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Daisuke Aurola
Colonel
Daisuke Aurola
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Colonel
Jeu 6 Fév - 17:13
Bonjour bonjour. Aujourd'hui, j'essaie de vous montrer un projet qui me tient légèrement en cœur. C'est l'histoire d'un jeune garçon dans un monde dangereux. Quoi ? Ca change pas des Shonen habituel ? Et bien ouais... ><
J'espère que ça vous plaira !




Prologue



« Je suis pas sûr que ça marche comme ça, tu vois ?! »
Le jeune garçon, avec une longue crinière grise, se permettait de hausser la voix au milieu de l'assemblé. Habillé d'un simple tissu le recouvrant de part et d'autre, on ne pouvait voir que son visage scintillant. Il souriait alors qu'il venait d'interrompre le discours d'un homme qui semblait important.
« Et bien, jeune homme, peux-tu nous expliquer comment ça marche ? » L'homme semblait avoir une idée derrière la tête en laissant approcher le garçon.
Il passa entre les badauds et les gardes, se faufilant ainsi jusqu'aux escaliers. Tout autour de lui, les gens chuchotaient – braillaient -  des insanités. « Ose-t-il vraiment contredire le chancelier ? » disaient certains. « Quel fou ! » disaient d'autres. Alors, toujours souriant, le vagabond s'approcha de l'homme important.
« Parle... maintenant. »
Le chancelier savait ce qu'il faisait. Peut être même que cela faisait parti de son discours. Cependant, le jeune aux cheveux gris semblait tout aussi serein.
« Je n'ai pas le même langage que vous, monseigneur, et je ne saurais pas être aussi convainquant que vous, alors je vais laisser parler mon corps. »
A l'instant même où il finissait sa phrase, il fit voltiger d'un seul bras sa cape. La stupéfaction s'empara de l'ensemble du public. Certains, conscient de l'atrocité de la vue se tournèrent, d'autres, moins au courant de la situation, furent à la fois indigné et choqué. Le jeune homme était recouvert sur toute la partie droite de son corps par une sorte de corps non humain. D'une couleur sombre, on aurait dit qu'elle ne vivait que grâce au garçon.
« Voici la stricte vérité. Je suis un Tamnang de stade avancé. Voilà la vérité. Nous ne sommes rien de plus que des humains sacrifiés pour votre bonheur. Les hautes sphères n'ont que faire... »
Une salve de tir fonça sur l'homme qui, en sautant en arrière, parvint à éviter. « Il suffit. Fit le chancelier. Nous n'avons que faire des dires d'un déserteurs. Je te reconnais maintenant, Valencik, le bras gauche du démon ! »
Tout à coup le vent de panique qui n'était restreint qu'à la scène se précipita à travers le public et encore plus loin encore. Les gens fuirent au nom du Tamnang – et ils avaient raison. D'après les rumeurs et les légendes, le démon était un des hôtes les plus puissants. Ayant quitté l'ordre, il avait créé un groupe qui s'y opposait directement. Même s'ils n'étaient connu que par des ragots et les dires d'un ami d'un ami, les gens craignaient leurs noms bien plus que leur présence. A vrai dire, personne dans le peuple ne connaissait réellement leur visage.
« Je ne suis pas là pour me battre, chancelier. Fit Valencik avec calme.
- Tu n'aurais pas dû venir alors, déserteur ! Qu'on le fusille avant qu'il ne blesse quelqu'un ! »
Les dires du chancelier étaient toujours les mêmes. A croire que seule son opinion était valable. Il s'éloigna alors que ses gardes s'agglutinaient autour du Tamnang. Ils ne le laisseraient pas faire à sa manière. Il soupira, relevant un peu ses épaules comme pour dire qu'il ne pouvait rien y faire et s'échappa une nouvelle fois par les airs lorsque l'attaque allait le toucher. Juste après, il rebondit dans les airs, comme s'il pouvait y marcher dessus et atterrit au centre de la place où se trouvait, quelques secondes plus tôt, une foule immense. Il regarda tout autour de lui, comme s'il cherchait quelqu'un ou quelque chose. Il attendit là, sans rien faire, que les gardes le rejoignent. Il soupira encore une fois et passa au travers des attaques des lanciers comme ne rien n'était. C'était logique, aucun humain normal ne serait capable de rivaliser avec un Tamnang, aussi ordinaire soit-il. Alors le bras gauche du démon n'était pas un adversaire qu'une vingtaine d'homme « banal » pouvait terrasser. Alors – et sans utiliser les pouvoirs de son Preah – Valencik mis K.O la plupart de ses opposant grâce à des coups précis et puissants. Il ne voulait pas par là les blesser, mais juste s'en débarrasser pour qu'ils ne soient plus des gênes. Un instant plus tard, il se retrouva au trousse du chancelier. Il avait, à toute vitesse, traversé deux rues et rattrapé son retard. Deux hommes tentèrent de le ralentir, en vain. Il se retrouva rapidement face à l'homme de politique et prit la parole : « Vous savez très bien qu'on est que des sacrifiés, alors pourquoi mentez-vous au villageois ?
- Pour qui te prends-tu, jeune naïf ?! Les Tamnang sont des sacrifices nécessaires pour la survie du genre humain. Comment crois-tu que tu as pu voir le jour ? L'espèce humaine n'est plus à la première place de la chaîne alimentaire. Il fallait bien trouver un moyen de survivre. On n'a pas la force de se battre contre les Netvors sans les Preahs. Tu en as, toi aussi, eu l'expérience. Ce sont de véritables monstres qu'aucune armes ne peut défaire. Les Preahs sont la réponse de dieux envers nos prières.
- Non... Les Preahs ne sont que les enfants du diable... et nous sommes, nous les Tamnang, les hôtes... jusqu'à la mort. Je n'ai jamais choisi cette vie, moi...
- Tu ne comprends pas... Tout ceci n'est que le choix divin... Discuter avec toi n'est pas utile... Fais ce que tu as à faire. J'ai déjà fait mon devoir. »
Le regard de Valencik se durcit et il s'approcha lentement du chancelier et fini par dire : « Tu savais qu'un jour cela arriverait, n'est-ce-pas ?
- J'aurais préféré être mort avant qu'il n'arrive. »
Et il lui transperça le cœur. La vie du chancelier se termina dans une courte et silencieuse agonie. Pendant ce temps, le Tamnang s'éloignait lentement du corps d'où la vie s'enfuyait et disparut dans un détour.

Les deux jeunes enfants couraient dans les ruelles lorsqu'ils entendirent les alentours bruyants.
« Viens, Hild. Allons voir ce qu'il se passe !
- Oui. Fit le garçon. »
Avec le sourire qu'ils portaient sur le visage, ils se précipitèrent vers la foule qui s'enfuyait alors à contre-sens. « Qu'est ce qu'il se passe pour que les grands courent comme ça ?! » Lança Cezna, la petite fille. Venant tout juste de dépasser les sept ans, elle avait un an de plus que son ami, Hild. Le garçon était tout de même un peu plus grand qu'elle et tout deux avaient les cheveux bruns caractéristiques de leur famille. Il n'était pas frère et sœur, ni même cousin et cousine, mais leur ancêtres étaient sans doute les mêmes. Malgré le fait que la fille avait les cheveux longs et bouclés, les deux enfants se ressemblaient beaucoup. Soudain, le premier fuyard s'approcha et les enfants se précipitèrent sur le côté pour l'éviter – lui et les autres.
Une fois le gros de la vague passé, ils se mirent à courir vers la source de la peur de tout ces gens – à croire que les enfants étaient plus courageux (à moins que ce ne soit de l'inconscience) – et arrivèrent à proximité de la place. C'est ainsi qu'ils purent voir la scène de leur propre yeux. Le jeune homme aux cheveux gris se retrouvait encerclé par les gardes. Les protagonistes et les décors semblaient figés le temps que les deux enfants examines bien. « Regarde... Ce s'rait pas un Tamnang ?
- Je croyais qu'on ne les voyait qu'à l'extérieur de la cité. Fit le petit garçon.
- Normalement oui... Je comprends pas. »
Juste après, Valencik intervint et mis K.O tous les gardes et s'enfuit par la ruelle. Les enfants étaient époustouflé. On leur avait déjà parlé des exploits dont été capable les Tamnang, mais ils ne pensaient pas en voir de leur propre yeux – pas si tôt, devrons-nous dire. Ils ne restèrent pas à proximité de la dérouillé et préférèrent s'éloigner. De toute manière, ils n'aurait pas pu parvenir à rattraper l'hôte d'un Preah, même en courant durant des heures. Finalement, ils étaient toujours en train de galoper sur les dalles du village.
Puis, quand ils s'arrêtèrent la fille ajouta : « Ce n'est pas normal... Depuis quand un Tamnang se bat contre les gardes ?
- Mais t'as vu comment il les a battu ? J'ai rien vu, mais je sais que c'est lui !
- Oui ! J'ai rien vu, moi aussi.
- Et puis on s'en fout de pourquoi il se battait. C'était trop classe. Je veux devenir un Tamnang, moi aussi ! Je veux être aussi rapide que ce garçon avec les cheveux gris !
Oui. On deviendra Tamnang tout les deux. »
Ils reprirent alors leur amusement, comme si rien ne s'était passé un peu plus loin...


(c) Codage par Asmareth pour Never Utopia


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[Nom encore inconnu...] 1382813805-daisuke

Ao Haruya:


Domination:
Daisuke Aurola
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