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Elimane Loyckh
Vice-Amiral
Elimane Loyckh
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Vice-Amiral
Jeu 2 Fév - 11:42
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Le commandant Elimane naviguait sur les eaux immaculées de Grand Line. Le navire sur lequel il faisait route empruntait une voix entre Shabondy et Water Seven, à l’aide d’un Eternal Pose. Le temps radieux par moments, virait au sombre en d’autres moments, mais il n’a plu qu’une dizaine de minutes. Un seul navire marchand se trouva sur leur route et ces derniers étaient parfaitement en règle. Une traversée somme tout très calme.

Yorge Cliff, lieutenant-colonel et capitaine de ce vaisseau, contrôlait parfaitement ces hommes. Ce gentleman d’une trentaine d’années proposait souvent son aide aux officiers en situation difficile. De corpulence mince, le teint basané et les cheveux blond, il se battait avec un long sabre recourbé et devait être particulièrement doué pour être monté aussi haut dans les grades rien qu'avec un sabre! Loyckh n’arrivant pas à mettre la main sur le ravisseur du lieutenant Ross, le colonel a tenu à mener la traque. Grâce à lui, les forces gouvernementales ont attrapés bon nombre de pirates et outlaws qui reposaient dès lors à Impel Down ou une autre prison de la Marine. Son aide incita plusieurs autres officiers à commencer les recherches, il faut dire que des lieutenants, l’armée en avait tout le tour du ventre, du coup, l’enquête battait de l’aile faute de volonté. Dès que la star (car c’est ainsi que certains le surnommaient) se mit à contribution, l’effet boule de neige suivit.

Apeine quatre jours après que Yorge entrait en action et le nom de Mickael Madan sauta aux yeux d’un de ses hommes. Ce chef de trafiquants d’humains visait particulièrement les jolies demoiselles, or Emily Ross n’avait rien à envier à une magnifique sirène. Il trainait souvent dans les alentours de Water Seven où il tenait une sérieuse réputation d’anguille, il n’avait encore jamais été inquiété par les fouilles des forces présentes en cette ville. Avec presque mille hommes en plus des unités de l’île, c’est un gros plus qui venait s’ajouter là. Le hors-la-loi devait le savoir car depuis deux jours, aucune apparition de son escorte ou de lui-même n’avait été signalée. La peur d’un possible changement d’île montait en chacun des enquêteurs, dont le commandant Loyckh.

Tel une matinée d’été sur South Blue, le temps était radieux, la chaleur bien qu’étouffante adoucissait les esprits à bord du navire. La totale absence de vent allongeait le voyage qui devrait se faire à l’aide d’une grande aube dissimulée dans la coque. Loyckh se penchait sur le bord tribord du navire, à hauteur du bossoir d’ancre. Le clapotis de l’eau jouait une petite mélodie sur les flancs du navire, c’était agréable comme sensation. En se penchant, le jeune homme aperçu un groupe de dauphins de la famille des marsouins longeant la carène. Après un moment, les mammifères se mirent à sauter près du navire en bondissant très haut et en exécutant une farandole de vrilles et saltos. Ce spectacle improvisé égailla l’équipage qui rigolait à les voir cabrioler à tout va.

Mais, après une dizaine de minutes d’exhibition, les cétacés se sont arrêter d’un seul coup et on fuit en se dispersant aux quatre vents. Les marins regardèrent alors l’eau dans les moindres recoins. La panique prit un jeune caporal qui a semblé reconnaitre l’ombre d’une énorme créature passant sous le navire dans l’eau profonde. Quelques instants de silence, suivit d’un grand fracas, quelque chose venait de heurter le navire qui tangua fortement. Une silhouette aussi longue que le bateau commença à tourner autour de celui-ci en un cercle imparfait. Durant cette danse sinistre, le colonel ordonna à tout l’équipage de se mettre aux abris, il avait reconnu l’animal qui chassait le navire, un Léviathan de Gaar, l’espèce la plus petite des serpents des mers certes, mais agissant toujours en groupe, c’était ça le plus inquiétant.

Branle-bas de combat sur les différents ponts du navire : les canonniers en artillerie, les soldats à fusil au supérieur ainsi qu’au principal, et les non-combattants à l’abris dans les pièces internes. Peu après, c’est trois ombres au total qui nageaient en décrivant des révolutions du navire à l’instar des planètes autour du soleil. Sauf que les orbites planétaires n’ont jamais foncé sur leur étoile centrale comme l’un des trois monstres venait de faire. Un fois encore le bateau s’ébranlait de gauche à droite dans un swing dangereux. Les hommes s’accrochaient à leur ligne de vie, personne ne pouvait tomber à l’eau sinon c’était la fin pour eux.

Les bêtes continuèrent leur ballet mortuaire durant quelques minutes. Soudain, un des monstres qui fonçait en direction de l’embarcation sorti sa tête de l’eau et au même moment, une demi-lune d’air blanche vint lui fracasser le crâne laissant gicler la cervelle de l’animal partout autour de lui… Le colonel rengaina son sabre et demanda qu’on tire sur les deux autres « bestioles chiantes », tels étaient ses propres termes. Un des serpents fut toucher à l’œil et se retira dans les eaux plus profondes, l’autre, non blesser, le suivi de près. Sans doute préféraient-ils rester vivants ensemble plutôt que morts ou seuls. Loyckh doutait que de tel créature soient capable de réfléchir aussi loin, mais le résultat était là, plus de danger pour l’équipage qui reprit son cheminement lent et silencieux, le vent n’étant toujours pas au rendez-vous.

Le voyage dura plusieurs jours, le temps ne changea que très peu mais toujours sans souffles et les créatures se sont tenues à carreaux puisque pas d’incidents non plus de ce coté. Seul un navire de pirate fut arraisonné, ses habitants souffraient du scorbut, ils ne furent donc pas difficile à appréhender et menotter. Le médecin de bord ordonna qu’on les soigne : « un médecin se doit de soigner tout hommes vivants, bon ou mauvais, car il est de son devoir de sauver des vies ». Après tout, ils n’allaient peut être pas être mis à mort, ils n’étaient que peu connu malgré leur avancée sur Grand Line.

Arrivé à Water Seven, le commandant Loyckh prit la tête d’une troupe d’une trentaine d’hommes afin de retrouver rapidement l’homme qu’il cherchait. Le colonel quand à lui alla voir le capitaine de la caserne de la ville. Celui-ci, grand homme d’une cinquantaine d’années aux cheveux blancs et aux yeux rouges, rouspétait comme de quoi il avait maintes et maintes fois demandé de l’aider au quartier général de la Marine afin qu’on capture le criminel Madan, mais qu’à chaque fois il s’était fait rembarrer et que maintenant parce qu’un petit morveux de 23ans, chouchou des hautes sphères, a perdu sa petite copine, il fallait lui prêter assistance et aide afin de capturer le hors-la-loi susnommé. Il accepta finalement sans même y être obligé, après une longues discutions avec son supérieur Yorge Cliff.

Les patrouilles s’intensifièrent, les perquisitions se multiplièrent et l’enquête avançait à grands pas. Milieu d’après midi, au début du neuf juillet 1503, un communiqué anonyme parvint au QG de l’île, les coordonnés de la cache du malfrat furent révélées. Ni une ni deux, le spécialiste des preuves, ainsi appelé, se mit à analyser les affirmations de l’inconnu au téléphone. Canular, fausse piste, piège ? Il fallait être prudent ! Après une petite heure, il conclu que cette piste était sérieuse.

Mouvement dans la caserne et dans les rues, toutes les patrouilles non loin de la maison-cible furent mise au courant via les mini Den Den qu’elles possédaient. Le rassemblement autour du lieu dit ne se fit pas attendre, une centaine de soldats entouraient bientôt le bâtiment. A l’aide d’un Den Den porte-voix, le lieutenant dirigeant les troupes sur place somma les trafiquants de sortir mains en l’air sans opposer de résistance. Il le proposa trois fois de suite avant d’envoyer une équipe chargé d’enfoncer la portes principale et de neutraliser les premiers occupants qui tenteraient de se défendre.

L’opération fit chou blanc, en effet, une sortie à l’opposé du bâtiment permis aux brigands de s’enfuirent sans être poursuivit. Heureusement, un Den Den de surveillance alerta cette fuite au centre de surveillance de Water Seven. Les Marines fouillèrent alors les différents ports de la ville d’eau. A bord d’un Yagara Bull, Loyckh fonça vers le Dock 7. Pourquoi là ? Parce que le colonel venait de l’appeler de là.

Le labyrinthe de canaux ralentit fortement l’allure du jeune commandant, mais son moyen de transport connaissait bien la route et gardait malgré tout une vitesse convenable. Arrivé au dock numéros 7, Loyckh vit un bateau de la Marine mouillant à quelques mètres de la rive. Ni une ni deux, il sauta de son Yagara, le remercia rapidement et couru avec Yan vers le navire. Il chaussa ses patins pendant sa course, chose qu’il eut d’ailleurs du mal à faire mais il y arriva tout de même et il sauta sur l’eau gelant au contact des lames des semelles, son chien empruntant le mince chemin en glace. En retombant sur le pont du bâtiment de guerre, il laissa tomber ses affaires et demanda ce qui se passe au colonel Cliff. Celui-ci lui tendit une longue vue et lui montra un point à l’horizon. Loyckh regarda ce petit point qui devint un bateau une fois qu’il passe dans la lunette grossisante. Il comprit directement qu’il s’agissait de leur homme qui se faisait la male. Le pourquoi du comment ils avaient déjà autant d’avance restait un mystère mais rien n’était perdu, ils étaient encore en vue.

La course poursuite entre les deux navires dura plusieurs jours, on aurait dit que les talonnés savaient d’avance où aller car leur route ne passa pas par les îles habituellement indiquées par un Log Pose classique. En chemin, le commandant Elimane acheta une vingtaine de tonneau de rhum à un navire marchant. Sans doute avait-il une idée derrière la tête car autant d’alcool ce n’était certainement pas pour sa consommation personnelle !

La chasse en mer était ponctué de tirs de canons et d’évitement de mines flottantes lancées par les poursuivis. Mais malgré leur acharnement, aucun boules ni bombes ne toucha le bateau militaire. Les hors-la-loi accostèrent à Alabasta après deux semaines entières de course depuis Water Seven.

Le royaume d’Alabasta s’étendait à l’infini, une île désertique gigantesque. Ce magnifique pays regorgeait de bibliothèque et de monuments intéressants pour Loyckh, diplômé en architecture navale mais aussi terrestre. Il y avait d’ailleurs déjà séjourné alors même qu’il ne faisait pas partie de l’armée. Le temps ne permettait de toutes façons pas de faire du tourisme, en effet, à peine cinq minutes après les kidnappeurs, les militaires jetaient l’ancre à quelques mètres de la côte.

Postés derrières les ruines d’une petite ville, le groupe de trafiquant y avait élu leur bastion et montraient qu’ils le défendraient de toutes leur forces. Les soldats se placèrent en formation, entourant le village et ne permettant aucune échappatoire aux hommes qu’ils traquaient. Le commandant Elimane vint parler au colonel Cliff, il ne comprenait pas ce que les brigands pouvaient faire là alors qu’il auraient pu fuir loin.

C’est absurde, pourquoi n’ont-ils pas fuit vers l’intérieur des terres ? Ils se sont regroupés dans ces ruines à quelques pas de leur navire… C’est totalement débile.

Soit ces hommes sont effectivement débiles, affirma Yorge, soit ils redoutent le désert et préfèrent alors se battre contre nous de front. Personnellement je ne sais pas ce que j’aurais fait à leur place.

Ah oui, vu comme cela, souligna Loyckh, il est vrai que c’est mitigeant.

Loyckh essaya de créer un mur de glace coupant la ville en deux, afin de séparer les défenseurs, mais la chaleur accablante et le sol meuble ne permirent pas de bonnes conditions pour cette technique et la muraille blanche s’ébranla quelques minutes plus tard dans un énorme fracas. Le commandant pris alors les tonneaux de rhum et les envoya dans la ville, lorsque ceux-ci tombait à terre, ils s’ouvraient et laissaient couler leur contenu qui prenait feu sous la forte chaleur. Les balles pleuvaient d’un sens comme de l’autre, les combats au corps à corps devenaient de plus en plus nombreux et le colonel exécutait des techniques au sabre qui explosaient les vestiges les uns après les autres. Il faisait cependant attention de ne pas détruire les bâtiments où étaient supposé être les kidnappés. L’étau se resserrait au fur et à mesure que les minutes passaient, mais à un moment, un cri retentit. Celui d’une femme apparemment torturé. Les coups de feu s’arrêtèrent instantanément et chacun regardait en direction des immeubles délabrés afin d’apercevoir l’un ou l’autre signe de ce que ça pouvait être.

Un outlaw sorti avec un otage qu’il pointait avec le canon de son révolver. La jolie jeune fille qu’il tenait entre ses bras s’égosillait de douleur alors qu’à première vue, il n’avait aucune blessure apparente sur elle. Sans doute un choc émotionnel dû à sa situation inconfortable. Le malfrat ordonna que les troupes de la Marine se retirent et qu’elles ne doivent plus les suivre sinon il abattrait tous les innocentes que son organisation possédait. Plusieurs autres de ses coéquipiers firent pareil et menacèrent leur prisonnières à l’aide de couteaux, sabre, révolvers et l’un le fit même avec un bazooka.

Les guetteurs avaient compté qu’il y avait environ vingt-deux criminels dont Mickael Madan et une dizaine de captives. Et c’était en tout quatorze personnes qui en menaçaient une autre, le calcul fut vite fait par le capitaine Fly. Sans sommation et en ignorant parfaitement les avertissements de ceux-ci, la jeune gradée plomba la cervelle de chacun des kidnappeurs à une vitesse folle. Son sang froid et sa précision furent tellement bon que les quatorze hommes glissèrent, morts les yeux ouverts, sur le sable. Les soldats accoururent pour protéger les jeunes otages des autres membres de l’organisation. Mais rien ne se passa, ils avaient tous disparu. Les habitations étaient vide et aucune trace de Mickael Madan.

L’organisation avait perdu des hommes et Loyckh était content, Emily Ross faisait partie des otages libérés. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… (Ah non, ce n’était pas la bonne fin, désolé, je me suis trompé). Loyckh et Emily passèrent un moment ensemble à Alubarna, la capitale. Ils visitèrent la ville, les bibliothèques, les endroits touristiques, etc. Emily fut rappelée à Marineford quatre jours après sa libération. Le commandant promit qu’il irait la voir lorsqu’il passera au QG de la Marine.

Il resta sur l’île, n’étant plus affecté à un quelconque post. Il dit au revoir au colonel Cliff, appelé pour une autre mission et il le remercia en offrant à ses hommes et à lui, les tonneaux de rhum qui restaient, car sans lui le lieutenant n’aurait sans doute jamais été retrouvé. Loyckh apprit le jour d’après dans les journaux que Madan et le gros de ses hommes avaient été arrêté au royaume de Drum et que son organisation était démantelée.


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Emily Ross 1354039540-signature-loyckh-2
La justice sans la force est impossible, la force sans la justice est tyrannique.
Suis tes idéaux mais reste dans le droit chemin sinon gare à toi, Invité, je serai là!
Elimane Loyckh
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