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Lun 10 Oct - 21:35
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Dan Eudoras
Golden Hana
Vice-capitaine
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Lun 7 Nov - 12:44
Le jour se levait sur la ville de Shell. Le temps était venu d’aller la parcourir. C’est ainsi qu’Hana marchait sur le sentier qui menait aux premiers faubourgs essayant désespérément de se débarrasser du petit caméléon, sur le moment, blanc, qui la suivait partout. Il était temps pour elle de quitter cette île pour une autre plus propice aux affaires.
« Par Roger ! Lâche-moi la botte ! »
D’une humeur massacrante elle secoua furieusement sa botte dans l’espoir d’en décrocher la bestiole. Celle-ci ne semblait pas partager cet avis. Elle tenait bon. Cependant une ultime secousse envoya l’animal dans un buisson alentour. Maudissant le caméléon, la femme se remit en route vers le centre ville. Après quelques rues parcourues rapidement, elle se détendit et ralentit l’allure, se croyant enfin libérée du petit animal. Il y avait beaucoup de marines dans cette ville, beaucoup trop. Elle grimaça, mais après tout, œuvrant dans l’ombre bien souvent, elle ne risquait pas grand-chose. Malheureusement elle attirait un peu trop les regards. En effet, enroulée dans une cape poussiéreuse, les cheveux gras et maculés de terre, le visage poisseux, elle n’incitait guère à la sympathie. Elle entra alors dans la première auberge qu’elle croisa. C’était plutôt propre, plus propre qu’elle c’était certain. Elle s’adressa à la femme qui tenait le comptoir. Cela avait tout l’air d’une entreprise familiale, une petite fille courait entre les tables avec un plateau. Un sourire se dessina sur les lèvres d’Hana devant l’innocence de l’enfant. La gérante lui tendit la clé d’une chambre, méfiante et la mercenaire s’en saisit. Elle monta à l’étage, parcourant le couloir à la recherche du numéro onze. Une fois dans la petite pièce, elle se débarrassa rapidement de ses affaires et se faufila sous la douche. Après plusieurs lavages intensifs intégraux, la jeune femme jeta ses vêtements et sa cape dans la poubelle et sortit de son sac un pantacourt et une chemise propre. Lorsqu’elle ressortit de l’auberge, elle était propre.
Elle allait se rendre au port, quand des marines lui coupèrent la route, trainant derrière eux un prisonnier qui semblait avoir été torturé. En effet plusieurs blessures étaient ouvertes et saignaient abondamment, la jeune femme grimaça. Le plus haut gradé du groupe continuait de le battre en ricanant. La mercenaire grogna. Et c’était ça qui se disait gardien de la justice ? Elle ignorait totalement ce que ce gringalet avait fait, mais il ne semblait pas mériter cette punition. Inconsciemment elle se mit à les suivre, discrètement, dans l’ombre, prête à corriger la moindre injustice. Elle maudissait cette faiblesse de son caractère qui la poussait à vouloir sauver le monde. Il n’y avait pas la place pour ça dans sa vie. Réprimant son envie d’égorger tous ses marines elle se retourna, prête à quitter les lieux avant de se rendre compte que ci elle voulait se rendre au port, elle devait passer devant les gardiens de l’ordre. Elle tourna doucement les talons pour faire face. La scène qu’elle vit alors brisa toutes ses résolutions. Face contre terre, le jeune homme avait été abandonné, baignant dans son propre sang. Il avait maintenant une grande entaille béante au milieu du ventre et semblait sombrer dans l’inconscience. Hana marcha d’un pas rapide vers lui. Elle s’accroupit, ouvrit son sac et en sortit une trousse médicinale. Elle n’avait plus grand-chose, ayant utilisé beaucoup d’onguent pour ses propres blessures. Le plus urgent était d’arrêter l’hémorragie. Elle plaqua sur le ventre du jeune homme un épais tissu en enroulant une bande autour de sa torse. Puis elle s’occupa des autres grosses blessures. Il avait de nombreux bleus, rien de très étonnant vu comment il avait été frappé. Une fois les plus grosses plaies bandées, elle ouvrit la petit boite dans laquelle il restait peu d’onguent, défit prudemment le bandeau autour de son abdomen et en appliqua. Il lui fallut environ une demi-heure de soin avant d’être certaine que le jeune homme était hors de danger. Il se réveillerait surement dans quelques heures, mais elle ne pouvait pas le laisser au milieu de la route, de plus si les marines se rendait compte que leur prisonnier avait été soigné, ils ne seraient surement pas très enclins à lui fournir une embarcation.
Alors qu’elle se demandait comment transporter son patient hors de la chaussée, son regard se posa sur les grilles face à elle. Une forteresse de la marine se dressait devant elle. Elle soupira, désespérée. Pourquoi avait-il fallu qu’elle soigne un ennemi de la marine devant ses portes ? Décidément, elle manquait vraiment d’observation ses derniers temps, et ce fut le caméléon qui sortait de son sac qui confirma sa constatation. Un deuxième soupir franchit ses lèvres. Pourquoi donc ?
« T’es vraiment collant toi ! » grogna-t-elle.
Le caméléon semblait trouver son désarroi hilarant. D’ailleurs il vira aussi tôt au jaune vif, puis au rouge, et clignota passant par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Elle tendit la main pour lui donner une pichenette lorsque des voix attirèrent son attention. Apparemment plusieurs personnes se dirigeaient vers eux. Elle attrapa le bras du jeune homme, songeant qu’il aurait été préférable de ne pas le déplacer, le hissa sur son dos et se dirigea vers la tranche d’ombre la plus proche avant de se rendre compte, horrifiée, que son sac et tout son matériel étaient restés sur le pavé au milieu de la route. Elle déposa délicatement le blessé derrière une poubelle et courut vers son sac. Elle était vive, mais pas assez, alors qu’elle ramassait ses affaires, les marines, car s’en étaient, apparurent au coin de la rue. Décidant de se faire la plus discrète possible, elle ramassa lentement les derniers bandages, attrapant inconsciemment au passage le caméléon toujours en crise de rire qui termina lui aussi dans le sac. Elle se relevait lorsque les marines furent à sa hauteur.
« Tout va bien ? »
La question ressemblait plus à une simple formalité qu’à une véritable inquiétude. Hana hocha lentement la tête avec l’air d’un adolescent contrit et prit la poudre d’escampette. Elle n’alla pas loin car au premier carrefour, elle se hissa sur le toit de l’habitation la plus proche et repartit dans l’autre sens. Au point où elle en était, elle ne pouvait pas abandonner ce pauvre blessé à côté d’une poubelle. Elle redescendit du toit en face des grilles, et s’accroupit derrière la poubelle. Elle plissa le nez. Elle aurait presque pu se sentir coupable d’avoir abandonné ce pauvre homme à côté d’un tas d’immondices. Elle souffla et l’en éloigna un peu. Devait-elle attendre qu’il se réveille ? Elle en profita pour le regarder. Il paraissait jeune... Ses cheveux sûrement autrefois blond d’une couleur soleil avaient été ternis par la poussière. Il semblait fatigué et éreinté. Elle se demanda ce qu’ils avaient bien pu lui faire subir, avant de penser qu’au contraire, elle ne voulait pas le savoir. Puis son regard revint vers la porte de la base marine. Lentement, elle se redressa, glissant d'un même mouvement son unique dague, vieille et torturée, hors de son fourreau. Je vais leur faire la peau...
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Golden Hana
Dan Eudoras
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Dim 4 Déc - 10:00
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Dim 29 Jan - 14:27
Attention : Post légèrement trash. Âme sensible, s'abstenir.
Alors qu'elle se glissait dans le bâtiment, une sirène retentit. Surprise, elle fronça les sourcils. Comment pouvaient-ils l'avoir déjà aperçue ? Soit ils étaient très fort. Soit ils avaient un coup de chance. Soit elle n'était pas le seul intrus. D'ailleurs sa dernière impression lui sembla confirmée lorsqu'un bruit de course se fit entendre. Elle se glissa rapidement dans une salle adjacente. Deux secondes un tard, des marines arrivaient en courant dans le couloir. Alors qu'ils passaient près de la pièce où elle s'était dissimulée, l'un d'eux s'écria :
« Un pirate s'est introduit par la porte ouest du bâtiment ! »
Et seuls les bruits de pas rapides et les respirations sourdes lui répondirent. Lorsqu'ils eurent quitté le couloir, Hana sortit de la pièce prudemment. Ils avaient un peu trop vite repéré l'autre intrus à son goût, ça sentait le piège... Ou alors l'individu en question n'était vraiment pas discret. Reprenant sa route, elle se dirigea vers les étages supérieurs et ne croisa plus personne. Étrange... Elle ouvrait les portes au fur et à mesure, c'est ainsi qu'elle arriva au dernier étage, face à une porte finement ouvragée. Le capitaine était un débile qui ne manquait pas de goût apparemment. Un sourire étrange s'étira sur le visage de la mercenaire, un sourire où se mélangeait colère et ironie. Sa dague émit un léger crissement métallique lorsqu'elle percuta les attaches de fer retenant la porte. D'un mouvement rapide du pied, elle poussa le battant... qui s'écrasa de tout son poids dans le bureau de l'administré de la Marine. L'homme l'attendait. Assis sur son siège de ministre, il tournait le dos à de multiples écrans. A le voir, il avait tout à fait l'air de l'attendre. Aucune trace de peur ne se lisait sur son visage. Juste un air suffisant. Trop suffisant. La jeune femme éclata de rire. Un rire malsain, un rire torturé et fou. Puis d'un seul coup elle s'arrêta, détendue, mais pas assez pour se faire avoir.
« Où est le piège ? »
Le rictus de l'homme prouvait qu'il y en avait un, il était trop sûr de lui. Ou alors... c'était un imbécile de premier ordre.
« Alors ?! » Répéta-t-elle, hargneuse.
Elle était énervée. Son air sauvage reprenait le dessus. D'un geste vif de la main droite elle détacha le foulard autour de son cou et le passa dans ses cheveux, histoire d'être en total possession de ses moyens. S'il n'y avait eut que ça... Si au moins il n'y avait que ça...
« Je vois... »
Lentement elle glissa sa main sous sa veste. Il en fit autant qu'elle. Il croyait pouvoir la battre ? Il croyait avoir le droit de piétiner les gens dans la rue ? Set inspira, l'homme l'imita puis tout ce passa en un éclair. Elle lança ses couteaux en sautant sur le côté, il brandit une arme en roulant vers elle. Tira.
« Outch ! »
Un couteau avait entaillé la joue du Marine. Il porta sa main à son visage, jetant un regard de haine à la jeune femme. Celle-ci lui renvoya un regard sarcastique alors que sur sa propre joue coulait de son sang. Elle tira sa dague d'un mouvement souple, excitée par son propre combat. Sa langue vint lécher le sang qui perlait au coin de sa bouche dans un acte étrangement sensuel. Et tout se passa en un instant. Il tira de nouveau. Elle bondit. Le pistolet traversa la fenêtre, l'éclatant en mille morceau. Set se tenait sur l'homme, acculé contre le mur.
« Hinhinhinhinhin... »
Sa dague s'enfonça un peu plus dans le cou du Marine.
« Pauvre fou qui croyait me battre... »
La lueur de folie qui s'était réveillée dans les yeux de la jeune femme à la vue de son propre sang suffisait à glacer celui du marine. La jeune femme éclata soudain d'un rire sadique alors que la voix d'un jeune intrus blond résonnait dans la pièce.
« C'est maintenant que votre fin commence... »
L'homme se mit brusquement à trembler. Un sourire machiavélique apparut sur le visage de la tueuse.
« At- Att- ! »
La voix de la victime fut couvert par un nouveau rire fou. Et soudain. Silence.
« MEURT ! »
Dans le silence résonna l’écho du cri de Set. Du sang dégoulinait sur ses genoux. Elle lui avait ouvert la gorge. La tête du marin, toujours à moitié reliée au corps, exprimait clairement ses derniers instants. Ses yeux étaient restés ouverts de terreur. Il eut un nouveau silence brisé d'un éclat de rire et puis... plus rien.
La jeune femme se leva, essuyant sur les vêtements de la victime ses armes. Elle rangea ses couteaux, puis son sabre et quitta la pièce.
J'ai recommencé...
« Allez, je vais vous laisser vivre... »
Hana ne se retourna pas pour regarder les écrans de surveillance. Elle savait qui avait parlé. Il était blond, avec le visage terreux de celui qui a subit et qui est encore affaiblit. Elle descendit les escaliers d'un pas chancelant. Elle était fatiguée... très fatiguée. Fatiguée de cette vie. Du repos... Elle souhaitait un repos éternel. Ses yeux se fermèrent, doucement. Elle commença à chuter dans l'escalier. Tout ses pouvoirs se libèrent. Le sol se fendit tandis que la battisse se mettait brusquement à trembler. Tout s'effondra. Ce fut le noir.
Set précipitée dans sa propre creuvasse...
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