sur son bras qui lui servait de support.
De ce qu’elle entendait, son rythme cardiaque augmentait un peu, le rouge lui montait aux joues, elle était formelle, c’était de la gêne. Enfin, elle était presque formelle, parce qu’on ne pouvait jamais vraiment être sûre, mais elle avait l’impression d’avoir pris une enfant la main dans le pot de cookie. Métaphoriquement bien sûr. Ça se tenait si elle disait elle même avoir besoin de repos mais qu’elle sortait se promener, c’était un peu…
Face à la question de la jeune femme, la verte se contenta de pencher la tête avant de sourire de l’air d’une personne s’apprêtant à faire une bonne blague. Elle posa sa mallette de médecin dans l’air à sa droite, sans que celle-ci ne tombe, avant d’agiter ses doigts dans tous les sens, comme pour préparer un incroyable numéro de magie. Elle ferma les yeux, en rouvrit un à moitié pour regarder son public avant de le refermer, fît mine de se concentrer. Et petit à petit, son corps se mit à tourner sur lui-même, ses pieds montant tandis que sa tête restait au même endroit, sa robe tombant normalement jusqu’à ses chevilles pourtant au-dessus de sa tête et ses cheveux coulant jusqu’aux genoux.
Tête en bas, elle rouvrit les yeux, tira la langue avant de revenir dans sa position initiale sous le regard probablement interloqué de sa comparse. Elle se ménagea un petit effet avant de finir par rire et avouer.
“ Bon, d’accord, je triche, je suis juste maudite. Mais c’est toujours drôle de voir la réaction des gens! La plupart n’en reviennent pas et passe des heures à essayer de comprendre avant de me demander. L’autre partie s’en fiche, mais c’est pas leur faute s’ils sont pas marrants.
Et pour ta gouverne Rosie, c’est pas grave, au pire j’aurais pris une baffe, ce serait pas la première et je suis pas en sucre.”
C’était un peu dommage à bien y réfléchir, peut-être que ça aurait été plus facile d’attirer Lucina comme ça. Mais ça devait avoir beaucoup d’inconvénients aussi. Déjà elle aurait fini par puer, et ensuite elle aurait cassé en deux pour tout et rien.
“ Bon allez, assieds toi, j’vais écouter ce qui va pas. On sait jamais, t’as pu rater quelque chose. Enfin, j’imagine que t’as regardé là où t’as mal, mais on est jamais trop prudent.”
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Ven 3 Fév - 2:47
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Au moins j'ai de la chance : ma tentative de changement de sujet a fonctionné et j'ai droit à un petit numéro de passe-passe que je considère, de mon oeil de non-initiée, comme étant très impressionnant. Pire encore, j'ai l'air d'une petite fille qui va au cirque pour la première fois, suivant chaque évolution de ce petit numéro avec des étoiles dans les yeux. C'est qu'elle fait flotter sa mallette de médecin quand même ! Vous savez comment ça doit être pratique ça ? Moi j'ai dû convaincre un lapin des mers de porter la mienne parce que j'en pouvais plus de la trimballer moi-même, mais si du coup j'avais pu la faire flotter toute seule comme par magie... Puis c'est fascinant de la voir se retourner comme ça, avec ce que je ne pouvais que considérer comme de la précision et, surtout, un contrôle impressionnant.
Déjà on pouvait éliminer le Rokushiki comme explication vu que la demoiselle n'avait pas l'air de frapper l'air du tout ou rien du genre. Une maîtrise du vent ou de l'air paraissait aussi à exclure puisque ce dernier ne paraissait pas être dérangé par la présence, ou même par les cabrioles, de la verte. Puis il y avait un point important aussi : sa jupe tout comme sa chevelure ne retombaient pas vers le bas. Il s'agissait donc d'un pouvoir différent, probablement plus mystique ou complexe, qui l'affectait dans son entièreté. Une manipulation de la gravité peut-être ? Remarque comme on le disait souvent l'hypothèse la plus simple était souvent la bonne : une malédiction de la lévitation. Dans tous les cas j'apprends au moins que je ne suis pas la seule à me poser ces questions et je souris de bon coeur, ayant oublié momentanément mon état physique et mes préoccupations.
« Hehe, bien contente d'apprendre que je suis marrante alors ! N'empêche je suis jalouse, ça a l'air trop cool, et vraiment trop pratique, comme malédiction. Tu sais comment s'appelait le fruit que t'as mangé ? »
Peut-être un peu direct comme question, mais elle ne semble pas gênée de faire des démonstrations de son pouvoir comme ça en public alors si ça se trouve la verte n'aura pas non plus de problème à me répondre. Bon, ça c'est si elle connait le nom de sa malédiction. Les fruits du démon ne viennent généralement pas avec une encyclopédie et si je n'avais pas rejoins la Marine, là où des gens s'étaient empressés avec très grand enthousiasme d'identifier ma malédiction, je n'aurais moi-même pas su que j'étais une femme séisme. Un pouvoir qui me paraissait bien ennuyeux dans l'immédiat d'ailleurs en comparaison de celui de l'autre médecin. Le destin n'était clairement pas juste ! Au moins elle n'est pas vexée par le coup qu'elle a failli se prendre, même si j'espère quand même pour son bien que, dans l'avenir, elle sera un peu plus prudente.
Et puis après tout cela j'avoue quand même que je me sens un peu moins de jouer les difficiles quand elle insiste pour m'ausculter. Je suis bien placée pour comprendre le besoin de traiter tous les gens blessés que l'on croise et pour gagner leur confiance comme je le peux pour les convaincre de me laisser jeter un oeil. Dommage que je ne puisse pas lui piquer son petit truc d'ailleurs, mais qui sait, je pourrai peut-être en tirer une ou deux bonnes idées. Pour l'heure, je n'ai qu'une seule réserve à émettre :
« Je veux bien te laisser vérifier, mais pas ici quand même. Ils doivent bien avoir des auberges ou des trucs comme ça dans le coin parce que c'est hors de question que je me dévêtisse en pleine rue. Et pas dans une ruelle non plus, t'es prévenue ! »
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Ven 3 Fév - 6:03
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Un œil entrouvert au milieu de son tour de magicienne, la verte pût découvrir le visage fasciné de sa patiente. Pour elle, c’était assez drôle, parce que c’était un petit tour qu’elle faisait souvent aux enfants qui pleuraient ou qui ne voulaient pas se laisser soigner, mais que la rose arborait exactement la même expression. Pour un peu elle s’attendait presque à des applaudissements et des “encore encore!”. Elle ne les reçut pas, mais elle était presque sûre que pour un peu, ça aurait pu arriver.
La question qui vint sur le tapis en revanche laissa la criminelle légèrement confuse. Le nom du fruit qu’elle avait mangé? C’était un genre de poire avec une peau très épaisse, comme à peu près tous les fruits de cette île noire dont elle ne demandait qu’à ne jamais y reposer les pieds. C’est deux secondes après qu’elle comprit que sa vis-à-vis ne parlait pas du fruit à proprement parler mais de sa malédiction. Elle leva un index comme pour apporter un grand discours avant de se raviser, soupirant en haussant les épaules.
“ Aucune idée. Je l’ai trouvée sur une île avec en tout et pour tout un humain en vie, moi, et quand j’ai fini par atteindre le bout de l’archipel et que j’ai enfin croisé des gens, je me suis rendu compte que de toute façon, je parlais pas leur langue. Du coup j’ai décidé de l’appeler le fruit de la flemme, parce que quand j’ai la flemme, j’ai juste à regarder les choses se faire.
Je suis sûre que je pourrais faire mes opérations comme ça, mais je préfère éviter, parce que c’est pas toujours très précis. Ce serait bête de charcuter quelqu’un par flemme. 1716 disait que de toute façon, c’était notre devoir en tant que médecins de faire tout notre possible pour que nos patients survivent.”
Elle avait fini sa phrase une main sur la poitrine et le torse bombé, un peu comme une imitation de vieux soldat ronchon, ce que l’homme était un peu, au moins pour la première partie. Ronchon, il ne l’était vraiment pas malgré son âge. C’était même étonnant qu’après près de 40 ans à Impel Down il soit toujours si aimable. A se demander comment il était arrivé dans la prison, quand bien même ce n’était que le premier étage. Certains des vieux disaient qu’il était là pour meurtre, d’autre parce qu’il avait demandé à être enfermé là, mais comme il refusait d’en parler, c’était difficile de vraiment savoir.
Elle pensa objecter un instant par rapport au déplacement, prévoyant de juste dire qu’elle n’aurait pas besoin de se déshabiller avant de se rendre compte que si elle devait changer les bandages, les resserrer un peu ou pratiquer une intervention d’un type ou d’un autre, il faudrait bien qu’elle y passe de toute façon. Et qu’on ne dirait pas d’elle qu’elle avait forcé une patiente à se déshabiller en pleine rue, il y avait des protocoles pour ce genre de choses. Enfin, de ce qu’elle en savait, la plupart des autres pirates ne s’en embarassaient pas trop des protocoles. Mais déjà elle n’était pas les autres pirates, et ensuite elle avait sa promise.
“ Alors bouge pas, sinon ça risque d’être compliqué. Et surtout, essaye bien de garder ton équilibre.”
Tirant légèrement la langue comme pour se concentrer, elle agita les mains un instant avant de se rappeler qu’elle n’en avait pas besoin. Le but de la manœuvre était très simple, faire se soulever les chaussures de la rose pour lui permettre de flotter dans les airs, les déplacer et éventuellement utiliser ses vêtements pour la stabiliser. Si elle se débattait trop, le peu de force qu’elle exerçait sur le tout ne suffirait pas à la retenir et la blessée se casserait sûrement la figure par terre, mais en général, quand les enfants la voyaient voler, ils avaient tendance à vouloir faire pareil.
“ Tu fais juste attention, parce que tu voles pas vraiment, c’est moi qui dirige le truc, mais tu me dis si tu veux redescendre. Si tu veux un cabinet, il y a ma maison. Enfin, ma maison, celle que les homme-poissons me prêtent le temps que ma copine arrive sur l’île quoi. C’est à quoi, un demi-kilomètre, un kilomètre maximum? Et c’est propre!”
Elle était particulièrement fière de ce point, ayant passé plusieurs heures à tout ranger quand on lui avait proposé le petit bâtiment pour avoir un cabinet de médecin bien rangé. Bon, il y avait peut-être juste une assiette qui traînait sur un coin de table, mais ça comptait pas vraiment.
“ Sinon je peux juste faire mon diagnostic ici, t’auras pas besoin d’enlever tes vêtements ou quoi que ce soit, mais du coup je pourrais pas intervenir au-delà de ça. En plus il y a même pas de banc pour t’asseoir.”
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Ven 3 Fév - 7:17
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Quelque part je ne suis pas étonnée que la verte ne connaisse pas le nom de sa malédiction. Au final c'est probablement le contraire qui était le plus commun pour la majorité des gens et, en cela, j'étais privilégiée d'avoir été précédée par la réputation du Gura Gura no Mi dans les esprits des membres de la Marine. Toujours est-il que j'écoute avec sérieux son récit, me disant qu'il avait dû être effrayant de se retrouver toute seule sur une île sans aucun autre signe de vie, sans savoir quoi faire ou où aller. C'est tout un changement de ton lorsqu'elle avoue avoir baptisé son fruit celui de la flemme au point où un léger rire m'échappe.
« Dis comme ça, ta malédiction a l'air vachement pratique ! »
Pas besoin de laver la vaisselle ou le linge. Pas besoin de se casser le dos pour lever des trucs lourds. Pas besoin de manuellement faire son lit le matin. La liste avait le potentiel d'être longue, mais heureusement j'étais intéressée par les mots de la demoiselle qui évoquait les limites de ce qu'elle était prête à faire. Oui, il était probablement mieux de ne pas faire d'opérations sur des patients avec flemme, malédiction ou pas. Ma curiosité est piquée par la mention d'un chiffre... ou d'un nom plutôt, qui semble avoir une importance toute particulière pour l'inconnue. Le message que cette personne mystère lui a fait passer a le mérite de sonner juste à mes oreilles, très très juste.
« Et il a bien raison. »
Même si en vérité ce n'est pas toujours possible et que, parfois, il est important de savoir avouer ses limites. Certaines personnes ne peuvent pas, ou même ne veulent pas, être guéries. Dans ces cas-là il faut ravaler sa fierté et accepter de baisser les bras. Ne nous reste alors plus qu'à faire de notre mieux pour leur accorder confort et dignité jusqu'au dernier instant. Mais bon, c'est un peu déprimant et pas vraiment le sujet de la conversation alors on va passer. Surtout que la suite de notre rencontre est si intéressante que j'en oublie vite mes petites réflexions barbantes sur les devoirs et les limites des guérisseurs de ce monde.
Après que j'eu parlé de nous déplacer, la verte s'était faite songeuse avant d'indirectement sortir une solution. Je penchai la tête sur le côté avec curiosité lorsqu'elle me dit de ne pas bouger, enfreignant immédiatement son conseil donc, avant de réaliser ma bévue et de me refaire droite comme un piquet. Je devais essayer de garder mon équilibre ? Comment çaaaAAAAh ! J'allongeai les bras, faisant des moulinets pour me stabiliser alors que, soudainement, je flottais au dessus du sol !
« Mais c'est incroyable !! T'es capable de me faire voler aussi ?! »
Question idiote, je sais, mais passons. Je fus vite corrigée, écoutant à moitié alors que j'étais occupée à tester des trucs. Genre j'avais plié les genoux, tenté de déplacer mon poids d'un pied à l'autre et même touché mes vêtements pour voir s'ils étaient devenus plus rigides sous l'effet de la manipulation effectuée par la maudite. Je l'entendis parler de sa maison, mais pour être honnête la majorité de son petit discours entra par l'une des mes oreilles et sorti de l'autre sans passer par la case cerveau.
« Ouais ouais, je te suis chez toi, pas de soucis. Dis-moi plutôt du coup toi aussi tu voles en manipulant tes vêtements ? Ça doit demander pas mal de concentration en fait j'imagine ? Et du coup tu sais pourquoi t'es capable de le faire sur nos habits, mais pas sur moi directement ? Une limitation en lien avec le vivant peut-être ? »
Je pensais évidemment tout de suite à la malédiction de Ghetis, le fruit de l'Arène, qui lui offrait nombre de possibilités incroyables... à l'exception de créer le vivant, pour reprendre grosso merdo ses termes. Était-ce donc quelque chose de commun aux fruits de la classe des Paramécias ? Quoi qu'un Zoan ou un Logia ne pouvaient pas non plus vraiment affecter de changement sur quelqu'un d'autre que sur le maudit lui-même. Donc c'était peut-être une limitation propre à toutes les malédictions comme l'était la faiblesse dans l'eau par exemple. Fascinant ! Avec tout ça j'en oubliais totalement de me méfier de cette inconnue et de ses intentions réelles. Si ça se trouve elle voulait juste m'emmener à l'écart pour faire je ne savais trop quoi et je regretterais bien vite de ne pas avoir monté ma garde... Ou pas. Surtout que, même dans mon état d'amochée, ma propre malédiction était plus que suffisante pour me défendre dans le pire des cas de figure. Ouaaaais, tout irait bien !
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Ven 3 Fév - 16:39
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Pratique, c’était difficile pour la verte de dire que sa malédiction ne l’était pas. En général, les fruits du démon faisait faire un truc très bien à leur utilisateur, mais le sien faisait un peu tout. Bon, pas vraiment tout, mais il pouvait faire plein de choses, contrairement à certains fruits qui pouvaient juste tout casser ou tout réparer, même si c’était pratique aussi.
“ Ça l’est, ça me permet de bouger des choses à distance, ça s’utilise de plein de façons différentes. Et en bonus, ça me permet de voler, et ça c’est cool, même s’il y a des gens qui le font sans malédiction. Enfin, eux ils volent pas vraiment, mais pouvoir aller en l’air c’est déjà pas mal.”
Ça s'appelait le pas de lune, quelque chose comme ça, mais les gens avaient tendance à le renommer pour faire comme si c’était une de leurs créations, alors que tout le monde faisait la même chose. La criminelle s’y était aussi essayée un peu, sans succès. Ça ne l’intéressait pas vraiment de toute façon, et son peu d’intérêt n’avait fait que disparaître quand elle avait obtenu son fruit. Pourquoi s’embêter à aller marcher dans l’air avec ce truc quand on peut juste voler?
Voir Rosie approuver le message de 1716 ne la surprenait pas vraiment, la majorité des médecins étaient tous d’accord dessus de toute façon. Elle avait bien croisé un homme en désaccord, mais il admettait ouvertement faire ce travail pour l’argent et ne pas vraiment s’inquiéter de l’état des patients, donc est ce qu’il comptait vraiment? Il était médecin, donc sûrement quand même un peu…
Ceci dit, en voyant la jeune femme faire de son mieux pour s’équilibrer, la verte pu constater qu’elle ne s’en sortait pas trop mal, surtout considérant que la plupart des gens paniquaient un peu au début et qu’elle devait les rattraper avant qu’ils tombent. Au moins, Rosie était restée en l’air, c’était un bon début. Elle l’observa un instant faire ses petits tests, tirant sans mal sur le peu de force qu’elle appliquait aux vêtements avant de répondre.
“ Nan, pour moi je fais ça en me soulevant directement, c’est plus simple, mais ça marche pas sur les autres gens, je sais pas trop pourquoi, du coup je suis obligé de tricher un peu, comme avec tes chaussures. Comme t’es dedans, ben ça te soulève avec, mais je peux pas te déplacer directement. Enfin, j’ai bien une solution, mais j’aimerais bien éviter de faire subir ça à une patiente parce que c’est plutôt euh… physique. Potentiellement un peu violent aussi. C’est pratique sur les gens qui veulent pas se calmer ceci dit.
Et non, ça va, ça demande pas trop de se concentrer, c’est surtout au début que c’est un peu compliqué, parce que faut que je garde tes deux chaussures bien au même niveau pour éviter de te faire tomber. Quand j’ai eu cette malédiction, je galérais pour tout, ça s’activait bêtement tout seul pour tout et rien, dès que je fermais la main ça mettait un bazar monstre, mais maintenant ça va.”
Par contre, l’ex-prisonnière n’était pas vraiment sûre de si la rose n’avait aucun instinct de survie ou si elle avait l’âge mental d’une gamine de dix ans, mais entre sa réaction au fait de voler et son manque de réaction à l’idée d’aller chez une inconnue, elle commençait vaguement à s’inquiéter. Bon, elle n’avait rien prévu de faire de plus qu’une consultation médicale et lui dire d’aller se reposer, mais c’était quand même assez troublant. Et si c’était une de ces personnes qui change de comportement comme de chemise hein? Un peu comme elle en fait. Elle y réfléchit un instant avant de constater qu’au final, ça n’avait pas réellement d’importance.
Lentement, histoire de donner le temps à Rosie de s’habituer, elle commença à bouger les chaussures de sa patiente pour la déplacer et la suivre, pensant finalement à se présenter.
“ Au fait, je suis Jericho. Jericho D. Dharma, je viens de Water Seven. Et toi Rosie?”
Parce que oui, donner des petits noms aux gens c’est bien, mais ils en ont un vrai aussi. La discussion pourrait se poursuivre le temps qu’elles arrivent jusqu’à la bicoque, où la verte ferait flotter une petite théière encore chaude vers la table.
“ Je te laisse t’asseoir, tu veux une tasse de thé en attendant? Gingembre citron, c’est ma mère qui me l’a envoyé.”
Si la réponse était positive, la verte lui servirait dans une petite tasse de céramique avant de s’asseoir face à elle et d’en prendre une également.
“ Du coup pour le moment, respire juste normalement, pas besoin de te déshabiller.”
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Jericho D. Dharma
Penelope Ainsley
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Sam 4 Fév - 21:27
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Il fallait admettre qu'il ne fallait que bien peu au final pour capturer mon attention et ma curiosité. Friande de découvertes en tous genres, la bonne volonté de Jericho à m'expliquer le fonctionnement de sa malédiction en répondant à mes questions me poussait à l'apprécier presque par défaut. Comme ça elle pouvait bouger les trucs à distance... Ouais, le fruit de la flemme ça convenait bien, même si du coup il y avait probablement un nom officiel plus classieux. Si seulement j'avais eu moi aussi une encyclopédie sur le sujet. Bon, je l'aurais lue trois ou quatre fois et ensuite j'en aurais eu marre, mais au moins je l'aurais lue ! Pour l'heure en tout cas c'est déjà super d'apprendre de la bouche de la verte les limitations de son pouvoir. J'acquiesce de la tête plusieurs fois pour l'encourager et lui signifier que j'écoute bel et bien tout ce qu'elle me dit. Quant à ses difficultés initiales...
« Je compatis, vraiment. Ça ne doit pas être facile de savoir qu'un pouvoir que l'on risque de causer beaucoup de tort à notre environnement s'il échappe à notre contrôle. »
J'ai réussi à retrouver mon sérieux en le disant puisque, mine de rien, bah je parle d'expérience. Certes je n'avais, jusqu'à présent, causé aucune catastrophe, mais tout de même. La peur de le faire était là, bien vivante et, surtout, justifiée. Puis il y a plein d'objets qu'on ne peut pas juste soulever et laisser retomber juste pour le plaisir, genre des assiettes par exemple ou n'importe quel autre objet un peu fragile. Pour le coup je la croyais lorsqu'elle parlait de bazar. Et, au travers de tout ça, elle avait tant et si bien réussi à capturer mon attention que je n'offris aucune résistance à me faire guider jusqu'à chez elle. Encore une fois... Bien joué Penny. Instinct de conservation 0 - Jericho 1. Oui, parce que la verte s'appelait Jericho, selon ce qu'elle venait de me dire en tout cas. Comme ça elle venait de Water Seven ? Je n'y étais jamais allée moi-même, mais je croyais me souvenir que l'île était sous notre influence. Enfin, celle du gouvernement je veux dire. L'était-elle à l'époque où Jericho y habitait ? Aucune idée, mais la verte allait attendre que je lui retourne la politesse.
« Je suis pas contre de me faire appeler Rosie, mais mon vrai prénom c'est Penny ! Je viens de North Blue. »
Et on va se retenir de donner mon nom complet vu que, mine de rien, c'est un peu grâce à l'un de mes avis de recherche que Prométhée a réussi à m'identifier pour commencer. Quant à mon appartenance à la Marine... C'est bon je suis bête, mais quand même pas à ce point là ! Le reste du trajet se passa bien avec des discussions sommes toutes superficielles, mais pas moins agréables. Je pénétrai finalement sa demeure avec un manque de méfiance assez imprudent pour être qualifié d'inconscience, mais c'est que j'étais si soulagée d'enfin pouvoir m'asseoir. Surtout qu'elle m'offrait du thé ! Comment est-ce que quelqu'un qui vous offre du thé peut être méchante ? Mmmmh.
« Peut-être une prochaine fois. J'avoue ne pas avoir très envie d'une boisson chaude dans l'immédiat. »
Mensonge, j'aurais pour le coup pas dit non à un bon petite gingembre-citron parce que ça me rappelait bien ma jeunesse quand j'étais malade et que ma mère me forçait à en boire même si je n'aimais pas trop le thé d'habitude. Mais bon, il fallait quand même avoir un absolu minimum de prudence un moment donné, sinon c'est pas sérieux. Ceci étant dit, lorsqu'elle me dit de juste me détendre et respirer normalement je ne fais qu'acquiescer docilement. Je me dis que de toute façon elle va probablement vouloir sortir son matériel et s'installer donc effectivement pour l'instant ça va.
« Si ça peut te sauver du temps, mes signes vitaux étaient normaux ce matin. J'ai surtout des contusions à dire vrai donc j'ignore si tu pourras vraiment faire grand chose à part me taper sur les doigts pour avoir quitté mon lit. »
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Dim 5 Fév - 21:02
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Pas facile, pas facile, c’était vite dit. Si elle avait été en plein Water Seven, c’est sûr que les choses auraient pu devenir compliquées très vite, mais dans son cas…
“ Ça allait en soi, c’était juste vexant que ça s’active tout seul. J’ai cassé pas mal d’arbres à cause de ça, mais comme il y avait pas de bâtiments ou de gens, c’était pas trop problématique. J’ai sûrement dérangé les grenouilles à fourrure et les pélicans carnivores plus d’une fois par contre.”
Sûrement n’était pas vraiment le mot, les pélicans l'avaient vite prise en grippe une fois qu’ils avaient compris d’où venait cette espèce de force qui les enquiquinaient et les empêchaient de roupiller tranquille en attendant leur prochaine chasse. Pas que la verte l’ai fait exprès, mais ça, les oiseaux s’en fichaient. Est ce qu’ils étaient même assez intelligents pour le comprendre? Ce n’était pas dit, et pour la criminelle, ce n’était pas très important non plus. Elle était médecin, pas zoologue ou vétérinaire.
Au moins, Rosie n'essayait pas de se débattre de ses nouvelles chaussures volantes, ce qui simplifiait la tâche de la maudite. Elle était probablement juste occupé à apprécier l’impression de flotter sans effort, qui pouvait un peu s’apparenter à un petit vol plané, même si elle n’avait aucun contrôle dessus. En général les gens trouvaient ça agréable, même si elle avait connu des cas qui étaient terrifiés dès que leurs pieds quittaient le sol. Ceux-là devaient avoir un souci du genre que la verte ne pouvait pas résoudre.
“ North Blue? J’y étais il y a quelques mois, tu viens d’où? Seppen Town, Yakoutie ou Luvneel? J’ai mis les pieds sur Ironfall aussi, brièvement. Autrement, j’avoue que je ne connais pas les autres îles de la mer, il faisait un brin trop froid pour que j’ai envie d’y rester. Mais c’était sympathique comme région, ça m’a changé du Nouveau Monde.”
Elle laissa échapper un léger rire. Son petit tour sur North Blue avait été rapide en effet, à peine quelques semaines avant de s’en aller, là où le climat généralement doux d’East et South Blue lui avait paru beaucoup plus agréable et l’avait incité à rester un peu plus longtemps. Elle avait même été plutôt sage, plus curieuse d’explorer un peu le monde que de se faire reconnaître. C’était un peu des vacances en soi.
Ouvrant la porte à distance, elle laissa Penny entrer en première, la faisant retomber doucement du petit mètre de hauteur qu’elle avait. Son invitée refusa poliment le thé, ce à quoi la médecin se contenta de hausser les épaules avant de se servir, la théière se reposant ensuite gentiment sur la table.
“ Si tu changes d’avis n’hésite pas.”
Elle pris une gorgée en écoutant l’auto-diagnostic que la rose s’était donné. Contusions principalement, donc sûrement des bleus. Ça datait au minimum de ce matin, donc l’hémorragie interne était écartée, la rose se présentant visiblement comme en bonne santé, bien qu’un peu faible. Il n’y avait donc probablement rien d’alarmant, mais on ne savait jamais.
La mallette sur la table, la verte ferma les yeux, se concentrant uniquement sur son ouïe et plus précisément sur sa patiente. Rythme cardiaque un brin timide, mais stable, jusque là, c’était plutôt un bon début. Le rythme respiratoire paraissait normal aussi, et sans restriction quelconque, donc vraisemblablement pas de dommages au niveau de la cage thoracique. De là, la médecin décida de suivre le flux sanguin, cherchant à déterminer si certaines parties bloquaient légèrement ou non. Il paraissait y avoir un très léger souci au niveau de la nuque et de l’épaule, vraisemblablement les restes de ce qui l’avait amené à être blessée en premier lieu. Le diagnostic était plutôt positif pour l’instant, tout au plus elle pourrait lui passer une crème chauffante qui aiderait les muscles encore tendus à se relaxer.
Au final, il n’y avait que deux choses qui puissent être un peu inquiétantes, une sorte de bruit qui venait du dos, et qu’elle estimait pouvoir être une fêlure, et un très léger sifflement dans la respiration, possiblement dûe à un étranglement, ou au moins un écrasement de la trachée.
“ Mh, est ce que tu as des douleurs dans le dos? Du côté gauche de la quatrième vraie côte. Ça ne devrait pas t’empêcher de respirer, mais si tu inspires à fond ou que tu te tournes, ça devrait tirer et être douloureux.
Autrement, ça me regarde pas, mais si c’est ton petit ami qui t’as fait ça, je te conseille de le quitter rapidement, il a pas l’air de bien te traiter. Tu t’en sors bien, la trachée n’a pas l’air d’avoir de dégâts conséquent et d’ici un ou deux jours elle aura repris sa forme normale au plus tard, mais s’il avait serré plus fort, ça aurait pu endommager les cartilages ou les cordes vocales, et là ça aurait été beaucoup moins amusant pour toi.”
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Lun 6 Fév - 3:16
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Il était tout de même un peu gênant qu'elle me demande une île en particulier, même si voilà, elle m'en avait donné une. J'avais osé espérer que North Blue suffirait puisque nous en étions très loin et que nombre de personnes originaires de Grand Line n'iraient probablement jamais dans ce coin-là du monde. Quelle ne fut pas ma surprise, donc, d'apprendre que Jericho y était il y a quelques mois à peine. Elle en cite d'ailleurs plusieurs îles, incluant Ironfall. Je suppose qu'il n'y a rien de mal à admettre que j'en suis, c'est juste... Oui, j'ai quand même le réflexe de vouloir mentir, ou au minimum éviter la question, comme si cela allait protéger Primrose et sa nouvelle famille.
« T'es passée par chez moi alors ! Et ouais, il faut avoir l'habitude d'un peu d'air frais, mais sinon c'est pas si mal. »
Et on va s'en tenir à ça en espérant que ça suffise. Peut-être même que, vu ma référence au froid, elle prendra pour acquis que je viens de Seppen Town. Pas que ça change grand chose en vrai. Quelles étaient les chances pour que cette fille décide, un jour, que ma tête ne lui revenait pas et que du coup elle allait s'en prendre à mon île natale du bout du monde ? Voilà. Bon ça ne m'avait pas empêché d'aussi refuser le thé qu'elle m'avait si gentiment offert, mais au moins la concernée ne l'avait pas mal prit. Je restai donc assise patiemment alors qu'elle se préparait à m'ausculter, ne me doutant pas du tout que, de son côté, elle avait déjà commencé.
Peut-être se préparait-elle mentalement ? Je sais que, dans mon jeune temps, j'avais tendance à me faire des listes mentales par ordre de priorités afin d'être la plus efficace possible et de ne rien oublier. Depuis, à force de le faire, c'était devenu un automatisme et je n'avais plus besoin de marquer de si longue pause. Ou alors peut-être attendait-elle que je dise quelque chose ? Ou venait-elle de se rappeler un truc peut-être ? J'étais de plus en plus curieuse et, heureusement pour moi, les réponses à mes nombreuses questions ne tardèrent pas à se présenter sous la forme d'un diagnostique plutôt complet. Avais-je des douleurs au dos ?
« Euh... Oui ? »
Enfin c'était de la chance qu'elle ait deviné. Peut-être s'était-elle basée sur ma mauvaise posture de plus tôt en marchant ou un truc du genre pour orienter sa déduction. Serait-elle l'un de ces vendeurs d'huile de serpent de mer qui faisaient mousser leur audience en présentant des informations supposées les surprendre et les impressionner ? À gauche, au niveau de la quatrième côte. Cette fois je me renfrognai. Comment... ? Le commentaire sur le petit ami me passe un peu par-dessus la tête sur le coup, je suis trop surprise par le reste et, franchement, j'attends de voir ce qu'elle va me dire d'autre. Ma trachée... Est-ce que ça s'entend tant que ça dans ma voix ? C'est parce que j'ai refusé le thé ? Ou alors il y a une autre possibilité. Oui, si je fais preuve d'un peu de bonne foi pour genre trois secondes et quart, il y a bien une théorie qui s'impose à mon esprit.
« Mais comment t'as fait ça ? C'est juste parce que tu m'as observée depuis tout à l'heure ou bien... C'est un truc que tu peux faire avec le haki de l'observation, c'est ça ? C'est possible de s'en servir pour poser des diagnostiques ? »
Véritable question puisque le mien n'est pas encore assez développé pour que j'arrive à m'en servir lorsque l'envie m'en prends. Jusqu'ici il se manifeste simplement quand ça lui chante et jamais pour très longtemps et jamais sans être très utile. C'est plus une migraine que quoi que ce soit qui puisse me servir. Bon, il faut dire que dans mon besoin de savoir je me suis peut-être un tout petit peu asséchée et, du coup, j'ai quand même peur de paraître brusque ou accusatrice. Je me rattrape donc en poussant un soupir, espérant que ma petite bifurcation suffira.
« Et non, j'ai pas de copain. Ça aurait été plus simple de m'en débarrasser au moins si ça avait été le cas. »
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Lun 6 Fév - 6:49
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Donc la verte était passée par chez la rose, sans plus de détail. C’était amusant et elle se demanda laquelle exactement, mais ne pressa pas la question plus que cela. Tout le monde avait le droit à ses petits secrets, et donner trop d’information à un inconnu, fût-il aussi aimable que la criminelle, était clairement une mauvaise idée, d’autant plus sur le Nouveau Monde. Il suffisait de tomber sur la mauvaise personne pour que les choses se passent mal. Il y avait même des gens dont la spécialité était de passer pour des types sympas pour ensuite utiliser tout ce que vous aviez pu leur dire contre vous, l’audace!
Au moins, la demoiselle avait la bienséance de ne pas chercher à cacher ses douleurs, sinon ça aurait pu compliquer les choses. Comment voulez-vous aider quelqu’un qui ne cherche lui-même pas à s’aider? Douleurs notées, la médecin aurait besoin de palper un peu, à la manière d’un sonar, pour s’assurer qu’il ne s’agissait que d’une fêlure et se donner une idée de la taille de celle-ci. Ce genre de truc n’était pas encore exact, son ouïe lui faisant ironiquement défaut pour en arriver là, mais pouvoir savoir la taille approximative d’une blessure pareille sans équipement particulier était déjà un petit miracle, qui visiblement rendait confuse Penny.
En entendant ses questions, la verte rouvrit les yeux, une lueur mutine dans les yeux et un léger sourire sur les lèvres. Se faire mousser et surprendre les gens comme ça, c’était toujours très drôle pour elle. Leurs réactions incrédules lui arrachait toujours un sourire, mais elle ne laissa pas sa patiente attendre indéfiniment avant de répondre. Les meilleures blagues avaient une fin après tout, et lui faire croire à un tour de magie quand il s’agissait de sa santé n’était clairement pas indiqué.
“ Euh… J’avoue que je sais pas? Enfin, peut-être pour certains, mais le mien est clairement pas assez puissant pour ça. Avec de l’entraînement j’imagine, même si ça me servirait à rien du coup. Non, je te l’ai dit, j’ai écouté tes problèmes. Rythme cardiaque, respiratoire, le son de ton souffle, le bruit de ton sang qui coule dans tes veines et de tes muscles qui se contractent et décontractent. D’ailleurs en parlant de ça…”
La verte se leva avant de fouiller dans un petit coffre qui servait de fourre-tout avant d’en sortir un coquillage ressemblant à une palourde trois à quatre fois plus grosse que la normale. Elle l’ouvrit pour être sûre, découvrit ce qu’elle cherchait et revint vers la table l’air satisfaite, posant le coquillage en face de sa patiente.
“ C’est une crème pour les muscles tendus. Tu t’en appliques au lever pendant quelques jours, ça aidera ta nuque et ton épaule et logiquement d’ici la fin de la semaine ça ira mieux de ce côté là. Normalement 48 heures devraient suffire, mais hésite pas à prolonger le traitement si ça continue d’être douloureux.
Pour ton dos, si tu veux bien enlever ta chemise, je vais devoir ausculter manuellement histoire d’être sûre, je suis pas infaillible non plus.”
Ceci dit, plus facile de se débarrasser d’un conjoint que de celui qui lui avait fait ça… La solution était simple mais radicale, il suffisait juste de l’éliminer.
“ Mh, mon amie te dirait sûrement que t’as qu’à lui casser la gueule, mais j’essaye de ne pas m’adonner à la violence quand je peux l’éviter. Ceci dit, pour le coup je suis d’accord avec elle, tu devrais envisager de le mettre hors-jeu s’il revient t’embêter. Après je dis ça comme ça, mais si tu as besoin d’un coup de main, hésite pas, un peu d’action me permettra de me détendre aussi.”
Elle reprit une gorgée du thé épicé avant de se relever, contournant la table pour se placer dans le dos de la rose.
“ Je vais juste appuyer dans ton dos, tu me dis si ça fait plus ou moins mal.”
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Lun 6 Fév - 18:57
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Si je ne tarde pas à avoir des réponses à mes questions, elles diffèrent de mes hypothèses et, du même coup, me forcent à reconsidérer ma propre perception des choses. Ce ne serait donc pas une question de haki de l'observation, mais bien juste d'écoute ? Je dois admettre que, pour le coup, ça me fascine. Comment fait-elle pour isoler tel ou tel bruit ? Et combien de temps a-t-elle dû s'entraîner pour savoir qu'un son spécifique signifiait ceci ou cela ? Franchement c'était incroyable et beaucoup moins invasif que les méthodes de diagnostique habituelles. Je suis très clairement à deux doigts de lui demander si c'est quelque chose qui s'apprend lorsqu'elle me revient avec un genre de coquillage que j'ouvre avec curiosité tout en écoutant ses instructions. Une crème pour les muscles tendus ? Ça sonne quand même bien plus pratique que de me trimballer une bouillote d'eau chaude sur l'épaule. Tu peux pas te battre avec une bouillote sur l'épaule, mais avec de la crème ? Ha ! Facile !
« Merci, ça me rend vraiment service ! »
Et on évite de dire devant un médecin que, mentalement, je pense déjà au round 2 du combat entre moi et Prométhée. Je suis plutôt bien placée pour savoir que, en général, les guérisseurs de ce monde sont portés sur le facepalm quand on parle de retourner immédiatement faire ce qui nous a amoché en premier lieu. Et bon, ça c'est les moins colériques du lot. Dans tous les cas j'admets être rassurée lorsque la verte avoue avoir besoin de quand même vérifier manuellement, pour mon dos. Disons que je me sens un peu moins inadéquate en tant que médecin si, même avec ses méthodes trop cool et trop classes, elle en vient à devoir quand même utiliser les mêmes méthodes que moi.
« D'accord. »
J'ouvre les boutons de ma chemise et la retire sans trop de gêne vu que nous sommes maintenant en intérieur et que, mine de rien, j'ai l'habitude d'être de l'autre côté de l'équation. Quant à cette idée récurrente de casser la gueule de celui qui m'a fait ça, bah ça m'arrache quand même un sourire je l'avoue. La vengeance a l'air d'être une activité que Jericho aime autant pratiquer qu'encourager vu que, sans même savoir ce qui s'est passé ou pourquoi c'est arrivé, elle se propose déjà pour m'aider à lui faire sa fête. Ça c'est le genre de support dont on a tous besoin dans la vie.
« T'inquiète, si tu le voyais tu te dirais que je m'en suis peut-être pas sortie à si mauvais compte finalement ! »
Parce que bon, même si j'ai encaissé quelques coups vicieux de Hasshoken, lui il a été traversé quelques petites fois des vibrations du Gura Gura no mi, tout de même. Enfin... Le fait est que c'est moi qui ait perdu connaissance et qui me suis réveillée seulement plus tard dans un lit. Mon double maléfique n'a pas du souffrir tant que ça donc et j'ignore si ça m'inquiète ou si ça me réconforte. Difficile de faire de l'ordre dans ses sentiments fraternels dans une situation comme celle-ci. Toujours est-il que les instructions de la médecin me ramènent sur terre et j'acquiesce avant de respirer profondément tout en la laissant me palper le dos.
« Ça va... Ça va toujours, mais ça tire un peu... Ouais okay t'es dessus, okay... Ça fait mal là. Il faut dire que le mec d'en face utilisait le Hasshoken alors c'est probablement normal que j'aie quelques petits dommages internes comme ça, même si pour le coup ça aurait pu être bien pire s'il avait délibérément visé mes organes vitaux. Mais... je crois qu'il cherchait à me provoquer plutôt qu'à me blesser vraiment. Si ça n'avait pas été le cas... qui sait comment ça se serait fini. »
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Mar 7 Fév - 6:12
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La crème ne puait pas, ne paraissait pas suspicieuse et avait même un petit air innocent de truc pour les mains quand il fait froid. En réalité, ce n’en était pas si loin, la personne qui le produisait avait juste ajouté quelque chose pour que les principes actifs pénètrent plus facilement le derme et se concentre sur les muscles plutôt que la peau. Une idée intéressante et qui avait déjà fait sa preuve, la verte achetant régulièrement le produit et donnant le nom du vendeur à qui le voulait. Voir qu’il gagnerait possiblement un client de plus bientôt ne pouvait que lui convenir, cela voulait finalement dire que sa patiente était convaincue, ou au moins prenait l’onguent au sérieux.
“ Pas de soucis, c’est mon métier. Enfin, j’ai pas les diplômes, mais bon, c’est pas toujours facile de trouver cinq à huit ans à dévouer à ça. L’apprentissage sur le terrain, ça marche très bien aussi.”
Elle laissa échapper un léger rire, se disant que son “apprentissage” avait été fait sur un sacré terrain, les geôles d’Impel Down n’étant pas vraiment l’endroit le plus sûr des mers. Heureusement qu’elle avait eu 1716 pour l’aider, sinon elle n’en serait probablement jamais ressortie en vie, ou alors dans un état auquel elle préférait ne pas penser. Elle avait échappée au pire, c’est tout ce qui comptait.
Rosie ne se fît pas prier pour lui faciliter le travail ensuite, faisant remarquer que la personne qui l’avait mise dans cet état n’était probablement pas mieux loti.
“ Oh, si ça se trouve je l’ai déjà vu, j’ai eu au moins une douzaine de patients depuis hier, je l’ai peut-être même soigné. Si tu me donnes une description physique, je pourrais te dire ça.”
La majeure partie de sa clientèle était constituée des autochtones, mais la criminelle avait occasionnelement un humain ou deux qui venaient s’effondrer par chez elle, souvent après que le chemin leur ai été indiqué par un type les ayant pris en pitié. C’était peu courant, mais ça arrivait. “Isolés, nous ne sommes rien, Ensembles, nous sommes tout”, c’était la devise de certains dans les bas-fonds, et ils étaient prêt à partager leur solidarité avec les inconnus. Un bel exemple d’humanité quand on y réfléchissait.
S’asseyant en tailleur à quatre-vingt centimètres du sol, elle commença à appuyer à divers endroits du dos de sa patiente, se déplaçant lentement de la colonne vertébrale à la gauche, ponctuant ses touchers de “là?”, ce à quoi la rose répondait, jusqu’à ce que la médecin découvre la localisation qu’elle cherchait, cachée sous un bleu qui commençait déjà à tirer sur le violacé et ne tarderait pas à devenir jaune. Un parmi d’autres, le dos de Penny étant couvert de petites égratignures et bleus, preuve qu’elle avait vraisemblablement dûe subir un choc violent récemment. Pas un assaut, plus comme si elle avait été plaquée contre un mur avec force? La fêlure venait probablement de là, mais la médecin releva la tête à la mention du Hasshoken.
“ Mh, je te le confirme, pour avoir déjà vu des victimes, c’est pas beau à faire. Je pense que j’ai pas besoin de t’expliquer ce qui serait arrivé s’il avait décidé de faire exploser ton foie, percer un poumon, et je parle même pas du coeur. Une vraie saloperie comme truc. Je ne sais pas si ce que j’ai entendu est dû à ça ou non, mais ça pourrait.
Ceci dit, je sais comment ça se serait fini.”
Elle se ménagea un petit temps de silence, probablement suffisant pour que la rose exprime sa curiosité, avant de répondre avec une voix amusée.
“ Mal. Ça se serait fini mal. Sinon tu m’excuses, je vais devoir te tapoter le dos, j’ai besoin que tu fasses le moins de bruit possible même si c’est douloureux, ça va me permettre de déterminer la taille approximative de l’impact, si impact il y a bien.”
Un coup sur la colonne vertébrale, attente d’une seconde. Un coup plus haut, une seconde. Elle quadrillait la zone, donnant un coup léger à chaque fois, encerclant la lésion sans trop s’en approcher pour éviter de rendre la tâche trop complexe à sa patiente. Les souffrances inutiles lors de rendez-vous, ce n’était pas trop son truc. Si elle faisait douiller chaque patient, qui reviendrait se faire soigner hein? Personne, voilà qui. Et c’était pas vraiment le but, déjà qu’elle faisait ça gratuitement, contrairement à certains charlatans… Ceci dit, le résultat final tombait lentement dans ses oreilles.
“ Bon, tu va pouvoir te rhabiller, j’ai fini de mon côté. J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle.
La mauvaise, c’est que tu as une côte fêlée, la quatrième vraie côté comme je le pensais. La bonne, c’est que c’est un impact minuscule pour le moment, quelque chose comme un demi-centimètre environ. Pas plus d’un centimètre en tout cas, donc on va pouvoir t’éviter les semaines de récupération.
Pour ça, j’ai pas vraiment de remède miracle, il faut du repos et éviter les mouvements brusques, sinon ça pourrait aggraver la blessure, et là on parlera bien de semaines de convalescences, donc pas très drôle.”
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Jericho D. Dharma
Penelope Ainsley
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Mar 7 Fév - 6:59
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J'ignorais pourquoi, mais ça me faisait sourire lorsqu'une autre professionnelle de la santé m'avouait ne pas avoir de diplôme, comme si c'était un truc qui, normalement, aurait dû être courant. L'autre était, si ma mémoire était bonne, Cassidy que j'avais rencontrée à Seppen Town. Bref, là n'est pas la question. Je rejoins plutôt son rire du mien, ajoutant ma petite touche pour lui laisser indirectement comprendre que ce n'est pas la fin du monde et, surtout, qu'elle n'est pas toute seule dans cette situation.
« Attends, ça prend un diplôme ? Pourquoi on me l'a jamais dit ! J'rigole, mais moi non plus j'en ai pas. J'ai tout apprit de ma mère qui a tout apprit de son père et puis voilà. Donc bon, pas de raison de t'inquiéter avec moi. »
Limite c'est probablement mes camarades qui auraient le droit de se poser des questions sur la qualité de mes soins. Enfin, si je ne les avait pas déjà rafistolés plus de fois que ce que je pouvais compter. D'ailleurs je me demandai vaguement si mes collègues de l'infirmerie en avaient un, mais remis la question à plus tard vu que, de toute façon, ce n'était pas si pertinent que ça. Surtout que, en contrepartie, Jericho soulevait un point très intéressant : la possibilité qu'elle l'ait soigné. Mine de rien Prométhée avait, lui aussi, subit un bon nombre de coups et si je ne possédais pas le Hasshoken bah j'étais tentée de dire que mes propres méthodes étaient presque pires. Puis qui sait, et si je trouvais une piste comme ça, par un coup du destin grâce à une gentille médecin ? Sauf que, réalistiquement parlant...
« C'est chiant à dire, mais je pense que tu saurais si tu l'avais croisé. Enfin... T'aurais au minimum l'impression de voir en double. Il est plus grand, mais sinon lui aussi a les cheveux proches du rose et des yeux verts, en plus d'avoir subit un type de blessure similaire aux miennes. Disons qu'on a un air de famille en quelques sortes. »
Au point où y'a des chances pour que ce soit mon frère ou même un jumeau dont j'ignorais l'existence jusqu'à il y a très très récemment. La verte sait déjà pour l'utilisation du Hasshoken et rebondit justement là-dessus, ajoutant que ce n'est pas sa première rencontre avec des victimes de ce style de combat. J'acquiesce avec gravité lorsque ma bienfaitrice évoque les conséquences qu'auraient pu avoir notre joute puisque, comme elle dit, je sais ce que ça donne ce genre de blessures internes. Pour le coup j'avais eu de la chance qu'il n'ait pas été sérieux. Remarque... Et lui alors ? Avais-je été assez prudente ? Sur la fin je croyais me souvenir de quand même ne pas y être allée de main morte alors... Et si je l'avais sévèrement blessé ? Si ma seule famille hors Ironfall était présentement en train de se mourir dans une ruelle ? Mal. Ça se serait fini mal.
« Ah euh oui, effectivement. »
Je suis tirée hors de mes pensées et me racle la gorge, essayant de demeurer dans le moment présent au lieu de me faire des scénarios catastrophe. Surtout que la médecin a besoin de ma coopération, me donnant des instructions claires avant de débuter tout à fait son examen. Je dois juste faire le moins de bruit possible ? Pas de soucis, je suis peut-être nulle dans plein de domaines, mais ça je devrais pouvoir y faire. Même que je ne réponds pas, me contentant d'acquiescer pour montrer que j'ai compris avant de me préparer mentalement à la douleur. C'est vraiment inconfortable et assez chiant je l'admets, mais j'ai survécu à pire comme douleurs. Genre je sais que c'est cliché, mais voilà, quand t'as déjà survécu à un accouchement sans sédation disons que les autres souffrances physiques de ce monde sont rapidement remises en perspective. Toujours est-il que Jericho a rapidement terminé grâce à ses oreilles incroyables et que j'enfile ma chemise de nouveau tout en écoutant son prognostique.
La côte fêlée ne me surprend pas vraiment vu que c'était grosso merdo la conclusion à laquelle j'étais moi aussi arrivée. N'empêche, c'est incroyable de voir la précision avec laquelle la jeune femme est capable de déterminer ma condition. Mon problème s'étend sur un demi centimètre et elle est capable de le dire quoi ! Limite c'est bon, j'accroche ma blouse blanche et je cède ma place parce que clairement j'ai trouvé plus compétente que moi. Quant à éviter les mouvements brusques sans quoi j'en ai pour des semaines de récupération... Je me renfrogne. J'ai pas ce temps là. Vraiment pas.
« Je sais à quel point c'est déplaisant en tant que médecin soignant de se faire dire ça, mais j'ai pas le luxe de me reposer. Enfin, je peux éviter les combats, mais je dois absolument retrouver ce type et, si je ne me dépêche pas, qui sait où il pourrait aller. Si ça se trouve il est déjà en train de se préparer à quitter cette île et je ne le retrouverai jamais. Bon, j'ai la chance de l'avoir malmené aussi donc si ça se trouve il aura aussi besoin de récupérer, mais voilà. Je ne peux pas non plus rester tranquille dans mon lit et laisser passer ma chance. »
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Mar 7 Fév - 15:06
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“ Aussi surprenant que ça puisse paraître pour pas mal de monde, oui. D’après 1716 c’est même un des diplômes les plus longs et compliqués à avoir, mais comme il pouvait pas m’apprendre la “bonne façon” de faire au vu de nos circonstances…”
La verte haussa les épaules, comme si ça n’avait pas tellement d’importance. 1716 avait été un médecin de guerre de la marine, déployé sur les pires terrains plutôt que de profiter des bureaux confortables des médecins situés sur des bases marines dans des coins tranquilles. Si ce qu’il disait était vrai, il avait passé plus de vingt ans à être envoyé aux quatre coins du globe pour des périodes incertaines, à chaque fois à devoir soigner des soldats dans des états pire que mauvais avec des moyens plus que limités. C’était impressionnant en un sens, même si ça n’expliquait toujours pas ce qu’il avait fait pour finir à Impel Down. Au moins il avait été un excellent enseignant, à sa façon. Il avait juste tendance à enseigner “sa façon de faire” plutôt que les méthodes standards, ce qui incluait donc beaucoup de raccourcis et de substitutions.
D’un autre côté, ça amusait la pirate de voir qu’elle n’était clairement pas la seule médecin qui officiait sans aucun droit. C’était probablement le cas de la plupart des soigneurs de petite île qui, comme Penny, avaient appris de leurs aînés plutôt que d’une grande école à l’autre bout du monde. La description qu’elle faisait de son aggresseur était plutôt intéressante, mais sans surprise…
“ Nope, pas vu. Enfin, je l’ai sûrement déjà croisé sur l’île, mais je l’ai pas forcément retenu. En tout cas je l’ai pas soigné, le seul humain que j’ai eu dans les dernières quarante-huit heures à part toi, c’était bien un homme plus grand, mais il était blond aux yeux bleus et il était là après s’être fait planté. Une sale plaie, je sais pas quel genre de couteau l’autre utilisait, mais il voulait clairement pas le voir en vie, ça m’a pris tout ce que j’avais pour le faire survivre.”
Deux coups d’une sorte de couteau triangulaire avec une lame spiralée, ça avait été un enfer à suturer, elle avait surtout eu la chance qu’aucun organe ne soit touché, autrement elle n’aurait rien pu faire. Elle était curieuse de mettre la main sur le petit enfoiré qui se trimballait avec ce genre d’arme, histoire de lui planter entre les côtes, juste pour voir ce qu’il en penserait de sa saloperie à ce moment-là. C’était du sabotage ce genre d’armes, on essayait de l’empêcher de faire son travail!
Flottant tranquillement, elle retourna s’asseoir en face de sa patiente, reprenant sa tasse de thé en écoutant la remarque de Penny. Pas le luxe de se reposer, c’était un classique ça. Entre les gens qui retournaient bosser alors qu’encore endommagés et ceux qui se disaient juste que ça partirait tout seul, c’était pas toujours facile à voir. Au moins, la rose avait l’air d’avoir une meilleure excuse. Sans dire un mot, la médecin finit son thé avant de reposer la tasse et se resservir, en proposant à nouveau à sa vis-à-vis avant de reprendre la parole après un long soupir.
“ Je devrais arrêter de croire que les patients tiennent à leur santé, surtout après six mois sur un navire pirate où ils paraissaient croire qu’après une visite ils étaient comme neufs.
Ecoute-moi bien Penny. Si votre rencontre a fini avec toi dans cet état et lui dans celui que tu décris, il y a peu de chance que tu puisses “éviter les combats”. De ce stade, un dialogue est probablement pas possible et ça va finir que vous allez vous en remettre plein la face. Et s’il réussit à encore te glisser entre les doigts, on fait quoi, tu reviens me voir piteusement avec une côte dans un pire état et tu me dis que tu peux pas te reposer, jusqu’à ce que tu aie une vraie fracture et que tu y soit forcée?
Je te dis pas d’abandonner, visiblement c’est important, mais… Au moins trois jours. Laisse au moins trois jours à ton corps pour faire ses trucs et qu’il se remette. Je peux pas parler pour l’autre type parce que je l’ai pas vu, mais te battre dans cet état, c’est demander à rejoindre un lit d’hôpital.”
Il était peu probable qu’elle puisse faire changer la rose d’avis, celle-ci paraissait avoir déjà décidé d’y retourner, mais il fallait bien lui faire prendre conscience des risques qu’elle prenait. Une côte fracturée, c’était un très bon point de départ pour une attente de plusieurs mois sous médicaments.
“ Je suis pas psy, je prétends pas pouvoir t’alléger de tout tes soucis juste en claquant des doigts, mais si c’est pas indiscret… tu veux en parler? On croirait pas, mais j’ai eu une sacrée expérience de vie, ça t’aidera peut-être à voir les choses sous un autre angle, et dans le pire des cas ben… des fois se vider de son sac ça fait du bien.”
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Mer 8 Fév - 21:08
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Même si je ne suis pas très surprise, j'admets être un peu déçue lorsque Jericho me confirme ne pas avoir vu Prométhée ou, en tout cas, pas récemment. Elle continue de me parler d'un homme qu'elle a effectivement soigné, mais j'admets que je n'y porte que peu attention, occupée comme je le suis déjà à penser à ce que je vais faire pour retrouver mon prétendu frère. Je l'exprimai d'ailleurs à la verte, mettant bien l'emphase sur l'urgence qu'il y avait pour moi de retrouver celui qui m'avait mise dans cet état. Inutile de dire que j'ai un gros sentiment de déjà vu lorsqu'elle me fait des remontrances, avançant qu'elle devrait arrêter de croire que les patients tiennent à leur santé.
« Ça vaaa, généralement je me traite plutôt bien. »
Ce serait bien le comble si je savais soigner les autres, mais que je n'appliquais aucune de mes connaissances médicales à mon propre bien être. Après bon je sais bien qu'on a tendance à parler de cordonniers mal chaussés et que, présentement, mon état physique ne se prête pas à me donner raison, mais quand même ! Preuve étant qu'elle en rajoute avec des arguments qui, mine de rien, sont difficiles à totalement ignorer. Comment réussir à simplement retrouver quelqu'un qui a envie de se battre à ce point sans être forcée de croiser le fer ? J'ai envie de naïvement dire que peut-être que lui aussi voudra faire attention maintenant qu'il est blessé... Mais je repense à son grand sourire alors que son visage était barbouillé de sang et l'évidence se présente d'elle-même : Prométhée n'est pas de ceux qui rechignent à être blessés, presque au contraire. La douleur lui avait plu, pas vrai ? Que ferais-je donc si une prochaine rencontre se soldait de la même façon que la première ? Allais-je revenir avec des blessures de plus en plus graves ?
« Pas nécessairement, je vais peut-être gagner aussi... Si j'abandonne par contre je n'aurai pas de réponse à mes questions. »
La verte tempère sa position, corrige pour dire qu'elle ne me demande pas d'abandonner totalement, juste... Trois jours. Elle me demande de laisser à mon corps trois jours complets de repos. Mon visage esquisse une grimace qui trahit fort probablement mes réflexions à ce sujet. Trois jours ?! Médicalement c'est pas un mauvais conseil, mais voilà ! Je suis une bourrine moi. On ne peut quand même pas me demander de rester sur le carreau pendant trois jours alors que, à côté, Prométhée pourrait prendre la fuite.
« Alors tant pis si ça doit se finir comme ça, j'ai quand même besoin de le retrouver ! »
Un entêtement qui pousse la verte à faire usage d'une approche différente. Clairement les maux de mon corps ne suffiront pas à me forcer à me reposer alors c'est vers ceux de mon esprit qu'elle se tourne. Préfaçant son offre en m'avertissant ne pas être psy, Jéricho se propose quand même pour écouter ce que j'ai sur le coeur et j'avoue que, là tout de suite, dans l'immédiat, c'est tentant. Je ne la connais pas et j'ignore ce qu'elle pourrait faire avec les informations que je risque de lui donner, mais tous mes camarades de Unite sont partis en mission et mes confidents habituels sont donc hors de portée. Je me sens isolée, j'ai besoin que ça sorte. Alors je soupire et me résigne.
« D'accord, t'as gagné. Sur ce point là en tout cas. Donc... C'était mon frère. Je pense. Enfin... D'accord c'est bizarre. J'ai grandit avec ma mère, juste ma mère, et du coup je sais pas ce qu'il est advenu de mon père. Qui il était, d'où il venait, pourquoi il est partit, tout ça. Et là ce mec qui me ressemble comme deux gouttes d'eau m'est tombé dessus, convaincu qu'on avait un lien de parenté alors forcément je me pose des questions. Le seul soucis bah c'est qu'il est aussi un genre de fou furieux friand de combats et qu'il ne m'a pas trop laissée le choix. Du coup c'est comme tu dis. Quand je vais le revoir il y a de fortes chances pour qu'on se tape dessus encore... mais est-ce que j'ai vraiment un autre choix ? Je suppose que je pourrais continuer ma petite vie sans jamais en apprendre plus, mais maintenant que c'est fait, maintenant que je sais que ce gars existe... Je n'arrive plus à penser à autre chose. Ça m'obsède, j'ai besoin d'en savoir plus. Voilà, t'en sais à peu près autant que moi. »
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Jeu 9 Fév - 6:51
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La rose se traitait généralement plutôt bien? C’était sûrement vrai, pour le peu que la verte pouvait en juger. Pour être exact, elle n’avait que le son d’un corps majoritairement sain et la parole de sa patiente pour le déterminer, ce qui rendait les choses difficiles. A l’ouïe, elle paraissait dire la vérité, ou au moins en être convaincue, ce qui était nettement différent. Le souci n’était même pas là de toute manière, il était dans le mot employé au début. “Généralement”, c’était bien tout le problème.
“ Et tu finis “généralement” dans cet état?”
La phrase était dite dans un soupir amusé, mais las. La médecin ne cherchait pas à entendre les petites excuses de sa patiente, simplement lui faire comprendre la gravité potentielle de son problème. Elle avait juste sous-estimé la forte tête en face d’elle, qui avait parfaitement compris le souci, mais ne le priorisait pas comparé à son objectif actuel.
Son léger sourire disparut aussitôt qu’elle entendit parler de victoire cependant, et toute la chaleur humaine qu’elle avait pu émettre se trouva remplacée par une froideur peu caractéristique de la médecin. La froideur de la prison dans laquelle elle avait été enfermée. La froideur de la pierre dure sur laquelle les gens dormaient, se réveillant occasionnellement dans la nuit pour s’assurer de ne pas être attaqués dans son sommeil. Elle ferma les yeux, se rêvant ailleurs, des pensées heureuses avant de les rouvrir, un triste brin de chaleur revenu dans sa voix.
“ Penny… Gagner… Perdre… C’est des conneries. En fin de compte ça veut rien dire. Ça t’apportera quoi de gagner si tu te retrouves avec la cage thoracique enfoncée en train de t’étouffer sur ton propre sang? A l’inverse, est ce que tu serais malheureuse de perdre mais de rester en vie?
On associe souvent la défaite à la mort, et on se dit que c’est ce qu’il y a de pire…”
Elle remonta ses genoux contre son torse, l’air sombre et visiblement évocateur de mauvais souvenirs.
“ C’est faux. Il y a pire que la mort. Il y a des gens, et des groupes, qui savent prolonger une agonie des années durant. De quoi se donner envie de mourir, mais pas assez pour passer à l’acte, parce que c’est humain de vouloir vivre un peu plus. Alors je vois bien que c’est important, mais en rentrant chez toi ce soir, avant de parcourir les bas-fonds pour trouver ce type, je veux juste que tu te reposes et que tu réfléchisses bien.
Est-ce que ça en vaut la peine à tes yeux? Si tu juges que oui, alors fais le jusqu’au bout. Sinon… Prends ta décision à ce moment-là. Mais il n’y a pas de honte à revenir en arrière pour survivre.”
Elle tapa soudainement dans ses mains, un sourire sur le visage en s’excusant légèrement du tour sombre qu’avait pris la conversation. Ceci dit, elle ne pouvait pas nier que la rose était déterminée à voir cette affaire jusqu’à la fin, ce qui rendait peut-être ses inquiétudes futiles. Mais si elle était prête à risquer des fractures pour ça…
Elle tapota la table du bout de l’index quelques instants avant d’inspirer vivement. Elle leva une main, dans laquelle une petite boîte jusque là bien rangée vint se poser. Sous les yeux de la rose, elle l’ouvrit, en sortit une petite bille brune et la posa devant celle-ci. Elle n’aimait pas cette boîte. Elle l’avait faite confectionner exprès pour ces pilules, mais détestait avoir à les donner, parce que c’était généralement mauvais signe. Pour être exact, ceux qui les prenaient étaient le plus souvent ceux pour lesquels la médecin ne pouvait rien.
“ C’est… Un antalgique. Puissant. Très puissant. Tu le prends seulement en cas de besoin impératif, par exemple si tu es gravement blessée et que tu as besoin de te traîner jusqu’à une médecin à cheveux verts qui pourrait t’aider.”
Au moins, sa patiente acceptait de partager ce qui lui pesait sur le coeur, ou du moins ce qui la poussait à risquer ainsi sa santé. Un type inconnu qui lui ressemblait grandement et qui prétendait être son frère, avec également un pet au casque qui le poussait à avoir envie de se taper avec tout ce qui passait. Elle avait vaguement l’impression d’entendre une description de ce que Jiva aurait pu être dans une autre vie, ce qui lui arracha un sourire qu’elle effaca bien vite de peur d’offusquer la rose. Elle n’avait pas vraiment l’envie ou le besoin que celle-ci se referme comme une palourde en croyant que sa médecin se moquait d’elle après l’avoir invitée à se confier.
Sauf que finalement, c’était un sujet épineux. Aucune preuve que l’homme disait vrai, mais il était parvenu à suffisamment attiser la curiosité de la jeune femme pour que celle-ci se sente obligée de le retrouver pour avoir le fin mot de l’histoire. De ce côté-là, elle ne pouvait que le féliciter pour sa capacité d’accroche, même si les méthodes étaient visiblement très basiques.
“ Donc tu ne peux pas t’empêcher de te demander si c’est bien ton frère, si en le suivant tu peux rencontrer ton père, savoir d’où tu viens et compléter une partie du schéma de ta vie.
Qui tu es, d’où tu viens, où tu vas.
Je ne vais pas mentir, j’ai un peu de mal à comprendre, probablement parce que j’ai eu la… “chance”... de connaître mes deux parents. Mais tel que je le vois, comme tu refuses de ne pas savoir, tu as deux choix. Marcher ou courir.
Tu peux prendre ton temps, placer un mouchard ou un informant près de lui par exemple, prendre des nouvelles, chercher à déterminer par toi-même si c’est bien ton frère ou non et agir en conséquence de cause. Ou alors tu peux te dépêcher et tout risquer pour savoir au plus tôt, sans garantie qu’il te dise la vérité. Enfin, de la description que tu m’en as fait, il n’a pas trop l’air d’un menteur mais c’est difficile de le dire sans le connaître.
Ceci dit, une fois que tu l’auras en face de toi et si possible que vous serez en état de discuter plutôt que de vous taper dessus, qu’est ce que tu comptes lui demander au juste? Où il a été toute ta vie, comment il a vécu? Ou est-ce que tu veux juste savoir si c’est bien ton frère? Où s’arrêtera ta curiosité Penny?”
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Jeu 9 Fév - 9:34
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Et généralement je me retrouve dans cet état ? Je me renfrogne telle la gamine que je suis encore secrètement, ne trouvant rien à répondre à ça bien honnêtement. Enfin, je pourrais lui dire que non, que d'habitude j'évite tout simplement les combats sauf en cas d'absolue nécessité et que donc, effectivement, je ne finis généralement pas comme ça. Pourquoi ne pas me défendre alors ? Parce que ça ne changerait rien au véritable problème et à ce qui tracasse vraiment Jericho. La question ce n'est pas ma capacité habituelle à éviter les ennuis, mais bien les répercussions des ennuis que j'ai présentement et mon manque de considération envers elles. Quelque part ça me fait plaisir d'avoir quelqu'un qui se soucie autant de mon bien-être, mais en même temps c'est un petit peu irritant en tant qu'adulte majeure de me faire dire ce que je devrais ou ne devrais pas faire au nom de ma santé physique. Je veux dire si j'ai envie de me déglinguer le corps et d'en ressortir potentiellement avec des séquelles à vie... ! Okay je la ferme.
Selon la verte, perdre ou gagner ne veut rien dire. Quelle différence, au fond, si le prix de cette victoire doit être aussi élevé que l'aurait été celui de la défaite. Non, c'est plus complexe que cela. À présent je suis véritablement attentive parce que, plus qu'un sermon, j'ai l'impression d'apprendre à connaître la médecin au travers des leçons que lui ont inculquée la vie. Comme si, en écoutant et en comprenant tout ce qu'elle dit et tout ce qu'elle ne dit pas, j'aurai une meilleure compréhension de qui elle est en tant que personne et de ce qu'elle a traversé pour arriver jusqu'ici. Jericho a vu pire que de simples morts. Elle parle plutôt d'individus capables d'allonger l'agonie de leurs victimes des années durant et, directement, mes pensées se tournent vers Faith. Aujourd'hui décédée aux mains de Prométhée, cela ne l'empêche pas d'avoir souffert sans doute des années durant dans sa "profession" et pratiquement tout autant lorsqu'elle avait décidé d'y mettre un terme pour le bien de sa petite soeur. Crois-je sincèrement que cela pourrait devenir ma propre destinée ? Non, bien sûr que non. Prométhée est un sale con, mais il n'a pas l'air... Qu'est-ce que j'en sais en fait ? Je parle comme si je le connaissais depuis des années, comme si je pouvais me montrer garante de ses actes, mais la vérité c'est que je ne connais absolument pas ses limites. Puis je suis certaine que Faith non plus ne pensait pas finir comme ça et pourtant c'est arrivé. Suis-je vraiment prête à risquer tout ce que j'ai et tout ce que je suis pour retrouver Prométhée ? J'ai envie de dire que non, j'ai envie d'avoir de la cervelle et de savoir quand il est préférable de baisser les bras. J'ai envie de me laisser convaincre par Jericho et de simplement attendre le retour du reste de Unite pour en parler avec eux, établir une stratégie de groupe et faire les choses bien. Sauf qu'il sera sans doute déjà hors d'atteinte si j'attends aussi longtemps, pas vrai ?
Au final j'ignore comment la médecin interpréta mon lourd silence, mais elle se décida à le briser d'elle-même. Je regardai avec curiosité la petite boite faire son bout de chemin jusqu'à ses mains, toujours aussi impressionnée par la forme que prenait sa malédiction. Qu'allait-elle donc m'offrir ? Ah. Un antalgique. Comme ça, si je me retrouve à l'article de la mort, j'aurai au moins de quoi lutter au travers de la douleur pour me traîner jusqu'à un autre médecin. J'ose considérer ça comme une mauvaise idée parce que, mine de rien, ne pas sentir sa propre douleur empêche de prendre les précautions nécessaires aux déplacements plus sécuritaires. Et bon, ça c'est si on se déplace tout court parce qu'en vrai tout dépendant de la blessure ça peut être plus pertinent d'appeler à l'aide et d'attendre que l'on soit trouvé par des professionnels quoi. Mais l'intention est là et, dans ma situation, j'ai pas trop les moyens de faire la fine bouche. Je récupère donc l'antalgique avec reconnaissance, espérant quand même ne pas avoir à m'en servir.
« Je te la rendrai, la prochaine fois qu'on se verra. Promis. »
Comprendre ici : je vais être assez prudente pour ne pas en avoir besoin. Quand tu vas me revoir, je vais être assez en forme pour ne pas avoir eu à recourir à quelque chose d'aussi drastique alors ne t'inquiète pas. Ce n'est sans doute pas le genre de promesse que j'aurais dû faire et je dois avoir l'air encore plus inconsciente qu'avant, mais voilà. On ne peut pas reprendre ses mots une fois qu'ils sont prononcés. Peut-être est-ce toute cette abondance de bonté de la part de Jericho qui me convainc finalement de passer aux aveux et de lui livrer les sources de ma motivation. J'ai l'impression de pouvoir lui faire confiance et d'être en mesure de lui parler comme à une amie et, quelque part, j'espère que mon bon jugement ne se trompe pas. J'ai envie qu'elle soit mon amie. Remarque je suis bien la Principauté de la Clairvoyance, pas vrai ? C'est quoi les chances pour que je me plante ! Demanda-t-elle rhétoriquement en sachant trop bien que ce genre d'arrogance est exactement ce qui pousse les gens à faire des erreurs de jugement. Voyez au moins je suis consciente de mes conneries quand je les fait. Le soucis c'est juste que je les fait quand même.
Au moins, et malgré mes explications assez brèves toutes choses considérées, la verte n'a pas de mal à comprendre la situation dans son ensemble. Elle en fait son propre résumé à haute voix et j'acquiesce dans les moments importants, pour lui signifier que nous voyons bien les choses du même angle. Certes elle admet ne jamais avoir eu à composer avec un tel problème, ayant eu ce qui, à mon oreille, semble être le malheur de connaître ses deux parents. Ça aussi ça doit être compliqué, mais pour des raisons différentes. Je songe brièvement à Sakuga et à sa propre relation avec son père et... Ouais, passons. Je ne pouvais qu'espérer vaguement que la médecin n'ait jamais eu à traverser quelque chose de similaire, mais aujourd'hui ce n'était pas sa situation familiale qui était à l'honneur. Ainsi vint le prochain round des recommandations de Jericho, m'offrant son point de vue extérieur avec une sagesse dépassant largement la mienne dans ce présent cas de figure. Si j'avais tout le temps au monde alors oui, l'idée de placer un informant dans son cercle, de chercher à en apprendre le plus possible par la discrétion en faisant ma petite enquête serait forcément la meilleure solution. Même que j'étais limite gênée de ne même pas l'avoir envisagé. Surtout que, comme elle dit, au fond l'approche plus directe n'est pas garantie de marcher juste parce qu'elle est bourrine.
« J'avoue que tu soulèves de bons points. »
Il faut rendre à Jericho ce qui est à Jericho : elle est convaincante. Je serais presque tentée de revoir ma stratégie si, justement, je disposais de tout le temps dont j'avais envie. Sauf que ce n'est pas le cas, que le reste de Unite va revenir bientôt et que, à dire vrai, j'aimerais que ce soit réglé avant ça. Bien sûr je pourrais demander leur aide et la situation serait potentiellement réglée sans que j'ai eu besoin de trop me mouiller, mais... Erh. C'est compliqué tout ça. Surtout que, à présent, c'est sur mes intentions une fois que j'aurai retrouvé Prométhée que m'interroge la verte. Qu'est-ce que je compte lui demander ? Qu'est-ce que j'ai tant que ça besoin d'apprendre ? Et, surtout, où s'arrêtera ma curiosité ? J'ai un court rire amer, ayant une légère impression de déjà vu.
« On dirait que c'est un thème récurrent de ma vie ça. Où est la fin ? Jusqu'où dois-je d'aller pour que ma curiosité soit finalement apaisée ? Tu sais... J'ai passé la majorité de ma vie sur ma petite île de North Blue et j'ai détesté ça. Je voulais partir, découvrir le monde, voir tous les paysages que l'horizon avait à m'offrir. Parler avec les voyageurs qui s'arrêtaient par chez nous était pratiquement devenu une drogue et du coup on revient à cette même question. Jusqu'où ai-je besoin d'aller pour me dire que j'en ai vu assez ? Que j'aurai visité assez d'îles ? Que j'aurai une assez grande compréhension du monde et de ses mystères pour que, enfin, j'aie l'impression de ne plus être cette gamine ignorante qui rêvasse en regardant des cartes marines. Je suis ici, à l'entrée du Nouveau Monde, et j'en ai toujours pas la moindre idée. »
Je marque une légère pause, une transition pour me ramener au sujet initial maintenant que le contexte de ma vie a été posé, avoué.
« La vérité, c'est que je sais pas. J'ai envie de tout lui demander. D'apprendre tout ce que lui voudra me dire et après je trouverai quand même le moyen de me poser des questions. S'il y a une chose que j'ai finalement apprise, c'est que ma curiosité ne connait pas de fin. Il y a toujours quelque chose de nouveau, toujours un nouveau mystère à résoudre. Une nouvelle piste insoupçonnée que je suis impatiente de suivre jusqu'à sa conclusion. Ma curiosité n'en a pas, de fin. J'ai quitté mon île natale pour ça. J'ai abandonné ma mère, mon mari et ma fille pour ça. Pour être ici, aujourd'hui, parce que j'avais besoin de découvrir ce qui se trouvait de l'autre côté. C'est le genre de personne que je suis, Jericho. C'est ça la personne que tu essaie de raisonner présentement. J'aimerais sincèrement avoir ta sagesse et faire les choses au mieux, mais je pense aussi que ce serait malhonnête de prétendre devant toi que je vais faire quoi que ce soit d'autre qu'absolument tout ce que je peux si ça me permet juste de savoir un peu plus. Et oui, ça inclus mettre ma santé en jeu, malheureusement. »
Cette fois c'est mon tour de me rendre compte que la situation est un peu trop tendue. Je pousse un grand soupir et me frotte la nuque, retrouvant un ton plus léger qui se veut joyeux peut-être bien ou, à tout le moins, plus relax.
« Ah la la... Si mes compagnons m'entendaient dire ça je me prendrais une bonne taloche derrière la tête moi. Je crois bien qu'ils seraient capable de faire la file et de se relayer pour me casser les tympans et qu'ils en seraient bien heureux vu que, d'habitude, c'est moi qui leur fait des remontrances chaque fois qu'ils négligent leur santé. »
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Penelope Ainsley
Jericho D. Dharma
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Jeu 9 Fév - 17:32
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Lui rendre la bille, elle ne pouvait qu’espérer que ce serait le cas oui. Ça voudrait dire qu’à défaut d’avoir réussi à parler à son obsession, elle serait au moins dans un état physique correct et qu’elle pouvait marcher toute seule, ce qui était un peu le minimum syndical de la bonne santé aux yeux de la verte. Mais qu’est ce qu’elle pouvait faire si ce n’était pas le cas, elle était médecin, pas geôlière, son travail c’était de soigner les gens qui se blessaient, pas de les enfermer pour éviter qu’ils se blessent. Elle n’avait pas de contrôle sur la vie des gens, tout ce qu’elle pouvait faire c’était les conseiller et espérer qu’ils suivent ses recommandations.
“ J’espère juste que tu pourras tenir cette promesse.”
Elle ne se pensait pas la nouvelle meilleure amie de la rose, mais estimait au moins que leur relation pouvait devenir comme de l’amitié, ce qui était somme toute assez rare pour l’ancienne prisonnière. Pas faute d’essayer, et elle était objectivement plutôt amicale et chaleureuse. Le problème, c’était le passé et ses décisions parfois douteuses, comme ce qu’elle comptait faire une fois que Jiva l’aurait rejoint. En général, il suffisait qu’elle s’énerve pour perdre le contact avec les gens, qui avaient tendance à ne pas vouloir rester proches d’une bombe à retardement. La verte ne leur en voulait même pas vraiment, elle comprenait leur décision. Ceux à qui elle en voulait en revanche, c’était ceux qui restaient en espérant pouvoir l’utiliser. Les menteurs, les tricheurs, les opportunistes. Elle préférait un idiot honnête à un menteur intelligent, parce que l’idiot ne cherchait pas à cacher ses intentions. C’était peut-être pour ça qu’elle aimait bien Jiva? Sûrement même, mais ce n’était pas le sujet.
Finalement, la rose lui ressemblait un peu par certains aspects. Cette cupidité d’avoir ce qu’on a pas, ce qu’on ne peut pas avoir, ce besoin d’avoir des réponses ou quelqu’un… Sans pour autant savoir quand est ce qu’elles toucheraient au but. Elles couraient toutes deux vers une ligne d’horizon sans jamais pouvoir vraiment dire si elles se rapprochaient du but ou non. Une belle allégorie de la vie en somme. Voir le futur, c’était juste pas dans les cordes des humains, et ça gardait tout le piment de la vie en un sens, même si parfois, le piment était un peu trop fort et qu’il faisait mal.
Au moins, la rose savait faire des sacrifices pour assouvir son besoin, là où la verte… Qu’est ce qu’elle avait sacrifié pour son aimée? La réponse n’était pas très plaisante, et elle préféra l’écarter de son esprit. Elle pencha la tête en arrière, regardant le plafond en laissant échapper un soupir avant de répondre.
“ L’herbe est toujours plus verte ailleurs. Tu connais ce proverbe? Dans l’idée, c’est pour dire que ça a toujours l’air mieux là où on est pas. Mais en vrai, je pense que ça s’applique à un truc tout bête, c’est qu’on a tendance à vouloir ce qu’on a pas. Tu as l’impression d’être ignorante même si c’est pas forcément le cas, alors tu veux apprendre autant que tu peux. On est un peu tous comme ça j’imagine.
Sauf que rien est gratuit. L’échange équivalent ça s’appelle? Ce qu’on est prêt à perdre pour gagner ce qu’on veut avoir… T’as décidé d’abandonner ta famille et potentiellement ta santé si ça te permet d’avoir des réponses à tes questions, et c’est pas à moi de te faire la morale là dessus. C’était ta décision, et c’est à toi de vivre avec.
Mais je veux juste te corriger sur un point. Je suis pas sage. Je suis pas vraiment dégourdie non plus. Je dis juste ce que je pense, et j’ai tendance à faire des erreurs. Mais faut vivre avec. On peut juste faire de notre mieux pour avoir le meilleur résultat. Du coup, si t’es déterminée à aller jusqu’au bout, fais-le. T’arrêtes pas Penny. Sinon, tout ce que t’as sacrifié aura servi à rien et tu regretteras de t’être arrêtée. Tout comme je compte aller au bout des choses si ça se passe mal, quitte à en mourir.
J’aimerais juste bien éviter d’en arriver là si je peux.”
Si elle avait été sérieuse pendant sa réponse, la dernière phrase était dite d’un ton clairement amusé.
“ J’ai pas pour habitude de frapper mes patients, mais si tu veux en prendre une je peux me dévouer, il y a un début à tout.”
Elle agita sa main d’un air vaguement menaçant, mais clairement plaisantin avant de reprendre.
“ Plus sérieusement, j’avais peut-être l’air un peu dramatique, mais c’est comme pour tout, quand tu fais quelque chose, il faut le faire jusqu’à avoir une conclusion satisfaisante. Ce sera peut-être pas celle que tu aimeras, mais au moins, il y aura une fin et tu pourras passer à autre chose, ou au moins essayer.”
Il y avait des gens qui ne passaient jamais à autre chose. Si les rumeurs étaient vraies, 1716 en était un exemple, il n’était jamais passé à la suite après avoir tué sa femme et s’était obstiné à rester à Impel Down après deux assauts sur la prison. Et elle, si Lucina la rejetait, est ce qu’elle passerait à autre chose? Elle devait l’avouer, probablement pas. Elle l’aimait à en crever, et savoir que l’inverse n’était pas vrai lui ferait bien trop mal.
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Mar 21 Fév - 23:25
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L'herbe est toujours plus verte ailleurs. J'acquiesce, comprenant là où elle veut en venir. Je suppose que ça s'applique un peu à ma situation, même si pas tellement. Je n'ai ni l'envie ni le besoin d'échanger ma situation avec celle d'un autre. Je veux juste continuer d'avancer, de découvrir des choses, d'apprendre. Pas pour m'arrêter dans une situation que je juge meilleure présentement par manque de vision, mais bien parce que c'est ma raison d'être. C'est ma motivation pour me lever le matin, pour naviguer les mers de ce monde aux côtés de ceux qui sont devenu les miens. Alors voilà, ça ne s'applique pas totalement, mais soit. Je n'ai pas envie de me prendre la tête pour la corriger et lui faire voir les choses comme moi dans les moindres détails. Quant à mon ignorance... Je n'étais pas d'accord. Enfin, c'était paradoxal. Je savais à quel point je ne savais rien parce que, justement, j'avais apprit des trucs. Encore une fois je comprends ce qu'elle veut dire et pourquoi elle le dit, je choisis juste de ne pas le prendre pour moi parce que je n'estime pas avoir de leçon à en retirer. C'est comme ça.
J'avoue qu'elle me perd un tout petit peu avec cette histoire d'échange équivalent. Par chez nous on appelle juste ça choisir ses priorités quoi. Pas besoin d'en faire des tonnes. Et bon, dire que c'est ma décision oui, vu que c'est ma vie. J'admets j'ai du mal à voir ce que je suis supposée retirer de tout ça, ce que la verte essaie de me faire retenir. Est-ce moi qui suis trop bornée ? Probablement. C'est un trait qui me vient, ironiquement, avec l'âge. Je pense que c'est ça que ça fait de devenir une vieille conne. On prend des plis, on devient de plus en plus imperméable aux conseils des autres. Puis, un jour, il devient trop tard pour apprendre de nouveaux tours à un vieux singe. Quelque chose comme ça. Au moins j'arrive à m'identifier plus avec la dernière partie, celle sur son supposé manque de sagesse qu'elle dément pourtant en avouant être capable de faire des erreurs. Ce genre d'humilité, en soi, c'est déjà une marque de sagesse selon moi. Après voilà, c'est toujours plus dur de se lancer des fleurs et d'admettre qu'on dit pas de la merde parce que, justement, c'est l'excès de confiance qui fini par aveugler. Encore une fois : le vrai savoir, c'est d'accepter qu'on ne sait rien et qu'on peut toujours se tromper. Je dois juste, selon elle, foncer et me préparer à aller jusqu'au bout, exactement comme ce qu'elle a prévu de son côté. Enfin, bien sûr elle préférerait éviter de mourir en chemin et, à cela, je me permets de glisser une petite remarque.
« J'aimerais bien que t'évites aussi. T'es sympa comme fille. »
Ce serait dommage qu'il lui arrive malheur, même si je sais qu'au moins ce serait arrivé en pleine connaissance de cause suite à ses propres choix. Parce qu'elle avait trouvé quelque chose digne de tout mettre en jeu. Quant à son offre de briser ses habitudes en me tabassant en l'absence de mes camarades...
« Ah euh non ce ne sera pas nécessaire ! Je vis très bien sans ! »
Cet interlude de légèreté passé, on en revenait aux déclarations pratiquement solennelles. Oui, c'est dramatique, mais ce n'est pas plus mal. L'importance de trouver une conclusion, une fin satisfaisante avec laquelle on peut continuer à vivre en tournant la page, c'est important. J'estime aussi que c'est un luxe en soit et que, parfois, il faut savoir comment passer à autre chose même sans ça... Sauf que voilà c'est de la théorie et qu'il y a un monde entre être capable de dire ça, rester consciente de ça et l'appliquer concrètement dans ma vie.
« C'est ce que je compte faire, oui. Parce que je préfère encore connaître la vérité, quitte à être blessée ou déçue, plutôt que de juste continuer à avancer dans le noir. »
J'aurais aimé pouvoir parler plus, dire autre chose de brillant ou d'inspirant, mais le fait était que je n'en ressentais pas le besoin. Je m'étais vidée le coeur, avais regardé ma situation en face et avais reçu maints avertissements pour m'éviter de foncer droit dans un mur. J'étais trop bourrine pour continuer à juste parler pendant des heures. J'avais seulement envie de reprendre ma route, d'aller retrouver Prométhée et de faire les choses, de poser mes questions, au juste d'en parler ad vitam aeternam. Je signalai cette transition dans mon état mental via ma prochaine intervention, questionnant la médecin pour être certaine que, de son côté aussi, tout avait été dit.
« Alors doc', autre chose avant que je ne retourne à la chasse au frangin perdu ? »
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Mer 22 Fév - 5:50
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Si on lui posait la question, la verte aurait été forcée d’admettre qu’elle s’était un peu perdue en chemin pendant son petit discours. Elle se rappelait bien qu’elle voulait faire passer un message au début, mais en cours de route, son cerveau l’avait fait dévier, au point qu’elle avait fini sur tout autre chose. Heureusement, Penny paraissait avoir compris où elle voulait en venir, ou au moins ne l’avait pas interrompue, donc c’est que ça avait dû passer inaperçu. Si ça se trouve, elle y avait même découvert un sens profond qui la ferait revenir plus forte? Probablement pas, mais ça ne coûtait rien de rêver. C’était même la seule chose qu’on était libre de faire en prison.
Ceci dit, à la remarque de la rose, un fin sourire étira les lèvres de la verte. Elle aimerait ne pas mourir non plus, mais c’est sûrement ainsi que les choses finiraient. Mourrait-elle avec le sourire ou une grimace? Pourrait-elle même dire qu’elle serait morte par amour, ou n'aurait-elle même pas cette chance? Ça ne servait à rien de s’en angoisser pour le moment, ça ne ferait que pourrir son coeur et son esprit. Pour le moment, elle avait plus important à faire, à savoir faire preuve d’humour, quitte à en payer le prix.
Renvoyant un regard confus plus que convaincant à sa patiente, la pirate ouvrit la bouche pour simplement répondre.
“ Je… suis un homme, mais merci j’imagine?”
Son cœur manqua un battement sous le poids du mensonge. Puis un autre, avant de soudainement repartir, chaque battement plus fort dans ses oreilles que le précédent dans le silence gêné qui s’était créé. Plusieurs gouttes de sueurs perlèrent rapidement sur son front et ses tempes, détrempant quelques mèches vertes alors que sa peau virait rapidement au rouge sous le coup de l’adrénaline que son corps balançait en réaction à ce mensonge qu’il percevait comme une forme d'agression.
Au final, c’est elle qui brisa le silence, toussant à en cracher ses poumons, éructant presque alors qu’une gourde volait à toute vitesse à travers la petite maison, rattrapée au vol par une verte la portant immédiatement à ses lèvres, buvant grossièrement, laissant échapper un liquide ambré à l’odeur forte et aisément reconnaissable d’alcool. Plusieurs longues gorgées plus tard, elle reposa la gourde, reprenant son souffle tant bien que mal avant de reprendre.
“ Désolée, je plaisantais mais…”
Elle haussa vaguement les épaules, comme pour indiquer que tout ne s’était pas passé comme prévu, quand bien même elle savait que les choses finiraient probablement ainsi. Finalement, c’était peut-être mieux comme ça, au moins elle ne se sentait plus aucune envie de frapper sa patiente, même pour plaisanter.
Sa patiente qui, justement, déclarait son intention d’aller jusqu’au bout des choses, tout ce que la médecin pouvait lui souhaiter. Les inachevés avaient un goût amer. Est ce que dans le fond, ce n’était pas à cause d’inachevés qu’elle cherchait elle-même à se faire remarquer de sa bien-aimée? Parce qu’elle aurait pu le lui dire plus tôt. Qu’elle aurait pu prendre sur elle plus longtemps. Elle chassa ces pensées néfastes de son esprit pour répondre à Rosie d’un geste de main, une plume notant quelques numéros sur un papier, qui flotta doucement jusqu’à celle-ci.
“ Mon numéro personnel. Une fois que tu as fini toute cette affaire, tu m’appelles, que je vérifie ton état. Ou, tu sais, si tu as juste envie de parler, c’est comme tu veux.”
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Sam 25 Fév - 18:45
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De tous les trucs sur lesquels je ne pensais pas pouvoir me tromper, surtout en tant que médecin, je devais avouer que je ne m'étais pas attendu à celui-là. Jericho serait donc... un homme ? Mais... mais ! Sa structure osseuse et sa taille et sa voix et et et... ! Bon ça ne voulait probablement rien dire, surtout que voilà un mec en robe c'était pas si choquant que ça en fin de compte, juste inattendu. Non, je prenais trop de temps à réfléchir là et il allait peut-être finir par mal le prendre que je sois aussi surprise par son sexe véritable. J'ai pas envie d'en faire tout un plat, mais en même temps je suis encore sous le choc un petit peu et j'essaie de trouver les bons mots.
« Ah euh pardon je euh c'est que... ! Bah tu ferais une meuf vraiment mignonne en fait. »
Bravo Penny, je suis sûre que c'est ce qu'il a envie d'entendre après probablement toute une vie passée à ce qu'on le prenne pour une fille. Remarque justement s'il n'avait pas envie qu'on le prenne pour une dame déjà la robe c'était peut-être pas le bon choix vestimentaire... Mais oui ça a l'air de le déranger vu comment il est tout rouge là en plus de se précipiter dans l'alcool pour noyer son chagrin et potentiellement sa dysphorie.
« Noooon !! Je m'excuse ! Je ne voulais pas le dire comme çaaaaa !! »
Désolé, je plaisantais. Ah. AH. Mais !!
« Je me sentais vraiment mal moi ! C'est pas des blagues à faire !! »
Imaginez, c'est un coup à voir ma prime tripler ou quadrupler là. Dit comme ça il y avait peut-être une piste à creuser si, un jour, j'avais envie de me reconvertir en hors-la-loi... Ahem ! Tout ceci maintenant derrière nous, la conversation reprend un ton légèrement plus sérieux et, dans sa générosité, la verte m'offre son numéro de den den mushi. C'est pour quand ma petite histoire de famille se sera conclue, si jamais j'ai besoin de soins ou, plus simplement, de discuter avec quelqu'un de ce qui se sera passé. Je ne pense pas en avoir besoin, mais comme on ne sait jamais je l'accepte quand même. Surtout que voilà, c'est vraiment sympa de sa part de m'offrir son aide comme ça, surtout sans rien demander en retour il semblerait. J'apprécie le geste pour de vrai, je l'avoue.
« Merci pour tout, Jericho. Je ne manquerai pas de t'appeler, ne serait-ce que pour te dire que je vais bien ! Et de ton côté aussi prends soin de toi, sinon ce sera mon tour de jouer les médecins mécontents ! »
Une belle conclusion au final alors que je quitte finalement sa demeure, anti-douleur en poche. Je n'ai plus qu'à rejoindre les miens et attendre de voir si Malicia a enfin trouvé une piste. Bon ce serait quand même vachement plus facile si je savais où j'étais puisque j'avais suivit la verte un peu à l'aveugle, trop contente de pouvoir léviter pour penser à mémoriser des repères dans mon environnement. Bien joué Penny !
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Dim 26 Fév - 14:07
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Finissant de s’étouffer et de s’alcooliser pour reprendre contenance, la verte releva des yeux légèrement embués vers la rose qui s’excusait de manière panique, alors que la médecin expliquait qu’il s’agissait d’une bête plaisanterie. Qui ne passait que moyennement pour sa patiente visiblement, qui l’avait pris de manière très personnelle et s’en voulait selon elle, ce que la criminelle peinait à comprendre. Y avait-il réellement besoin de se montrer aussi sensible sur une blague? Elle avait cru être drôle, mais visiblement, son humour n’avait pas été aussi bien reçu qu’elle l’espérait. C’était peut-être juste la mauvaise cible?
Elle s’excusa, l’air un peu penaud avant d’être vaguement menacée de représailles si elle se retrouvait en mauvais état. C’était donc ça que ça faisait d’être chez le médecin et de se préparer à faire des bêtises qui risquaient de mal finir? C’était assez drôle, d’autant plus qu’elle avait elle-même fait ce genre de minute moins de quelques minutes auparavant.
“ Je ne promets rien. Enfin, pour l’instant ça devrait aller, mais une fois que Jiva sera arrivée, je ne réponds plus de rien, elle est du genre à m’embarquer dans n’importe quoi et ça a toutes les chances de mal finir. Mais bon, qu’est ce qu’on ferait pas pour une amie…”
Pour être exacte, elle n’avait strictement aucune idée de ce que la native d’Impel Down avait bien prévu, si elle avait même prévu quoi que ce soit au-delà de “on se retrouve sur l’île des homme-poissons”. Ce n'était pas vraiment son genre là dernière fois qu’elles avaient parlé, et ça avait peu de chance d’avoir beaucoup changé, mais elle était assez impulsive, alors tout pouvait arriver en quelques instants avec elle.
La verte se contenta de regarder sa patiente quitter les lieux en se repassant leur conversation. Une fille vraiment mignonne, c’était plutôt bon à prendre comme compliment. C’était juste dommage que cela ne suffise pas à attirer le regard de son aimée… Est ce qu’elle devait réellement passer à la vitesse supérieure de la criminalité, simplement pour avoir le droit à son attention? Objectivement, c’était sûrement une mauvaise idée, mais elle arrivait à court de patience. Elle souhaitait juste son regard, sa voix, sa présence, pas cette absence cruelle.
En soupirant, elle prépara de nouveau sa mallette de médecin. Elle avait encore des patients à voir, et Penny n’avait fait que la retarder, même si c’était techniquement la verte qui s’était retardée toute seule en s’occupant de son cas. La vie continuait…