Assis dans le bureau, j’attendais patiemment, les mains attachées dans le dos, la suite des évènements. J’étais arrivé sur cette île quelques heures auparavant, de nuit, et j’avais prévu de rencontrer certaines personnes, malheureusement, rien ne se passait vraiment comme nous le souhaitions. Ils avaient manqué de me tuer, moi, l’ancien du gouvernement, et m’avaient finalement sauvé, avant de me re-capturer. Ironie. Mon regard se posa tout autour de moi, c’était assez ennuyeux comme endroit, sobre, un bureau en vieux bois, une pièce sans tableau au mur. Tout cela me semblait bien officiel. Mon regard se posa sur l’homme vers la fenêtre, qui semblait être le garde du corps de l’homme dans le bureau, celui qui n’était pas encore là. Je souris, les rayons du soleil agressaient mon visage. Ils savaient donc qui j’étais ? Mon front perlait de sueur, être exposé ainsi face à l’astre de vie faisait souffrir mon corps à demi-mort. Des gouttelettes de sueur perlaient sur mon front, je n’en pouvais déjà plus. Combien de temps avait passé depuis mon arrivée ? Sincèrement, c’est là tout l’accueil dont ils sont capables ? Finalement, la porte sembla s’entrebâiller en un grincement qui me fit tressaillir aux premiers abords. Avant même de voir apparaitre face à moi le visage de cette personne, je pouvais déjà sentir sa voix, à ne pas prendre à la légère. Mes lèvres s’entrouvrirent alors :
« Vous me semblez être plein de contradiction. Vous cherchez d’abord à me tuer en prétextant des affaires en commun, ensuite de cela, une des votre me sauve la vie, et maintenant je me retrouve attaché ici, sans mes katana à la ceinture, et exposé en plein soleil. Laissez-moi deviner, cette fille n'était pas au courant de vos projets et a préféré m'aider plutôt que me laisser mourir. Auriez-vous peur de moi, Monsieur ? »
Après cela, il apparut face à moi, son visage ne me disait rien, à vrai dire que je n’avais jamais eu de réels rapports avec la révolution avant ce jour, et tout semblait se bousculer dangereusement. Me rappelant des dire d’Element Emishi, il n’était pas certain de sortir entier de ce genre de rendez-vous. Mes yeux se clorent. Je semblais pleurer à cause de ce soleil, toujours lui, mes yeux étaient rouges. Je baissais la tête pour ne pas avoir à me confronter au regard de l’homme qui passa derrière le bureau pour s’assoir. Cela pouvait sembler être de la soumission, mais je ne souhaitais simplement pas souffrir en le regardant, étais-ce une mise en scène volontaire de sa part ? Je soupirais de douleur, j’en avais des nausées. Mon regard se fit plus sombre, mais ce n’était pas volontaire, le plissement de mes yeux était une nécessité si je ne voulais pas perdre la vue. Je n’arrivais pas à distinguer les traits de son visage tant ma vision était floutée.
« Libérez-moi de ces liens, je ne chercherai pas a m’enfuir, vous avez ma parole… »
J’attendais ensuite, simplement, que l’on me détache, que je puisse me mettre à l’ombre au moins. Qu’ils veuillent m’affaiblir, ok, mais là ça ne servirait plus a rien si ce n’est par pur sadisme. J’étais assez faible déjà, et vu les gens présent dans la pièce, je ne pourrais pas grand-chose, sans mes armes. Je fermais de nouveau les yeux, attendant qu’il prenne enfin la parole, lui qui semblait pour le moment m’observer en silence.
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Dim 2 Déc - 17:26
On avait appelé Sor quelques instants auparavant, par Den Den Mushi. Un mec avait mit pas mal de bordel en ville... Il s'agissait apparemment d'un primé et d'un ancien gardien d'Impel Down, Tsukiyo no Hato. Une petite frappe comme on en trouvait des centaines, finalement... Mais bon, il semblait légèrement plus problématique que les autres. Le commandant de la Révolution avait dit à ses subordonnés de le ramener ici, dans son bureau. Quelques minutes plus tard, il arrivait à son tour, lentement. Il écouta les paroles du vampire, qui était déjà dans la salle, sans se donner la peine de répondre. Il ferma la porte derrière lui et contourna son bureau avant de s'asseoir à son tour. Posant les pieds sur la table, il poussa un soupire en croisant les bras. Il attendit quelques instants avant de lui répondre :
-Tu crois pouvoir m'effrayer ? Peut-être fais-tu cet effet à une poignée d'hommes ici, mais je ne suis pas comme eux. De plus... Même si tu le voulais, et que tu étais en parfait état, tu n'as aucune chance face à moi.
Voilà qui était dit, et qui donnait clairement le ton de la discussion. Le gradé de la Révolution claqua des doigts et un type vint tirer les rideaux avant de libérer le vampire de ses liens. Il apporta ensuite les katanas de l'homme à Sor qui les prit et les regarda. L'autre soldat sortit de la salle sans rien dire pendant que le commandant, lui, faisait une expertise qui semblait assez approfondie...
-Un katana normal. Le sandai kitetsu. Deux auras maléfiques... Un système de dial, également... J'en déduis que tu es un sabreur expérimenté, non ?
Il posa les deux armes sur son bureau, près de son interlocuteur, avant de le regarder à nouveau le visage parfaitement impassible. Il ôta les pieds de la table et se remit correctement avant de demander à l'homme :
-Tsukiyo no Hato... Qu'es-tu donc venu faire ici ?
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Dim 2 Déc - 17:52
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"Que puis-je pour vous ?"
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-Tu crois pouvoir m'effrayer ? Peut-être fais-tu cet effet à une poignée d'hommes ici, mais je ne suis pas comme eux. De plus... Même si tu le voulais, et que tu étais en parfait état, tu n'as aucune chance face à moi.
Clair, net, et précis. Le ton était donné. Cet homme n’était pas là pour plaisanter. En tous les cas, je n’avais moi-même pas l’envie de rire en ce moment. J’étais en bien mauvaise posture et au moindre pas de travers, je gaspillerai la vie que m’a offerte Celosia. Je lui avais promis de vivre jusqu’à notre prochaine rencontre, de ne pas gaspiller ce sang qu’elle m’avait offert pour ma survie la nuit dernière. Les yeux clos, je réfléchissais, je n’avais rien à répondre à cela, la différence de niveau entre cet homme et moi était flagrante. Il claqua des doigts, faisant se clore les rideaux, je pouvais enfin retrouver une respiration normale, bien que toujours incroyablement faible. Mon regard se posa enfin sur lui et tout devint plus clair. Je pouvais maintenant distinguer son visage. Fin, assez attirant, cheveux d’un blond éclatant. Je n’avais aucune idée de qui il pouvait être, mais cet homme avait du grade. Il me fit finalement détacher. Je remmenais mes mains devant moi, frottant avec vigueur mes poignés. Ils m’avaient fait mal, ces liens. L’homme examina ensuite mes katanas qui venaient de lui être apportés, je supportais mal l’idée que l’on touche ainsi mon âme, que l’on arrive à la détailler d’un simple regard.
-Un katana normal. Le sandai kitetsu. Deux auras maléfiques... Un système de dial, également... J'en déduis que tu es un sabreur expérimenté, non ?
« Je n’ai pas choisis mes katana. Ce sont eux qui viennent à moi. Je ne fais que me mettre à leurs services pour faire ce que j’ai à faire. »
Après cela s’en suivit un léger silence, l’homme se réinstalla un peu plus sereinement sur son bureau, le visage parfaitement impassible, avant de prendre de nouveau la parole, me demandant simplement ce que j’étais venu faire en ces lieux. Sérieusement ? Je n’en savais pas beaucoup plus que lui, moi j’étais ici à la base pour chercher des nouveaux katanas, mais avant tout pour répondre à l’invitation que j’avais reçue. S’en était suivi les évènements connu par les gens de cette île, mais tout cela n’était qu’un concours de circonstances accablant. Mon regard se posa autour de moi, je ne répondis pas desuite à sa question, laissant un léger temps de latence, comme cherchant mes mots, les évènements, dans le bon ordre. Raconter simplement ce qu’il s’est passé. Ne pas chercher à en rajouter. J’allais lui expliquer de la manière la plus précise possible.
« Après ma désertion du gouvernement, je suis devenu hors la loi, j’étais pris dans une sorte de spirale auto destructrice propre à ceux de ma race. J’ai combattu contre le shichibukai Mifune, qui m’a mit hors circuit en très peu de temps. Je voue depuis ce jour ma vie à mes lames dans le but de devenir le meilleur, j’avais trouvé un but, et je ne souhaitais plus tuer pour le plaisir de tuer. Mes pas m’ont menés à Alabasta, ou j’ai rencontré le primé Nakata Fenice. Il montait un équipage pirate, et je suis devenu son second du fait d’une connaissance commune, le défunt Element Emishi. J’avais de nouveau, des gens sur qui compter… Après quoi nous sommes partis chacun de nos côtés sur les seas blues pour trouver des nakama afin de conquérir grand line, et faire tomber le gouvernement. Une invitation de vos hommes m’a mené ici, mais c’est ma tête qu’ils voulaient. Je les ais tué, clairement, et je ne m’en cache pas. Quand votre vie est menacé et que vous avez des choses à protéger, vous faites ce qui est nécessaire, vous aussi, non ? J’ai été sauvé par la prénommée Celosia, qui m’a offert son sang pour survivre, et je me trouve maintenant face à vous. Mais où tout cela nous mène t-il ? »
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Dim 2 Déc - 18:10
Sor regarda son interlocuteur tandis que celui-là parlait. Il avait cité plusieurs noms... Trois, exactement. Le seul que connaissait le révolutionnaire était bien évidemment celui du célèbre Schichibukai, Mifune. Alors, ce type là l'avait combattu, et avait pu en ressortir indemne ? Sans doute le pirate l'avait laissé volontairement... Dans le cas contraire, il s'agissait de quelqu'un à ne pas sous-estimer ! Jamais le gradé de la Révolution n'avait eu le privilège de croiser le fer avec le Sword Master, mais on racontait beaucoup de chose sur lui et sur sa puissance phénoménale... Cependant, un autre nom fit tiquer le commandant. Fenice... Cela lui rappela quelqu'un. Il prit son Den Den Mushi et appela immédiatement à la bibliothèque :
-J'ai pas le temps de vous expliquer. Vérifiez dans les registres. Nakata Fenice... Son nom me dit un truc.
On entendit simplement un homme répondre "Bien" d'une voix endormie avant de raccrocher. Ca n'était pas très important, de toute manière... Mais Sor était quasiment certain d'avoir déjà entendu ce nom. C'est à ce moment là que ça lui revint... Il tira le tiroir à sa gauche et en sortit une pile de journaux. Il en prit soudainement un et regarda dans un petit article.
-Bah voilà... Fenice... Il a prit une raclée par Harushige ? Vous êtes abonnés ?
Le blond rit un instants en remettant les journaux à leur place et de refermer le tiroir d'un coup sec. L'article qu'il venait de lire, il l'avait eu d'un autre révolutionnaire, un ancien ami de ce pirate désormais capitaine. Après tout, il avait été dans leurs rangs aussi... La mémoire du commandant Eken semblait n'avoir aucune limite, et il aimait le montrer à ses "invités". Dans tous les cas, le révolutionnaire reprit rapidement son sérieux et poussa un soupire. Il croisa les bras en fixant Hato et demanda par la suite :
-Bon. Donc, tu as tué quelques uns de nos hommes... Première question. Y avait-il des femmes dans le lot ?
La question était très sérieuse, et cela pouvait se voir rien qu'à la vue du commandant qui fixait le vampire, parfaitement immobile. La réponse de celui-ci changerait sans aucun doute l'issu de cette petite discussion...
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Dim 2 Déc - 18:37
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"Que puis-je pour vous ?"
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Nakata, il connaissait Nakata ? Comment étais-ce possible ? Cet enfoiré de blond m’avait caché beaucoup de chose encore ? Mon regard se fit légèrement plus insistant, et j’attendais visiblement aussi impatient que mon interlocuteur, la réponse des registres. Si ce type avait été mêlé à la révolution, cela pourrait m’aider à sortir vivant d’ici, mais si je sortais vivant, lui n’en sortirai pas indemne. Finalement la réponse vint rapidement et non pas du den den mushi, l’homme sorti d’un tiroir une pile de journaux avant d’en lire un avec plus de détails. Il semblait bien amusé soudainement.
-Bah voilà... Fenice... Il a prit une raclée par Harushige ? Vous êtes abonnés ?
« Mais nous sommes en vie, et cela compte plus que de perdre. On apprend plus dans l’échec que dans la victoire. »
Lui riait légèrement, moi je lui adressais seulement un léger sourire. Je commençais à reprendre des couleurs. Enfin. Je me sentais légèrement mieux. Je pris une grande inspiration avant de soupirer longuement, très longuement, de soulagement. Mais c’était sans compter sur la question qui suivit. Encore, toujours des questions, mais celle-ci semblait être d’une importance capitale. Mon regard se fit insistant dans le sien, il ne riait plus du tout, et était parfaitement sérieux. Il me demandait si il y’avait des filles dans le lot. La bonne affaire, s’il y’en avait une elle était morte. Je devais, une fois de plus, réunir mes souvenirs, ce n’était pas tâche facile, même si cela c’était passé la veille. Je tentais de me souvenir alors.
« Je me souviens d’un homme, en rapport avec la royauté, pas un prince, une sorte de sous fifre, un maître des clés ou je ne sais quoi, souvent rodant autour du palais. Au courant de tout ce qui se trame. Il n’y avait pas de femme, un second homme est apparu ensuite, un membre de la révolution que je connaissais, un ami. Mon frère est, à n’en pas douter, à la tête de cette mascarade. Vous avez des soldats bien peu fidèles… »
Après cela, je me ravisai. La dernière phrase n’était peu être pas nécessaire et mon trop plein de franchise pourrait me jouer des tours. Mais c’était dans l’élan que j’avais prononcé ceci. Je réfléchis quelques secondes. Au final, qui devait le plus en souffrir, la révolution, ou ma personne ? Elle avait perdu un homme, moi j’avais perdu un ami proche. Mon frère, encore ce chien du gouvernement. Il faisait tout ce qui était en sou pouvoir pour me faire perdre pied, et depuis que j’étais primé, il n’hésitait pas à tenter de me faire venir à Impel Down, il se ferait surement un plaisir de jouer avec moi, à me torturer, tuant les gens que j’aime pour finalement me tuer moi. Il a toujours été ainsi, la pire des faces que notre race peut offrir. La folie, le sadisme, la luxure, la lésine, le plaisir de faire du mal. Ce sale petit enfoiré devrait mourir de ma lame, mais j’étais encore loin de faire le poids, et ce jeter dans les murs d’Impel Down, la prison sous marine, était un suicide à n’en pas douter. Mon regard se fit légèrement plus sombre, avant de se relever ver le révolutionnaire face à moi.
« Mon ami, il m’était bien peu fidèle aussi… Je n’ai rien contre la révolution, et c’est même à une des votre que je dois ma vie. Celosia, elle n’est pas sur cette île par hasard, elle est des vôtres non ? J’aimerai vous être utile, pour payer ma dette. Nous avons vous et nous des objectifs en commun. Le monde juste, la chute du gouvernement mondial. Un monde où tous le monde serait libre. Je suis un pirate, vous un révolutionnaire, les deux ne sont pas incompatibles. Pensez-vous que Nakata Fenice s’est attaqué au pirate Harushige pour son plaisir personnel ?»
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Dim 2 Déc - 18:52
Et bien, il s'agissait d'une première bonne réponse ! S'il y avait eu une femme dans le lot, et que cet être vampirique l'avait tué sans aucun scrupule, Sor aurait prit un plaisir fou à lui enseigner les rudiments de l'ichitoryu... Ou tout du moins, les pires blessures que ce style peut affliger à un homme, qu'il soit ou non d'une autre race. L’atmosphère se détendait peu-à-peu. Hato semblait reprendre des couleurs, et reprendre, par la même occasion, confiance en ses propos et en son interlocuteur. Malheureusement, le commandant, lui, ne savait toujours pas quoi faire à son sujet. C'est alors que le pirate émit une hypothèse bien intéressante... Celle de lier son équipage à la Révolution par un pacte d'amitié, ni plus ni moins. C'était une idée alléchante, certes. Mais pour le moment, cet équipage, justement, n'était que naissant... Qui pouvait garantir qu'ils iraient plus loin que Shabondy ? Surtout s'ils croisaient à nouveau des ennemis du calibre d'Harushige le sanguinaire et de Mifune le Sword Master... La vie de forban était clairement de plus en plus dangereuse ! Dans tous les cas, ce vampire avait évoqué leurs buts. Celui de créer un Monde idéal... Le même but que celui de la Révolution. De plus en plus, ce mec plaisait au commandant qui sourit légèrement. Il s'apprêta à répondre lorsque son Den Den Mushi sonna. Il décrocha et écouta ce qu'avait à lui dire le type des registres. Grosso modo, il n'y avait rien de bien spécial : Fenice était un pirate basique, ayant commencé sa carrière dans la Marine, puis dans la Révolution, avant de rejoindre l'équipage de Raphaël et d'être, par la suite, de nouveau seul. Il avait donc créé un équipage, depuis ?
-Bien, merci des indications.
Sor raccrocha. Cela ne les avançait pas beaucoup... Au moins, il était sûr qu'un Homme ayant fait partit du Gouvernement Mondial, de la Révolution et ayant lutté face à des hommes dangereux comme Harushige voulait le bien des populations du Monde entier... Malheureusement, cela ne voulait pas dire grand chose. La puissance de ce groupe débutant n'était pas forcément quelque chose d'incroyable... Peut-être étaient-ils même normaux, de simples hommes qui recherchaient plus la liberté que le bien du peuple ? Rien ne permettait au Eken d'en juger... Après un instant de réflexion, il prit de nouveau la parole, à l'intention de son interlocuteur :
-Je me doute que vos intentions sont louables... Mais... Je ne puis prendre seul la responsabilité d'un tel pacte, bien que la demande soit audacieuse. J'en parlerais à mes supérieurs... Et s'il juge cela intéressant, ils vous recontacteront bien assez tôt.
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Dim 2 Déc - 19:11
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"Que puis-je pour vous ?"
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-Je me doute que vos intentions sont louables... Mais... Je ne puis prendre seul la responsabilité d'un tel pacte, bien que la demande soit audacieuse. J'en parlerais à mes supérieurs... Et s'il juge cela intéressant, ils vous recontacteront bien assez tôt.
Il ne croyait pas si bien dire. Mon regard se posa avec insistance dans le sien. Audacieux, qui pouvait prétendre faire de grandes choses sans rêves démesurés ? Je souris avant de me redresser, plus en confiance désormais, je me levais de ma chaise et m’avançais vers son bureau pour y saisir mes katana que je vins loger à ma ceinture, sur mon flan droit. Je posais ensuite une main sur le bureau, l’autre à ma taille, regardant dans l’entrebâillement des rideaux le monde extérieur. Il faisait plein jour dehors, soleil au zénith, il devait être quatorze heures, environ. Il fallait que j’y aille, j’avais assez prit de retard comme ça. Pour clore cette conversation, je me devais de faire en sorte que la confiance ce fasse dans les deux sens. J’allais être honnête avec lui, le plus possible, et tenter de faire en sorte qu’il nous apporte son soutient, contre le notre. J’étais venu ici avec l’idée de peut-être jamais en ressortir, et voilà que le destin avait fait que je m’enlise dans quelque chose qui me dépasse. Mais mes intentions étaient louables, mes envies sincères. Je pris alors la parole avant de me retourner, déposant un papier avec le moyen de me contacter via den den mushi :
« Je ne fais pas dans les œuvres sociales ou caritatives. Nous croyons sincèrement en ce monde idyllique, et rien ni personne ne nous empêchera d’atteindre notre but. Le sang de la révolution coule en moi, et c’est grâce à lui que je suis encore vivant. J’ai aujourd’hui un objectif en plus. Au-delà de mes croyances, je sais que si nous ne sommes pas morts face aux hommes parmi les plus puissants, c’est que nous avons des choses à accomplir sur cette terre. Mes lames sont aujourd’hui les vôtre, les ailes du phœnix sont dans votre camp. Je compte sur vous pour en parler à qui de droit. Et j’espère que vous, vous n’hésiterez pas à me contacter en cas de besoin. Si vous avez besoin d’attendre que l’on fasse nos preuves, je crois savoir que quelque chose de gros va arriver dans un futur proche, attendez sagement, et choisissez vos alliés ensuite. J’attendrais patiemment le jour où j’emmènerai Celosia où elle doit être, j’attendrai patiemment le jour où nous rendrons ce monde meilleur. Et au final, je ne vous attendrais pas, si vous tardez trop, pour agir au nom des droits du peuple. Monsieur.»
C’est sur ses mots que je quittais les lieux, sans autre forme de procès, de toute manière, je savais pertinemment qu’il ne souhaitait pas me garder ici plus longtemps. Je passais dans les couloirs de la bâtisse, direction mon navire. Si cet homme n’envoyait personne pour me quérir dans les couloirs, c’est que je pourrais finalement partir rejoindre mes amis. Arrivé devant les portes, je pourrai partir. Je ne savais pas son nom au final, à ce type, et ne lui avais même pas demandé. Je soupirai longuement en portant un regard vers l’extérieur, de nouveau. J’étais à ce moment précis très loin d’imaginer ce qui allait se passer dans le futur, ni à quel point cette discussion allait changer le cours de nos vies.
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Dim 2 Déc - 22:13
Sor regarda le vampire se relever sans un mot. L'humanoïde prit ses katanas silencieusement, tout comme le commandant qui savait, de toute manière, que cette épéiste n'allait rien tenter d'idiot. Il en aurait eu, en effet, le loisir bien avant... Par exemple, lorsque le blond avait posé ses pieds sur la table, il avait été en position d'infériorité direct si Hato avait souhaité l'agresser... Mais celui-ci ne l'avait pas fait, ce qui prouvait, quelque par, sa bonne foi. Le gradé de la Révolution regarda son interlocuteur accrocher ses lames à sa ceinture puis poser sur le bureau un papier avec une inscription griffonnée, ce qui était sûrement le moyen de le joindre en cas de nécessité. S'en suivit une tirade assez intéressante, et qui fit sourire le "preux chevalier". Alors, il était vraiment motivé, ce brun... Il souhaitait vraiment lier son équipage à la Révolution, afin de les aider à construire un Monde meilleur et basé sur l'égalité. C'était une bonne chose. Dans tous les cas, Eken allait les laisser progresser sur Grand Line seuls, sans rien leur dire. Lorsque leurs actes prouveraient leurs valeurs, tant du point de vue guerrier que du point de vue idéologique, il en parlerait à ses supérieurs. En attendant, de toute façon, il n'avait pas à le faire : leur renommée était trop basse pour qu'ils inquiètent qui que ce soit, autant du côté de la Marine que du côté des autres forbans, ceux qui étaient sans foi ni loi. En plus de ça, le vampire avait déclaré qu'il reviendrait placer Celosia où elle devait être... Sor connaissait vaguement cette petite, puisqu'il n'avait été en charge de cette endroit que récemment, mais elle paraissait prometteuse, elle aussi.
Le commandant révolutionnaire laissa par la suite partir le pirate avec un sourire aux lèvres, toujours aussi grand. Ce type lui avait plu, en conclusion. Si sa détermination restait intacte, il y avait fort à parier qu'il irait loin, avec son capitaine et le reste de ses nakamas. L'épéiste prit son Den Den Mushi une nouvelle fois et appela les gardes avant de leur dire de laisser partir le brun, de ne pas l'arrêter. Ils avaient fini de parler, de toute façon... Alors, à quoi bon le garder prisonnier ? Certes, il avait tué quelques soldats qui servaient cette fière cause... Mais finalement, il avait aussi et surtout fait la promesse de servir cette même cause. Donc si les révolutionnaires venaient de perdre quelques mousses, ils avaient ainsi gagnés quelques combattants de haut-vol... Et, en plus de ça, un ancien gardien d'Impel Down. Le jour où un haut-gradé se retrouverait là-bas, il pourrait peut-être fournir des plans pour permettre l'évasion forcée de l'individu en question, non ? Une chose était sûre : se faire des amis, lorsque l'on devait lutter face au Gouvernement Mondial, était plus qu'un luxe : il s'agissait clairement une nécessité...
Sor tira son épée de son fourreau et regarda la lame en silence, et en continuant de sourire. Si ce mec le décevait, il périrait de cette arme...