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[Clos] Flashback vingt [Solo]
Dan Eudoras
Dan Eudoras
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Ven 23 Sep - 20:46
Flashback vingt


Il faisait noir et particulièrement chaud. Un poids des plus lourds sur le ventre et une horrible migraine se ressentaient très facilement. Pour conclure, une sorte de tissu humide et particulièrement doux était placée sur mon front. Pour le moment, je ne savais pas vraiment où je me trouvais ni ce que j'y faisais. La seule chose dont j'avais souvenir était liée à un drôle de fruit et à la mort de mes parents. Des salops de marine avait fait abattre toute personne vivant sur mon île natale pour le danger qu'elle représentait à leurs yeux. Et après ces quelques souvenirs, plus rien, c'était le noir complet, un véritable abysse. Un événement m'avait échappé et j'étais encore trop jeune pour m'en rendre compte. Je tentais tant bien que mal de me lever, mais mes jambes refusèrent de bouger, aux mêmes titres que mes bras. Quelque chose m'était arrivé et j'étais dans l'ignorance la plus complète.

Un long moment venait de s'écouler, je pouvais le ressentir aux plus profonds de mon être. Je n'avais encore jamais connu pareil ennui et bien que je semblais presque mort, je tentais de comprendre ce qui avait pu m'arriver. Des recherches plus folles les unes que les autres se succédaient dans ma tête. De la cécité à l'enlèvement. Peut-être même que je venais de me faire droguer ou tout simplement que j'étais mort. Je n'en savais rien et cette situation me rendais de plus en plus fou. Les sensations que je ressentais étaient encore plus violente qu'un engourdissement ou un bras cassé. Dans ces deux cas, il était encore possible de ressentir un petit mouvement, mais chez moi, c'était une autre histoire. C'est à ce moment-là que je ressentis quelque chose d'étrange. Une sensation de chaleur interne comme si mon corps commençaient à chauffer, voir même à bouillir de l'intérieur. J'avais déjà eu quelques fièvres, mais là, c'était du jamais vu. Ce qui me fit conclure de l'utilité du bout de tissu situé sur mon front. Le temps ne s'arrêtaient pas et je n'arrivais à voir ce qui se passait dans les alentours. Quand soudain, j'entendis un bruit de porte se refermer qui fut succéder très rapidement par des bruit de pas lent et poser.

« Enfin réveiller petit merdeuh ? »

La voix résonnait d'un ton grave et des plus sinistres. C'était bien la première fois qu'un tel frisson parcourut mon corps au simple son d'une voix. Complètement appeuré par mon impuissance, je commençais un petit cri des plus strident en mon intérieur. Etait-ce un homme bon ou la théorie de l'homme qui me détenait en otage était-elle fondée ? Quoi qu'il en soit, ses paroles semblaient vouloir pencher pour la deuxième solution. Il commençait à devenir dangereux de rester dans le coin et comme je l'avais déjà dit, j'étais bien trop jeune pour pouvoir m'en sortir comme ça. La voix se rapprocha et posa sa main sur mon front et me ôta d'un simple geste la serviette sur mon front. La main continua sur mon épaule et d'un coup sec me redresser comme un piquet. Il semblerait que j'étais attaché à une sorte de table. Les pieds et les mains ne voulaient absolument pas bouger.

« Je me doutais bien au moment où je t'ai touché que quelque chose n'allait pas. Je comprends tout de suite mieux l'intérêt de mon supérieur pour toi. Par contre, si tu ne peux pas bouger et rien voir, ne te pose pas la question, c'est en effet par ma faute ! Sinon, je vais t'expliquer la suite du projet. Maintenant, tu vas aller voir de plus prêt mon supérieur qui t'attends avec impatience. Il a vraiment hâte de te rencontrer. N'espère même pas avoir plus d'information sur lui, parce que même moi je ne le connais pas beaucoup. »

Les paroles de l'inconnu me paraissaient de plus en plus étrange. Maintenant c'était clairement quelqu'un qui me voulait. Je n'étais pas vraiment prêt à rencontrer quelqu'un d'autant taré. Des larmes commençaient à me couler le long des joues. J'étais en pleine panique et j'aurais tellement voulu avoir mes parents à mes côtés, mais hélas, il avait quitter se monde de la pire manière qu'il soit. Il ne restait rien de ma terre natale, c'était devenu une plaine des plus lisse et des plus dévaster. Aucun signe de vie qu'il soit animal ou végétal. La seule chose qu'on pouvait remarquer à sa surface était de gros cratère et de la poudre.

« Bon maintenant, j'ai le droit de te détacher, mais à une seule et unique condition. Il faut que tu me promette de rester calme et de ne pas sortir de cette pièce, sinon nous devrons te stopper dans ton élan et te remettre sur cette jolie petite table. »

Bien entendu, je ne pouvais pas répondre à cause de je ne sais quoi. Mais il n'hésita pas à me détacher pour autant. Je pus finalement ouvrir mes yeux et bouger librement. La première chose que je pris la peine de faire, c'était deux ou trois sauts sur moi-même. Le plaisir de bouger, quelque chose que je pensais ne jamais retrouver. L'homme quitta la pièce aussitôt qu'il me libéra tout en me fixant du regard comme pour me dire, attention, on a un marché. Je regardais donc de droite à gauche pour me rendre compte de l'endroit où je pouvais me trouver. Première chose que je remarquais sans trop de souci, c'était le hublot. Je me trouvais donc sur un bateau et en tendant bien l'oreille, je pouvais entendre les vagues sur la coque. Nous étions donc en mouvement en direction d'une île totalement inconnu. Pour continuer, un petit bureau des plus charmants était poser non loin de la porte. Devancer par une petite chaise en bois. Sur ce bureau, il y avait un petit livre des plus charmants. Je me mettais à le regarder d'un peu plus près. Il était marqué Journal de Bord. Je n'allais pas plus loin, parce que mon père m'avait éduqué à ne jamais regarder dans les journaux intimes des autres. C'était une question de respect et étant donné que ce grand homme ne me l'avait pas encore donner de raison de ne pas le respecter, je le tiendrais en haute estime jusqu'à ce qu'il dérape. A côté de la porte, je pouvais maintenant voir un petit porte manteau avec une veste en cuir noir accroché dessus. Sûrement appartenant à l'homme étrange qui m'avait retenu prisonnier. De l'autre côté de la pièce, il y avait la table sur laquelle j'étais étendu. Et là, quelque chose que je n'avais pas remarquer jusque là. Il y avait des traces rouges très vives dessus. On dirait des taches de sang desséchée. C'était horrible et ça me fit un petit choc dans mon petit cerveau. Allais-je connaître le même sort ?

Quelques jours plus tard, l'homme entra finalement dans la cabine qui était très bien aménager malgré la table qui faisait plus peur qu'autre chose. Il y avait un réfrigérateur avec de l'eau et de la nourriture. Cette fois-ci, je pouvais enfin remarquer l'allure du personnage. Plutôt grand et imposant comme je l'imaginais, mais une chose était à remarquer dont je ne pensais pas du tout chez lui. Ses vêtements étaient des plus étranges. Il portait une petite chemise slim hawaïenne qui faisait ressortir ses muscles. On pourrait facilement le confondre avec une armoire à glace. Pour continuer, il portait un collant noir également très proche de la peau. Pour conclure, des rangers pour chaussure, ce qui donne pas vraiment envi de goûter un bon coup de pied. Alors là, pour être franc, je pense pas qu'on pouvait faire plus mauvais. C'était horrible à regarder. Ensuite niveau trait physique, à part les muscles, on pouvait remarquer sa peau très coloré dans les tons noirs. Rien qu'à le regarder, il imposait le respect. Pour son visage, on pouvait voir un crâne dénudé et des lunettes cachaient ses yeux. Il s'approcha de moi et me prit par le col en me soulevant sans peine avec un bras.

« Maintenant tu vas venir avec moi et sans faire d'histoire. Le boss veut te voir au plus vite et attend beaucoup de toi apparemment. Donc tu vas faire tout ce qu'il te demande sinon tu risques de te manger un poing, voir pire... »

S'il voulait me stresser, c'était réussit. En plus il me déplaçait sans peine ce qui me faisait particulièrement peur. Maintenant, il voulait me conduire au près d'un homme qui avait l'air encore plus taré. Qu'est ce qui allait bien m'arriver. Je ne sais vraiment pas quoi penser.


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Dan Eudoras
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