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| Lun 1 Avr - 20:32 Souris, c'est pour la bonne cause Peu importe la saison, on tremble toujours sur cette île avec une température pareille. Je regardais les différentes vitrines à la recherche d’un petit manteau plus sympathique que cette peau de bouc qu’on m’avait gentiment offert pour me protéger du froid. Elle empestait vraiment, mais les prix me hurlaient de bien vouloir garder ma bourse près de moi et de ne pas en laisser sortir un seul berry. Ce n’est pas que j’étais pauvre, mais je préférais garder assez retourner sur l’île d’où je venais. Mon père avait décidé que l’équipage avait besoin d’un peu de repos, et comme on m’avait parlé d’un ingénieur sur cette île j’avais décidé de venir y faire un petit tour. En vain, pour sûr. Il avait quitté les lieux dix jours avant mon arrivée, la raison de son départ était inconnue. La seule raison qui me poussait à rester ici, c’était qu’il n’y avait pas de transport pour me ramener avant le lendemain, en début d’après-midi. Un homme aux cheveux verts, le regard pâle, s’avançait vers moi. Il avait une certaine prestance, certainement pas un pirate ou une raclure de bandit. C’était peut-être un marine, cette île était connue pour être un de leurs avant-postes. J’évitais d’exprimer la moindre émotion sur mes traits, mais s’il avait pu lire à travers mon masque, il aurait certainement vu une pointe d’admiration, de jalousie et de curiosité. J’aurais bien aimé dégager une telle aura. Comme s’il l’avait senti, il s’arrêta devant moi et me jeta un sourire narquois. Je lui jetai en retour, sans vraiment le vouloir, un regard dédaigneux et, sûrement vexé, il reprit sa route. Ça n’avait pas été fait exprès, mais tant pis, il n’avait qu’à pas me regarder de haut. Bon... tant pis ! J’allais quand même m’acheter ce petit manteau. Je n’allais tout de même pas me trimballer avec cette odeur pendant une journée ! En entrant dans le magasin, je compris que mes doigts étaient vraiment congelés. Je les mis sur mon visage et frissonnai. Même mes oreilles étaient moins froides qu’eux. Dans mon grand désespoir, je m’avançai vers la personne qui semblait être la gérante du magasin. C’était une belle femme aux cheveux bruns, elle avait un regard vert plaisant et sa posture la présentait en train de ranger les vêtements qui traînaient par terre. Personne derrière la caisse, et seuls quelques clients regardaient les rangées de vêtements dont la plupart étaient collées aux murs. Lorsque la porte fut entièrement refermée, que le bruit de la sonnette eut cessé de retentir, la gérante leva la tête et fronça les sourcils, et le nez. Elle s’avança vers moi avec un air choqué. Elle passa autour de moi, renifla un instant et… elle m’arracha ma peau de bouc pour la jeter dehors. Un courant d’air passa dans mon dos tandis que je la regardais, les yeux grands ouverts. « - Vous savez, il y a des lois qui obligent les gens à se laver une fois de temps en temps, s’exprima-t-elle sur un ton de dédain qui me resta en travers de la gorge. » Elle ne me laissa pas le temps de m’exprimer et m’entraîna avec elle. Sur son passage, les clients s’écartaient. D’abord je crus que c’était une marque de respect, mais je compris bien vite qu’ils essayaient de s’éloigner de mon odeur. C’était vexant, je prenais une douche tous les jours ! Après tout, le travail d’ingénieur était salissant. « - Puis-je savoir où est-ce que vous m’emmenez ? M’égosillai-je. - Faire quelque chose dont vous n’avez apparemment pas l’habitude : Prendre un bain. Il y a le nécessaire dans l’arrière-boutique. » Ce n’est qu’en passant devant des tas d’uniformes sous plastique que je compris que cet endroit faisait aussi pressing. Les dires indignés des clients quant à mon odeur me vinrent aux oreilles, c’était vraiment énervant. Dans mes bottes, une petite matraque rétractée me faisait souffrir le martyre, je devrais peut-être aussi penser à mettre une doublure en laine la prochaine fois. Ça éviterait que le froid de l’air ne rencontre à la fois la fine peau de ma cheville et les formes trop aiguisées de mon seul outil de défense sur cette île, intensifiant la douleur qu’il provoquait à mon corps ! Une fois arrivée dans la salle de bain – une petite pièce très peu chauffée dans laquelle un tonneau était posé au-dessus d’un tas de bois enflammé - j’écarquillai les yeux, pris une grande inspiration et priai pour que ce ne soit pas là où on me décrasserait. Bien sûr, aucune de mes prières ne fut entendue, ou du moins exaucée, et je subis une véritable torture. D’abord, l’eau était bouillante. On aurait voulu me faire cuir qu’on ne s’y serait pas mieux pris. Je m’attendais à tout instant voir débarquer des cuisiniers en habits blancs, une toque sur la tête, un couteau et une pierre aiguisée dans les mains. D’autres auraient quelques légumes qui leur serviraient à me donner du goût pour enfin me dévorer dans un ragoût qu’ils nommeraient ‘Ragoût relevé à la peau de bouc à la viande de petite fille’. Si j’avais eu réellement peur, ça fait longtemps que je me serais enfuie, mais mon imagination courrait à plein régime et cela m’aida à passer le cap difficile du frottage intensif. Une fois sortie du bain, je fus entrainée jusqu’à une cabine où la folie continua : on m’habilla d’une robe rouge – elle était étrangement chaude, c’était une invention de l’île ? – puis avec un robe qui faisait moins ‘femme fatale’ : un petit assortiment de froufrous qui me faisait ressembler à une poupée en porcelaine de collection. « - Je dois vous avouer que je n’ai pas souvent l’occasion d’habiller des jeunes filles sur cette île, venez, on va faire voir le résultat aux clients ! » Dans son déchainement le plus complet, la gérante m’entraina dans la salle principale du magasin. Elle me présentait comme une œuvre d’art, alors que j’affichais un regard désespéré… qui cachait une pointe d’amusement. Ce n’était pas tous les jours que j’avais l’occasion d’être habillée comme une ‘vraie fille’. | | | | |
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| Mar 2 Avr - 21:59 À la croisée des routes« Hey ! Venez voir ! J'ai jamais vu un navire aussi immense ! Venez... » fit une voix à l'extérieur. Le temps que les marines se tournèrent vers la porte qu'elle claquait déjà. Daisuke n'entendit pas qu'un des deux hommes qui l'accompagnait dise quoi que ce soit et il se leva, décidé, et alla voir ce qu'il se passait. Dehors, il faisait clairement plus froid qu'à la mi-journée, où il était sortit, mais il n'y avait pas que l'exclamation de l'homme qui venait le sortir de cette auberge. Il y avait aussi cette personne qui était partie, seule, dans l'obscurité du début de la nuit. Et ces deux hommes qui parlaient de choses inconnues du jeune blond. L'alcool leur était monté à la tête et ils ne tenaient certainement pas debout. Ce n'était pas le genre de relation qu'il espérait en entrant dans la marine. Des types comme ça, il en connaissait pas mal sur son île et aucun d'eux n'était vraiment une personne 'bien'. Il s'éloigna rapidement de leur table et se glissa entre la porte encore battante, d'autres étaient partis avant lui. Dehors, il vit une dizaine de personne se diriger vers le port. Le froid le prit de court lorsqu'il prit sa première bouffé d'air. Sa gorge fut serrée et elle se sécha presque immédiatement. Il eut envie de rentrer de nouveau, mais sa soif d'aventure le poussa à suivre le chemin tracé par les quelques badots qui allaient aussi voire ce bateau. Alors qu'il semblait repousser ses limites fixées par la neige et le froid, Daisuke arriva enfin au port. Là-bas, le navire était bel et bien présent, mais rien ne montrait une quelconque grandiose. Les personnes qui se dirigeaient vers le port étaient en fait les membres d'un équipage qui rentraient dans leurs cales pour se protéger quelque peu de la fraîcheur de l'île. Aucune entité, mise à part le jeune marine, n'était là pour observer la 'merveille'. Il allait revenir vers l'auberge, déçu d'être sorti. Il avait quand même ressenti une émotion qui ne l'envahissait que très rarement ces temps-ci, l'envie. Voir ce bateau le tentait vraiment et braver le froid n'était rien à côté de ça. Il aurait bien pu marcher encore un peu, voir des heures de plus, si c'était pour voir un bateau comme celui qu'il voulait voir, mais rentrer dans cet endroit empli d'homme saoul le rebuter un peu et le fait de refaire le chemin à l'envers pesait sur ses jambes. Il fit tout de même demi-tour et vit une ombre approcher rapidement vers lui. Puis plus rien.
Avec un mal de tête ressemblant fortement à un réveil le lendemain de soirée bien arrosée, Daisuke ouvrit les yeux avec difficulté. Le jeune homme aux cheveux mi-longs s'était retrouvé attaché à une chaise, dans une pièce dont il ne connaissait rien. Autour de lui, quatre murs l'enfermaient et un seul contenait une fenêtre qui permettait au détenu de respirer. Il ne voyait aucune porte ni aucune trappe au sol comme au plafond. Il ne pouvait appeler à l'aide, il était bâillonné. Alors, il tenta de bouger avec sa chaise, sautillant avec énergie, mais il ne parvint à faire que quelques centimètres en une dizaine de minute. A première vue, la personne qui l'avait enfermée et attachée n'était pas très présente. Il se débattit ensuite avec plus d'énergie, mais sans essayer de se déplacer, toujours avec le même succès. Ses liens s'étaient desserrés d'un ou deux centimètres seulement et le nœud semblait bien plus difficile à défaire au fur et à mesure qu'il se débattait. Il tenta de frapper le sol, avec autant de réussite que ses précédente tentative d'évasion. Cette dernière action eut fini de l'énerver complètement et il sauta partout. Ses nerfs avaient lâchés, mais pas sa prison assise. Il sentit sa fureur s'amplifier et ne tenta rien pour la retenir. Il tanguait de gauche à droite, rageant de tout son être contre sa situation. Il s'excita tellement qu'il vira et tomba au sol, la tête la première. Le choc lui fit reprendre conscience et il se rendit compte qu'il pouvait à peine bouger, mais qu'il pouvait se mouvoir mieux qu'assis. Il rampa alors du mieux qu'il pouvait jusqu'à un mur et entendit une conversation. Au début, ce n'était pas très clair, mais il reconnut plusieurs voix féminines, puis plus distinctement il entendit une femme dire : « Je dois vous avouer que je n’ai pas souvent l’occasion d’habiller des jeunes filles sur cette île, venez, on va faire voir le résultat aux clients ! » Il y avait quelqu'un derrière le mur. Il frappa alors avec sa tête dessus. Peut être que le son du choc leur parviendra, se disait-il. Elles viendront me chercher... Sûrement. Il tenta alors de crier au secours, mais ce ne fut que des MHHMMHM qu'il pu sortir.
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| Mer 3 Avr - 21:22 Prendre en main les évènements Ce magasin avait beau semblé se tarir d’être propre, il n’en restait pas moins qu’une larve avait été oubliée quelque part. Une de taille gigantesque ! Un monstre ! Un humain bâillonné et saucissonné comme s’il s’était agi d’un simple bout de chair prêt à être transporté dans les vitrines d’une boucherie. Bon, c’est vrai que c’est un peu mesquin, la personne qui venait de sortir du placard avait l’air plutôt mal en point – une tête de lendemain de soirée – mais je dois avouer que sur l’instant la comparaison m’avait paru plutôt fine. Une cliente, attirée par un bruit, avait ouvert la porte derrière laquelle se trouvait la larve sans se gêner. La richesse qu’elle arborait – en comparaison avec celle qu’on pouvait trouver sur une île hivernale – semblait la mettre au-dessus des ‘bonnes manières’. Déçue par la tournure des évènements, je pris un air glacial en me tournant vers la femme qui m’avait habillée. « - Le kidnapping est la spécialité de la maison ? Ce n’est pas beau de forcer les gens à agir contre leur gré. » La récréation était terminée. Quelques secondes me suffirent pour défaire les liens qui retenaient le jeune homme. D’abord, j’enlevai son bâillon pour lui laisser tout le temps d’expliquer sa situation. Je ne lui posai aucune question, laissant la gérante abasourdie – la première comparaison qui me vint à l’esprit fut celle d’une carpe, une bouche grande ouverte et des yeux globuleux. Quelques clients autour de nous avaient pris la fuite sûrement de peur de se retrouver impliqués dans cette histoire – après tout, on était sur un avant-poste des marines, nul doute que certaines personnes avaient plus de choses à se reprocher qu’en d’autres endroits. « - Vous avez l’air bien mal en point, constatai-je dénouant les liens bien serrés. » Toujours dans mon ridicule accoutrement de poupée – à présent il était gênant, la situation avait changé et plus personne n’admirait la jeune fille que j’étais dans ces vêtements extravagants – je me m’avançai devant la femme aux cheveux bruns et lui indiquai dans le creux de l’oreille qu’il faudrait peut-être avertir les marines. D’une manière ou d’une autre, sa surprise m’avait convaincue qu’elle était étrangère à l’affaire, et que si elle en était mêlée, il y avait de fortes raisons de croire que son plan connaissait quelques rebondissements inattendus. Je n’avais pas ma matraque sur moi, elle était restée dans mes bottes et les ballerines très chaudes que je portais ne m’auraient pas permise de cacher un tel attirail. De toutes les façons, si des marines arrivaient, il valait mieux que je sois désarmée plutôt que de devoir expliquer pourquoi je me trimballais avec un objet capable de faire griller le peu de neurones qu’il y avait dans leurs cerveaux abrutis par une conception biaisée du monde et de la justice. Ils n’étaient pas tous comme ça, bien sûr, mais ma dernière rencontre en date tendait à me convaincre que c’était représentatif d’une majorité. Dans un coin de mon cerveau, les mots ‘vision biaisée’ clignotèrent et je compris que j’étais peut-être moi-même atteinte par ce mal, à force de vivre avec des pirates assoiffés de vengeance. Sous cette robe de poupée se cachait un monstre. Une petite féline sauvage déterminée à devenir une lionne, rouar. Je me vis rugissant, le cou droit et l’allure royale. Cette vision aurait pu me bidonner dans une autre situation, mais pas actuellement. Le masque de marbre que j’affichais me rapprochait sûrement de plus en plus de la poupée de porcelaine. Quand la plupart des clients restants intensifièrent leurs regards par quelques questions indiscrètes murmurées à l’oreille de leur voisin, j’entrainai la gérante et le saucisson – l’homme dont je ne connaissais toujours pas le nom, là – dans l’arrière-boutique. Il me fallait des explications, ma curiosité en prendrait un coup sinon. Quand nous furent à l’abri, loin de ceux qui s’impatientaient dans le magasin, je regardai le blondinet puis demandai à la gérante d’aller chercher de quoi soigner ou apaiser la douleur – il devait logiquement y en avoir une après avoir été attaché – de ses poignets et de ses joues. Je me tournai ensuite entièrement vers le jeune homme. A présent que nous étions seuls à seuls, je pouvais étancher la même soif de curiosité qui avait poussé les clients à rester ici. A quelques détails près : la mienne avait pour but d’éclaircir le mystère, pas de propager des rumeurs aux quatre coins de la ville. Déjà que c’était ridiculement petit comparé à d’autres avant-postes, si en plus il y avait des paroles inutiles répandues un peu partout, cet homme ne pourrait pas rester très longtemps ici. « - Je vais être brève et concise : De quoi vous souvenez-vous ? Savez-vous comment vous êtes arrivés ici ? » J’oubliai de me présenter, il aurait fallu que je me reprenne, mais j’avais peur – d’une certaine manière – d’oublier ma question. Je gardai mon masque et m’assis une chaise, mes mains posées sur mes jambes, au-dessus de mes genoux. Une vraie poupée. | | | | |
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| Ven 5 Avr - 23:14 À la croisée des routesLorsque la cloison laissa passer la lumière d'une autre pièce, Daisuke pensait d'abord rencontrer deux trois hommes armés qui tenteraient de venir l'attraper pour le remettre dans son isoloir. Quelle surprise quand il vit cette jeune fille, vêtue d'une drôle de tenue et cette vieille femme qui l'avait rencontré plus tôt sur l’île. Elle était sans doute passée au quartier général lorsque le marine en sortait. Il ne se demanda pas ce qu'elle avait avoir avec ça, car à la vue de sa détresse apparente, il se dit qu'elle n'y était pour rien. De l'autre côté, il y avait cette fille aux cheveux argentés qui se précipitait presque vers le ''saucissonné''. Elle avait sorti rapidement quelque chose à la gérante des lieux : « Le kidnapping est la spécialité de la maison ? Ce n’est pas beau de forcer les gens à agir contre leur gré. » Lorsqu'elle s'approcha bien du jeune blondinet, elle attrapa directement une corde qui lui tenaillait les lèvres. Il reprit immédiatement son souffle, comme s'il avait passé une demi-journée sous l'eau. Il respira ainsi à plusieurs reprises et fit un long soupir. Il baissait les yeux, mélange de honte et d'énervement. Lorsqu'elle défaisait les liens qui lui rongeait la chair, elle le faisait avec une telle douceur qu'il ne pouvait croire qu'elle tirait si fort. Alors il se décida à parler. « Merci... - Vous avez l’air bien mal en point, le coupa-t-elle. » Il n'eut alors que pour envie de serrer les dents, car il sentit maintenant la corde se serrer sur ses poignets toujours enfermés. Elle tirait avec force dessus et à ce moment-là, il se rappela de ce qu'il avait fait avant d'être dans cet endroit. Les coups avaient étaient puissants et rapides. Alors, elle termina d'enlever la corde et le bout qui le tenait jusqu'au ventre se relâcha. La jeune fille s'éloigna et alla parler avec la femme rencontrée la veille. Daisuke ne se leva pas de suite et resta assis, les jambes croisées un moment. Il se massa les bras. C'était là qu'il ressentait le plus de douleur. Là et au niveau du bas du dos. Il tourna la tête à droite à gauche pour s'apercevoir qu'il était dans une boutique de vêtement. A priori ça devait bien marcher, le monde présent qui l'observait présentait des atouts vestimentaires semblables à ceux du magasin. C'est quand le marine commença à se lever et que le brouhaha se faisait un peu plus présent, que la fille à la robe comparable à celle d'une poupée l'attrapa par je ne dirais pas où. Non, je plaisante. En fait, c'est un sacré détail qui faudrait mettre en évidence, mais je ne suis pas vraiment là pour ça. Je conte les histoires, moi. C'est tout. On dira donc qu'elle attrapa les deux personnes par les bras opposés aux siens pour pouvoir embarquer la gérante et Daisuke dans une pièce plutôt exiguë pour se séparer du reste de la clientèle. Indifférente à l'avis du garçon aux cheveux d'or, elle parla à la gérante et lui demanda d'aller chercher quelque chose pour le soigner. C'est vrai que son visage faisait pale figure face à ce qu'il était habituellement. Il souriait niaisement à ce qui arrivait. Peu de gens avait fait ça pour lui et ça l'étonnait un peu. Il voulu commencer à parler de nouveau, mais une douleur à la jambe le força à se baisser et attraper une barre parallèle au mur. Il se tenait alors à moitié debout et continuait de sourire, comme pour cacher la douleur. Il s'aida de la même barre pour se remettre droit et la fille prit la parole : « Je vais être brève et concise : De quoi vous souvenez-vous ? Savez-vous comment vous êtes arrivés ici ? » Daisuke, à ce moment, ne comprenait pas qui était cette fille ni pourquoi elle voulait l'aider. Dans ses souvenirs, tout le monde était solitaire et personne n'aidait son prochain. Alors, le comportement de la jeune fille l'intriguait un peu et il se demandait si elle n'était pas liée à ce qui lui arrivait, mais bon, à quoi bon mentir. Il lui répondit aussi clairement que ça lui venait. « Je crois qu'ils étaient trois, peut être plus. Le premier coup de poing m'a sonné, mais je ne suis pas tombé et lorsque j'ai tenté de me relever. Sshhhs... » Il se tint la tête, une douleur, comme celle qu'on ressent lorsqu'on a une forte migraine le prit soudain et dura quelques secondes. Il reprit aussi rapidement qu'il avait terminé. « Quand je me suis relevé, un autre est apparu et m'a frappé avec sa botte. Il a visé le visage et je suis tombé. J'ai ensuite senti quelques coups puissants. Ils devaient me frapper à coup de pied... Puis plus rien. » Il remit sa tête dans ses bras et souffla un peu. À cet instant la gérante revint avec une trousse de soin. Le marine ne savait pas trop quoi dire ni quoi faire et un simple « Merci » sortit de sa bouche lorsqu'elle déposa la boite sur la table à côté de lui.
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| Jeu 3 Oct - 17:34 À la croisée des routes
[HRP]Ceci est un Rp de cloture[/HRP]
Alors que la propriétaire recousait une blessure qu'avait Daisuke au bras, le temps changeait dehors et la douceur pointait le bout de son nez. Les gens osaient enfin sortir et les animaux sauvages approchaient un peu plus le centre de la cité. Les renards, surtout, venez même jusqu'aux poubelles des restaurants.
"Comme vous êtes la propriétaire de cet établissement, vous devez savoir ce qu'il m'est arrivé, non ? - Et bien, monsieur, je connais bien sûr cette pièce, mais je ne l'utilise jamais. Vous savez ce que c'est... J'en ai pas besoin. - Hum... Je comprends."
Il est alors très difficile d'expliquer comment toute la suite s'est déroulée. Il y eut d'abord des vibrations, on entendait pas ce qu'il se passait, mais alors que les vibrations s'accentuaient, très rapidement, le bruit des explosions commençaient à se faire entendre. Au début, ce n'était que de rapide secousse, toute fine, comme lorsqu'on tient un plateau où son posait quelques verres. Ils s'entrechoquent sans réelle force. Mais ensuite, lorsqu'on entendait clairement les explosions, c'était plus comme si un volcan entrait en éruption juste en dessous du bâtiment. Puis se fut le tour du commerce de brûler. La puissance du souffle projeta la plupart des gens présents à l'extérieur, et, comme si tout était prévu pour ne tuer personne, personne n'était blessé mortellement.
Un peu sonné, Daisuke se releva dans le chaos total. Rien autour de lui n'avait de cohérence. Et la journée n'était pas encore terminée...
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