L’archipel Shabaody, l’un des emblèmes principaux de la piraterie. La dernière île avant le Nouveau Monde, cet endroit où je rêvais d’aller depuis déjà un bon moment. Nakata et moi y vivions, depuis que nous nous étions enfuis, lors de l’attaque Gouvernementale que l’équipage avait subie. Du coup, même si nous faisions partis du même équipage à cette époque-là, le phénix et moi n’étions pas aussi proche qu’après l’incident. En effet, nous nous étions débrouillés pour naviguer, du mieux que l’on pouvait, afin d’atteindre une île, un peu plus loin, et nous avions du coopérer, dans certaines situations. Nous vivions donc dans un ancien bar, délabré, abandonné, mais cela nous allait bien. On avait pas vraiment besoin de vivre dans du luxe, puisque dans tous les cas, nous passions la majeure partie de notre temps à l’extérieur, à se balader à travers toute l’île, à pécher, et à faire bien d’autres choses. Ce jour-là, rien de particulier n’était prévu. De mon côté, j’étais allongé dans l’herbe, une brindille à la bouche, à regarder les bulles éclater dans le ciel, à force de prendre de l’altitude. Nakata lui, essayait tant bien que mal de pécher du poisson, pour nous éviter d’avoir à acheter quelque chose pour le repas du soir. Mais apparemment, la mer ne semblait pas décidée à nous offrir un petit cadeau. Et pourtant, cela faisait déjà plusieurs heures qu’il s’y était mis. D’autant qu’au fond, je sentais son énervement grandissant. C’est pourquoi, en me relevant quelque peu pour pouvoir le regarder, je lui proposai, avec un regard des plus sympathiques.

« Bon, ça va faire six heures que tu essaies de ramener quelque chose et personnellement, je m’ennuie à mourir. Je te pensais plus talentueux dans ce domaine, mais mes espérances étaient infondées, on dirait. »

Je me relevai alors totalement, remettant mon haut de forme en place et crachant la brindille que j’avais mordillée des heures durant, tout en frottant ma veste et mon pantalon pour y enlever les quelques brins d’herbe et autres saletés. Puis, je posai délicatement mes mains sur les fourreaux de mes deux sabres, souriant presque d’un air vantard et confiant, tout en m’approchant quelque peu de lui, au bord de l’eau. Je le poussai légèrement, en mettant ma main sur son épaule, pour le taquiner, vu que l’eau est sa faiblesse, tout comme la mienne d’ailleurs. En fait, j’étais de bonne humeur, malgré l’ennui et je n’avais qu’une chose en tête : me battre. Alors, m’écartant de deux ou trois pas, je sortis mes sabres, annonçant haut et fort.

« En garde, Phénix ! Enfin c’est bien ça qu’on dit, hein ? Un petit entraînement, ça me botte, pas toi ?! »

Le Phénix réagit assez mal à ma petite provocation, à l’égard de ses talents de pêcheur. Le voir prendre un ton plus offensif, pour une boutade de ce genre était assez amusant, surtout connaissant sa façon d’être, au naturel. Cette scène me faisait rire, intérieurement, mais je me contentai d’un léger sourire, extérieurement. Le jeune homme posa rapidement la canne à pêche qu’il tenait depuis des heures, sentant probablement un certain poids en moins entre ses mains. Il semblait intéressé par la proposition que je venais de lui faire. Après tout, à part cela, je ne voyais réellement pas ce qui nous occuperait ici car, se promener, c’est bien, mais il faut parfois savoir changer ses habitudes, pour ne pas se noyer dans la monotonie. Il déposa alors rapidement sa main sur le fourreau de son sabre, acceptant ce défi, cet entraînement, d’un simple « Défi relevé ». Il s’agissait de la réponse à laquelle je m’attendais. Le refus était impossible, surtout venant de lui. Mais, autre chose amusante, lorsqu’il eut prononcé ces deux mots, la canne à pêche sombra dans l’océan, noyée par un poisson qui venait de mordre. Son visage était comme crispé, agacé. C’était compréhensible, en même temps. Le poisson, sautant hors de l’eau, comme pour se jouer de nous, fut immédiatement tranché par une lame de vent que Nakata venait de créer avec son sabre, avant de se mettre en garde, prêt à enclencher l’entraînement.

« Bon, tu sais bien ce que m’offre le pouvoir de mon Fruit du Démon ? Je vais passer sous ma forme hybride, et tu vas pouvoir t’entraîner face à un adversaire des plus rapides. Prêt ? »

Avant même qu’il n’ait le temps de répondre, mon corps changea d’apparence, revêtant celle de ma seconde forme. Lui lançant un regard presque amusé, je sautai en arrière, m’accrochant à un arbre à l’aide de mes griffes, et je m’apprêtais à sauter de branche en branche, tout autour de lui, ainsi qu’au sol, afin de le déstabiliser et de le préparer à affronter des personnes aussi rapides. En sautant, j’en profitai pour créer quelques lames d’airs, à l’aide des mêmes griffes qui me servaient à l’escalade, finissant presque par s’embraser, à cause de la température élevée de mon corps. Au fond, je savais que cet entraînement allait être amusant, même si j’étais certain que le Phénix m’était supérieur, ne serait-ce que par les aptitudes que pouvait lui procurer son Fruit. Mais même sans ça, cet homme était très doué, et je l’avais vu depuis notre première rencontre. C’était en quelque sorte un rival, en ce qui me concernait, même si bien évidemment, il s’agissait aussi et surtout d’un compagnon, d’un ami. Je tenais à lui dire cette chose, pendant mes déplacements de haute voltige.

« Phénix ! Quand je t’aurai rattrapé, je tiens à t’affronter, sérieusement. Et je compte bien te transformer en canard laqué ! »

HRP : Désolé, fausse manip', j'ai remplacé mon avant dernier Rp, par le dernier que je viens de poster -_- Sincèrement désolé... Niveau longueur, il était de taille équivalente. Mais je conçois que ça gâche le déroulement du Rp, pour l'histoire -_-



Mon cher compagnon s’était sorti de la situation avec une certaine facilité, comme je l’avais prévu. Je pouvais voir son engouement pour le combat, et une certaine envie de réussir, rien qu’en regardant son visage. C’était ce que je recherchais, depuis le début. Je désirais un entraînement de ce style, exigeant une certaine concentration, mais également de l’amusement. Le Phénix contra donc les lames embrasées que je lui avais envoyées, avec un simple mouvement du sabre, créant ainsi une lame d’air, suffisamment importante pour les balayer. Il se redressa ensuite de la meilleure façon possible, selon les moyens. En effet, il utilisa son sabre pour se stabiliser, essayant de ne pas s’écraser contre le sol. C’était une assez bonne idée, mais loin d’être étonnante de la part d’une personne comme lui. Il ressorti alors quelque peu de la fine fumée qui s’était créée, essayant de m’avoir avec une lame d’air de grande envergure, alors que j’étais toujours en l’air. Je me rendais compte que je pouvais entendre celle-ci, même sans la voir arriver. Je me contentai alors simplement d’épaissir les plaques osseuses se trouvant sur mon bras, en en empilant quelques-unes, les unes sur les autres, pour finalement donner un coup quelconque, à la perpendiculaire de la lame. Celle-ci se « brisa » en deux, explosant aux alentours, contre un arbre.

« C’était une assez bonne contre-attaque l’ami, mais n’oublie pas que je sais facilement allier vitesse et résistance. C’est ce qui fait de moi quelqu’un de redoutable, pour certaines personnes ! »

Enonçant ces quelques phrases, j’atterris lentement au sol, posant mes mains au niveau de mes hanches, pour regarder mon compagnon de route, exposant un large sourire de satisfaction. J’étais prêt à tenter une nouvelle offensive, et cette fois, j’avais presque eu envie de foncer « tête baissée ». Car en réalité, ce n’était pas réellement le cas. Non, c’était plus compliqué que ça, et surtout plus intelligent. En effet, refermant les paupières sur mes yeux, je disparu presque d’un coup, laissant une fine ligne de fumée blanche derrière moi, se dissipant rapidement. J’avais réussi à me retrouver au corps à corps, avec mon cher ami. Attendait-il quelque chose de ma part ? Savait-il ce que j’avais prévu de faire ? Peu importe, je tentai ! J’essayai donc de me coller contre lui, pour l’entourer de mes bras, en espérant qu’il n’arrive pas à esquiver ou à s’échapper de mon emprise. Attendant de voir si ma « surprise » allait marcher, je restai prêt à user de ma technique de durcissement du corps, afin de pouvoir contrer facilement une quelconque défense de sa part. Mon corps, lui, était toujours des plus brûlants, et si j’arrivais à l’étreindre de mes bras, je pouvais sûrement réussir à lui faire quelque chose, malgré les pouvoirs de son fruit du démon. Si c’était le cas, je m’empresserai de former mes plaques, de façon à ce qu’elles se tournent à la verticale, afin qu’elles se plantent dans son corps, en plus de mes griffes… J’espérais que cette tentative puisse porter ses fruits.

« Tu as eu la chance d’obtenir ce pouvoir de guérison… Mais, est-ce qu’il est toujours aussi fonctionnel, quand tu es pris de court, de cette façon ? »

Mon cher compagnon s’était sorti de la situation avec une certaine facilité, comme je l’avais prévu. Je pouvais voir son engouement pour le combat, et une certaine envie de réussir, rien qu’en regardant son visage. C’était ce que je recherchais, depuis le début. Je désirais un entraînement de ce style, exigeant une certaine concentration, mais également de l’amusement. Le Phénix contra donc les lames embrasées que je lui avais envoyées, avec un simple mouvement du sabre, créant ainsi une lame d’air, suffisamment importante pour les balayer. Il se redressa ensuite de la meilleure façon possible, selon les moyens. En effet, il utilisa son sabre pour se stabiliser, essayant de ne pas s’écraser contre le sol. C’était une assez bonne idée, mais loin d’être étonnante de la part d’une personne comme lui. Il ressorti alors quelque peu de la fine fumée qui s’était créée, essayant de m’avoir avec une lame d’air de grande envergure, alors que j’étais toujours en l’air. Je me rendais compte que je pouvais entendre celle-ci, même sans la voir arriver. Je me contentai alors simplement d’épaissir les plaques osseuses se trouvant sur mon bras, en en empilant quelques-unes, les unes sur les autres, pour finalement donner un coup quelconque, à la perpendiculaire de la lame. Celle-ci se « brisa » en deux, explosant aux alentours, contre un arbre.

« C’était une assez bonne contre-attaque l’ami, mais n’oublie pas que je sais facilement allier vitesse et résistance. C’est ce qui fait de moi quelqu’un de redoutable, pour certaines personnes ! »

Enonçant ces quelques phrases, j’atterris lentement au sol, posant mes mains au niveau de mes hanches, pour regarder mon compagnon de route, exposant un large sourire de satisfaction. J’étais prêt à tenter une nouvelle offensive, et cette fois, j’avais presque eu envie de foncer « tête baissée ». Car en réalité, ce n’était pas réellement le cas. Non, c’était plus compliqué que ça, et surtout plus intelligent. En effet, refermant les paupières sur mes yeux, je disparu presque d’un coup, laissant une fine ligne de fumée blanche derrière moi, se dissipant rapidement. J’avais réussi à me retrouver au corps à corps, avec mon cher ami. Attendait-il quelque chose de ma part ? Savait-il ce que j’avais prévu de faire ? Peu importe, je tentai ! J’essayai donc de me coller contre lui, pour l’entourer de mes bras, en espérant qu’il n’arrive pas à esquiver ou à s’échapper de mon emprise. Attendant de voir si ma « surprise » allait marcher, je restai prêt à user de ma technique de durcissement du corps, afin de pouvoir contrer facilement une quelconque défense de sa part. Mon corps, lui, était toujours des plus brûlants, et si j’arrivais à l’étreindre de mes bras, je pouvais sûrement réussir à lui faire quelque chose, malgré les pouvoirs de son fruit du démon. Si c’était le cas, je m’empresserai de former mes plaques, de façon à ce qu’elles se tournent à la verticale, afin qu’elles se plantent dans son corps, en plus de mes griffes… J’espérais que cette tentative puisse porter ses fruits.

« Tu as eu la chance d’obtenir ce pouvoir de guérison… Mais, est-ce qu’il est toujours aussi fonctionnel, quand tu es pris de court, de cette façon ? »