Feuille de personnage Niveau: (52/75) Expériences: (879/1000) Berrys: 2.235.426.002 B
Jeu 27 Déc - 16:10
Une rencontre pas
comme les autres.
Nous voici sur Luvneel, le royaume glaciaire, près de deux ans avant la grande guerre qui ébranlera le Monde avec force. A cette époque, cela ne faisait que quelques mois que Gol D. Roger, le Roi des Pirates, avait été tué par la Marine pour faire un coup d'éclat en ce Monde. Néanmoins, les derniers mois du Seigneur firent bien le contraire. En effet, le Gouvernement Mondial du alors affronter une masse immense de pirates qui voulaient tous empocher le One Piece afin de devenir, à leur tour, quelqu'un de craint et d'extrêmement influent. Evidemment, personne, pour le moment, ne pouvait prétendre à un tel poste, mais tout le monde se doutait au final que, dans les années à venir, bien des personnages plus puissants les uns que les autres défileraient, souhaitant affronter Yonkous pour décrocher leur place et espérer, par la même occasion, se rapprocher du trésor mythique. Même s'il ne s'en doutait pas du tout à ce moment là, le jeune blond faisait, au final, partit de cette vague de piraterie, de cette nouvelle ère qui allait forcément ébranler le Monde. Il ne se doutait même pas un seul instant que sous peu, il deviendrait lui-même un capitaine, après son échec en tant que musicien à bord du navire de Raphaël. Il ne se doutait pas non plus qu'il rencontrerait un bon nombre d'alliés, et que sa prime irait rapidement en grandissant pour faire de lui, au final, quelqu'un de craint et d'aimé, de reconnu et de puissant. Celui qui était encore un épéiste à ce moment-là ne savait même pas qu'il finirait par affronter de nombreux adversaires tous plus puissants les uns que les autres, comme Harushige le Sanguinaire, le commandant de la Marine Daisuke Aurola, ou bien encore des tonnes de hors-la-loi et de contrebandiers, au côté, ou non, de ses tout aussi nombreux amis. Même si ses idéaux de justice étaient également présents en lui à cette époque, il n'était pas aussi convaincu qu'actuellement du bien-fondé de ses actes. En réalité, à cette époque, il venait tout juste de démarrer dans la piraterie, après avoir quitté la Révolution. Son but, désormais, était de rejoindre Raphaël. Il savait qu'il ne pourrait pas le trouver avant un petit moment et c'était pour cette raison qu'il se dirigea vers North Blue pour se reposer un peu avant de continuer les recherches.
Le Fenice avait toujours aimé la neige. Pure, blanche, froide mais agréable, cela demeurait très certainement l'une des matières dont il préférait le contact, sur sa peau nue. Il était en simple tee-shirt et jean, son katana simple accroché à sa taille, dehors, sous les flocons qui tombaient calmement sur Luvneel, ce jour-là. Il n'avait absolument pas peur d'attraper froid. Après tout, il n'était jamais malade. Ou très rarement, du moins, et jamais à cause du froid. Il se demandait parfois si c'était son fruit du démon qui lui offrait une telle immunité, mais se disait bien souvent que cela n'était pas possible, puisque le phoenix soignait les blessures et non les maux... Poussant un soupire, il se mit à marcher délicatement sur le tapis clair qui recouvrait le sol de l'endroit, cherchant un lieu pour dormir au calme et au chaud. Même s'il appréciait le froid, il préférait bien largement une bonne chope de bière et un lit moelleux près d'un feu actif. De l'argent, pour payer une auberge, il en avait. Pas beaucoup, certes, mais suffisamment pour prendre une nuit tranquille et se reposer avant de repartir d'aplomb. En général, il le gagnait en réalisant des petits boulots pour le peuple, comme repeindre un mur, réparer une toiture ou bien encore réaliser un tour aérien pour les enfants du village. Cette dernière tâche était peut-être celle qu'il préférait. Non pas parce qu'elle lui donnait plus que les autres, non, mais surtout parce que donner le sourire aux gens qu'il aidait lui réchauffait le coeur. Les enfants étaient bien ceux qui montraient le plus leur joie, après tout... De plus, à cette époque, il n'était pas embêté par les Marines. Même s'il les avait trahit en rejoignant la Révolution, ceux-là n'avaient pas du juger bon de mettre une affiche sur sa tête. Peut-être le pensaient-ils trop jeune et trop insignifiant pour cela... Et ils devaient d'ailleurs avoir raison. Le Nakata d'aujourd'hui était bien facilement cinq fois plus fort que celui que nous suivrons au cours de cette histoire. Il est donc tout naturel que ce ne soit que bien après que sa réputation ait augmentée et ce, très rapidement.
Dans tous les cas, le jeune artiste marchait calmement dans les rues du village côtier de Luvneel. Il passait entre les boutiques diverses de charpentier sans y jeter un regard. De toute façon, cela ne l'intéressait pas trop : il n'avait nullement besoin de navire puisqu'il pouvait voler. Le maudit se disait cependant que commencer la piraterie par cette île en tant que capitaine devait être une bonne chose. En effet, de cette manière, le bateau que l'on achetait était de toute façon d'une bonne qualité et pourrait servir un long moment... C'était ce que recherchait certainement chaque équipage digne de naviguer sur Grand Line, d'ailleurs. Cependant, les embarcations fabriquées à Water Seven étaient très certainement plus résistantes que celles-ci... Le schéma le plus avantageux pour un capitaine serait donc d'acheter un premier navire rudimentaire ici puis de l'échanger à Water Seven afin de gagner quelque chose digne d'affronter les temps cataclysmiques du Nouveau Monde. Cependant, comme Nakata, à cette époque, n'avait aucune envie de devenir capitaine d'un navire, il se fichait particulièrement des divers articles que pouvaient proposer les marchands de cette île et il se contentait d'avancer sous la neige glacée en direction d'une taverne ou bien d'une auberge afin de s'asseoir quelques instants en dégustant un bon petit repas bien mérité après le vol de quelques heures qu'il venait tout juste de terminer.
Pénétrant dans le premier commerce qu'il croisa, il alla directement commander un repas chaud ainsi qu'une choppe de bière au barman et s'assit à une table, la dernière libre, dans un coin de l'auberge, attendant calmement que l'on lui apporte de quoi se sustenter avant de repartir de plus belle en direction d'une autre île.
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
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Jeu 27 Déc - 22:57
Froid, Froid, froid….. Cela faisait longtemps que je marchais dans ce foutue royaume et comme un animal en perdition, je mettais mes jambes l’une devant l’autre avec peine et difficulté. La neige me recouvrait peu à peu alors que j’avançais et je me demandais encore pourquoi j’étais dans ce coin tout pourri. Et en plus j’avais faim. Au il ne me fallait pas grand-chose pour remplir mon estomac. Mais la, il fallait vraiment que je mange et j’avais beau chercher, je ne voyais aucune trace d’animaux. En même temps, avec ce qui tombait, les traces devaient vite être recouvertes par la neige. Foutu pays.
Lentement, péniblement, j’avançais dans la neige en espérant trouvait un coin ou me nourrir et me réchauffait. Je ne tremblais même plus. J’avais perdue ce sens. Ou alors je n’en avais plus la force. Mais heureusement pour moi, la chance me sourit. Ho ce n’était pas des traces d’animaux, non. De toute façon, je n’aurais pas eu la chance de le poursuivre et de le tuer. C’était la trace d’être humain. Je tombais. M’écroulant dans la neige après avoir trébuché, je me demandais si j’allais pouvoir me relever. Bon, il faudrait bien que j’y arrive puisque je n’avais aucune envie de mourir a cet endroit. J’avais encore des choses à voir, encore des gens à tuer et violer. Oui, j’en avais envie. Ce désir me ranima et je secouais la tête à plusieurs reprises avant de me mettre sur mes genoux. Les traces était fraiche, pas encore recouverte et je pouvais facilement savoir vers ou je devais aller.
Me relevant avec difficulté, je commençais à suivre les traces. Des traces qui me sauveraient la vie. Je trébuchais plusieurs fois, me recouvrant de neige. Je ressemblais à un bonhomme de neige. En un peu plus humain. Les mains dans les poches pour ne pas qu’elle congèle. Je finis par apercevoir une maison. Un endroit ou ce réchauffer. Je ne savais pas combien de temps j’avais marché. Et la distance à parcourir qui me restait me semblait infinis. J’avais faim, j’avais soif et j’étais fatigué. Je terminais la distance qu’il restait avançant de plus en plus lentement. Je n’avais même plus froid. Je parvins avec difficulté à ouvrir la porte. Je fis deux pas, trébuchait et m’écroulait face contre terre sur le plancher. Recouvert de neige. Je tendis une main devant moi et lâchait dans un supplice.
-haaaaa manger….
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Fenice Nakata
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Race : Humain
Équipage : Tengoku no Seigi
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Jeu 27 Déc - 23:15
Une rencontre pas
comme les autres.
On lui apportait à peine son assiette, ses couverts et sa choppe d'alcool qu'un autre type entra dans la taverne, s'effondrant sur le sol dans un nuage de neige. Il avait du tomber un sacré nombre de fois, apparemment... Il ne devait pas vraiment supporter le froid, au contraire du Fenice qui le regardait un peu surpris. Ce mec avait, au final, l'air d'un type assez perdu sur l'île de Luvneel, cherchant désespérément de quoi se sustenter pour retourner sur des îles chaudes de South Blue. Il n'avait peut-être même pas d'argent... Nakata secoua la tête silencieusement. Ce n'était pas son affaire, il n'était qu'un étranger ici... Quelqu'un lui offrirait certainement un logis s'il en avait besoin, et de quoi se payer un ou deux repas le temps de retrouver un navire marchand, de s'engager en temps que matelot et de repartir... Oui, cela allait se passer comme ça... En fait, le musicien, dans sa grande bonté, s'était surpris à marcher en direction de ce mec, l'assiette et les couverts en main. Il n'avait pas réfléchi une seconde... Il était vraiment idiot en fait. Comme on disait : "Trop bon, trop con !" A quoi bon aider un inconnu qu'il ne reverrait très certainement plus jamais ? Mais en apparence, il ne semblait pas du tout penser à ça... Un grand sourire aux lèvres, il tendit son assiette au type et prit la parole calmement, sans prêter attention aux gens aux alentours qui le fixaient ou bien parlaient en le regardant, semblant se demander ce qu'il faisait :
-Tiens, mange donc ça. Ca te fera du bien.
Effectivement, si ce repas à base de viande chauffée au bois de sapin ne suffisait pas à réchauffer ce mec, il était vraiment très exigeant ! Mais bon, au final, le Fenice se fichait du fait qu'il offrait quelque chose à un parfait inconnu sans rien espérer en retour. Au moins, il avait accompli sa bonne action du jour... En plus de ça, il avait toujours suffisamment d'argent pour payer un autre repas, donc il pourrait toujours manger autre chose sans soucis... Le sourire toujours présent sur son visage, l'ancien gouvernemental attendit donc que l'autre mange simplement. Après avoir posé son assiette devant le nouvel arrivant, il se dirigea donc vers le comptoir et commanda une autre choppe de bière, pour ce type. Il prit ensuite une autre assiette et retourna simplement s'asseoir à sa place pour manger tranquillement, dans son coin, sans se préoccuper plus du type à l'entrée de la taverne. Il finit son repas bien rapidement mais resta à sa place en silence. De toute façon, il n'avait nulle part où aller pour le moment, alors autant se réchauffer calmement à l'intérieur d'une auberge où les gens, civilisés, ne faisaient pas de bruits. En plus de ça, le barman ne semblait pas vraiment énervé du fait que l'artiste ne bougeait pas de son siège malgré le fait qu'il ait fini de consommer... En fait, ici, tout le monde faisait pareil. On aurait pu croire à un rassemblement hebdomadaire simple pour les habitants du village... L'atmosphère qui régnait ici était parfaitement agréable et l'ancien révolutionnaire s'y plaisait bien.
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Fenice Nakata
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Mer 2 Jan - 23:36
J’avais la dalle. C’était le cas de le dire. Je fermais les yeux en espérant que quelqu’un réponde à mon appel. Oui, si personne ne répondait, je mourrais certainement de faim. Du moins c’était l’impression que j’avais. J’entendis des bruits du pas. Oui, quelqu’un réagissait. C’était déjà sa. Peut-être qu’il allait m’attraper et me jetait dehors. Pourtant, j’avais un peu d’argent, de quoi payer un repas. Du moins environs. Puis, il faudrait que je trouve assez pour partir. Oui, je n’allais pas m’éterniser sur cette île gelée et sans rien à faire. Une voix me disant que je pouvais manger. Que cela me ferait du bien. Et une assiette qui ce posa devant moi. Je relevais la tête jetant qu’un léger coup d’œil a mon sauveur. Puis je regardais mon assiette et, sans faire attention à ce qu’il y avait dedans. Je mangeais. Tout. Un repas chaud. Très bon. Une choppe de bière fut déposé devant moi mais j’attendis d’avoir finit mon repas pour la boire cul sec. Je soupirais de soulagement. Cela m’avait requinqué. Rien de tel qu’un repas chaud pour retrouver des forces et piller à nouveau. Mais la, ça allait être un peu compliqué. Je venais de manger par terre. Mais cela ne m’avait pas dérangé. De toute façon, je n’avais rien laissé tomber et tout était entrain d’être digéré. Je me relevais et aller poser mon assiette ainsi que ma chope vide sur le comptoir et, sans faire attention aux autres, je repéré rapidement celui qui m’avait nourrit.
Des cheveux blonds, habillé en rouge, il semblait tranquillement posée dans son coin, une assiette vide devant lui. Je en savais pas pourquoi il restait la, mais cela n’avait pas d’importance. Car oui, il m’arrive d’être honnête. Surtout lorsqu’il s’agit d’un geste pareil. Après tout, la nourriture c’est sacré. Je me dirigeais donc vers lui tranquillement en fouillant mes poches. Je trouvais de quoi rembourser le repas. C’était déjà pas mal. Il en restait un tout petit peu plus. Mais bon, pas de quoi vivre. Je me mis de l’autre côté de la table restant debout, sans même sourire. Et je posais l’argent devant lui. Il y en avait un peu plus que le prix du repas, j’en étais certain. Mais bon. Je le regardais. Il était beau, il possédait une certaine présence que l’on voit rarement. C’était amusant. Un sourire apparu sur mon visage. Pour les beaux hommes, j’étais capable de dire quelque chose de gentil.
-Merci pour le repas. Doit y’avoir assez pour rembourser la.
Et oui, je détestais avoir des dettes de survie. Et la s’en était une. Bon après s’il me rendait l’argent, je n’allais pas refuser. Mais ça c’était autre chose.
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Fenice Nakata
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Mer 2 Jan - 23:54
Une rencontre pas
comme les autres.
Le type à qui il avait donné son repas était allé reposer l'assiette et la choppe vides sur le comptoir avant de venir à côté de la table de Nakata qui tourna son regard vers lui. Le mec lui sourit et le remercia avant de poser de l'argent sur la table, lui déclarant qu'il devait y en avoir assez pour payer le repas offert par le musicien. Celui-là regarda les pièces en silence quelques secondes avant de les repousser en direction de l'inconnu du revers de la main, un sourire accroché à ses propres lèvres. Maintenant, il refusait de l'argent alors qu'il ne roulait lui-même pas sur l'or, à cette période... Il devait réellement avoir perdu la tête. Offrir son repas et de l'argent en prime, c'était idiot. Pourtant, il venait plus ou moins de le faire, en fait... Peut-être qu'il avait pris un trop gros choc au niveau du crâne pendant l'un de ses combats ? Oui, ce n'était clairement pas une hypothèse à exclure. Dans tous les cas, cela lui faisait plaisir de faire don de nourriture à ce mec. Après tout, il venait peut-être de sauver une vie ? Quelqu'un d'autre aurait certainement eu la présence d'esprit d'offrir ne serait-ce qu'un bol de nouilles, dans cette taverne... Non ? L'artiste n'en savait absolument rien, au final, et demeurait heureux du geste qu'il avait fait. Il répondit donc, toujours un sourire aux lèvres, en fixant cet inconnu :
-Garde cet argent, je n'en ai pas besoin.
Au final, c'était réel. Peut-être que ce voyageur voulait, au final, prendre un bateau le plus vite possible pour retourner sur une autre mer ? Un bateau de voyage lui serait payant dans tous les cas. Il avait donc besoin de cet argent, bien plus que le maudit qui, lui, empruntait la voie des airs pour rejoindre l'île suivante. D'ailleurs, par ses propres moyens, il ne mettait que quelques jours à arriver à une autre mer, d'une Seas à une autre. Un homme normal, lui, mettait au minimum quelques semaines... Donc le trajet, le Fenice n'avait jamais à le payer, et c'était tant mieux. Une source de dépense en moins... Il n'était pas avare, loin de là, mais préférait éviter de se retrouver dans l'embarras avec de l'argent qu'il devrait payer mais qu'il n'aurait pas. Après avoir répondu à ce type, Nakata se releva et se dirigea vers le tavernier. Il prit la parole en lui demandant une chambre pour la nuit. L'aubergiste lui donna une clé en lui indiquant la chambre. Le pirate le remercia en le payant d'avance et, sans plus prêter d'attention à l'inconnu, monta directement les escaliers en décidant d'aller dormir et de repartir au petit matin, le lendemain.
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Fenice Nakata
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Jeu 3 Jan - 16:28
Je gravais ce visage dans ma mémoire. Oui, il ne fallait pas que je l’oublie. Il pouvait être n’importe qui, pensait n’importe quoi et tuer n’importe qui. Je m’en fichais, il m’avait donné a manger. Et en plus il me rendait l’argent que je voulais lui donner. C’était déjà rare que je donne de l’argent de bon gré mais en plus, si on me le rendait. Je souris encore plus, il avait comprit que j’étais dans le besoin. Si gentil. Il souriait lui aussi en me répondant qu’il n’avait pas besoin de cet argent. Soit il était riche au point de ce fiché d’un peu d’argent. Ou bien simplement qu’il faisait semblant de ne pas avoir besoin d’argent et qu’il était dans un moment de gentillesse. Comme moi. Sans un mot supplémentaire, il ce leva et s’en alla ce dirigeant vers le comptoir. J’avais hoché la tête pour le remercier, je ne disais jamais merci, ou presque, ce simple mots m’arrachait la gorge.
Je rangeais les pièces lentement dans ma poche en le regardant partir. Sans doute avait-il prit une chambre pour la nuit. Moi, je n’en avais pas les moyens et plus vite je serais partis, mieux je me sentirais. Lentement, je me dirigeais vers le comptoir, demandant le chemin afin de me rendre au port le plus proche. Oui, il était temps que je change d’endroit, ici, il faisait trop froid. C’était trop inhospitalier. Il m’indiqua le chemin, quelques heures de marche, un temps infinis si je m’effondrais au milieu. Je hochais la tête et mon sourire disparus. Oui, au pire, je pouvais me transformer en peluche, de la, je ne sentirais plus rien. Bon, avancer serait plus long, mais au moins, je ne mourrais pas. J’ouvris la porte.
Le courant d’air provoqué me frigorifia. Décidément, je n’avais pas le courage de subir ça. Sans me préoccuper des gens qui râler derrière moi je me transformé. Une petite peluche verte, un ourson pour être précis prit ma place et j’avançais. Sans plus rien ressentir. Ça faisait du bien, oui, ce serait long, plusieurs heures de marches m’attendait. Je m’enfonçais dans la neige, la nuit tomberait bientôt. Peut-être, je m’en fichais. La porte ce claqua derrière moi. La neige me fouettait le visage, ce collant à moi sans fondre. Bientôt, je serais un bonhomme de neige marchant. De quoi faire peur a n’importe qui. Cela me fit rire alors que je prenais la direction indiqué. La nature était ma propriété, pas la neige mais au moins, je savais me diriger. Et la, je n’aurais pas de problème. Pour une fois. La ou il risquait d’y avoir un problème c’était lorsque je voudrais prendre un bateau. Sans doute allait-il falloir que je paye une somme que je n’avais pas. Ou bien, je m’engagerais comme membre de l’équipage. Je détestais ça. Mais la, je n’avais aucune envie de m’éterniser ici.