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Sam 8 Déc - 14:09
°Hein ? Que se passe-t-il, impossible de bouger. Le lieut… Bouge de là !°
Devant les yeux horrifiés de Loyckh, le jeune homme se fit littéralement trancher en deux. Le regard vide, l’incompréhension et le sang coulant de sa bouche. Une explosion de rouge vint tâcher la blancheur de la neige. Frank était mort, en une seule attaque. Une bille s’arrêta au devant du colonel, immobile tel une statue qu’il a lui-même l’habitude de créer. Le sourire cynique de la demoiselle ne tarissait pas, elle prenait un malin plaisir à tuer les gens. Eux qui voulaient soit disant une justice meilleure que celle en place montraient qu’ils étaient encore pires que certains membres hauts gradés que Loyckh n’appréciait pas car trop cruels. La demoiselle s’avança vers le colonel.
° Vas-y, vient ! Marche sur les billes !°
« Vous êtes assez fort pour m'avoir posé problème pendant quelques instants... Je suis certaine que la Révolution serait heureuse de vous voir à ses côtés. »
° Tu rêves ma jolie… Tient ! J’arrive à bouger mes doigts ? Mais et si…°
Une idée soudaine vint envahir le jeune. Il n’a pas besoin de bouger pour générer de la glace et du froid. Dans sa poche droite du pantalon est rangé un impact-dial. Il généra un pique de glace afin d’actionner ce dernier. La statue explosa en une multitude de cristaux de glace générant par la même occasion une nuée blanche opaque sur une petite zone. Grace à cela, le colonel se confondait parfaitement avec la banquise. La révolutionnaire ne pouvait sans doute pas le retrouver de sitôt, elle pouvait par ailleurs marcher sur d’autres billes et manquer ses prochaines attaques. Loyckh profita de cette confusion pour dégager intensément du froid via ses parties éparpillées dans la brume.
Il sentit alors comme une sorte de relâchement. Il pu alors se matérialiser, la paralysie de son ennemie s’était stoppée. Il sorti du nuage qui se dispersait afin de revoir son adversaire. La main sur son estomac, il regardait à gauche et droite après la jeune femme. Il espérait cependant ne plus la retrouver, son corps commençait à lâcher. Les combats successifs venaient petit à petit à bout de lui et ce dernier coup, malgré son invulnérabilité physique, l’avait fait grandement souffrir.
Il mit un genou à terre et cracha du sang. Une attaque de la révolutionnaire ou un avertissement physique ? Il se remit debout, tituba quelques mètres et tomba à la renverse. Il regarda longuement le ciel et se demanda si c’était la dernière fois qu’il pouvait apercevoir cette immensité bleue cyan moutonné de blanc. Le bruit alentour s’estompait de plus en plus. La vision floue ne rendait plus rien. Il sentit infimement qu’on le soulevait puis… plus rien, le néant. Cette fois c’était certain, les combats avaient cessés pour lui. Un miracle seul pouvait le remettre sur pied très rapidement afin de reprendre son rôle dans la guerre mais au plus profond de lui, il avait une modique volonté, celle de stopper là. Il avait assez donné et ce n’est pas par lâcheté qu’il voulait ne plus en faire partie mais bien par soucis. Celui que cette guerre avait assez duré et qu’il était temps pour tous les partis de compter leur mort et arrêter leur massacre.
Un excès de vitalité le ramena à la raison. Un médecin venait de lui injecter un tonic pour les nerfs qui excitait énormément. Le colonel se remit debout, les idées floues et regarda autour de lui. Il était à l’infirmerie principale de Marineford. Etonné, il alla zigzagant au rebord de la fenêtre, les combats continuaient ou était-il resté longtemps dans les vapes si bien que la guerre était finie ? A son grand regret, il devait être resté une petite demi-heure dans un coma léger. Les explosions et troupes de chaque camp remplissaient toujours le champ de bataille. Il remarqua au loin plusieurs points fixes, il prit une sorte d’objet permettant de grossir la vue et vit qu’il y avait une demi-douzaine de navire qui faisait route vers le port. Qui était-ce donc, des renforts ou des ennemis ? Il enfila son manteau, remercia brièvement le médecin en passant devant lui et gravit les escaliers afin de prévenir le vice-amiral Sakuraba, c’était lui le stratège des lieux et il se devait de connaitre tous les détails du champ de bataille. Avait-il vu le nouvel arrivage ? En savait-il plus ? Loyckh entra dans la salle de commandement.
« Excusez moi Monsieur, mais il y a plusieurs navires en provenance du Nord-Ouest, vous êtes au courant ? Qui cela peut-il être ? »
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Elimane Loyckh
Harlock Zora
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Dim 9 Déc - 18:56
Le Monde Tourne
Épisode 9 : Lucide
A la frontière entre vie et trépas, Zora n’était qu’à moitié consciente de ce qu’il se passa par la suite. Elle n’entendait que de vague bruits indescriptibles. Il y avait du mouvement autour d’elles, sans pouvoir clairement discerner les personnes aux alentours. Elle crut comprendre qu’on l’appelait, mais il pouvait tout aussi bien s’agir d’un simple cri, qui ne lui était pas destiné. Lutter ? La marre de sang grandissant dans laquelle elle baignait ne laissait pas de place pour l’espoir. Elle avait essayé de se redresser avant de tomber. Elle avait essayé de poser ses mains sur les planches du pont, pour se relever. Rien à faire… son corps, de plus en plus faible, refusait tout simplement de lui obéir. A tel point qu’elle finit par accepter cette fatalité et assista, impuissante, au massacre du reste de ses compagnons. Bien qu’elle n’était pas à sa première bataille prêt, c’était la première fois qu’elle participait à un affrontement d’une telle envergure.
Soudain, elle sentit les vibrations d’un puissant coup de sabre, non loin de sa position. Ces renforts n’auraient certainement plus grand-chose à sauver et Zora commençait même à sentir son corps quitter le sol et flotter. N’ayant pas conscience que deux hommes étaient en train de la charger dans l’autre navire, elle ferma finalement les yeux et se laissa aller, sans vraiment savoir si elle reverrait encore une fois le coucher de soleil. La suite fut particulièrement floue, mais une chose était sûre, Harlock Zora, Révolutionnaire Capitaine de Division, était hors service pour un moment. Voyant ainsi sa maîtresse, amorphe, chargée sur l’autre navire, Golbat quitta le sommet du grand mat ou il s’était perché, tête vers le bas, pour aller s’accrocher à l’une des cordes du navire Révolutionnaire, venu à la rescousse. De son côté, tapis à plusieurs mètres de profondeurs, Panda se contentait d’observer la scène de loin. Elle semblait avoir plus ou moins deviné ce qu’il s’était passé à bord mais restait attentive, il s’agissait de ne pas s’exposer inutilement. D’autant plus qu’elle était encore capable de tenir sans respirer pendant un long moment.
[…]
Lorsqu’elle rouvrit les yeux, Zora s’empressa de regarder aux alentours. Elle qui s’attendait à se trouver au milieu d’un champ de bataille, ou au mieux, dans un lit, fut particulièrement surprise par le décor… vide qui l’entourait. Il n’y avait rien. Personne, pas un chat, pas un bruit. Il n’y avait pas de sol, pas de ciel, pas de couleur non plus, mais ce n’était pas noir et ce n’était pas blanc non plus. Intriguée, elle se redressa d’un bond. Elle portait toujours sa tenue habituelle, mais constata avec surprise qu’elle n’avait aucune marque au niveau du ventre. Elle ne portait pas de sabre non plus. Tout cela n’avait aucun sens, pourtant, c’était bien réel. Arpentant cet espace particulier à la recherche de réponses. Chacun de ses pas semblait résonner en décrivant un cercle autour de la zone ou elle posait le pieds. Soudain, elle s’arrêta net en constatant qu’une autre personne venait à s’encontre…
- Qui êtes vous ? demanda-t-elle, un peu paniquée.
- C’est vexant, tu ne me reconnais pas ? Allons, un effort de concentration, jeune fille.répondit une voix féminine familière, usée par le temps.
Cette voix, ce ton. Zora savait qui c’était sans pour autant pouvoir mettre un nom sur la personne. Elle se trouvait à quelques mètres devant elle, pourtant, il lui était impossible de la voir. Très étrange… Ce lieu était étrange. Mais elle décida de se prêter au jeu et se concentra. Elle avait cent années de mémoire à ressasser, donc la tâche s’annonçait particulièrement ardue. Elle voulut se concentrer en fermant les yeux, mais une intime conviction lui indiqua que ce n’était pas nécessaire. En effet, il lui suffisait de penser à un souvenir, à une époque, pour que les images défilent tout autour d’elle. Elle devina alors qu’elle n’avait pas bougé depuis tout à l’heure, elle était dans une sorte de partie de son subconscient… Elle vivait un Rêve lucide, ou quelque chose du genre.
- C’est bon, j’ai compris, je sais qui vous êtes... , finit-elle par lâcher…
- Ah ! Tu en as mis du temps gamine. Et bien, il faut que nous ayons une discussion importante toi et moi.
[...]
Le commandant avait agit en héros et même si son acte n’avait pu sauver que quelques personnes, sa bravoure restait un exemple que chaque Révolutionnaire devait suivre. Les quelques survivants allongés dans la calle de son navire lui serraient éternellement reconnaissant.
Vous l’aurez donc compris, Zora est hors service, mais je compte bien faire un retour un peu plus tard. Pour l’instant, je vais en profiter pour faire cheminer mon perso. Ce n’est donc pas fini !
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Harlock Zora
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Lun 10 Déc - 22:38
EDIT : Vous-savez-qui a encore frappé. Elle pensait pouvoir me déstabiliser, mais ça n'prend pas !
VS
Sur le bateau, les combats avaient continués avec rage. Malgré tout, la puissance des gouvernementaux était largement supérieure, et on pouvait le remarquer facilement par rapport aux pertes des soldats de part et d'autre. En plus de cela, le commandant commençait à avoir du mal à tenir tête au vice-amiral, malgré sa renommé de sabreur au travers du Monde. Un de ses subordonné était venu lui prêter main forte, mais même à deux, ils peinaient à le vaincre, et on le pensait presque invulnérable sur le navire. Tant et si bien que Sor finit par ordonner aux révolutionnaires et prendre la fuite. Aidé de deux autres épéistes, il parvint à s'en aller également en faisant reculer son adversaire. Cependant, il était déjà trop blessé pour continuer la suite des affrontements, surtout face à des ennemis de haut rang comme Wakai Tsuki. Le bateau de la Marine détourné étant remplit de blessés également, la décision de s'écarter du champ de bataille quelques instants fut prise. Pendant que quelques médecins faisaient le tour des chambres pour voir qui ils pouvaient sauver rapidement, le commandant, lui, restait sur le pont, en soupirant de soulagement lorsque les renforts d'Enies Lobby prirent la direction de Marineford en les laissant s'écarter. C'était une bonne chose : son bras droit et la coupure qui y était infligé le lançait, et malheureusement, il se basait surtout sur ce membre là pour être performant en Ichitoryu. Mais il était catégorique lorsque quelqu'un voulait le soigner : il refusait. Pour lui, le plus important était plutôt d'aider ceux qui, comme Zora, étaient entre la vie et la mort. Les perdre aurait été un drame immense pour la force armée de la Révolution... Cette attaque sur la base gouvernementale avait déjà assez fait de dégâts, et dans les deux camps. Le navire détourné accosta donc sur Marineford, mais à l'écart du port. Là-bas, il n'y avait personne. Ils ne seraient donc par dérangés avant un petit moment... On attribua rapidement les rôles : un petit bataillon d'hommes valides se mit en route pour aller aider leurs alliés tandis qu'un autre bataillon de tireur se postait sur les bâtiments alentours afin de couvrir, grâce à une vue perçante, l'ensemble de la zone. Si un gouvernemental passait par là, ils le verraient et pourraient en avertir le commandant... Le dernier groupe était tout bonnement celui des médecins. La plupart des blessés avaient été placés ensemble, pour qu'ils puissent réagir plus rapidement si nécessaire. Cependant, ceux qui nécessitaient du repos et du calme, ce qui était finalement le cas du capitaine de division Harlock, restaient dans une chambre seule afin de n'être pas dérangés par le bruit et les pas.
Après une demie-heure de combats, la balance ne semblait toujours pas pencher d'un côté ou de l'autre, malgré le fait que les renforts d'Enies Lobby aient donné un second souffle de vie aux forces du Gouvernement Mondial. Les pirates semblaient nettement plus puissants que leurs adversaires, et les révolutionnaires plus organisés, malgré les ordres du tacticien de l'enfer, qui, finalement, se retrouvait également dans une situation qui le dépassait totalement. Il n'arrivait pas à créer une hypothèse certaine, à cause des forces qui ne cessaient de prendre et de perdre l'avantage sur le champ de bataille, à tour de rôle. La première bonne nouvelle, en tout cas, était le fait que les soldats de la Révolution commencèrent à fatiguer. Seuls les gradés semblaient se battre encore correctement, sans être tenaillés par une quelconque blessure. Les maréchaux semblaient également se faire plaisirs. La seule blessée était Sayouri, qui, à cause de l'explosion créée par Loyckh, avait reçut quelques dégâts au niveau du bras gauche. Cependant, c'était bénin et cela ne la gênait pas pour massacrer les soldats de la justice sur son chemin, au même titre que le ravageur Vadim, le cyborg, qui détruisait la glace comme s'il s'agissait d'une mince couche de verre. Au niveau des deux combats des puissances, les blessures étaient équilibrées. L'amiral Kizaru semblait partir favori d'un côté, car il ne montrait absolument aucune pitié et combattait avec encore plus de rage et de force qu'à l'accoutumée. De l'autre côté, c'était plutôt Liga qui régnait. En effet, même s'il était le seul non-maudit, son maniement de la lance et des haki étaient tout bonnement effroyables et même l'amiral-en-chef avait du mal à l'éviter. C'était en conclusion ce combat qui inquiétait bel-et-bien Yu, car il savait pertinemment qu'actuellement, à part Reis, personne, du côté de la marine, ne pourrait retarder le chef de la Révolution ou le plus puissant des Yonkou... Fort heureusement, une autre nouvelle, et largement plus excellente, arriva rapidement. Les portes de la justice s'ouvraient à nouveau, et l'on voyait facilement deux navires immenses au loin. En plus de ça, il y avait quelques bateaux d'une importance mineure, remplit de soldats prêts à en découdre. C'est à ce moment-là que le commandant arriva derrière le vice-amiral. Celui-ci lui sourit et lui répondit :
-Je suis heureux de vous voir en vie et en bonne santé, commandant Elimane. Concernant votre interrogation, les navires qui arrivent ne sont autres que ceux qui nous apporte le salut... Les amiraux AoKiji et Akainu arrivent enfin. Et avec eux, un bon groupe de renforts...
Avec un sourire bienveillant, il invita Loyckh à se rapprocher afin de se mettre à côté de lui pour contempler l'immensité des deux navires qui arrivaient. Sur leurs ponts étaient présents les deux puissances brutes de la justice, qui pouvaient à elles-seules faire pencher la balance du côté gouvernementale. C'était le moment de la contre-attaque.
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Ven 14 Déc - 1:42
Le Monde Tourne
Épisode 10 : Choc des générations.
Elle ne l’avait pas reconnue jusqu’à présent, parce qu’elle ne pouvait pas la reconnaître. Une sorte de voile invisible l’empêchait tout simplement de la discerner clairement. C’était d’ailleurs de cette façon qu’elle était parvenue à deviner l’identité de son interlocutrice. La situation était d’autant plus absurde qu’elle n’en avait jamais entendu parler auparavant. Mais on ne pouvait nier l’évidence, elle ne le pouvait plus. Cette personne était bel et bien présente devant elle et voulait visiblement discuter. C’était un fait.
En tenant compte de tout ce qui avait pu se passer ces derniers temps, cette situation peu commune avait alors du sens. Elle désirait parler, la confrontation était inévitable, il n’y avait aucune échappatoire. Zora se mit en mouvement, pour réduire la distance qui les séparait. Agissant comme son reflet dans un miroir, elle fit de même. Cependant, elle n’avait de commun avec un reflet que l’attitude et l’existence relative. Ses trais étaient bien plus creusés par le temps. De plus, si elle arborait globalement les mêmes couleurs, elle ne portait pas du tout la même tenue. Chacun de leur pas paraissait résonner indéfiniment dans l’espace, qui vibrait en dessinant des cercles concentriques.
Lorsqu’elles arrivèrent à environ deux mètres l’une de l’autre, elles prirent place et s’assirent. Un serveur leur apporta alors les deux tasses qu’elles n’avaient pas commandées et disparut aussitôt. Zora se cala confortablement dans son siège et ne prêta que peu d’attention à cette terrasse et à ces gens autour d’eux, qui venaient d’apparaître. Elle avait plus ou moins compris les règles du jeu et la situation l’intéressait au plus au point. Il ne fallait pas que ça s’arrête maintenant. Pour éviter cela, elle devait mettre de côté son rationalisme. L’autre porta sa tasse à ses lèvres, comme pour s’apprêter à boire une gorgée et posa alors un regard réprobateur sur la jeune femme, qui comprit le message et s’empressa de l’imiter. Elles avalèrent la boisson chaude et soupirèrent de satisfaction en même temps.
- Ah, Earl Grey... ! , dirent-elles d’une seule voix.
Elles demeurèrent ainsi plusieurs seconde, à se contempler en silence. Zora n’arrivait pas à croire à quel point elle avait pu être jeune et belle. Se voir ainsi suscitait en elle tout une série d’émotions. Elle se demandait si, à l’époque où son corps était semblable, elle avait su profiter pleinement de la vie. Pleines d’interrogations également. Zora se demandait comment ce corps et cet esprits, rongés par le temps, avaient encore la force de tenir, malgré tout ce qui avait pu se passer. Elle était en admiration et en respect pour elle. Les deux filles semblaient animées par les mêmes question. Du coup, pour mettre fin à ce silence, la jeune femme posa sa tasse et plongea et soutint avec défi et confiance le regard de son interlocutrice.
- Alors, tu voulais me parler ?
- Oui, entrons directement dans le vif du sujet. Depuis que tu as mangé cette abomination, nous avons été séparée toi et moi. Au début, je parvenais encore à me faire entendre, mais je ne suis plus toute jeune et ta personnalité juvénile te donne un certain charisme… Finalement, tu m’as oubliée.
- Oubliée ? Mais c’est faux ! Je continue d’utiliser chaque jour tout ce que tu m’as appris !
- Certes, lorsqu’il s’agit d’utiliser du savoir, pour résoudre un problème donné, je redeviens utile, l’espace d’un instant.
- Je ne suis pas certaine de te comprendre Zora, tu ne voudrais quand même pas gérer l’aspect action en plus. C’était pour cela qu’on avait fait ce choix à la base… ou plutôt que Tu avais fais ce choix !
- Et alors ? Je me suis fourvoyée, c’est tout. Un esprit sain, dans un corps sain. Ton esprit est par moment obscurci par des bêtises ainsi que toute sorte de pulsions, qui t’empêchent de discerner les choses clairement.
Zora marqua une pause et prit une autre gorgée de thé. Cette jeune fille semblait tout doucement comprendre où cette discussion allait les amener. C’était une occasion rare, qu’elle n’aurait peut-être plus par la suite.
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Elimane Loyckh
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Ven 14 Déc - 22:28
Le vice-amiral semblait connaitre la nature des arrivants, il regarda le jeune entrant et lui souris. Il proposa au colonel, qu'il nomma commandant par inadvertance, de se rapprocher afin de contempler le spectacle qui s'offrait à eux. Le regard de Loyckh balaya le champ de bataille qui ne ressemblait plus à rien et s'arrêta sur les deux plus gros navires venant de passer les portes de la justice. A l'avant de ceux-ci, un homme et une femme tenait debout. Ils étaient loin, mais la longue vue aida Loyckh à entrevoir le sourire de ces deux pointures.
L'amiral Ao Kiji et Akainu de retour?! Loyckh n'hésita pas une seconde, il salua le vice Amiral et sauta du balcon. Au milieu de sa chute, il utilisa un soru contre la façade du bâtiment qui le propulsa vers le champ de bataille. Il retournait au combat. Ses blessures n'étaient encore douloureuses mais les renforts arrivaient, il devait donc tenir bon avec ses camarades afin d'aider du mieux qu'il pouvait et éviter un éventuel coup dur des ravolutionnaires ou pirates ennemis. Une lame d'air tranchante passa à quelques centimètres de son nez. Il était toujours en l'air mais on l'attaquait déjà. Exécuta plusieurs Geppou pour s'attaquer à un pirate qui visiblement connaissait lui aussi cette technique. Ils échangèrent un regard avant de se faire face. Rapidement le pirate arriva à hauteur du colonel et sorti une dague cachée dans une poche à l'arrière du coude. Le Marine, aidé de son haki évita de justesse l'attaque qui devait sans doute être enrobée de fluide de l'armement. Il connaissait de mieux en mieux ces techniques permettant de toucher les logia ou d'anticipation, lui-même ayant l'une d'elle.
°Let's go°
Les avants-bras et pieds se recouvrant d'une grosse couche blanche tels des gants, le jeune soldat enchaina coups droits et uppercut ainsi qu'un jeu de jambes aérien pour le moins grâcieux. Le flibustier semblait s'y connaitre en combat rapproché, il esquiva les trois premiers gestes sans aucun soucis. Il pointa dans la foulée un Burn Dial vers le maudit. Loyckh, un peu surpris par cette riposte se dématérialisa rapidement dans les air. Une partie des critaux de glace se transforma en goutelette d'eau de par la chaleur du tir. Néanmoins, le corps du militaire se reforma et il contre-attaqua à son tour. Il mit ses doigts en croix et un faisan de glace en sorti. Celui-ci grossit jusqu'à atteindre une taille très imposante et fonça sur le pirate. Un tir de bazooka venu du sol le déconcentra, il n'avait plus le temps d'éviter l'attaque et regarda la masse unicolore fondre suis lui et le congeler. La statue tomba au sol et se brisa sur ce dernier. Un pirate en moins, c'est déjà ça. Cependant, le colonel n'aimait pas tuer les gens, il se sentait toujours mal dans sa peau lorsqu'il lui arrivait d'en venir à cette extrême.
Il rangea ses pensées de cotés et descendit sur la banquise. Il regarda autour de lui mais personne n'avait pris attention à son arrivé. Il en profita pour essayer une nouvelle attaque. Il mit son index contre son majeur, plia l'auriculaire ainsi que l'annulaire et posa son pouce le long de sa main. Celle-ci avait maintenant la forme d'un révolver sommaire. Au bout du duo index-majeur, une petite boule de glace se format. Il pointa celle-ci vers un rebelle et l'envoya. Telle une balle, le projectile glacial transperça l'épaule du révolutionnaire et finit sa course sur un morceau de banquise sortant. Il regarda son "arme" et fut fier de celle-ci. Il réfléchit alors à une autre attaque similaire, après tout, personne ne semblait vouloir l'attaquer. Il remit ses doigts dans la même configuration et pointa la tout vers un pirate. Cette fois la boule était remplie d'aire et de taile plus grosse. Une fois libérée, celle-ci fonça vers le flibustier et lui toucha la cuisse gauche. Elle se retrouva instantanément congelée.
°Trop génial°
Loyckh commença alors à courir dans le champ de bataille et à tirer ses deux sortes de balles afin detoucher le plus d'ennemis possible. Cela devait sans doute lui ramener un adversaire à un moment ou un autre. et bien non, rien, pas un chat se dressait contre le colonel. Il décida alors qu'il était temps de grandir un chouillat. Il prononça son habituelle "Ice" et suivit ce mot par "Giant". Il setransforma une nouvelle fois en un géant de glace. Plus petit que le précédent, mais c'était logique, il n'était plus en si bonne forme après tout. Le géant mesurait tout de même un bon cinq mètres. Frappa de son poing droit en avant et une énorme vague de glace sorti de celui-ci, refroidissant tout sur son passage. Maintenant c'est certain, on va s'occuper de lui!
Spoiler:
[HRP]Avec l'accord de Nakata et pour un soucis de logique, je poste le message après Zora, mais il n'intervient pas dans la quote. Il n'est donc pas à comptabiliser dans le nombre de posts! [/HRP]
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Elimane Loyckh
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Sam 15 Déc - 12:18
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Sor était toujours sur le bateau éloigné du champ de bataille. Il regardait silencieusement les deux navires des amiraux se rapprocher peu-à-peu... Il n'avait pas le droit de fuir, évidemment, mais n'avait encore moins le droit de risquer la vie des dizaines de soldats révolutionnaires blessés présents dans les cales du bateau qu'il aurait utilisé pour essayer de retarder Akainu et Aokiji... Comment faire ? Et surtout, que faire ? Il n'en avait strictement aucune idée. Cette guerre partait dans tous les sens, et plus personne ne semblait en cerner l'importance... De toute façon, même avec les pirates, la chance qu'ils triomphent de la véritable flotte qui approchait était quasiment nulle. Les maréchaux pourraient retenir les plus hauts-gradés, mais pendant ce temps, que se passerait-il ? Les autres seraient sans doute décimés... Serrant les dents, le commandant laissa ses subordonnés le soigner. Il allait retourner combattre seul. Pendant ce temps, il ordonnerait aux autres hommes de la Révolution de fuir un peu plus loin, afin de soigner les blessés convenablement sans plus mettre leurs vies en danger. Oui, c'était sûrement la solution la plus raisonnable... Il ne pourrait certainement pas tenir tête à un amiral bien longtemps, mais il voulait au moins garder un vice-amiral éloigné des autres afin d'éviter une catastrophe du côté de leurs rangs. Dans le meilleur des cas, il irait ensuite prêter main forte aux maréchaux, les uns après les autres... Oui, il devait se battre, et de toutes ses forces.
Yu regarda Loyckh sauter en poussant un soupire. La nouvelle génération était un peu trop pressée à ses yeux... Mais bon. De toute manière, maintenant qu'il y avait les deux navires qui approchaient au loin, il n'y avait plus besoin d'un tacticien. La bataille était gagnée d'avance. Le vice-amiral posa sa main sur le pommeau de son épée avant de sauter à son tour, après avoir ordonné à un contre-amiral proche de lui de prendre la suite. Il n'était sûrement pas l'un des plus puissants combattants de la Marine, mais se défendait assez bien... Lorsqu'il retomba, le colonel était déjà en forme de géant et se déchaînait sur les adversaires. Avec un sourire, dégainant son épée et frappant un adversaire qui visait Elimane avec le plat de la lame puissamment, Sakuraba prit la parole :
-Allons bon, laissez moi quelques uns de ces types... Il faut que je me défoule un minimum.
Usant de son haki de l'observation, il évita deux épées avant de clouer les deux assaillants en question au sol. Oui, c'était certain : il était loin d'être le meilleur soldat, mais son devoir était de combattre. Se mettant à courir soudainement en direction d'un commandant de la Révolution, il attaqua en envoyant une lame d'air sans ralentir. L'autre l'esquiva sans difficulté avant de l'attaquer de la même manière. Le gouvernemental réussit à briser la technique sans trop de difficulté et entama un duel d'épéiste avec vigueur.
Tengen attaqua d'un coup vertical avec sa lance, mais Arias réussit à éviter habilement. L'arme frappa le sol fortement et fit se lever un nuage de fumée tandis qu'Alucard tentait de donner un coup de pied au capitaine pirate. Celui-ci, cependant, réussit à attraper le pied et à repousser l'amiral-en-chef avec force. Ce dernier se rétablit sans grande peine et le trio se fixa silencieusement. D'un seul coup, le yonkou sembla se détendre en souriant et prit la parole :
-Allons bon, maintenant que les deux amiraux manquants se joignent à la partie, j'ai bien peur de devoir vous laisser... Mon équipage n'est pas là pour être décimé.
D'un seul coup, il tourna le dos aux deux autres et partit rapidement. Tous les pirates firent de même, fonçant simplement en direction de leurs navires, du côté du port. Winch hurla ses ordres aux combattants de la justice :
-Laissez les partir ! Ce sont les révolutionnaires qu'il nous faut capturer, cette fois !
Le chef de la Révolution poussa un soupire en regardant l'un de ses rivaux partir et hurla à son tour :
-Commencez l'évacuation ! Nous ne sommes pas encore de taille !
Les premiers soldats commencèrent à se retirer, suivit de quelques hauts-gradés même si la plupart, comme le chef, voulaient rester pour garder les justiciers à distance. Les maréchaux étaient bien sûrs de ceux-là. L'amiral Akainu, de son côté, se tourna vers l'un des vices-amiraux à ses côtés et prit la parole :
-Cho, empêches les de partir. -Comme vous voudrez.
Usant du rokushiki, le vice-amiral n'eut aucune difficulté à arriver jusqu'à l'un des gros bateaux de la Révolution. Il se posa sur le mât et fixa les soldats arriver. Lorsqu'ils furent en partie montés sur ce qui était l'un de leurs moyens de locomotion, le marine sauta du mât et fonça droit jusqu'au pont où il donna un coup de poing ravageur. Le choc fut tellement puissant que le navire se brisa en deux, commençant à couler. Matochika se posa sur la plaque gelée en faisant craquer sa nuque :
-Plus que trois.
Le maréchal Vadim l'avait remarqué, cependant... Et il se propulsa dans sa direction, envoyant des câbles pour le transpercer. Câbles que le haut-gradé évita sans grande difficulté avant de tenter un coup de pied circulaire à son ennemi. Celui-ci se baissa à temps et réussit à entourer le membre du musicien avec d'autres câbles. Mais Cho sourit et, d'un geste puissant et vif, envoya le cyborg dans un mur grâce à ces cordes métalliques avant d'envoyer un rankyaku dans sa suite. Celui-ci fut évité et le maréchal sourit à son tour :
-Allons bon, morveux... -N'essayez pas la provocation... Cela ne marchera pas.
Les deux hommes se fixèrent avec un sourire amusé, voulant tester l'autre le plus rapidement possible. Cependant, une chose était sûre : ils étaient presque de la même puissance... Et ce combat risquait de dévaster Marineford encore un peu plus.
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Dim 16 Déc - 12:22
L'arrivée des renforts gouvernementaux paniquaient certains rebelles et pirates, ils savaient que la balance allait bientôt pencher pour la Marine. De plus, les militaires se sentaient plus en train à avancer dans la bataille, ils se donnaient à deux cents pour cent car les deux amiraux qui arrivaient en valait la peine et la guerre allait bientôt cesser. Loyckh se remit en humain "classique" afin d'exécuter un soru rapide. Il venait de remarquer Emily aux prises avec un révolutionnaire bien plus puissant qu'elle. Le colonel arriva à temps pour la sauver d'un coup verticale en se plaçant entre les deux protagonistes. Il se prit la lame enrobée de haki dans l'épaule gauche. La jeune lieutenant regarda son ex-compagnon et cria de stupeur. Le sang coulait en abondance et l'ouverture d'une demi-douzaine de centimètres laissait apparaitre les chairs rouge-grenas du haut gradé. Ce dernier regarda la femme qu'il venait de sauver et lui souris.
«Je suis content que tu aies bien!»
Un filet de sang descendait du coin de sa bouche, teintant ses dents blanches couleur rubis. Le rebelle, un sourire en coin, retira la lame dans un bruit de succions et se prépara à réitérer son attaque. Le regard plongé dans celui de la belle, le colonel Elimane pointa un de ses doigts sur son torse et "tira" un balle de givre à travers son corps. Celle-ci le transperça entièrement et vint paralyser le coté gauche du révolutionnaire. Emily, a bout de force s'évanouit, elle était grièvement blessée et son cris de tantôt avait étendu une plaie ouverte se tourvant au niveau du ventre. Le rebelle ne compris pas directement qu'il allait y passer et continuait de ricaner, comme si ce n'était rien pour lui. Ce n'est que lorsque Loyckh se retourna en sa direction et le regarda le visage en colère que l'épéiste prit peur.
« Ice Arrows »
Une dizaine de flèches solides vint percer la peau du malheureux qui tomba à la renverse et échoua sur le sol glacial. Le colonel, toujours hors de lui ordonna a un médecin de s'occuper rapidement de la lieutenant et reparti à l'attaque. L'officier reforma son épaule encore très douloureuse grace à sa glace en pleine course. Pas de quartier, il congelait tous les ennemis qu'il voyait. Soudainement, sur ordre de l'Empereur, les pirates désertaires les lieux et repartirent sur leur navire. Le champ de bataille se vida rapidement d'un bon nombre de combattant. L'amiral en chef confirma l'ordre de les laisser partir car seuls la soumission des révolutionnaires était l'enjeu du conflit. Mais quelques instants plus tard, les directives d'Arias rejoignirent celles de Liga. Mais cette fois, il ne fallait pas les laisser filer. Les cinq navires mouillaient à deux centaines de mètres de Loyckh. L'officier courru en direction des navires en dépassant bon nombre de fuyards. Durant cette manoeuvre, un vice-amiral avait coulé une frégate. Arrivé à une trentaine de mètres des bateaux, le maudit transforma son bras en celui du géant de glace et frappa vers l'avant.
« Ice Giant Wall »
Un mur énorme se format entre la mer et le gros des troupes de la révolution. Epais d'une bonne vingtaine de mètres, il était résistant aux assaults des troupes ennemies. Loyckh et plein d'autres soldats foncèrent dans le tas de rebelles afin d'en maitriser le plus possible. L'enceinte de glace était sensé retenir la plus grande partie de l'armée d'Arias jusqu'à l'arrivée des renforts, afin d'arrêter le plus d'adversaires du gouvernement, au possible. Le colonel congelait un groupe d'ennemis lorsqu'un homme, d'un simple coup de poing, l'envoya valser au loin.
°Wow, qui c'est lui? Ca fait mal!°
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Elimane Loyckh
Harlock Zora
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Lun 17 Déc - 15:47
Le Monde Tourne
Épisode 11 : La sortie est libre.
Réveil paisible. Elle ouvrit doucement les yeux et fixa un moment le plafond. Elle se redressa lentement, en s’accommodant de la lumière de la pièce. Elle sentit des plaques rigide au niveau de son torse et souleva la couverture pour voir les multiples bandages qui parcouraient son ventre. Elle en avait également sur les bras. L’officier ne l’avait pas manquée. Sa blessure la lançait encore. Pourtant elle tenta directement de se tenir sur les pieds pour avancer. Ayant entendu du bruit depuis la chambre où était censée se reposer un capitaine de Division gravement blessée, l’imposant Bara fit irruption dans la pièce pour empêcher la demoiselle de faire une bêtise. Ils l’avaient sauvée à la frontière de la mort.
- Jeune fille, vous devriez aller vous recoucher.
- Toi, mon garçon, tu devrais manger moins de sucreries !
A présent, elle se tenait droite, le regard ferme. Fixant Bara dans les yeux, elle demanda d’un ton mielleux qu’on lui apporte un sabre avant de quitter la pièce pour se diriger sur le pont. Les bras croisés dans son dos, elle s’avança en demandant un rapide briefing de la situation à un autre homme, surpris de la voir debout. D’après lui, les deux navires à la tête des renforts arrivés par la porte de la Justice appartenaient aux deux autres amiraux, Akainu et Aokiji. Cette nouvelle déclencha une réaction panique chez les Révolutionnaires, qui ne fit que s’accentuer lorsqu’une voix provenant de tous les escargophones rebelles annonça le retrait immédiat. Zora finit par trouver son Eye scope, qu’elle cherchait frénétiquement dans sa poche depuis quelques minutes. Elle le fixa sur son œil droit et zooma en direction d’Arias, qu’elle pouvait très bien voir depuis sa position ; voyant sa maîtresse réveillée, Golbat s’empressa d’aller se poser sur sa tête, en attendant la suite.
- Ils sont trop imprévisibles… Maudits soient-ils !
- De quoi tu parles ?
- Je te trouve bien familier… Et le respect des aînés ? Je parle des pirates, pardi ! Le départ de cet Empereur va permettre à la Marine de se focaliser sur nous !
- Tu… vous êtes… plus âgée que moi ?
- Et les bonnes manières ? On ne demande pas l’âge d’une dame ! Et apportez moi un sabre bon sang, il faut aider les autres à quitter la Place !
Faisant abstraction du comportement étrange de la jeune fille, une jeune révolutionnaire lui apporta un sabre classique, trouvé dans la cale du navire détournée. Inquiète, Zora jeta un dernier coup d’œil vers son sauveur, le Commandant Sor, qui se trouvait en très mauvaise posture. Elle se promit d’aller lui prêter main forte après avoir aidé les autres. L’ensemble des personnes encore valides sur le navire descendirent d’un bond et foulèrent à nouveau la grande banquise, mais cette fois-ci, bien plus proche de la terre ferme. Amarrés dans un coin relativement vide et éloigné du grand port, il leur fallait tout de même parcourir une certaine distance pour passer la baie et arriver jusqu’à la place. Un brusque vacarme attira l’attention du groupe qui allait se mettre en route, il venait de l’arrière de la banquise, ou un soldat coulait les vaisseaux gouvernementaux, coupant progressivement la retraite, pour la révolution. A quelques mètres devant eux, la situation n’était guère mieux. Un immense mur de glace, parcourant toute la baie de long en large, bloquait l’accès au port, emprisonnant ainsi tous les Révolutionnaires de l’autres côtés.
- Loyckh… , pesta-t-elle à voix basse
- Et qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
- Rapprochez vous autour de moi, je vais vous faire passer de l’autre côté !
Sur les six Eden Ball qui ceinturaient sa taille au début du conflit, il n’en restait que quatre. Zora saisit sa dernière ball de « Death Tree » et la brisa tout en y déployant son pouvoir. Fidèle à lui-même, l’immense arbre se développa très rapidement, atteignant alors la hauteur du mur, mais se mit à brusquement virer de couleur pour finalement devenir blanchâtre. Accroché dans ses branches, les Révolutionnaire bondirent sur le mur de glace juste avant que l’arbre ne meurt et n’aille s’effondrer sur la banquise. Zora porta ensuite sa main droite sur l’épaule de Golbat, qui changea d’apparence pour prendre sa forme adulte. Elle prit son élan, serra les dents pour minimiser les effets de la douleur à chaque pas et fonça droit vers le mur. Sans freiner au moment de l’impact, elle y posa un premier pied, puis un second et se mit à courir à la vertical. Une telle prouesse était possible grâce à la nouvelle envergure des ailes de Golbat, qui maintenait sa maîtresse dans le dos, l’empêchant de chuter en arrière. Arrivée au sommet, elle n’eut qu’à se laisser glisser pour enfin retomber en souplesse, sur le sol en pierre…
L’arrivée du groupuscule ne passa évidemment pas inaperçue et ils furent vite rejoint par une série de soldats, mais également par d’autres Révolutionnaires. Fouler la terre ferme avait une profonde signification pour Zora. Non seulement c’était la preuve de son aboutissement dans sa « carrière » de rebelle, mais c’était également l’opportunité pour elle d’utiliser son don à son véritable potentiel. Elle porta sa main droite à sa ceinture pour y attraper la dernière Ball de « Jukai » qu’elle activa en la fracassant sur le sol. Non seulement l’immense arbre poussa beaucoup plus vite, s’aidant des nutriments qu’il prenait dans le sol, mais il était également plus robuste et plus vert. Il dominait le mur de glace sur quelques mètres et la structure chaotique de son tronc ainsi que de ses nombreuses branches, formaient un réseaux en trois dimensions, parfait pour venir s’y abriter ou pour tout simplement passer de l’autre côté. Englobant toute la zone d’affrontement autour d’elle, Zora offrait ainsi une toute autre expérience de combat à ses camarades. Comme l’arbre pouvait continuer d’exister sans qu’elle ne soit forcée à utiliser de son pouvoir, elle empoigna son sabre d’une main et sorti son escargophone de l’autre.
- Harlock Zora, capitaine de Division... La sortie est libre…
Elle grimaça de douleur en prononçant cette phrase, grimace que l’animal avait certainement du imiter en transportant le message aux autres. Bras plaqué sur ses bandages, sa série de mouvements avait relancé la blessure, qui n’était pas encore cicatrisée. Parviendrait-elle à tenir le coup ?
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Harlock Zora
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Mar 18 Déc - 23:27
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Le commandant Sor s'était élancé en direction du mur de glace dès qu'il avait appris, de la bouche de l'un de ses alliés, qu'un groupe de révolutionnaires était partit durant qu'il avait le dos tourné. Groupe apparemment constitué de certains blessé, il voulait rejoindre le champ de bataille pour sauver quelques uns des révolutionnaires et les aider à partir de leur côté. C'était Harlock Zora qui les menait... Mais celle-ci était également plus que mal en point ! Forcément, le blond, dès qu'il l'avait su, s'était rapidement mais surtout rudimentairement soigné pour leur venir en aide le plus rapidement possible. Comment pourraient-ils faire, tous, si un nouvel adversaire haut-gradé du Gouvernement les attaquait ? Ils perdraient, simplement... Et ça, le chevalier ne pouvait clairement pas l'accepter ! Il avait pris leurs vies sous sa responsabilité... Et maintenant, tout ce qu'ils trouvaient de mieux à faire, c'était de tenter une opération suicide pour essayer d'aider une poignée d'hommes ? Le geste était louable, bien entendu, et c'était tout à leur honneur, mais leur état ne leur permettait pas un tel acte héroïque ! Eken avait donc décidé d'y aller pour les rejoindre et les défendre. Arrivant devant le mur, il dégaina son épée et découpa la glace afin de faire un fin passage. Celui-ci ne pourrait permettre qu'à une seule personne de passer en même temps et était assez bien camouflée. Cela serait donc une sortie auxiliaire qui permettrait à deux ou trois personnes de s'en aller sans qu'elles ne soient poursuivies avant un petit moment, donc... Le commandant passa par cet endroit furtivement et jeta un regard à la place avant de foncer en direction des soldats de la Révolution qui se faisaient actuellement attaquer par des Marines qui venaient de tous les côtés. Tout d'abord, le preux chevalier en trancha un au niveau du torse, le faisant s'effondrer simplement avant de se mettre en garde devant la demoiselle à qui il tournait le dos, se mettant donc face aux assaillants. Il lui ordonna alors :
-Capitaine de division Harlock Zora, je vous ordonne de protéger le passage ! Restez en arrière et n'intervenez que si c'est nécessaire !
Il savait bien, de toute façon, qu'elle ne voudrait pas partir en première... Mais ses blessures ne lui permettaient clairement pas de combattre, même contre des petites frappes. Elle allait bien trop rapidement atteindre ses limites et ça n'était pas la peine de se tuer face à ce genre d'adversaires... C'en devenait même futile, au final. Sor se jeta donc dans la bataille pour la protéger, les protéger tous, tandis que quelques uns des hommes commençaient déjà à passer de l'autre côté. Le navire gouvernemental qu'ils avaient subtilisé était bien tranquillement amarré un peu plus loin et attendait pour partir de son côté. Personne ne les attaquerait avant un petit moment avec cette apparence, ils pourraient rejoindre le groupe de la Révolution en pleine mer un peu plus loin sans difficulté de cette manière.
Les pirates repartaient déjà, de leur côté. Tous étaient remontés sur le navire de Tengen, même les blessés et les quelques morts qui allaient très certainement être enterrés dans une cérémonie particulièrement grandiose... Après tout, cet homme était le plus puissant des Yonkous et avait une fortune et un Empire tels qu'il pouvait bien se le permettre. Il restait malgré tout un homme apprécié, dans la plupart des récits du Nouveau Monde... De toute manière, il s'en allait et ça n'était clairement pas une mauvaise chose pour les gouvernementaux qui souffleraient un peu. Ce n'était pas souvent que Marineford recevait de telles pointures et on pouvait facilement le comprendre aux dégâts qui régnaient de part et d'autre de l'île militaire. Mais ça n'était pas encore fini. Certains duels continuaient encore...
Arias semblaient vouloir partir, mais combattaient toujours Alucard qui ne voulait clairement pas lui laisser le temps de s'en aller. Cependant, le fruit du chef de la Révolution le plaçait favori dans la "fuite", puisqu'il pourrait tout simplement se propulser en direction des bateaux révolutionnaires lorsqu'il pourrait partir. De son côté, Yoko Ceresa, elle, tentait réellement d'en finir avec l'amiral Reis Jacob mais celui-ci prouvait sa supériorité physique et n'hésitait pas à la frapper avec force dès qu'il le pouvait. Mais à un moment donné, une explosion de glace devant lui le força à reculer alors qu'il allait donner un puissant coup à la bras-droit de Knightwalker. C'était Pamela Emperior, qui riait un peu plus loin... La semi-géant profita de l'occasion pour donner un coup sec du revers de la main à son adversaire qui fut, sous la force du choc, envoyé un peu plus loin. La diversion permit donc à la maudite du papillon de se changer en ce mystérieux animal et de s'en aller par la voie des airs. Elle faisait confiance à Arias et savait qu'il s'en sortirait même si Kizaru lui sautait dessus également... Il n'avait pas le "D" pour rien, après tout. Cependant, ce qu'il se passa l'impressionna un peu plus. En réalité, Jacob ne voulait absolument pas s'en prendre au chef de la Révolution. Non, ce qu'il voulait faire, c'était vaincre un maréchal. Et celui qui était le plus proche était Pamela... Ce fut donc un énorme bloc de platine qui fut projeté sur le travelo, et des débris de glaces, de pierres furent projetés dans tous les sens. L'attaque avait été plus que brutale, et bien plus qu'inattendue... Un trou dans la glace s'était formé sur plusieurs mètres et il n'y avait plus aucune trace du corps désormais sans doute sans vie du travesti, qui n'avait pu éviter l'offensive à temps. Les marines en profitèrent pour redoubler de férocité. Leurs cibles, elles, étaient anéantis... Un maréchal avait perdu sa vie sur ce champ de bataille, par une attaque qui paraissait banale mais dont la force était loin de l'être. Kizaru se jeta une nouvelle fois sur ses adversaires tandis que les deux autres maréchaux se débarrassaient de leurs adversaires respectifs pour s'occuper de divertir ce fauve jeune désormais inarrêtable. La victoire semblait promise au camp des Gouvernementaux...
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Elimane Loyckh
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Mer 19 Déc - 15:47
Le choc était tel que Loyckh ne s’était toujours pas remis debout. Il se tenait le ventre en grimaçant. Ce n’était sans doute pas un simple coup sinon il aurait tout simplement éclaté en glace. Ce poing devait sans aucun doute être enrobé de haki. C’était la seule hypothèse plausible, après tout, il était de nature logia. Après quelques secondes, resté allongé sur le sol de la banquise, le militaire se releva et fit face à son ennemi. Ce dernier, ricanait de bon cœur, sa corpulence imposante expliquait l’envoie du Marine aussi loin.
« Alors ce sera toi mon ennemi ! »
Les sourcils plissés, les lèvres droites et pas la moindre once de sourire. Le colonel se voulait sérieux par des moments pareils. Il attendit que la brute n’attaque. Il ne fallu pas attendre longtemps, déjà, le barbare fonçait en sa direction le poing gauche levé au ciel, une sorte de voile bleu gantait le tout. Une émanation physique du fluide de l’armement ? Possible, mais le militaire n’y prêta que peu d’attention. Il lui fallait éviter l’attaque. Un saut dans les airs et le geppou pour s’y déplacer firent frapper le gros sur le sol qui se fissure sous l’impulsion de la charge. Loyckh pointa ses bras vers le bas et une flopée de lames et flocons blancs fondirent sur le révolutionnaire. L’attaque congelait et coupait en même temps.
« Ice Rain »
Sa masse imposante empêcha le rebelle d’esquiver et, dans un cris de désespoir, il finit entièrement paralysé, le visage crispé, mutilé, encore visible dans le bloc translucide. Le Marine retomba non loin et regarda sa victime quelques instants. Il avait été facile à battre au final, une seule attaque et la défaite. Il en réchapperait c’est certain mais serait, sans nul doute, transféré à la prison d’Impel Down. Quel était le mieux ? Enfer terrestre ou mort…
Loyckh regarda autour de lui, les révolutionnaires, de plus en plus nombreux près du mur, combattaient les troupes de la Marine, elles aussi de plus en plus conséquentes. Une solution de replis se dessina lorsqu’un arbre poussa aux abords du mur. Le nombre de prisonniers allait être énorme, ce n’est pas ça ce passage qui allait permettre de sauver tous les révolutionnaires, néanmoins, le peu d’entres-eux que le colonel vit passer comptait plusieurs commandant. En gros, si les officiers s’en allaient, il ne resterait que les rebelles classiques et sans grande valeur pour le gouvernement. Le colonel décida d’aller voir ce qu’il se passait de l’autre coté du mur. Quelques pas de lune suffirent à attendre le haut de la muraille. Il vit qu’il y avait deux passages dans le mur, un assez mince en plein milieu et l’arbre. De ce coté, il n’y avait pas un seul militaire si on mettait de coté le vice-amiral aux prises avec le maréchal cyborg. Loyckh décida de frapper fort et se concentra durant quelques minutes, en position du lotus. Il ouvrit d’un coup ses yeux, les pupilles rétrécie comme tout à l’heure, il allait donner le tout pour le tout du coté du mur exclusivement rebelle. L’idée n’était pas mauvaise, vu qu’il ne savait se contrôler sous cette emprise, si aucun marine ne venait à croiser sa route, aucun dégât possible… Il sauta parmi au dessus des fuyards.
« Ice Giant »
Tout en retombant vers la banquise, il envoya une grande quantité de glace qui, une fois arrivée au sol, se propagea telle une vague emprisonnant dans le gel plusieurs dizaines d’homme. Bien que comptant de nombreux officiers ou sous-chefs de division, les troupes insurgées de ce coté étaient dépourvues de grosses pointures. Le seul danger pour Loyckh était le maréchal Vadim mais ce dernier combattait contre Cho. Le géant de glace avançait dans les rangs révolutionnaires et refroidissait le plus de monde possible. Les résistances déployées par les quelques révolutionnaires voulant se mesurer au colonel ne montraient pas assez d'ardeur et, dans un premier temps, le monstre glacial ne fit pas du tout incommodé par l'ennemis. Cependant, un unification de plusieurs rebelles arriva à le repousser. Le maudit reculait de quelques pas mais toujours en continuant de surgelerla zone et ses occupants. Il était moins délireux que la dernière fois mais c'était la colère qui l'avait rendu ainsi car il n'était aucunement conscient de ses actes en ce moment.
Cette partie du champ de bataille ne pouvait être reconnue par un habitué des lieux, des blocs de glaces sortaient de partout, une multitudes d’hommes était prisonniers du gel et voyaient, impuissants moult de leurs compagnons subirent le même sort. Le colonel se déchainait face à plus en plus de résistance. Arrivé à quelques mètres de Vadim, Loyckh se tourna vers lui et commença à l’attaquer sous le coup de la rancune. A présent, les révolutionnaires pouvaient regagner sans peine leur navire, certains restèrent à terre afin de libérer quelques hommes congelés, mais la panique pris le dessus sur le courage de bon nombre d’entres-eux et seuls quelques-uns furent libérés, en état hypothermie forcée.
Cho et Loyckh combattaient avec rage l’homme de métal. Ce dernier arrivait cependant à garder la tête haute face aux deux gouvernementaux qui, malgré une non alliance de leur force dû à la perte de raison du moins gradé, attaquait puissamment le révolutionnaire. Tout en se battant, on aurait dit que le vice-amiral faisait attention de ne pas toucher ou même gêner le colonel, comme s’il savait qu’il risquait de l’avoir en temps qu’ennemi à la moindre broutille. Un moment de faiblesse du maréchal permis aux deux officiers de l’attaquer fortement. Un poing glaçant fondit sur le gamin métallique combiné à une attaque spéciale de Cho. Bon point pour le gouvernement mondial, après Pamela, voici peut être le tour de Vadim! Une capture serait aussi, évidemment, la bien venue.
Malgré le mur, de plus en plus de rebelles regagnaient les navires. Ils savaient que l’arrivée des deux autres amiraux ne durerait plus très longtemps, on pouvait même voir certains plonger à l’eau et nager le plus loin possible de l’île, malgré l’affluence des créatures marines de ces lieux. Les pirates ne combattaient déjà plus, tous regardaient la fin de bataille depuis leur bateau. Seul un miracle pouvait donner l’avantage aux révolutionnaires, mais Akainu et Aokiji dessinaient plutôt un signe de victoire absolu au profit du gouvernement.
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Harlock Zora
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Ven 21 Déc - 8:14
Le Monde Tourne
Épisode 11 : Jusqu’au bout
Lentement mais sûrement, les Révolutionnaires affluaient autour du mur de glace et courraient sur les branches de l’immense arbre pour passer de l’autre côté. Mais le mouvement restait trop lent, Zora en avait conscience. Vu son état actuel, il était toutefois illusoire de penser pouvoir briser la glace, qui semblait particulièrement épaisse. Genou à terre, au milieu de la foule à côté de l’énorme végétal, elle se tenait péniblement sur un sabre afin de ne pas chuter. L’autre main calée au niveau de sa blessure, elle respirait avec difficulté. De retour à sa forme enfantine, Golbat était perché la tête en bas, sur l’une des branches les plus élevée du Jukai, surveillant sa maîtresse avec attention. La demoiselle distingua soudain le commandant Sor, traversant le mur avec un certaine facilité, qui apparut à ses côtés. Il se tint droit, devant elle, sans la regarder, mais lui adressa pourtant la parole. Avec sa chevelure flottant au vent, il ressemblait fort à Tenshiro… Zora s’étonna elle-même de la comparaison.
Bien... reçu. S’efforça telle tout de même de dire.
Il y avait beaucoup d’agitation de l’autre côté. Trop, pour qu’il ne s’agisse que de rebelles occupés à fuir. Une vague de froid soudaine permit immédiatement à Zora de mettre un nom sur le responsable. Il devenait plutôt récurrent d’ailleurs. Observée d’un point de vue extérieure, la scène était étrange. Elle se trouvait entourée de soldats du côté de Marineford, lui était au milieu de Révolutionnaires, du côté de l’océan. Entre eux, il y avait cet épais mur de glace. Sauf qu’elle était beaucoup plus amochée que lui. Enfin, c’était relatif, Zora n’avait pas beaucoup d’endurance non plus.
Mais elle n’avait pas le temps de se concentrer sur ce qu’il se passait derrière. Elle allait être témoin d’une scène tragique. Les forces rebelles encore en état de se battre mettaient tout en œuvre pour permettre aux Maréchaux ainsi qu’à Arias, une retraite. Mais c’était sans compter sur l’acharnement des Officies sur se dernier. L’équilibre des forces qui s’était plus ou moins crée depuis le début de la guerre venait de se rompre. En effet, suite à une terrible attaque le Maréchal Pamela succomba. Ce dernier évènement sonnait le gong pour la Révolution. Ils venaient de perdre l’une de leur force majeure et seraient malmenés dès que les forces dirigées par les deux autres Amiraux se joindraient aux réjouissances.
Hey ! Faut pas rester là, va te mettre à l’abri !
A l’abri ? Allons, tout est fini petit. Marineford ne tombera pas aujourd’hui…
Tu divagues ma belle ! On va démonter ces Officiers !
Tu me sembles débordant d’énergie, pourquoi ne pas utiliser cette vigueur pour aider tes camarades blesser à quitter les lieux ?
Comme pour appuyer ses dires, Zora serra les dents en gémissant de douleur. Elle avait beau réfléchir et évaluer toutes les possibilités, il n’y avait plus rien qu’elle pouvait apporter sur se champs de bataille. Le Jukai ne permettait qu’à une poignée de personne de passer la paroi de glace. Le petit trou creusé par le commandant avait également son utilité. Mais les troupes s’écoulaient au compte-goutte. Elle se décida finalement à passer le mur également, mais se mi à grelotter lorsqu’elle arriva de l’autre côté. La banquise était méconnaissable. Elle n’avait plus rien de commun avec la vaste étendue de glace plane, mais était beaucoup plus irrégulière. Par endroits, certains Révolutionnaire étaient coincés dans la glace. Trônant fièrement au milieu de tout ce froid, Loyckh, sous sa forme de colosse, tentait d’effectuer son devoir de son mieux.
Parce qu’ils étaient sur le point de triompher aujourd’hui, la Marine pouvait prétendre représenter la Justice… Une conclusion qui illustrait bien à quel point les notions de bien et de mal pouvaient être relatives. Epaulée par un auxiliaire qui lui apporta également un grand manteau, elle put contourner la zone dangereuse, en longeant la banquise. Y’avait-il encore espoir qu’Arias s’en sorte vivant ?
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Harlock Zora
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Ven 21 Déc - 15:13
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Sor se battait de toutes ses forces pour permettre à ses alliés de se mettre à l'abri. En ce moment-même, il tenait tête à l'adversaire qu'il avait rencontré quelques instants plus tôt sur le navire provenant d'Enies Lobby. Wakai Tsuki. Ce type n'était réellement pas quelqu'un de mauvais... Son nitoryu était assez puissant pour inquiéter grandement le commandant lui-même. Même ses talents à l'épée ne lui permettraient certainement pas de le vaincre, il lui fallait trouver une échappatoire... Sinon, il allait y rester, comme Pamela quelques instants auparavant. Reis Jacob faisait un massacre incroyable, malgré la pauvre maréchal Taka qui tentait vainement de l'arrêter. Si le cyborg avait pu la rejoindre, la lutte aurait été nettement plus équitable mais cette fois, il semblait avoir été coincé par les deux gouvernements qui voulaient s'occuper de lui. Yoko, la bras-droit d'Arias, elle, continuait de voler au-dessus des troupes de la marine en relâchant son poison soporifique. Elle savait qu'il fallait en battre un grand nombre pour permettre à ses amis de s'en aller... Mais elle restait tout de même inquiète pour Taka, qu'elle voulait rejoindre afin d'en finir avec cet amiral un poil trop brutal. Esquivant une offensive horizontale, Sor se redressa lentement en reprenant son souffle. La situation commençait à devenir délicate... Bien trop. Cela ne lui plaisait pas. Si seulement ce mec qui lui faisait actuellement face n'était pas venu, tout aurait pu se passer plus simplement, au final... C'était l'arrivée de renforts qui avait donné un second souffle de vie aux gouvernementaux, et suffisamment de force pour repousser les pirates lorsqu'il l'avait fallu. Ceux-là n'étaient même plus visibles à l'horizon. Même si le commandant n'avait pas vraiment d'affinité avec ces hors-la-loi, il ne pouvait pas nier que l'aide du Yonkou aurait été une bonne chose pour la fuite... Mais au final, Arias, Tengen et Alucard étaient les trois hommes les plus puissants de la planète, et sans conteste. Il était donc naturel qu'ils se fassent la guerre... Il para une nouvelle attaque de Wakai avant d'essayer de le transpercer d'un coup d'estoc, sans succès. Celui-là avait, en effet, d'un pas sur le côté, su se placer judicieusement pour contre-attaquer. Une nouvelle fois, Eken esquiva, même si cela devenait à être de plus en plus dur et surtout de plus en plus juste. A ce rythme, il ne tiendrait plus très longtemps et il en avait conscience... Sauf qu'il n'avait absolument pas le droit de baisser les bras. Le chevalier recouvrit sa lame de foudre et se remit en garde avec encore un peu plus de conviction, près à en découdre au prochain assaut. De toute façon, il n'aurait guère plus de temps : les deux amiraux approchaient... Mais fort heureusement, il reçut une aide, insoupçonnée. Un type, près de lui, avait pris une épée et s'était élancé sur le vice-amiral. Il n'avait pas un niveau exceptionnel mais se débrouillait bien. Le commandant sourit et profita de l'opportunité pour attaquer le gouvernemental également. A deux contre un, la lutte serait bien plus équitable et il avait, enfin, une chance de s'en sortir sans trop de blessures.
De l'autre côté du mur, le maréchal avait fini par tourner le dos à ses deux ennemis actuels pour tenter de venger Pamela en aidant Taka face à l'amiral. Cependant, un moment de suspens l'avait mis en doute : qu'arriverait-il donc aux troupes positionnées ici ? Personne ne pouvait faire face au vice-amiral... Il était bien trop puissant. Près du mur, Sor ne pourrait également pas tenir très longtemps, alors qui devait-il aider en priorité ? C'était une excellente question, et lorsque les deux poings de ses adversaires foncèrent vers lui, son haki de l'observation lui permit de reprendre la situation en main. Il devait gagner ici. Ensuite, et seulement ensuite, il irait libérer Eken de son adversaire et lui ordonnerait de prêter main-forte à Taka pour qu'elle puisse s'en aller aussi. Parce que l'air de rien, elle ne tiendrait plus très longtemps elle non plus... Son niveau n'était pas suffisant pour tenir tête à Kizaru. Tout le monde s'en doutait. De toute manière, rares étaient les révolutionnaires capable d'une telle prouesse, et la perte de Pamela semblait en être une preuve évidente. Dans tous les cas, lorsque les deux poings arrivèrent près de lui, le Vadim se décida sur un plan de défense puis d'attaque. Même son corps de fer n'aurait pas suffit à bloquer la force débordante des deux ennemis, c'était une certitude... Il devait éviter. Comment ? Il avait déjà sa petite idée sur la question. Un câble de fer simple s'entoura autour du bras du géant des glace. Utilisant celui-là, le maréchal se projeta dans les airs en passant dans le dos, soudainement, de ses deux ennemis. Un coup de pied bien placé envoya Cho un peu plus loin pendant que le révolutionnaire souhaitait désormais mettre Loyckh à terre. Ce type n'avait fait que trop de dégâts et il était temps de lui régler son compte. Toujours derrière le colonel, le hors-la-loi envoya deux câbles en granit marin en direction des épaules de celui-ci, à une vitesse vertigineuse. Si les câbles atteignaient leur cible, celui-là reprendrait forme humaine et Vadim pourrait ainsi s'en charger sans trop de difficulté, en quelques instants seulement. Il devait absolument résoudre la situation ici. C'était impératif, sans quoi la fuite de ses alliés serait fortement compromise...
De son côté, Arias continuait son combat contre l'amiral-en-chef même si l'affrontement semblait s'éterniser inutilement. Le chef de la Révolution n'avait qu'une envie et elle était celle de partir en évitant de perdre un autre allié de taille. Il ne se faisait pas de soucis pour Yoko et Vadim, mais plutôt pour Taka : elle était encore jeune et serait certainement quelqu'un de très prometteur par la suite... Il ne fallait pas qu'elle meurt. Cependant, comment faire pour l'aider ? Cela ne serait pas simple...
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Elimane Loyckh
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Sam 22 Déc - 16:41
Les navires des renforts arrivaient rapidement, encore deux bonnes minutes et leurs équipages pouvaient se joindre aux hostilités. Les amiraux Ao Kiji et Akainu restaient au niveau de la proue de leur bateau respectif, on ne pouvait dire ce qui se passait dans leur tête mais une chose était certaine, tous deux fronçaient les sourcils de la même manière. Les troupes sur les ponts inférieur et supérieur de chaque bâtiment naval regardaient de même le champ de bataille désormais à quelques centaines de mètres d'eux. Chaque soldats essayait d'appercevoir un de leur ami, un frère ou une soeur, peut être même une compagne ou un compagnon. Cetains pestaient en voyant leur pire ennemis toujours en vie, d'autres se réjoissaient d'enfin rejoindre les combats. La débacle des rebelles en amusait beaucoup, ces chiens anarchistes et anti-gouvernementaux n'avaient que ce qu'ils méritaient. S'attaquer au quartier général de la Marine, qu'est-ce qu'ils croyaient?
La victoire des soldats à la mouette ne faisait maintenant aucun doute. Les révolutionnaires affluaient vers leur embarcation et n'attendaient qu'une chose, partir. Les plus braves ou plus fous d'entre-eux tentaient de retenir les troupes gouvernementales remontées à bloc et arrêtant ou tuant le plus de révolutionnaires possible. Pas que quartier, ils devaient tous savoir qui étaient les plus forts sur cette planète! Les commandants de chaque camps demandaient beaucoup d'efforts de la part de leur faction, une partie des soldats de la Marine préféraient arrêter ce massacre afin d'aller se faire soigner et une partie des révolutionnaires laissaient tout simplement tomber les armes, ils se rendaient. Bien que la majorité continuait de combattre avec acharnement leurs ennemis.
Loyckh de son coté n'était une nouvelle fois plus lui même. Il était entré dans ce délire incontrôlable mais néanmoins très puissant. Il avait pris la forme d'un énorme monstre glacial n'ayant aucune pitié pour ses adversaires, retenant le plus d'entre-eux prisonniers dans la glace. Il se mesurait à présent contre un des maréchaux au nom de Vadim, quasi deux fois plus fort que lui. Cependant, un vice-amiral alié au colonel, s'occupait du cyborg lui aussi et contrairement au maudit, il avait de quoi tenir tête au rebelle. Ce dernier se battait avec force et rapidité. Après une attaque plus ou moins combiné du géant et de Cho, Vadim envoya le plus gradé valser avant de lancer une attaque sur le jeune maudit. Dans cet état, le monstre de glace ne devrait normalement pas savoir utiliser le haki de l'observation, mais une bride de ce pouvoir arriva à l'inconscience de Loyckh qui, grâce à ses réflexes amplifié arriva à éviter les deux cables. Une simple roulade de coté suffit. Les quelques corps présents sur la glace ne firent pas long feu suite au passage du colonel. Tout en mouvement, celui-ci envoya une colonne de glace dans la direction de son ennemi. Remis sur pied, le vice-amiral Cho allait profita de l'occasion, il savait sans doute que le maréchal allait éviter l'attaque. S'en suivit un échange violent entre les deux puissants.
De son coté, le géant s'était remis debout mais ne bougeait plus. Un boulet passa juste à coté de lui mais rien à faire, il ne bougeait pas. Une paralysie inexpliquée semblait l'avoir gagné. Un militaire arriva à hauteur du colonel et lui demanda de l'aide. Le navire diquel il venait était en train de couler et malheureusement, une bonne centaine de blesser y étaient soignés. Si l'ensemble venait à sombrer sans avoir pu évacuer, les pertes allaient encore augmenter. Mais Loyckh n'avait plus sa raison, le soldat n'a pas joué de prudence sur ce coup. Pourtant rien ne se passa dans la minute qui suiva la demande du jeune homme. Lentement, le géant tourna la tête vers celui-ci. Petit à petit le colosse rapetissait pour arriver à la taille normal de l'officier. Loyckh continuait de regarder le soldat avec des yeux aux pupilles rétractées. Mais soudain, le regard de celui-ci s'éclaircissa et la taille habituelle du cercle noir vint repousser le mauve de l'iris. Le marine prit ensuite la parole envers son interlocuteur.
« Guide moi où se trouve ton navire. »
Il avait donc bien entendu le jeune homme. Mais comment avait-il pû quitter son état de transe? Lui même se le demandait, il n'avait jamais fait ça auparavant. Les deux militaires courraient vers le bateau, l'un concentré sur la destination, l'autre regardant derrière lui pour voir comment allait le vice-amiral Cho qu'il venait de laisser. Apparemment, le maréchal et lui se battaient à armes égals. "Tant mieux", se dit-il intérieurement. Sachant pertinament qu'il reviendrait l'aider une fois le bateau stabilisé. Le duo arriva devant le navire sombrant dans l'eau. Rapidement, le maudit mit sa main dans l'eau et d'un coup, de la glace emprisonna le navire qui ainsi ne pouvait plus terminer sa descente vers l'abîme. Le jeune soldat le remercia mais avant qu'il n'ait terminer, le colonel se retourna et courru vers son point de départ. Il vit que plusieurs révolutionnaires aidaient le maréchal contre son supérieur. Tout en continuant de courir vers l'avant, il effectua plusieurs geppou afin de se retrouver à environ quatre mètres du sol. Il format sa combinaison de combat rapproché, glace recouvrant pieds et poings. Arrivé non loin des combattants, il enchaîna les coups contre les révolutionnaires de second rang afin de pouvoir aider son vice-amiral. Un "Cho Kuribu", une suite de quinze coups consécutifs. Etalant un même nombre d'hommes. Il allait enfin pouvoir continuer le combat face au petit Vadim.
Soudain, plusieurs balles lui transpercèrent le torse. D'habitude cela ne lui aurait rien fait mais... La matière dans laquelle était faite ces projectils permettait d'annuler les pouvoirs d'un maudit, or deux d'entre-elles étaient restées dans sa cage thoracique. Le jeune homme cracha du sang avant de tomber à genou. Il regarda ses mains posées sur sespectoraux, elles étaient en sang. Il s'étalla ensuite sur le sol, toujours conscient mais en piteux état. A coté de lui, Cho et Vadim continuaient leur combat, il lui était maintenant difficile d'aider son supérieur. Il essaya ensuite d'extraire manuellement les deux bouts l'empêchant de continuer à utiliser ses pouvoirs. Sans doute cela était-il peine perdue. Un révolutionnaire voyant l'officier tenter une remise à pied fonça sur lui une pelle en main. Il ne voulait sans doute pas que le colonel ne passe la fin de la bataille en vie.
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Elimane Loyckh
Harlock Zora
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Lun 24 Déc - 4:26
Le Monde Tourne
Épisode 12 : Transition, la fougue de la jeunesse.
Zora continuait de progresser sur le bord de la banquise, appuyé sur l’épaule d’un camarade bienveillant. L’un des derniers navires restant ne se trouvait plus qu’à quelques mètres d’eux, une foule de rebelle tentaient désespérément de s’y hisser, afin de pouvoir échapper à une mort quasi certaine, qui les attendait s’ils restaient plus longtemps à Marineford. Comme après chaque bataille de ce genre, une poignée d’entre eux allaient probablement quitter la Révolution, pour rejoindre leur famille, ou tout simplement pour partir vivre leur rêve. Frôler la mort n’avait pas que des aspects négatifs. Bien au contraire, c’est en passant si près de tout perdre que l’on se rendait parfois compte à quel point la vie était précieuse… Alors dans ces moments-là, on souhaitait de tout cœur pouvoir s’en sortir, et profiter pleinement du reste de son existence.
Une des nombreuses bizarreries humaines que Zora avait déjà expérimenté. Elle avait décidé de vivre, il y a près d’un siècle, pour ce jour. Si la défaite d’aujourd’hui faisait mal, c’était principalement parce qu’elle attendait ce moment depuis quatre-vingts années. Une telle chance ne se représenterait certainement pas avant longtemps. Distraite, la centenaire fut soudain attirée par le cri désespéré d’une voix juvénile. Adossé contre un pic de glace dressé verticalement, un jeune révolutionnaire, blessé au bras, agitait son sabre devant lui avec sa main valide, pour éloigner l’officier qui s’approchait de lui sans tenir compte de ses gesticulations. Le soldat traînait derrière lui une longue hallebarde, qui laissait une strie bien visible dans la glace. Ce gamin n’avait aucune chance de s’en sortir. Décidée à aller le sauver, Zora demanda à son « porteur » de s’écarter et voulut s’élancer à la rescousse mais, elle peinait à tenir debout.
- Je pense que tu en as assez fait pour aujourd’hui, laisse moi prendre les reines !
- Pour me retrouver dans pire état encore ? Non merci gamine.
- Mais regarde toi, tu ne tiens même plus debout ! Range ton orgueil de côté et laisse moi faire, si on ne fait rien, ce type va y passer !
[…]
C’était terminé… Il imaginait déjà la manière dont cette arme monstrueuse allait le tuer. Est-ce que ce soldat allait lui enfoncer dans le crâne, ou bien, se contenterait d’un coup porté avec la pointe… Pour Az, ce genre de raisonnement morbide était le seul moyen qu’il avait trouvé pour se calmer. Il allait mourir et il le savait. Dans sa tête, il venait de voir toute sa vie défiler en une fraction de seconde. Résigné, il ferma les yeux et tourna sa tête sur le côté. S’il put clairement sentir le brasement de l’air par l’immense hallebarde qui s’approchait de lui, son corps en revanche demeura intact plus longtemps qu’il l’avait pensé. Un puissant bruit de métal s’entrechoquant résonna dans ses oreilles et lui fit ouvrir les yeux. Devant lui se tenait… une femme, qui semblait entourée d’un halo de lumière violette. Elle se retourna et lui hurla quelque chose qu’il ne comprit pas, car il était encore sous le joug de l’émotion ; il se leva, machinalement et se mit à courir sans s’arrêter, sans se retourner. Les larmes emplissaient ses yeux et il se jura de ne plus jamais remettre les pieds ici.
- Mince, additionné à la dernière fois, ça fait trois ans en moins… dit-elle, en levant les yeux vers le ciel, pensante.
- De quoi… tu parles ? [color=black]répondit l’officier, augmentant alors la pression sur le manche de son arme.
L’action avait été particulièrement rapide. Faisant preuve d’une vitesse étonnante pour quelqu’un qui peinait à marcher deux secondes plus tôt, Zora avec bloqué la puissante attaque verticale grâce à sa lame – enfin, grâce à la lame qu’elle portait, qui n’était pas la sienne – et était parvenue à une telle prouesse aidée de la « Force de l’âge ». Sourire narquois, regard provocateur, elle n’avait rien à voir avec celle qui avait sauvé les Révolutionnaires de l’autre côté du mur de glace. N’ayant pas besoin de force brute pour la suite, elle annula le boost et profita de la force exercée par son adversaire pour exécuter une « Parade Circulaire ». Garde brisée, elle avait ainsi tout le loisir de l’achever, le temps qu’il ne se remette en position. Le geste fut vif et précis. Pas en avant, genoux fléchit et extension du bras ! La pointe de sa lame transperça le torse de l’Officier, qui chancela un moment. Une « Flèche » parfaitement exécutée.
Elle souriait déjà de sa victoire et fut surprise lorsque l’officier – il avait un sabre enfoncé dans le bide et pouvait encore bouger ! – tenta de lui exploser la mâchoire d’un bon crochet. Profitant de sa position basse, elle n’eut qu’à lâcher le sabre et à glisser sur la glace pour passer entre les jambes de son adversaire et se retrouver derrière lui. Dos contre dos, elle n’eut qu’à lui caresser tendrement la joue, pour en venir définitivement à bout. Elle avait à peine effleuré sa joue du bout de ses doigts délicats, car le fruit du démon se chargerait du reste. L’effet ne mit pas longtemps à se manifester. Perdant sa faculté de discernement ou de réflexion, l’officier poussa un puissant hurlement, attrapa sa hallebarde sur la banquise et se mit à courir en ligne droite, vers le mur de glace, attaquant toute cible mouvante sur le passage… Heureusement pour lui, « Âge cérébral » n’agissait pas éternellement.
Lancée dans le feu de l’action, elle aurait volontiers continué à enchaîner les ennemis, mais la douleur, qu’elle avait réussit à oublier grâce à l’adrénaline, lui revint beaucoup plus intensément. Pliée de douleur sur le sol glacial, elle lâcha son arme et plaça ses deux mains sur son ventre, avant de se recroqueviller sur elle-même, pour amoindrir les effets. Harlock Zora, avait atteint sa limite. Elles en étaient conscientes et cette vérité ne les enchantait pas du tout, mais il n’y avait rien d’autre à faire. Le reste, il fallait le laisser aux autres… Sauver tout le monde, protéger tout le monde, avec la force dont elles disposaient pour l’instant, c’était inconcevable….
_________________ C'est monsieur, hors-rp...
Harlock Zora
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Mar 25 Déc - 1:29
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L'attaque du Maréchal, même si elle avait été habilement exécutée, n'avait pas marché contre le colonel, qui, sans doute grâce à le haki de l'observation, ressentit l'offensive arriver et l'évita d'une roulade sur le côté. Un geste intelligent et vif, même pour un mastodonte de cette taille... Le révolutionnaire se dit un peu trop tard qu'il aurait bien mieux fait de faire taire sa voix grâce à son propre haki, afin d'empêcher son adversaire de ressentir l'attaque approcher. Cela lui aurait tout simplement permit d'en finir une fois pour toute contre ce Loyckh, ou tout du moins sur ce champ de bataille... Mais bon, le logia ne semblait pas vouloir abandonner, même si son supérieur, lui, avait été envoyé un peu plus loin bien simplement. Il envoya d'ailleurs une colonne de glace en direction de Vadim qui garda tout son sérieux et toute sa concentration. Ce genre d'assaut n'avait tout bonnement aucune chance face à lui... Bondissant simplement, il prit appui sur le projectile un très court laps de temps, suffisamment pour empêcher cette matière de le transformer en glace. Par la suite, il fixa Cho revenir à la charge, alors qu'il était toujours lui-même dans les cieux. Ce jeune homme ne voulait lui laisser aucun répit, lui montrer que se battre à Marineford était du suicide pur et dur... De toute manière, la force des vices-amiraux n'était certainement plus à prouver. Le cyborg en avait déjà affronté bien assez pour savoir ce dont ils étaient capables... Et certains étaient dotés d'une puissance tout simplement terrifiante. Néanmoins, le soldat de la Révolution ne pouvait pas laisser un jeune gouvernemental lui dicter la loi... Le coup de poing de ce dernier fut donc paré par celui du vieil homme avec force, provoquant une nouvelle onde de choc, puissante et dévastatrice. Certes, la force brute dont le duo pouvait faire part était bien inférieure à celle des deux chefs, un peu plus loin, mais ils restaient deux combattants d'exception... Et on pouvait le savoir de loin. C'est à ce moment là que Loyckh s'en alla, sans aucun doute pour aider d'autres types un peu plus loin. C'est à contre-coeur que le haut-gradé hors-la-loi le laissa partir en retombant sur le sol face au vice-amiral. Il devait s'occuper de celui-là, avant toute chose... Il demeurait l'être le plus dangereux sur le champ de bataille, pour ses alliés. Il fonça une nouvelle fois dans sa direction et continua l'affrontement avec rage jusqu'au retour de l'homme de glace. Il avait réussit à reprendre le dessus sur son adversaire, même si celui-là résistait correctement. Mais fort heureusement, des soldats, autour des deux combattants, avaient réussi à coller des balles en granit marin dans le torse du colonel... C'était une bonne opportunité pour en finir, une fois pour toute. Cependant, le vice-amiral prit une décision rapidement. Usant de sa vitesse exponentielle, il prit le haut-gradé de la Marine sur ses épaules et disparut une nouvelle fois, se plaçant à l'écart des combats, près d'un groupe de justiciers blessés et au calme. Il déposa son allié sur le sol avec un grand respect et disparut une nouvelle fois, en direction des combats. Cependant, Vadim avait déjà disparu...
Ce dernier était cette fois face à l'amiral Kizaru et, avec l'aide de Taka, il réussissait à le tenir loin des autres combattants hors-la-loi afin d'éviter les pertes inutiles. Arias avait donc pu reprendre une expression plus sereine et avait pu continuer l'affrontement avec l'un de ses deux rivaux plus efficacement, tandis que Yoko, elle, continuait de survoler l'endroit en endormant les homme sur son passage. Même si elle ne pouvait pas toucher que les Marines par sa malédiction, elle essayait d'en avoir le maximum sans trop affecter les troupes de la Révolution... Elle retomba en forme humaine subitement, aux côtés du commandant Sor qui combattait toujours le vice-amiral Tsuki. Son compère des instants précédents avait tout de même fini par rendre l'âme sous les attaques incessantes et trop puissantes de l'amnésique. La bras-droit d'Arias prit alors la parole, ordonnant à Eken de s'en aller. Celui-là le fit, même si son envie était belle et bien de rester là à aider sa supérieure. Il passa donc de l'autre côté du mur de glace et alla combattre les quelques soldats de la Marine qui avaient réussi à passer avant de continuer le chemin en direction du bateau qu'il voulait rejoindre. C'est à ce moment là qu'il aperçut la capitaine de division Harlock Zora. Celle-ci semblait bien mal en point... Il s'arrêta subitement dans sa course et se retourna en direction du champ de bataille. Il avait comprit une chose, en la voyant dans cet état... Cette femme, gradée, avait voulu combattre pour ses idéaux jusqu'au bout. Serrant les dents, il se remit à courir mais cette fois en direction des combats. Il devait combattre. Passant au dessus du mur, il ne jeta pas un regard en direction de Yoko qui le regarda, surprise. Le commandant continua son chemin, droit en direction... d'Arias et d'Alucard. Son geste pouvait paraître complètement fou et insensé, car même lui n'avait pas un niveau suffisant pour vaincre l'Amiral en chef... Mais son instinct héroïque avait refait surface. Il arriva dos au gouvernemental et l'attaqua verticalement, le surprenant en envoyant une lame de foudre. L'amiral en chef réussit à éviter d'un cheveu, mais ne put cependant pas esquiver le coup de poing du chef de la Révolution qui en profita bien avant de prendre son subordonné par le col et de se projeter d'un seul coup en direction des bateaux. Il fallait se dépêcher et prendre la fuite... C'était le moment où jamais. Yoko avait compris le signal. Elle terrassa son ennemi en le projetant dans un mur d'un coup de poing et alla chercher Taka et Vadim avant de s'en aller avec eux, par la voie des airs. Tous les gradés révolutionnaires remontèrent sur les bateaux, laissant les justiciers seuls. Arias et les autres se retrouvèrent sur l'un des ponts, tandis que la maréchal maudite de l'écriture créait des règles pour les protéger des deux navires des amiraux qui tentaient vainement de les poursuivre. La guerre ici était fini...
PS : Dernier poste pour moi, ici Je vous laisse clore le topic, et poster votre demande de notation !
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Elimane Loyckh
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Mer 26 Déc - 12:38
Devant le rebelle muni de mauvaises intentions et d’une pelle mortelle, le jeune colonel ne savait rien faire. La semi paralysie dans laquelle il était plongé l’empêchait d’esquiver ou même de riposter. Il voyait ainsi la mort approcher en courant, une bien marrante situation, il en rigolait presque ! Mourir sur un champ de bataille c’était une chose, si lamentablement à la toute fin des hostilités, c’était une autre. Quelques spasmes parcoururent son corps malgré la douleur se dégageant de ses organes internes. Un de ses doigts touchait la balle la plus à gauche. Il força tout en hurlant de douleur… Le projectile était enfin enlevé. Il en restait un autre, mais le gars se trouvait à moins de cinq mètres, d’ici deux secondes, il serait mort.
° Et merde! °
« Tu me touches, je te jure que je te retrouve et que je te fais la peau. »
Réplique menaçante peu usée par le jeune militaire tentant par là une dernière déstabilisation salvatrice. Mais d’un coup, il le vice-amiral Cho le prit et le transporta, en un rien de temps, à l’abri contre le mur de glace. Loyckh remercia son supérieur qui retourna rapidement à l’endroit où devait se trouve Vadim, afin sans doute de reprendre le combat contre ce dernier.
Adossé contre sa création, le jeune Elimane regarda le champs de bataille et la fuite des rebelles. En voyant les hauts gradés de la révolution se dépêcher pour atteindre leurs navires, il savait que la guerre était finie. En mer, ils se firent pourchassés par les amiraux, et une bonne dizaine d’autres bateaux, mais ils réussirent tout de même à s’enfuir. Il restait malgré tout plusieurs centaines de révolutionnaires, retardataires ou voulant rester qui combattaient toujours sur la banquise. Sans moyen de transport pour leur retraite, ils se sacrifiaient pour la révolution. Beaucoup allaient se faire emprisonner, d’autres allaient mourir. C’était ainsi que se terminait cette grande guerre meurtrière. Loyckh de son coté avait donc laissé son tour aux autres, il s’était endormi en sachant que plus rien de mal ne pouvait lui arriver. Toute cette agitation et ces morts l’avaient profondément dégouter, pourquoi donc les révolutionnaires étaient-ils venus ici ? Ils devaient savoir que seuls, ils n’auraient pas pu renverser le gouvernement mondial, surtout pas en attaquant le QG, la base la plus protégée au monde. Ce qui était fait ne pouvait plus changer, mais le colonel avait plusieurs projets en tête afin que les massacres dans ce genre cessent !
Loyckh resta une semaine à l’hôpital. Grâce à d’excellents médecins, il avait été remis sur pied en deux jours seulement, mais le besoin de repos avait prit trois fois plus de temps. Loyckh voulait repartir sur Shabondy puis sur tout Grand Line, afin de traquer bien plus encore tous les pirates et révolutionnaires. Il devait constituer un équipage avec des Marine de confiance et de bon niveau ! Il le ferait en court de route…
Suite à ses actions durant la guerre, il fût promus Contre-Amiral. Cela le rapprochait encore de son but principal. Amiral ! Il y avait d’ailleurs ce mot dans son nouveau titre. Il ne s’y attendait pas vraiment, certes il savait qu’il n’était pas resté sans rien faire pendant les combats, mais il occupait déjà la fonction prestigieuse de Colonel. Monter Lieutenant-Colonel ou Contre-Amiral l’avait surpris bien plus encore que sa promotion de Lieutenant dès son arrivée chez les Marines.
Montant à bord du GWNS 653, le Contre regarda une nouvelle fois Marineford. Les ouvriers avaient bien travaillés, le champ de bataille avait eu lieu pratiquement exclusivement sur la banquise, mais les dégâts matériels se comptaient tout de même en dizaines de millions. Là, plus rien ne pouvait laisser croire à une ancienne guerre entre puissants. Après dix jours, la plupart des débris, casse et cratères d’explosions avaient disparu. Yan et Patoune vinrent se positionner à coté du haut gradé. Ils n’avaient rien eu, à l’abri dans la maison du défunt ami de Loyckh. Ce dernier regarda encore quelques instants le quartier général avant de faire signe au capitaine qu’ils pouvaient partir.
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