Dans les couloirs d'Enies Lobby, un étrange va-et-vient s'opérait. Sortant une nouvelle fois de la salle d'entraînement, notre homme, Hirbeck D. Dan, s'était rendu dans le bureau de son supérieur, l'actuel chef du CP9. Celui-ci lui avait donné une nouvelle mission qui se déroulait sur Grand Line, une mission importante qu'il ne pouvait se permettre d'échouer. D'un point de vue, elle était assez simple puisque cela consistait en de la surveillance de marins, mais de l'autre, dans le cas d'une trahison, le soldat aurait été un peu seul pour agir. Il avait donc pour consigne de se plier aux ordres de ses supérieurs sur place et de marcher dans leurs combines, si jamais il y en avait. Son chef lui avait passé un dossier qu'il étudiait attentivement tout en marchant d'un pas hâtif vers le port souterrain de l'île. Ce dossier contenait sa nouvelle identité, celle qu'il utiliserait pour cette mission. Il était un Lieutenant nouvellement nommé, passé dans la cour des Sous-Officiers. Affecté sur Alabasta, sa première véritable affectation importante, c'était un homme chaleureux, proche de ses hommes, toujours prêt à les aider. Dans ce dossier était mentionné la possibilité d'être un léger ripoux et de garantir la protection à des citoyens « spéciaux » moyennant monnaie. En bref, un marin assez banal qui profitait de son grade, de sa stature pour se faire un peu d'argent sur le dos du Gouvernement. Des Hommes comme on en croisait beaucoup dans la Marine. Malheureusement pour eux, les trafics dans ce genre étaient souvent démantelés et ils ne voyaient guère plus loin que le rang de Lieutenant, éliminés par Dan ou certains de ses collègues. Sa nouvelle identité appréciée, mémorisée, le jeune homme se mit en route pour Alabasta. Avec son navire rapide du Gouvernement, il était chargé de rejoindre une frégate gouvernementale en plein milieu des mers. Celle-ci se dirigeait vers Alabasta, dessus se trouvaient tous les hommes sous son commandement, une vingtaine, de quoi montrer qu'il n'était pas n'importe qui.
Durant la première partie du voyage, sur le bateau banalisé du Cipher Pol, le jeune homme se changea, mit un uniforme de sous-officier, fixa les épaulettes qui indiquaient son grade, sans répéter son rôle. C'était dans sa formation, maintenant dans sa nature, il était déjà complètement imprégné et était un autre homme : le Lieutenant Howard. Le navire banalisé rencontra la frégate au bout d'une demi-journée de voyage, le néo-Lieutenant en prit immédiatement le commandement. Proche de ses hommes, il n'en était pas moins un homme intègre et attaché aux rapports hiérarchiques. Il adorait que cela file droit et aille dans son sens : le plus vite possible sans perdre de qualité.
Posté dans sa cabine, le nouveau commandant de bord reçut ses hommes un à un, prenant le temps de faire leur connaissance. Il nota quelques informations sur un papier, sur des dossiers qui iraient dans les archives du Cipher Pol. Il était important de constituer une fiche pour tous ceux qui dépassaient le simple grade de soldat. Avoir des responsabilités pouvait entraîner une perte de contrôle, une trahison. Dan, quant à lui, n'y pensait même pas. Il faisait partie d'une unité cachée, il n'était même pas considéré comme marin, pas même officiellement dans le Gouvernement. Son nom n'apparaissait nulle part dans des archives, ni dans aucun formulaire : seulement à Enies Lobby et à Marine Ford où seul l'Etat-Major et les Cinq Etoiles avaient accès à ses faits d'armes.
L'arrivée sur Alabasta se fit une journée plus tard dans la ville portuaire de Nanohana. Il avait laissé à ses hommes la permission de la journée. Il alla donc à son rendez-vous seul, qui avait été prévu par des supérieurs Celui-ci devait avoir lieu dans un bâtiment qui faisait office de base ou de camp d'entraînement, cela n'avait pas été précisé. La personne qu'il devait rencontrer était le Colonel Loyckh qui séjournait déjà depuis quelques mois ici, entraînant de nombreux marins. Se présentant vers le premier soldat qu'il vit, Dan montra son avis de mission, sa sorte de convocation et fut conduit vers un bureau. De là, il frappa, attendit la réponse et entra.
À peine eut-il fait un pas dans la pièce qu'il referma la porte, fit le salut militaire et se présenta.
« Je suis le Lieutenant Howard, mon Colonel. C'est un honneur de vous rencontrer. Voici l'avis de mission qui me mène ici. » dit-il tout en tendant le papier officiel de la Marine.
L'objectif ? Entraîner les troupes du Lieutenant Howard, de Dan, dans ce qui était jugé comme l'un des meilleurs centres de Grand Line. D'après le dossier, Loyckh était un grand instructeur et c'était un peu ce qui dérangeait. Capable de lever une armée, s'il n'était pas bien contrôler, il pouvait devenir dangereux.
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Elimane Loyckh
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Ven 19 Oct - 17:01
Le soleil, radieux comme à l’accoutumé, dérangeait déjà le colonel Elimane dans sa tâche quotidienne. Des mois et des mois à entrainer de jeunes recrues ici même, au royaume d’Alabasta. Plusieurs centaines d’hommes avaient suivi son entrainement jusqu’à présent. Certains avec succès, d’autres de façon bien moins honorable. Encore maintenant, l’état major lui demandait de former des jeunes Marines au combat. Cela le confortait dans ses pensées car malgré son jeune âge, on lui donnait entière confiance en ce qu’il enseignait.
Ses méthodes étaient reconnues par ses hommes, car ce qu’il ne savait pas faire lui-même n’était pas à apprendre. En effet, il suivait en parallèle l’entrainement en même temps que les apprentis. Ce matin encore, il avait couru les cinquante kilomètres, de quatre heure à sept heure trente, avec ses hommes. Ceux qui n’étaient pas assez bons pour suivre étaient envoyés au lieutenant en chef Sulivan Zambroria. Celui-ci reprenait les moins doués pour les former dans des tâches moins physiques, mais parfois plus complexe niveau intellectuel : les génies techniques, les stratèges, les hommes des renseignements généraux, etc.
A ujourd’hui, le groupe comptait cent et deux hommes. Il en avait envoyé soixante trois à Sulivan et avait gardé le reste. Il devait reprendre l’entrainement cet après-midi, vers quinze heure, dans les halls internes vu que la température extérieur avoisinait les 55°c. Quel pays !
Il passa donc le temps de midi dans son bureau, il buvait un soda en relisant des rapports concernant les révolutionnaires au nord du pays. Plusieurs convois marchands et militaires avaient été pris pour cible quelques jours auparavant et Loyckh commençait doucement à s’en inquiéter. Les unités sur place subissaient régulièrement des attaques éclaires des hors-la-loi et avaient du mal à communiquer correctement avec le QG d’Alabasta. Même si le colonel Elimane n’était pas en charge de la sécurité du pays, il voulait tout de même trouver un moyen d’aider les hommes au front. « … une trentaine d’hommes habillés de gris ont forcés le barrage et mis le feu au nouvel arrivage de vivre destinés à la caserne de Norhilama… » « … les assauts sur Norhilama des révolutionnaires aidés d’uns partie des hors la loi des sables, ont fait quatre morts et une cinquantaine de blessés. Les soldats sur place ont du mal à être réapprovisionné. On a diagnostiqué neuf nouveaux cas de scorbut… la situation devient préoccupante… » Sortant de tous ces rapports, ces mémoires, Loyckh cherchait une indication, une possible solution au problème. Le Caporal Morales pouvait y être affecté, il possédait un fruit en rapport avec la nourriture. Mais le problème des armes posait le plus gros problème. Il décrocha alors le micro de son den den muchi.
« Lieutenant Kobalski ? Ici le colonel Elimane Loyckh, pourriez-vous envoyer la division 5, nouvellement formée à Norhilama ? Ensuite, il faudra prévenir les personnes chargées de cet avant poste de cette information. »
« Ce sera fait Colonel ! »
« Merci lieutenant »
Loyckh raccrocha. Son idée était bonne, la division 5 était composée d’une douzaine d’hommes très doués pour les combats au corps à corps, certains membres avaient même intégrés certains techniques du sixième style. Si les armes posaient problème, il suffisait donc d’envoyer des soldats sachant combattre sans.
L’heure était à la reprise de l’entrainement, mais le colonel se souvenu alors qu’il devait voir quelqu’un d’ici quelques minutes. Il se rassit donc dans son fauteuil et rangea son bureau. Yan et Patoune dormaient dans un coin de pièce spécialement prévu à leur effet. Après tout, une panthère des neiges et un chien de traineau n’aimaient pas trop ce pays chaud et sec, mais l’affectation de Loyckh n’était pas toujours de sa volonté, ici la demande express n’avait pas d’alternative, c’était obligatoire.
U n jeune homme aux cheveux noirs entra dans la pièce, s’étant au préalable annoncé. Il semblait bien élevé, il fit le salut l’instant même après avoir refermé la porte. Le colonel répondit au salut. Le soldat se présenta alors :
« Je suis le Lieutenant Howard, mon Colonel. C'est un honneur de vous rencontrer. Voici l'avis de mission qui me mène ici. »
Le colonel prit le document et proposa au lieutenant de s’assoir sur l’une des chaises devant son bureau. Il déplia la feuille et commença la lecture. Loyckh était chargé d’entrainer le lieutenant Howard et ses hommes mais de façons individuel. C'est-à-dire que les autres sections et soldats ne pouvaient pas venir aux entrainements avec ces derniers. Ordre courant pour les unités ayant un grand avenir. Le haut gradé se leva et alla chercher une boite dans son armoire sur la gauche. Il en sorti un tampon à encre et le pressa contre l’ordre de mission.
« Nous commenceront l’entrainement demain matin. Je vais au préalable passer un appel et ensuite vous montrer les différentes infrastructures dans lesquelles on passe les entrainements ainsi que le listing des techniques apprises lors de ces mêmes sessions. »
Le colonel prévint le lieutenant Kobalski qu’il n’enseignera pas durant une voir deux semaines et que l’officier pouvait donc prendre toutes les recrues sous son commandement, même celles d’aujourd’hui. Il sorti ensuite de la pièce afin de montrer les bâtiments où sont donnés les entrainements. Il explique en même temps les sessions données.
« Tous les matins, nous allons courir entre dix et cinquante kilomètres, il y a donc une partie en extérieur. Nous faisons uniquement ça tôt le matin afin d’avoir un air frais car le soleil à tendance à bruler par ici… Voici le hall des sports. Réfrigéré, il permet de s’entrainer sans trop souffrir du soleil. Il est refroidit par conduction du vent extérieur sous le sable. L’air se refroidit rapidement et atteint une température d’environ vingt-cinq degrés en sortant ici. Les hommes en sont reconnaissants. »
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Lun 22 Oct - 11:22
La rencontre s'était plutôt bien passée et ce Colonel semblait plutôt accueillant. À la seconde où celui-ci était apparu devant l'agent, une étrange scène avait commencé dans le cerveau de Dan. Celui-ci se voyait actuellement en train de noter un rapport, jugeant les faits et gestes du marin. C'était ainsi qu'il procédait, grâce à cette « matérialisation » il était en mesure de se rappeler chacune des choses écrites dans ce fameux rapport et de le retranscrire sur format papier pour le faire parvenir à Enies Lobby dans les plus brefs délais. C'était un art qu'il avait appris dans les rangs du CP9 et qui pouvait s'avérer plus que pratique dans de nombreuses situations. L'agent agissait ainsi comme un enregistreur et pouvait palier à toute éventualité, même les plus terribles, comme le fait que ce Colonel ne soit pas un bon officier ou une taupe d'un autre camp. Tout était possible et le CP9 pouvait également être chargé des affaires internes, comme c'était le cas aujourd'hui. Malheureusement, Dan se savait déjà trop faible pour intervenir. Il n'était pas encore du niveau de cet officier et devrait attendre des renforts. Néanmoins, en tant qu'expert de l'assassinat, il n'hésiterait pas à intervenir lâchement si jamais des doutes se formaient et étaient prouvés. Il avait la permission de tuer et aimait en profiter, du moins, c'était ce que l'on lui avait mis dans la crâne.
La visite des bases se passa bien. Le Colonel expliqua la première partie de l'entraînement qui serait une course assez ardue, même pour des hommes appartenant à une brigade jugée prometteuse. Si l'on réussissait ici, un palier était franchi, c'était certain. Et même si notre homme disposait d'attributs physiques très largement au-dessus de la moyenne, faisant de lui un surhomme, ce ne serait pas sans difficultés qu'il affronterait les épreuves. Les infrastructures, même placées dans le désert le plus aride, permettaient un bon développement physique grâce à des systèmes de haute technologie. À première vue, ce soldat était tout ce qu'il y avait de plus réglementaire, prenant même soin du bien-être de ses hommes. Pour un premier avis, celui-ci était plutôt positif et cette visite à l'improviste commençait bien pour lui. Le Lieutenant Howard, ou Dan, se permit alors un dernier commentaire.
« Bien. Mes hommes et moi seront donc présents demain pour débuter. Nous sommes vingt-trois unités et serons toutes avant le lever du Soleil, vous pouvez compter sur nous Colonel. Je vous laisse préparer les activités de demain et m'en vais informer mes hommes du programme et des infrastructures. »
Dan prit congé et retourna au campement où attendaient ses hommes. Il les informa rapidement de la situation, de la durée de l'entraînement et à quel point ce serait compliqué. Tous avaient été sélectionnés et devraient passer cette épreuve s'ils voulaient espérer atteindre les hautes sphères, l'agent l'avait bien compris, même si lui était condamné à rester dans l'anonymat. Cela ne le dérangeait pas outre mesure puisqu'il disposait d'un bon nombre d'avantages, conséquents qui plus est. Seul dans ses quartiers, l'agent ne commença en aucun cas la rédaction de son rapport, tout était enregistré dans son crâne. Aucune preuve ne pouvait être découverte par rapport à son appartenance. Il pouvait continuer à oeuvrer sans crainte de représailles et sans risquer la mort. Car, à son avis, s'il était découvert, le Gouvernement aurait vite fait de le faire disparaître, on ne pouvait pas laisser un agent découvert en liberté.
Le lendemain matin, les vingt-trois hommes étaient présents, attendant le Colonel avec impatience. Tous bien réveillés, prêts à s'élancer, ils voulaient donner le meilleur d'eux-mêmes. Le Lieutenant Howard faisait partie intégrante des troupes et n'était pas un supérieur comme les autres. Lui aussi avait comme mission de suivre cet entraînement et ne se contentait pas que de superviser. Cet exercice physique était le parfait moyen d'établir un rapport sur ce Colonel, de voir comment il traitait les plus forts et les plus faibles car dans cette unité dite d'élite, certains n'avaient pas été sélectionnés pour leur talent, mais pour leurs lacunes dans certains domaines, de manière à connaître un maximum de facettes de l'instructeur. Comment cela se passerait-il ?
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Elimane Loyckh
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Mar 23 Oct - 13:57
Réveillé en sursaut à trois heure du matin par le son grave et répétitif de son Denden, le colonel Elimane n'était pour ainsi dire pas de très bonne humeur. Non seulement il était plongé dans un magnifique rêve lorsqu'il fut réveillé, mais en plus, cet appel n'eut rien de rassurant. La division 5 envoyé la veille n'est jamais arrivée à Norhilama, elle avait été attaquée en court de route et tous étaient revenus à tire-train. Le colonel, en cette heure très matinale, devait donc trouver un autre plan pour ne pas laisser tomber les hommes postés là bas. Il se demandait ce que les autres casernes d'Alabasta préparaient pour venir eux aussi en aide aux infortunés du Nord du pays. A quatre heure, le colonel voulu se rendormir, mais rien à faire, il était trop tard, ou trop tôt. Il devait de plus accueillir les nouveaux tout spécialement. Leur supérieur, le lieutenant Howard avait fait bonne impression la veille durant l’entretient et les explications. Loyckh sentait que cet homme avait du potentiel, enfin il en avait l’air, il fallait voir ce que ça donnerait sur le terrain.
S’étant préparé et ayant mangé un peu tardivement, le colonel arriva deux minutes en retard au lieu du rendez-vous. Les vingt-trois hommes l’attendaient de pieds fermes. Ils semblaient être joyeux de suivre cet entrainement. Loyckh prit cette impression pour un compliment, même si cela ne l’atteignit guère plus de quelques secondes. Il s’introduisit alors et commença un speech rapide et précis.
« Bonjour à tous, je suis le colonel Elimane Loyckh, pour les formalités, appelez moi "colonel Elimane" ou simplement "mon colonel". Aujourd’hui je vais simplement observer votre manière de fonctionner, vos compétences et aptitudes surtout physiques. Tous ceux qui ne veulent pas suivre mes ordres ou cet entrainement sont libres de partir sans aucune sanction. Durant l’entrainement, les gémissements à répétition ne sont pas permis, un avertissement puis c’est la porte. Le lieutenant Kobalski prendra sous sa coupe les membres de l’unité qui ne suivront pas le rythme. Bien entendu aujourd’hui nous n’allons pas forcer la dose, mais cela suffira amplement à me faire une idée de vos conditions physiques à tous. Nous allons commencer par une course à pied de quinze kilomètres dans le désert, il risque de faire froid au début et très chaud à la fin. Durant cette épreuve, le port d’une arme est autorisée, sachez qu’on rencontre souvent des pirates du désert ainsi que des révolutionnaires avec lesquels nous engageons le plus souvent des combats. Après cela, nous iront dans le dôme d’entrainement. Voilà, vous pouvez prendre vos affaires et vous échauffer, nous partons dans dix minutes!»
A la surprise de Loyckh, tous s’exécutairent, il n’y eut pas de renonciation, chose rare pour une unité entière. Il était vrai qu’ils n’étaient qu’une vingtaine, mais bon, cela restait assez encourageant. Les dix minutes passées, le colonel commença à courir en direction du désert proche, suivi par les soldats. Au bout de quelques kilomètres, l’un d’eux demanda au colonel comment il faisait pour s’y retrouver parmi cette étendue sablonneuse et dépourvue de repaires statiques. Il est vrai que les dunes ensevelissaient régulièrement les quelques rochers de cet erg et dont les points de repaires visibles n’étaient pas très courants.
« Vous m’avez demandé tout à l’heure pourquoi j’exécutais de temps à autre un geppou, cela se couple avec la question de maintenant. Mon pas de lune permet de voir où se situe le village de Kelahnnora puis celui de Menalida. En passant par ceux-ci depuis le port pour ensuite y revenir, nous parcourrons en tout et pour tout 15 kilomètres. La tour centrale de Menalida n’est jamais ensevelie car elle monte à plus d’une centaine de mètre au-delà du sol. Quant à l’autre ville, elle est bordée d’une grande palmeraie qui stoppe l’avancée du désert vers la ville.»
Kelahnnora fut visible quelques kilomètres plus tard. N’entrant pas dans la ville mais longeant sa muraille de palmiers, la petite troupe avança alors vers Menalida qui se trouvait à plus de sept kilomètres. Certains remarquèrent qu’avec la levée du soleil, on pouvait déjà l’apercevoir au sol après seulement quelques centaines de mètre depuis la première étape. Arrivé à la ville de Menalida, le colonel proposa une halte car un nuage de sable au loin indiquait un long convoi mais de nature inconnue. Il valait mieux pour la sécurité des hommes de ne pas tenter le diable. En cas de pirates ou révolutionnaires, le nombre d’ennemis pouvait être préjudiciable aux soldats, bien que le jeune Elimane ne les craignait nullement. Quelques minutes plus tard, le désert était redevenu silencieux. La ville fantôme, étape deux, se vida de ses quelques squatteurs qui reprirent leur route en courant vers le port. Jusqu’à lors, tous les hommes avaient tenus bons.
Le soleil radieux même en cette heure matinale provoquait un phénomène de déshabillage chez les Marines, ils enlevèrent leur pulls, sweet et autres vêtement chauds tantôt nécessaire pour éviter le froid. Loyckh quand à lui avait commencé en t-shirt, il aimait le froid mais pas la chaleur, le comble dans ce pays aride et sec.
Soudain, un crabe gigantesque sorti d’une énorme dune. Il menaçait les soldats qui se mirent en position d’attaque tandis que le colonel courrait toujours. Ce dernier sauta devant le crustacé géant et lui lança une attaque qui le congela en quelques instants. Certains coureurs n’en revenaient pas, après tout, il ignorait les capacités de leur instructeur. Cela était à juste titre assez impressionnant lorsqu’on ne s’y attendait pas.
« Ice Punch.»
Après cette brève interruption, la troupe repris sa course vers le port. A présent, on pouvait entendre certaines conversations entre certains membres. Malgré l’interruption de tout à l’heure, trois soldats prenaient du retard et peinaient à rester dans le peloton. De retour près de la caserne, Loyckh remarqua que sur l’ensemble de la troupe, seuls trois gars semblaient vraiment fatigués, mais ils avaient réussi à suivre, maintenant, une heure de repos était accordée à tous avant de reprendre l’entrainement.
« Les duels en intérieur commenceront d’ici une heure, repos pour tout le monde jusque là. Pensez à bien vous hydrater, le soleil va prendre de l’ampleur jusqu’à midi, et là vous risquez l’insolation si vous ne buvez pas.»
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Elimane Loyckh
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Mar 23 Oct - 15:27
L'entraînement se déroulait très tôt dans la matinée. Dan -actuellement appelé Lieutenant Howard- et ses hommes étaient tous à l'heure, prêts à partir. Le Colonel Elimane arriva avec deux minutes de retard et un léger air éreinté. Sans doute une mauvaise nuit, rien de plus. L'agent du CP9 n'en prit pas compte, ne mettant pas ça sur le dos d'une quelconque activité nocturne et passible d'un jugement. Les présentations faites, les troupes motivées et échauffées, la course commença. Le Lieutenant Howard se positionna dans le peloton, préférant suivre le Colonel à une distance de sécurité. On ne savait jamais et ne voulait pas de surprise. Cet exercice était assez affreux. La température était plutôt basse à l'heure actuelle et dépassait à peine les négatifs. Pourtant, tout le monde savait que dans quelques heures, cet endroit serait complètement aride, étouffant. Le désert était un endroit très étrange, mais très intéressant qui permettait de renforcer les corps. Faire des entraînements physiques dans de telles conditions permettait de former des soldats polyvalents, capables d'avancer peu importe les conditions climatiques. C'était une bonne idée qu'avait eu le Gouvernement Mondial, tout comme le Colonel Elimane était un bon officier, jusqu'à présent. Continuant son rapport dactylographié mental, Dan n'avait rien remarqué de suspect. C'était un bon instructeur, dur, certes, mais droit, qui prenait à cœur son travail, puisqu'il avait laissé toutes les unités déjà présentes sur la base pour s'occuper particulièrement de celle-ci.
Les premiers kilomètres furent effectués et aucun soldat n'avait renoncé, trouvant cet exercice plutôt facile et semblable à toutes les courses d'endurance qu'ils avaient fait jusque là. Le Soleil commençait à peine à pointer le bout de son nez et la température était pour le moment douce et agréable. Néanmoins, elle ne resterait pas à ce statut très longtemps et augmenterait en flèche minute par minute. Sans une mentalité de fer et une excellente condition physique, il serait très compliqué de continuer. Le Lieutenant Howard, certainement le meilleur élément de la troupe, ne voyait presque aucune difficulté à cet exercice. L'entraînement surhumain qu'il avait reçu depuis sa tendre enfance -et qu'il continuait encore de s'infliger- était, sans doute, pire que ça, même si les conditions climatiques étaient généralement plus favorables. Les autres hommes continuaient, sans trop souffrir, même si la température obligeait bientôt à se dévêtir afin d'éviter une surchauffe du corps inutile.
C'est peu après, alors que la température atteignant maintenant la trentaine de degrés, qu'un crustacé assez impressionnant se montra, heureux de trouver un tel petit-déjeuner sans trop s'avancer. Rapidement et sans broncher, le Colonel Elimane s'occupa de l'affaire, utilisant un pouvoir étrange et spécial afin de bloquer l'animal. Celui-ci avait littéralement été gelé sur place grâce à un simple contact physique. Dans un tel désert, c'était un véritable exploit. Peu au courant de toutes les informations concernant ce Colonel, Dan s'empressa de noter les pouvoirs de l'homme qui s'occupait actuellement de lui. Le Hie Hie no Mi, cela ne faisait aucun doute, cet homme avait mangé un logia et possédait donc une force de frappe conséquente. Il était donc normal que le Gouvernement cherche à savoir si ses agissements étaient réellement bons. Avoir un tel homme contre eux serait très compliqué à gérer, mieux valait le garder dans son camp et l'anéantir discrètement s'il tentait de dévier du droit chemin. L'agent du CP9 comprenait mieux pourquoi il avait été dépêché sur place : suivre l'entraînement intense et se renforcer ; savoir si un potentiel Amiral avait les épaules et la tête suffisamment bien faite -y comprendre son intelligence et ses intentions- pour postuler à cette fonction. En plus de ce pouvoir destructeur, ce Colonel était également capable d'utiliser le Geppou, technique que maîtrisait aussi l'agent puisqu'il s'agissait d'un des arts du Rokushiki. Cette faculté permettait de s'envoler dans les airs. Quel genre de formation cet homme avait suivi ? Et pourquoi enquêter s'il avait été jugé assez digne de confiance pour connaître ce genre de choses ? Que préparait le Gouvernement ?
Dan ôta ses pensées de son esprit, se concentrant à nouveau sur son entraînement et sa mission. Il n'avait pas de questions à se poser, il devait simplement enquêter, récolter des informations et transmettre. Il n'était pas la tête pensante, mais celui qui agissait.
La course finie, tous les hommes se reposèrent. Une heure après plusieurs heures de course dans le sable, c'était peu, mais c'était ce qui forgeait les hommes. Trois soldats de l'unité semblaient particulièrement fatigués, mais avaient tenu bon tandis que les autres s'hydrataient après avoir autant suer. Le Lieutenant Howard avait également une gourde à la main tandis qu'il allait voir chaque membre de ses troupes, utilisant sa liste pour noter leurs compétences. Là aussi, il avait un rapport à rendre et devait connaître les meilleurs éléments. Cela se faisait de manière publique et dans la bonne humeur puisque chaque marin se savait noté lors de chacun de ses entraînements voire de certaines missions. Tous savaient à peu près ce qu'ils valaient et à quoi ils pouvaient aspirer. Le pointage terminé, Dan raya les trois noms de sa liste -ceux des fatigués- les mettant déjà hors jeu pour cette session. Ils pourraient retenter leur chance la prochaine fois, certes, mais peu importe leurs résultats par la suite, ils seraient recalés et resteraient à leur grade.
L'heure passée, les combats allaient pouvoir débuter. Le Lieutenant Howard était craint de tous ses hommes, mais certains passeraient devant lui. L'agent, quant à lui, avait étudié tous les dossiers et avait quelques noms prometteurs. Il aurait aimé les tester, mais se devait également de progresser. Il voulait savoir ce que le Colonel Elimane leur réservait exactement.
« Les troupes sont prêtes, nous pouvons débuter mon Colonel. »
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Elimane Loyckh
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Mar 23 Oct - 17:04
L’heure de pause passa rapidement pour Loyckh. Il cherchait une solution pour Norhilama mais rien à faire, aucune autre idée ne lui venait en tête. Son denden sonna subitement et au bout du fil, le capitaine d’un autre caserne d’Alabasta expliquant qu’il venait de trouver une solution avec un homologue d’une troisième base et que dorénavant il n’y avait plus d’inquiétude à avoir, tout allait rentrer dans l’ordre. Aussi tôt? se dit Loyckh, cela était fort rapide. Néanmoins, il ne devait plus penser à cela, les soldats devaient maintenant l’attendre pour continuer l’entrainement. Le colonel se hâta jusqu’au dôme où les vingt trois hommes se tenaient prêts.
« Bon alors, maintenant, je vais vous expliquer comme on procède. Dans le temps nous nous mettions à différents endroits et nous apprenions des techniques ou des capacités un peu n’importe comment, de façon aléatoire et non structurée. Puis, il y eu un déret au niveau des entrainements et nous devons nous y conformer. Il y est inscrit que tous doit se faire de manière logique. J’ai donc trouvé un système qui pour l’instant fait ses preuves en mettant en avant les points forts, potentiels et à améliorer de chacun. Seuls, l’un à la suite de l’autre, vous allez me montrer de quoi vous êtes capables, en seulement deux minutes. Ensuite, par groupe de deux, vous allez faire une sorte de mini tournois. En temps que formateur principal, je serai seul juge. Mais j’expliquerai en détail cette partie plus tard, pour l’instant, place au démonstration.»
Soldat après soldat, tous montraient de quoi ils étaient capables. Certains confirmaient un grand potentiel physique et d’autres, intellectuel. Deux avaient des démonstrations assez bizarres et quatre ne valaient pas un clou. Le colonel était cependant satisfait de la plupart, il s’étonna même de certaines démonstrations, montrant une très grande volonté de la part des membres. Au bout des quarante-six minutes de show, le colonel, avait vu tous le monde. A présent, les duels pouvaient commencer. Un contre un, les soldats allaient se livrer à une sorte de lutte. Dans un cercle de six mètres de diamètre, chacun devrait expulser l’autre par tous les moyens possibles. Un Knock-out équivalait à une sortie de ring. Bien entendu, on ne pouvait être déloyale ni intervenir dans un combat qui n’était pas le sien. Le lieutenant Howard était dispensé de la première rencontre car la troupe se composait d’un nombre non divisible par deux et il était logique qu’il soit plus fort que les autres membres de son unité à la vue de son grade. Néanmoins il devait participer à la seconde rencontre. Le choix se fit de façon aléatoire, et chacun se mit à sa tache quand venait son tour. Quatre soldats utilisèrent une ou plusieurs techniques du rokushiki, habituellement réservées aux militaires gradés au minimum sergent. Cela paru louche quelques instants mais après tout, le colonel s’est dit qu’ils l’avaient sans doute apprise en voyant les entrainements d’officiers, ou que sais-je encore. Elles n’étaient d’ailleurs pas bien exécutées, le soru de l’un lui causa un dépassement des limites et le tekkai d’un autre le rigidifia tellement qu’il ne su s’en défaire, on lui inocula un relaxant afin qu’il redevienne normal. L’officier supérieur ne s’attarda donc pas sur ce point.
Au tour deux, Loyckh avait déjà remarqué les éléments sortant du lot. Aucun ne possédait de fruit, mais l’évidence de certaines capacités de haut niveau encourageait le jeune Elimane. Il y avait vraiment de bonnes recrues parmi ces soldats, c’était vraiment prometteur. Le premier combat du second round opposait un certain Koruchi au caporal Poslanov. Ce dernier sorti vainqueur grâce à une utilisation quasi parfaite d’un art martial proche du karaté. Le deuxième combat opposait deux soldats, un grand très musclé faisant presque peur et un autre assez petit et n’ayant pas l’air très fort. Pourtant, ce deuxième militaire esquiva tous les coups de son adversaire qui fini par perdre l’équilibre et tomba hors de la zone. Comme quoi, l’important ce n’était pas la musculature, c’était la façon dont on s’en sert ! Le combats se succédèrent et montaient en intensité. Une disqualification fu à déplorer, en effet, le soldat avait au préalable proposé un verre à son homologue en y ajoutant une substance qui endormait. Certes ce système pouvait fonctionner sur le terrain, mais bon, ce n’était pas un entrainement d’espions où la déloyauté pouvait être encouragée.
« Lieutenant Howard face au première classe Humphrey Bougar»
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Elimane Loyckh
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Mar 23 Oct - 19:10
Avant de commencer les combats, le Colonel Elimane avait décidé que tout le monde montrerait ses capacités, un par un, de manière à voir de quoi tout le monde était capable. La plupart des soldats ici présents étaient de bonnes, voire de très bonnes recrues. Peu étaient des erreurs de casting ayant passé les mailles du filet des sélections. Néanmoins, certains avaient réussi leur coup et étaient parvenus jusqu'ici avec une énorme résistance physique, mais très peu, voire aucune connaissance du combat. Ils seraient très certainement écartes, ou pris à part afin que l'on leur apprenne le maniement d'une arme ou que quelqu'un daigne reprendre les bases avec eux.
Pour sa démonstration, le Lieutenant Howard -alias Dan- exécuta quelques mouvements simples, basiques, mais réalises avec une extrême justesse, preuve de sa très grande maîtrise. Il savait que cela serait suffisant, ses longues années d'entraînement parlaient pour lui. De plus, sa concentration était toujours à son apogée, il était réglé comme un robot et s'efforçait d'avoir des mouvements réalisés à la perfection, presque mécaniques. Les soldats suivants s'exécutèrent et tous purent enfin passer à ce qu'ils désiraient : l'épreuve où ils pourraient enfin se mettre en valeur : les combats. L'agent du CP9 ouvrit de nouvelles pages de rapport dans son esprit, une pour chacun des soldats ici présents. Il se devait de recueillir des informations sur les potentiels membres capables d'intégrer les hautes sphères et, pourquoi pas, l’institution d'élite qu'était le Cipher Pol. Peut-être que des éléments prometteurs, des futurs tueurs et enquêteurs se cachaient ici. Néanmoins, le Gouvernement n'était pas fou et savait qu'un formatage de l'esprit à un âge avancé était risqué. Il préférait prendre les enfants plus jeunes, quitte à avoir un doute sur leur potentiel, que d'apprendre des techniques meurtrières à des personnes qui auraient ensuite pu les trahir. Dan D. Hirbeck faisait partie de la première catégorie et était un agent pur souche, un homme à qui on avait choisi un destin : celui de servir le Gouvernement du mieux qu'il le pouvait. N'ayant rien connu d'autre, il ne s'en plaignait pas. Mais peut-être qu'en parcourant le monde, il trouverait son véritable dessein ? Non. Il n'y pensait même pas. Son objectif lui était immédiatement revenu, comme si ses pensées avaient été bloquées : établir un rapport sur ce Colonel, point barre.
Les combats se suivirent, ne se ressemblant pas forcément. Certains usaient même de techniques du sixième style, laissant impassible notre agent. Il ne se demandait pas comment ces hommes étaient capables de les utiliser, il savait juste que cet art n'était pas assez protégé et qu'une fois utilisé, il était possible de le recopier, mais sans jamais atteindre la perfection d'un agent. Toujours copié, jamais égalé, telle était la devise de ce style de combat que seuls ceux qui y avait été éduqués, que dis-je, dressés pouvaient maîtriser à la perfection.
Le premier tour passé, le Lieutenant Howard entra en scène pour le premier combat. Exempt lors du premier tour, il allait maintenant pouvoir montrer à tous pourquoi il était plus gradé que les autres. Il fallait dire que des bruits couraient comme quoi sa position n'était pas méritée, que certains ici étaient plus forts que lui. En même temps, tout ceci était normal. Il sortait de nulle part, n'avait rien montré jusqu'ici, si ce n'était de l'endurance, comme la majorité des personnes présentes. Tous les soldats attendaient avec impatience, y compris celui qui lui faisait face qui ne pouvait pas masquer son immense sourire. C'était un homme d'un bonne carrure, pas un poil sur la tête. Plus grand, plus large que Dan. Il était impressionnant et avait passé le premier tour assez facilement, usant de sa force brute pour saisir et envoyer son adversaire dehors. Mais cette fois-ci, cela ne marcherait pas.
L'agent du CP9 pénétra au centre du cercle, face à son adversaire. Immédiatement, le Colonel lança le combat. Tout de suite, le première classe se jeta sur son supérieur, voulant tenter la même stratégie que tout à l'heure. Une charge de face, une bien mauvaise idée. D'un simple pas sur le côté, le Lieutenant se dégagea, esquivant l'attaque et laissant son soldat se freiner avant de sortir. Il s'arrêta in extremis, quelques centimètres avant la ligne. Il maîtrisait assez bien son poids et cette zone restreinte ne jouait pas en son avantage. Mais il pouvait certainement se montrer plus malin.
« Je suis impressionné mon Lieutenant. Contrairement à ce que tout le monde pensait, vous êtes plus vifs que vous en avez l'air ! - Concentrez-vous, soldat. La prochaine fois, vous finirez dehors. » répondit assez froidement le Lieutenant qui ne se décidait toujours pas à attaquer.
Ce fut une nouvelle fois le Première Classe qui se rua sur lui, allant moins vite, de peur de finir dehors. Il prenait les remarques en compte, certes, mais usait toujours de la même stratégie. Cette fois-ci, le Lieutenant attaquerait. Un coup de poing partit en direction de la tête de Dan. De suite, sans même prendre le temps de penser à l'esquive, il remarqua la faiblesse de ce coup, à savoir la trop grande amplitude de son corps. Son instinct de tueur se réveillant presque instantanément, il tendit le doigt, se pencha au dernier moment sur le côté et envoya sa main à la vitesse d'une balle de revolver en direction des côtes de son assaillant. Ce coup pouvait tuer. Au dernier moment, rappelé par son devoir et sa mission, le jeune agent ouvrit sa main entière, frappant du plat de sa main la partie droite du thorax de son adversaire. La force l'envoya à quelques centimètres dans les airs, le poussant violemment et le faisant s'écrouler à l'extérieur du cercle. En un coup et sans même être touché, le Lieutenant avait gagné.
« Bien, Première Classe Bougar, bien. Mais améliorez-vous et corrigez-moi ces mouvements. »
Un connaisseur y aurait vu le parfait mouvement du Shigan, mais les soldats n'avaient vu qu'une frappe ultra rapide. Peu importe ce qu'en penserait le Colonel, pour avoir un Lieutenant si jeune, il fallait qu'il soit un minimum spécial et même si cela ne passerait pas totalement inaperçu, cela n'éveillerait pas plus l'attention que ça. De toute manière, après cette mission, il disparaîtrait à nouveau. Ce n'était donc pas un problème.
Les autres combats se succédèrent, donnant à chaque fois des résultats différents. Parfois, ceux jugés plus faibles passaient, bénéficiant d'un tirage au sort favorable, tandis que d'autres confirmaient les pronostics. Néanmoins, avant que l'on puisse arriver au troisième tour, un marin vint chercher le Colonel, lui apportant discrètement des informations.
« Nous avons des soucis à Norhilama... Vous y êtes convoqués d'urgence... Des révolutionnaires... »lui glissa-t-il à l'oreille de manière à ce que personne d'autre n'entende. Quelle serait alors sa décision ? Prendre la nouvelle troupe avec lui ou continuer l'entraînement ? Il fallait espérer qu'ils aient repéré des éléments prometteurs et qu'une application sur le terrain soit judicieuse à ce stade de l'entraînement. Ce serait étonnant, certes, mais c'était dans les batailles que les troupes apprenaient le mieux, du moins, celles qui survivaient.
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Elimane Loyckh
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Mar 23 Oct - 23:30
Le combat fut rapide, le lieutenant était clairement d’un niveau supérieur au première classe, le colonel senti même que l’officier se retenait. Les combats continuèrent dans le bruit et l’agitation. Le troisième round allait enchaîner, il ne restait plus que 6 concurrents. Les trois gagnants du troisième tour devaient combattre deux fois, une fois chacun des adversaires et les deux premiers terminaient en finale. Malheureusement, les événements allaient être tout autre et le troisième tour n’eut jamais lieu. Un messager vint déranger le colonel durant la fin du dernier combat du round 2.
« Nous avons des soucis à Norhilama... Vous y êtes convoqués d'urgence... Des révolutionnaires ont pris d’assaut la caserne sur place et nos troupes ont dû battre en retraire sous le nombre d’assaillants. Il est demandé qu’une unité au minimum soit dépêchée sur place et vous-même êtes très fortement convié. Les forces en présence sont énormes là-bas ! Seul les hommes de Norhilama ne feront pas le poids. »
« Ok, je vais lancer les préparatifs. Les autres postes envoient combien d’hommes ? »
« Seules cinq unités font déjà route, une de Bilga et deux d’Alubarna, les autres casernes ne sauraient envoyer de renforts compte tenu de leur puissance plus faibles et surtout de leur effectifs bien moindre que les vôtres. »
« Bien tiens. Bon, signaler cela au lieutenant Kobalski, on partira avec les unités trois, quarante-cinq et dix-neuf. Je serai de la route moi aussi… Hem, lieutenant Howard, vos hommes et vous pouvez vous joindre à nous, nous allons repousser une attaque révolutionnaire au nord du pays. Et si possible y reprendre une base qui est au départ au gouvernement mondial. Vu que je ne connais pas votre unité, je ne sais si elle saura faire face à la menace, mais sachez que l’avenir de la Marine ici à Alabasta repose en grande partie ces bases avancées. Votre réponse devra m’être communiquée d’ici vingt minutes maximum, cela pourrait vous faire un excellent entrainement pour vous et vos hommes lieutenant ! »
Le désordre des préparatifs prit rapidement place dans la caserne numéros deux de Nanohana. Le colonel avait toute une paperasse à remplir avant de pouvoir bouger de là. Le nombre d’hommes, de canons, les moyens de transport utilisé, le temps nécessaire au déplacement, les armes et munitions, les vivres,… Tout, absolument tout devait y être noté. Cependant il ne prit pas la peine de tout répondre, il fera son rapport plus tard c’est déjà bien assez. Au pire il pourrait terminer ces questionnaires une fois de retour s’ils n’avait pas été renvoyés entre-temps.
A midi pile, les troupes étaient prêtent à partie. Les moyens de déplacements utilisés étaient les crabes déménageurs ainsi que des lézards sprinteurs. Ces derniers s’utilisaient plutôt pour des voyages en solo ou en duo, car un seul passagers pouvait y prendre place, mais là, il n’y avait pas le choix, les moyens de locomotion rapides n’étaient pas très présents. Les douze crabes géants devaient faire l’affaire.
Mille cent trente-neuf hommes partirent de Nanohana à midi quart. Tous équipés de leurs armes, d’un sac pour les vivres et certains d’un denden mégaphone pour entendre les ordres de Loyckh. Le trajet devait prendre six heures, c’était long mais il n’y a pas plus rapide sur cette île. Même les lézards sprinteurs devaient mettre une heure de plus. Loyckh, sur le crabe numéros quatre appelée Chilia, communiquait en permanence avec le QG provisoire de Norhilama. Les troupes du gouvernement essuyaient échec sur échec dans leur tentative de récupération des lieux, les révolutionnaires avaient sans doute longuement préparés cette prise de base et ne comptaient pas y renoncer si facilement.
Sur place, les constat était accablant. Un nombre à trois chiffres constituait l’entièreté des blessés. Une cinquantaine de morts était aussi à déplorer. Les hommes venant de la capitale combattaient déjà alors que ceux de Bilga venaient d’arriver en même temps que ceux de Nanohana. Le colonel se dirigea vers le QG, contenu dans une grosse tente dressée en hâte, il était suivi des trois sergents, des quatre adjudants et des deux lieutenants responsables de ses unités. Ils entrèrent et se présentèrent chacun à leur tour !
« Colonel Loyckh en charge de la coordination stratégique des casernes une à trois de Nanohana ainsi que de la formation pratique de ces même bases, au rapport mon lieutenant-colonel! »
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Elimane Loyckh
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Mer 24 Oct - 11:27
À en juger par le regard du Colonel Elimane, celui-ci n'avait pas été étonné de la prestation du Lieutenant Howard. Comme il l'avait pensé, l'usage d'une des techniques du sixième style était passé inaperçu. De cette manière, il pourrait cacher ses facultés encore quelques temps et ne prendrait pas de risques inconsidérés Cependant, un tragique évènement interrompit l'entraînement de l'unité, le dirigeant recevant un appel très important. À en juger par sa mine, quelque chose ne se passait pas comme prévu et se dégradait. En un rien de temps, l'agent du Cipher Pol comprit que sa mission risquait d'être mise en périls. Il ne pouvait pas se permettre d'abandonner ainsi et se devait tout de même de suivre l'objet de toutes ses recherches et investigations. C'est alors que le Colonel Loyckh s'adressa à lui, proposant un entraînement un peu spécial qui n'en était pas un. Des troupes du Gouvernement se retrouvaient malmenées et un groupe d'intervention était demandé sur place. Cette caserne faisant partie des plus remplies d'Alabasta, elle avait été choisie pour apporter des renforts. Le marin en charge de la caserne proposa finalement au Lieutenant Howard et à son unité de se joindre à eux. Ils avaient le choix d'accepter ou de refuser, préférant leur piètre entraînement à une vérité du terrain. Alors qu'il allait répondre, le faux Lieutenant se rappela qu'il avait derrière lui vingt-deux hommes et que leur avis comptait. Même s'ils allaient devoir venir de force, avoir des soldats négligés et peu volontaires n'était pas le meilleur atout lors d'une bataille. Conscient d'avoir fait son effet lors du combat précédent, tous les regards se portèrent sur lui lorsque, d'une main, il demanda un rapide rassemblement autour de lui.
« Norilhama, une base avancée est prise par les Révolutionnaires. La Marine ne peut pas laisser cette base entre leurs mains et nous organisons une contre-attaque. Le Colonel Elimane nous a proposé de le rejoindre. Pour moi, il est clair que cette mission vaut plus que tous les entraînements et que la réalité du terrain remplace tous les cours théoriques. Je suis pour, mais je veux tout d'abord connaître vos avis. Que les moins téméraires sortent de ce cercle et continuent les exercices. Que les autres soient prêts. - Je suis pour. - Moi aussi. »
Personne sur toutes les unités ne s'était défilé. Toute la division partirait au complet et servirait la Marine, c'était une bonne nouvelle pour Howard, qui avait vu sa cote de popularité augmenter, mais également pour Alabasta qui voyait une troupe « spéciale » intégrer temporairement ses rangs. D'un simple geste de la main, à savoir un pouce levé, le Lieutenant Howard fit passer le message au Colonel qui accourait déjà dans ses bureaux afin de préparer l'action administrativement. Le voyage dura de longues heures, les crabes géants avaient été choisis comme moyen de transport et plus de milles hommes se dirigeaient actuellement vers Norhilama. Tous armés, prêts à en découdre et à supprimer la menace révolutionnaire qui pesait sur ces terres. Il fallait reprendre cette base, pour le bien du pays, le bien des populations. C'était ainsi que Dan D. Hirbeck avait été éduqué.
Le voyage terminé, tous les dirigeants s'étaient réunis sous une tente montée à la va-vite, de manière à établir les premières stratégies. Un plan de la base et des alentours avait été étalé sur une grande table et, déjà, plusieurs pions étaient posés dessus, synonymes que des troupes étaient déjà engagées. Chacun des dirigeants en place se présenta, tour à tour, de manière à savoir qui échangeait avec qui.
« Lieutenant Howard, en charge de l'unité S4 actuellement postée à Nanohana pour formation pratique et repérage des potentiels. Ce sera un plaisir de se joindre à vous mon Lieutenant-Colonel. »
À la suite de cette annonce, certains marins le dévisagèrent pendant quelques secondes. C'était sûrement la première fois qu'ils travaillaient avec des unités spéciales, ce "S" signifiant bel et bien la supériorité de la troupe d'intervention. Néanmoins, le maigre chiffre montrait bien qu'elle n'était pas totalement formée, ni même terminée, mais que ses soldats devaient déjà dépasser le niveau de toute la chair à canon du Gouvernement. En bref, une aubaine lorsque l'on avait affaire avec des troupes musclées révolutionnaires qui parvenaient à repousser des attaques depuis longtemps déjà.
« Les troupes révolutionnaires se sont emparées de toute la base et ont la main mise sur l'armement contenu à l'intérieur. Canons et autres gros calibres, en somme, une attaque frontale et en grand nombre est à proscrire, sans quoi nos pertes humaines, déjà conséquentes, ne feraient que grandir. La meilleure stratégie à adopter est une infiltration. Cette base est dotée de passages secrets qui permettent une évacuation rapide. À l'heure actuelle, pressés par nos assauts, les Révolutionnaires n'ont peut-être pas encore mis la main sur tous les plans. Nous nous servirons de ces passages pour rentrer, ainsi, il sera plus facile de les avoir de l'intérieur. Leur nombre est assez conséquent, plus de quatre cents soldats, mais assez éparpillés dans tout le bâtiment, de manière à contrer toutes nos offensives. En continuant nos assauts, même si cela occasionne des pertes, nous pouvons maintenir cette division et en envoyant une soixantaine d'hommes divisés en six groupes, je pense que nous pouvons leur faire plus de mal qu'on le pense.
Une fois surpris, leur premier réflexe sera d'arrêter les infiltrés et c'est là que le millier de soldats qui vient d'arriver interviendra, prenant d'assaut la base. Leurs défenses affectées, ils n'auront plus que deux chois : se rendre ou mourir.
Des objections ? »
Dan ne bougea pas. Il était d'accord avec ce plan, même s'il était risqué et pouvait occasionner des pertes. Le choix des unités infiltrées était primordial et une simple erreur de calcul ou de personne pouvait mettre en péril la vie de tous les autres et la réussite de cette opération. Il savait qu'il avait les épaules pour le faire, ses hommes également. Restait à trouver les quarante autres hommes. Elimane avait peut-être des ressources cachées, des soldats qu'il planquait depuis le début et qui avaient suivi une formation adéquate. Il ne le savait pas, mais espérait que tous ceux qui avaient fini leur apprentissage soient aptes à ce genre de tâches.
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Elimane Loyckh
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Mer 24 Oct - 21:54
Le lieutenant-colonel proposa une tactique simple, infiltrés via les passages de replis communicant directement à l'intérieur de la base, une soixantaine d'hommes avait pour consigne de prendre les révolutionnaires par surprise afin de combattre sur plusieurs fronts en même temps et surtout de donner le coup de grâce via l'extérieur en lançant massivement les troupes fraichement arrivées. La stratégie proposée était certes bonne mais les défauts commencèrent à apparaître. En effet, certains suggérait de faire diversion depuis l'extérieur pendant le temps de l'infiltration, mais les pertes n'allait que crecendo, de même que si une seule des infiltrations venait à être repérée trop tôt, la surprise allait capoter et l'hécatombe était inévitable.
« Pourquoi ne pas envoyer plus de troupes au devant de l'enceinte, cela pourrait totalement occuper les révolutionnaires et l'infiltration se passera sans soucis. »
« C'est facile à dire lorsqu'on ne parle pas d'envoyer ses troupes au casse-pipe commandant Lafreux, on parle ici de plus ou moins mille de mes hommes mais aucun des vôtres. Non pour moi faire une diversion est nécessaire mais pas de cette façon. Je me charge de ce point, avec le lieutenant Kisaqua et le sergent-chef Aloévéra, nous créerons la diversion sans faire de perte inutile. Ensuite, pour les infiltrés, je suggère les unités 385 et S4 momentanément sous mes ordres. Elles contiennent d'excellents éléments. Le lieutenant Howard commandera quatre divisions de ces troupes, il manquera donc vingt hommes. Je suggère aussi d'armer les infiltrations des nouveaux dispositifs explosifs, si l'on veut que la mission fonctionne, on doit leur en donner les moyens. »
« Excellente suggestion colonel. Mais dites moi, comment aller vous faire pour occuper quatre cents voir même cinq cents hommes à vous trois? »
« C'est assez simple Monsieur, mes deux coéquipiers sont des pros en explosifs, l'un d'eux utilisera son canons à multiples affuts afin de mitrailler l'entré principal, quand à l'autre il disposera des fusils reliés à une sorte de moniteur, l'effet aura pour conséquence de faire croire à une centaine de tire d'hommes. Quand à moi, j'utiliserai mon fruit et mes capacités de façon exagéré afin qu'il prête attention à moi et non aux agents en mission. Pendant ce temps, les troupes réelles pourront se préparer le mieux possible afin de permettre un assaut rapide et efficace, sans bavures. »
L'accord fut donné. Les sections vouées à l'infiltration se préparaient mentalement et physiquement à l'attaque imminente. Le colonel Elimane aida son lieutenant à disposer les fusils non loin de la caserne, en prenant gaffe à ne pas trop porter attention. Le calme des lieux dû à la trêve n'allait pas durer, déjà on entendait quelques cris et propos venant de l'intérieur de la caserne. Le sergent-chef Aloévéra pointait son monstre d'engin à 5 canons vers l'entré en acier de cette dernière. Il savait qu'il n'allait que l'égratigner, mais le but n'était pas de casser leur défense, mais bien d'attirer toute l'attention vers l'extérieur de la base.
Au même moment, le capitaine Rivageois donnait les instructions aux sections en mission. Ils ne devaient pas oublier les charges explosives, ils devaient ouvrir la porte principal et si possible celle coté ouest, l'horaire devait être respecté, etc. Il donna ensuite les plans aux deux chefs du commando ainsi qu'un trousseau de clés pour éviter de démolir les portes rencontrer et ainsi avertir les révolutionnaires de leur présence. Il indiqua ensuite les lieux des entrées, l'une était une bouche d'égout donnant sur le fleuve passant non loin de là, deux autres se situait en plein dans la palmerai aux abords du désert, et les trois autres juste en plein désert, à quelques centaines de mètres de là. Elles se rejoignaient toutes au centre de la base, mais on pouvait en dévier une fois les murs atteints. Par soucis de communication, les sections commandos reçurent des escargophone à courte portée, normalement inviolable.
Une vingtaine de minutes plus tard, tout était prêt. Loyckh et ses deux acolytes donnaient l'assaut. Les révolutionnaires se postère rapidement sur les murs des enceintes où ils pouvaient riposter. Le colonel réussi à congeler une partie des murailles, mais le soleil éclatant et la chaleur des lieux eurent raisons de ses assauts. Il privilégia les grosses attaques bien musclées et non précises aux autres. Il espérait que les troupes au sous-sol se débrouillaient bien et réussirait leur prise des lieux.
Le lieutenant Kisaqua et le sergent-chef Aloévéra usaient parfaitement de leur talent respectif, si bien que les révolutionnaires durent faire une sortie pour aller déloger les faux soldats. La Marine en profita pour capturer un maximum d'entre eux, aidé par le colonel qui congelait bon nombre d'entre eux. Soudain, au dessus des murailles, on pu apercevoir une cinquantaine d'hommes portant des paniers. Ils ouvrirent les paniers par delà les murailles et un nombre incroyable de "Belles Fraises" en tomba. Cette arachnide, cousine des "Fraises du désert" et proche parent des "Veuves Noires" avaient pour habitude de venir piquer les gens au pied, leur inoculant un poison rapide et mortel. Ceux qui avaient la chance ou malchance de survivre se trouvaient paralyser à vie. En gros c'était des sales bêtes et elles venaient en direction du campement militaire. Il fallait faire quelque chose!
« Ice Age »
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Elimane Loyckh
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Jeu 25 Oct - 11:37
La stratégie était fin prête. Le Colonel Elimane, par souci de pertes humaines, avait décidé d'entrer dans la bataille avec deux de ses soldats. Les explosions commencèrent tandis que le Lieutenant Howard, actuellement Dan pénétrait dans une trappe qui se trouvait dans le désert. Constamment connecté avec trois des six autres unités, tous échangeaient sur leur avancée. Dans moins d'une minute, ils seraient dans cette pièce, sous l'entrée de la base. À partir de là, il faudrait faire très attention à ne pas être repéré, éviter le bruit, même si les explosions et les combats masqueraient habilement tout ça. Sur le chemin, Dan étudiait le plan qui lui avait été confié et examinait tous les déplacements qui auraient pu être faits. Les révolutionnaires s'étaient concentrés sur l'attaque, certes, mais devaient avoir garder des renforts à l'intérieur, postés un peu partout, de manière à ne pas être pris à revers. Pour le Lieutenant, l'important était de limiter leur accès aux armes et de reprendre le commandement petit à petit, profitant de leurs attaques successives et non réfléchies. Ils se désarmeraient à petit feu, sans même comprendre ce qui leur arrivait.
La quarantaine d'hommes de la section de Howard arrivés à leur point de rendez-vous, celui-ci chuchota une stratégie.
« Les deux autres unités vont fouiller de partout et débusquer tous les révolutionnaires. Notre mission est de reprendre l'aile ouest, où se trouvent les armes. Ainsi, nos troupes pourront avancer dans quelques heures. Leur nombre est réduit à l'intérieur et nous ne pouvons rien tenter d'autre qu'une attaque de face. Néanmoins, quelques ruses pourraient nous faire limiter les pertes. Go. »
À ces mots, la vingtaine de soldats éclaireurs sortirent de leur planque, commençant leurs courses très précises dans le but d'analyser toute la zone et d'exterminer tous les forbans qui se trouvaient à l'intérieur. Quelques secondes plus tard, deux groupes furent formés, l'un avec le Lieutenant Howard à sa tête, l'autre avec un marin choisi un peu hasard, mais que les autres semblaient respecter. L'aile ouest était leur objectif et l'avancée se passa sans encombre, les quelques soldats postés devant les portes ou tentant de regagner la salle où se trouvaient les armes ne pouvant rien faire face à l'avancée rapide de groupes aussi conséquents. Mais les choses allaient se corser puisque d'un rapide coup de den den mushi, on informa Dan que des gardes étaient postés et en nombre. Une quarantaine d'hommes gardait le point stratégique, c'était mauvais, mais pas insurmontable. Des fumigènes furent alors lancés d'un côté, signalant l'alerte. Seulement, la sonnerie ne pouvait s'entendre de dehors et il y avait encore quelques minutes libres avant que l'information ne circule. Les marins entrèrent, mitraillant et tirant sur tous les corps qu'ils voyaient bouger. Le Lieutenant se trouvait également dans la pièce, envoyant des Ran Kyaku aussi vifs que l'éclair, anéantissant les soldats qui ne savaient plus trop où donner de la tête. La vingtaine d'hommes avait réussi à battre toute la menace, cette fumée aidant. Les blessures étaient causées par des balles perdues et la panique générale, mais aucune perte n'était à prévoir pour le moment, seuls certains nécessitaient de soins urgents. Les quelques révolutionnaires passés à travers les balles seraient capturés par l'autre groupe de vingt hommes, postés dans tous les couloirs et attendant que quelqu'un passe. La reprise de l'aile était un succès, restait à connaître la situation dehors.
Avec le Colonel Elimane et son impressionnant pouvoir, cette guerre ne pouvait être que gagnée. Utilisant son den den mushi, le Lieutenant allait prévenir les troupes que la situation était réglée à l'intérieur, tout comme venait de le faire les premières troupes d'intervention. Tous se trouvaient d'un côté, tentant de repousser les assauts consécutifs.
« Prenez-les en sandwich ! La victoire sera à nous ! »
Déjà, de l'extérieur, les troupes s'avançaient tandis que la soixantaine d'hommes continuait son massacre, éliminant, à eux seuls, une centaine de révolutionnaires. Complètement pris à revers, les hommes ne savaient plus où donner de la tête. Devaient-ils s'occuper des marins qui avaient pénétré leurs murs ou tenter d'arrêter ceux qui tentaient d'entrer ? Bouleversés, ils étaient paniqués, tirant des deux côtés, mais ne restant jamais très longtemps debout, vite arrêtés par un coup de sabre ou une balle qui se logeait dans leur corps. Utilisant à la fois le Tekkai pour se protéger, puis le Soru pour éviter les attaques et enfin le Shigan pour tuer, Dan en était certainement au dixième soldat meurtri. Les troupes déjà bien entamées ne seraient plus qu'un jeune d'enfant pour le millier d'hommes qui allait avancer. Pris en étau, les révolutionnaires n'avaient plus aucune chance.
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Elimane Loyckh
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Jeu 25 Oct - 12:42
L’attaque de Loyckh recouvrit une grande partie du champs de bataille d’un couche d’une cinquantaine de centimètre de glace. Cette technique convenait bien mieux sur mer, où la couche pouvait atteindre trois mètres voir plus Mais le principal était atteint, les araignées mourraient de froid, instantanément congelée. Elles ne constituaient plus une menace pour les troupes au dehors. Le colonel pu reprendre ses attaques en chaine sur l’ennemi. Le soleil de plomb l’importunait, il ne se sentait pas super bien mais mordait sur sa chique afin de tenir le coup. Il était habitué à ces conditions, mais l’enchainement d’attaques puissantes l’épuisait bien plus rapidement qu’en temps normal.
Les soldats commençaient à s’impatienter, cela faisait plus d’une heure que les combats avaient lieu et aucune information en provenance de l’intérieur de la base n’avait été, jusqu’à lors, communiqué. Même le lieutenant-colonel envisageait un plan B, dans le cas où les révolutionnaires avaient capturés ses hommes infiltrés. Le nombre d’ennemis devait cependant avoir diminué car le nombre de prisonnier avoisinait la septantaine. Puis, une colonne de fumée s’échappa depuis l’intérieur de la caserne, mêlée à une sourde sirène à peine audible. Le lieutenant-colonel demanda un rapport précis sur l’intérieur des lieux.
« Bon sang que se passé-t-il là bas. A-t-on des nouvelles de nos troupes à l’intérieur de la base ? Que font les équipes de renseignement il n’y a donc pas moyen d’établir une communication avec nos hommes ? Qu’est-ce… »
« Excusez moi Monsieur, mais nous venons de communiquer avec le lieutenant Howard Monsieur! La situation est sous contrôle, l’aile Ouest est totalement sous notre emprise. Nous dominons cette partie. »
« Enfin! Excellent, c’est parfait! Envoyé nos troupes à l’assaut, ils ne doivent plus savoir où donner de la tête, la victoire est à notre portée. »
Les militaires accoururent vers la muraille définissant le pourtour de la base. Les trois hommes faisant diversion arrêtèrent les frais. Le colonel proposa à ses deux hommes le repos, mais ceux-ci refusèrent et repartir à l’assaut parmi les autres soldats. Loyckh se dit qu’il valait mieux aller les aider malgré la fatigue se faisant doucement sentir. Il se rapprocha au plus près des murs avant d’exécuter un pas-de-lune qui lui permis de passer outre la muraille, en plein dans le camp des révolutionnaires. Il savait que peu d’entre eux ne savait utiliser le haki, à voir leur dégaine, il se dit qu’aucun d’entre eux ne connaissait même cette capacité. Il entreprit de congeler tous ceux qui verrait jusqu’à atteindre le poste de commandement pour ouvrir les portes.
Au même moment, il aperçu plusieurs Marine se battre en plein milieu de la caserne, dans la cour intérieure. Nul doute possible, le lieutenant Howard et sa troupe avaient fait du bon boulot. L’officier supérieur gagna rapidement du terrain, il avait déjà congelé une trentaine d’hommes. Il longea le mur nord où il ne rencontra aucune résistance, pour enfin arriver au poste de commande où se situait le levier d’ouverture de la porte. Mais quelle fut se surprise de voir que l’endroit était déjà sous le contrôle des infiltrés. Le colonel n’avait pas remarqué que cela faisait bien cinq minutes que l’entrée était ouverte et que l’armée investissait peu à peu les lieux.
Maitres de nouveau de leur base, le militaire mirent pas plus d’une demi-heure à intercepter les derniers révolutionnaires. Une centaine d’entres-eux avait filé entre les mailles de la Marine, mais peu importait au lieutenant-colonel. Les pertes humaines militaires frisaient la quatre-vingtaine, alors qu’elles auraient pu être bien plus conséquentes. Il confia la garde des prisonniers à l’unité 75, spécialisée dans les captures et gardes de prisonniers.
Loyckh s’assit sur un mur en ruine au dehors de la caserne. Il demanda un rapport des pertes au sein de ses rangs par le sergent Rookusina. Un fois terminée, le constat soulagea l’officier, seul trois de ses hommes perdirent la vie ici même. Par contre près de deux cents blessés, cela l’était moins, mais bon moindre mal aussi. Il appela ensuite le lieutenant Howard afin que ce dernier lui fasse un rapport sommaire de ce qu’il s’est passé durant la mission d’infiltration. Il donna plus tard congé aux deux rapporteurs et s’allongea sur le mur. Prenant un biscuit de sa poche, il mangea quelques bouts avant de s’endormir telle une carpette au soleil.
« Zzzzz »
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La justice sans la force est impossible, la force sans la justice est tyrannique. Suis tes idéaux mais reste dans le droit chemin sinon gare à toi, Invité, je serai là!
Elimane Loyckh
Invité
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Jeu 25 Oct - 14:04
La bataille était gagnée. Les soldats avaient maintenant pénétré les lieux, écrasant littéralement la troupe révolutionnaire. Pris des deux côtés, ils ne purent rien faire, tentant de fuir sournoisement ou se lançant dans des offensives perdues d'avance. Même si des blessés étaient occasionnés, de nombreuses morts avaient pu être évitées grâce à cette stratégie. Le Lieutenant Howard, à savoir Dan, se trouvait encore au milieu de la bataille, usant de ses facultés d'assassin pour se défaire d'un maximum d'ennemis. Il avait toujours eu l'habitude de se battre, pas forcément gros comité, mais il s'y adaptait, ses techniques du sixième style lui permettant facilement de dépasser le combattant de base. Devant un tel nombre d'opposant, le Kami-e s'avérait être une technique très utile et efficace, couplée à un shigan aussi puissant qu'une balle de revolver, cela laissait des traces. Bientôt, il n'y eut presque plus personne autour de lui, les forbans prenant la fuite, les autres capturés. Le Gouvernement avait vaincu, même si de nombreux hors-la-loi étaient parvenus à s'échapper.
Bandant ses quelques blessures superficielles, l'agent sortit rapidement de la tente des soins, la laissant à ceux qui en avait le plus besoin. À sa bouche, un jus de fruits qui lui permettait une réhydratation rapide. La chaleur était pesante, très pesante. Avoir une trop grande activité sportive, ou combative, dans de telles conditions relevait de l'inconcevable. C'est pour cela qu'il se permettait une pause fraîcheur, prenant des nouvelles des soldats de son unité. Pas de perte, l'élite avait passé le test. C'était bien. Seuls certains avaient reçu par malheur une balle perdue ou un coup de sabre, mais tous seraient sur pied dans les jours qui suivraient. C'était une bonne nouvelle.
Quelques instants plus tard, le Colonel Elimane convoqua notre homme. Que voulait-il ? La réponse était simple : en savoir plus sur comment cela s'était passé à l'intérieur, sur comment il avait dirigé les troupes. Rapidement, le Lieutenant, qui avait bien entendu tout enregistré de mémoire, annonça un bref rapport sur les mouvements des troupes.
« L'entrée s'est passée sans embûche, ils n'avaient pas connaissance des ses sorties. Pour l'intérieur, un tiers des troupes ont bouclé le périmètre, nous laissant sereinement, et sans nous méfier de ce qui pouvait arriver dans notre dos, reprendre l'aile Ouest, où se trouvaient les armes. Un bref fumigène a suffit à les faire paniquer, nous sommes entrés et les avons arrêté ou tué. Je n'ai pas perdu d'hommes, seulement quelques blessés pour le moment. Je n'ai pas encore retrouvé toutes mes troupes, mais ai demandé un rassemblement. »
Soudain, un soldat qui accourait annonça qu'un appel important était destiné au Lieutenant et qu'il allait être transféré sur son den den mushi portable. Répondant, on lui annonça la fin de sa mission d'espionnage, ainsi que celle de l'entraînement des marins.
« Bien. Mon Colonel reprit-il en s'adressant cette fois-ci à son supérieur et non plus à l'escargotles supérieurs ont entendu parler de l'affaire et notre entraînement sur Alabasta s'arrête ici. Je vous remercie de votre accueil et de vos précieux conseils. Nous devons maintenant rentrer pour Marine Ford où notre formation prendra fin. Au revoir, mon Colonel. »
Les révolutionnaires arrêtées, les autorités compétentes voulaient en savoir plus sur les actions du Colonel Loyckh lors de cette bataille. Ayant participé, Dan était le meilleur moyen d'en connaître les détails. Il était donc rappelé d'urgence vers Enies Lobby, laissant ses Hommes sur un autre navire, de la même manière qu'il les avait rejoint. Le prétexte ? Une montée en grade pour cette expédition, alors qu'il n'en était rien. Aussi rapidement qu'il était apparu, le Lieutenant Howard fut rayé des tablettes, aucune trace de son entrée dans la Marine ou de ses actions. Ôtant son costume de marin alors qu'il se trouvait sur le bateau, Dan retrouvait son identité : Dan D. Hirbeck, personne, ne sachant plus qui il était, ce qu'il voulait, n'étant que le pion d'une étrange mascarade.