Kururu vivait tranquillement sa petite vie. Insouciante, elle vaguait à ses occupations. La dernière expédition importante qu’elle avait faite était un voyage dans la forêt pour ramasser divers fruit de saison. Comme ces derniers étaient à l’autre bout de l’ile, la jeune fille avait fait escale dans une auberge très sympathique avec une serveuse avec un très bon sens du service. La cuisinière pouvait facilement deviner par son grand sourire qu’elle aimait faire son travail. C’était très agréable de voir des personnes comme elle. Kururu était repartie chez elle, contente de ses trouvailles et de son petit voyage sur l’ile.

Mais elle n’aurait jamais deviné ce qui allait se passer. Elle était fatiguée, donc elle était allée dormir directement sans pendre le temps de lire les nouvelles du jour. Du coup, elle apprit la terrible nouvelle que le lendemain matin. Sur la première page du journal se trouvait une terrible nouvelle. Un meurtre avait eu lieu le jour avait près du petit lac. Pourtant elle n’avait rien vu de suspect qui lui semblait suspect quand elle était passée pas loin de l’endroit du meurtre… La jeune fille continua à lire les informations sur la macabre découverte. Il n’y en avait pas énormément. La marine savait juste que la victime était une jeune serveuse. Et qu’elle avait été tuée le jour avant au matin du violent coup de couteau. L’arme ne portait aucune emprunte. De plus, elle aurait pu s’acheté n’ importe où sur l’ile, c’était un couteau très banal. Les forces de l’ordre ne pouvant remonté la trace du coupable lançait un appel au témoin. Même si personne n’avait ‘air de se trouver à proximité au moment du crime.

C’était vraiment horrible ce qui était arrivé. Kururu n’avait plus du tout le moral. Une grande triste l’envahi quand elle reconnu sur l’image de la victime la jeune femme qui l’avait servie deux jours plus tôt. Elle était si gentille…pourquoi quelqu’un aurait souhaité sa mort ? Elle n’arriverait jamais à le comprendre. Elle «était trop déprimée par ce qu’elle venait d’apprendre pour faire quoi que ce soit. Prenant machinalement ses affaires, la jeune fille sortit prendre l’air. Elle avait besoin de s’aéré. Elle ne faisait pas attention aux autres passants. La plus part parlaient des tragédies d’un air consterné. Mais Kururu n’en écouta aucun, elle les ignora purement et simplement. La nouvelle l’avait complètement déconnectée et elle se contentait de marcher.

Elle avançait presque toute seule. Ses pas la conduisirent dans une des clairières typiques de l’ile. Celle-ci était idéalement placée. Si on se mettait bien, on pouvait apercevoir être les feuillages la plage et elle n’était pas trop loin du port. De plus elle n’était pas très grande pour ressembler à une vraie plaine, mais elle était agréable entourée de tous ses arbres. Pourtant, peu de personnes y allait car elle n’avait rien de plus à proposé. Aucun fruit, les animaux était les même qu’ailleurs et en plus deux pierres trônaient fièrement en plein milieu. Elles étaient un peu érodées et de légères fissures étaient apparues à causes des intempéries. En même temps depuis le temps qu’elles étaient là. C’était justement pour ses pierres que la jeune fille venait régulièrement ici, surtout quand elle venait d’apprendre une terrible nouvelle comme aujourd’hui. Car ce n’étaient pas n’importe quels cailloux. Les inscriptions s’étaient effacées mais ses stèles qui à première vue étaient complètement inutiles étaient en fait la tombe des parents biologiques de Kururu. C’était un endroit très important pour elle.

Il était généralement désert, alors la jeune fille ne prêta pas attention à s’il y avait déjà quelqu’un ou pas. Elle se contenta d’avancer doucement. Elle ne remarqua pas qu’une ombre se rapprochait d’elle furtivement. Elle était presque au niveau de ses parents quand une main venue de nulle part se posa sur son épaule. Le contact fit revenir Kururu à la réalité. Surprise elle se retient de poussez un petit cri. Qu’est ce qui ce passait ? Pourquoi une main se baladait toute seule dans la nature ? C’était le tuer ? Elle ne voulait pas mourir, elle était trop jeune pour ça. Mais elle n’eut pas le temps de trop y réfléchir. Directement après s’être posée sur son épaule, la main mystérieuse la força à se retourné. Elle était trop surprise pour résister et elle se retrouva face au propriétaire de la main. L’inconnu l’agrippa par le col d’un air méchant en disant :

« Tu es… Hé, t’as pas la tête de l’emploie… T’as fait couler du sang récemment… ? »

Kururu le regarda avec de grands yeux. Elle n’avait pas compris se qui s’était passé, tout était arrivé trop vite. Au fur et à mesure qu’il parlait sa voix qui était assez terrifiante au début s’était peu à peu adoucie pour se transformée plus en une interrogation. D’ailleurs c’était quoi pour une question ? Elle était trop bizarre. Elle avait vraiment l’air d’une combattante ou quelque chose du genre. Elle lui répondit un peu hésitante :

euh...Non…

Elle le fixa quelques secondes. Il avait des yeux bleus, des cheveux très noirs qui contrastait avec une peau claire. Kururu en était sur, elle ne l’avait jamais vu avant. La jeune fille réalisa soudain dans quelle situation elle s’était fourrée sans le vouloir cette fois. Pourquoi elle tombait souvent sur des types bizarres ? Ca avait commencé il y a un moment en plus. L’ile était de plus en plus perturbée. Finalement elle essaya de le faire lâcher son col. Après tout, elle n’allait pas rester comme ça longtemps.

Vous pouvez me lâcher !? Qui est vous ? Qu’est ce que vous me voulez ?

Tant de question qui étaient sans réponses pour le moment. Et la jeune fille voulait savoir. C’était vraiment étrange que l’inconnu soit arrivé sans un bruit. Et cela l’était encore plus en voyant la manière dont il avait entamé leur conversation. Sa curiosité venait d’être réveillée. Par contre ce n’était peu être pas le moment des interrogations. Il n’en avait pas l’air comme ça mais cet homme avait de la force et elle devait se dégager. Et comme la majorité des gens le savent, c’est toujours plus simple à dire qu’à faire.