Baltigo, une île de GrandLine totalement réservée à l’Armée Révolutionnaire, et à personne d’autre. Voyageant beaucoup, je ne m’attardai sur cette île que peu de temps, simplement pour prendre de nouvelles informations sur le Gouvernement Mondial et sur quelques autres choses plus complexes. Beaucoup de Révolutionnaires assez « haut-gradés » y séjournaient, pour prendre un peu de bon temps, malgré le climat très aride de la zone. Certains se disaient « sereins » en ces terres. Après tout, c’était bien leur avis, et je m’en fichais royalement. J’avais d’ailleurs entendu parler d’une jeune femme, Capitaine de division, malgré son jeune âge. Cette personne, je désirais la rencontrer, ne serait-ce que pour voir ses capacités de mes propres yeux, afin de déterminer si oui ou non, elle méritait son grade car, de nos jours, certaines têtes étaient promues pour de faibles démonstrations et s’avéraient en réalité n’être que des imposteurs, ou presque. J’étais en plein milieu du désert, guettant les moindres mouvements des troupes révolutionnaires, cherchant avec rigueur les lâches et pathétiques personnages qui pouvaient en faire partis. Ces hommes-là, je voulais m’en occuper moi-même… Broyer leurs os entre mes mains, et écraser leur tête comme une vulgaire baie, pour finalement entendre leurs cris de douleur, de peur.
Cependant, je ne voyais rien de bien intéressant. Quelle déception… Quoi que, si. Quelque chose était en vue, une personne, une femme plus précisément. Un bandana recouvrant ses cheveux violets, une petite taille, et accompagnée par une chauve-souris, il ne pouvait s’agir que d’elle : Harlock Zora, la soi-disant future héritière au siège de Chef de la Révolution. Rien ne pouvait me faire plus rire que ces propos. En fait si, la souffrance d’autrui. La voyant se rapprocher peu à peu de la Forteresse Géante que je représentais à moi seul, je tendis les bras en avant, laissant quelques passages s’ouvrir à travers mes mains, afin d’envoyer une dizaine de boulets de canon géants, en direction de celle-ci. Je voulais d’abord voir ses réflexes… Voir si elle était capable de les éviter ou bien de s’en débarrasser, même prise par surprise.
« Je t’attendais, gamine. J’ai entendu dire que tu étais l’un des Révolutionnaires les plus respectés par ici ? J’aimerais beaucoup savoir pourquoi… Rorororororororo ! »
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Harlock Zora
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Sam 29 Déc - 3:13
Rencontre à Bartigo
Épisode 1 : Le Colosse
Ses blessures de guerre avaient bien cicatrisées. Zora avait même pu retirer ses bandages. Sur son ventre, on pouvait encore discerner l’entaille causée par la lame du Vice-Amiral Tsuki (nom qu’elle n’avait appris que bien plus tard). Elle avait passé la majeure partie de sa matinée pensive, à balader ses doigts au dessus de son nombril en se demandant encore si ce qu’elle avait vécu là-bas était bien réel. Parmi tous les bureaux qui se trouvaient dans la salle, le sien se trouvait proche d’une fenêtre. A l’extérieur, le vent soufflait inlassablement. Il faisait penser à ce vent divin qui avait gonflé les voiles des Révolutionnaires lorsqu’ils avaient quittés Marineford. Baltigo était le seul endroit où ils étaient certains d’être en sécurité. Après tout, « la Terre Blanche » n’avait jamais été foulée par le Gouvernement Mondial. Bien sûr, tous les rebelles n’étaient pas revenus ici, à l’instar des forces de la Marine, disséminées partout dans le Monde, l’armée Révolutionnaire agissait à une multitude d’endroit à la fois. Baltigo coordonnait un peu le tout, centralisait l’info et envoyait ses directives.
Zora n’avait pas du tout prévu de revenir à Baltigo aussi vite. Et ses conditions d’arrivées par rapport à la dernière fois étaient totalement différentes. Il n’y avait qu’à constater ce qu’il faisait à présent et les responsabilités que son grade incombait. A sa droite, posé sur un coin du bureau s’élevait une pile de dossiers en tout genre, mêlant fiche de recrutement, affaires particulières, données politique ou historique d’un royaume,… On retrouvait d’ailleurs en tête de pile deux dossiers éloquents, l’un curieusement nommé « Projet Z » et l’autre, qui traitait du cas d’Alabasta. A sa gauche, posés en dessous d’une tasse de thé – du Earl Grey, évidemment – se trouvaient tout un tas de journaux relatant les faits incroyables qui avaient bouleversé le Monde ces dernières semaines. Analyser l’impact de leurs actes était quelque chose de très important pour les Révolutionnaire. Marineford n’avait pas été qu’une défaite. Ainsi exposée, le mouvement avait réalisé l’un des plus efficaces « coup de pub », pour reprendre l’expression. Enfin au centre, la demoiselle achevait les dernières lignes d’un rapport qu’elle devait rendre dans le courant de la semaine.
L’horloge au dessus de la porte afficha midi. Elle attrapa les deux dossiers au sommet de la pile, ainsi que son rapport et se redressa sur sa chaise, pour adresser la parole à un autre Capitaine, assis en face.
- J’ai trop faim, je prend ma pause maintenant.
- Pas de soucis. N’oublie pas ton entrevue à deux heures avec le Maréchal, pour ta promotion.
Elle jeta une dernière boule de papier dans la corbeille à ses pieds et s’apprêta à quitter son siège lorsque le mini Den Den de son bureau sonna. Une voix féminine lui annonça calmement qu’un certain Rangar l’attendait dehors. Intriguée, Zora voulut savoir pourquoi cette personne n’était pas venue la voir directement à l’intérieur.
- Vous comprendrez en le voyant. avait répondit la voix à travers l’animal.
C’était le genre de phrase qui marchait à tous les coups. D’un naturel curieux et surtout par déformation professionnelle – car il faut savoir qu’il y a longtemps, Zora était Exploratrice au compte du Royaume de Luvneel – elle n’aimait pas les mystères qui s’éternisaient. Loin de se douter de ce qui l’attendait, elle quitta la salle, dossiers sous le bras et alla déposer son rapport dans la boite prévue à cet effet. Accroché au dessus d’une arcade en bois, dans un coin sombre, Golbat voulu aller se poser sur la tête de sa maîtresse, mais regagna rapidement sa place lorsqu’il comprit qu’elle se rendait à l’extérieur. Il y avait trop de lumière pour que le mammifère volant s’y retrouve efficacement. Dehors, elle remarqua immédiatement cette… silhouette qui contrastait fort avec la relief plutôt plat de l’île. La poussière dans l’air l’empêcha d’en voir d’avantage, mais elle avait l’étrange impression que plus elle se rapprochait, plus la masse grandissait.
- Un géant ?
Et bien plus grand que ceux qu’elle avait déjà vu. Ce géant était… géant ! Il n’y avait qu’à observer son ombre sur le sol plat pour voir à quel point il était gigantesque. Zora mit sa main droite en visière sur son front et leva la tête pour pouvoir l’observer totalement. Très curieuse d’en apprendre plus sur ce grand garçon, elle était sur le point de se présenter lorsque soudain, un étrange compartiment apparu sur ses mains et d’énormes boulets de canon en sortirent. Un rapide coup d’œil derrière elle lui permit de s’assurer qu’ils étaient suffisamment loin des bâtiments. Et qu’elle pouvait donc éviter sans crainte. La dizaine de boulet provoqua une explosion spectaculaire, qui souleva une grande quantité de poussière mélangée à la fumée. Soudain, une ombre se détacha sur la droite de ce nuage. Hormis les quelques égratignures dues aux éclats de terre, Zora était indemne. Elle s’avança, le visage ferme, vers son interlocuteur et planta patiemment son sabre devant elle, en attendant une justification.
- Je t’attendais, gamine. J’ai entendu dire que tu étais l’un des Révolutionnaires les plus respectés par ici ? J’aimerais beaucoup savoir pourquoi… Rorororororororo !
- Gamine ? Pour toi ça sera Mademoiselle. Et si tu y tiens tant que ça, je vais te montrer comment je fais pour enseigner le respect.
Elle brandit son arme, consciente qu’il ne suffirait même pas à le blesser. Mais ce n’était pas du tout l'objectif. Elle avait compris que ce Révolutionnaire voulait le combat, alors elle allait le lui donner. Sabre dans la main droite, dossiers sous le bras gauche, elle chargea droit vers lui. Au vu de la différence de taille ou de force évidente, entre les deux adversaires, la situation pouvait paraître burlesque de l’extérieur, mais il n’en n’était rien.
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Ven 4 Jan - 18:19
La jeune demoiselle s'approcha de moi, un air des plus sérieux qui soit. Elle semblait confiante, son regard n'affichait aucune crainte, loin de là. C'était la première fois que je me retrouvais face à une personne ne baissant pas les yeux devant moi. Elle esquiva mes tirs avec brio, ressortant tout de même quelque peu égratignée par les éclats de terre s'étant dégagés de l'explosion. Cette jeune femme était intéressante, vraiment. Elle était parvenue à presque totalement échapper à mon offensive surprise, ce qui faisait d'elle quelqu'un de respectable, au fond.
Suite à cela, elle commença à passer à l'assaut, à son tour. Se dirigeant vers moi à toute allure, son sabre à la main, je la balayais de mon bras large et puissant. Une porte au sommet de mon crâne s'ouvrit, laissant sortir une vingtaine de boulets de canon géants, retombant sur tout la zone telle une pluie de grêlons explosifs. Je fis par ailleurs de même avec la paume de mes mains. Tous les boulets étaient prêts à s'abattre sur les bâtiments alentours, tel un magnifique feu d'artifice en pleine cambrousse. Je regardai la jeune femme, dans les yeux, pour voir sa réaction et je lui dictai.
« Personne ne me dicte mes lois, Rorororororo ! Je suis mes propres ordres, je suis MA Révolution ! A mort les suiveurs comme vous tous ! »
[PS : Désolé, j'ai beaucoup de mal à Rp avec ce personnage pour le moment. Je suis encore loin d'y être habitué, et ça me complique la tâche.]
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Harlock Zora
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Sam 5 Jan - 1:00
Rencontre à Bartigo
Épisode 2 : Séance de rattrapage
Elle fonçait à tout allure vers son colossal ennemi, regrettant de ne pas avoir sa chauve-souris à ses côtés. En effet, sous sa forme adulte, Golbat était capable de la soulever, lui permettant alors d’allonger considérablement ses foulées ou encore la hauteur de ses sauts, car à mesure qu’elle se rapprochait, esquiver d’autres séries de projectiles deviendraient de plus en plus difficile. Soudain, elle leva les yeux lorsqu’elle constata une grande ombre autour d’elle. Le dénommé Rangar allait tenter de l’écraser. Elle dévia l’axe de sa course, mais la manœuvre s’avéra peu utile : le géant balayait entièrement la zone, pour être certain de toucher son opposante. Un mouvement possible uniquement grâce à sa morphologie et qui soulevait une quantité phénoménale de poussière. Zora voyait ce bras arriver sur sa gauche, mais ne freina pas d’un pouce. Elle cala sa vitesse de manière à ce que le bras géant lui passe bien dessus, mais à l'instant précis où elle était censée être soufflée, elle prit une double impulsion sur le sol et s’éleva dans les airs dans une somptueuse vrille. Flottant ainsi au dessus du sol, elle avait l’allure d’une gymnaste. Elle atterrit alors tout en souplesse sur l’immense main du géant et se réceptionna sur sa main droite, qui dégagea un bref halo indigo.
Toutefois, le frottement du bras colossal sur le sol la fit rapidement perdre l’équilibre et elle s’étala sur la terre. Se redressant rapidement à l’aide d’une roulade arrière, elle fixa son ennemi qui semblait déterminer à la noyer sous un flot continu d’attaque. Une sorte de compartiment situé au niveau de son front laissa s’échapper quelque chose de trop petit pour qu’elle puisse clairement discerner ce dont il s’agissait. Mais brusquement, les objets prirent une taille disproportionnée et Zora comprit que la zone allait subir d’importants dégâts. Elle rengaina son sabre, car le combat était déjà terminé, mais foudroya du regard le géant, qui semblait attaquer sans trop se soucier des bâtiments. Si ces derniers semblaient peu nombreux à première vue, il fallait savoir qu’il y avait à Bartigo un important réseau de galerie souterraine. Une série d’explosion du genre avait des risques de provoquer un éboulement. Un dangereux boulet géant semblait chuter droit sur elle, mais la demoiselle n’y prêta pas attention. Elle porta simplement la main à sa ceinture et y sortit deux sphères translucide qu’elle brisa en posant un genoux au sol, avant d’en irradier le contenu avec son pouvoir.
- Eden Ball : Jukai.
Ce végétal déjà particulièrement volumineux l’était d’autant plus qu’elle avait utilisé deux Eden Ball rapprochée pour en fusionner les racines. Le Jukai était un arbre immense qui possédait comme caractéristique de pousser de manière très chaotique. Pour simplifier, son tronc ainsi que ses branches très volumineuses poussaient dans toutes les directions, indépendamment de la gravité, pour au final créer une sorte de dôme entouré de feuille. Durant la croissance rapide de l’arbre gigantesque, de nombreux boulets vinrent s’y écraser, sans toutefois ébranler la structure principale du végétal, ni même blesser Zora ou endommager les éventuels infrastructures menacées. Afin de pouvoir faire pousser le végétal rapidement, Zora avait du utiliser ses deux mains et avait calé les deux dossiers qu’elle avait avec elle sous son bras. Elle quitta sa Bioprotection et s’avança calmement vers Rangar, avant d’ouvrir l’un des dossiers, pensive.
- Tu parlais de Ta Révolution tout à l’heure. Je pense qu’il est important de remettre les choses en place de ce côté-là. Le mouvement Révolutionnaire existe depuis très longtemps, bien qu’il ai eu une multitude d’appellation différentes au cours du temps. Oui, des gens s’indignaient contre le Gouvernement et se rebellaient, mais ce genre d’actes n’avait que peu d’importance à l’échelle mondiale, tant que cela restait « localisée ». Alors un jour, un homme a décidé d’unir tous les Rebelles du monde pour former la Révolution… Ainsi, notre message n’aurait que d’avantage de poids et d’autorité…
Toujours le nez dans son dossier, qu’elle épluchait à la recherche d’un document particulier, Zora continuait de parler tranquillement à l’homme qu’elle était pourtant en train d’affronter. Et pour cause : lorsqu’elle releva les yeux, il avait l’air beaucoup moins imposant qu’au début. Sa barbe se faisait de plus en plus petites aussi et il… rapetissait à vue d’œil. Le processus semblait plus lent qu’elle ne le pensait, mais au final, il marchait tout aussi bien que sur un humain classique. Sa technique de «L’Horloge Détraquée » était redoutable, parce qu’elle fonctionnait sur tout le monde, indépendamment de la force d’un individu. Rangar était en train de rajeunir, depuis le moment où il avait tenté son balayage. Soudain, un sourire orna le visage de la demoiselle qui s’arrêta sur une page de son dossier et regarda à nouveau son interlocuteur.
- Plutôt que de gâcher notre énergie à nous battre ici, j’ai quelque chose de plus intéressant à te proposer. Tu sembles accorder assez peu de crédit à la Révolution unifiée – à se demander comment tu as fais pour trouver Baltigo d’ailleurs – et donc, pourquoi tu ne m’accompagnerais pas pour une mission importante à Alabasta ?
Le dossier traitait de la situation politique et sociale à Alabasta. Dans les annexes, il y avait un journal qui datait d’avant la guerre, dans lequel on y annonçait le décès du Roi. Son jeune fils avait alors été contraint de monter sur le trône. Et comme on avait pu s’y attendre, il avait fait plongé l’un des plus importants Royaume du Gouvernement Mondial. Pour la Révolution, l’occasion de faire chuter l’un des piliers était trop bonne et Zora allait avoir l’honneur de diriger les opérations. Elle avait obtenu le feu vert pour composer son équipe, tout ce qui comptait, c’était les résultats.
- Une mission du genre… destituer un Roi ? s’empressa-t-elle de rajouter
Il valait mieux accepter. Zora se réservait le droit de régler ou non son Horloge, selon la réponse.
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Sam 5 Jan - 18:12
La jeune femme, bien que petite par rapport à moi et à toutes choses que je pouvais utiliser, semblait très agile. Mon bras venait de balayer la zone devant moi, emportant ainsi de nombreux rochers et autres plantes, et pourtant, elle avait su se sortir de cette situation avec une facilité déconcertante. Aussi agile qu’un singe, elle exécuta quelques figures pour passer par-dessus, et ainsi retomber sur cette main gigantesque qu’était la mienne. Pas mal du tout. Mais, pouvait-elle ensuite se débarrasser aussi facilement des quelques boulets que je venais d’envoyer, tout autour de moi, retombant à toute vitesse ? J’espérais bien que non. Ou tout du moins, guère aussi facilement que précédemment. Me regardant droit dans les yeux, presque avec haine, elle décrocha quelque chose se trouvant sur sa ceinture, mais je ne pus voir quoi, exactement. Cependant, j’eus très vite l’occasion d’en apercevoir les effets. En effet, deux racines, incroyablement imposantes, poussèrent, se rejoignant, et formant une sorte d’arbre totalement désordonné, lui permettant ainsi de récolter la plupart des boulets de canons géants que j’avais envoyé. Je n’avais jamais vu ou même entendu parler d’une telle chose. Cette femme m’intéressait de plus en plus, finalement, même si cela m’embêtait au plus haut point. J’avais tellement l’habitude de régner en maître, que le fait de rencontrer des personnes comme elle me posait problème. Une fois ceci fait, la demoiselle s’approcha à nouveau de moi, des dossiers à la main. Elle m’expliqua finalement l’histoire de la Révolution, la personne qui l’avait imaginée comme elle était aujourd’hui. Je grognai à la fin de ses paroles, et je répondis.
« Je sais déjà tout ça, tu ne m’apprends rien ! N’essaie pas de m’apprendre la vie du haut de tes quelques années, gamine. »
Soudain, alors que j’étais encore en train de parler, je pouvais ressentir une espèce de « changement ». Je me sentais bizarre, comme si ma force s’amenuisait au fur et à mesure que le temps passait. Et, en y regardant de plus près, je remarquai que la Révolutionnaire grandissait. Ou plutôt… Je rapetissais. Posant mes mains au niveau de mon visage, je sentis ma barbe beaucoup moins épaisse et beaucoup moins dense. Qu’était-il en train de m’arriver ? Malgré ce « léger » problème, je décidai de ne pas lui montrer ma crainte à propos de cette chose. Je lui répondis alors presque normalement, lorsqu’elle me proposa d’opérer à ses côtés, lors d’une mission à Alabasta.
« Une mission tu dis ? En coopération ? Tu me connais très mal, gamine. Je ne suis pas du genre à coopérer, et encore moins si ça n’a pas d’avantage véritable pour ma personne ! Rorororo ! »
Je la regardai en serrant les poings, voyant bien que les changements opéraient encore sur mon corps. Je ne comprenais rien à ce qu’il était en train de se passer… Son espèce d’arbre ne m’avait pas touché, il n’y avait qu’elle. Alors il y avait deux seules solutions possibles : des spores magiques provenant de cet arbre, ou bien l’utilisation d’un Fruit du Démon. Finalement, elle m’expliqua quel était le but de cette mission. Destituer un roi hein ? Je ne savais pas.
« Qu’aurais en récompense si je venais à accepter de t’aider ? J’ai pour optique de n’aider personne, sauf si j’obtiens quelque chose d’utile pour cet acte. Mais avant tout, j’aimerais que tu m’expliques….. CE QUE TU ES EN TRAIN DE ME FAIRE ! »
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Harlock Zora
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Dim 6 Jan - 3:12
Rencontre à Bartigo
Épisode 3 : Nous sommes maudits.
Sa stratégie était couronnée de succès. Rangar rajeunissait à vue d’œil. Bien évidemment, il existait un moyen tout simple de contrecarrer les effets de la technique, mais pour un maudit, cette solution comportait un risque trop important. Pour en revenir à la discussion, le géant semblait assez peu enclin à agir en groupe. Zora ne pouvait pas vraiment lui faire la morale de ce côté car, sur ce plan là, Rangar était un miroir, qui lui reflétait l’image de celle qu’elle avait été durant de nombreuses années, au sein de la Révolution. Aujourd’hui, elle savait qu’elle avait eu tord de ne pas coopérer. On pouvait comprendre la façon de penser de ce gaillard d’une autre façon. Il disais peut-être ne pas vouloir coopérer, dans le sens où il avait sa propre idée de la manière dont il fallait mener la Révolution du Monde. A vrai dire, chaque Révolutionnaire avait sa propre conception, mais les seules qui parvenaient réellement à faire entendre leurs avis étaient les Maréchaux. Et bien qu’appartenant au même mouvement, tous n’étaient pas spécialement d’accord sur tout. Arias était un bon leader, car malgré ces divergences, il avait toujours su prendre les bonnes décisions.
- Une mission tu dis ? En coopération ? Tu me connais très mal, gamine. Je ne suis pas du genre à coopérer, et encore moins si ça n’a pas d’avantage véritable pour ma personne ! Rorororo !
- « Gamine »... Dans ce monde, les apparences peuvent être trompeuses. J’ajouterais que sans coopérer, tu risques de te heurter à un mur. J’étais comme toi autrefois…
En y repensant, une mission d’infiltration avec un géant, ce n’était pas du tout l’idéal. Zora possédait la solution pour cet inconvénient. En tant que Botaniste, son sujet d’étude préféré était les Fruits du Démon et malgré la longue liste de fruit qu’elle avait déjà pu étudier, le sien était celui qu’elle trouvait le plus intrigant. Le contrôle de l’Âge – et par extension, le contrôle du Temps – était un pouvoir qui passait outre de nombreuses règles. La force n’était plus une nécessité pour se défaire d’un ennemi quel qu’il soit – la preuve avec ce gargantuesque personnage qu’elle venait d’affronter – et le Temps n’était plus ce chemin menant inexorablement vers la mort, mais bien une route qui semblait infinie. En parlant de pouvoir démoniaque, l’aptitude que Rangar avait démontrée lors du combat était très particulière. Au début, en voyant ces énormes boulets arriver, Zora avait d’abord penser que le géant était en partie robotisé, un peu comme le Maréchal Oulanov. Mais elle avait clairement observé lors de la seconde attaque, ces mêmes boulets qui avaient une taille standard et qui subitement augmentèrent de volume. Très intriguant… Et apparemment, l’homme avait les mêmes interrogations à son égard.
- Qu’aurais en récompense si je venais à accepter de t’aider ? J’ai pour optique de n’aider personne, sauf si j’obtiens quelque chose d’utile pour cet acte. Mais avant tout, j’aimerais que tu m’expliques….. CE QUE TU ES EN TRAIN DE ME FAIRE !
- Ah, tu parles de ton corps ? Ne t’en fais pas, le phénomène est réversible, je tiens tout de même à dire que tu as une bouille adorable ! Mais je pourrais te retourner la question… D’où sortent ces boulets gigantesques ? Je les ai vu quitter ton corps, puis changer brusquement de taille. S’il fallait en tirer une conclusion, je dirais que… nous sommes tous les deux maudits.
Le processus arrivait à son terme, Rangar avait drastiquement rajeunit et n’avait quasi plus rien du Colosse du départ. Non, il ressemblait plutôt à … un enfant en bas âge. Le seul souci c’était ses vêtements qui n’avaient pas changé de taille, il était empêtré sous une montagne de tissus et d’équipement. Le temps qu’il s’extirpe de là, Zora reprit le dossier sur Alabasta et contempla les images et autres cartes du Palais. Si on l’avait désignée pour cette entreprise, c’était surtout parce qu’elle s’y était déjà introduite, dans le palais. Bon, le contexte était différent et rien n’avait véritablement été volontaire. Mais elle savait parfaitement comment mener à bien l’opération. A présent sous ses yeux, les visages des adversaires potentiels : l’élite de la garde. Cette liste ne serait plus du tout un problème si des personnes comme Rangar se joignait à la mission. Elle revint rapidement sur celle-ci, car il fallait lui donner de bonnes raisons d’y prendre part.
- En ce qui concerne les récompenses pour la mission, cela me parait évident. Nous parlons de l’un des plus influents Royaume membre du Gouvernement Mondial. Il va sans dire que les Révolutionnaires qui mèneront à bien cette tâche jouiront au sein du mouvement d’une certaine renommée. Et qui sait, avec un peu de chance, il y a de bonnes chances pour qu’une promotion suive par la suite.
C’était drôle de parler de ça à un petit garçon. (enfin petit, c’est relatif, même avec un corps si jeune, il dépassait la demoiselle d’au moins deux mètres. Mais ça lui donnait une taille déjà plus « humaine »).
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Harlock Zora
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Mar 8 Jan - 16:33
Je tenais réellement à savoir ce qu’il était en train de se passer avec mon corps, rétrécissant et rajeunissant presque à vue d’œil. Il s’agissait de quelque chose de particulièrement incroyable, en soi. Jusqu’à ce jour, je n’avais pas vu de pouvoir aussi surprenant. Je la regardai, toujours avec mon air sérieux, jusqu’à ce qu’elle daigne enfin me répondre. La jeune femme semblait confuse, après ce que j’avais pu lui dire. Elle prit le temps de rester pensive, le temps d’un instant, mais elle me répondit tout de même, après cela. Sa première phrase m’interpella. En effet, elle vint sur le fait que les apparences pouvaient être trompeuses, parfois. C’était quelque chose de vrai, d’ailleurs. Cependant, je n’arrivais pas à comprendre. Est-ce que cette jeunesse physique avait un lien avec la force mystique qu’elle avait utilisé sur moi ? S’agissait-il en réalité d’une femme, bien plus vieille encore ? A vrai dire, même si cela me perturbait, je ne posai pas la question. Elle m’expliqua également que, se résoudre à agir seul, à écouter ses propres ordres, n’amenait à rien. Ce qu’elle disait n’était peut-être pas faux mais, au fond, je détestais coopérer. Cela ne m’était jamais arrivé, et ce, depuis ma tendre enfance. C’était donc quelque chose « d’impensable » pour quelqu’un comme moi. Je ne voulais pas la croire, ou du moins pas pour le moment, pas tant qu’elle ne m’expliquait pas ce qu’il venait de se passer.
Elle en vint finalement aux faits. Heureusement, la « jeune » Révolutionnaire me rassura, en m’affirmant que je pouvais reprendre ma forme habituelle, ma taille normale. Ceci était une bonne nouvelle, une grande nouvelle. Je ne pouvais m’imaginer continuer à voguer sur les mers, sous cette apparence de plus en plus enfantine. Mais ce n’était pas tout. Celle-ci restait assez perturbée par mes précédentes actions, notamment l’expédition de boulets de petites tailles, reprenant peu après leur taille initiale.
« Un fruit du démon ? Je me disais bien aussi que la source de ce pouvoir ne pouvait que provenir d’une telle chose. Cette malédiction… En tout cas, je dois dire que tu as été plutôt gâtée par celui qui t’as été transmis. Je le trouve impressionnant, Rororororo ! Mais maintenant, tu ne voudrais pas arrêter ce stupide processus de rajeunissement ?! »
Evidemment, le processus ne s’arrêta pas, toujours pas, et je rétrécissais de plus en plus, jusqu’à devenir un simple gamin, un bambin même. Mes vêtements habituels étaient dix fois trop grands, j’avais l’impression d’être enseveli sous une épaisse couche de tissu. Je me débattais comme je le pouvais pour sortir la tête par un trou quelconque, pour continuer à l’écouter, ayant tout de même l’air grognon. Je n’avais même pas eu le temps de lui parler de mon pouvoir personnel. Tant pis pour elle ! La Révolutionnaire reprit alors la parole, admirant des documents, des photographies et quelques dossiers ressemblant à des plans. Elle m’affirma qu’en menant à bien une opération de ce genre, au sein du Palais d’Alabasta, une certaine réputation aurait l’occasion de voir le jour. Une réputation… Oui, c’était ce que je désirais. Ça, et de l’argent, en masse. Je la regardai alors, essayant de dire quelques mots pour lui répondre, seulement, rien ne sortit à part quelques gazouillis et des syllabes impossibles d’associer entre elles. J’avais régressé au plus haut point. Je n’étais même plus doué de parole. Je me contentai alors final de baisser la tête, réfléchissant un instant, avant de hocher la tête légèrement de haut en bas, pour exprimer mon « accord ».
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Harlock Zora
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Sam 12 Jan - 12:05
Rencontre à Bartigo
Épisode 4 : Le rendez-vous est pris.
Rangar semblait impressionné – à juste titre – par le pouvoir que possédait Zora. C’était dans ce genre de situations qu’elle se considérait comme chanceuse. Peu de personnes étaient capable d’affronter un géant. Force et vitesse étaient dérisoires face à la puissance de ce Colosse. Elle pouvait s’estimer heureuse de ne pas avoir du mener un combat plus long. Au final, elle avait su se montrer persuasive et venait de mettre la main sur un premier Révolutionnaire pour l’opération future à Alabasta et elle avait déjà sa petite idée pour les autres. Calant ses dossiers fermement sous son bras, pour éviter qu’ils ne s’envolent, soufflés par le vent permanant de l’île, elle s’avança paisiblement vers le jeune Rangar et passa ses mains dans sa chevelure sombre, un grand sourire aux lèvres.
- Nous aurons l’occasion de nous revoir, là tu pourras me poser toutes les questions que tu veux, concernant mon… « Don ». J’ai moi-même quelques questions à te poser, moi aussi !
Sa main émit un faible rayonnement indigo, censé annuler la technique. Cela mettrait quelques secondes, mais Rangar allait retrouver sa taille « standard ». Zora tourna les talons sans attendre que le pouvoir fasse effet, son estomac d’adolescente lui criait famine. Il fallait qu’elle retourne à l’intérieur, histoire de s’avaler un maximum de nourriture avant de se remettre au boulot, le reste de l’après-midi. Elle s’arrêta pourtant brusquement après avoir déjà marché quelques mois et revint en courant devant le Colosse.
- J’oubliais, voici mon numéro de Den Den. Pas besoin d’appeler sauf si c’est indispensable, en tant que Révolutionnaires, toutes tentatives de communications est étroitement surveillée par le Gouvernement.
L’histoire était là pour le confirmer, car la guerre à Marineford avait débuté par un appel intercepté du Leader Révolutionnaire. Bon, il fallait également reconnaître qu’il n’avait jamais eu l’occasion de masquer l’appel, qu’il avait volontairement rendu disponible afin de lancer une déclaration de Guerre, devant le monde entier. La demoiselle soupira en se disant que la tâche était encore longue, mais elle savait qu’un jour, le Gouvernement finirait par reconnaître ses tords. Ce n’était qu’une question de temps… Il suffisait de compte le nombre d’ennemi prêt à le voir tomber pour comprendre que leur existence ne serait bientôt plus. Mais quelque chose tracassait d’avantage la demoiselle, qui avait appris à prendre du recul pour observer une situation dans sa globalité avec le temps. Dans les journaux, on entendait de moins en moins parler des Decima, ce groupe à l’origine de la nouvelle politique de répression de la Marine. Soit ils avaient été arrêtés – ce qui semblait fort peu probable, ou sinon il y aurait au moins eu un article dessus – soit ils se tassaient dans l’ombre en préparant un plan.
- Je t’aurais bien invité à manger, mais je ne suis pas certaine que tu rentres dans ces bâtiments. En plus, tu dois avoir un appétit gigantesque. Tu viderais les Réserves ! Enfin bref, … Alabasta, le rendez-vous est pris.