Hikari, Mikasa et le marine pas connu !

Une sortie incognito

« Dorénavant, tu es un hors-la-loi, tu ne peux pas te balader dans les villes comme bon te semble. Dis toi bien que les petites primes comme toi sont souvent les plus prises pour cible par les chasseurs de prime. Il vaudrait mieux pas te faire remarquer.
- Il faut bien que j'aille récupérer mon sabre, non ? Fit-il d'une voix plus importante qu'à l’accoutumé.
- Je sais, laisse moi m'en occuper. Je prends Soho et je l'amène au forgeron. Il le reconnaîtra certainement et me l'échangera sûrement contre Ginryō. Restes ici, le temps que je revienne. Après, on essaiera de trouver une solution... pour ton problème d’ego. »
Elle laissa alors l'ange là où il était, c'est à dire sur la chaise du bureau. Il l'avait retourné un peu plus tôt pour s'asseoir et se mettre face à la jeune fille. Mikasa avait pris de l'assurance depuis les divers combats qui eut lieu lors de la grande guerre et cela ne semblait pas déranger Hikari. Il se tourna, lui, vers le meuble et prit sa plume. Il prenait le temps, depuis qu'il était séquestré dans cette pièce par Mikasa, d'écrire ses textes. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas prit le temps de se poser ainsi. Son passe-temps de combattant avait pris le dessus sur son métier originel. Avant d'attaquer tous ce qui bougeait, il avait gagné un peu sa vie en écrivant des histoires courtes ou de petites pièces de théâtre. A ce jour, une dizaine d'ouvrage portait la signature de l'ange, mais peu était vraiment devenu des best-seller. Pire, certains avaient été complètement ignorés par les éditeurs, mais il les gardait tous dans son grand livre. Il se mit à écrire...
Dehors, Mikasa se dirigeait d'un pas décidé vers le forgeron, elle marchait assez vite, mais ne se précipitait pas pour autant. Elle prenait la peine de regarder autour d'elle, une certaine angoisse la rongeait. Elle ne tarda pas à arriver à destination. Là-bas, un homme parlait au vieil homme. Elle se fichait de qui s'était, mais elle voulait se dépêcher de récupérer le sabre pour rentrer. Elle se risqua à faire le tour du quartier pour patienter et lorsqu'elle revint, l'homme était parti, laissant le forgeron seul. Elle s'approcha. « Bonjour. Ce serait pour récupérer le sabre de mon ami. Vous lui avez prêté celui-là, Soho, en attendant. Puis-je le récupérer ?
- Je me rappelle de cet homme, un grand brun !
- C'est ça ! Je peux récupérer son sabre ?
- Oui, bien sûr, je vais le chercher. »
L'homme parlait d'une voix basse et s'en alla dans une sorte de remise. Il y resta un moment et revint avec le sabre caché dans un tissu épais et marron. Il le déposa sur le comptoir et le sorti de la protection. Il le souleva et fit quelques mouvements avec, comme pour montrer sa splendeur à la jeune fille. Celle-ci déposa Soho à côté, sans aucune délicatesse digne des grands sabreurs. Elle attendait juste de récupérer le sabre. Il le reposa délicatement et prit son sabre. Il l'emmena un peu plus loin et revint vers Mikasa. « Ca fera trois cent trente trois mille trois cent trente quatre berrys.
- Heiiiiiiin ! Fit-elle, surprise. »
La surprise ne venait pas vraiment de la somme astronomique, mais surtout de la difficulté avec laquelle il avait énoncé le prix et la difficulté de préparer cette somme. Pour pouvoir payer ça, il lui fallait quatre pièces d'un berrys, trois billets de dix berrys, six billets de cinquante berrys, trois de mille, six de cinq mille et trois de cent mille. C'était extrêmement compliqué, mais le problème venait surtout du fait qu'elle n'avait pas tout ces billets et n'avait sur elle que des billets de cent mille berrys. Elle présenta alors quatre de ces billets au propriétaires qui les refusa malheureusement et bien obligé car il n'avait pas, lui non plus, l'argent nécessaire pour pouvoir rendre efficacement l'argent à la jeune fille. Il aurait été obligé de lui donner une pièce de un berry, une de cinq, deux billets de trente, un billet de cent et un de cinq cents, trois de deux mille et enfin un de six cents mille. Bref, ça aurait été compliqué, surtout à compter. « Vous avez une épicerie au coin de la rue, si vous voulez faire de la monnaie. Je sais qu'ils ont pas mal d'argent dans leur caisse. Je sais pas comment ils font pour en avoir autant, ceci dit. Revenez quand vous aurez l'appoint. Pour l'instant, je ne peux pas vous aider. »
Elle semblait un peu sous le choc, mais sorti quand même pour voir cette épicerie, laissant les deux sabres dans la forge...