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Race : Humain
Équipage : Solo
Jeu 29 Sep - 15:20
VIDEOL ’ordre du colonel Mortemas ont été clair, tuer tout les brigand des montagne ainsi que leur repère. Voici donc 5 jours que nous naviguons au gré des courants en direction de l’île dénommée « Giant Comores ». Son paysage se compose presque entièrement de très hautes montagnes, entrecoupées de plaines, de désert et de forêts. Là bas, seules quatre villes civiles s’y sont construites. La dizaine d’autres n’est que ramassis de crapules et autres gaietés du genre. Les montagnes du centre sont dangereuses, les avalanches ou les éboulements meurtriers guettent ceux qui s’aventurent sur ces hauteurs… Mais sur les escarpements, les cimes fouettées par les vents, un péril plus grand encore attend la caravane, l’explorateur ou le marchand qui chemine : Les brigands. On ne les voit pas, on ne les entend pas. Et lorsque soudain, ils apparaissent, il est trop tard… Leurs attaques sont brutales, violentes. Ils ne connaissent ni la peur ni la pitié. Comme des dragons errant sur ces terres perdues, ils infligent leurs horreurs au hasard. Les êtres désemparés qui sont leurs proies n’ont à attendre aucune merci de ces prédateurs. Il leur faut tout abandonner, bêtes, biens et vivres. Tout est bon pour ces démons dont la cruauté est le seul et unique raisonnement. Ce sont des êtres frustes, qui ne reconnaissent que le pouvoir du plus forts, c’est-à-dire du plus dur, du plus cruel d’entre eux. Si la chance est avec les victimes, elles s’en tirent avec la vie sauve et leurs yeux pour pleurer. Quand à ceux qui tentent de s’opposer à leur volonté, les vautours ont tôt fait de se repaitre de leurs dépouilles. Les bandes de pirates terrestres, de hors-la-loi et de brigands sont nombreuses à rôder sur les territoires illimités de l’île gigantesque. Ils forment des sortes de triades regroupées qui ne se frottent pas entre elles. Le futur assassins choisit l’une d’elle et y reste jusqu’à la venue de sa fin. S ituée sur « les toits du monde », les villes des barbares sont à l’abris de tout dangers. Aux commencements même du monde, où tout n’est que vertiges, glace et roc ; où lorsqu’on s’assoit sur le plat de hauts rochers au dessus des nuages, on dit qu’on s’assoit sur le ciel. Ici les âmes sont forgées par l’altitude, par les vents les plus déments, les climats les plus violents qui soient… Par la solitude… Ce sont ces congrégations et ces pierres que nous devons détruire, afin que les habitants honnêtes de ce pays puissent enfin vivre en paix… Pour que justice soit faite ! L ’armada du navire se compose de plus ou moins mille cinq cents hommes, sans comptés ni les réservistes ni les cuisiniers, ni les extras. Et neuf autres bateaux nous talonnent. Nous sommes prêts à anéantir ces assassins en puissance. Perdu dans mes livres, je ne remarque pas que cette terre de misère est à portée de vue de la vigie, celui-ci signale aux troupes que l’île est repérée. Branle bas de combat, on sait que les barbares attaquent que très rarement sur les côtes, mais restons sur nos gardes. E lkoi, voulant dire « Le Poisson » par ici, est la cités dans laquelle nous accostons, son port magnifique reflète le savoir faire des artisans, des sculpteurs et charpentiers locaux. Nous ne nous attardons dans la ville, les forces précédemment envoyées en éclaireurs ne sont pas revenues et cela inquiète notre commandant qui signale tôt fait le colonel par den den muchi. Il ne faut pas moins de deux grosses heures pour que toutes les troupes gagnent le rivage, une fois cette nuée de soldat rassemblée pied à terre sur la grand place, l’ordre de marche est donné. Le blizzard semble s’être donné à cœur joie ce matin, une couche blanche opaque recouvre entièrement les sols. Le vent glacial fait frissonner les soldats non protégés. Personnellement, j’adore ce paysage, ce temps, cette île, la blancheur immaculée des cristaux de glace, l’espace naturel gigantesque qui s’ouvre à nous et la grandeur indéfinie des monts et plaines me laisse sans voie. C’est simplement magistrale, merveilleux, magnifique… M ais alors que nous entrons dans la forêt, une panique s’empare des premières lignes… Les monticules de neiges tout autour d’eux ne sont pas de simple tas de terre enneigés, c’est l’avant-garde partie hier en éclaireur. Les innombrables cadavres des soldats que la neige à recouverts dessinent de merveilleuses formes au sol. Les pirates sont sans doute sans pitié, mais les éléments ne sont pas plus cléments dans cette partie du globe. Notre convoi avance, toujours horrifié, halluciné… Tous ces amoncellements de neige qui nous entourent étaient des êtres humains, quelques heures auparavant… Ces masses informes étaient des hommes, des pères, des grands-pères, des collègues… Un indice d’effroi nous submerge. Nous contemplons l’horreur. Certains cherchent alors l’un ou l’autre survivant, et d’autre rassemble les morts afin de les enterrer. Le capitaine fait le signe d’arrêt du convoi et tous, telles des fourmis, nous nous agitons à creuser la terre, réunir les corps inanimés et soigner les miraculés. Vu le nombre de mains se mettant en œuvres, la pause cimetière se termine rapidement. Seuls dix hommes on réchappés à la morts, ils sont reconduit rapidement en direction d’Elkoi. Notre convoi repart alors en direction des montagnes, là où notre cible se situe. Nous n’allons pas détruite toutes leurs villes, seulement la plus grosse, la plus forte , la plus dangereuse, Klamakay. VIDEO S ept heures de marche et d’escalade. Les seuls groupes de brigand ayant été repérés sur le chemin, ont été poursuivit, mais lorsque nous avons foncés dessus, ils n’ont pas battu en retraite, ils se sont enfuient… Et cela n’a visiblement rien de déshonorant à leurs yeux... Ils utilisent la stratégie de la pluie ! Ils se dispersent comme les nuages pour mieux se regrouper plus loin, ils se condensent pour mieux se dissiper. Le terrain leur sert d’arme ! Et comment lutter contre des nuages ?! Impossible, il nous faut donc renoncé et chercher leur repère. Nous avons amené avec nous un groupe de traceur, ils lisent les traces comme les livres ouverts et nous indique que la direction à prendre est le nord. Soudain, des centaines de pirates et hors-la-loi sortent des flancs des montagnes à notre droite. Toue la bande nous fait fasse. Enflammé par la rage de leur leader, les brigands dévalent les pentes comme un seul homme. Ils courent, volent plutôt, et l’écart entre les bêtes et eux s’amoindrit, ils sont comme possédés. Les Marines de flanc se mettent en position et en deux rafales, nos ennemis tombent et peu d’entre eux se relèvent. Nous achevons les survivants d’une balle entre les yeux. Les agresseurs sont devenus les victimes devant plus fort qu’eux, telle est la loi de la montagne. Personnellement, j’exècre la violence quand on sait faire sans, mais contre ces barbares, il n’y a que ce moyen. Le climat s’adoucit et Mortemas nous intime l’ordre de stopper le convoi. L’heure du repos à sonné. T ard dans la nuit, le groupe de recherche nous signale la position du repaires de nos adversaires. Remue ménage dans le camp, tout le monde se met en mouvement. Quatre heures plus tard, nous voici aux portes d’une bataille sans merci… Nos troupes donnent l’assaut de la citadelle. Nous mettons le feu partout où les citadins opposent une résistance. Les canons détruisent les remparts de fortunes et servent de départs de feu annexes. Ces maudits cancrelats sont acharnés, ils n’ont pourtant pas la moindre chance. Ils sont certes armés mais ils n’ont pas de munitions illimitées. Dès l’aube, les voici sans poudres ni balles. Le colonel ne veut aucun quartier, il veut qu’on incendie les maisons, qu’on exécute tous ceux qui résistent, qu’on pille la ville, qu’on mette à mort tout ce qui à deux jambes, hommes, vieillard, éventuellement femmes et enfants. En quelques mots, les massacrer. Je donne mes directives à mon unité : « Défendez vous mais ne tuez pas pour le plaisir, si le colonel trouve quelque chose à dire sur vos pratiques, qu’il s’adresse directement à moi ! ». Rien ne vient réfréner la violence inouïe dont fait preuve la Marine. Les militaires écrasent avec un zèle redoutable ceux qui leur font face. Nombreux sont les pirates qui choisissent de se jeter dans les flammes depuis les toits, cela leur évite une mort lente et agonisante. La mort à étreint la ville sans ses griffes implacables et à pris son sinistre tribut… Le carnage dure jusqu’à midi. Les vautours et chacals se repaissent des corps mutilés de nos ennemis. La victoire ne fait aucun doute, mais dans le cœur de beaucoup d’hommes, un profond sentiment de culpabilité se développe, pour eux, nous avons perdu cette bataille car nous avons fait la même chose à nos belligérants que ce que nous leur reprochions. Le retour au port se fait dans une ambiance maussade et déprimante. Plus jamais je ne participerais aux campagnes de l’autre sanguinaire de Mortemas, plus jamais… Le prends le premier bateau avec mes hommes et nous rentrons à la base à Water Seven.
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La justice sans la force est impossible, la force sans la justice est tyrannique. Suis tes idéaux mais reste dans le droit chemin sinon gare à toi, Invité, je serai là!