Aggaddon fut éjecté par le coup de pied avant même d’avoir pu lui-même s’échapper de là. Il roula au sol et peina à se relever. Il attrapa le pistolet qu’il avait lâcher pour prendre la cape à deux mains, mais n’eut le temps de recharger qu’une seule de ses deux armes à feu. Lorsque le lieutenant-colonel hurla son ordre, un éclair de frayeur foudroya le savant. Ce sentiment fut alors atténué en apercevant la foule en colère poindre dans les torches levées. Ces renforts lui permirent même de chercher au fond de lui la force nécessaire pour terminer ce combat. Voyant que l’adversaire attendait l’exécution de ses instructions, sans réfléchir un seul instant il se dirigea vers lui.
-Kabi-yo !!! Frappons avant qu’ils n’aient le temps de tirer !!!
Le but de cette phrase jeté dans le vent était de continuer à faire croire au membre de la Marine que les soldats allaient tirer. Arrivant à porter de l’adversaire, Aggaddon se mit à danser, lame à la main. Se laissant, comme à l’accoutumé, à la merci de son assuétude pour les moments de vide psychique, chaque geste fut guidé par une pensée surgissant à l’instant présent. Cela rendait chaque attaque imprévisible. Même le style de danse employé était aléatoire : du modern jazz au classique, du contemporain au menuet. Cela ne serait certainement pas suffisant, même avec l’aide de Kabi-yo et le fait que l’ennemi soit affaibli, la différence de niveau étant trop grande. Aggaddon serait alors repoussé. Roulant au sol, il se relèverait alors lentement.
-J’en appel à vous… Ô dieu de la création et de la destruction, que la puissance du dragon du néant et du phénix d’argent parcourt mon corps. Ô dieu de l’harmonie, maître parmi les maîtres, grand et unique Majora ! Que la force de ton serviteur transperce les flammes de notre monde ! Que les cieux soient déchirés par le courroux des archanges rédempteurs et des archidémons génocidaires ! Que l’immortalité transcende les hommes ! PAR MAJORA, QUE DE LA MORT ET DE LA VIE NAISSE L’ÉTHER !!!
Rassemblant tout ce qu’il lui restait de force dans ses jambes durant la prononciation de la traduction d'un cantique occulte voué à l’entité jadis vénéré par la secte dont le seul survivant fut le premier L’éternel, Aggaddon effectua une ultime fois la technique pilier de toute l’Escrime Acrobatique. Il se propulsa dans les airs atteignant cinq quatre mètres de hauteurs. Il effectua plusieurs roulades durant cette ascension céleste. Il profita d’un instant de suspension, au moment où il atteignit le maximum de la parabole qu’allait décrire son saut, pour placer sa rapière et son bras en diagonale par rapport à son buste, son autre main tenant le pistolet chargé.
-Je compte sur vous Kabi-yo !!!
Lorsque l’amorce de la chute se fit sentir, il donna le mouvement directeur de cette ultime attaque, espérant que son allié lui permette d’en finir avec l’homme de main d’Ahura Mazda. Tout son corps vrilla dans tout les sens, la lame tournoyant autour de lui. Si on prenait le centre de gravité du corps de l’ancien noble, l’ensemble des passages de la lame formait une sphère quasi parfaite. Il tomberait alors sur Slanders, les coups virevoltants de toutes parts grâce à l’accumulation de vitesse dut à la gravité le rendait aussi terrible qu’une scie circulaire changeant en permanence le sens de coupe. Espérant avoir tailladé un minimum, voir décapité si un miracle se passait. La main de sa rapière terminerait sa course en bas. Il plongerait ensuite sa main dans la tignasse tentaculaire tout en utilisant le premier appui à portée, peu importe s’il s’agissait de la lame ou du buste du lieutenant-colonel, pour préparer un ultime repli avec un dernier sursaut d’énergie. Il tirerait la balle avant de sauter, en donnant un coup vertical de rapière de haut en bas. Il se fracasserait ensuite sur le sol, regardant son ennemi, la joue contre le sol. Il ne pourrait plus bouger dans les prochaines minutes. Si Slanders était encore en vie, ce serait à Kabi-yo d'en finir.
-Seigneur des contorsions (Aggaddon)/Agilité spectrale (L'éternel) : Technique centrale de l’Escrime Acrobatique. Aggadon possède une agilité et une flexibilité hors norme en raison de ses aptitudes, ce qui fait qu'il est capable d'effectuer plusieurs mouvements et combos complexes et ce, même en étant en l'air. Plusieurs de ses techniques sont une série d'enchaînements qui découleront directement de son agilité et dont la longueur dépendra également de son agilité, celle-ci évoluant au fil du niveau. Au cours d’un même enchainement acrobatique : 2 mouvements (lvl 10), 3 mouvements (lvl 16), 4 mouvements (lvl 30), 5 mouvements (lvl 42)
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Mar 5 Déc - 23:04
Feat
Paradise
L'enfer du purgatoire
Le coup qu’il avait porté avait touché la jambe de cet homme au dernier moment. Mais sous cette forme et avec la rage qu’il avait, il ne savait même pas qu’il avait réussi son coup. À vrai dire, il ne savait même plus ce qu’il se passait, il agissait à l’instinct.
Alors qu’il se trouvait de dos, une lame se plantait dans son corps de paille… Une poupée au niveau de son pied en sortait mourante. Comme si elle venait de se faire poignarder. Il semblerait que seule la poupée ait reçu l’attaque et qu’aucune personne n’a été touchée par celle-ci. Cette nouvelle poupée était bien plus grosse que celle quand Akira reste humain, elle ne semblait donc pas avoir les mêmes propriétés. Mais Akira ne pourrait pas le savoir à moins de reprendre ses esprits maintenant.
La poupée de paille sentait une main glisser le long de son visage tandis qu’une partie de son visage devenait rouge. Il voyait rouge d’un seul côté tandis que la jeune femme commençait à parler. Quelques brèves moment de la vie du cornu refaisaient surface alors qu’il se débattait pour faire déguerpir le moustique qui était accroché à son dos. Il revoyait ses parents d’un œil alors qu’il voyait encore de l’autre, cela devait être l’effet de la rage qu’il avait en lui. Il ployait les genoux en repensant à ses mains et se relevant les larmes coulant le long de ses joues, il pouvait encore résister à la tentation et à l’envoûtement, il se retournait pour se retrouver en face de la blonde…
« Je ne suis pas ton pantin et tu ne seras aucunement fière ! »
Après qu’il ait dit ces paroles, Akira donnait des coups dans tous les sens, il ne savait pas où elle se trouvait, il se demandait juste s’il allait pouvoir la toucher. Alors qu’il continuait à battre des bras, il s’était stoppé un cours instant pour reposer ses bras et reprendre ses attaques dans le vent sauf si la demoiselle en avait décidé autrement. Seule elle pourrait profiter pour finir l’envoûtement d’Akira, si elle n’était pas déjà partie.
Slanders n’avait absolument pas remarquer la charge des habitant d’Ironfall, trop obsédé par les ses deux adversaires il ne pensa pas un seul instant que ses hommes ne ferrait pas feu et la diatribe du jeune noble l’encouragea en ce sens a tel point qu’il sourit d’avantage en baissant son bras comme pour signifier a ses homme d’ouvrir le feu. Slanders eux juste le temps d’esquiver les attaque d’Aggaddon tout en écopant au passage d’une légère entaille au visage qui le surpris un peu plus.
Ce ne fut qu’a ce moment la qu’il remarqua la foule en rage qui s’approchait rapidement, dans le même temps il se fit percuter par un Kabi-yo littéralement ivre de fureur, ses jattes reposaient a présent vide au sol et son haleine empesté l’alcool. Le marine sentis les bras musclé du pirate l’enlacer brusquement et le serré dans un étau implacable, a tel point qu’il sentit quelque cotes se brisé sous la pression. Le blond grogna et tandis qu’il voyait le brun entamer son acrobatie funeste, pris de frénésie et de panique quand a ce coup pourrait lui faire il commença a déchainer ses cheveux sur le pauvre kabi-yo qui reçu les coups sans broncher.
L’alcool anesthésiant littéralement les dernier sens du pirate il ne lâcha pas prise, grimaçant tout au plus, il laissa le sang couler de ses blessures sans aucun remords et dans un dernier effort rageur il souleva un peu plus haut le marine a la rencontre d’Aggaddon, le pirate commença a beugler en réponse au noble :
« Bouge ton cul gamin au lieu de me dire ce que j’doit faire ! »
Les coups des tentacules capillaire se firent plus frénétique et hargneux jusqu’à ce qu’Aggaddon effectue son attaque, Kabi-yo lâcha alors la cible se laissant tomber au sol tandis que Slanders se retrouvait percuter de plein fouet par l’attaque en piqué du noble. Kabi-yo avant de tomber inconscient avait eux la bonne idée de tenir fermement la majorité des cheveux du marine, qui déstabilisé par la chute du pirate s’était retrouvé le torse à découvert sans protection. Il reçu d’abord la balle en plein abdomen et se retrouva plaquer au sol taillader a divers endroit le tout le rendant totalement incapable de combattre.
Slanders se retrouva allongé dégoulinant de sang dans la boue de cette terre que Gunther lui avait promis comme terrain de chasse a l’homme privilégié. Il sourit en effectuant un dernier geste a l’adresse d’Aggadon avant de lui dire une simple phrase :
« On dirait que Mazdounet a du soucis a se faire si tu te pointe avec tes copain je donne pas cher de sa peau ! Enfin, tu lui passeras mes amitiés quand tu croiseras ce pourrit gâté ! »
Slander porta une capsule qu’il avait prise dans sa poche, a sa bouche, pour enfin la croquer et laisser le poison qu’elle contenait faire son œuvre. Il s’endormit paisiblement en se disant qu’il avait vécu sa vie comme bon lui semblait, et surtout il mourrait comme il le souhaitait sur un champ de bataille et pas sur le billot d’un bourreau quelconque.
A la suite de ça les soldats ripoux n’attendirent pas leurs restes, prenant la fuite dans toutes les directions qui leur semblait judicieuse ils laissèrent leur chef sur place dans les affres de la mort. Ils espéraient ainsi au moins parvenir a informé leur colonel Mazda de la situation sur Ironfall.
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Spoiler:
Spoiler:
Pernica se réveilla quelque instant après que la mélodie de son frère se soit estomper, elle se redressa douloureusement et avec difficulté et de la où elle se trouvait elle pouvait observer sur la zone de combat un forme gigantesque se bras, elle comprit rapidement qu’il s’agissait d’une transformation du Cornu, et ne sachant trop pourquoi elle décida d’aller voir comment il allait. Elle mit une bonne dizaine de minute pour rejoindre la zone de combat. Le pas claudiquant et le sol boueux ne lui permettant pas de se déplacer plus vite elle arriva enfin sur zone pour recevoir de plein fouet un revers de la main du diablotin qui l’envoya valsé comme une poupée de chiffon.
La douleur lui avait coupée le souffle et elle se redressa tant bien que mal, n’ayant littéralement plus la force de se battre elle se mit a quatre patte incapable de se remettre debout elle regarda l’homme voodoo et constata la marque de sang sur son visage. Une larme coula le long de ses joues sans trop savoir pourquoi elle se sentait terriblement triste en pensant viscéralement qu’il s’était une nouvelle fois envouté. La jeune femme puisa dans ses dernières forces et s’asseyant dans la boue elle ne chercha pas a lutter contre le destin qu’elle pensait inéluctable. Elle ferma les yeux laissant ses larmes couler et ses sentiments monter elle commença instinctivement a chanter, un chant mélancolique dans lequel résonné chaque parcelle des petite pique qu’elle avait envoyé au cornu sans réellement s’en rendre compte.
Elle plongea son regard dans celui de la chose au visage sanglant qui se trouvé devant elle, attendant le coup final. Elle laissa son chant prendre plus d’ampleur, laissant sa déclaration a laquelle elle-même ne s’attendait pas prendre plus d’envergure dans cette clameur et ce regard tendre malgré tout qu’elle lui adressé. Elle chanta jusqu’au moment où elle n’en eut plus la force pensant que le coup viendrais avant elle commença a chuter en direction du sol ses yeux se troublant un peu plus a mesure que le sol approchait.
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Mer 6 Déc - 0:14
Paradise est nés !
Je restais inconscient pendant je ne sais combien de minutes. Lorsque je revint a moi le soleil n’avait pas trop bougé et en regardant autour de moi je constatais que Pernica ne se trouver plus a sa place. J’étais toujours exténuer et le moindre effort me semblait d’une difficulté immense. Je prenais une cigarette pour évacuer la pression et la frustration du combat, tirant de longue latte mon regard finit enfin par se poser sur le groupe d’homme qui avait ligoté Gunther. Une part de moi se demander si je ne rêvais pas, tant la tache m’avait semblait ardu pendant un moment. Je constatais que mon père n’était toujours pas sortis de son état de choc, son regard vide et ses trait tiré ne semblait pas admettre la situation dans laquelle il se trouvait.
Je me relevais alors pour me diriger vers le groupe d’homme. Je constatais en m’approchant d’eux qu’ils étaient entrain de débattre sur le sort que l’on devrait lui faire subir. L’un parlait de torture, tandis qu’un autre proposer une mort par pendaison et tous avait des propositions plus sordide les une que les autres. Je les regardais les uns comme les autres d’un regard noir causé par l’agacement et la fatigue des combats. A mes yeux nous n’avions pas sorti Ironfall du joug de sa haine pour replonger dans un cycle sans fin qui n’en finirait pas. Je voulais leur offrir une liberté total et pas une seulement enchainé a des rancunes tenaces et éternelles qui ne ferrait que revenir la situation au point de dépars. Prenant alors la parole d’un ton froid je plonger mon regard dans celui de mon père qui commençait à s’animer :
« Il ne mourra pas ou ne serra pas torturé ! En revanche il serra enchainé et mis en geôle, nourrit comme il se doit et tenu informer de l’évolution de notre Organisation, en ce jour Paradise et nés avec la chute de la tête de son trafic, je veux qu’il soit au première loge pour admirer chaque parcelle de ce qu’il a construit durant toutes ces dernières années, détruite et rasé pour que renaisse quelque choses qu’il aura en horreur et qui prônera notre liberté a toutes et tous. Que tous sache que désormais Gunther serra un invité enchainer dans ses propres geôles, sa seul torture serra de voir son œuvre s’écrouler sans qu’il ne puisse rien faire »
Mon ton était devenu de plus en plus froid au fur et a mesure que j’avançais dans mon discours, et je parler suffisamment fort pour que mes paroles porte sur toute la plaine devant les mines. Levant alors le poing en l’air je proclamais alors haut et fort :
« AUJOURD’HUI PARADISE EST NES ! »
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Raki Goshuushou
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Mer 6 Déc - 0:32
Feat
Paradise
L'enfer du purgatoire
L’homme de paille se retrouvait seul sur sa zone de combat. La blonde sœur de Pernica et de Raki était sans doute partie. Akira ne savait plus où il se trouvait, il ne voyait plus rien à part quelques moments de sa vie, puis de temps en temps le champ de bataille. Mais la rage ne lui faisait pas voir qui se trouvait ici, pour lui il ne voyait que des ennemis, il ne pouvait aucune distingué ami et ennemi. Chaque personne présente en vrai ou dans ses rêves devaient devait être annihilé, c’était ainsi qu’il commençait à donner des coups un peu partout.
Au loin, on aurait pu croire que l’homme de paille était en train de danser pour faire le beau devant une femme, mais si on se rapprochait facilement on pouvait voir qu’il se battait contre l’air. S’il se voyait comme ça, le cornu essayerait d’aller se cacher mort de honte. Alors que le chasseur gesticulait dans les sens, une de ses mains percuta un corps qu’il envoyait voler. Pensant que c’était le bandit du mont corvo qui lui avait deux fois à l’envers, il se rapprochait de cette masse qu’il venait de percuter. Continuant de donner des coups n’importe où, grâce au clou qu’il avait en guise de doigt, créait des tranchées dans la boue.
Alors que le pêcheur avançait toujours, il entendait une voix, une voix qui lui disait de se rapprocher. Ce qu’il avait facilement fait puisque pour lui il s’agissait de l’homme qu’il devait tuer. Alors qu’Akira donnait des coups devant lui qui ne faisait qu’érafler la personne sans pour autant rentrer ses pointes dans la peau. Il la regardait jusqu’à poser son regard empli de folie dans celui d’une jeune femme empli de tristesse et de mélancolie ce que semblait signifier les paroles à peines perceptibles de l’homme de paille. La voix commençait à résonner dans sa tête, le timbre de la voix commençait à lui faire reprendre un peu esprit jusqu’au moment où il voyait une simple silhouette qu’il reconnaissait tombant à la renverse.
Avant que ce corps ne touche le sol, une main faite de paille se trouvait entre la boue et le corps fébrile de la jeune femme qui pourrait voir ce geste si elle restait encore consciente. Quand ce corps se retrouvait complètement dans la main empaillée, le cornu prit le soin de se relever et de commencer à marcher tout en portant la demoiselle dans ses bras, il avait d’autres personne à récupérer avant de pouvoir sombrer dans un sommeil profond.
Alors que l’homme de paille marchait sur le champ de bataille, une voix méconnaissable parlait fortement. Raki racontait de choses inaudible pour l’homme de paille, qui se trouvait être rempli de joie sans le savoir lui-même. Se retrouvant rapidement proche de Raki toujours une clope au bec, c’était cette odeur qui avait amené la paillasse ici même. Donnait un coup dans le vent, le cornu touchait la cigarette du musicien avant de le prendre sur une de ses épaules, ça avait du bon d’être immense.
« PAS BON ! »
Ces paroles étaient destinées à Raki au sujet de la cigarette qu’Akira n’appréciait aucunement l’odeur. Il se rapprochait de la mine de départ, de là où tout avait commencé en début de soirée, Akira ne se souviendrait probablement pas de ce qu’il avait fait lors de cette soirée, ni même des mots doux exprimés par la chère Pernica. Déposant les deux personnes devant la mine et tournant les talons, il manquant Aggaddon et l’autre capitaine ivrogne, il fallait aller les chercher. Alors que le chasseur commençait à avancer, son corps de paille s’évaporait en une fraction de seconde laissant le corps du cornu tomber au sol sans qu’aucune personne ne puisse le rattraper et ayant pour seul habit un caleçon presque déchiré. Il en avait bien trop fait durant ce combat ! Vouloir protéger tout le monde dans son idéal n’avait pas été réussi, il n’avait protégé personne et il en avait même blessé d’autre. Lui aussi était blesser et pas qu’un peu. Se retrouvant face contre terre, le sang coulait le long de ses deux côtés où il avait été poignardé par son adversaire.
La bataille était finie, le repos du guerrier pourrait commencer.
Aggaddon ne pouvait plus se mouvoir. Il observa son adversaire dire ses dernières paroles et sombrer dans les méandres des ténèbres éternelles. L’écho de ces mots résonnèrent dans son âme comme le son angélique des cloches dans une église à l’image de la bénédiction que cela représentait. Se servir de cette alliance pour faire tomber Akothopis, son frère ainé, et Ahura, le colonel, était une bonne idée. Le savant devrait donc rester avec ce groupe encore un moment. La folle quête qu’il avait rejoint inconsidérément pour une histoire de science n’était-elle pas en en réalité le point de départ de l’élimination de ses ennemis. Il remarqua soudainement que son mal de tête c’était estompé. Est-ce que celui-ci c’était arrêté avant ou durant l’affrontement ? Aggaddon ne savait pas. C’était le genre de chose qui arrivait. Il posa ses yeux sur l’ivrogne.
-Merci pour tout Kabi ! Sans toi, je serais mort à l’heure qu’il est.
Il repensa au moment où il l’avait vu rentrer dans la cave à vins à Micqueot. Il avait alors porté toute son intention sur Akira pour le fait qu’il soit un cornu, mais il ne se doutait pas que cet équipage d’alcooliques ferait d’aussi bons alliés. L’ancien noble admira alors la débâcle générale des soldats de la Marine. C’était une éclatante victoire payée avec la hargne de la maudite mère Liberté. Il replongea quelques instants dans ses souvenirs datant de 1500, quand il était encore mousse à la base que dirigeait désormais Ahura. Ses yeux s’écarquillèrent quand il reconnu le visage de Slanders dans un groupe de stagiaire que le lieutenant-colonel Mazda de l’époque avait pris sous son aile. S’il n’y avait pas eu d’affrontement, il ne serait certainement pas souvenu des détails de ce visage. Alors qu’il entendait Raki parler au loin, tout ce qui c’était passé depuis cette lointaine époque remonta dans son esprit. La désertion et la mort du colonel dans un combat naval pour capturer les fuyards qu’ils étaient. La fuite vers South Blue et l’expédition archéologique qui l’avait marqué. Les événements de Muzika où il avait tué le deuxième de ses frères et récupéré l’identité d’Ahra Manyu alias L’éternel. L’assassinat du troisième de la fratrie Médixès à Luvneel ainsi que les retrouvailles sanglantes avec Argunis. La rencontre avec Zylphia et enfin les divers événements de l’année précédentes. Il avait assez trainé, les années d’errance finissaient aujourd’hui. Pour marquer le coup, il tuerait Vazguardia ainsi que son père, Vazatlas, ce qui affaiblirait grandement les défenses du marquisat de Médixès.
Il rassembla les forces qu’il avait regagné et se leva doucement. Il contempla le paysage ainsi que le l’astre au firmament. Il sentit un soulagement au fond de lui-même malgré ses membres engourdis. Son esprit s'envola, traversant terres et mers pour rejoindre une contré lointaine et oublié de South Blue, l'île nommé Tezcatlipoca. C'est là où il avait prit conscience de son goût pour l'art et qu'il avait commencé à s'intéresser à l'ingénierie. Les aventures qu'il avait vécu aux côtés de Maximilien de la Vérendrye resteraient pour toujours gravé dans son esprit, en particulier le moment où ils étaient entré dans le mausolée de Quetzalcoalt situé au plus profond du Temple du Soleil. Sans qu'il ne puisse s'en rendre compte, un sourire était apparut sur son visage. Est-ce que, comme cette expédition mémorable et sa rencontre avec Zylphia, les moments passaient avec Paradise parviendrait à briser la barrière d'Aggaddon et s'imposer inconsciemment à lui comme des instants appréciés ainsi que vecteurs de nostalgie ? Seul le temps et les agissements de ses collègues le dirait.
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Mer 6 Déc - 22:25
Le début d'une nouvelle ère !
Quelque jours s’était écoulé depuis la fin des combats, Je me trouver dans l’ancien bureau de mon père entrain de fouiller dans tout ses documents qui contenait énormément d’information sur les différent trafic qu’il avait entrepris ici et la, ce qui laissait beaucoup de cachette potentielle pour les hommes resté fidèle aux Idéaux de mon père. Mais sentant un mal de tête me surprendre comme régulièrement depuis cette rage infinie que j’avais ressentis lors du combat contre Gunther je m’asseyais en posant les papiers sur le plateau du bureau pour me concentré sur ce qui avait était accomplis.
Je commençais a me masser la tempe en souriant, l’or accumulé durant des années par le trafiquant avait était utilisé pour acheter divers sorte d’équipement, notamment des denrées alimentaire pour subvenir au besoin de la population la plus pauvre. Les villas des autres trafiquants et aristocrate avait également était piller suite a leur fuite pour venir enrichir les maigres caisses de l’organisation. Tout cet or n’avait que pour objectif de subvenir au besoin de la population, de la former et surtout de servir de transition le temps que le troc puisse prendre le relais. J’avais convenu avec les différents artisans et mineur que le troc remplacerais l’or, se basant sur des servir et échange conventionnel ainsi les forgerons pourrait vivre de leur labeur sans craindre pour leur famille et les mineur pourrait mieux s’équiper et travailler a un rythme sécuritaire, et enfin j’avais également proposer aux personnes ne souhaitant pas retourner dans les mines ou autres de leur fournir le savoir nécessaire pour naviguer, combattre et commercer avec d’autres iles. Ainsi mon plan se mettait en place, ses personne serrait plus que tout nos ambassadeurs, tandis que d’un autres coté je me concentrerais sur une facette qui ne pouvait être négligé.
Sans influence nous n’avions aucune chance de prospérer et surtout de faire connaitre nôtres façon de pensée. Il était grand temps que le monde connaisse ce que voulais dire le mot liberté et j’étais prés à offrir l’asile à toute personne désireuse d’apprendre cette connaissance. Mais pour ça il fallait que les populations nous connaissent, et pour ça il n’y avait pas trente-six solutions. Dans l’ombre de ce marché noir a grande échelle que je prévoyais de lancer une tout autre toiles se tisserais. Une toile reposant sur des échanges de service.
Je relâchais a ce moment la ma tempe tandis que je regardais les dessins qu’avait fait pour nous les mineur de la mine sud. Les ailes de la liberté flotterais ainsi fièrement en haut de notre mat. Prenant une cigarette je l’allumais en laissant un large sourire s’épanouir sur mes lèvres, les choses ne faisait que commencer et je sentais déjà l’excitation me gagner a l’idée de faire résonner dans ce monde cette mélodie libératrice qui m’emplissait de bien-être.
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Raki Goshuushou
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Mer 6 Déc - 23:51
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Paradise
L'enfer du purgatoire
La bataille était finie. Akira avait utilisé principalement toutes les ressources qu’il possédait en lui, il n’y était pas allé de main morte, il en avait même perdu le contrôle de sa forme. Il ne le savait pas trop encore au début, ce sera que quand Raki lui dirait qu’il le saurait. Il n’en avait pas le souvenir. Il pensait au combat et seulement quelques images revenaient et c’était principalement celle de Mélia qui lui revenait en tête il n’avait vraiment pas aimé être sous son contrôle et espérait jamais y retomber. Au moins grâce à Pernica le cornu savait comment résister à la plus faible technique de Mélia, le plus faible de ses envoûtements, mais ce n’était pas dit qu’il allait pouvoir réussir à le refaire ou même à réellement s’en souvenir sauf au moment opportun.
Une petite semaine s’était écoulée, le repos avait été bénéfique pour Akira, il avait pu reprendre des forces, manger, dormir comme il se devait. Il était maintenant pratiquement capable de se battre contre vents et marées. Durant cette semaine, il avait appris ce qu’il s’était passé durant les deux semaines d’absence et aussi durant la bataille. Même s’il n’avait pas toutes les informations, il semblait avoir découvert un nouveau pouvoir lié à son fruit du démon. Akira allait donc s’entraîner pour réussir à maîtriser cette forme et qui sait, il découvrirait de nouveau pouvoir par la suite.
Durant cette même semaine la sœur de Raki semblait se comporter d’une étrange façon, elle faisait la gueule au cornu ne sachant pas pourquoi. Il se demandait vraiment ce qu’il avait pu faire pour mériter cela, et puis de toute manière, elle restait encore pour le moment une ennemie du cornu même si elle l’avait sauvé deux fois lors de cette bataille, mais la première fois, elle avait littéralement explosé le cornu le laissant dans une ruelle de Logue Town et se faisant secourir par l’équipage d’alcoolo. Ennemie un jour, alliée le lendemain !
Aggaddon avait réussi à marcher jusqu’à la mine, mais c’était écroulé à l’entrée. Il était donc resté quelques jours au lit. Vazguardia était arrivé durant cette période, ramenant à son compagnon de voyage sa collection de souvenirs. Le savant passa le temps en se remémorant une nouvelle fois les scènes de son passé. Une fois totalement rétabli de ses blessures et de son épuisement, il était parti en direction de la mer. Allongé sur les monticules de sable, il observait l’horizon au loin. Cette bataille lui avait ouvert les yeux, il était temps de passer à l’action et de s’endurcir. Le savant s’entraîna plusieurs jours au calme face à la mer. De ses exercices d’équilibre à la musculation, il fit beaucoup de choses. L’océan l’apaisait, les vagues recouvrant l’image d’Ahura et d’Akothopis qu’Aggaddon avait en tête. Le vent souleva sa chevelure d’obsidienne. L’air vivifiant gonfla ses poumons. Il aperçut alors Vazguardia s’approcher.
-Pourquoi n’es tu pas aller en ville plutôt que de t’épuiser à t’exercer ? demanda-t-elle.
-Si je veux nous faire rentrer au marquisat, je dois devenir plus fort et renforcer mes liens avec nos alliés du moment.
-Nous allons donc enfin pouvoir vivre en paix ?
-Oui. La mort de Jodonone et Charles sera vengé.
Un sourire illumina le visage de la demoiselle. Elle ne se doutait pas un instant que sa mort était déjà programmée. De plus, Aggaddon comptait reprendre le contrôle de l’île de Nortis et la soustraire à l’influence du Gouvernement Mondial, certainement en l’affiliant à la Révolution. Il partirait ensuite certainement vers le Nouveau Monde. Selon lui, il devrait se confronter aux plus hautes puissances du monde pour s’élever jusqu’à son objectif. Il pensa alors aux quatre empereurs régnant sur ce dernier. Aujourd’hui il ne pouvait même pas prétendre pouvoir faire partie du même monde que ces hommes, mais il espérait pouvoir un jour faire face à ces derniers. Ses visions furent balayées par le souffle de la mer…. la mer de North Blue… Il avait accordé une longue partie de son existence à cette région. Il y resterait peut-être encore longtemps ou partirait-il pour affaires durant quelques temps. Pour le moment, c’était là sa maison. Il reposa sa tête sur le sable, imité bientôt par Vazguardia. Sa conscience s'envola dans la sainte eau, maîtresse de cette planète.
Lorsque la jeune femme était arrivé sur l’île de Nortis, elle pénétra dans la cité fortifié du baronnet de Mazda. La neige tombait rarement sur cette île, mais il y faisait quand même aussi froid que sur la majorité de North Blue. Mélia traversa l’avenue principale sans prêter attention à ce qui se trouvait autour d’elle. Il n’y avait personne dans les rues de toute manière. Les habitations du quartier pauvre étaient pour le moins féodales alors que les demeures nobiliaires présentaient une certaine prestance grâce aux blocs de marbre harmonieusement placés dans leur structure architecturale. La pleine lune irradiait le ciel de son mysticisme mythologique et c’est sous ses flèches de lumière, rayons du réconfort nocturne, que la fille de Gunther traversa le pont menant à l’intérieur du bastion du baron. C’était un château imposant possédant un grand nombre de tour aux toitures en pics qui se concentré autour de la fine construction centrale donc le sommet semblait déchirer l’astre de la nuit. Cet édifice avait été entièrement construit en pierre blanche, mais le temps s’était occupé de rajouté des nuances de gris dans cet amoncellement de lames rocheuses dressées vers les cieux.
En traversant le hall, composé d’un tapis rouge gardé par d’immenses colonnes montant jusqu’au plafond caché dans les ténèbres des hauteurs inéclairés, elle tomba nez à nez avec les trois autres seigneurs de l’île. L’aîné d’Aggaddon s’avança vers la demi-sœur de Raki.
-Comment va Gunther ?
-Hihihihihi ! Il se prélasse sur une plage et sirote quelques cocktails, pouffa de rire la demoiselle avant de reprendre sur un ton plus brut. À ton avis, je serais ici si je le savais ?
Le regard du marquis se détourna alors d’elle. Il ne pouvait pas supporter cette gamine irrévérencieuse. Il avait établi des relations avec son paternel, mais réfléchissait à un moyen de s’approprier son commerce sur le long terme. Après tout, son but était de faire du marquisat de Médixès la nation la plus influente de North Blue.
-Ne perdons pas plus de temps Akothopis, Ahura nous attends, lança sèchement Akh-Navda.
Le duc de Saint-Roy gardait son sérieux. Attaché secrètement à la cause décima, être convoqué par un colonel de la marine ne le réjouissait pas. C’était un homme dépravé accordant beaucoup d’importance aux divers actes de violences sur tous les plans de l’existence, même les plus intimes. Il tenait cependant beaucoup aux relations diplomatiques entretenu avec ses trois voisins et avait accepté l’invitation, contrairement au marquis de Médixès qui était soumis en quelque sorte à Ahura depuis un pacte fait suite à la désertion d’Aggaddon : la collaboration contre le rapatriement du traitre sur les terres de la famille Médixès.
-Je n’ai pas envie de trainer une seconde de plus dans cet endroit qui grouille de soldats de la Marine ! ajouta Mathilde.
La comtesse de Hjundir était une femme autoritaire et qui savait ce qu’elle voulait. Déçu du Gouvernement Mondial, sa famille s’était tournée vers les pirates. Son comté grouillait de pirate qui protégeait la seigneurie des attaques. Son caractère dur et sévère, mais pourtant plein de compassion, lui valait d’être apprécier des ripoux qui s’était installé dans sa cité. Fine stratège, elle était beaucoup plus installée dans le milieu de la pègre qu’Akothopis. Elle avait notamment aisément contrecarré de nombreuses tentatives d’assassinat orchestré par le marquis de Médixès. C’était également une alliée fidèle à L’éternel depuis que c’était Aggaddon qui portait le masque.
Le petit groupe s’enfonça dans les sombres entrailles de la demeure du colonel Mazda grouillant désormais de soldats de la Marine. En effet, la base à laquelle était affilié Ahura et où avait servi Aggaddon et ses compagnons était dans un mauvais état et oublié de tous. Le baron avait donc décidé de ramener la majorité de ses troupes dans son domaine et laisser là-bas le reste des hommes sous l’autorité du lieutenant-colonel Slanders. Un roulement était effectué de temps à autre. Au bout de longues minutes, les quatre personnes atteignirent enfin la salle du trône qui était également affublé d’un tapis rouge. Des tableaux recouvraient les murs et les colonnes ouvragées tenaient la voute recouverte de fresques glorifiant le Gouvernement Mondial. Au bout de la salle, au-dessus du trône en bronze était peint l’emblème de cette entité politique suprême qui semblait être vénéré comme un dieu.
Baron Ahura Mazda
Assis sur son siège, l’homme aux boucles d’or toisait ses invités avec un regard des plus hautains. C’était un être insondable qui voulait accomplir un rêve précis, faire de sa famille la plus glorieuse dynastie de North Blue. Il visait le poste de vice-amiral et ne rechignerait pas à tenter d’obtenir celui d’amiral, mais son assignation à cette base perdue au milieu de la mer l’avait contraint d’user d’autres moyens pour parvenir à ses fins. Pour lui l’honneur passait avant tout et le glaive la justice du Gouvernement trancherait tout ce qui pourrait l’éloigner de Marijoa et anéantirait ceux dont la mort pourrait lui amener des promotions. Ces années de travail qui n’avait aboutis à aucune considération de la part de l’état-major avait fait naitre en lui un courroux extrême et les flammes de la haine rongeaient son regard. Il était prêt à mener la guerre pour protéger l’honneur du nom Mazda et s’approcher de son objectif. Il commencerait d’abord par éradiquer le mal grouillant autour de lui.
-Bienvenue à vous chers souverains des seigneuries voisines. Si je vous ai convoqué aujourd’hui c’est pour vous annoncer une fusion de l’île de Nortis. En effet, il s’agira désormais officieusement du royaume Mazda. Vos villes sont dévorées par la présence d’être impures pouvant amenés la honte sur cette île. Je vais désormais m’occuper personnellement de tout cela et bouter ces infames hérétiques hors de nos terres. Je présume que vous n’avez aucune objection à formuler Akothopis. De toute manière vous n’avez pas le choix si vous voulez que je vous ramène votre frère en vie. Cher Akh-Navda, il serait dommage que la population apprenne comment vous traitez vos prisonniers en les amenant dans votre salle de jeux. Vous seriez alors déchu, votre duché reviendrait à un fidèle du Gouvernement et votre famille sera maudite pour l’éternité, poursuivi par ce passé humiliant. Quant à vous Mathilde ! Si le reste de la Marine apprend que vous abritez autant de ripoux, je ne donne pas cher de votre peau lorsque les flottes armées lanceront un raid sur votre comté. Prêtez-moi allégeance en cet instant et je m’occuperais de ramener la loi et l’ordre là où vous avez semé le déshonneur
Les regards des trois autres seigneurs s’embrasèrent.
-Que la mort elle-même vienne vous arracher la tête, espèce d’arriéré ambitieux ! pesta le duc avant de s’agenouillait tout en frappant le sol du poing.
Akothopis serra les dents et se prosterna en silence, gardant ses yeux fixés sur le visage du Malin en personne.
-Vous regretterez cette décision Ahura, commença Mathilde. Votre famille a toujours voué sa vie à votre sacrosaint honneur la gloire du Gouvernement Mondial, mais vous allez trop loin. Derrière cette apparent « honneur » que vous prônez se cache le visage d’un monarque démoniaque prêt à raser le monde pour la reconnaissance éternel d’une seul ligné. En ce jour, je me place sous votre joug… Mais n’oubliez pas que l’ombre de ma lame plane sur votre gorge.
-Peu m’importe le fond de votre pensé. Pour l’heure seule votre soumission compte.
Alors que la folie des grandeurs incendiait le regard du baron, incinérant de terreur tout ce qui le croiserait, la comtesse s’inclina rapidement avant de se lever et disparaitre dans le couloir. Le duc de Saint-Roy la suivit de peu, préférant s’éclipser plutôt que de se condamner en laissant libérer sa rage. Akothopis se releva et lança quelques paroles avant de suivre ses confrères.
-Je ne sais pas ce qui te prend Ahura, mais je crains que ton désir d’éradiquer toutes menaces de nos villes ne t’amènera que des ennemis. Sache que si tu as besoin de moi, il y a peu de chance que je réponde présent.
-Soit ! J’éliminerai tous ceux qui s’interposeront entre moi et ma destinée, lança-t-il en observant son « collaborateur » s’éloigner. Maintenant que ceci est fait, que fais-tu là toi ? Pourquoi ce n’est pas Slanders qui viens me faire un rapport ? demanda-t-il quelques instants plus tard à Mélia.
Cette dernière se mis à rire sadiquement avant de répondre sur un ton excédé.
-Ton lieutenant-colonel s'est fait troué par un mec relativement mignon avec une tignasse d'ébène et un faux air de pète cul comme toi d'ailleurs ! Ce que j’viens faire à ton avis du tricot évidemment ! Réfléchis avant de poser des questions auxquelles un abruti sans prétention pourrait y répondre ! T'avais un accord avec mon père, je viens prendre la relève tocard.
Ahura fronça les sourcils et se leva, commençant à s’approcher de son interlocutrice. La mort de Slanders était inattendue et soulevait certaines questions. De plus, la description de son assassin qu’en faisait la petite peste semblait correspondre à Aggaddon Médixès, cette épine qu’il voulait enlever de son pied.
-Précisément, l’accord était avec ton père. Pourquoi devrais-je te faire confiance et t’aider ? continua le baron en voulant voir si le comportement de la demoiselle serait toujours aussi hautain.
Elle se servit un verre et se dirigea vers le trône que venait de quitter le colonel, sous le regard ahurit des soldats présents dans la salle.
-Car je cherche à annihiler le patron du p'tit noble qui a buter ton p'tit protégé, et puis on sait jamais tu sais, je suis relativement capricieuse. Il se pourrait que tes magouilles tombent dans les mauvaises oreilles s'il me prenait l'envie de piquer une crise.
Ahura se dirigea vers elle, ses yeux cachés par l’ombre de son majestueux tricorne. D’un mouvement vif et inarrêtable, il saisit le cou de la peste et la souleva jusqu’à avoir le bras tendu vers le haut. Sa poigne était ferme. La flamme dans ses yeux brûlait aussi intensément que précédemment.
-Sache petit insolente que je ne suis pas aussi conciliant que ce pitoyable Slanders. Je ne laisserais personne entacher l’honneur des Mazda et mes magouilles, comme tu les appelle, ne servent que l’intérêt du Gouvernement Mondial sur le long terme. Ton importance dans tout ceci est totalement mineur. Si tu veux garder ta tête sur tes épaules, il faudra te soumettre comme les autres. Sergente Katia ! Allez-préparer la chambre capitonné pour cette jeune dame.
Mélia tenta de l’envouter, en vain. Le colonel l’envoya avec force sur le tapis rouge.
-Tu es libre de faire ce que tu veux et une chambre t’est désigner si tu veux rester ici quelques temps. Le diner est servi à vingt heures dans la salle des banquets. Sache qu’à la moindre entourloupe je t’exécute sur le champ et que la trahison est punit par un sort pire que la mort.
Elle lui lança un sourire et s’en alla en se disant qu’il ne perd rien pour attendre.
-Et si t’y arrive, efface de ton visage ces sourires condescendant et minable qui te rende encore plus idiote tellement cela transpire le faux, lui lança-t-il finalement, énervé par cette gamine. Lieutenant Hazdre ! Si tous les préparatifs sont prêts, nous entamerons l’exécution de Cherdal dans une heure. Cela montrera à tous que protéger sa famille lorsque l’un d’eux est un pirate est tout bonnement inacceptable dans la Marine !