Les gens d’Alabasta venaient de voir leur payer mis à feu et à sang durant une tentative échoué des révolutionnaires que de tuer leur dirigeant, qui d’après eux, était un mauvais roi. Mes actions ne furent aucunement oubliées par les gens, ni même celle du révolutionnaire et ainsi que mon ennemi Kabayochi M. Kiru. Le golem avait détruit une partie du palais qui appartenait à la famille royale et qui lors de sa destruction, emprisonna mon ancien compagnon Sephiroth Kether. Cet homme était devenu un être inutile, même si la division scientifique de la marine aurait pu le sauver, il serait resté paralysé et n’aurait été qu’un poids de plus et un échec de plus pour la justice absolue. Sous le soleil ardent de ce pays, plusieurs combats majeurs avaient rendu la surface de ce pays un terrain de désolations. D’ailleurs, ce fut la première fois que je rencontrais une commandante de la révolution, d’après ce que j’ai pu comprendre elle s’appelait Harlock Zora. Une dame qui semblait avoir beaucoup d’expérience et d’année au sein de la révolution à son actif.
Plusieurs blessés jonchaient sur le sol après l’affrontement et il n’y avait que très peu de médecins sur les lieux. C’était enfin mon jour de chance, j’allais enfin pouvoir montrer à tous ses amateurs ce que je valais en tant que médecin. Je voyais le contre-amiral Loyckh Elimane donné des instructions pour prodiguer les soins aux blessés, mais l’interrompit pour le prévenir que je reviendrais le plus vite possible. D’un mouvement leste, je commençais à léviter et partir aussi vite qu’une fusée pour me rendre à mon navire. Quelques minutes passèrent et je pouvais apercevoir ce petit navire et toute une flotte de navire de la marine qui arrivait au large. C’était assez imposant quand même. Lorsqu’un pirate se voit poursuivre par toute une flotte de la marine constituée de haut gradé, il a de quoi avoir peur quand même. M’enfin, je pris les éléments les plus importants, par exemple :
Morphine, Onguent cicatrisant ultra rapide, Potion poussoss et des bonbons anti maladies.
C’était surement ce qu’il y avait de meilleurs en ma possession, ou encore même en la possession d’un médecin. J’en avais surement assez pour une trentaine de blessés et pourtant, dans tout ça, je ne comptais pas mes compétences à soigner les brûles, les poisons dangereux ou encore les blessures par balle. J’avais un bon arsenal de soins pour montrer à quel point j’étais surement l’homme le plus compétent, contrairement à tous ses petits médecins lambda qui sortent tout juste de l’école.
Je suis reparti du port en direction du champ de bataille et me posa délicatement au sol. J’avais sorti toute une trousse de soins, classés par ordre alphabétique et je m’étais élancé en la direction des blessés. Je pouvais entendre l’un des membres de la marine dire : Attends, il a quel âge ce jeune pour en savoir autant ? On dirait qu’il en sait encore plus que moi sur la médecine après 10 ans d’études.
Je n’ai su que me taire et faire ce que j’avais de mieux à faire. Certes, d’un côté ça me flattait, mais d’un autre, y’ avait une bonne part de vérité dans ses dires. J’en soignais quelques-uns ici et là en faisant du mieux que je pouvais. Mais encore une fois de plus, plusieurs voix s’était élancé d’un côté à l’autre dans ma tête ce qui m’avait fait échapper un pot entier d’onguent cicatrisant. Je commençais à pété un câble, mais grave… Je voulais que tout s’arrête. Mais ça semblait impossible. L’air qui s’affichait sur mon visage donnait l’impression que j’avais envie de tuer tout le monde qui se trouvait ici présent. La schizophrénie ne se développe pas aussi rapidement et surtout pas en une minute…
L’un des patients me regardait, me demandant si tout allait bien. J’ai tenté de lui répondre avec le sourire et gentiment, mais je ne m’entendais même plus penser tellement j’avais mal à la tête. Ma réponse fut assez brusque et bête, ce que l’homme me fit remarquer assez tôt aussi.
« Pas la peine de t’énerver mec, je te posais seulement une question… »
D’une voix sarcastique et brusque, comme j’avais l’habitude de le faire depuis que j’avais ce problème, j'ai répliqué.
« Pas la peine de faire chier avec tes questions à la con aussi… »
J’ai terminé son bandage et m’étais éloigné en direction des escaliers, ou du moins, ce qu’il en restait.