Hikari
Une aventure étonnante, par Hikari D. Kitamura
Cette histoire se déroule il y a un temps. Hikari voguait toujours seul, sur l’immensité de la mer de Grand Line. Il devait avoir vécut plusieurs années sur cette mer bleue. Il était, à ce moment de la vie, en train de voyager en quête de combat et d’inspiration. Solitaire et peu avenant, il se plaisait à vivre au jour le jour, tant pour gagner sa vie que pour survivre. Mais ne nous attardons pas sur les histoires précédant celle-ci et venons-en directement au fait…
Le jeune homme qu’était Hikari à cette époque ne devait pas dépasser la vingtaine d’année. Il était alors sur une ile de Grand Line et voguait sur une petite goélette. L’équipage qu’il accompagnait était composé de six pêcheurs. Ils faisaient la tournée des îles alentours pour vendre leurs poissons, d’une extrême rareté. En passant par la dorade flambante, aux écailles oscillants entre le rouge, l’orange et le jaune, à une anguille noire des profondeurs, jusqu’au requin ciseau, ils vendaient ces poissons une petite fortune. Il fallait dire qu’ils faisaient parti des mets les plus raffinés du monde, tant pour le gout que pour leur texture inégalable.
Sur ce petit voilier, Hikari était assis, son sabre à côté de lui, contre une des parois du pont. Son sabre formait un triangle avec la paroi et il se trouvait à un demi-mètre de lui, en permanence. A côté, tous les autres s’affairaient à travailler, soit pour faire avancer le bateau, soit pour pécher quelque chose. Les pêcheurs passaient à côté de lui, sans même le voir, ou s’apercevoir qu’il était au milieu. Ils l’évitaient, instinctivement. Lui, ne faisait qu’observer le monde… Les yeux fermés. En fait… Il dormait.
Le vent ne menaçait pas, mais les vagues étaient puissantes, le bateau tanguait et parfois, les marins tombaient. Alors qu’il dormait toujours, la plus grande vague de la tempête, sans vent, s’approchait, rapidement, mais avec furtivité. Elle dégageait une puissante importante et ferait sans doute chavirer le bateau s’il la prenait mal. N’ayant que très peu d’expérience et peu de voyage sur Grand Line à son actif, le pseudo-navigateur de l’équipage ne sut pas mettre le bateau dans le bon sens pour pouvoir esquiver cette grosse vague. Elle approchait toujours plus. Hikari ouvrit un œil.
L’immense vague allait se déchainer sur le petit navire qu’emportait Hikari à sa prochaine destination. Il se leva. Il prit son sabre et s’approcha du bord du navire, face à la vague. Il l’avait senti. Il avait senti sa puissance. Que ce soit humain ou pas, il voulait toujours se battre contre des choses fortes. Elle était puissante, il la combattrait. Un des pêcheurs s’arrêta pour l’observait, le pensant fou. L’ange sortit la lame du fourreau et attendit le bon moment pour passer à l’action. Trop tôt, l’attaque ne porterait pas assez et la vague ne serait pas anéantie. Trop tard, la vague n’aurait pas le temps de s’estomper et ce serait fini de la vie des pêcheurs et celle de Hikari. Il fallait qu’il frappe au bon moment.
Il leva son arme, préparant son attaque fétiche, Demon Slash. Il ne lui restait plus qu’à pourfendre l’air face à lui, lançant alors sa lame sur l’immense vague. Elle approchait, toujours invisible. Il la sentait, il était le seul. Un duel allait avoir lieu. Il serait rapide. Il déciderait de l’avenir de cet homme…
Quelques jours plus tard, sur une ile, non loin de la fin de l’histoire plus haut…
« Excusez-moi. N’auriez-vous pas un parchemin vierge et un pinceau ? Demanda cet homme, aux cheveux de jais. »
Le tenancier de la boutique se pencha un peu pour pouvoir voir le visage de la personne qui lui parlait. Elle était bien plus grande que lui. Il se leva de son fauteuil et alla directement au deuxième rayon à gauche, près de la sortie. Il revint quelques secondes plus tard, avec les deux objets demandés. Les posant proche du tiroir à caisse, il indiqua le prix. L’autre lui donna directement la somme demandée et il partit, sans un autre mot.
Le temps était au calme plat. Une légère brise faisait bouger les cheveux des rares personnes qui sortaient de si bonne heure. Le grand homme se dirigeait vers une auberge, là où il avait passé les deux dernières nuits, grâce à de l’argent gagné plus tôt dans la semaine. On était déjà samedi. Le marché aurait lieu le lendemain, mais ça n’a aucun rapport avec notre histoire. Il marchait sur le sol rocailleux de la rue principale du village principal de cette ile. Il marchait d’un pas assuré. Il ne tarda pas à arriver à destination.
En entrant par la porte principale, une cloche sonna. Elle était reliée à la porte et faisait son bruit à chaque fois qu’on l’ouvrait. L’aubergiste en entendait là une nouvelle tâche, espérant sans cesse que ce soit de nouveaux clients. Il fut déçu lorsqu’il vit que c’était déjà un de ses clients qui rentrait. Il souriait tout de même et invita l’homme aux cheveux noir à s’assoir, lorsque celui-ci commanda une tasse de café. Il lui mena directement et l’autre sorti ses accessoires. Il avait un parchemin et un pinceau, qu’il venait d’acheter. Il avait aussi sorti une sorte de petit calepin et une boite en verre, où il y avait un liquide noirâtre, de l’encre.
Il positionna tout sur la table. Le parchemin face à lui, le pinceau juste à côté. Un peu plus loin, il y avait la petite coupe d’encre et la tasse de café. Il ne tarda pas, cependant, à changer la place du café, de peur de se tromper. Il ouvrit son calepin et chercha une page. Buvant une gorgée, il trouva cette page. Il déposa son calepin et commença à écrire :
« Combat contre la mer, par Hikari D. Kitamura.
Il m’est arrivé une aventure. Non pas que je déteste les aventures, mais j’aime choisir moi-même dans quelle genre d’aventure je me dirige. C’est pour cela que je m’étonne de pouvoir dire : « Il m’est arrivé une aventure. », pourtant ce n’est pas une chose exceptionnelle. Tout le monde en ce monde vit des aventures. Quelles soient simple, courte, complexe, longue, étonnante, basique, trépidante, ennuyante, les aventures font de notre quotidien une histoire à conter. J’ai donc vécu, moi aussi, une de ces aventures.
Je m’appelle Hikari, je suis un ange. J’avais trouvé aide dans un petit chalutier qui prenait la mer pour voyager à travers les différentes iles présentent dans ce coin du monde. Ils avaient bien voulu de moi et j’étais parvenu à faire accepter que je ne fasse rien d’autre que manger, dormir et écrire. Cette aventure n’aurait sans doute pas été intéressante s’il ne s’était rien passer, donc je vais passer les quatre premiers jours pour arriver directement au plus palpitant, mon combat contre cette vague. Son but était de vouer notre équipage au chaos, et à la mort. Elle resta un long moment invisible, mais je parvins à la sentir. J’étais comme guidé et j’ai réussi à la voir, à travers les autres. Elle était bien plus puissante que ses sœurs. J’avais lentement dégainait mon arme, un magnifique sabre que mes parents m’ont légués. Je suis le fils Kitamura et je suis un sabreur qui deviendra certainement l’un des meilleurs qui soient. J’étais donc proche du bord et nous allions nous faire happer par la puissance de la vague. J’ai eu le temps de trouver le bon moment. La vague surgissait au moment où je frappais l’air de ma lame. L’attaque de la mer et la mienne s’entrechoquèrent. La vague fut détruite, d’un seul coup. C’était fini. Nous étions saufs.
Cette histoire courte conte mon aventure d’il y a quelques jours. J’espère quelle vous aura intéressé.»
Il posa le pinceau et bu une gorgé de sa boisson à la caféine. Il souffla un peu pour le refroidir. Il venait d’avoir une nouvelle tasse. La matinée était bien avancée alors. Hikari plia le parchemin pour pouvoir le ranger dans son calepin. Il le referma avec une corde élastique. Il s’étira les jambes et continua à boire son café. Il regarda l’heure et repris son quotidien, en marchant dans la rue.