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Je veux m'élever au-dessus de l'Océan des êtres comme un nageur intrépide qui lutte contre les vagues, et non comme un cadavre par la pourriture. [Esmera]
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Mer 6 Mar - 21:29

Esmera & Tsuku


Velvet ▽ Je volette de perchoir en perchoir dans une cage de plus en plus petite dont la porte est ouverte, grande ouverte...

« En notre vie mortelle il n'est d'autre vérité que le chevauchement, tout le restant n'étant que lanternes et fariboles. Car l'homme ne vit que durant un clignement de paupières et ensuite c'est la pourriture à jamais, et chaque jour tu fais un pas de plus vers le trou en terre où tu moisiras en grande stupidité et silence en la seule compagnie de vers blancs et gras comme ceux de la farine et du fromage, et ils s'introduiront dans tous tes orifices pour s'y nourrir. »

Ça me faisait sacrément mal de l'avouer, mais ce type là avait compris bien des choses... Ouais il n'avait pas tord, la vie était quelque chose de court, d'extrêmement court même et j'avais passé déjà trop de temps dans cette taverne miteuse, j'avais passé trop de temps à servir à boire à des poivrots, j'avais passé trop de temps à me faire passer pour une gentille petite fille et leur vider les poches en silence... Mais nerfs commençaient à en prendre un coup. A chaque fois que l'un des clients se mettait à gueuler pour que je leur apporte de quoi les alcooliser un peu plus, je m'imaginais en train de déposer mes mains autour de leur gorge et de serrer de plus en plus forts, jusqu'à sentir leur cou se briser, oui c'est impossible me diriez vous, une gamine de quinze ans ne peut pas briser aussi facilement la nuque d'un homme ! Et alors ?! Il ne manquerait plus qu'il soit interdit de rêver !
Un soupire s'échappa d'entre mes lèvres, je portais un regard désespéré sur la salle à demi vide aujourd'hui...
Je ne m'étais jamais autant ennuyé qu'aujourd'hui, sans compter qu'aucun mec plein aux as n'avaient passé la porte de l'établissement depuis que j'avais eut ma petite altercation avec le haut-gradé de la marine...

D'après lui ce petit tour en prison aurait dû me faire le plus grand bien et surtout réfléchir à ce que j'avais tenté de faire avec lui. Pauvre con, comme si ça allait me servir, comme si j'allais me dire que j'étais vraiment une vilaine fille... Tsss des nèfles ouais ! Plutôt crever que de m'abaisser à devenir comme eux tous, devenir un mouton de plus parmi tant d'autres. Non je n'étais pas comme ça, je n'étais pas comme eux, moi j'avais un rêve, et un rêve assez grand pour pouvoir m'y raccrocher quoiqu'il m'arrive, quelque soit l'endroit où je me trouvais. Un immense sourire étira mes lèvres, non ce petit temps d'isolement n'avait pas tari mes convictions, loin de là, il avait même contribué à les renforcer. Tous pourris, tous pourris jusqu'au plus profond de leurs êtres, depuis quand enfermait-on une gamine seule parce qu'elle avait « malencontreusement confondu » votre bourse avec son pourboire ?
Surtout qu'il n'avait aucune preuve, il ne l'avait pas retrouvé sa bourse, pour la simple et bonne raison qu'il ne pouvait pas venir farfouiller dans mon estomac... Comme quoi lorsqu'on a le pouvoir tout est possible, même les pires choses...

M'enfin j'étais de nouveau revenu au point de départ, dans cette taverne miteuse ! Toujours la même vision pitoyable, toujours des poivrots et rien d'autres que des poivrots à longueur de journées... Bien triste vie pour celle qui se voulait la « purificatrice » du monde, ouais c'était pitoyable... Je balançais mon torchon sur mon épaule et allais ramasser quelques verres qui trainaient sur une table lorsqu'un des habitués complètement imbibé vint poser sa main sur mon postérieur.
Ma main se serra sur le verre que je tenais, respires Tsuku respires... Trop tard le verre était déjà en train de s'écraser sur le crâne de Guiccioli. Et merde... Ça n'allait pas être bon pour moi ça encore... Oh et puis merde à la fin !
Je jetais au sol mon plateau avec les autres verres et sorti de l'établissement en claquant la porte.

Un bruit de briquet qu'on actionne, un panache de fumée s'échappant de mes lèvres. Le calme est de retour... ou presque.

(c) AMIANTE

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Sam 16 Mar - 12:51


Grand Line, décidément je regrettais d’y être allé. Le voyage été pourrie. Complètement moisit même je dirais. Surtout que le capitaine ayant peur de se qui pourrait arriver durant le passage m’avait restreint au niveau des mouvements et cela ne me plaisait pas du tout. Oui, je ne pouvais même pas aller prendre l’air sur le pont. Je me retrouvais coincer allongé sur le petit lit de ma cabine à attendre patiemment que nous arrivions au port. Cela faisait déjà un moment que nous avions passé le passage dangereux mais le capitaine ne voulait toujours pas m’autoriser à monter. Pourquoi ? Cela je ne le savais pas. J’espérais qu’au moins il y aurait quelque chose de différent sur l’île ou nous allions atterrir. Oui, si ce voyage était complètement inutile cela n’allait pas le faire. Tout le monde me disait que Grand Line était génial mais personnellement, je ne voyais pas en quoi. Bon d’accord, ceux qui me disait sa était des pirates qui pour eux Grand Line était leur rêve. Un endroit où ils pourraient être craint et tout détruire. Mais ce n’était pas mon but, tout ce que je voulais c’était des informations. Et enfin, je sentis que le bateau arrivait au port. Ralentissement des mouvements, crie sur le pont et quelqu’un toqua à la porte.

C’était le petit mousse qui m’informa que nous étions arrivés à Whiskey Peak. A peine douze ans et déjà passionner par les navires. C’est fou ce que les gens peuvent être bizarres. Je rassemblais rapidement mes affaires et montais sur le pont mon sac noir sur le dos sur lequel été accroché mon étoile et mon skate sous le bras. Je payais le capitaine au cas où je ne ferais pas le retour. Oui, si jamais il y avait quelque chose de véritablement intéressant je prolongerais mon voyage afin d’en découvrir plus. Mais bon, j’espérais que ce ne serait pas le cas. Lentement je descendis du navire en sortant ce qui fallait pour me rouler un joint. Ne pas pouvoir fumer pendant le voyage avait été une vraie torture et désormais il fallait que je rentabilise le temps perdue. Je tirais la première latte en fermant les yeux, cela faisait énormément de bien. Continuant de marcher je cherchais un endroit ou je pouvais avoir à manger et boire un coup. Et je finis par découvrir une taverne a l’aspect peut engageant. Mais bon, au moins on pouvait avoir à boire et peut-être à manger. Je me dirigeais donc tranquillement vers ce bâtiment lorsque je vis une jeune fille aux long cheveux noires en sortir en claquant la porte et apparemment très énervé. Je soupirais et me dirigeais vers elle. Pendant le cours moment ou la porte avait été ouverte j’avais entendue un bruit d’agitation plutôt important comme si il c’était passé quelque chose. Surement des ivrognes, une jeune fille. C’était facile à deviner. Surtout si elle était énervé a ce point.

Je veux m'élever au-dessus de l'Océan des êtres comme un nageur intrépide qui lutte contre les vagues, et non comme un cadavre par la pourriture. [Esmera] Sansre10
    -Salut, t’a l’air vachement énervé y c’est passé quoi a l’intérieur ?



Ba oui, fallait tout de même que je sache si je pouvais pénétrer dans le bâtiment en toute sécurité. Et puis si elle n’était pas encore partit loin d’ici se résignant à fumer une clope devant le bâtiment c’est que peut-être elle travailler la. Mais bon, elle me paraissait bien jeune. Quoi que, pour moi j’avais toujours travaillé donc pourquoi pas les autres ? Ce n’était pas interdit apparemment et cela restait largement possible. Et même si elle paraissait jeune elle était plus grande que moi. Comme la plupart des gens d’ailleurs, lentement je continuais à fumer en attendant la réponse.




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Dim 17 Mar - 1:58

Esmera & Tsuku


Velvet ▽ Je volette de perchoir en perchoir dans une cage de plus en plus petite dont la porte est ouverte, grande ouverte...
Guiccioli, vieil abruti... Tu mériterais de finir comme lui aurait dû finir, tu mériterais que je commence par m'entrainer sur toi, tu mériterais que je peaufine un peu plus mon art, imagines-tu seulement à quel point ce serait jouissif de te voir te débattre, d'entendre tes râles de douleur alors que peu à peu tu t'étouffes alors que j'entre peu à peu en toi, que j'entre dans tes poumons, voir ton visage peu à peu bleuir... Peux tu seulement imaginer toutes les possibilités qui s'offriraient à moi si je n'étais pas prisonnière de ces quatre murs, si je n'étais pas obligée de subir chaque jour votre triste décadence, votre vie toute aussi merdique que vos pâles existence, vous n'êtes rien d'autre qu'un troupeau de tristes moutons agissant sans réfléchir, sans même se demander si la voie que vous suivez est la bonne, s'il n'y avait pas de meilleur choix à faire que celui-ci... Pitoyable.
Une voix féminine vint me sortir de mes merveilleuses pensées, je posais un regard noire sur la personne qui avait osé troubler ce moment de détente...
Je laissais échapper un panache de fumée s'échapper de nouveau d'entre mes lèvres.

« Salut, t'as l'air vachement énervé, il s'est passé quoi à l'intérieur ? »

Je soulevais un sourcil et la toisais un moment. Une nana assez étrange, un air complètement à côté de la plaque, franchement pas le genre de personne avec qui j'avais envie de discuter, ouais il n'y avait qu'à voir à quel point ses pupilles étaient dilatées, une petite brune, probablement plus âgée que moi, mais à vrai dire vu son état c'était assez difficile de lui donner un âge. Puis à la limite je m'en foutais....
Ce qu'il s'était passé à l'intérieur qu'est-ce-que ça pouvait bien lui foutre, si elle tenait tant que ça à le voir elle n'avait qu'à pousser la porte après tout, en un seul coup d'œil elle pourrait se rendre compte de la « chose », enfin si tenté que son cerveau ne soit pas déjà complètement foutu à cause de la merde qu'elle était en train d'absorber...
Au fond les gens comme elle ne valaient pas mieux que tous ces putains d'ivrognes qui s'entassaient dans cette taverne miteuse de Whiskey Peak... Je finis ma cigarette et la jetais avant d'enlever le joint d'entre les lèvres de mon interlocutrice et de l'écraser. Elle voulait savoir, elle allait le voir... Je donnais un grand coup de pied dans la porte et lui laissais le loisir de scruter l'intérieur de l'établissement.

« Alors le spectacle de la déchéance humaine plait-il à mademoiselle... Le message est il assez claire ? Ce qu'il s'est passé ce n'est rien d'autre que le résumé même de la société dans laquelle nous vivons... Un tas d'immondices et de pourritures... »

Sans même lui adresser un regard de plus je rentrais et allais ramasser le verre brisé au sol. Guiccioli ne dit pas un mot, de toute façon il avait la face contre la table, un filet de vomi accroché au coin des lèvres, je laissais échapper un nouveau soupir et rangeais le plateau dans mon estomac avant d'aller jeter les débris.
Je me retournais vers la droguée et lui lançais d'une voix morne et sans le moindre enthousiasme :

« Soit vous consommez soit vous vous barrez j'ai pas que ça à foutre... »

(c) AMIANTE

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Dim 17 Mar - 12:35


Elle me toisait. S’ayez, juste parce qu’elle était plus grande que moi elle ce permettait de me regarder de haut. Et elle avait l’air vachement énervé. Alalala ces gens qui n’arrive jamais a se détendre pour discuter avec ceux qui n’ont rien à voir par rapport au problème précédent. C’est fou ce que sa peut être lourd à supporter a la fin. Mais bon. La j’avais soif. Elle termina sa clope et la jeta avant de me prendre mon joint. Aux premiers abords je m’étais dis qu’elle voulait juste fumer dessus pour se détendre mais, elle l’écrasa et le jeta lui aussi. Alors la. Pour ce faire des ennemis la fille étaient doués. Surtout si elle était toujours aussi énervée elle était pas prête de réussir quelque chose. Elle donna un coup de pied dans la porte, le genre de coup de pied que je n’aurais pas du tout aimé recevoir et me demanda de contempler le spectacle.

Dégelasse, le genre d’ambiance difficile a supporter, plein d’ivrogne dont certain au bord de la gerbe. Situation compliqué à gérer surtout pour une gamine et qui était pire que le dernier étages de mon établissement. Oui, nous on était complètement allumé, mais tomber dans un état semblable à celui qui était allongé sur la table, sa c’était extrêmement rare. Et la jeune fille était si énerver que cela semblait arriver souvent. J’avais déjà fait ce genre de chose et a présent, en voyant la scène, j’étais presque sur que l’un d’entre eux l’avait touché a un endroit qu’il ne fallait pas. Enfin un endroit qui ne m’aurait pas dérangé mais qui a mon avis sur la plupart des gens pouvait déranger. Elle ne me regarda pas plus et entra dans le bâtiment presque immédiatement afin d’aller ramasser ce qui était casser. Je vis un plateau disparaître et, sur le coup, je crus que j’avais halluciné. Elle se tourna vers moi en me demandant de consommer ou de partir vue qu’elle n’avait pas que sa a foutre. Je souris, oui, j’allais l’embêter, les gamines de son genre ont toujours besoin qu’on remette leurs idée en place. Ou alors les aider à se sortir du pétrin. Je pénétrais dans le bâtiment.

Je veux m'élever au-dessus de l'Océan des êtres comme un nageur intrépide qui lutte contre les vagues, et non comme un cadavre par la pourriture. [Esmera] Sansre10
    -N’importe qu’elle boisson sans alcool, un truc rafraichissant quoi.


Je souris, oui, pour le plateau j’étais sur qu’il avait disparue dans son ventre et cela laisser présager la présence d’un fruit du démon. Si même les serveuses avaient un fruit du démon sur Grand Line cela pouvait être dangereux. Bien que je ne voyais pas trop l’utilité de faire rentrer un plateau dans son ventre. Je marchais lentement entre les tables. Je savais parfaitement comment me comporter avec ce genre de gens. Moi aussi je pouvais me faire respecter. Moi aussi. Certain aspect du sexe demande une partie dominante, et je l’ai pratiqué pendant un long moment. Cette enseignement peu être très utile dans certain endroit. Je m’assis tranquillement à une table au milieu de la salle. C’était bruyant, fallait vraiment avoir les nerfs pour travailler dans cet endroit. Quelques remarques volèrent dans ma direction mais je les ignorais superbement. Elle état partit chercher ma commande, une pomme apparue dans ma main et je croquais dedans. Elle revint et je lâchais.
Je veux m'élever au-dessus de l'Océan des êtres comme un nageur intrépide qui lutte contre les vagues, et non comme un cadavre par la pourriture. [Esmera] Sansre10
    -j’comprends même pas pourquoi tu travail encore ici…

Une remarque détaché, simple remarque qu’elle pouvait prendre comme elle voulait et c’est en entendant sa réponse que je pourrais savoir de qu’elle bois elle était fait.







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Lun 18 Mar - 18:36

Esmera & Tsuku


Velvet ▽ Je volette de perchoir en perchoir dans une cage de plus en plus petite dont la porte est ouverte, grande ouverte...
La petite brune finit par rentrer dans le bâtiment et à voir son expression elle avait très vite cerné la situation et l'ambiance qu'il régnait ici... En même temps me diriez vous il aurait été difficile de ne pas comprendre ce qu'il se passait ici et puis qui n'avait jamais vu une bande de poivrots dans une taverne... Je crus littéralement que j'allais exploser de rire en l'entendant me répondre :

« N'importe quelle boisson sans alcool, un truc rafraichissant quoi. »

Non mais elle déconnait là, elle demandait une boisson sans alcool dans une taverne ? Franchement la merde qu'elle fumait avait dû lui bouffer les derniers neurones qu'il lui restait... En voyant tout ces déchets elle pouvait bien se douter qu'il n'y avait rien de ce genre ici... Elle voulait du rafraichissant en plus de tout cela ? Une menthe à l'eau aussi peut être non ? Je ne pu m'empêcher de laisser échapper un petit rire, sans rien lui répondre et me dirigeais derrière mon bar, elle allait être déçu la pauvre, mise à part de l'eau je n'avais rien d'autre comme boisson sans alcool.
Je nettoyais à peu près correctement un verre et le rempli d'eau du robinet, peu appétissante d'ailleurs, elle avait une couleur un peu étrange comme si elle était un peu trouble, elle ne voulait pas d'alcool c'était son problème après tout pas le mien... J'ajoutais deux ou trois glaçons et me redirigeais vers elle.

Lorsque je me dirigeais vers l'étrange petite femme je captais quelles remarques déplacée de plusieurs poivrots présents ici, je laissais échapper un petit soupire d'agacement et vint déposer le verre d'eau douteuse devant ma cliente. Une nouvelle remarque fusa, l'autre ne sembla même pas en tenir compte, comme si les mots glissaient simplement sur elle, comme si tout ça elle s'en foutais royalement... Le fait que l'on puisse considérer une femme de cette façon, et ce même s'il s'agissait d'une droguée finie me révulsait, mon poing se serra légèrement et je lançais un regard assassin au dernier à avoir ouvert la bouche, il détourna le regard avant de se mettre à pouffer de rire. L'alcool probablement, tentais-je de me convaincre, mais à peine étais-je en train de me dire cela que ma main avait plongée directement dans mon ventre et que le plateau avait pris son envol pour atterrir directement dans la mâchoire de l'homme dans un bruit sourd. Je portais la main à mon crâne, mais quelle bande de crétins...

« J'comprends même pas pourquoi tu travailles encore ici... »

C'était une question conne... Pourquoi je bossais ici, qu'est-ce-que ça pourrait bien lui foutre après tout ?! J'étais là point barre, y avait rien d'autre à dire... Enfin si j'avais une dette, une putain de dette envers un homme, juste une chose absolument immonde et dont j'avais honte.
Devoir quelque chose à quelqu'un était juste tout bonnement immonde pour moi, un truc que je ne supporte pas et ne supporterais jamais, je reposais les yeux sur elle :

« Il n'y a rien sans alcool ici mise à part l'eau mais si j'étais toi je n'avalerais pas cette saloperie... Après libre à toi... Ce que je fous là je ne vois pas ce que ça peut te faire, je suis là c'est tout mais un jour où l'autre je me casserais, j'ai des choses à accomplir, de grandes choses... Toute cette pourriture doit disparaître purement et simplement... »

Je ne lui jetais pas un regard de plus et allais récupérer mon plateau qui était dégueulasse à présent, je poussais un soupire et me mis à l'astiquer pour qu'il soit à peu près potable, enfin lorsqu'on voyait l'état de la taverne, on se demandait comme le tout pouvait encore tenir debout... Alors un plateau crade ou non...

(c) AMIANTE

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Mar 19 Mar - 13:49


Elle était partie avec un petit rire. Pourquoi ? J’avais dit quoi de drôle ? Bon d’accord, je demandais une boisson sans alcool dans une taverne pleine de mec bourré. Mais c’était pas une raison. Tranquillement je mangeais ma pomme en la regardant ramener un verre possédant un liquide douteux. De l’eau a première vue, mais trouble. Elle posa le verre devant moi. Je réalisais après coup, sans aucun doute à cause de la drogue qu’elle avait à nouveau sortit un plateau de son ventre et l’avait lancé dans la mâchoire d’un client qui avait un peu trop abusé d’alcool est de propos. Apparemment elle n’apprécier pas vraiment sa clientèle. Elle répondit à ma remarque sur son travail. Une réponse étrange, à la fois gentille est cassante. D’une part elle me conseiller de ne pas boire ce qu’elle m’avait servi. Et vue la couleur je comprenais sa remarque. D’autre part elle me signala que je n’avais pas à fouiller dans ses affaire, que cela ne me concernait pas. Enfin, elle expliquait son but d’extermination. Un but qui était le même que beaucoup d’organisation criminelle bien que là son but était large concernant une grande partie de la population. Sans ajouter un mot elle alla récupérer son plateau pour le nettoyer sans ne plus faire attention à moi.


Je ne bougeais pas, regardant fixement mon verre en me demandant si j’allais le boire sans décéder quelques minutes après. Ça avait pas l’air comestible, mais, j’avais soif. Grimaçant, je pris le verre et le bus cul sec. Plus vite c’était fini, mieux se serait pour moi. Et heureusement d’ailleurs, l’eau avait un arrière-goût de boue ou d’égout totalement infect. Rapidement, je croquais dans ma pomme en reposant le verre afin de faire passer ce goût exécrable. Je réfléchissais, ce qu’avait dit la jeune fille était intéressant. Elle avait un gros sac à vider mais, pour qu’elle le vide il fallait lui en donner l’envie. Et pour cela, j’allais l’appâter.

Lentement, je décrochais mon étoile de mon sac prenant le temps d’enrouler la corde autours de mon bras droit. Je mis mon sac sur le dos, attraper l’étoile de la main droite et le skate de la gauche et me levais. La sortie n’était pas loin, néanmoins, je n’attendais qu’une seul chose : que quelqu’un intervienne. Et cela ne tarda pas. Bon on, une jeune femme au milieu d’une bande de mec bourré c’était obligé qu’il se passe quelque chose. Surtout lorsqu’il s’agit d’une étrangère. Un homme donna une claque sur mes fesses, pas violente mais le genre de claque bien significative.

    -Hey femme, passe une nuit torride avec moi.


Lentement je me tournais vers lui, je souris légèrement et cela l’encouragea. Il se leva en se décalant dans l’aller afin de se montrer complétement. Dieu qu’il était moche. Mal rasé, mal coiffé, des cicatrices sur le visage. Et en plus il était roux. Il avait pas d’âme quoi. Mais bon, il faisait presque deux fois ma taille. Mon sourire s’agrandit, c’est comme ça qu’il voulait coucher avec moi. Ba bon dieu, j’espérais au moins qu’il était bien équipé. Je lâchais mon skate et lui saisit les bijoux de famille de la main gauche les serrant fortement. Il grimaça, voulu agir mais je remontais mon étoile effleurant sa gorge avec un des piques. Bien aiguisé, il ne me faudrait pas grand-chose pour le tuer.

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    - Et c’est avec un aussi petit calibre que tu veux coucher ? Ta pas fini mon grand.

Ma voix était assurée, celle de quelqu’un qui domine, une voix de quelqu’un qui a l’habitude d’agir dans ce genre de circonstance sans aucune gêne. Et oui, tout ce qui touchait au sexe ne me dérangeait absolument pas. Question d’habitude comme on dit. Mon sourire s’agrandit alors que le silence était présent dans la salle et je serais encore plus fort les bijoux de famille. Il gémit, son visage était rouge mais il ne pouvait rien faire.

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    -Je crois pas que tu sois prêt pour une nuit torride en ma compagnie mon chou. A moins que tu n’aies pas peur de mourir mais je crois pas que ce soit le cas.


Je souriais encore plus en le lâchant. Il se plia en deux au même moment ou je retirais mon arme. Ramassant mon skate je regardais les autres en me léchant les lèvres. Oui, moi aussi je pouvais paraître menaçante. C’était essentiel dans mon métier et il y a des moments où il ne faut pas me prendre à la légère. Même si je ne sais pas me battre, une arme reste une arme et si elle vous touche ça fait mal. Enfin je regardais la jeune fille qui m’avait servi.

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    -J’pense que le jour tu devrais le saisir rapidement. Je t’attends dehors j’ai quelque chose à te proposer. A moins que ton but ne soit que du flan bien sûr.



Sans rien ajouter, je retournais dehors en jetant quelque berry vers elles. De quoi payer ce qu’elle m’avait donné, même si c’était presque rien. Maintenant c’était à elle de décider mais je n’allais pas attendre bien longtemps. Oui, il ne manquerait plus que ça. Une décision pareille ça se prend vite et il faut savoir agir. Si l’on ne sait pas agir rapidement on n’est pas qualifier pour faire disparaître la pourriture. Dehors je m’appuyais contre le mur sortant simplement du tabac et une feuille de ma poche je me roulais une clope. Une discussion sérieuse allait commencer, peut-être. En attendant qu’elle ait lieu, je n’allais pas consommer de drogue. Oui, rester sérieuse dans ce genre de moment est essentiel. Et c’est rare que j’en sois capable.








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Ven 22 Mar - 13:20

Esmera & Tsuku


Velvet ▽ Je volette de perchoir en perchoir dans une cage de plus en plus petite dont la porte est ouverte, grande ouverte...
Un bruit de claque, ce même bruit qui avait eut lieu quelques minutes auparavant sur mon propre derrière... Je senti une nouvelle fois mes muscles se raidirent, je me retournais lentement, une lueur rougeoyante dans le regard. Cette fois j'allais en dépecer un, je n'avais aucun doute là dessus...
Pourtant je n'eus pas besoin de prendre la peine de m'avancer et de faire quoique ce soit, la petite femme brune semblait bien gérer la situation, un peu trop même à mon goût... Je fronçais légèrement les sourcils en la voyant faire, elle était sûre d'elle et dans son attitude il y avait quelque chose d'étrange, un peu comme si elle avait voulu que cette situation arrive, comme si elle avait déjà tout calculé avant même qu'elle ne se lève de sa chaise... Une calculatrice en plus d'une droguée, je n'aimais pas vraiment ça, vraiment pas...
Son étoile vint se nicher sous la gorge de l'imprudent, je n'esquissais pas le moindre mouvement. Qu'elle le tu si cela pouvait lui faire plaisir, je m'en foutais totalement et un de plus ou un de moins, je n'étais pas à ça près, de toute façon il ne faisait pas parti de ceux aux poches pleines, je n'avais rien à gagner avec lui, qu'il crève donc...

Malheureusement ce ne serait pas aujourd’hui que les croque-morts devraient se rendre ici et ramasser le cadavre de ce poivrots, ce ne serait pas aujourd’hui qu'une tombe portant son nom serait érigée à Whiskey Peak. La droguée relâcha enfin ses bijoux de famille et l'autre se plia en deux en gémissant. Pitoyable créature que l'homme... Elle balaya toute la salle du regard avant de s'arrêter sur moi, je soutins son regard tout en restant muette, après tout je n'avais rien à lui dire qu'elle face ce dont elle avait envie, cela ne me regardait absolument pas... Elle pouvait bien les massacrer tous autant qu'ils étaient, je ne bougerais pas le moindre petit doigt, cela ne me regardait pas, moi j'étais seulement là pour servir des verres et vider des poches, rien de plus... Tout le reste ce n'était pas mon problème tant que ça ne m'atteignait pas personnellement ou que cela n'allait pas contre mes propres idéaux.

« Je pense que le jour tu devrais le saisir rapidement. Je t'attends dehors j'ai quelque chose à te proposer. A moins que ton but ne soit que du flan bien sûr. »

Mes muscles se raidirent un peu plus en entendant ses paroles, mes sourcils ne s'étaient pas défroncés, pour qui se prenait elle cette nana, qui était elle pour pouvoir ne serait-ce que prétendre que mon but n'était que du flan ?! Et en plus elle se foutait de ma gueule, c'était quoi cette façon de me jeter une poignée de berrys, qu'est-ce-qu'elle croyait, que j'étais un chien à qui l'on balançait un nonos pour qu'il soit content ?! Je la suivi du regard alors qu'elle quittait la taverne. Une aura menaçante et froide semblait émaner de mon corps, je me baissais et ramassais les pièces. Personne ne bronchait dans la salle si ce n'est l'autre idiot qui se tenait toujours les bijoux de famille.
Sans un mot j'envoyais le plateau valser vers le bar et laissais tomber mon torchon sur mon épaule avant d'emboiter le pas de la brune vers l'extérieur.

Je claquais la porte derrière moi, comme elle l'avait annoncé elle m'attendait juste devant la taverne, adossée contre le même mur où je me trouvais lorsqu'elle m'avait pour la première fois adressé la parole, je la toisais légèrement avant de lui balancer à mon tour ses pièces lui signifiant que je ne voulais pas de son argent et que je n'étais pas de ces eaux là.
Je sortais de nouveau mon paquet de cigarette de mon ventre ainsi que mon briquet et m'en allumais une. Je tirais une grande bouffée et la laissais lentement s'immiscer dans tout mon être avant de la laisser s'échapper et de lâcher dans la direction de mon interlocutrice :

« J'peux savoir ce qu'il te fait dire que je pourrais accepter une quelconque proposition venant de toi alors que tu me prends pour un de ces clébards à qui il suffit que l'on balance un nonos pour qu'il remue la queue gentiment ? Si c'est ça je crois que tu te trompes de personne et que tu es tout aussi pourrie que tous les autres, si ce n'est pire... »

Je continuais de la fixer non pas d'un air supérieur mais comme si je me trouvais réellement face à un amas de pourriture, une pourriture humaine, à moins qu'elle ne soit capable de me prouver le contraire, mais je n'avais jamais été du genre à penser que l'être humain était capable d'être différent d'être bon... Tous des menteurs, voleurs, tricheurs et j'en passe... Tous autant que nous sommes. Que celui qui n'a pas pêché une seule fois dans sa vie me jette la première pierre.

(c) AMIANTE

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Mar 26 Mar - 10:57


Je fumais ma clope, tranquillement. Oui, j’étais sur qu’elle viendrait et cela ne tarda pas. Elle sortit alors que je tirais ma deuxième taff et apparemment elle était véritablement énerver. Peut-être que j’y étais allé un peu fort. Elle avait claqué violement sa porte, à mon avis a l’intérieur ça ne devait pas être très joyeux. Ou alors tout le monde commenter en rigolant. A voir. Sa dépend des clients en faite. Mais je m’en foutais, ce qui m’intéressait c’était la jeune serveuse qui était entrain de me balancer l’argent que je lui avais donné pour le verre d’eau. Je les ramassais tranquillement, pas de gaspillage d’argent comme on dit, si elle ne voulait pas d’argent pour son travail c’était son problème. Moi personnellement, j’en avais besoin pour rentrer chez moi et aussi pour mettre mon plan a exécution. Oui, pas pour le donner. J’avais autre chose en tête. Elle parla et je me relevais. Son regard ne présageait rien de bon, si elle m’attaquait je ne serais pas en mesure de me défendre. Tout à l’heure j’avais eu de la chance, l’homme n’avait pas tenté de riposter et personne ne l’avait aidé. Je l’écoutais. Et elle avait très mal prit mes dernières paroles et si il s’agissait d’une autre situation, j’aurais éclaté de rire. Mais pas la. Le pire c’était qu’elle m’insulter, elle avait un jugement magnifiquement attife sur les gens, s’en était intéressant. Je restais calme et répondit. Oui elle me provoquait, la fumée dans la figure, le regard qu’elle me lançait, le ton de sa voix, mais cela ne me touchais pas.

Je veux m'élever au-dessus de l'Océan des êtres comme un nageur intrépide qui lutte contre les vagues, et non comme un cadavre par la pourriture. [Esmera] Sansre10
    -Tu veux accomplir quelque chose mais tu n’ose même pas sortir de ta taverne. Balancer des plateaux a la tête des gens ça va pas faire avancer les choses. Tu dis que je suis pourris mais toi ? Toi qui ne bouge pas le petit doigt pour faire quelque chose contre sa tu n’est pas mieux placer.


Je tirais une ou deux taff sur ma clope avant de continuer. Oui, il fallait que j’enchaine avant quelle ne s’emballe et me saute à la gorge.

Je veux m'élever au-dessus de l'Océan des êtres comme un nageur intrépide qui lutte contre les vagues, et non comme un cadavre par la pourriture. [Esmera] Sansre10
    -Avant de me traiter de pourris, déjà que tu refuse l’argent que je te donne pour ton verre d’eau. Mais certaine proposition, tu devrais les écouter avant d’insulter.

Je souris et m’approchais d’elle, elle était plus grande mais cela ne m’intimidait pas. De toute façon j’avais l’habitude de ce genre de situation. Être dominer par la taille ne me dérange absolument pas, tout ceci est une question d’habitude.

Je veux m'élever au-dessus de l'Océan des êtres comme un nageur intrépide qui lutte contre les vagues, et non comme un cadavre par la pourriture. [Esmera] Sansre10
    -Viens avec moi, je vais te montrer un monde pourrie jusqu’à la moelle, un monde que tu détesteras et qui dépasse l’espace de ta taverne. Mais je vais aussi te montrer un monde de purification, beaucoup de gens ont envie de faire la même chose que toi. Je peux te donner les moyens de faire ce que tu veux. Mais pour sa il faudras partir d’ici.


Et oui, ça pouvait être intéressant, et puis ce n’était que le début de la proposition, il y a toujours un retour à ce que je demande, c’est obligatoire ; Déjà parce que en général je cherche à garder contact, mais aussi parce que je cherche des informations, et ce serait ça la contrepartie. L’argent c’est l’argent. Elle n’aurait sans doute pas d’autre possibilité de partir d’ici avant un bon moment et je comptais bien profiter de ce point pour l’emmener avec moi. Surtout qu’elle possédait les pouvoir d’un fruit du démon et grâce à celui-ci, elle serait supérieur à la plupart des gens. Et ainsi, elle affirmerait sa position.








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Lun 8 Avr - 0:14

Esmera & Tsuku


Velvet ▽ Je volette de perchoir en perchoir dans une cage de plus en plus petite dont la porte est ouverte, grande ouverte...
Un rire mauvais s'échappa d'entre mes lèvres lorsque je l'entendis proférer ses paroles. Elle semblait penser que mon jugement était attife, bien trop attife à entendre ses dires, je n'avais pas le moindre doute là dessus. Cependant il y avait tout un tas d'incohérence dans les phrases qu'elle prononçait, je fronçais légèrement les sourcils, ces camés... Elle devrait un peu plus s'intoxiquer ça irait probablement mieux... Ça serait même plus simple de penser qu'elle pourrait « éventuellement » proposer des choses intéressantes.
La petite femme avait dû se rendre compte que ses paroles étaient en train de faire bouillonner mon sang dans mes veines, si bien qu'elle continua de parler sans me laisser le temps de lui répondre quoique ce soit. Elle s'avança vers moi un sourire aux lèvres, ce genre de sourire que je n'apprécie pas tout particulièrement, celui qui sous entend qu'elle possède une chose qui pourrait m'amener à donner de ma personne... Non pas pourrait, qui allait sans aucun doute m'y « obliger » si je puis dire... Une sorte de manipulation, une sorte d'apâtement bien mené.

« Viens avec moi, je vais te montrer un monde pourri jusqu’à la moelle, un monde que tu détesteras et qui dépasse l’espace de ta taverne. Mais je vais aussi te montrer un monde de purification, beaucoup de gens ont envie de faire la même chose que toi. Je peux te donner les moyens de faire ce que tu veux. Mais pour ça il faudra partir d’ici. »

En entendant ces nouvelles paroles je ne pus retenir un nouveau rire. Comme si je ne savais pas déjà tout cela, comme si à un seul instant j'avais pu imaginer que j'aurais pu accomplir tout cela depuis cette taverne miteuse, comme si plus d'une fois je n'avais pas imaginé mille et une façon de m'échapper de cet endroit. Si seulement cet idiot de gouvernemental avait pu m'amener dans une autre prison que celle de cette foutue île, au moins j'aurais pu commencer à gravir peu à peu le monde et m'immiscer dans leurs plans, les observer au plus prêt pour peu à peu arriver à mes fins et trouver l'endroit parfait où m'établir...
La purification ? Et puis quoi encore, nous ne pensions probablement pas à la même chose, mais qu'importe, rien ne m'obligeais à rester accroché à cette bonne-femme toute ma vie, non... Certainement pas, cependant je n'aurais probablement plus de si tôt une aussi belle occasion de quitter cette île pleine à craquer de chasseurs de prime et d'ivrogne. Je fis claquer ma langue et jetais le mégot de ma cigarette avant de poser mes yeux droit dans le regard de la femme.

« Je n'ai pas besoin que tu me montres ce genre de choses, je sais très bien que le monde en est peuplé même s'il est vrai qu'à certains endroit la pourriture doit y être encore plus concentrée, il n'y a pas un seul endroit dans ce monde qui en soit totalement dépourvu... De toute façon nous sommes tous pourris de l'intérieur, toi, moi, eux... Aucun de nous ne peut y échapper, c'est un propre de l'être humain. Partir d'ici, j'ai toujours su qu'il le faudrait, ce n'est pas ta venue qui me l'a appris... Mais je me doute également que ce que tu me proposes ne va pas seulement dans un sens, que tu ne fais pas ça ne serait ce que pour mes beaux yeux ou par pure gentillesse, non... Il y a forcément une contre partie à ça, il ne peut en être autrement, tu ne peux nullement être différente... Ça non, j'en mettrais mes mains à couper... »

Mon cerveau marchait à cent à l'heure, je n'avais plus le temps de trainer, plus le temps de réellement réfléchir aux mots que je devais ou non prononcer, il fallait que je sache et ce au plus vite ce qu'elle attendait réellement de moi une fois que nous aurions quitté ce trou à rat, si nous finissions par quitter quoique ce soit côte à côte, et tout cela ne dépendrait que d'une ou deux choses, si ses demandes étaient de un réalisables et de deux qu'elle me prouvait que du haut de sa petite taille elle possédait ce qu'il fallait pour réellement pouvoir me mener à mon but ou du moins m'aider à m'élever petit à petit et finir par mettre à exécution mes plans... Ou tout du moins à les amorcer...

(c) AMIANTE

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Dim 14 Avr - 22:30


Elle ria, un rire qui annonçait quelque chose que je n’allais pas forcément apprécier. Oui, elle semblait être le genre de fille à vouloir s’imposer a tout prix. Ce serait elle qui déciderait et non moi, j’en étais certaine. Mais dans tout les cas, il fallait que je tente ma chance. Elle parla, beaucoup, une si longue tirade que j’eu le temps de terminer ma clope après l’avoir rallumé. Elle me démontra que nous étions tous pourrie, parce que nous étions humains. Oui j’étais pourrie de l’intérieur et ça ce n’était pas nouveau, je n’étais pas la personne la plus pur du monde et heureusement. Sinon je ne m’amuserais pas. Oui, être pourrie et si amusant, trainer partout, se faire des contacts en tout genre afin de recueillir un maximum d’information et les vendre a qui je voulais. Oui, voilà ce que je faisais, voilà sur quoi je complotais en plus de diriger ma maison de plaisir. Mais au moins cette fille la n’était pas débile, loin de la, elle avait deviné immédiatement que j’allais lui demander quelque chose. Et elle déciderait après de ce qu’elle ferait. Je souris, oui elle n’était pas conne, et les gens comme sa vivaient plus longtemps. Peut-être bien qu’elle s’en sortirait.

Je veux m'élever au-dessus de l'Océan des êtres comme un nageur intrépide qui lutte contre les vagues, et non comme un cadavre par la pourriture. [Esmera] Sansre10
    -Oui, je ne fais pas sa en cadeau. Enfin en grande partie si. Mais oui, il y a une contrepartie. Je vend des informations, et en échanges de ce que je t’offre, je voudrais que tu me tienne au courant de ce qui est important, et si jamais tu a besoin d’aide pour un contrat, me passer ce qu’il faut pour que je le donne a quelqu’un.


Voilà qu’elle était ma contre parti. Je jetais mon mego sur le sol et m’appuyais contre le mur en regardant les rue, oui, c’était a elle de décider de ce qu’elle voudrait faire et de ce qu’elle décidait. Ho bien sur, je ne l’emmènerais pas si elle refusait mon marché, et bien entendue elle pouvait toujours me trahir après. Mais j’avais de nombreux moyen de l’exterminer si jamais elle le faisait. Je n’avais qu’une envie c’était d’un bon pétard mais pendant une transaction, ce n’était jamais bon, surtout qu’elle me le détruirait sans aucun doute immédiatement. Et ce serait juste un gachie d’herbe. Je soupirais, qu’elle refuse ou non, cela reviendrais presque au même pour moi, les bénéfices allait être long a venir comme d’habitude, ou alors je n’en aurais aucun si elle ne venait pas. Dans tout les cas je savais maintenant que je ne retournais pas sur Grand Line avant un bon moment. Je fis apparaître une poire dans ma main gauche et commençais à la manger doucement. Juteuse, parfaite je demandais innocensement.

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    -Tu veux un fruit ?










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Mar 21 Mai - 18:13

Esmera & Tsuku


Velvet ▽ Je volette de perchoir en perchoir dans une cage de plus en plus petite dont la porte est ouverte, grande ouverte...
Je n'étais pas certaine qu'elle avait capté la totalité de mes mots, de toute façon qui pouvait se vanter de savoir si une junkie détenait encore assez d'attention pour suivre le fil d'une discussion sérieuse ? J'espérais seulement qu'elle ne faisait pas parti de ces nombreux déchets dont les paroles rentraient par une oreille et ressortaient par l'autre tout aussi immédiatement. Certes je n'aimais pas spécialement sa façon d'agir ni sa consommation d'herbe, mais au fond tout cela ne me regardait pas, si elle voulait se pourrir un peu plus ce n'était pas moi que ça regardait mais seulement elle... J'avais également d'autres chats à fouetter et n'était mère Térésa loin de là...
Je sorti une nouvelle cigarette et l'allumais avant qu'elle ne prenne à son tour la parole. Il allait vraiment falloir que je pense à arrêter de fumer un jour...

« Oui, je ne fais pas ça en cadeau. Enfin en grande partie si. Mais oui, il y a une contrepartie. Je vend des informations, et en échange de ce que je t’offre, je voudrais que tu me tiennes au courant de ce qui est important, et si jamais tu as besoin d’aide pour un contrat, me passer ce qu’il faut pour que je le donne a quelqu’un. »  

Je n'avais pas vraiment compris la fin de sa phrase mais le plus important avait été dit, la seule réelle chose qu'elle attendait de moi en contrepartie de m'emmener loin d'ici n'était rien d'autre que de devenir une espèce d'indic' pour cette bien étrange petite femme ? Cette condition me semblait bien peu par rapport au fait de me permettre de naviguer avec elle vers d'autres îles, d'autres mers... Une petite lumière s'alluma dans mon cerveau celle de la méfiance, avait elle raison ou non de s'allumer je n'en savais strictement rien, mais de toute façon je n'avais pas vraiment d'autres solutions que celle ci pour pouvoir quitter Whiskey Peak... Et cette femme le savais aussi bien que moi. Je me sentais un peu comme prise au piège au pied d'un mur, je demeurais silencieuse pesant encore le pour et le contre alors qu'elle fit apparaître une poire et se mit à la manger avant de me proposer un fruit. Comportement bien étrange, je décidais de ne pas vraiment relever la chose et sans répondre à sa question repris :

« Je suppose que si ce sont réellement tes seules conditions elles ne sont pas irréalisables... Mais ne t'attends pas à autre chose que ce que tu viens de me demander de ma part. Je serais prête à partir d'ici une petite heure tout au plus, j'ai quelques petits détails à régler auparavant... Je te rejoindrais au port. »

Sur ce je n'attendis pas la moindre réponse de sa part et laissant échapper un nuage de fumée d'entre mes lèvres je poussais la porte et retournais dans ma taverne miteuse, je ne pris même pas la peine de jeter un regard aux poivrots toujours accoudés au comptoir ou encore à moitié affalés sur leur table déjà souillée de leur boisson qu'ils venaient de rendre. Mes pas me menèrent directement à ma petite chambre sous les toits, je n'y avais pas grand chose à récupérer, pas de sac à prendre, pas besoin de me charger non tout prendrais place dans mon estomac...

Une heure plus tard comme prévu je me trouvais sur les docks, j'attendis des heures et des heures, mais cette foutue junkie ne montra pas le bout de son nez, plusieurs clopes plus tard, les nerfs à vif je reprenais la direction de ma maudite taverne.
Tous plus pourris les uns que les autres, j'aurais dû m'en douter, une chose est sûre et certaine, j'espère pour toi que tu viens de crever d'une overdose dans une rue de cette île car je peux te jurer que si nos chemins se croisent à nouveau lorsque j'aurais quitter ce foutu trou à rat, je ne te ferais pas de cadeaux...

(c) AMIANTE

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