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Une course pour la renommé. [Flash Back]
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Mer 1 Mai - 23:20















Daniel Strachleigh

« LA OU LE COMBAT EST GRAND, LA GLOIRE L'EST AUSSI ! »

Après avoir semé le grabuge dans la contré la plus réputée pour des ravages de piraterie. Je devais me faire le plus petit possible. Je ne pouvais plus rester dans les parages, je quittais alors la ville haute pour les bas-fonds de la société ; les mangroves de non-droits. Mon train de vie n’est plus le même, je ne côtoyais plus les mêmes personnes, mes fréquentations n’étaient que occasionnelles. Simplement pour faire des recharges en provision, je n’émettais que des signes de têtes avec les passants.

Depuis ce jour où tout a basculé (Sans faire de jeu de mot avec la grande roue du parc), je séjournais dans une taverne, non loin de la mangrove numéro neuf. La femme qui détenait ce taudis, clupait comme un pompier, ce qui donnait une odeur de cendre dans toute la bâtisse. J’étais cloitré dans la chambre cent quarante-deux, les locaux n’avaient rien à voir avec mon ancienne location. Les murs étaient humides, la peinture et les tapisseries étaient décollées de leur paroi. Les meubles étaient d’un goût affreux. Le lit une place n’était pas agencé de toutes ses lattes, l’ambiance faisait un peu glauque, mais c’était ainsi que ma nouvelle vie devait débuter.  

Je ne restais pas souvent à l’hôtel, son ambiance morose et maussade avait vite fait de me rendre malade. La jeune gérante, elle était d’un caractère plutôt sympathique, des cheveux courts qui lui donnaient un air autoritaire, ce qui lui permettait de ne pas céder si facilement à des requêtes masculines. Sa taille ne lui conférait pas d’atout pour dissuader, mais son corps si bien fait et harmonieux, influençait toutes les âmes déposant le regard sur la nénette toute chétive.

Je venais de me lever de mon plumard, le matelas creusé par le manque de lattes. Je mis les pieds dans mes bottes, prit le temps d’enfiler mon beau peignoir du dimanche matin. Dans cette partie de l’archipel, je savais bien que ce genre d’accoutrement n’était forcément toléré, prenant conscience de la chose, je n’avais en aucun cas envie de changer ma façon de m’habiller. Je descendis au rez-de-chaussée pour prendre mon petit déjeuner. Je traversais le hall d’entrée, là où le bar était posté, les tables ainsi que les chaises pour s’assoir. Je pris un tabouret de la main droite et posai mes deux coudes sur la table posant ma tête sur mes mains. Je n’étais pas totalement réveillé. Plutôt matinal comme garçon, le réveil fit plus dur que les autres jours. La serveuse qui était postée de l’autre côté du bar, commença à me parler d’une façon très polie :

― Le réveil est dur à ce que je vois ? Et très joli votre ensemble rose !

Elle me chambra d’un clin d’œil, mais au fond, je sentis comme une attirance. Puis elle reprit :

― Je te sers quoi belle homme ?

Mes doutes étaient désormais fondés avec ce qu’elle venait d’ajouter. Mon ventre criait famine, je lui soufflai de la plus agréable des manières :

― Servez moi ce que vous faites le mieux, mademoiselle.

Elle me décocha un sourire et me proposa un menu :

― Alors pour toi, tu m’as l’air bien sympathique, je vais te faire… alors attend… Des pancakes, œufs brouillés avec un café au lait et un grand verre de jus d’orange et appelle moi Karine, ça fait moins coincé.


Cette rencontre, ce matin-là me fit le plus grand bien, j’avais perdu l’habitude. Je venais de monter dans la chambre pour rassembler mes affaires. Mon départ était proche mais pas pour aujourd’hui. Je quittais les lieux ; habillé d’un ensemble cliquant, orné d’un chapeau haut de forme, d’un chemisier, d’une redingote et de ma plus belle paire de bottes. Je partis en centre-ville Monsieur C. sous le bras. Le temps était plus propice à prendre une canne qu’un parapluie dès lors aujourd’hui Monsieur C. était de sorti.

Je coupais à travers les bois, pour me rendre plus rapidement en agglomération. Je revenais en ville aujourd’hui en vue de préparer mon départ qui lui était imminent, je n’avais plus rien à faire dans le coin, ma réputation avait été figée par un certain nombre d’événements néfastes à une apogée de gloire. Je pénétrais dans la ville, je soulageais mes pas avec ma canne dérobée d’une lame. Les ruelles étaient bondées de monde. Les touristes ornaient les rues, les marchands vantaient leurs produits, les artisans créaient sous les yeux des passants ébahis. Je faisais un tour de marche pour savoir de quels instruments ou aliments devais-je emporter pour le voyage. Je marchais le long des boutiques et marchands ambulants qui s'offraient à moi. Au bout d’une bonne heure de crapahutage. Je me trouvais en fin de rue et c’est là que je pus apercevoir l’édifice. Je ne l’avais pas revu depuis le jour où je l’avais démoli. Des échafaudages paraient tout son long. L’armature entière était à refaire, les travaux cependant semblaient avancer de bon train.

Je m’avançais alors, devant la grille du parc, celle-ci était couplée de monde, des touristes et autochtones étaient venus nombreux prendre du plaisir sur le site. Je m’avançais jusqu’à tenir les barreaux entre les mains et je pus voir au loin, au sommet de la côte ; « Le Monde d’Oz » qui attendait sagement sa démolition. Je lui fis un signe de tête en guise de salut. Je levais la tête vers le ciel et je me jurai d’en bâtir un autre, plus grand, plus beau et plus renommé encore. Je fis interrompu dans mes rêveries par le garde-champêtre qui me tapota sur l’épaule et ajouta :

―Monsieur, je vous priais de bien faire la queue comme tout le monde.

Je me retournai, je le dévisageai, j’avais reconnu sa voix, personne ne pouvait se tromper. Lorsqu’il aperçut mon visage, ses yeux s’écarquillèrent, sa bouche prit en envergure et ne dit pas un mot mais souffla dans un Den Den Mushi :

―Je viens de le trouver…

Je ne semblais pas avoir réagi, mais il venait de me balancer aux autorités. L’escargot répondit d’une voix rauque et granuleuse :

― Qui ça ?

Le garde enchaîna :

― Daniel Strachleigh, il est à l’entrée du parc, je le tiens par l’épaule dépêchez-vous…

Prenant conscience dans quelle merde il venait de me foutre, je lui laissai juste de le temps de finir son mot et je lui assainis un coup de poing dans le dentier, ce qui créa un petit mouvement de foule et quelques hurlements. Je me lançais dans une course effrénée afin de rejoindre les mangroves de non-droits. Je repris l’allée principale et j'accélérais le pas pour ne pas croiser de mauvais mondes…

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Ven 3 Mai - 19:12
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-Je viens de le trouver…
-Qui ça ?
-Daniel Strachleigh, il est à l’entrée du parc, je le tiens par l’épaule dépêchez-vous…

La dernière phrase eut l'effet d'une bombe pour le lieutenant Shonka qui arracha le Den Den Mushi de la main de son collègue, n'en croyant pas ses oreilles. Lorsqu'il demanda des explications, l'homme qu'il y avait au bout du combiné se précipita de dire qu'il prenait la fuite en direction de la sortie. Lentement, Koy raccrocha. Son expression de surprise se changeant lentement en un sourire amusé, presque fou. Il se tourna vers son collègue, toujours avec ce sourire, et dicta à son collègue ses ordres en tant que nouvel officier en charge du petit poste marine de surveillance du parc d'attraction :

-Va chercher une quinzaine d'hommes et scellez le périmètre. J'en prend cinq avec moi, et on lui coupe la route.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Avec cinq soldats d'élite, pour le petit groupe en tout cas, le rouquin se dirigea vers la sortie principale, chakrams en main, tout en courant le plus rapidement possible. Il remarqua la cible au loin, passant entre les civils. D'un dérapage incroyable, le jeune gradé se plaça sur son chemin, se mettant en garde quasiment instantanément. Les cinq épéistes, firent de même derrière lui, légèrement après, bloquant tout possibilité de fuite de la part du criminel.

-Daniel Strachleigh, au nom de la loi, je vous arrête ! Refusez d'obtempérer et je recouvrirai ma lame de votre sang impur...

Les soldats de son collègue avaient dû faire le boulot avec l'aide des autres gardes déjà en place. Ce hors-la-loi n'avait aucun moyen de s'en sortir, cette fois... C'était bon. Le moment de Koy était arrivé et enfin, il allait pouvoir prendre sa revanche. Tous les civils présents de ce côté-là s'en allèrent en courant, comprenant qu'il y allait très certainement avoir une lutte de ce côté-là. Le lieutenant fixa son adversaire en se disant qu'il s'agissait d'une bonne chose : il pourrait se battre à fond des ces conditions.

*Alors, magicien du Monde d'Oz, que souhaites-tu faire ?*

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Ven 3 Mai - 22:43














Daniel Strachleigh

« LA OU LE COMBAT EST GRAND, LA GLOIRE L'EST AUSSI ! »

Mon souffle s’accélérait, mes poumons crachaient tout l’air possible pour que mon allure soit la plus vive possible. Mon cœur tapait sur ma poitrine comme un marteau pilon. En peu de temps, je venais de faire un bon bout du chemin. Je tournais à droite et une surprise fit au rendez-vous. Je levais les yeux de mes bottes et je croisai le regard d’un homme anodin ; je le reconnus comme si c’était mon frère. C’était le lieutenant de la marine qui était venu sur la place du parc au moment de l’attentat. Je fis surpris sur le coup. Je savais bien que depuis quelque temps il me cherchait ce vieux bougre. Cette rencontre me faisait d’autant plaisir qu’il engagea même la conversation. Pourtant nos atomes crochus n’étaient pas les plus proches ! Je lui accordai un sourire en coin pour lui montrer à quel point cette retrouvaille me faisait plus que plaisir.

- Daniel Strachleigh, au nom de la loi, je vous arrête ! Refusez d'obtempérer et je recouvrirai ma lame de votre sang impur...

Il termina sa phrase sur un ton descendant, comme un mec blasé. Rien qu’en regardant sa bouille, il faisait défaitiste et fébrile. Après avoir lâché des vocalises pour m’ordonner de me rendre, une ruée d’une vingtaine d’homme barra la rue dans laquelle j’étais coulé, cette formation de garde marine ne me permettait aucune fuite. Avant d’émettre de quelconques mouvements ou offensives. Je pris mon temps de visualiser la scène. La rue faisait environ cinq mètres de largeur pour une vingtaine de longueur. Des poubelles et déchets ornaient le sol attendant les éboueurs pour les ramasser. Le lieutenant marine était posté devant moi, il me jetait des regards assassins comme j’étais la récolte de sa vie. Pour boucher l’entrée de la ruelle nommée ; « Rue des Lices », sept petits gardes étaient postés, les armes à la main. De l’autre côté, huit marines faisait une chaine, les épées brandies, l’allée donnait vers la rue Saint Pierre.

Il me fallait une manœuvre de diversion. Je ne savais pas trop comment procéder, mais une idée me foudroya la tête comme une balle de revolver. Mais soudain, la panique me prit, des sueurs froides, les mains moites, mes jambes commençaient à devenir toutes tremblantes. Cette sensation ne me plaisait gère, elle était semblable à celle de la grande roue, les mêmes symptômes, les mêmes envies meurtrières. Mais un bruit vint distraire ma concentration puis la sensation de stress disparut. Je repris le contrôle de moi-même et enchainai un mouvement docile, difficilement parable par l’ennemi. Je pris Monsieur C. dans ma main, le tenant d'une main ferme et tenace. Comme je vous l’ai décri précédemment des poubelles ornaient le sol. Dans un élan de vigueur et de rapidité, je me cachais derrière l’une d’elle ce qui me permit de ne plus être à la vue du lieutenant et des sept autres gardes postés derrière lui. Conscient à cent pour cent de la manœuvre que je faisais, je venais d’activer les capacités de mon fruit du démon sur une taille d’environ de la taille de la rue en largeur et puis un peu plus de cinq mètre en longueur, ce cube me permettait d’englober les huit gardes qui étaient devant moi.

Pas bête au point de me laisser agir, les huit marines tirèrent sur la gâchette de leurs armes, mais sachant que les sens directionnels étaient inversés à l’intérieur du cube, les soldats ne purent en aucun cas appuyer sur la détente. C’est alors que je sortis de mon fourreau, ma lame, j’assainis un coup vers le bas, puis une seconde vers le haut et le dernier pour finir le combo, sur le côté, de droite à gauche. Les marines n’avaient pas régis à cette tromperie de ma part. De ce fait, ils percutèrent tous le sabot de ma lame. Le premier mouvement toucha un premier homme en plein sur la poitrine ; il s’écroula sur le sol, fébrile et agonisant, puis le seconde en direction du ciel incliné à environ à cinquante degrés. L’angle de tir me permit de toucher plus de soldats. Le premier touché fit atteint en haut de la cuisse, puis au niveau de l’avant-bras. L’homme beugla sous la douleur, puis dans la continuité de mon mouvement je touchais une troisième marine au niveau de la gorge. Pour celui-ci ; son sort était jeté. La vie venait de lui être ôtée. Le dernier coup de lame blessa trois des cinq hommes restants debout. Je venais de les toucher au niveau du bas du ventre. La blessure ne semblait pas profond, mais les vêtements si éclatant venait d’être taché de rouge.

Ma manœuvre de fuite avait été futile et bien orchestrée. Je puis dès lors quitter la ruelle direction Saint Pierre ; la rue des marchands de légumes. Je n’osais pas regarder derrière moi, peur de me ralentir ou de me prendre les pieds dans quelques choses que je n’aurais pas vu. Je poursuivais ma marche, passant devant divers marchant. Je savais vu le nombre d’homme dont le lieutenant disposait que je ne pouvais pas partir bien loin. Il me fallait prendre de la hauteur pour avoir un certain angle de vue pour pouvoir visualiser mes poursuivants. Je perçus non loin d’où j’étais une issue de secours, celle-ci donnait sur le toit d’un bâtiment. C’était l’endroit rêvé pour avoir un panorama. En faisant cela, je décidais d’engager le combat avec le lieutenant. Je montais deux par deux les marches. Je m’avançais sur le toit et regardais l’endroit d’où je venais, mais personne ne semblait venir. Je pris ma lame, je la levai puis regarder les gouttes de sang couler. Je me mis à penser ; il ne faut surtout pas que ce sentiment d’oppression me reprenne sinon, je sens le gros délire. Et je ne pense pas que je vais pouvoir rester un minimum conscient ce coup là. Dans tous les cas, le marine était un homme mort ! Dès lors qu’il avait cherché à me retrouver.

En jouant au chat perché, je ne vis pas grand-chose dans l’instant présent. Mais en attendant quelques minutes, je vis au loin dans l’embrasure de la ruelle des Lices une ruée de marines. Le reste de la colonie venaient de quitter la rue dont nous avions fait rencontre. Je faisais le décompte dans ma tête, j’ai dénombré dès notre interaction que le lieutenant ne disposait que d’une vingtaine de soldats, pas plus pas moins. L’échange dans la rue, lui avait donné de perdre cinq hommes meurtris par la lame de Monsieur C. Si mes yeux étaient bons, je pouvais remarquer les corps allongés sur le pavé. L’un des hommes de main du gouvernement était à leur chevet pour regarder si l’un d’eux donner un signe de vie. Les autres eux courraient dans la direction qui semblait être la mienne, mais il ne m’avait point perçu du haut de mon perchoir.

Quelque chose vint m’inquiéter, je ne vis pas le lieutenant sortir de la rue où je venais d’échanger quelques paroles avec lui. Ceci me semblait très bizarre, il ne fallait pas que je le sous-estime gars, je pensais sur le moment qu’il avait plus d’un tour dans son sac. Je devais être sur mes gardes et faire attention aux moindres mouvements adverses. Je venais de les prendre par surprise dans la rue des Lices, je ne pense pas qu’ils se feraient avoir une seconde fois, cependant je disposais d’un atout majeur. Tous les hommes que je venais de me mettre à dos, ne connaissaient les pouvoirs de mon fruit. Ce qui me donnait un léger avantage sur eux et surtout sur le lieutenant. Pour un homme qui préparait son départ, je m’apprêtais à quitter la contrée de la plus belle des manières, se créer un nom sur l’archipel où tous les pirates accostaient pour passer vers l’outre monde. Il ne fallait surtout pas que j’oublie mes rêves. Je partais en quête de nouvelle découverte, je rentrais sur la terre de mes ancêtres, les blues et plus particulièrement East Blue. Cette ville où toute ma vie avait basculé et là où je perdis la moindre confiance en moi. Cette pensée intérieure me fit perdre ma concentration, je n’eus juste le temps de jeter un regard au loin que les marines étaient déjà au pied de mon perchoir. Le combat venait de reprendre !

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Sam 4 Mai - 21:51
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Comme prévu, le criminel ne voulut clairement pas se laisser faire. Plutôt que de se livrer bien gentiment à la justice comme un honnête homme aurait du le faire, il préféra accepter sa fugitivité et passa à l'action en battant un petit groupe de marine et en s'élançant dans une ruelle. Le lieutenant fronça les sourcils l'air contrarié avant de laisser un sourire amusé recouvrir son visage. Alors c'était comme ça ? Très bien, il allait s'amuser, lui aussi... Koy connaissait l'endroit comme sa poche, depuis le temps qu'il y travaillait et qu'il y poursuivait des hors-la-loi, et même un type comme Daniel Strachleigh ne pouvait le semer dans le parc d'attraction. Il donna ses ordres, dictant à ses hommes de prendre soin des blessés mais également de suivre le tueur et de ne lui laisser aucun répit. Lui, qu'allait-il faire ? Le contourner.

La manœuvre semblait banale, mais pourrait très rapidement s'avérer payante. Alors que l'ennemi était directement parti en direction de la rue Saint Pierre, lui prendrait par la rue Richard, adjacente mais bien plus calme. Il se mit à courir sans plus réfléchir, serrant ses deux chakrams, l'adrénaline grimpant petit à petit. C'était ce jour dont il avait rêvé, le jour parfait, celui où enfin il pourrait accomplir ses rêves.

Pendant que ses troupes devaient s'approcher de l'endroit où s'était caché l'adversaire de la justice, le gradé Shonka resta caché derrière un mur à l'observer. De là où il était, Strachleigh ne pouvait pas le voir. Mais lui pouvait l'observer de tout son saoul. Un premier groupe de soldats entrèrent dans le bâtiment, épées au poing. Un groupe resta en bas, visant le terroriste avec des armes-à-feu. Ils commencèrent à tirer et le responsable de la sécurité les laissa faire, attendant de voir comment pourrait réagir son ennemi. Au moment propice, il interviendrait et le mettrait à mort.

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Dim 5 Mai - 11:37














Daniel Strachleigh

« LA OU LE COMBAT EST GRAND, LA GLOIRE L'EST AUSSI ! »

Les gardes avançaient peu à peu dans ma direction, ils semblaient avoir mise en place une stratégie d’englobement. Les quinze marines restant, venaient d’encercler le périmètre du commerce. L’agent de sécurité qui surveillait le magasin avait laissé faire l’action des autorités. Cependant, je ne vis qu’un petit groupe à l’extérieur du bâtiment, ceci me paraissait suspect. J’en conclus qu’une partie de la garde avait pénétrée le bâtiment pour sortir par la sortie de secours qui, elle donnait sur le toit. L’action se déroulait de façon aléatoire, mais cela semblait bien se dérouler pour ma part. Les marines qui étaient restés à terre, commencèrent à ouvrir le feu. Dès lors que la première balle fit crachée d’un fusil, je partis à toute vitesse me cacher derrière le conduit de ventilation. Les balles rebondissaient contre la paroi de fer et d’autres de plus gros calibre s’enfonçaient dans la taule avant de s’écraser sur le sol en béton.

Je laissais dérouler l’action, mais la partie de cache-cache que menait le lieutenant était tout de même, inquiétante. Je ne pouvais pas m’occuper de lui pour le moment, j’avais quinze petits moutons qui m’encerclaient afin de me nuire. J’entendis les pas des soldats arpenter l’escalier de fer de la sortie de secours. Cependant, je détenais un plan. La destinée avait voulu de moi que j’obtienne les pouvoirs diaboliques, ceux d’un fruit du démon. En échange d’un tel pouvoir, j’étais maudit des eaux ce qui me condamnait à ne plus pouvoir nager dans les eaux les plus profondes du globe. Je profitais alors de l’opportunité que le monde m’avait donné pour me sortir de ce pétrin dans lequel j’étais.

La porte s’ouvrit avec fracas, puis un marine plus gradé que les autres, beugla :

- Daniel Strach…

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase. Avant qu’il n’ait posé le pied sur la dernière marche de béton, je venais d’activer les effets de mon fruit du démon. Sur une zone d’environ cinq mètres de largeur pour deux de longueur. Ce qui fait qu’au moment où la porte s’entrouvrit, les sens directionnels se trouvaient changés. Alors la course montante du marine se vit inversée, dès lors il entraina dans sa marche à recule tous les marines qui eux tombèrent sous la pression du poids du marine. Ils firent le chemin en sens inverse, mais pas sur les pieds ; en roulé boulé ! Je venais de neutraliser pendant quelques minutes, les marines qui essayaient d'entraver mon chemin. Je changeais de position, les marines postaient en contre bas, avaient diminué la fréquence de tir, mais au moment au ils virent mon changement de position, les coups de feu reprirent de plus belles.

Les soldats qui venaient de chuter dans l’escalier allaient remonter, mais dans combien de temps. C’est pour cela que je ne perdis pas de temps pour me mettre entre la bouche d’aération et le seuil de la porte pour pouvoir tomber directement sur mon ennemi. Les balles désormais venaient à toucher le mur de la sortie de secours, ainsi que la taule de la bouche. Soudain la porte s’ouvrit, un premier marine posa le pied pour la première fois sur la dalle de béton. Je dégainais monsieur C. puis envoyai un coup en plein glotte sur le premier garde sortant, sous la force du choc, il tomba à droite laissant passer une second marine qui n’eut le temps de comprendre comment son coéquipier venait de mourir, il vit Monsieur C. le transpercer de plein fouet. Son corps tombait à la renverse, mais le marine qui se postait derrière dégagea le corps du meurtri comme un vulgaire objet. Il tenta de m’assainir un coup avec sa lame, mais je vins à le parer, puis j’activais mes pouvoirs démoniaques sur une zone englobant que le marine. Il essayait de lever le bras, mais celui-ci ne connaissant pas mes capacités, son bras s’enfonça avec sa lame dans le sol. J’en profitai pour lui transpercer le ventre avec mon épée. Il tomba raide mort sur le sol.

Je me posais un peu, même si le moment n’était pas convenu. Les marines entrèrent sur la terrasse alors que je me posais non loin du conduit d’aération pour éviter les balles perdues des gardes marine qui tiraient à en perdre la raison. Je laissais donc les marines envahirent le toit du magasin. Je tentais une attaque avec laquelle je n’étais pas sûr de réussir, mais qui ne tente rien n’a rien. Les quatre marines qui restaient de l’épisode de l’escalier, étaient là devant moi. L’un d’eux, fière d’avoir réussi à m’encercler avec leurs armes cria :

- Daniel Strachleight, je vous demande, au nom de la loi, de vous arrêter ! Si vous refusez d'obtempérer, nous n’hésiterons pas à vous tuer ! Alors déposez les armes et rendez-vous !

Je crois qu’il ne comprit pas la mesure de la situation. Je n’avais rien à perdre, c'était la prison ou la liberté. Plutôt tenter de chercher la liberté que de se laisser emprisonner. Je m’appuyais du coude contre la bouche de ventilation, je remis dans son étuis ma lame fétiche et je me mis à siffloter de bon cœur en riant. Je jetais un souri narquois et moqueur au petit marine très joliment gradé. Je me mis à tapoter sur ma cuisse pour lancer un rythme, puis un air me vint. L’envie de pousser la chansonnette me prit, mais pourtant le moment était loin d’être opportun pour le faire. Je démarrer la technique « Tree Time »… Il fallait que je fasse vite, avec le niveau que je possédais actuellement, je ne pouvais maitriser la technique qu’une trentaine de seconde seulement.

La technique était lancée, mais lèvres bougeaient en fonction des notes de la musique, mais rythme de main lui donnait plus d’ambiance à la technique. Les marines eux, étaient éberlués parce que j’étais en train de faire, ils ne pouvaient que croire que je me foutais de leurs tronches, mais pourtant c’était le cas contraire. Soudain, dans un mouvement de vigueur les marines essayèrent de se ruer sur moi, mais les dés étaient jetés. Le cercle vicieux de « Tree Time » les avaient condamnés. Les mouvements des marines étaient très étranges, ils venaient d’inventer un nouveau genre de danse. Avec les effets saccadés à répétition de mon fruit du démon. Ils avançaient puis reculaient, avançaient puis reculaient.

Le temps passait et je ne pus tenir la cadence plus longtemps. Néanmoins les effets semblaient être totaux. Les quatre soldats se mirent à dégobiller sous mes yeux, comme des enfants malades en mer. Je ne perdis pas de temps pour trancher la tête du garde posté le plus à droite, puis trancher le dos au second avant du lui transpercer le ventre et les deux autres s’écroulèrent sur le sol sous le mal-être de ma technique et je n’eus qu’à leur donner un coup d’épée pour les envoyer vers l’au-delà. Le sang coulait à flot sur le béton gris, des marres de liquide pourpre jonchaient la toiture. Je pris la direction de l’escalier qui menait droit dans la boutique. La suite du combat s’annonçait palpitante, elle allait se dérouler dans le commerce même…

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Dim 5 Mai - 15:10
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Les combats avaient l'air de s'être engagés, là-haut. Toujours camouflé au pan du mur, observant le toi du bâtiment qui lui faisait face du mieux qu'il le pouvait sans toutefois pouvoir observer quoi que ce soit, le lieutenant Shonka se demandait franchement s'il ne devait pas passer à l'action tout de suite. Le problème était qu'il était très certainement le seul à pouvoir faire face à ce Strachleigh et avoir une chance de victoire dans la petite garnison de sécurité du parc d'attraction de Shabondy... En tout cas, si l'on ne comptait pas les deux autres lieutenants qui devaient prendre le contrôle des opérations un peu plus loin en demandant de l'aide du colonel en charge des bases marines pour recevoir des renforts et coincer le terroriste. Malheureusement, ce dernier était trop peu réputé pour solliciter de gros effectifs, il y avait donc très peu de chances qu'un grand nombre de renforts soient envoyés pour leur venir en aide... Il faudrait faire avec la petite cinquantaine de soldats du secteur, même si la victoire n'était pas du tout acquise face à un malade mental comme celui-ci.

Les tireurs toujours dans la rue restèrent immobile un instant, se demandant où était passée leur cible. Lorsque celle-ci refit son apparition, ils tirèrent à nouveau, bêtement, dans le but de l'amocher. Cependant, Koy, lui, analysait bien plus que le reste des soldats. Si ce Daniel pouvait se montrer ainsi, c'est qu'il avait combattu et vaincu les troupes qui étaient montées dans l'immeuble un instant auparavant. Il avait donc pris l'avantage, là-haut, et comptait certainement en profiter pour s'enfuir, ou bien pour tuer les hommes restants au compte-goutte. Avec la force du nombre, s'ils n'avaient pas laissés le fugitif s'enfuir de la rue principale quelques minutes auparavant, les justiciers auraient très facilement pris l'avantage et l'aurait emprisonnés sans aucune difficulté. Mais là, les choses commençaient vraiment à se corser pour eux.

Lorsque le hors-la-loi disparu une nouvelle fois, le représentant de la loi sortit de sa cachette et leva sa main silencieusement pour ordonner aux fusiliers d'arrêter de tirer inutilement. Ça n'était pas la peine de gâcher des munitions, puisque l'ennemi était sur le toit à plusieurs mètres au-dessus d'eux, ils ne pouvaient que difficilement l'avoir. Le marine gradé fixa le haut de l'immeuble qui lui faisait face en silence. Le criminel avait du se cacher, ou bien peut-être était-il déjà en train de reprendre sa course dans les escaliers ? Dans les deux cas, il fallait sceller les sorties de l'endroit. C'est donc l'ordre que donna Koy aux hommes restants, par le langage des signes, une nouvelle fois, pour éviter de se faire repérer bêtement. Il prit ensuite ses deux chakrams dans la même main et se mit à courir, montant ensuite d'une manière acrobatique le long d'une gouttière, avec l'aide de sa seule main libre. Toujours avec une discrétion exceptionnelle, le rouquin arriva sur le toit et se cacha derrière une caisse d'aération. Il avait voulu Daniel. Il marchait en direction de l'escalier, et les soldats qui avaient essayés de l'arrêter ici étaient tous morts. L'endroit empestait le sang frais. Le lieutenant décida donc de le prendre en filature, discrètement, afin de l'attaquer au moment propice. Pour suivre quelqu'un en silence, il était le meilleur...

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Mer 8 Mai - 10:47














Daniel Strachleigh

« LA OU LE COMBAT EST GRAND, LA GLOIRE L'EST AUSSI ! »

Vite par la porte. Je me devais de descendre le plus vite possible par la porte. Je sentais que depuis la partie de cache-cache que jouait le lieutenant depuis un petit bout de temps, les embrouilles n’avaient pas fini d’arriver. Je descendais les marches deux par deux à toute vitesse. J’arrivais dès lors dans le magasin, des rayons et des étagères étaient installés de façon parallèle permettant de faire passer les cadis. J’étais au pied de l’escalier, les marines eux étaient de l’autre côté de la vitrine. Ils attendaient les ordres. Au pied de l’escalier était déposé un fusil, qui devait avoir été délaissé par l’un des soldats morts sur toit. Le combat avançait vite et le temps était l’un des éléments clé de ma réussite. Je devais jouer en sa faveur pour que lui me donne toute les pistes jouer.

C’est alors je me plaçai derrière un comptoir à légume, celui-ci était bien structuré ; les balles n’allaient sans doute pas traverser l’armature de fer qu’il la composait. Des fentes dans la structure me permettaient de déposer le fusil de telle façon à ce que je puisse viser. Puis soudain, une voix me souffla quelques mots, comme une chansonnette ; « Couvre tes arrières mon petit gars ! » C’était comme si l’on m’habitait, mais dans ce cas présent les sensations que je portais d’habitude n’étaient pas présent. Mes mains étaient aussi sèches que du pain, ma tête ne me prenait pas de migraine et mes jambes n’étaient pas tremblantes de stress. Je fus guidé par un signe du destin. Je me retournais puis je décidais de créer un cube devant la descente de l’entrée de secours du magasin. De ce fait, tous les marines vivants, qui étaient postés sur le toit, pouvaient dans tous les cas descendre, mais ils étaient piégés par les effets de changements de direction de mon fruit démoniaque. Comme j’avais pu l’entendre, je venais d’assurer mes arrières.

Je me posais le fusil sur l’épaule, agencé sur le comptoir à salade. Je visais un marine qui était facilement visible à travers les carreaux de la vitrine du magasin. Je m’apprêtais à appuyer sur la gâchette, mais un souvenir fit me déconcentrer. Ce souvenir agissait comme une notice ou un tutoriel. Celui-ci me renvoyait dans des temps anciens, là où prospérité et paix régnait dans mon cœur. C’était un soir où le vieux Spoke venait me proposer une partie de tirs à la carabine. Le parc venait de fermer, les touristes avaient rebroussés chemin vers la sortie. Le vieux monsieur en guise d’amitié, me proposa une partie de précision. Il me proposa de commencer, je n’avais aucune dextérité en la matière. Je pris le fusil d’une façon des plus incrédules, puis appuyai sur la gâchette et la bille de plomb partie loin, très loin de sa cible initiale. Alors que le vieux bougre lui, arma son bras, plaça son arme au niveau de son épaule, se figea, prit son inspira, la retenue puis tira ; en plein de le mille ! Je n’en revenais pas de ce que venait de faire le vieux. Pour un monsieur âgé, il avait de la ressource dans son domaine. J’utilisais mon deuxième plomb, je le chargeais dans le fusil, puis procédai à une copie conforme des gestes du gérant du stand de tirs. Je plaçai le fusil sur mon épaule, je me figeais comme une bougie, prit une profonde inspiration, avalant une énorme quantité d’air, mes poumons gonflés, j’étais à l’apogée de mon inspiration, je tirais sur la gâchette et la balle partit… Je la vis partir comme une trombe, et tapa dans le centre de la cible. Je fis un grand sourire et le vieux m’adressa une tape dans le dos en disant que j’apprenais vite.

Comme disait mon père ce sont les expériences qui forgent le destin, c’est en ce jour que ma vie est menacée, j’utilisais mes acquis. Accoudé sur le comptoir, je calais l’outil cracheur de feu sur mon épaule, je me figeais, aucuns de mes membres ne voulaient bouger, je pris une telle inspiration que l’air pénétrant dans mes narines me glaçaient l’intérieur de ma paroi nasale. J’atteignis l’inspiration maximum puis tira. Un coup, deux coups toujours sur la même inspiration. Les vitres de la vitrine cédèrent sous la force de la balle, je vis un puis deux marines tomber. Mon plan et ma maitrise avaient porté ces fruits. Les marines encore debout se mirent à faire rugirent leurs fusils. Coincé dans le stand de salade les balles butaient sur la structure de fer. Je réessayais un tir, de la même façon que les autres fois, je me préparais de façon à ce que mes tirs atteignent leur cible. De ce fait, le fusil cracha et la balle atterrit sur un troisième marine, mais un événement perturbateur vint changer la donne. Je semblais avoir la main mise sur les événements, l’accès à l’escalier de service était barré par un champ naturel inversant les sens directionnels. Par devant, j’avais la main mise sur les marines mon champ de vision était plus discret mais toute aussi précis. Le combat s’annonçait toujours des plus palpitants.

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Mer 8 Mai - 13:10
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Le lieutenant de la marine entendit les bruits de pas de son adversaire s'éloigner. Il avait du repartir en direction du bâtiment où il voudrait sans aucun doute s'occuper des gouvernementaux alentours avant de vouloir s'éloigner d'eux. C'était compréhensif, après tout... Le gradé laissa un sourire amusé sur son visage. C'était le bon jour, il en était certain... Enfin, il pourrait mettre à mort ce Strachleigh, et lui faire regretter ses actes... S'il abandonnait, il finirait sans doute sa vie à Impel Down. Ça n'était réellement pas une punition exagérée pour un hors-la-loi de son calibre... Tant de vies avaient cessé lorsqu'il avait osé s'en prendre à la grande roue... Les gars de ce genre devaient tous mourir, et s'il le fallait, ce serait Koy qui les tuerait tous.

Après ces pensées peu sympathiques à l'égard de celui qui était sûrement son prochain adversaire, le Shonka se redressa et se mit à marcher doucement dans les escaliers pour éviter de faire du bruit. Tout était dans la discrétion, dans ce genre de moments. Et il était un pro dans le domaine, alors le rouquin était quasiment sûr qu'il pourrait vaincre le criminel sans même que celui-ci ne s'aperçoive de sa présence... Oui, c'est ce qu'il allait faire. Après avoir descendu les quelques marches, le lieutenant jeta un coup d’œil rapide dans la salle qui s'étendait devant lui. Il la connaissait puisqu'il habitait ici, mais son coup d’œil avait plus pour vocation de dénicher Daniel plutôt que de s'amuser à voir ce qui avait changé depuis la dernière fois. C'est à ce moment-là que des coups de feu retentirent. Des cris de douleur se laissèrent entendre, dehors, et le gouvernemental découvrit enfin la cachette de son ennemi qui était derrière une étagère métallique et qui profitait de celle-ci pour se cacher des tirs des justiciers. Quelle technique fourbe et lâche...

Il était donc grand temps de passer à l'action. Le rouquin serra ses deux chakrams dans ses mains et continua sa progression, toujours lentement et délicatement afin de n'être trahi par aucun bruit. D'ailleurs, les échanges de coups de feu lui permettaient d'être quasiment indétectable et il doutait que même s'il était tombé, le hors-la-loi aurait pu se rendre compte de sa présence. Une fois arrivé au bas de l'escalier, il fut soudainement retourné et failli perdre l'équilibre... Mais ce fut sans compter sur son agilité et, surtout, sur sa connaissance de Strachleigh. D'une agile pirouette, il se propulsa dans les airs et envoya soudainement deux lames d'air en direction du fugitif, rompant la quiétude dans laquelle il s'était volontairement plongé.

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Jeu 9 Mai - 9:21














Daniel Strachleigh

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L’effectif marine perdait peu à peu de son nombre. Au commencement des festivités, ils étaient comptés au nombre de vingt. Depuis les débuts de l’affrontement, on pouvait les chiffrer à quatre. Je m’étais sorti de la merde en peu de temps et surtout de la plus belle des manières. Mais un élément n’était pas à négliger : le lieutenant. Ce qui me faisait le plus peur, c’est le fait qu’il me connait par cœur et qu’il connait aussi les pouvoirs de mon fruit. En parlant du loup, après avoir tiré sur le seizième marine. La même voix que toute à l’heure retentit. La peur me prit, mais je fis un mouvement de tête et j’eus la réponse à mes hallucinations. Un petit vieux était allongé sur le sol, sa canne était cassé, elle avait été percuté par une balle. Il était assis contre la caisse du magasin. Dans un laps de temps très restreint, le vieux dit : « Attention », je pensais qu’il me prévenait d’un danger potentiel qui allait lui atterrir dessus, j’eus le magnifique réflexe de faire une roulade dans la direction.

Au moment entre la parole du vieillard et ma roulade se passa une petite seconde, au moment de me relever, je vis de lame d’air, voler dans la direction du stand de salade ; là où je séjournais. Cette technique ne pouvait venir que du lieutenant, d’ailleurs sa capacité brisa le comptoir en mille morceaux. Des miettes de bois volaient dans les airs, de la poussière prenait place dans les lieux. Les quatre marines qui restaient plantés dehors entrèrent dans la pièce. Ils ne perdirent pas de temps à me repérer, l’un d’eux cria :

- Stop ne faites plus un geste, c’est terminé !

Il se croyait un peu audacieux le jeune soldat. Je n’eus qu’à faire un mouvement de bras pour activer les effets de mon fruit, leurs mouvements se virent inversés, il chuta sur le sol. Les trois autres venaient d’être prit dans le piège, sans comprendre ce qu’il leur arrivait. Je n’eus qu’un laps de temps pour prendre le fusil et tirer une rafale. Les quatre marines tombèrent au sol giclant de sang frais. Le magasin était dans un piteux état. J’étais gêné par une telle bêtise, mon but n’était pas de devenir un truand, mais de réaliser mes rêves, pour cela je devais aujourd’hui me débarrasser de tous ces soldats du gouvernement. Il fallait surtout que je monte un plan pour pouvoir tuer le lieutenant. Le vieux entama la conversation, ce qui m’était très bizarre parce que je venais de tuer une vingtaine de soldat de l’ordre. Il me dit :

- Toi aussi tu cherches à réaliser tes rêves ? Dans le temps moi aussi j’étais un vagabond comme toi, je parcourrais toutes les mers et les terres de façon les plus intrépides, puis un jour tout bascula ! Je fis pris en filature et le gouvernement m’enferma durant des années et des années. Je m’étais juré d’en finir avec cette organisation, mais lorsque je suis sorti de prison, mon âge me permettait juste de marcher sur mes deux jambes et encore je m’aide d’une canne. J’aime ton style et si je peux être en aide pour quelques choses dit moi ?

Je n’en revenais pas qu’un petit vieux puisse avoir une telle ardeur et une telle envie. Le champ de force qui provoquait les changements de direction, était toujours actif devant l’escalier. C’est ainsi que le marine ne pouvait nous voir. Je repris la parole pour lui dicter ma marche à suivre.

- Monsieur, je viens de trouver un plan, c’est certes un peu lâche, mais ma vie est en jeu. Donc, je vous confis cette arme, dès lors que je serais passé devant la cage d’escalier, je désactiverais le champ de force… A oui, excusez-moi, je suis le détenteur d’un fruit du démon, c’est pourquoi je peux inverser les sens de direction, la droite pour la gauche etc… Bref, revenons à nos moutons. Après que j’ai dépassé l’escalier, le champ de force sera libéré et le marine lui se rua dans ma direction. C’est à cet instant que vous rentrerez en scène, vous tirez avec la gâchette sur le lieutenant ? Ça marche ? Mais attentez, que faites-vous si dès le combat terminé que je suis pris ? Vous devenez quoi ?

Le vieux me lança un regard de compati, il sourit avec le peu de dents qu’il lui restait et ajouta :

- Tu sais gamin, je ne compte plus le temps qu’il me reste à séjourner sur cette terre, alors je te demande de me faire vivre une dernière fois la plus belle des aventures !

Je ne pouvais qu’acquiescer la demande du petit vieux. Dès lors que le vieillard se tut, je courus dans la direction de la cage d’escalier, je la dépassais, je ne pus apercevoir qu’un laps de temps le marine. Puis je désactivai les effets de mon fruit. Celui-ci descendit de l’escalier et PAN !!

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Jeu 9 Mai - 13:17
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Visiblement, le type avait réussi à éviter ses attaques. Tant pis, il devrait se salir les mains... Mais en réalité, le lieutenant de la marine n'en était que plus heureux encore. Il pourrait sentir le souffle de cette ordure s'arrêter peu à peu, il pourrait le voir mourir lentement, dans la douleur qu'il méritait. Oui, tout allait parfaitement se passer... Bientôt, Daniel Strachleigh ne serait plus, et ce serait lui, Shonka Koy, valeureux soldat du Gouvernement Mondial, qui en recevrait tous les honneurs.

Le bruit des corps qui tombèrent indiquèrent au gradé que d'autres soldats venaient de périr sous les coups de feu. Peut-être que c'était les derniers... Mais en réalité, le rouquin s'en fichait. La seule chose qui l'importait à ce moment-là, c'était tout simplement d'achever cette crevure et d'afficher sa tête en place publique pour montrer à tous que leurs parents, leurs amis, leurs proches étaient vengés. Aussi, lorsqu'il entendit la voix d'un vieil homme, le gradé n'y prêta aucune intention. Il s'était promis qu'il irait jusqu'au bout, dès qu'il croiserait cette ordure. Et il allait aller jusqu'au bout, oh que oui. Même si des civils se dressaient sur son chemin, même s'il devait faire face à une centaine de criminels réputés partout à travers le Monde, sa détermination ne faiblirait jamais. Ce type ne méritait pas de vivre, tout simplement. Et il allait mourir, aujourd'hui, et ici.

Lorsque des bruits de pas s'approchèrent de lui et passèrent à côté même du jeune homme, il ouvrit à nouveau les yeux et se prépara à suivre la personne. Cependant, il devait faire attention à cause du pouvoir du type, et c'est pour cette raison qu'il voulut partir à la direction opposée des bruits de pas. Si la direction s'inversait, il suivrait sa cible, tout simplement. Le problème se déclara peu de temps après : Strachleigh remit les directions dans leur sens initial et Koy se retrouva à faire face au petit vieux qui avait parlé au hors-la-loi quelques temps plus tôt, armé d'un fusil. Il tira en direction du jeune gradé qui bloqua la balle avec le premier chakram, sans aucune difficulté. Il répliqua même avec une lame d'air, de sa deuxième lame, qui vint finir sa course dans le torse adverse. Le vieux s'effondra lourdement et, sans aucune pitié, le marine déclara :

-T'aurais mieux fait de pas te dresser sur le chemin d'un homme empli de haine, vieillard.

Il se retourna aussi sec en direction de son véritable adversaire et se mit à courir aussi rapidement que possible pour rattraper le temps perdu. Aussi vite que possible, le jeune homme envoya une nouvelle lame d'air en direction du tueur et se mit à hurler :

-Viens te battre, enfoiré ! Viens te battre, que je venge les gens à qui tu as fais du mal ce jour-là !

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Ven 10 Mai - 19:01














Daniel Strachleigh

« LA OU LE COMBAT EST GRAND, LA GLOIRE L'EST AUSSI ! »

Soudain, sortit de l’ombre, le soldat du gouvernement mondial ne tomba pas dans mon piège. Il lut parfaitement les effets de mon fruit. Ceci me mit un peu plus dans la merde. Je ne sentais pas le combat tourner en ma faveur. Le marine avait une telle haine et vigueur qu’il allait être dur de l’arrêter. Il fallait que je trouve un moyen des plus originales pour tuer cet homme valeureux. Je ne pouvais pas nier que sa quête de la justice était des plus braves, mais je ne pouvais pas le laisser continuer plus longtemps, sinon je risquais d’y perdre la vie.

En étant que spectateur de l’action, je le vis sortir en trombe devant le vieil homme, le vieillard dans une dextérité incroyable tira sur le marine, qui lui d’un réflexe incroyable et répliqua avec ses lames d’air que le caractérisait si bien. L’ancien truand qui ne marchait que sur des cannes aujourd’hui, se vit frappé d’une lame d’air en plein thorax, il succomba dès lors dès que la lame d’air frappa son corps tout chétif. Le marine lui souffla quelques mots dans son voyage vers l’au-delà :

- T'aurais mieux fait de ne pas te dresser sur le chemin d'un homme empli de haine, vieillard.

Toujours fou de rage contre moi, le jeune marine se retourna dans ma direction d’une vitesse impressionnante. Cependant, durant le temps que le vieux s’était sacrifié, j’avais lancé une attaque à son encontre. Je pointais ma lame dans sa direction, tout en actionnant les effets de mon fruit. Je me précipitais à actionner la technique « Switch », celle-ci permettait d’inverser plusieurs sens de variation en même temps. C’était la première fois que je l’utilisais en combat, je ne pense pas que le marine pouvait deviner une telle tentative. De ce fait, ce coup devait être fatal ou presque.

Revenons dans le feu de l’action, la lame d’air en direction du sacrifié venait à l’instant d’être lâchée. Je me précipitais pour attaquer avec Monsieur Z. qui lui ne demandait qu’à transpercer des corps frais. Après avoir élancé mon bras dans la direction du corps du marine, je soufflais d’une voix inaudible ; « Switch », ainsi que ces quelques mots : « Left Right and Front and Back ». Ainsi, comme mon fruit me permettait de brouiller les sens, le marine devait percevoir logiquement, si les effets du fruit avait agis normalement, la gauche et la droite inversés ainsi que le devant et le derrière. De ce fait le marine, devait bouger de la sorte ; il devait se retourner comme si le coup venait de derrière lui et pour finir, il devait faire une manœuvre dans laquelle, il parait à gauche au lieu de la droite. Cependant ce n'était que des prédictions, rien de vrai dans tout, je devais attendre que les faits se déroulent...

Le temps passant ainsi que l’action, mon coup d’épée atteint son dos. Mes yeux se fermèrent au moment du contact avec le soldat. Dès qu’ils se rouvrirent, j’entendis le marine crier :

- Viens te battre, enfoiré ! Viens te battre, que je venge les gens à qui tu as fait du mal ce jour-là !

Il ne semblait ne pas avoir pris le coup, cela me semblait très bizarre. Je n’avais pas encore présenté ces attaques à n’importe qui je pouvais connaître. Le marine ne montrant aucun signe de fatigue, je me devais de lancer une attaque, qui ne pouvait qu’être fatal pour lui. Je poussais mon niveau de capacité à l’extrême, je tentais au fur et à mesure des techniques, qui me passait tout simplement par la tête, je ne pouvais pas forcément les réussir. Pourtant, un élément essentiel de ma personnalité pouvait me permettre d’effectuer la technique sans accros ; la concentration.

Je procédais de la façon suivante ; je rangeais, ma lame dans son trousseau. Je fixais des yeux le marine, qui devait sans doute penser que je me rendais et qu’il fallait être le plus loyal possible. Pourtant, pour moi la plus belles des fins ; c’est le plus beau des combats et ce sera toujours le plus fort qu’il l’emportera. Cette technique, je l’ai nommé « Mixer », pour quelle raison, tout simplement que lorsque l’on est pris dans les effets de la technique. Plus rien n’est comme dans la vraie vie. Tous les sens de perceptions sont inversés. Je procède de la façon suivante, je me concentre un maximum, je souffle : « Mixer » et la zone prédéfinie devient le pire des manèges du monde. La seule des façons que j’ai trouvé pour vous la décrire, c’est d’écrire les sensations qui se passent à l’intérieur du cube. Le sens directionnels se déroule de cette manière-là : « bas-haut-gauche-droite-gauche-bas-haut-devant-derrière-gauche-droite-bas-droite-devant-gauche etc… » Les effets sont foudroyants, d’énorme vomissement s’en suit, un mal de crâne paralysant, cependant l'attaque nécessite obligatoirement un mouvement de la part de l'adversaire pour avoir des effets forts. Pour celui qui subit l’action, c’est rendez-vous en enfer.

Je me concentre, je fixe ma cible, le cube se forme autour du marine, le mot « Switch » est prononcé et la partie est terminée !

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[HRP]Youhou, grâce à un merveilleux manque d'attention, j'ai perdu ce poste en éditant le suivant au lieu de posté ! En bref, n'en tenez pas compte dans la nota, j'vais juste faire un résumé, la flemme de tout réécrire...[HRP]

En gros, pour bloquer l'attaque de Daniel, la première, Koy avait placé un chakram dans son dos. Ensuite, il restait immobile et calme, pour ne pas foncer dans un piège ouvert par son adversaire. Et... voilà, c'est tout.

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Dim 12 Mai - 14:49














Daniel Strachleigh

« LA OU LE COMBAT EST GRAND, LA GLOIRE L'EST AUSSI ! »

Le salaud, l’enfoiré, le saligot, il avait cerné toutes les capacités de mon fruit du démon. Le combat était bel et bien mal mené de ma part. Les effets de mon fruit n’avaient rien de nouveau pour lui, pour lui j’étais comme une leçon de français à réciter à la maitresse le lendemain en allant l’école. Chaque attaque était pour lui aussi prévisible que les pas d’une vache dans un près. Mon destin se sellait petit à petit plus je combattais. Je devais trouver un moyen de contrecarrer ces lectures anticipatives. Mais comment ?

Je ne pouvais pas inventer des techniques comme un magicien. Je ne suis pas douer au combat comme pourrait l’être un truand ou un pirate. Je suis doué que pour rendre les enfants heureux, je nourrissais de joie tous les petits mômes du quartier. Sur un coup de tête et de trouble du comportement, je me retrouve à errer dans les rues les plus pourries de tout l’archipel. J’eus alors une idée, mais je n’étais vraiment pas sûr de la finalité de mes gestes. Tout d’abord, je devais réfléchir de la façon des plus plausibles. Le marine hargneux et empli de haine était posté devant moi, le regard vengeur. Dans une zone prédéfinie, un cube s’élevait tout autour de l’agent de l’ordre. Il contrait la technique en n’émettant aucun geste, de ce fait, mon but était de le faire bouger un peu. Cependant, plus malin que je pouvais paraitre, je ne devais pas attaquer avec mon épée. Le marine possédait deux armes circulaires, ce qui me mettait en position problématique si je l’attaquais. Il aurait toujours une arme libre pour m’avoir. Je décidais de contourner le marine, sur ma droite se trouvait des rayons remplient de fournitures en tout genre ; boite de conserve, pot de verre etc… Il me fallait le faire bouger sans que ma garde soit atteinte. En bougeant sur la droite je créais une diversion qui pouvait paraitre étrange, ce qui était plutôt bon pour moi, ça pouvait peut-être déstabiliser le marine.

Dans mon élan, je pris sur les étagères quatre à cinq boites de conserves, je procéderais comme un joli vol à l’étalage, puis dès que j’arrivais à la hauteur du marine, je lançais mon bras droit du telle force que je fis tomber, une étagère, qui entraina une seconde. Les poids des meubles avec la vitesse ne pouvaient que le déstabiliser et lui faire créer un mouvement pour qu’il puisse tomber dans les effets de mon fruit. Soit dite en passant, le cube était toujours actif à l’heure actuelle.

Ensuite pour distraire son attention doublement, je lui lançais des conserves d’aluminium et de verre en pleine tête. D’un élan de bras des plus amples, je lançais une, puis deux dans une direction, je fis quelques pas, puis trois puis quatre conserves envoyées dans la direction du marine. Cette manœuvre que je venais d’opérer l’obligé de se concentrer sur trois choses en même en temps : ne pas bouger pour ne pas tomber dans les effets du fruit en cas de mouvement, éviter les deux rayons qui allait lui tomber dessus, et les quatre pots remplit de nourriture lancés à pleine vitesse dans la direction. Si dans le cas présent mon attaque échouait, je devais m’en remettre au destin…

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Lun 13 Mai - 22:41
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L'action suivante eut rapidement lieu. Ne souhaitant pas être pris inutilement dans la technique de son adversaire, le lieutenant fut contraint de rester immobile en sentant l'action se dérouler, comme s'il était parfaitement impuissant. Premièrement, les étagères menaçaient de l'assommer à tout moment. Ceci n'était pas un problème en soit, et dans une situation normale, il les aurait coupée, simplement. Deuxièmement, les boites de conserves qui fonçaient vers son crâne pouvaient lui causer quelques blessures particulièrement chiantes et longues à soigner, comme des bleus ou des coupures. Mais une nouvelle fois, en soi, ça n'était en aucun cas une menace. Non, le vrai problème pour le jeune Shonka, c'était le pouvoir de cet enfoiré de Strachleigh qui ne cessait de se moquer de lui ! A cause de son fruit du démon, il possédait un avantage certain sur le gradé qui, dès maintenant, risquait de perdre l'affrontement s'il ne réagissait pas rapidement. Les idées se succédèrent dans sa tête à une vitesse affolante, comme le permettait généralement l'adrénaline de tout être humain normalement constitué et entraîné dans ces moments-là. Mais aucune ne lui semblait parfaite. Koy opta finalement pour la plus simple et la plus rapide à mettre en oeuvre, histoire d'éviter les blessures trop lourdes pour le reste du combat. Un affrontement singulier pouvait bien vite tourné, il ne le savait que trop. C'est pour cette raison que dans un premier temps, il bougea légèrement son pied. Le but ? Savoir dans quel sens était activé le changement, à ce moment précis. Pour cela, le mouvement était donc diagonale. Quand il en fut certain, il bondit de manière à se jeter sur la gauche, sans réfléchir. Les étagères ne le touchèrent pas, mais une boite de conserve frappa son crâne en laissant le sang couler sur sa chevelure rousse tandis qu'il retombait au sol et tentait de se relever, avec une grande peine. Une fois debout, il eut même du calme à stopper les oscillations dangereuses de son corps qui allait de devant à derrière mais fini par y parvenir avant de se tourner lentement vers Daniel, armes en main, en serrant les dents. En une action, ce gars avait failli prendre l'avantage, mais la blessure à la tête du gouvernemental risquait de peser cher par la suite.

Koy resta donc immobile un certain moment avant d'ouvrir la bouche doucement. Avec haine, il commença à parler à l'intention du hors-la-loi :

-Obligé de te cacher derrière tes petits tours et d'attaquer de loin, hein, Strachleigh ? Mais tu aurais du t'en rendre compte, quand tu as fais tomber la grande roue... Tu devais savoir que quelqu'un voudrait se venger et t'arrêter... Et cette personne est face à toi. Je te hais, toi qui a volé la vie de mon petit frère... Et je trancherais ta carotide pour répandre ton sang impur, afin d'être certain que jamais plus tu ne feras de mal à personne.

Sur ces mots, le Shonka bougea son premier chakram pour, une nouvelle fois, savoir dans quel sens le pouvoir était activé. Et aussitôt, il fit un second mouvement, avec le deuxième, pour envoyer une lame d'air en direction de son ennemi :

-Si je ne peux pas m'approcher, je t'aurais à distance !

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Mer 15 Mai - 17:26














Daniel Strachleigh

« LA OU LE COMBAT EST GRAND, LA GLOIRE L'EST AUSSI ! »

Bing ! Le marine venait de recevoir une canette en plein poire. Tout le long de son esquive, il avait essayé de lire les sens directionnels. Cependant, pour essayer d’éviter les commodes qui lui tombaient dessus il tenta un coup de poker, il sauta vers la gauche, et par chance (Souvent on dit la chance du débutant) il ne tomba pas sous le poids de l’une d’elles. Mais, je parvins à le toucher au crâne avec un bocal de fer, je vis d’où je me postais un liquide pourpre s’écouler le long de son crâne. Un sentiment de victoire monta en moi. Je venais de le toucher et j’étais le premier à avoir fait couler le sang, même si la plaie ne laissait pas de séquelles profondes et dangereuse sur le court terme, elle pouvait laisser un handicap à la longue. Ceci me redonnait dès lors de la vigueur et du courage au combat.

Ce sont toujours des petits détails comme ceci qui peut donner l’avantage dans un combat. C’est ainsi que le marine me lança un long discourt, dès plus chiant et barbotant. Il soutint :

- Obligé de te cacher derrière tes petits tours et d'attaquer de loin, hein, Strachleigh ? Mais tu aurais dû t'en rendre compte, quand tu as fait tomber la grande roue... Tu devais savoir que quelqu'un voudrait se venger et t'arrêter... Et cette personne est face à toi. Je te hais, toi qui as volé la vie de mon petit frère... Et je trancherais ta carotide pour répandre ton sang impur, afin d'être certain que jamais plus tu ne feras de mal à personne.


Je ne pus qu’extraire un simple sourire narquois à cette déclaration. Je n’allais pas m’éclater de rire non plus. Mais ceci me faisait bien rire, il semblait que trop me connaître, mais pourtant il ne connaissait rien de moi. Cet être était qu’une vermine qui pleurait sur les biens fondés du monde. Je ne pouvais que dire ceci :

- Et patati et patata, monsieur je pleurniche, mais tu n’as pas bientôt fini dit. On dirait que tu viens comprendre le monde et ses méfaits. Tu es sans ambition, tu es à la conquête d’un homme qui est supérieur à toi. Tu sembles si bien me connaitre, alors explique moi la raison pour laquelle j’ai pointé ma truffe sur cet archipel pourri ? Dit moi tient ça me ferait bien rire. Ton frère, je ne pourrais m’excuser autant que tu le voudrais mais tu seras toujours en quête de vengeance. Alors vite qu’on en finisse, je suis tout comme toi, j’ai un but, un rêve pour les plus fous ; amène toi vieux fou que j’abrège ton malheur, je ferais de toi tout mon bonheur !


Le temps que je finisse mon discours, il embrailla directement sur une autre réplique ;

- Si je ne peux pas m'approcher, je t'aurais à distance !


Puis une l’âme d’air sortie de ses chakrams, je n’eus qu’à faire un geste de côté pour éviter la simple lame. Il me restait des cartes à jouer, le marine semblait me reprocher de jouer trop la carte à distance. Dès ce fait je ne perdis pas de temps. Je devais garder la capacité mixer en place, cependant je donnais une pause au marine. Il semblait si essoufflé, je fis un mouvement de côté, puis deux puis trois, je tâtais le terrain jusqu’au moment propice où une ouverture se montrait. Dans un mouvement de vigueur et d’ouverture propice, j’activais les effets du fruit, la technique « Mixer » venait d’être activée, le marine ne semblait pas être sous les effets de la technique pour le moment. Je m’approchais encore et encore à toute vitesse. Je me devais de dévoiler une botte technique qui allait faire pencher le combat ! Je soufflais d’une voix inaudible ; « Pugilistic Art », cette technique est incarnée par la force du « retour à la vie », elle est fondée sur le contrôle total, la manipulation des différentes parties du corps. Daniel a tout particulièrement concentré sa technique dans son cuir chevelu, ce qui fait qu'il peut contrôler, manipuler et bouger ses cheveux à volonté. A partir de cette faculté, il a élaboré des techniques bien à lui.

Ma chevelure si bien conçue et entretenue, se mit en mouvement. Ils bougèrent comme des bras, ou comme les serpents de médusa. Les yeux du marine semblaient briller, il me sembler percevoir de la peur. Deux mèches de cheveux prenant la forme de bras, immobilisèrent les deux membres antérieurs du marine ce qui lui permettait aucun mouvement. Puis le reste de ma chevelure, pris la forme de petits gants de boxes. Ils s’acharnèrent sur le visage du soldat du gouvernement ; uppercut, droite, gauche, coup de poing en pleine face, dans l’arcade, sur le nez. Le marine gouttait à toutes les couleurs de ma liberté, que j’essayais de vivre et non d’imposer contrairement à l’antagoniste Marine.

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Mer 15 Mai - 19:07
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Cet enfoiré exaspérait Koy au plus haut point. Non, tout compte fait, il ne l'exaspérait pas, il l'énervait. Sa réaction poussait le lieutenant à bout, mais ce dernier tentait tant bien que mal de se contrôler. Agir dans la précipitation n'aurait rien de bon et sa formation en tant que marine le lui avait bien appris. En fait, même s'il avait plus envie que jamais d'arrêter le criminel qui lui faisait face, depuis le début du combat, il se contenait. Il ne voulait pas ouvrir de brèche trop grande dans sa défense, il ne voulait pas que ce Strachleigh s'en sorte. Il voulait lui faire la peau, tout simplement. C'était notamment pour cette raison qu'il avait tenté, peu de temps auparavant, de le prendre par derrière, pour le vaincre sans risquer la défaite. La sécurité avant tout, il ne le savait que trop. Le Shonka avait donc été sacrément déçu de voir que son adversaire avait un certain talent pour le combat, et qu'il utilisait son fruit du démon avec une certaine forme d'intelligence. En fait, même si le gouvernemental connaissait et comprenait bien le pouvoir de l'ennemi, il devait avouer que celui-là lui posait, par moments, de gros problèmes. Par exemple, lors du dernier mouvement, quand il avait du éviter la chute des étagères et les boites de conserves en même temps... Jusque là, il s'en était sorti, mais il sentait que la lutte devenait de plus en plus ardue et que d'ici quelques minutes, les deux existences des combattants seraient compromis. Oui, c'était simple : à ce moment-là, et sur l'archipel Shabondy, ils risquait tout deux de mourir.

Le rouquin fixa son ennemi commencer à marcher sur le côté la lame d'air évitée. Il avait su reprendre possession de ses esprits pour éviter la contre-attaque ennemie qui, une nouvelle fois, s'était soldée par un échec. Cependant, cela s'expliquait assez facilement : les attaques à distance n'étaient pas vraiment le fort du gradé qui préférait bien largement foncer dans le tas et exploser tous ceux qui étaient à portée de bras. Ou plutôt, de chakrams. Aussi, lorsque le hors-la-loi se mit à sprinter dans sa direction, le jeune homme ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. Enfin, il allait pouvoir passer aux choses sérieuses, malgré le fruit du démon de ce dernier ! En effet, sa capacité d'analyse de réaction était également un grand atout. C'était pour cette raison qu'il était devenu lieutenant, d'ailleurs. Là où son style de combat n'avait rien d'extraordinaire, il le complétait avec un esprit digne d'un détective. C'est donc sans difficulté qu'il comprit que Daniel préparait quelque chose et que, malgré son empressement, il parvint à garder le calme dans son esprit encore quelques temps. Et il eut de la chance de ne pas s'être précipité. En effet, lorsqu'il murmura quelques mots, le Strachleigh parvint à faire bouger sa chevelure. Celle-là semblait bel-et-bien vivante, et un éclat de surprise vint traverser les yeux de Koy avant que ce dernier ne parvienne à comprendre ce qui se tramait. Il connaissait ce genre d'aptitudes, de nom du moins. Certains marines hauts-gradés l'utilisaient... Le "retour à la vie". Mais malgré la connaissance du nom, le jeune homme ne savait absolument pas à quoi cela servait, et il devait bien avouer qu'en action, c'était assez stupéfiant. Mais il ne comptait pas se laisser avoir par de vulgaires chevaux, oh que non...

C'est donc pour cette raison qu'il tourna son poignet gauche pour comprendre le sens de la rotation qui était activé à ce moment précis. Sachant que cela ne tarderait pas à changer, il trancha, de la main droite, les cheveux qui s'approchaient de ce même membre. En revanche, son bras gauche ne mit pas longtemps à être totalement attaché et la chevelure du criminel vint à le frapper à plusieurs reprises. Loin de s'avouer vaincu pour si peu, il serra les dents et fit une nouvelle vérification du sens de l'inversion, de son pied droit, cette fois. Une fois cela fait, il contre-attaqua en envoyant une lame d'air quasiment à bout portant et en hurlant malgré la douleur :

-Essaie d'éviter ça, cette fois !

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Sam 18 Mai - 14:34














Daniel Strachleigh

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Je venais de sortir une technique inconnue aux yeux du petit marine. Je sentais sa confiance se détériorer au fur et à mesure du combat. C’était comme si, plus le combat prenait de l’immensité dans le temps, plus le garde du gouvernement perdait en confiance et dextérité. C’était comme une pile électrique, mais là ça charge en confiance diminuait peu à peu. Pourtant ce qui me choquait, c’est qu’il ne semblait pas perdre en efficacité, des brèches s’ouvraient, ce qui me permettait de le toucher, des petites séquelles, peu importantes sur le court terme, mais importantes sur le long terme. Je venais de le frapper plusieurs fois avec une vitesse d’exécution assez impressionnante, des membres de son visage avait dû en prendre un coup. Son nez, des yeux, ses lèvres. Je ne savais pas trop comment il réagissait pour le moment.

Néanmoins, n’étant pas si vulnérable que ça, il essaya de contrer le phénomène. Avec ma chevelure mouvante, j’étais venu à immobiliser ses membres antérieurs de son tronc, c'est-à-dire ses bras. Il ne perdit pas de temps pour se défaire des liens crépus, d’un coup de lame sa main droite coupa les liens et dans le même moment il vérifia dans quels sens directionnels tournait dans la zone prédéfinie. Cependant, la spécificité de technique « Mixer », c’est le fait que les sens de direction en sont jamais les mêmes en fonction des secondes et des minutes qui s’écoulent.

Le marine lança une lame d’air à bout portant, je vis la lumière de celle-ci éclairer, elle me tapa dans les pupilles, je ne comprenais pas tellement ce qui se passait. Le coup que le marine s’apprêtait à faire, était un peu suicidaire. Comment pouvait-il anticiper un coup venant du futur, comment pouvait-il anticiper un changement de dimension même pas encore prévu. Pour ma part, un peu incrédule, je fermais les yeux, puis je pensais qu’il fallait que je change les sens. Dès lors que le tilt atteint mon cerveau, dans un mouvement rapide et furtif, les sens de direction se voyait changé ; le devant et le derrière était inversé, ce qui voulait dire que la lame d’air pouvait atterrir directement dans le ventre du marine. Le combat était-il terminé ? Le marine allait-il mourir sur le champ, ou allait-il trouver une combine furtive et anticipée pour se sauver ? Ce qu’il ne fallait pas oublier, c’est que durant qu’il avait réussi à se libérer d’une prise mouvante de sa main droite. Les liens de la main gauche, eux avaient durcis leur prise, ce qui ne permettait au soldat de l’ordre très peu de mouvements voire même pas. Je ne savais pas encore s’il fallait que je lui ôte la vie ou pas, mais je pouvais terminer les débats à l’instant même. Monsieur Z était à porter de main, je n’avais plus qu’à l’empoigner et transpercer le jeune soldat.

Je n’étais que confus, j’avais tué son petit frère, sa seule motivation était de me tuer, de me charcuter comme une fauve. Mais je ne voulais surtout pas le décevoir, il ne pourra jamais m’attraper, ce n’était qu’un novice, le monde n’était que trop peu connu de lui pour qu’il puisse attraper un homme fougueux et fou comme moi. J’avais encore trop de chose à connaître pour que cela s’arrête maintenant. Je lui lâchais un clin d’œil. Dans un élan de vigueur et d’ambition, je repris ma canne, défourrée de son trousseau, je tentais de le transpercer avec ma lame si bien affutée.

Pendant ce temps-là, l’enfant de la marine allait essayer d’éviter la lame d’air, de sa propre conception, déviée par les effets du fruit du démon. Je ne pouvais que saluer le courage de l’homme. Mon cerveau, mes sentiments, mon esprit et mon subconscient lui disaient au revoir.

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Dim 19 Mai - 1:34
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Avec surprise, et au dernier moment, Koy sentit ses mouvements se retourner quand il fut prêt à lancer la lame d'air. Ce type avait compris ce qu'il voulait faire ? C'était mauvais, très mauvais... C'était bien trop tard pour arrêter cette offensive et cette fois, il n'allait pas en réchapper aussi facilement qu'auparavant. Il savait comment bouger pour se mettre hors de danger, mais le problème était le fait que le Strachleigh lui tenait le bras gauche avec ses cheveux et serrait bien fermement. Impossible de faire quoi que ce soit, dans ces conditions... Non, pour le coup, force était d'avouer que le hors-la-loi s'en était bien sorti. Mais bon, sans son fruit du démon, au final, il n'était rien... Rien d'autre qu'un lâche, en tout cas. Il se reposait sur de petits tours de passes passes faibles et pathétiques, tout ça dans le but de vaincre un homme qu'il jugeait de haut avec un orgueil exponentiel. Une saleté, une ordure, voilà ce qu'était ce gars. Le lieutenant ne savait même pas comment il avait pu faire pour ouvrir un stand au parc d'attraction sans que personne ne se rende compte de sa méchanceté, de son horrible façon d'être. Être au contact des enfants pour un gars de ce style devait être prohibé... Oui, de toute façon, les criminels comme lui devaient tout simplement pourrir en cellule, derrière des barreaux froids comme un bloc de glace, n'ayant à manger que quelques cafards passant par là et leurs propres mains. Mais avant d'atteindre cet idéal, le Shonka devait déjà clouer ce gars là derrière les barreaux, et vu comment était engagé l'affrontement, cela n'allait très certainement pas être chose aisée.

Le gouvernemental ne put rien faire. Ni éviter, ni s'arrêter. La lame d'air vint lui entailler le ventre en faisant gicler le sang frais sur le sol. Il serra les dents pour ne pas laisser un hurlement de douleur partir. Non, cela aurait fait bien trop plaisir à ce type qui lui faisait face... Ce Daniel ne devait pas croire un seul instant qu'il avait le dessus. Il devait voir le gouvernemental comme un monstre de justice, comme un impitoyable marteau. Malheureusement, le monstre qui lui servait d'adversaire à ce moment-là ne montra aucune pitié et le transperça à nouveau, violemment. Le sang commençait à couler sur le sol, par la bouche tant que par les blessures. Koy était dans un sacré état... Il n'était même pas certain de pouvoir survivre, tout bonnement. Ses yeux étaient mi-clos et un râle de douleur sortait constamment de sa bouche. Mais d'un seul coup, ce fut un rictus qui vint y prendre place. C'était le moment parfait, le Strachleigh avait baissé sa vigilance et ne s'attendait aucunement à une riposte aussi violente que celle qui suivit.

D'un geste vif, le marine regroupa ses dernières forces et coupa les cheveux qui tenait son bras gauche. Il lâcha son chakram et attrapa soudainement le poignet de l'adversaire en gardant un air presque fou sur le visage. Il laissa l'épée enfoncée dans son ventre en menaçant le Strachleigh de sa dernière arme :

-Alors, comment ça fait de se retrouver piégé ? Lorsque j'ai envoyé ma lame d'air, j'ai volontairement baissé la force de celle-ci... Suffisamment pour survivre et pour t'entraîner avec moi dans la mort.

Il leva son chakram et l'abattit. Qu'allait donc faire son ennemi ? Modifier la direction ne servirait à rien : il le tenait. Il faudrait un bon concours de circonstances pour que son coup ne le touche pas, même sans le tuer. Au moins, son sang allait être répandu et un autre finirait le boulot... Koy était déterminé à mourir et allait sans doute le faire après ce dernier geste.




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Dim 19 Mai - 11:08














Daniel Strachleigh

« LA OU LE COMBAT EST GRAND, LA GLOIRE L'EST AUSSI ! »

Je ne sentais plus ma joie d'en temps me traverser. Un sentiment de culpabilité et de jalousie me prit, cette sensation, je la connaissais. Elle était exactement la même lors de l'assassinat de Monsieur Spoke. De la sueur coulait sur mon front, mes mains devenaient de plus en plus moites. Mon esprit s'embrouillait, mon cerveau venait d’être déconnecté, mes gestes ne répondaient plus à la commande de mon esprit. Ces moments de folies que je détestais qui faisaient remonter des souvenirs dérangeants à la surface. La dernière fois que j’ai rencontré ces troubles comportementaux, des dizaines et des dizaines de personnes avaient péri, écrasées, ou encore elles avaient été blessées. Un bon nombre de personne avait été mise en danger ces jours-là. De la sueur coulait à flot sur ma peau, j’avais un sentiment de culpabilité, le Marine qui était posté devant moi allait décidément mourir aujourd’hui. Le soldat de l’ordre avait traversé le parterre d’un fou furieux, dès lors qu’il posait le premier pas sur le sol fertile de mes parcelles, il venait de signer son arrêt de mort. Le combat que l’on venait de mener allait être clos d’ores et déjà. Après avoir contré la lame d’air du jeune marine, je profitais d’un élan de vigueur pour lui transpercer le ventre. Les sensations incontrôlées qui montaient en moi de temps en temps, me prirent dès lors que la lame d’air toucha l’abdomen de l’officier… Du sang frais gicla sur mon visage, mes pupilles se dilatèrent tellement la surprise était grande, je ne me souvenais pas d’une telle sensation, le choc était grand. Même sous le choc, je le transperçais, je sentis les os craquer sous la pression de la lame, un dégout me remontait. La force et le courage que j’avais surmonté en tuant la horde de Marine dans les rues de Shaboady, venait de disparaître. Après le cumule de cette sensation de folie, je perdais tout mon sang froid. C’est alors que dès que l’épée fit bien enfoncée dans le corps de l’humain. Je lui dégobillais dessus, la sensation putride, dégoutante et nauséabonde du craquement des os, du ruissèlement du sang et de l’aspergement de ce même liquide pourpre me dégouta. Mon vomi dégoulinait toujours sur la figure, on pouvait décerner dans les eaux, des morceaux de jambon, de pattes et la crème qui donnait une couleur matte au liquide, une odeur de fermentation prenait peu à peu place dans l’atmosphère. Sa teinture orange était teintée de pépites alimentaires…

Cependant plus malins qu’il pouvait le laisser paraître, il avait fait exprès (enfin c’est ce qu’il dit) de limiter la force de frappe de sa lame d’air, pour que la plaie soit minimale, mais pourtant il n’avait pas prédit que Monsieur Z allait terminer dans son ventre… C’est ainsi qu’il poussa ses forces jusqu’à la dernière limite, et profita de mon dégobillant pour couper les liens qui soutenait son bras gauche, il me tint d’une poigne colossale et dit-il de son dernier souffle de vie :

- Alors, comment ça fait de se retrouver piégé ? Lorsque j'ai envoyé ma lame d'air, j'ai volontairement baissé la force de celle-ci... Suffisamment pour survivre et pour t'entraîner avec moi dans la mort.

Mon air choqué n’avait pas changé, les sensations de folie me prenait encore, je ne pouvais plus contrôler mes mouvements, cette fois-ci j’étais sous l’emprise de la folie, des choses folles, immenses et incontrôlables pouvaient arriver. Dans le même élan que celui de la libération des liens, il abattit son chakram, sur mon corps, dans l’état second dans lequel je n’étais que spectateur de la scène, rien, de rien n’était actionné par mon cerveau… J’étais perdu, le chakram allait traverser mon corps et j’allais quitter le monde des humains avec le soldat du gouvernement, d’un côté je venais de rendre un homme heureux… Je venais de réaliser son rêve, son désir de vengeance était exaucé… Mais la folie me prit, ma deuxième personnalité décerné par le docteur Rochschach semblait réagir, ma tignasse maudite, se mit à bouger, ma tête s’abaissa, ma longue chevelure mauve développa toute sa longueur, afin de cacher la zone visée par le gouvernemental. Mes cheveux étaient raides comme du carton et aussi solide que de la pierre. Comme je vous le disais, je n’étais que spectateur de la scène, je ne pouvais en aucun cas savoir si mes cheveux étaient capables d’arrêter l’attaque de ce vieux fou ! L’arme tapa sur ma pilosité durcie, un grand bruit sourd retentit…

Je me sentais comme renait, l’attaque semblait avoir était bloquée, aucune goutte de sang ne semblait s’écoulait de mon corps, ma personnalité auxiliaire reprit la main, et envoya un coup de pied de biais pour que la lame coupe horizontalement les plaies entamé seulement en profondeur… Un rictus de douleur émana du Marine, il semblait tomber à la renverse, il ne tenait presque plus debout sur ses cannes…

Ainsi je me sentais comme fort, je venais de le terrasser, de le tuer comme fond les plus grands, mais très vite mon sentiment de joie parti, la folie aussi par la même occasion, pour une fois je dois lui dire merci, l’était second me permit d’éviter une attaque mortelle, j’étais sain et sauf. Je m’en sortais avec aucune séquelle, c’était digne d’une grand Strachleigh. Ma personnalité venait de me quitter, comme un rencard qui avait mal tourné, puis mes yeux semblaient reprendre leur place mon cerveau lui reprendre son autorité, puis je tombais à la renverse, comme un arbre déraciné… Mon corps ne répondait plus à mes commandes. Dans ma chute, je laissais poser un regard sur mon épaule droite, deux kunais du chakrame avaient entamé la chair de mon épaules et un peu plus en bas, le sang coulait contrairement à mon première avis, ma joie me quittait, ma vue s’abaissait, je touchais le seul, je semblais partir comme un héros. Dès lors que mon corps entier toucha le sol et se stoppa, le chakram lui roula vers le fond du magasin, comme l’avait fait la grande roue avant de voler en éclat. Mes yeux se fermèrent…

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Koy abattit donc son chakram avec sang-froid, dans le simple but de tuer ce type qui lui faisait face, ce type qui avait ruiné sa vie en emportant celle de son petit frère. Il le savait, il le sentait : c'était maintenant ou jamais. Sa vie commençait déjà à s'échapper et il était en proie à quelques vertiges lorsque sa lame heurta une sorte de surface dure. Trop brouillée pour discerner quoi que ce soit, la vue du lieutenant chercha tout de même à en trouver la cause. D'un seul coup, un coup de pied de la part du Strachleigh vint pousser un peu plus la lame dans la blessure même du Shonka qui retint une nouvelle fois un râle de douleur, ne voulant causer aucune satisfaction au hors-la-loi qui avait réussi à le terrasser in extremis. Ce fut d'ailleurs ledit hors-la-loi qui tomba le premier tandis que, lentement, le gouvernemental fit un, puis deux pas en arrière. Il tituba lentement, ne voulant pas heurter le sol, sachant qu'à ce moment précis, sa vie s'en irait. Non, il devait survivre... Il devait achever le criminel qui lui faisait face... Malheureusement, après quelques instants, il se rendit compte qu'il n'avait plus aucune arme en main et que son sang coulait abondamment sur le sol, à ses pieds. Il leva une main jusqu'à ses yeux et la regarda malgré le brouilleur naturel causé par la fatigue et le manque de sang. Puis, après ce dernier moment de contemplation, ses paupières se fermèrent et il chuta à la renverse, apportant dans sa chute un rayon qui se trouvait derrière lui. Son cadavre s'installa au milieu d'un véritable bric-à-brac, d'un amoncellement d'objets qui n'étaient autre que des jouets. Et il perdit la vie en se rappelant de son jeune frère qui avait toujours aimé joué et qui avait véritablement été un rayon de soleil, jusqu'à sa disparition. Sa vieille mère serait tellement choquée quand elle apprendrait que son fils ainé, lui aussi, était mort...

-Désolé, maman...

Le chuchotement qui sorti de la bouche du vaillant justicier fut le dernier. Son âme s'échappa de son corps et le cadavre qui n'avait jusqu'à se jour combattu que pour la vengeance pouvait enfin trouver le repos et se délester d'un poids trop conséquent. Ce jour-là, Koy Shonka, valeureux lieutenant de la marine, rendit l'âme au combat.

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Dim 19 Mai - 17:11














Daniel Strachleigh

« LA OU LE COMBAT EST GRAND, LA GLOIRE L'EST AUSSI ! »

Une lumière ! Non non et non je ne vais pas la jouer comme ça, je n’allais pas mourir croyez moi. A la suite du combat, le marine était à terre, je me relevais ma plaie, avait séchée, ce qui sous-entendait que j’avais agonisé pendant un certain moment sur le sol. Je me relevais, ceci ne fit pas si facile que ça, je passais devant un foutoir phénoménal, le marine gisait sur des peluches et des jouets. Je repris ma lame, je l’a retirais d’un coup sec pour que Monsieur Z ne lui fasse pas mal même dans sa mort. Il était parti, son pouls n’était plus et ses mouvements aussi. Je me devais de quitter le pays j’allais commencer à faire parler de moi, mais n’était-ce pas mieux ainsi ?

Je quittais la zone civils pour la zone hors-la-loi, j’étais sauvé, il m’aura bien fallu du courage pour y arriver, je rentrais dans le bar qui me servait de caserne, mes sacs étaient faits, la jeune fille à l’accueil ne posa pas une question sur mon état de santé. Je montais les marches en titubant et je m’écroulais sur mon lit…

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