Bonjour / Bonsoir à tous !
Voilà, je viens ici poster après une absence plutôt "longue" (euphémisme quand tu nous tiens). J'estime devoir quelques petites explications sur celle-ci avant d'annoncer ce qu'il en est pour la suite.
Comme indiqué précédemment, j'ai eu la joie de déménager dans une nouvelle brigade, toute neuve, qui sent bon le plâtre et le tout frais. Jusque-là, rien de bien particulier, c'était prévu.
Par la suite, j'ai eu l'immense "joie" de constater que posséder un animal, et à plus forte raison un chien, était loin d'être un avantage lorsque l'on vit en caserne... En particulier avec des individus qui n'ont que pour seul objectif de vous fliquer et de trouver le moindre prétexte pour vous chercher des crosses en farfouillant dans votre vie privée parce qu'ils savent que dans votre travail vous êtes irréprochables. Enfin bon, la bonne bouille de ma crapouille à poils blancs suffisait à me remonter le moral malgré cet état de fait (qui, soit dit en passant, aurait pour effet principal de démotiver quand on sait qu'on se donne à fond pour son job et qu'on voit qu'on préfère vous chercher des noises plutôt que de vous féliciter pour le travail accompli).
Par la suite, après ces quelques problèmes, j'ai pu voir aussi que, malgré l'état "neuf" de mon nouvel appartement, ce dernier avait un pouvoir à lui bien étrange. Il fait beau dehors ? Pas de souci, il peut pleuvoir à l'intérieur ! Car comme on fait des économies de bout de chandelle, notamment au niveau des personnels engagés pour faire les travaux, c'est pas grave si l'un d'entre eux cloue une plainte et perce un tuyau de chauffage... Dans l'appartement du dessus, transformant votre magnifique T3 en T1 car il ne reste qu'une seule pièce dans tout l'appartement qui n'est pas touchée ! Joie, joie, bonheur !
Mais là où c'est encore plus drôle, c'est qu'il a fallu 3 semaines aux manchots de chauffagistes (qui au passage avait quand même le culot de dire devant moi que "cette histoire commençait à le gonfler"... Je vous laisse imaginer ma réaction lorsqu'il me sort ça alors que l'eau coulant littéralement sur mes meubles en bois en a flingué une bonne partie et m'oblige à vivre dans une cuisine qui est inondée si elle n'est pas épongée toutes les 20 à 25 minutes... En plus du fait qu'en courant et en glissant sur l'eau, mon chien s'est fait une entorse à la patte, que de mon côté, à cause de l'eau ayant imbibé un meuble en bois suspendu, je me le sois pris sur le crâne...), pour trouver l'origine de la fuite. Gilbert Montagné aurait sans doute été plus efficace aux vues de leurs incessants allers et retours les mains vides et de leur squatte de la salle café de la brigade.
Bref, associez à cela une tentative de relogement de la part de la mairie qui, pour ne rien payer, vous proposer de loger dans un appartement plein de blattes et de moisissures sur les murs... Le tout avec en plus des collègues qui passent leur temps à vous refiler leur travail parce que bien sûr, travailler, c'est chiant, et refiler le boulot au type plein de toc qui ne peut pas faire autrement que faire le boulot à fond, c'est plus facile... Vous obtenez un Dante dans un état quelque peu... amoindri. Surtout quand on voit que sa hiérarchie ne fait pas grand chose pour régler le problème du logement qui se transforme en aqualibi, et que l'on en vient à devoir écrire directement à son Commandant de Compagnie en schintant la hiérarchie... Vu que celle-ci s'en tamponne l'oreille avec une babouche.
Bon, là encore, on va dire que "ça peut passer". Ajoutez un nouveau déménagement à l'étage du dessus parce que vous devez changer d'appartement (ça fera jamais que 3 déménagements en un an et demi), qu'en plus, vous bougez vous-même 90% de vos affaires, sans recevoir de coup de main des collègues, et parce que vous voulez éviter de payer à nouveau 1.200 boules pour juste monter trois meubles d'un étage... Ca commence à faire pas mal.
Enfin, là, je suis "installé" si on peut dire, depuis début mai dans le nouvel appartement. Il me faudra encore sans doute deux ou trois mois pour avoir fini l'installation à 100% mais disons que le principal est fait.
Mais bien sûr, parce que sinon c'est pas drôle, votre serviteur est un maso dans l'âme qui s'est inscrit pour passer la formation d'Officier de Police Judiciaire ! En attente d'une réponse qui ne devrait plus trop tarder, j'espère juste que les quelques "crises de nerfs" que j'ai eu avec mes chefs qui prennent un malin plaisir à me titiller (et qui s'attendent étrangement à ce qu'une conversation qu'ils débutent par les termes "foutage de gueule" en mettant en doute votre parole n'engage chez vous un élan de politesse et de gentillesse digne d'un bisounours... Et semblent indignés du fait que votre réaction soit plutôt froide et franche... Allez savoir, le problème doit venir de moi si je comprends bien... Surtout quand ledit chef nie les faits alors que les paroles ont été prononcées devant votre femme... Joie joie bonheur).
Bref, c'est dans un contexte personnel et professionnel difficile que j'ai évolué au cours des 8 derniers mois, n'ayant pas trop eu le temps de "me détendre" sur le forum. Ajoutez à cela les problèmes de santé due à une hypertension qui vous fait saigner du nez et des yeux, que votre médecin vous répond au téléphone en vous disant "Vous êtes encore vivant ? Vu vos analyses j'en suis le premier étonné", qu'on vous annonce que vous avez des ulcères qui menacent de se déclencher... Et vous voyez pourquoi je n'ai pas trop été présent ces derniers temps...
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Et franchement, je le déplore car cela m'aurait fait un bien fou d'écrire et de m'évader pour ne plus penser à tout cela.
Donc pour l'heure, je pense revenir incessamment sous peu, même si mon activité sera loin d'égaler celle de mes débuts (révisions de l'OPJ oblige, et séances de relaxation et repos également).
J'avoue avoir été déçu de ce que j'ai trouvé dans le cadre de mon travail, en voyant que les propos et la pertinence de ces derniers importent moins que le grade de la personne qui les tient. De voir qu'on peut traiter un subalterne comme un ouvrier en manque sur un chantier parce qu'on se dit que hiérarchiquement, il est en-dessous de vous et qu'il doit juste se taire, peu importe qu'il ait raison ou tort. De voir que la reconnaissance du travail et les efforts fournis pendant pratiquement deux ans ne comptent pas face aux sous-entendus et aux insinuations infondées de personnes ne vous connaissant pas... Et force est de constater que la "Belle famille Gendarmerie" est bien loin d'être unie et protectrice comme on cherche à nous le vendre. Désillusions et brimades pendant maintenant presque un an... Alors qu'on fait toujours de son mieux et qu'on ne compte ni ses heures ni ses efforts. Ca n'aide pas trop à se sentir "chez soi", surtout lorsque l'on vit en caserne.
J'espère donc pouvoir régler au plus tôt tous ces soucis (car en septembre ou octobre, je devrais passer de carrière et ainsi ne plus être sous le coup du "Les monogalons doivent la fermer car ils en sont pas sûrs de rester chez nous") et revenir parmi vous, en espérant que cela ne vous dérange pas et que j'ai toujours ma place en ce lieu.
Désolé pour le message un peu long et coup de gueule mais... Fallait que ça sorte.
Merci à vous.