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| | Lun 5 Nov - 23:02 On me croit pas quand je dis que je suis méchant. Toi même là, le grand gaillard, avec ta barbe de trois jours et ta chemise de bûcheron. Tes jolis yeux bleus et tes poils qui surgissent jusqu'en haut du cou. Tu me croyais pas quand j'ai dit que j'allais te défoncer la gueule à coup de bec. Alors t'as ris. Tu t'es foutu de ma gueule. A moi, le grand Navy !
Alors te voilà là, à lécher le sol. A mirer ton bras qu'est maintenant trop loin de ton corps. A chialer comme un gosse. A rager de pas m'avoir cru. Mais c'est trop tard mon petit gars. Et je t'appelle « petit gars » histoire d'être sympa, histoire que ton esgourde entende de jolis mots avant de s'fermer. Pour de bon. Tiens en parlant d'esgourde. Que la tienne me ferait un joli collier que ça ne m'étonnerait pas. Attends deux secondes, que je tâte un peu, que je voies si ça me va. Quoi ? Pourquoi tu te mets à hurler comme ça ? C'est qu'une oreille tu sais... Fais pas faire toute une scène pour si peu. Et pis, t'as déjà perdu un bras, tu n'es plus à ça près.... Si ? Tant pis pour toi Mouhahahaha !!
FLASH
Oh... Tu ne fais plus de bruit maintenant, tu es mort c'est ça ? ... Pff... Aucune résistance... Moi qui pensait encore un peu m'amuser avec toi... Me voilà bien con... Seul au milieu de cette rue. A retirer ma lame de tous ces cadavres. Combien j'en ai eu... 10 ? 20 ? A croire qu'ici il n'y a aucune résistance... C'est ça la révolution ? Une bande de ploucs, de vendeurs de fleurs, d'abrutis de promeneurs romantiques, de gosses binoclards ? Mais où sont les soldats ? Où se cachent ils bon Dieu de merde !
_Halte vous !! Qui êtes vous ? Rendez vous sans faire d'histoire !! Ou mourrez !
Muhahaha, tu me donnes des ordres gamin ? Mais tu crois quoi ? Qu'on a gardé les cochons ensembles ? Que je vais être sympa parce que t'as pas l'air d'avoir passé les vingt printemps ? Parce que t'es aussi laid qu'une morue au summum de son art ?
Et en plus d'être laid tu es con... Con d'être venu seul me voir... Moi qui ait cramé tout le quartier. Qu'ait égorgé tant de pauvre cadavres que je ne me souviens plus du nombre... Tu n'as plus une chance gamin Mouhahaha !!
_Bai... Bai... Baissez votre arme ou vous êtes mort !! Les ren... Les... Les renforts vont arriver !!
Mais ne bégaie pas gamin, ça ne te sauvera pas Mouhaha.. Quoi ? Tu sors quand même ta lamelle ? Mais arrêtte de trembler alors bon sang ! T'es un homme ou bien ! Et porte ta lame plus haut ? Ta garde est bien de trop basse, j'y rentrerais comme dans du beurre si je voulais. Quoi ? Tu me regardes noir ? Tu prends ton élan ?
FLASH
_Har... Hargh...
Ta gueule gamin. Fallait pas jouer au con.
FLASH
_Arrête toi pirate ! Tu es cerné !
Ohohoh... Ils sont venus accompagné cette fois... Ça s'annonce plus intéressant. Attendez les amis. Que je retire mon épée du corps de cet imbécile de gamin.
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| Mar 6 Nov - 16:12 De courtes vies
Kiru était devant le navire de Lorka dans une petite crique en dehors de la ville où ils s’étaient installés depuis 5 jours pour s’entrainer tranquillement. Il était désormais temps pour Lorka de partir prendre part à l’événement face aux marines et le bateau allait bientôt partir. L’homme le regarda, l’enlaça pour lui dire au revoir et lui dit :
Je suis fier de te connaître et de t’avoir entrainé. Tient j’ai un cadeau pour toi !
Il sortit alors le katana de Kiru d’un sac et le lui remit.
Tu avais laissé ça trainer dans un coin vu que l’on s’est entrainé au corps à corps tu n’en avais pas besoin. Cependant je pense qu’il est important que tu l’ais. Je l’ai un peu amélioré pour que tu puisses t’en servir tout le temps, appuie juste sur ce bouton lorsque tu te transforme en Golem. J’espère avoir l’occasion de te revoir! Mais si ce n’est pas le cas n’oublie pas ce que tu es et ne renonce jamais à tes convictions. Je te confie ce Royaume le temps que tu resteras ici protège le. J’ai confiance en toi!
Suite à ces paroles il monta à bord du navire alors que l’agitation commençait à gagner celui-ci, l’équipage commençant à larguer les amarres. Kiru regardait le bateau commencer à s’éloigner lorsqu’un homme arriva en courant. Il s’arrêta devant Kiru essoufflé, cela ne disait rien qui vaille à Kiru, ça lui rappelait trop de mauvais souvenirs. L’homme dit alors à Kiru d’une voix effrayé :
C’est terrible! En ville il y a un homme qui tue tout le monde! Il faut que vous veniez.
Kiru se tendit, il devait y aller tout de suite, Lorka lui avait demandé de veiller sur cette île et il n’allait pas laisser cet homme tuer tous ces gens. Il rattacha son katana à sa ceinture, jeta un dernier regard au navire qui s’éloignait et partir en courant vers la ville, laissant derrière lui le révolutionnaire épuisé. Pendant qu’il courrait il pensa aux répétitions ironiques de la vie, il se trouvait aujourd’hui à courir vers la ville comme il l’avait fait 9 ans auparavant. Sauf que cette fois il était prêt à se battre et son adversaire avait intérêt de l’être aussi s’il ne voulait pas se faire exploser.
Lorsqu’il arriva à l’entrée de la ville un groupe d’une cinquantaine de révolutionnaires l’attendait dont ses 3 compagnons. L’un d’eux s’avança et lui dit :
Il a l’air très fort, il a déjà tué beaucoup de révolutionnaires. On a divisé les troupes restantes en 2 groupes, nous sommes là pour t’aider à le vaincre et les autres ont rassemblés les civils et les ont emmenés hors de la ville pour les protéger. Ainsi tu peux te battre à fond!
D’accord conduisez moi à lui.
Ils partirent alors tous dans la ville en courant. Ils mirent à peine 1 minute à retrouver le tueur. Au détour d’un virage ils se retrouvèrent face à lui, Kiru remarqua aussitôt la lignée de corps qui semblait marquer le chemin de l’homme jusqu’ici. Il y avait plusieurs dizaines de corps, mais qui était cet homme? Et quel était son but? Il regarda le tueur dans les yeux et fut effrayé quelques secondes. Sans cesser de le fixer il dit aux révolutionnaires :
Partez! Partez tout de suite! Rejoignez les civils et protégez les!
Mais Kiru …
PARTEZ ! Fuyez! C’est un ordre!
Les révolutionnaires hésitèrent quelques secondes et partirent finalement malgré leur envie de venger leurs camarades. Kiru ne pouvait pas les laisser rester ici, ce qu’il avait vu dans ces yeux l’en empêchait. Cet homme n’était pas là pour se battre, il était là pour tuer! Mais pourquoi? Kiru sentait la colère monter en lui. Il s’avança vers l’homme, s’arrêta au-dessus du corps d’un jeune révolutionnaire, 15 ans tout au plus, se baissa, lui ferma les yeux et chuchota : "Paix à ton âme" Il se releva, sa colère se muant en rage. Il n’avait qu’une seule envie, décapiter cet homme qui se tenait devant lui. Néanmoins il refoula cette rage, le regarda et lui demanda :
Que veux-tu ?
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| | Ven 9 Nov - 12:18 Que veux-tu ?
Oh oh drôle de question. Ce que je veux? La mort. Le sang. Qu'il gicle partout, loin ! Et l'argent aussi Mouhahaha ! Mais vois tu, tous ces macabés, toutes ces carcasses sans vie qui s'étalent dans cette connerie de ruelle de pauvres, ils n'ont rien. Rien d'autre que leurs chagrins, leur haine et leur déception de ne pas avoir vécu plus longtemps. Regarde par toi même ! Ce pauvre bougre planté au bout de ma lamelle. Regarde le, que je secoue comme une vulgaire marionnette. Et mire un peu, les quelques piécettes qui tombent. Que Dal. Nada. Rien. Et comment je gagne ma vie moi hein? Comment j'écume les mers? Comment je trouve un équipage? En tuant plus? Toujours? Pour à un moment, enfin tomber sur quelqu'un de riche, le cul remplie de billet. Peut être même que c'est toi, le bougre que j'attend. Peut être qu'au fond de tes poches se cachent le million de berrys que je cherche. Les millions même, soyons fous Mouhahaha.
Oh mais tu tires la gueule gamin... Quoi? Ne me dis pas que tu as peur, comme tous ces pauvres minables. Ces bougres qui ne servent à rien, qui vivent dans leurs peurs, dans leurs vies toutes endormies et qui au fond finissent bien mieux au bout de ma lame que dans leurs lits tout douillets, couverts de vieillesse par le temps qui passe. Tu ne penses pas? Non?
Oh je vois... Tu es de ces gens là. Qui croient que la vie doit être vécue. Et que la rater est un droit Mouhahaha. Mais non, moi je suis là. Et je viens prendre celles qui ne méritent pas d'exister. La tienne, de vie? A-t-elle le droit de continuer? Mérites tu de fouler encore ce foutu sol? As tu assez de courage? Mouhahaha !! On va bien voir.
Mire bien gamin. Mire avec tes yeux d'enfant qui n'ont encore rien vu. Qui ne connaissent pas. Ou pas assez. La mort, le sang, la haine. Car moi je le connais, oh oui, ce délicieux sentiment, celui lorsque je retire ma lamelle de mort d'un cadavre sans vie. Lorsque je vois les deux yeux s'éteindre peu à peu dans une grimace indescriptible. D'horreur, de haine et de peur. Mouhahaha !
Comprends gamin. Car tu es le prochain !
Que mes ailes apparaissent. Que mon bec se forme. Que les plumes prennent leurs places sur mes bras velus et que le combat commence. Profite gamin, profite car je ne me transforme pas pour n'importe qui. Oh Non. Vois, de tes deux yeux ébahis l'homme se transformer en bête. La gangrène gagner mon corps et tout mon être s'envoler. Loiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin... Hauuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut. | | | | |
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| Ven 9 Nov - 16:23 De courtes vies
Que veux-tu ?
Il avait sorti cette phrase comme ça, sans réfléchir. Juste car s’il ne l’avait pas dîtes il aurait pu perdre le contrôle de lui-même, laissant la rage tout dévaster. Malgré ça il la sentait monter encore et toujours en lui cette rage monstrueuse et destructrice ce qui déforma son visage. En tout cas son adversaire semblait âgé et devait donc avoir une bonne expérience des combats, contrairement à Kiru.
Le tueur avait tout d’abord semblé surpris de l’arrivée de Kiru et surement du départ des autres révolutionnaires. Mais là c’était clair qu’il avait repris confiance et ne semblait pas douter une seconde de sa victoire rapide. Il retira son sabre du corps de sa dernière victime, laissant retomber le corps flasque devant lui. Il sembla sourire à Kiru, il était sûr de lui, peut-être un peu trop. C’est alors que se produit ce à quoi le Golem s’attendait, un Fruit Du Démon, il s’en doutait depuis qu’il était arrivé. Il n’aurait pas su dire comment, mais il avait senti quelque chose en cet homme, en plus de cette aura de mort qu’il répandait partout autour de lui.
C’était donc lui aussi un Zoan visiblement, un oiseau au vu des plumes qui apparaissaient sur son corps et du bec qui se formait. Mais lequel ? Kiru n’aurait su le dire mais il été assez impressionnant. Dans tous les cas le combat serait rapide, pas besoin d’y aller par étapes, il fallait en finir au plus vite, s’il devait mourir aujourd’hui Kiru n’allait pas faire attendre La Grande Faucheuse plus longtemps. Il sortit son katana et regarda rapidement ce petit bouton que lui avait installé Lorka, si on ne faisait pas attention on ne le voyait pas caché dans les décorations du manche. Quel était donc ce cadeau que lui avait offert son mentor ? Il avait dit d’appuyer sur le bouton lorsqu’il se transformerait en forme complète. Eh bien ! Kiru allait l’essayer aujourd’hui ! De toute façon ça devrait bien lui servir dans ce combat.
Il regarda l’oiseau commencer à s’élever dans le ciel, le dominant de plus en plus. Il respira un grand coup, appuya sur le bouton et se transforma en Golem gigantesque. Il se retrouva alors tout de suite immense et sa première réaction fut de regarder sa main droite où se trouvait toujours son katana, mais cette fois il était à la taille du Golem et plus à taille humaine. Comment Lorka avait-il réussit ça ? Enfin ce n’était pas le moment pour réfléchir à ça, son mentor lui avait fourni une arme parfaite pour ce combat. Kiru se décala, de façon à ce que les maisons ne le gênent plus ce qui était difficile au vu de l’étroitesse de la rue. Il ne voulait pas faire trop de dégâts dans la ville, même s’il savait qu’il y en aurait forcément. Chassant de son esprit toutes ses pensées, se concentrant sur le combat à venir il abattit son katana sur son adversaire sans attendre sa réaction. Si seulement ce coup pouvait suffire ! Mais Kiru savait qu’il en faudrait bien plus que ça. De toute façon tout dépendrais de la réaction du tueur désormais.
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| | Dim 2 Déc - 9:50 Ohhh... Mais que voilà? Un autre fruit du démon? Et pas un petit Mouhahaha !! Tu cachais bien ton jeu petit con, ça s'annonce encore plus drôle ahah ! Quand ta tête se dévissera de ton cou pour rouler sur la ville entière mouhahaha !! Parce que tu croyais quoi, gamin? Tu croyais me faire peur? Tout grand, tout moche que t'es. Mais non, rien à foutre de ta taille, gamin. T n'y arrivera pas. Tu toucherais les nuages de ton crane immonde, tu lancerais la foudre de tes propres mains que je ne tremblerai pas.
J'ai vu pire gamin. Les cieux se fendaient sur ma route à une époque, les marines s'écartaient de peur de se voir finir au bout de ma lame. Les plus grands du monde écoutaient mon nom en tremblant leurs pauvres culs sur leurs chaises. Le monde m'appartenait Mouhahahaha !! Et toi, avec ta gueule d'ahuri, tes muscles décuplés et ta taille agrandit, tu comptes faire quoi??!
BAAAAM !
Hargh... T'as de la force petit con, je vais peut être t'admettre ça, mais ton coup, je l'ai paré, et je parerai chacun des prochains. Jusqu'à ce que ton immense corps vacille, épuisé et que ta gueule branlante viennent lecher ma lame de tout son sang, prépare toi gamin ! Car ta fin arrive, et on ne s'y attend jamais assez ! Si tu crois encore à un Dieu, fais lui ta prière, demande lui ce que tu veux, supplie le de rester en vie, ça ne changera rien !!! Mouhahaha !!
Je ne me transformerai pas complètement. Mes mains garderont leurs doigts et continueront à tenir la lamelle sanguinolente. Mes yeux continueront à te mirer, à mirer chacun des gestes qui t’emmèneront vers l'Ankou. Mon bec crochu viendra bientôt te picorer. Te gratter la peau jusqu'à ce que tout ton corps se transforme en gruillère !
Mire bien gamin, mes ailes se déployer, mon corps monter plus haut que ta grande gueule. Et puis retomber ! Brutalement ! Sur tes yeux ! Mon bec tenter de t'en bouffer un! Grand ouvert pour le gober ! | | | | |
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| Lun 3 Déc - 16:24 De courtes vies
Son coup avait été paré par le maudit, même si celui-ci semblait avoir eu du mal à le parer et était visiblement étonné de la force de Kiru. Si cela suffisait à l’étonner il ne serait pas excessivement difficile à battre. Le Golem recula de quelques pas pour pouvoir avoir une plus grande amplitude de mouvement et optimiser ses possibilités dans ce combat. Son adversaire semblait désormais content d’avoir trouvé un adversaire tel que lui et montait dans le ciel de plus en plus haut. Il devait sûrement préparer une attaque. Kiru resta là, sans bouger, attendant l’offensive du tueur.
Et en effet cette offensive ne tarda pas et surpris Le Golem. L’adversaire descendit en piqué vers Kiru, gagnant en vitesse à chaque mètre, jusque-là rien de très surprenant. Mais ce fut la zone qu’il visa qui étonna le maudit, les yeux. Il fallait reconnaître qu’il y avait une volonté sadique certaine derrière cette attaque, cependant l’oiseau allait rester sur sa fin à ce niveau-là. En effet il n’avait pas du bien regarder le Golem, aveuglé qu’il était par sa soif de sang et de mort, car s’il l’avait fait il aurait pu constater que celui-ci disposait de deux orbites complétement vides. Le Golem était un être légendaire et magique, ainsi il pouvait voir comme s’il disposait d’yeux alors qu’il n’en avait aucun. Seul restait deux orbites, tels deux petites cavernes totalement vides. Kiru ricana et dit à son adversaire :
Si tu veux bouffer des yeux mon petit poulet, va falloir que tu bouffes les tiens.
Et sur ces mots il se tapa la tête contre le mur du bâtiment devant lui à 3 reprises dans le but d’écraser et de faire lâcher prise à son adversaire. Une fois cela fait, sans même prendre le temps de regarder le résultat de son attaque il lança ses deux mains devant lui pour les refermer autour du maudit et l’écrabouiller dans l’étau qui serait ainsi formé. Il semblait fort en effet, mais le serait-il assez pour résister à la pression d’une montagne ?
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| Mar 18 Déc - 1:05 De courtes vies
Le volatile avait malgré tout réussit à s’écarter à temps pour éviter les coups de têtes du Golem. Cependant il ne fut pas assez rapide pour faire de même avec l’attaque qui arrivait des deux côtés à la fois. Kiru referma ses mains autour du maudit, formant ainsi une prison de Pierre, il sentait son adversaire se débattre à l’intérieur alors que ses mains se rapprochaient de plus en plus. Le Révolutionnaire senti alors une pression commençait à s’exercer sur chacune de ses mains, stoppant leur progression. Visiblement le tueur avait pris position et forçait pour se défaire de l’étau du Golem. Mais il n’aurait pas assez de force pour y réussir, le Golem se mit alors à forcer avec toute sa puissance. Le maudit sentit petit à petit le corps se recroqueviller de plus en plus, agitait de brefs soubresauts, jusqu’à ce qu’il arrête totalement de bouger. Kiru attendit quelques secondes puis relâcha le corps de son adversaire qui tomba à pic et s’écrasa au sol dans un nuage de poussière.
Le Révolutionnaire se retransformera en forme hybride et surveilla quelques secondes le corps inerte du volatile, se méfiant. Ne le voyant toujours pas bouger il s’avança et se baissa à côté de lui, relâchant sa prudence au plus mauvais moment. En effet alors que Le Golem se baissait vers lui l’homme-oiseau se releva d’un coup en lui donnant un coup de bec tranchant. Kiru tomba à la renverse sur le coup et dû essuyer les multiples coups de griffes que lui lança son adversaire visiblement tout de même blessé au vu de sa manière de voler avec difficulté. Le Révolutionnaire réussit à arrêter les griffes en se protégeant avec son bras après avoir subi quelques coups tranchant. Aussitôt il lança un coup de poing en plein dans la tête de l’oiseau qui vola sur plusieurs mètres avant de s’arrêter à l’autre bout de la rue. Le maudit volant regarda le Golem quelques secondes avant de s’envoler vers lui, aussitôt il se mit en position de défense, brandissant son katana devant lui, mais il n’eut même pas besoin de le toucher de nouveau puisque son adversaire dans son envol perdit le contrôle de sa trajectoire et se prit le mur sur le bord de la rue avant de s’étaler par terre. Il se releva avec difficulté et regarda Kiru, visiblement le coup du Golem tout à l’heure avait laissé des traces et cela ne semblait pas plaire au tueur. Le tueur fixa Le Révolutionnaire quelques secondes, souffla de rage et reparti en volant de l’île, volant difficilement et de manière aléatoire.
Kiru resta sur ses gardes encore quelques minutes avant de se détendre complétement. Il se laissa tomber contre un mur et laissa les larmes couler sur ces joues en souvenir de toutes les personnes dont les corps jonchaient encore les pavés de la rue. Il se redressa, sentant désormais la douleur provoquée par les coups tranchant de son adversaire du jour, et partit en titubant en direction de la sortie Nord du village. Arrivé à cet endroit il rejoignit ses compagnons et leur dit :
Il n’est plus là! Allez chercher les corps des victimes et mettaient les à côté du cimetière avant de nettoyer les rues pour faire revenir les civils. Et appelez-moi un médecin!
Ses compagnons réagirent aussitôt sans dire un mot, ils se répartirent les tâches et le transportèrent dans une maison où ils l’allongèrent sur un lit pour attendre le médecin qui viendrait panser ses plaies. Au final il mit à peine quelques secondes à sombrer dans le sommeil, épuisé par la fatigue.
Il se réveilla le lendemain à l’aube, il sortit aussitôt et put constater que les routes étaient désormais propres et que les villageois, bien que choqués, avaient retrouvés leurs maisons à part les quelques bâtiments endommagés durant le combat. Il remonta dans la chambre et passa chez lui pour se changer, ses blessures lui faisait encore mal mais aucune ne laisserait de trace. Il passa la journée à enterrer des gens dans le cimetière et à regarder des familles pleurer, repensant à multiples reprises quand il voyait le cercueil descendre au visage inerte qu’il avait vu la veille de celui qui se trouvait à l’intérieur. Les jours qui suivirent l’ambiance sur l’île fut mortelle et silencieuse. Puis au bout d’une semaine la vie reprit son cours, laissant des traces ineffaçables dans les cœurs de beaucoup d’habitants mais les visiteurs venant de partout réussirent à faire repartir l’ambiance comme si rien ne s’était passé.
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