C'était par un matin de froid que je rentrais a logue town après m'être retrouvé sur cette île étrange je ne sais absolument pas comment j'avais fait pour y arriver , mais j'y étais ça c'était plutôt chiant, l'avantage c'est que j'avais récupérer un peu d'argent, j'allais pouvoir me payer un repas digne de ce nom, car qu'est-ce que j'crevais la dalle ! Je n'avais pas mangé depuis mon arrivée, qui remontait a plus de trente minutes ! Oui trente ! Je n'y peux rien si j'ai faim après tout, je ne contrôle pas mon estomac. J'étais alors en train d'errer dans logue town. Pensant à ce que je pourrais faire, manger ou encore qui cogner.. Par contre, je n'étais pas très chaud pour cogner, ou me faire cogner suivant l'adversaire fourni. Décidément, il fallait que je trouve un moyen de progresser hormis les bases que j'avais apprises, il m'était plutôt difficile d'envisager un possible duel avec un membre de la marine, si c'était le cas, j'allais me faire rétamer
Après plusieurs minutes de réflexions a resté sur place comme un touriste égaré, je me remis en route vers chez moi cette fois-ci, mains derrière la tête en regardant le ciel, comme à mon habitude.
- J'me demande c'que ça fait d'être un pigeon..
Laissez tomber, mon cerveau avait repris le dessus, c'que je pouvais être débile parfois, un pigeon ? Qui voudrait être une stupide bête a plumes. Après quelques minutes de marche plutôt longue et chiante, j'étais enfin chez moi ! Je n'avais jamais été aussi heureux de rentrer chez moi. Pour rentrer chez moi je devais passer par une auberge autant dire que la gérante était une connaissance de ma mère. Je crois même qu'elle était plus troublée que moi par sa disparition. C'est aussi elle qui s'occupait de l'entretien de mon Automail, autant dire que c'était comme mon deuxième chez moi. Récemment, l'auberge s'est reconvertie en taverne donc, moi ayant une faim de loup. Plutôt une faim de géant, ouais ça c'était le mot. J'étais assis à une table près de la fenêtre attendant mon plat avec impatience. L'odeur d'alcool commençait à me monter a la tête, j'ouvrais donc la fenêtre et en profitait pour jeter un coup d'oeil dehors, rien de spécial en vue. C'était bon d'être dans le calme, pas de possible emmerdeurs en vue, j'allais pouvoir manger tranquille !
Mon plat arrivais j'en avais déjà l'eau à la bouche
- Voili Voilou ! Un assortiment de fruit de mer ! La suite viendra après !
- Super ! Merci !
C'était parfait, de quoi me remplir la pense pour au moins toute la journée. Entre chaque bouchée j'observais un peu autour de moi la plupart des personnes présentes étaient ivres, d'autres jouaient au cartes. Je poussais donc un soupir que d'ennuis, il n'y avait pas réellement d'action. J'allais me remettre a manger lorsqu'un homme atterrit sur mon plat je vous laisse imaginer comment j'étais fou de rage !
- Je te laisse cinq putain de seconde pour te tirer d'ici avant que je ne te passe au four et que je ne finissent par te bouffer..
- Un Problème le nabot ?
J'observais la personne m'ayant proféré l'insulte, c'était un homme, grand avec des gants a pics. C'était sûrement lui qui avait lancé le mec sur ma bouffe, pour moi la guerre était déclarée !
Écoute moi bien grande asperge ! J'te laisse trentes secondes pour foutre le camp d'ici ou je te jure, que je t'aurais tellement défoncé la gueule que même ta mère ne te reconnaîtrai pas !
En guise de réponse l'homme fonçait sur moi me décrochant ainsi une magnifique droite qui me fit voler par la fenêtre bien entendu, je l'avais laissé me frapper histoire de voir si mon agresseur, avais une réelle puissance je sortis de ma poche un sablier et lui lançait.
Trois minutes, c'est le temps que je suis prêt à perdre pour toi
J'enlevais ma longue veste rouge laissant apparaître mon fier bras métallique, mon légendaire sourire narquois, je lui fis signe d'attaquer en premier. D'un geste vif et rapide, il fonça sur moi prêt à m'en coller une, cette fois-ci je lui mis un bon coup de pied dans la mâchoire qui le fit reculer sur le coup
- C'est tout ? Tu étais beaucoup plus vif tout a l'heure
- Mmh... Frime bien Nabot, on verra quand tu seras au tapis
Il revint vers moi déterminé à me battre. Je le voyais foncer sur moi comme un dératé. Je lâchais un second soupire décidément il ne voulait pas admettre qu'il n'avait aucune chance
Décidément tu ne comprends rien
dès lors qu'il était à ma portée je lui assénais un double coup de paume au niveau de l'abdomen, qui le fit cracher quelques gouttes de sang. Il était plutôt tenace, j'appréciais beaucoup cela, j'ai décidé de le laisser tranquille et de rentrer chez moi, je m'étais assez diverti.
- Qu'est-ce que tu fais ?!
- Ça fait trois minutes ! Et puis je me suis déjà bien amusé.
Sur ces mots, je montais chez moi laissant l'homme là au plein milieu de la rue.