|
|
| |
| | Mer 26 Déc - 17:28 Cela faisait déjà plusieurs jours maintenant que j'étais arrivée sur l'île de Trader. Je ne pouvais plus m'en aller, mais heureusement pour moi, j'avais trouvé quelqu'un que je pouvais considérer comme un nakama. Rengu, Adashi de par son prénom, était quelqu'un de très étrange mais à qui je pouvais aisément faire confiance. Du moins, je l'espérais. J'allais mieux maintenant, mieux que la dernière fois où j'ai atterri à l'hôpital. J'ai également réussi à passer mon stade de dépression dû au fait que mon aventure allait être retardée. Donc, depuis tout ce temps où je suis arrivée, j'ai passé les nuits chez le blondinet bien que je n'étais pas toujours rassurée. Comme je l'ai dit plus tôt, on peut lui faire confiance cependant, pour une raison inconnue, je me méfie de ses nombreux regards fixés sur ma poitrine. D'autant qu'il ne m'intéresse pas du tout et qu'il pourra toujours courir pour en toucher ou du moins, pour toucher la mienne.
Enfin, mis à part ce petit détail, tout se passait bien et tout était calme. Mais justement, tout était trop calme. Moi j'aimais les aventures et l'action, et en ce moment, on ne pouvait pas dire que j'étais servie. Je patientais tout de même en me rassurant qu'après le calme vient la tempête, en espérant que ce ne sera pas une tempête fatale bien sûr. Pour l'instant, j'étais partie de chez Adashi pour faire une petite promenade, toute seule. Le soleil était haut dans le ciel, il faisait bon et je ne pu réprimer un soupir de satisfaction. Tout à coup, une ombre vint me cacher le soleil et j'ai rapidement était entourée par des membres de la marine. M'avait-il débusquée ? Enfin, je n'avais rien fait de grave mais j'étais une pirate après tout. Cela n'annonçait rien de bon...
Excusez-moi Mademoiselle, nous avons remarqué que vous étiez souvent avec le dénommé Adashi Rengu et nous tenions à vous avertir que c'est un homme suspecté de meurtres et d'autres délits de la sorte.
Merci de me prévenir, mais je vous assure que cet homme est quelqu'un de respectable. Je pense que vous feriez mieux de vous concentrer sur tous ces abrutis qui viennent sur l'île et qui attaquent des enfants plutôt que d'accuser un jeune homme aimable. Nan mais oh ! Je me fichais de ce qu'Adashi avait fait, je savais qu'il ne possédait pas un fond méchant et tout ce que j'ai dit n'était que pure vérité. Légèrement énervée, je me suis retournée et me suis dirigée vers là d'où je venais. Tout cela bien sûr en leur montrant un air d'indifférence. En partant, j'ai cru avoir senti un moustique qui m'avait piqué vers l'arrière de mon épaule seulement, je n'y ai pas vraiment fait attention. J'étais occupée à maugréer dans ma tête envers ces chiens de ce sale gouvernement. Bref, j'étais finalement arrivée au sein de la compagnie Rengu où la plupart des employés me saluèrent. Il faut dire qu'ils avaient commencé à s'habituer à ma présence et puis d'après leurs dire, une présence féminine là où il n'y avait que des hommes était toujours agréable. D'ailleurs, ils étaient tous très sympa et il m'est arrivé d'aller voir ce qu'ils faisaient ou même de m'amuser avec leurs enfants lorsqu'il venait au chantier.
Après avoir salué les travailleurs, je suis allé dans la maison du blondinet que j'ai rejoins au sein de son salon. Je me devais de lui raconter ce qu'il s'était passé après tout. Néanmoins, ce qui m'intrigua fut qu'il était actuellement en train d'observer mes balles un peu spéciales ainsi que mon fusil que je n'avais pas emporté avec moi dans ma petite promenade. Je me suis assise en face de lui, en lui demandant ce qu'il était en train de faire avec mes armes. Puis finalement, sans lui laisser le temps de répondre tout de suite, je me suis lancée sur ma mésaventure.
Ah au fait, j'ai croisé des marines qui m'ont parlé de toi et m'ont dit que t'étais un tueur ou je sais pas quoi. C'est fou comme histoire hein ? | | | | |
| | Ven 28 Déc - 13:19
La fin d'une histoire Depuis quelques jours déjà une jeune et ravissante femme séjournait chez moi. Cela faisait déjà un petit moment que je n’avais plus eu de compagnie de ce genre, cela apportait un peu de nouveau dans ma vie. Elle était plus sympathique, bien que peu gênées à faire ce qu’il lui plaisait dans la maison. De plus, elle me rappelait beaucoup ma meilleure ami, d’un point de vue physique tout comme un point de vue mental. On parlait souvent – comme toujours – d’aventures que nous avions vécues, ou bien qu’on l’on aimerait vivre. Peu à peu nous nous rapprochèrent, même si je compris très vite qu’il n’y aurait jamais rien de plus entre nous, même si elle le voulait plus que tout. Je voyais très bien cette méfiance constante qu’elle avait envers moi, allez savoir pourquoi … Sa poitrine, elle, ne faisait que grandir, bientôt la maison allait devenir trop petite pour nous deux, c’était quelque chose de très inquiétant pour moi. Combien de temps allais-je encore devoir résister à la tentation de la toucher ?
Un beau jour où le soleil survolait la ville, la petite Mila décida d’aller faire un tour en ville, ainsi je me retrouvai seul dans la maison, ne travaillant pas ce jour-là. À force de tournée en rond dans cette grande et immense maison, tout à coup, je me rendis compte de quelque chose. Sur la table de l’entré était posé les armes de la rouquine, surement les avait-elle oubliés, mais c’est à ce moment qu’une idée folle me vint. J’avais – tout au long de ma carrière – acquis de grandes compétences dans le domaine de l’invention et de la charpenterie, ainsi la possibilité d’améliorer les armes de la demoiselle était pour moi inévitable. Rendre ses armes plus fortes, avec de nouvelles technologies et tout ce qui s’en suit, cela allait sans aucun doute lui faire plaisir ! Je n’avais certes pas toutes les pièces nécessaires pour lui faire quelque chose de grandiose, mais surement au cours de notre future aventure beaucoup de ces choses seraient notre.
Au même moment Mila refit son apparition, et me vit tourner autour de ses armes, surement ne comprenait-elle pas la raison, mais j’allais très vite lui en parler, afin d’obtenir son autorisation. C’est d’ailleurs sans trop de surprises qu’elle me demanda qu’est-ce que j’étais en train de faire. Alors que j’apprêtais à lui répondre, elle m’interrompit avec une annonce qui allait être le déclencheur de la fin de mon histoire …
Mila – « Ah au fait, j'ai croisé des marines qui m'ont parlé de toi et m'ont dit que t'étais un tueur ou je ne sais pas quoi. C'est fou comme histoire hein ? »
Alors, la marine avait décidé de passer à l’action, si celle-ci interrogeait à présent mon entourage, surement avait-elle bien plus de preuves sur mon activité d’assassin qu’autrefois. J’étais dans une impasse, et ne voulant ne rien cacher à ma nouvelle nakama, je me résolus de tout lui avouer.
Adashi – « À ce sujet, il faut que je t’avoue quelque chose … Depuis de nombreuses années déjà je fais parties d’un groupe d’assassin qui élimine toutes les raclures de cette île, cela nous permet d’accroitre nos compétences, tout en nettoyant la ville. Sinon au sujet de tes armes, j’aimerais bien les améliorer sous ton accord, vu mes compétences ! »
J’avais vite changé de sujet en espérant que celle-ci ne pose trop de question sur l’épisode de l’assassin.
| | | | |
| | Dim 30 Déc - 10:18 Je voulais qu'il me réponde oui, qu'en effet ce n'était que des mensonges et qu'il n'avait jamais rien fait. Comment pouvais-je réagir si je m'apercevais qu'en fait, Adashi n'est qu'un fourbe assassin qui tue pour son plaisir. Je ne voulais pas être amie avec ce genre de personne, avec des personnes aussi mal intentionnées. Pourtant, ce que j'avais ressenti quand je l'ai vu ne pouvait pas n'être rien. Et puis, c'était mon premier compagnon au cours de mes voyages...Enfin, j'attendis patiemment sa réponse.
À ce sujet, il faut que je t’avoue quelque chose … Depuis de nombreuses années déjà je fais parties d’un groupe d’assassin qui élimine toutes les raclures de cette île, cela nous permet d’accroitre nos compétences, tout en nettoyant la ville. Sinon au sujet de tes armes, j’aimerais bien les améliorer sous ton accord, vu mes compétences ! Bizarrement, je me sentais confuse. Le blondinet était donc bel et bien un assassin, mais pas celui que je pensais. Lorsqu'on est pirate, il est évident que tuer est parfois une nécessité et dans ces cas-là, cela ne me gênait pas de le faire. Alors si lui avait les mêmes principes que moi; je ne pourrais pas le lui reprocher. Néanmoins, j'avais un peu peur et du mal à en parler alors, je ne lui ai pas répondu par rapport à ça. J'ai évité le sujet en me concentrant sur ce qu'il disait par rapport à mes armes et ses compétences. Je me suis trouvée vraiment chanceuse de trouver quelqu'un comme ça, qui puisse arranger mes armes et peut-être même me créer de nouvelles balles qui sait. J'ai alors repris une expression joyeuse pour lui répondre.
C'est vrai ? Tu peux vraiment les améliorer ? Ah ouais, ça serait super ! Et tu pourrait peut-être même me fabriquer des nouvelles balles non ? Je lui ai souris, mais un sourire un peu forcé parce que je pensais toujours à l'assassin. Même si j'évitais le sujet et lui aussi d'ailleurs, cela ne pourrait pas durer éternellement alors autant briser la glace rapidement. De plus, Ce n'était pas une mauvaise chose que d'avoir une personne avec ces compétences à ses côtés puisque ça peut vraiment être utile. J'ai fini par effacé mon sourire nerveux et me suis mise à regarder droit vers le sol, afin d'éviter de croiser son regard.
Tu sais...Je me fiche que tu sois un assassin ou je ne sais quoi. Si tu avais été un truand sans coeur, là je ne serais peut-être pas rester avec toi. En revanche, quelqu'un qui ne tue justement que les truands ne peut pas être mauvais. Bref, Adashi, je t'aime bien tel que tu es, en tant qu'ami bien entendu ! Je me suis alors mise à rire afin d'enlever cette atmosphère tendue dans la salle. Finalement, tout était bien qui finissait bien. Enfin, si cela était fini bien sûr, car quelques minutes après notre discussion, quelqu'un toqua à la porte de la maison. Je me suis alors levée avant que le blondinet le fasse pour aller ouvrir. Cependant, j'aperçus, en ouvrant, plusieurs hommes vêtus en blanc et en bleu foncé et qui possédaient l'insigne d'une mouette sur leurs vêtements. J'ai vite compris que cela n'était pas un bon signe. J'ai voulu les laisser à l'extérieur en les invitant à parler avec eux dehors, mais ils m'ont empêché de passer, déterminé à faire ce pourquoi ils étaient venus. Je voulais protéger mon ami, mais comment ?
Adashi Rengu est-il ici ? Nous voudrions le voir. | | | | |
| | Mar 1 Jan - 18:00
La fin d'une histoire Après l’annonce que j’eut faite à la jeune femme, l’atmosphère devint très rapidement plus tendu. Son regard n’osait plus croiser le mien, ses lèvres tentèrent de glisser un léger sourire à mon égard, mais son aspect ne donnait rien de convaincant. J’allais sans aucun doute perdre ma nakama, mais je ne regrettai en rien de lui avoir dit la vérité, un jour ou l’autre l’aurait-elle appris de toute manière. Avant même que je n’eus le temps d’apporter un peu plus d’explication à ce sujet, voulant absolument rompre ce silence assourdissent, elle prit elle-même la parole. D’une voix légère et hésitante, et me demanda si j’étais vraiment capable d’améliorer ses armes. Malgré les circonstances, elle semblait heureuse de cette autre nouvelle, de plus elle souligna même un point que j’avais oublié, j’étais aussi en mesure de lui créer des balles de toutes sortes, à condition d’en avoir les moyens nécessaires. Malheureusement juste après cela l’expression sur son visage redevint la même, et un profond malaise reprit place en nous. Là encore, la rouquine reprit la parole, cette fois-ci dans le seul but de briser la glace :
Mila – « Tu sais...Je me fiche que tu sois un assassin ou je ne sais quoi. Si tu avais été un truand sans coeur, là je ne serais peut-être pas resté avec toi. En revanche, quelqu'un qui ne tue justement que les truands ne peut pas être mauvais. Bref, Adashi, je t'aime bien tel que tu es, en tant qu'ami bien entendu ! »
Un rire de sa part suivit ses paroles, et enfin je me sentais soulagé de ses dires. Mais une personne nous interrompit en toquant à la porte. Mila s’empressa d’allait ouvrir, comme à chaque fois d’ailleurs.
Marine – « Adashi Rengu est-il là ? Nous voudrions le voir, toutes résistances de votre part sont inutiles, nous vous remercions d’ailleurs d’avoir laissé un agent de la marine vous mettre sur écoute. »
Adashi – « C’est une blague !? Alors, tu m’as piégée moi qui croyais en toi ! Allez au diable, je n’irais pas en prison, je préférai encore mourir ! »
Je ne comprenais rien à la situation, Mila, la femme avec qui j’avais lié une complicité intense m’aurait déjà trahi ? Si près du but, si près de partir à l’aventure ... Pire encore, la marine savait tout sur tout à présent, ils étaient venus nombreux pour m’avoir, mais je ne pouvais me livrer à eux et j’allais combattre jusqu’à la mort ! Ne me souciant plus de la jeune femme, et sortant très rapidement mes griffes métalliques et je sautai sur le premier marine en face de moi, je n’en fis qu’une bouchée. Mais c’est après ça que les choses se compliquèrent, à peine j’eus tenté de faire un autre mouvement que je sentis une forte douleur à la jambe. On venait de me tirer dessus, sans vraiment pouvoir faire quelque chose, je m’écroulai au sol, puis perdis connaissance suite aux coups qu’on me porta à la tête.
Je fus brusquement réveillé par le mouvement incessant de l’endroit où je me trouvais. En fait, j’étais menotté et transporté sur un cheval, je sentais l’arme du marine dans mon dos, celui-ci placé juste derrière moi. En face de moi, sur un autre cheval, Mila se retrouvait dans la même situation, peut-être ne m’avait-elle pas trahi ? Quoi qu'il en soit, il fallait qu’on sorte de cette situation, et ce par n’importe quel moyen. Ma jambe elle n’avait pas été soignée, la douleur ne faisait qu’empirer. Ainsi en route vers la prison la plus proche, sur nos chevaux, longeant une vallée périlleuse, notre mort semblait approcher.
[/quote] | | | | |
| | Mer 2 Jan - 17:21 Vous connaissez ces moments où ce que l'on vous dit se bloque dans votre tête et qu'à partir de cet instant, vous ne comprenez plus rien après. Ce sentiment que l'on nomme "Bug" en référence à une certaine machine. Et bien je l'ai vécu peu après l'arrivé des soldats de la Marine. En effet, lorsqu'ils m'ont remercié de les avoir aidé à mettre un mouchard, j'ai ressenti un sentiment de bug complet. J'ai essayé de me souvenir, mais jamais je ne les ai laissé mettre quoique ce soit sur moi. Soudain, je me suis rappelé de ce moustique qui m'avait piqué et j'ai très vite compris que ce n'était en fait pas du tout un insecte, on m'avait piégé. Néanmoins, je repris rapidement mes esprit lorsque Adashi s'adressa à moi. Le fait qu'il me croit capable de le trahir ainsi m'avait un peu blessé. Je voulais me défendre, mais il a aussitôt sauté en direction des chiens du Gouvernement et les a attaqué.
Adashi...! Pour ma part, je me sentais totalement bloquée et je ne pouvais qu'observer le blondinet qui se battait vaillamment, jusqu'à ce qu'on l'immobilise. Le voir au sol me fit réagir, il me fallait absolument mes armes cependant, ces dernières étaient trop loin. Tant pis, je tentai le tout pour le tout en courant droit vers mon fusil. Quelque chose me frappa alors violemment à l'arrière de la tête, me faisant tomber droit contre le sol, complètement évanouie. Après cela, j'étais dans un endroit où je voyais Adashi dire ses derniers mots et partir alors que j'essayais de le rattraper de m'expliquer. J'ai ensuite aperçu des tas de choses qui ressemblaient à des monstres puis, j'ai ouvert les yeux.
Ma tête me faisait mal, très mal et j'ai mis du temps avant d'ouvrir complètement les yeux. Je me souvenais de ce qui s'était passé avant, mais en observant autour de moi, je n'y comprenais rien. J'étais sur un cheval, un homme était assis derrière moi et mes mains étaient totalement ligotées. Plus loin, je reconnaissais la chevelure blonde de mon ami qui se trouvait dans le même état que moi, mis à part que lui n'était pas encore réveillé. Les autres hommes qui étaient venu nous arrêter plus tôt se trouvaient tous avec nous, chacun sur un cheval. Cela signifait-il là fin d'une histoire ? De l'histoire où j'aurais parcouru des tas d'aventures ? Non, je ne pouvais pas abandonner maintenant, je devais agir. En observant à nouveau mon ami, j'aperçus que ses yeux étaient maintenant ouvert. Il me fallait réfléchir à la situation et trouver quelque chose.
Soudain, quelque chose me traversa l'esprit. Je n'étais absolument pas sûre que cela marche, mais qui ne tente rien n'a rien. Je me suis mise à bouger un peu et je me suis adressée à l'homme dans mon dos pour lui prévenir que j'avais une grande envie de faire mes pipi et que je ne pourrais pas me retenir très longtemps. Au départ, ce dernier me demanda de me retenir toutefois, au bout d'un moment, il céda et m'accompagna avec une autre personne un peu plus loin. Le groupe s'était donc maintenant arrêté. Je suis allé dans un coin caché aux yeux des autres et mes gardes sont restés un peu plus loin, dos à moi. J'ai fais mine de faire mes besoins avant d'aller discrètement derrière eux et de leur asséner un coup de pied à chacun en me tenant contre le sol. Une fois à terre, je leur ai donné un nouveau coup pour les assommer et avec l'épée d'un des deux, j'ai tenté de défaire mes liens.
J'ai essayé un moment de couper mes cordes, dans plusieurs positions et j'ai finalement réussi au bout de quelques minutes. Je ne savais pas si Adashi avait trouvé un moyen pour se libérer, mais il me fallait maintenant aller le récupérer. J'ai alors revêtu les vêtements d'un des deux hommes, j'ai tenté du mieux que je pouvais d'aplatir ma poitrine et j'ai caché mes cheveux sous la casquette. Une fois prête, je me suis dirigée vers le groupe, ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre. Peut-être que mon compagnon avait eu un meilleur plan que moi et qu'ils était libéré, ou alors peut-être que mon camouflage me sera très utile. | | | | |
| | Mer 2 Jan - 18:53
La fin d'une histoire Alors que cherchant au plus profond de moi-même une solution pour me sortir de là, la traitre de rouquine, du moins je n’en étais pas sûr, fit un caprice aux marines pour s’arrêter faire ses besoins. Au début je fus étonné de son comportement face à notre situation, mais c’est sans trop tarder que je me rappelle de la fille aventurière qu’elle était. Surement allait-elle tenter une évasion qui, dans tous les cas, allait être dangereuse. Ainsi elle partit dans un coin, accompagné de deux marines. Il me fallait trouver quelque chose pour que je puisse sauver à mon tour ma peau, car si celle-ci m’avait vraiment trahi, elle n’allait surement pas venir me sauver. Seconde après seconde un nombre incroyable de solutions me traversa l’esprit, mais toutes n’allaient pas de pair avec ma blessure à la jambe … Quoi qu’il ait pu arriver, je devais contenir ma douleur en moi et lui faire face.
La pose pipi enfin finie, en admettant qu’elle ait été vraie, un marine revint seul. Quelle doublure pitoyable … La jolie demoiselle à la grosse poitrine essayait de se faire passer pour l’un d’eux, mais je pus sans aucune difficulté reconnaitre, au niveau de son torse, ces deux grosses bosses magnifiques. En tout cas, l’essentiel était là, elle s’était libérée et surement était-elle venue pour me sauver. Là les marines n’eurent l’air de faire très attention à elle, mais ils se préoccupèrent plus de lui demander où était passée la prisonnière et l’autre marine. Avant qu’elle n’eut le temps de prendre la parole pour trouver une excuse, un plan ingénieux me vint en tête, même s’il allait risquer la vie de Mila.
Adashi – « Je t’en prie, sors de ce costume … Bande d’enfoirée vous la reconnaissez pas ? C’est votre foutue prisonnière, vous n’avez qu’à regarder sa poitrine ! »
Le visage de la fille se décomposa alors, laissant apparaitre une forte incompréhension. Les marines, eux, se rendirent vite compte que mes dires étaient vrais et braquèrent aussitôt leurs armes en sa direction. Prit de panique, la rouquine tenta de s’échapper, mais une balle frôlant de peu sa tête la stoppa nette. L’attention de tous maintenant distraite, c’était à mon tour de prendre place ! Le garde placé derrière eut le luxe de recevoir un violant coup de tête et tomba immédiatement à terre, moi, descendant rapidement et furtivement du cheval je courus en direction du marine le plus proche de Mila. Celui-ci m’eut remarqué et se retourna, mais c’était trop tard, d’une agilité incroyable je lui étais passé entre les jambes, puis une fois derrière lui je lui passai mes menottes autour du coup : c’était devenu mon otage. Ils ne pouvaient plus rien à présent, ma compagne se trouvant derrière moi.
Marine – « Ne tentez rien d’inutile ! Vous n’avez nul par où sauter, vous n’avez qu’à voir cette vaste plaine à côté de vous, un saut dans celle-ci et s’en est fini de vous ! »
Adashi – « Qui ne tente rien n’a rien après tout, et puis j’ai dans mes habitudes de toujours tenter le diable comme l’on-dit. »
Personne ne s’y attendant je relâchai sans plus tarder le marine et sauta, en prenant le soin d’emporter Mila avec moi, vers la pente vertigineuse dont on ne voyait même pas le bout. Une très longue et périlleuse chute s’en suivit, ma tête tapait dans les sens, les branches des arbres me griffaient de partout, ma jambe avait l’air de se désintégrer totalement … À la fin, mon corps et celui gisait sur le sol, là de braves hommes qui se trouvaient dans les parages s’empressèrent de nous conduire chez eux.
[/quote] | | | | |
| | Jeu 3 Jan - 18:27 Je n'aimais pas trop me lancer des fleurs, mais je pouvais dire sans ménagement que mon plan était parfait. Les deux marines qui m'accompagnaient faisaient un petit somme et en revenant vers le groupe que je venais d'abandonner, qui d'ailleurs n'avaitp as bougé d'un poil, je suis bel et bien passée inaperçue. Je pensais que ma poitrine ou mes cheveux allaient me trahir aux premiers regards cependant, il fallait croire que seul Adashi aimait glisser ses yeux vers les poitrines des filles. Fière de moi, je me suis donc intégrée au groupe. Malheureusement, la question fatidique tomba. Les soldats me demandèrent où était passé le deuxième agent et surtout, où était la prisonnière. Sans paniquer, j'allais leur répondre que j'étais venu avant que la fille, moi donc, finisse parce que j'en avais marre. J'ai donc commencé à ouvrir la bouche pour parler lorsque l'on m'interrompit.
Après la révélation et la traîtrise du blondinet, je me suis tournée vers lui avec un air à la fois surprise, choquée et incompréhensif. Pourquoi venait-il juste de me trahir alors que j'allais le sauver ? Se pourrait-il qu'il pensait encore que j'étais de mèche avec la Marine ? Je n'avais aucune réponse qui me venait en tête, mais je me sentais blessée par ses paroles. Ce n'était toutefois pas le moment pour moi de réfléchir puisque les fusils adverses étaient maintenant pointé vers moi. J'ai alors commencé à m'enfuir, prise de panique, lorsque je sentis une balle frôler ma joue et me faisant tomber à genoux contre le sol, tétanisée par la peur. Je ne comprenais absolument rien, mais j'avais l'impression que je vivais réellement la fin de mes aventures.
C'était sans compter sur l'intervention de mon compagnon qui réussit à mettre à terre l'un des ennemis et se servit d'un deuxième comme otage pour nous protéger lui et moi. Comprenant alors qu'il avait utilisé une ruse, je repris mes esprits. Certes, il venait de jouer ma vie à peu de choses, mais j'étais rassurée qu'il ne m'ait pas trahi. Nous étions désormais sauvé d'affaires, du moins, je le pensais. Les membres de la Marine nous demandèrent de nous calmer et défièrent Adashi de sauter des hauteurs où nous étions, ce qui était en soit une grosse erreur.
Qui ne tente rien n’a rien après tout, et puis j’ai dans mes habitudes de toujours tenter le diable comme l’on-dit.
Quoi ? Non mais ça va pas, on peut pas tenter un saut de si haut ! On risquerait seulement de... Tout à coup, il me prit sous l'un de ses bras, m'empêchant de terminer sa phrase et sauta. En voyant le sol se rapprocher un peu trop vite, je ne pu réprimer un cri de retentir. Ce dernier fut coupé par toutes les branches qui nous frappèrent, une fois au niveau des arbres puis lorsque nous nous sommes écrasés contre le sol en soulevant un nuage de poussière. Je n'ai ensuite eu que lr temps de voir des gens venir nous chercher avant de m'évanouir. À mon réveil, j'ai reconnu la chambre dans laquelle j'étais logée durant ces derniers jours. J'avais affreusement mal de partout et d'ailleurs, j'avais un bandage autour de la tête. Je me suis levée, entendant du bruit à l'étage inférieur. Il y avait la plupart des travailleurs qui nous attendaient et qui semblaient réjoui de me voir debout. Je leur ai donc demandé des explications sur ce qu'il s'était passé.
Tout à l'heure, on a cru voir des hommes de la Marine porter des gens avec eux et partir par un autre passage que le principal. Un peu après, en toquant à l maison, on a vu que personne n'était là et il y avait une tâche de sang au sol. On a tout de suite comprit qu'ils vous était arrivé quelque chose et on est tous partis à votre recherche. Seulement, en cours de chemin, on a vu deux personnes tomber de haut et on a immédiatement reconnu vos cheveux à tout les deux. On vous a donc ramené ici pour vous soigner et pour vous reposer. Bien évidemment, je les ai grandement remercié et je m’estimais chanceuse d'être tombée sur eux. Le problème, c'était que Adashi et moi serions désormais recherché dans l'île avec toute cette histoire et que le premier endroit où ils penseraient nous chercher serait évidemment la compagnie Rengu. Mais puisqu'on ne pouvait pas encore partir, il nous fallait rester sur cette et y vivre de manière discrète et hors-la-loi jusqu'à ce que l'on puisse s'enfuir. En clair, le blondinet devrait dire adieu à sa vie quotidienne et à sa compagnie. Je me suis donc rendue dans sa chambre et j'ai attendu qu'il ouvre enfin les yeux. Il semblait avoir subi des dégâts plus graves que les miens, car il était très fatigué. J'ai alors pris un ton doux et discret.
Adashi... Je t'expliquerais plus tard ce qu'il s'est passé, mais le plus important, c'est que nous sommes désormais tous les deux recherchés sur cette île. Nous allons donc devoir vivre de manière hors-la-loi et nous cacher pour ne pas être repéré, jusqu'à ce que l'on puisse partir bien sûr. Je sais que tu es fatigué, mais es-tu prêt à quitter ta vie et à te diriger vers une route périlleuse et pleine d'aventure ? | | | | |
| | | | |
| |
|