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| | Mar 11 Juin - 19:48 Ray Tensai [ PV : Lilianna WindSpell ] Loguetown : La ville ou tout commence J'arrive à Loguetown, la traversée à été dure, je suis bien blessé, je dois avoir quelque chose comme deux côtes cassées et une dizaines d'entailles profondes , et ce n'est pas tout, j'ai mal, très mal à la tête, surement dû au manque de sommeil. J'ai en effet navigué deux jours et deux nuits sans dormir, sabres sortis, fichu monstre marin ! Une de ces démoniaques créatures m'a attaqué alors que je m'endormais tout juste , il a détruit la moitié de mon embarcation, et n'ayant pu me défendre, deux ou trois de mes côtes. Mais j'ai eu de la chance, j'ai pu me laisser dériver tant bien que mal sans couler sur les restes de mon embarcation et par chance, j'ai pu arriver sain et sauf jusqu'à une ville ou j'étais sur et certain de trouver un médecin en quelques conditions que ce soit … Loguetown ! J'ai pu débarquer de cette « épave flottante » au port de Loguetown , et en prenant un de mes sabres comme une canne, me traîner jusque dans la ville. J'ai cherché, mais pas d'enseigne, pas de cabinet médical. Exténué et mort d'épuisement, je me suis laissé tomber le long d'une vitrine. je commençais a voir flou, je me sentais plus que fatigué, après cela, je ne me souviens plus de rien. J'ai été réveillé par un vieil homme, il parlait doucement, il m'a parlé de médecin, de médicaments, avant que je ne retombe entre les bras de Morphée. Il m'a réveillé une seconde fois d'un coup de canne en hurlant cette fois ci. Il m'a dit de me remettre debout et d'aller dans la taverne, il disait que je pouvais y trouver un docteur, il ne m'en fallut pas plus, je me suis relevé, en titubant, aussi bien que je le pouvais , je voyais l'enseigne taverne. L’ancêtre me hurla de demander Lilianna WindSpell au tavernier du bout de la rue. La rue me paraissait si longue, je me traînait, laissant derrière moi une petite traînée de sang. Je me rendais à peine conte que mes blessures s’étaient rouvertes, j'ai rattaché mes sabres et me suis mis a courir les cents derniers mètres de la rue, l'auberge n'était plus très loin. Rien à faire, je souffrais de plus en plus, et saignais de plus en plus , je suis arrivé a bout de force dans la taverne et je me suis traîné jusqu'au comptoir ou j'ai demandé Lilianna WindSpell, il a montré une jeune fille du doigt et m'a dit, elle devrait pouvoir vous soigner. J'ai tapé du poing sur la table et lui ai demandé d’arrêter de ses « foutre » de moi il a insisté en remontrant la jeune fille assise a une table en lisant un livre. J'ai ri puis me suis évanoui de nouveau... | | | | |
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| Mer 12 Juin - 18:42 With...
Loguetown : La ville où tout a commencé" Si les imprudents n'existaient pas, les médecins s'ennuieraient "Calme. Comme toujours. Rien de nouveau. Bientôt un an qu’elle était à Loguetown et toujours aucun changement. Les doutes commençaient à se faire de plus en plus présents. Peut-être cette vie ne lui était-elle pas destinée ? La balance du destin n’avait de cesse de peser en faveur d’une réponse négative. Destin… Mais y croyez-vous seulement au destin ? Question qui pour être sujet à débat. Et notre jeune médecin ? Qu’en pensait-elle ? Après tout, elle avait bien affirmé à ses parents que le fait de s’être souvenu de sa rencontre avec la pirate devait être un signe. Mais si tel était le cas, quel autre signe se faisait donc attendre, qui viendrait la convaincre que oui elle pouvait être pirate ? Elle n’avait en tout cas rien vu de cet acabit pour le moment. Et aujourd’hui, loin de toutes ses réflexions, elle consacrait sa journée à soigner des gens comme elle le faisait de temps à autre. C’est ainsi qu’elle gagnait de quoi vivre. Habitants de cette ville. Voyageur de passage. Tout âge. Tout sexe. Lilianna ne faisait pas de différence et proposait ses services à qui en avait besoin.
Nous étions en début d’après-midi et l’auberge était des plus paisibles. Depuis le matin, elle avait eu une petite dizaine de consultations, ce qu’elle considérait comme une journée assez productive. Quelques blessures minimes… Hormis cela, aucun cas inquiétant. Rien de véritablement grave. C’était une bonne nouvelle. Une fois midi passé, les clients de l’auberge étaient pour la plupart parti profiter de l’après-midi en sortant. Ce qui expliquait que l’établissement soit presque entièrement vide. C’était le moment idéal pour… faire une fête ? Profitons que les parents ne soient pas là, invitons tout le monde et… Non plus sérieusement ! Pour Lilianna, le moment était bien choisi pour lire un livre. En attendant que de nouveaux patients de présentent, si patients il y avait cet après-midi, elle allait se complaire dans l’une de ses activités favorite. La lecture.
Assise dans un coin de la pièce, confortablement adossée à sa chaise, elle commença à se plonger au cœur de l’œuvre. Nulle lecture scientifique cette fois-ci avec pour fonction l’enseignement. Non, ce n’était qu’une histoire pour se divertir. Histoire où le protagoniste principal se voyait accompagné d’un oiseau. Détail qui la fit sourire car c’était également son cas, bien que Mistral, le fameux compagnon ailé, était parti chasser depuis le matin afin de se nourrir. Il retournerait certainement ce soir. Elle ne s’inquiétait pas. Ce fougueux rapace en avait du caractère et ce n’était pas la première fois qu’il s’aventurait seul à la recherche de nourriture.
La jeune femme ne lisait pas depuis une heure qu’elle entendit de l’agitation. Deux raisons la poussèrent à lever la tête. La première, sa curiosité bien évidemment. Que se passait-il donc ? Ca ne semblait pas être un simple échange. D’autre part, Lilianna n’arrivait plus à se concentrer sur sa lecture. Surtout depuis qu’elle avait entendu le mot « médecin ». Elle était à sa connaissance le seul médecin qui résidait temporairement en cette place. Suivant presque simultanément l’ouïe, si ce n’est qu’avec quelques secondes de décalage, la vue vint apporter des réponses supplémentaires. Ce jeune homme… il était blessé ! Qu’avait-il fait pour se retrouver dans pareil état ?! La jeune femme était en train d’analyser rapidement les diverses blessures qu’il avait, lorsqu’il tituba. Agissant pas réflexe, son corps se releva, lâchant le livre sur la table. Le médecin accourut tandis que l’inconnu blessé s’écroulait au sol, armes prêt de lui. S’approchant, elle se mit à genoux devant sa tête et chercha à savoir s’il était toujours en vie. Oui, c’était la première chose à savoir en général ! Il est inutile de dire qu’on ait beau faire tous les efforts du monde et être doté de la meilleure volonté, un mort reste mort !
- Eh bien… fit-elle dans un soupir. Je crois que je vais être occupée. Ses jours ne sont pas en danger mais il a beaucoup trop forcé. Il va avoir besoin de repos… Pourriez-vous me rendre service ?
Comprenant que cette dernière question lui était adressée, le tenancier hocha la tête en signe d’approbation et le visage grave. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait ce genre de scène. Après tout, cette île où se trouvait Loguetown était la plus proche de Red Line. La séparation… Cette frontière qui délimitait le passage entre les Seas Blues et Grand Line. Les paisibles Seas Blues pour être plus exact. En effet, les mers de cette partie du monde n’étaient rien de plus qu’une croisière comparées à Grand Line. N’évoquons même pas le Nouveau Monde où seuls quelques courageux… ou fous, à votre guise, avaient les capacités qui leur permettait de voguer sur cet enfer maritime. Malgré tout, on trouvait tout de même des équipages tombant à ce niveau. Considérons cela comme une première pré-sélection. Etait-il l’un de ceux qui avaient échoué ? Notre blondinette aurait bien le temps de l’interroger mais… il fallait dire qu’il n’était pas vraiment dans les meilleures conditions pour converser avec quelqu’un.
Aidée du gérant de l’auberge, Lilianna conduit le blessé à sa propre chambre. Elle serait mieux qu’au sol pour le soigner et lui-même aurait plus confortable pour se reposer que le sol. Cherchant dans son cas, elle en retira un livre de médecine et attacha ses cheveux en une queue de cheval dans le but de ne pas être dérangée. Tandis que le tenancier parti lui chercher une liste de choses qu’elle avait demandé, elle retira le haut du vêtement du jeune homme, avant de le poser sur une chaise. En tant que médecin, elle avait appris à ne plus être gênée par ce genre de situations. Elle ne l’avait jamais vraiment été d’ailleurs. Pourquoi devrait-elle l’être ? Dans son esprit, il n’y avait que l’idée de soigner. La jeune femme exerçait son métier, rien de plus. Elle entreprit de le soigner. Commençant par palper doucement les endroits les plus touchés, elle constata que ses côtes avaient été touchées. Il fallait aussi qu’elle s’occupe de cette hémorragie. Elle jeta un regard au visage du jeune homme encore inconscient.
- J’espère que tu n’es pas douillet… Je vais devoir commencer mais si l’aubergiste n’est pas de retour d’ici là, toi comme moi devrons faire avec. Même si je te plains plus que moi.
Elle commença par s’occuper des plaies les moins graves, qui lui feraient le moins souffrir. A ce niveau, il était même peu probable qu’il le sente encore au vu de son inconscience. De cette façon, elle tentait de gagner du temps. S’évertuant également à empêcher l’hémorragie de s’aggraver, la demoiselle réfléchissait en attendant à la façon dont elle allait s’y prendre. Les minutes s’écoulaient et elle dû prendre une décision. La plaie montrait les signes d’un début d’infection. Elle se pinça la lèvre… A son plus grand soulagement, le tenancier de l’établissement revint tout essoufflé, lui apportant ce qu’elle avait demandé. Il n’en fallu pas plus. Ne perdant pas une seule seconde, elle se mit au travail. Anesthésie ? Ok. Elle s’appliquait, supportée par l’homme lorsqu’elle avait besoin de renfort. Désinfection ? Faite. Les serviettes qu’ils avaient placées autour du blessé étaient couvertes de sang. Ne relâchant jamais sa concentration, notre héroïne ne s’accorda une pause que lorsque… Que lorsqu’elle eut fini en fait. Elle n’avait pas encore jusqu’à présent traité des cas ne souffrant pas de blessures légères, superficielles. C’est pourquoi, elle avait plusieurs fois vérifié son travail au cours de l’opération. Les blessures étaient propres et couvertes d’un bandage, ne laissant plus voir l’état dans lequel elles se trouvaient. Elle se laissa tomber sur une chaise près du lit, et se permit enfin de souffler.
- Voilà… Espérons que ça suffira et qu’il aille mieux.
Le tenancier approuva et retira les serviettes sales, dernier vestige de l’opération qui venait d'avoir lieu, le reste ayant déjà été rangé. Lilianna le remercia tandis qu’il passait la porte, refermant derrière lui. Elle jugea qu’elle pouvait le quitter des yeux quelques minutes, son état n’étant pas alarmant et lui tourna donc le dos pour se faire un thé.
... Ray Tensai
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| | Mer 12 Juin - 22:55 Réponse : Loguetown, la ville ou tout commence Un réveil, une résurrection : Balade en ville Un courant d'air, c'est bel et bien la première chose que je sent, et peut être qui m'a réveillé, un courant d'air frais glissant le long de ma joue. J'ouvre les yeux, je ne suis pas mort. Mes sabres ont été posés sur une chaise, en mes regardant une chose me vient à l'idée : cela fait un moment que je pense à baptiser mes sabres et à les renforcer , les lames se sont émoussées et un des deux commence à se fêler. Mais je devrais tout de même me poser d'autres questions, la première étant comment ais-je bien pu atterrir ici ? Les autres étant Qui m'a soigné ? Et depuis quand je dors ? J'ai en effet le torse recouvert entièrement de bandages. Je ne connais la réponse a aucune de ces questions, mais bizarrement, pour une fois je n'ai pas l’inquiétude de savoir ce qu'on m'a fait durant mon sommeil, ou quoi que ce soit du genre ! Je me relève, étrangement je ne ressent pas de grande douleur juste un léger picotement dans tout le torse qui s'intensifie encore un peu aux endroits ou je me souviens d'avoir eu des entailles. Je me lève, récupère mes sabres et commence à sortir de la chambre. j’entends deux voix dans le couloir, une voix de jeune femme et une voix d'homme d'une cinquantaine d'années au minimum -Vous comptez le laisser partir ? Il avait l'air plutôt mal en point, quand vous l'avez soigné -Croyez vous sincèrement qu'il peut déjà marcher ? je ne suis pas d'accord, ses blessures pourraient se rouvrir ! Je le garde jusqu'à sa guérison ! À ces mots je n'ai vraiment pas cherché à comprendre, les femmes avec une idée en tête, c'est totalement incurable ! Je me suis retourné, j'ai pris les vêtements posés sur une chaise, ils étaient a peu prés comme les miens , en meilleur état et ils avaient l'air à ma taille. J'ai sauté par la fenêtre avec mes sabres dans une main et les vêtements dans l'autre, j'ai couru jusque dans une ruelle ou je me suis changé. Rester couché jusqu'à cicatrisation totale... Hors de question ! Je ressors de la ruelle, entièrement rhabillé. J'avais raison , les habits étaient parfaitement ajustés. Je devais trouver un forgeron pour réparer et renforcer mes lames. On verrai le reste plus tard , je devais aussi changer le revêtements des manches, à force de les utiliser, j'ai déchiré les bandes de tissu du revêtement. Je commence a marcher à la recherche d'un magasin spécialisé dans les sabres ou d'un forgeron pour réparer mes précieuses épées. Cela fait prés d'une heure que je marche dans les belles rues pavées de LogueTown. Le vent est léger tel une caresse. Je ne me lasse en rien de marcher, je ne cherche pas vraiment , je regarde de gauche, de droite une fois de temps en temps. Enfin, je trouve une boutique de sabres. J'entre dans la boutique et m'adresse au propriétaire. -Monsieur ? -... -Monsieur !!! -Hein ?! Quoi ? Que se passe-t-il ? -Je cherche simplement à acheter des revêtements de manches ! -Ah... Dans ce cas... premier prix 30 berry'z, 50 berry'z pour un milieu de gamme et 90 pour un gamme luxe -Deux gammes luxe rouges s'il vous plait. À ce moment la, je dépose 180 berry'z sur le comptoir, que l'homme pousse vers moi -Ils ont quoi mes berry'z ? -J'vends pas aux amateurs bonhomme ! -Vous me prenez vraiment pour un amateur ? -Avez vous seulement vu l'état de vos fichus sabres !? -Je contais les faire réparer justement alors fermez la , le vieux schnouff ! -bien, je vais te faire passer un test petit... sur ces belles paroles , le vieil homme m’emmène dans une grande pièce à l’étage de la boutique ou il me montre un mannequin du doigt et me dit que si je traverse la salle et que je tranche le mannequin avant que la balle qu'il va lancer touche le sol, j'aurai gagné. Il lance la balle, je me propulse du mur , et je vole a travers la grande pièce, je tranche le mannequin bien avant l'échéance mais ce qui devait arriver arrive, une de mes plaies n'as pas tenue le choc. Je commence a saigner , mais ce n'est pas grave , je resserre mes bandages. Et tout va pour le mieux, mes bandages rougissent légèrement. -ça va petit ? -ouais ça va , j'ai réussi non? -c'est bon v'la tes bandes, je te les donne Je remercie le vieil homme et sort de la boutique nouveaux revêtements a la main. Je me dirige désormais vers le forgeron. J'en ai repéré un au bout de la rue, mais j’entends de l'agitation au bout opposé de la rue. Je me fiche de ce qu'il se passe jusqu'au moment ou j’entends une voix familière, une jeune fille, celle du couloir de la taverne. Je me rue vers le forgeron pour éviter de me faire ramener a la taverne et encore passer des jours couché. J'arrive chez le forgeron , je sais exactement ce que je veux. Je demande a ce qu'il fasse un revêtement de métal noir après avoir réparé chacun de mes sabres... -Petit te rends tu vraiment compte de la valeur du métal noir ? Les meilleures lames du mondes en sont faites ! À ce moment je dépose 10 000 berry'z sur le plan de travail. Le vieil homme sort un quart de lingot du fameux métal noir et il me dit -t'as plus intérêt a faire de bêtise avec tes sabres... donne les moi Je m'exécute et dépose mes deux précieux sabres sur le plan de travail , l'homme les prend ainsi que les 10 000 berry'z. Il commence sans dire un mot par réparer mes sabres puis il me marmonne doucement de revenir dans deux ou trois jours... Soudain, en me retournant , une jeune fille , sourcils froncés me regarde fixement... Serait-elle le médecin ? | | | | |
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| Jeu 13 Juin - 18:19 With...
Loguetown : La ville où tout a commencé" Si les imprudents n'existaient pas, les médecins s'ennuieraient "Une heure… Deux heures… Il devait avoir beaucoup voyagé pour être aussi exténué. Sans compter que ses blessures devaient le fatiguer davantage. Lilianna le regardait dormir. Etrangement, en le mirant, elle se surprit à rêvasser sur les membres de son futur équipage… si elle ne changeait pas d’avis d’ici là. Mais elle ne se posait même pas la question pour le moment. Elle se contentait juste d’imaginer. Y aurait-il des gens imprudents dont elle serait toujours en train de soigner les blessures provoquées par ceci ou cela. Des gentils ? Elle espérait bien. Sinon, elle ne les aurait pas rejoint et aurait pris le premier équipage qui passait. Des pirates qui aimeraient faire la fête ? N’était-ce pas déjà le cas pour une grande majorité d’entre eux ? Ou alors un simple préjugé… Oh ! Si ce pouvait être convivial, elle serait déjà bien contente. Une petite bande de joyeux lurons qui s’entraidaient les uns les autres ! Mais avec des valeurs morales, oui Monsieur s’il vous plait. Ce n’étaient plus des enfants et elle ne partait pas en camp de vacances où la pire dispute serait par exemple que telle personne ait poussé telle autre personne juste x et y raisons. Bref. Tout ceci, la jeune femme en avait conscience. Elle n’était pas aussi dupe que durant son enfance et moins ignorante sur le monde pour avoir vu des choses de ses propres yeux. Néanmoins, elle gardait l’espoir qu’il existait des corsaires possédant un certain code moral.
Cette pensée la fit revenir sur Terre… C’est vrai. En attendant, elle n’avait toujours pas trouvé son bonheur. Chassant cette idée de son esprit, elle reporta son attention sur le jeune homme. Il dormait paisiblement. Les jambes engourdies à force de rester assise, maintenant la même position, le médecin décida de faire quelques pas. Se souvenant qu’elle avait laissé son livre au rez-de-chaussée, là où se trouvaient les tables où étaient servis les repas, elle se mit en tête d’aller le récupérer. La blondinette jeta un dernier regard vers le blessé, inquiètes. Etait-ce prudent de le laisser seul dans cette chambre ne serait-ce que quelques minutes ? Et s’il se réveillait ? S’il y avait un problème ? Elle débattit ainsi durant quelques minutes avant de prendre sa décision. Quelques minutes, ça devrait aller. Et puis… elle se dépêcherait ! Comme pour le prévenir sachant bien qu’il n’entendrait pas vu la distance, elle murmura à son patient.
- Toi, tu ne bouges pas d’ici… Je fais vite.
A peine eut-elle prononcé ces mots qu’elle sortit de la chambre aussi vite qu’elle le pu tout en faisant attention à ne pas faire de bruit. Elle descendit les escaliers. Arrivée en bas, elle parcourut la salle des yeux. Où avait-elle laissé le bouquin ? Fixant l’endroit où le garçon était tombé, elle se souvint. Avant cela, elle était en train de lire… là-bas ! Notre amie tourna la tête, vers la table à laquelle elle était installée en début d’après-midi. Son livre n’avait pas bougé. Le récupérant, elle se dépêcha de regagner l’étage où se trouvaient toutes les chambres. C’est alors que dans le couloir, elle fut abordée par l’aubergiste qui lui demanda des nouvelles du blessé.
- Vous comptez le laisser partir ? Il avait l’air plutôt mal en point lorsque vous l’avez soigné.
- Croyez-vous sincèrement qu’il peut déjà marcher ? Je ne suis pas d’accord, ses blessures pourraient se rouvrir ! Je le garde jusqu’à sa guérison !
En effet, c’était le plus prudent. Après avoir échangé encore quelques mots, le tenancier retourna vaquer à ses occupations tandis que Lilianna ouvrait la porte de la chambre. Et là… surprise surprise ! Je vous le donne en mille, il fallait bien que ça arrive ! Le blessé n’était plus là où il aurait dû l’être ! A savoir… dans le lit ! Ni même dans la chambre. La jeune femme tapa du pied au sol. Il n’avait pas osé faire ça tout de même ?! La demoiselle gronda. Elle était médecin après tout, pas faiseuse de miracle. Si elle l’avait soigné au mieux, sa guérison à était loin d’être complète. Il allait falloir du repos à cet imprudent. Et que faisait-il ? Il allait se promener… Ne cherchant même pas à savoir si elle devait le faire ou pas, tant cela lui paraissait une évidence de retourner le chercher, elle se mit à réfléchir à l’endroit où il pourrait se trouver. Observant la pièce, elle se mit en quête d’indices, relevant à mi-voix ce qu’elle notait.
- Il a dû passer par la fenêtre sinon je l’aurais vu… Les vêtements de rechange ne sont plus là… Ses lames n’ont plus… ... Attendez une minute. Ses lames ?
Lilianna se rappelait avoir regardé les armes qu’il avait lorsqu’elle avait posé les deux sabres sur une autre chaise. Et avait été surprise de leur état. Fille de coutelier, elle était loin d’égaler son père. Cependant, son enfance durant laquelle elle avait souvent regardé Eric travailler, lui avait permis d’apprendre quelques petites choses et même elle était capable de dire que ses armes était dans un bien triste état. Certainement plus grave que leur propriétaire. Sauf que voilà, Lilianna n’avait pu guérir ses armes, n’ayant pas les connaissances requises en la matière. La jeune femme, elle, soignait les humains, les animaux au possible. Tout ce qui était animal en résumé. Car oui, l’humain est un animal dans tous les sens du terme.
Ce constat lui avait tout de même indiqué une possible piste à suivre. Si cet homme tenait à ses armes, il irait les faire réparer. Rien n’était certain, le contraire aurait été mentir. Après tout, le fait de fuir une chambre alors que l’on est en état de convalescence et ceci dans le but d’aller restaurer ses sabres… Allez chercher la logique. Mais d’une part, allez chercher la logique chez certaines personnes. D’autre part, chacun avait ses priorités et peut-être était-ce la sienne. Le problème n’était pas résolu pour autant. Il y avait plusieurs lieux qui correspondraient dans cette ville. Il faudrait les faire un à un.
Quittant la chambre en trombe, elle se mit en route. Notre héroïne se dirigea vers la boutique la plus proche qui aurait pu s’occuper d’arme. Malheureusement, personne n’avait vu un jeune homme correspondant à sa description. Une seconde. Puis une troisième. Sur sa route, elle demanda aussi aux passants s’ils avaient le garçon. Elle put récolter quelques réponses vagues qui la guidèrent, réduisant peu à peu le champ des possibilités.
- Lilianna ?
La jeune femme en entendant son nom s’arrêta brusquement, et profita pour reprendre un peu son souffle, courant en tous sens depuis près de deux bonnes heures, ne s’arrêtant que le temps de poser ses questions avant de repartir à même allure. L’homme qui lui faisait face était le propriétaire d’une boutique d’arme. Il ne les réparait guère mais avait toujours du matériel de bonne qualité d’après ce qu’elle avait pu voir. De plus, il était également l’un de ses patients.
- Ah, Monsieur Rockwood ! Dites-moi, auriez-vous vu…
- Un jeune homme blessé avec des sabres. Ces derniers dans un état déplorable au passage. Si c’est lui que tu cherches, oui, il est venu chez moi. Vu ta tête, je suppose que c’est toi qui t’es occupé de lui et qu’il a filé ?
- Oui c’est ça…
- Il est partit il n’y a pas si longtemps. Tu peux encore le rattraper je pense. Je dirais que ce jeunot a pris la direction de l’atelier du vieux Jimmy. Ce forgeron, c’est un bon.
- Ah ! Je vous remercie ! Je le dépêche. Vous m’avez vraiment été d’un grand secours. A moi, comme à lui…
- Pour lui aussi oui. Puisqu’effectivement, ton blessé a trouvé le moyen de rouvrir ses blessures en relevant mon petit défi. Mais, il se défend pour un jeunot.
- Est-il fou ou simplement stupide ?! Raison de plus pour que je me presse ! Merci encore Monsieur Rockwood !
Le médecin se précipita à l’endroit qui lui avait été indiqué. Et là, elle le trouva en pleine discussion avec le propriétaire. S’avançant, sans faire de bruit, elle se plaça dans son dos. Lorsqu’il se retourna, elle le fixait les sourcils froncés. Fâchée ? Euphémisme. Elle porta son regard, mécontente vers la blessure où une légère trace rouge commençait à apparaître. Se fichant royalement de qui elle avait face à elle, Lilianna lui tira l’oreille comme à un enfant. Elle ne se gêna pas le moins du monde non plus pour le réprimander devant le vieux Jimmy et les deux autres clients. - A-t-on pareille idée de s’enfuir alors qu’on est blessé ? Tu as envie de mourir ou quoi ? Non seulement tu fugues, mais en plus, EN PLUS, tu oses faire n’importe quoi. Ca ne fait pas trois heures que tu te balades seul et regarde toi !! Alors tu vas me faire le plaisir de me suivre tranquillement et de te reposer jusqu’à ce que tu guérisses. De toute façon, j’ai entendu que tes armes ne seront pas prêtes avant quelques jours. Tu n’as AUCUNE excuse !
Eh bien oui ! Après tout, qui était le médecin ici. C’était elle. C’est pourquoi, en tant que médecin, elle se permettait de lui faire la leçon. Oh, son caractère n’y était pas non plus pour rien. La demoiselle avait hérité de sa mère et savait se montrer ferme quand il le fallait. Le prenant par la manche, elle se mit à essayer de l’entraîner vers la sortie sans lui demander son avis.
... Ray Tensai
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| | Lun 17 Juin - 21:50 Sommeil forcé Il fait affreusement chaud, on ne compte pas les complaintes dans les rues et les gouttes de sueur le long des fronts. Mon décor cette fois une chambre d'une auberge de loguetown dans laquelle la jeune furie m'a enfermé. Je n'ai pas une seconde de répit , l'aubergiste assis a coté veille. Deux jours qu'il me surveille avec son regard perçant deux jours que j'essaie de m'en débarrasser en trouvant des prétextes, il va même jusque devant la porte des toilettes avec moi, de peur que je m'enfuie. mais j'ai ficelé un plan... Je simule une envie pressante et demande a aller au toilette. Il m'accompagne et guette mon escapade. J'arrive dans les toilettes. Ma chance reste que les toilettes sont au rez de chaussée. Ni le docteur furie, ni l'aubergiste au regard de faucon n'a pensé à mon fruit du démon , peut être qu'ils ne le savaient tout simplement pas. Peu m'importe, je creuse et ressort dans la rue. Les gens me regardent étrangement, très certainement a cause de mon magnifique pyjama en laine... Je dois faire vite ! je ne tiens ni a ce que mes blessures se rouvrent, ni a me faire pincer dehors de nouveau. Je me dirige en ignorant les regards impertinents vers l'atelier du vieux forgeron, j'avais dépassé le délai depuis prés de vingt quatre heures, je ne prend pas tellement mon temps, et toujours ces regards pressants simplement parce que je me balade en pyjama. Ça y est ! Je vois l'atelier du vieux ! Je marche, grand sourire marqué, vers l'atelier du vieux chez qui j'ai pu récupérer mes précieux sabres non sans difficultés.
Ah te voilà le jeune ! J'ai failli désespérer ! Elle t'a pas trop esquinté la p'tite au moins ? On va dire que je vais bien... Et pour mes sabres ?Vous avez pu faire ce que j'avais demandé ? Oh que oui ! Tu m'as laissé 10 000 berrys je t'ai fait de vraies lames noires
Il montre du doigt deux lames... Je les reconnais ! Ce sont les lames de mes sabres !
T'as fait quoi a mes sabres les vieux Du calme ! J'ai calqué la même lame mais en métal noir, tu veux que je te dise , je te fait même une faveur , tu n'imagines même pas le prix des lames de fers noires normalement... mais si tu me fait la promesse de faire de ces sabres des sabres de légende j'accepte de te les laisser pour la somme dérisoire de 10 000 berrys , t'as du potentiel gamin... me fait pas mentir
J'ai regardé les lames a deux fois , j'ai levé le regard écarquillé dur le vieux et je me suis agenouillé
Je sais ce qu'il me faut, j'ai appris la médecine mais j'ai tué ! J'ai appris a naviguer , mais n'ai guidé personne, et pour finir je ne peux pas prendre soin de mes lames... Apprenez moi ! Ouais, allez dégage ! Arrête de blaguer ! Allez ! Je t'en supplie ! Apprend moi, je compte partir sur Grand Line dans très peu de temps il seront mis a rude épreuve et je ne tiens pas a briser ces lames la ! T'es sérieux gamin ? T'imagine le temps qu'il faut pour apprendre a forger le fer noir ? M'en fiche magistralement
A ce moment, je me suis relevé , un sourire sur le visage. L'homme m'a regardé ébahi , a posé un lingot de fer, puis un deuxième sur le plan de travail et m'a décoché en souriant :
Commence par forger une lame normale avant de t'affoler gamin ! M'ouais, si c'est nécessaire …
J'ai alors passé deux jours et deux nuits a forger la lame et à l'affiner sans dormir. Au moment de la montrer à l'homme , il me l'a arrachée des mains et l'a mise a sa ceinture.
Depuis le temps que j'attendais ça, une lame digne de ce nom ! Quoi , Tout ça pour ça ? Jeune homme , voilà tes sabres , je n'avais jamais vu un jeune comme ça depuis des années...
Le vieil homme m'a tendu mes sabres avant de regarder le nouveau sabre qu'il venait de me chaparder, il était impressionné , il le reluquait sous tout les angles possibles et imaginables, il m'a dit tout en fixant SON sabre
Nouvelle épreuve ! J'ai volontairement émoussé tes sabres , a toi de reforger le fil de ta lame ! Si tu y arrive , tu seras prêt Sérieusement , en moins de trois jours, vous me donnez déjà une lame des plus précieuse a reforger ? A toi de voir , tu peux abandonner aussi !
J'ai fixé le vieil homme avant d'entendre la voix du tavernier demander s'ils avaient vu un homme correspondant a ma description , j'ai fait signe au vieux forgeron de se taire et je me suis caché derrière la porte de la réserve , j'ai rapidement entendu l'homme demander au vieux Jimmy s'il m'avait vu , le vieux a dénié toute possibilité de m'avoir vu. Je suis ressorti de la réserve et j'ai repris en disant au vieux forgeron Le vieux m'a regardé avec un regard narquois. Je me suis mis a travailler sans me rendre compte que j'allais passer 3 jours et quatre nuits à travailler sur mes sabres, a les affiner , a les renforcer avant de repartir gentiment en faisant des adieux a celui qui m'a appris a forger et qui m'a nourri et hébergé la semaine durant. Je suis retourné a la taverne, un jours plutôt frais, je suis arrivé, presque guéri mais avec un manque de sommeil pour remercier la jeune docteure, et le tavernier. Je suis arrivé dans la taverne et la , la jeune furie m'a remarquée , elle n'avait vraiment pas l'air contente... | | | | |
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Race : Humaine
| Dim 30 Juin - 20:27 With...
Loguetown : La ville où tout a commencé" Si les imprudents n'existaient pas, les médecins s'ennuieraient "Imprudence. Culot. Ces deux termes désignaient parfaitement ce que pensait notre jeune doctoresse du bonhomme. Allons bon ! S’il voulait tellement sortir lorsqu’il s’est réveillé, il aurait tout bonnement pu venir négocier avec elle. La demoiselle était des plus civilisée et bien que se montrant parfois sévère avec ses patients, elle le faisait en pensant à leur bien. Mais de là à s’enfuir de la sorte… Lilianna trouvait son attitude absolument irresponsable et lorsqu’elle le ramena à l’auberge, elle décida de réagir avec lui, comme avec un enfant. Sa façon de se comporter n’étant pas plus sérieuse. Elle ne pouvait avoir confiance en lui pour poursuivre sa guérison manière autonome ? Soit ! La surveillance était donc de mise. L’aubergiste avait eu l’amabilité de comprendre ses intentions et accepta de se joindre à sa cause. C’est ainsi que commencèrent deux longues journées de garde.
S’ils avaient su que le jeune impertinent allait de nouveau leur fausser compagnie… La blondinette discutait en riant avec l’une des serveuses quand l’homme qui était censé être de garde arriva près d’elles. Censé… là était toute la différence. Notre chère amnésique n’eut qu’à voir son expression pour se faire une idée du problème. Encore lui... Elle pensait de plus en plus à garder ce blessé au lit en lui injectant de bonnes doses de calmant ! Ne savait-il point rester en place ?! Question idiote… Si c’était le cas, elle n’aurait pas eu besoin de retourner le chercher. Car oui. Elle ne comptait pas le laisser se promener aussi simplement en ville…
- Toujours rien ?! Je pensais pourtant qu’il serait retourné là-bas ! Il y avait laissé ses sabres…
Elle se laissa tomber sur une chaise pensive. Mais où avait-il pu aller à la fin… Elle continua encore un peu les recherches mais notre jeune amnésique commençait à douter. Peut-être était-ce elle qui était en tort après tout ? Même en tant que médecin… de quel droit pouvait-elle se permettre de séquestrer quelqu’un sous prétexte que c’est pour son bien ? Car oui, il n’y avait pas meilleur verbe pour définir ce qu’elle avait fait. Le priver de sa liberté. Elle le considérait comme un enfant de par son comportement mais n’avait-elle pas elle-même agi de façon puérile ? Risible… Lorsqu’elle en vint à cette possible conclusion, elle cessa les recherches. Plusieurs jours s’étaient écoulés. Peut-être… non… certainement avait-il déjà quitté la ville. Et si ce n’était pas le cas, c’est juste qu’il ne voulait pas que Lilianna le trouve. Quelque part, cette idée lui mina le moral, la rendait un peu triste aussi. Si elle avait toujours voulu exercer ce métier, c’était pour voir le sourire des gens, comme celui de son amie à l’époque. Cette fois, elle en était bien loin. Au contraire… elle avait réussi à faire fuir un blessé…
Boudeuse et pensive, notre petite philosophe passa le reste de la journée avachie sur l’une des tables de l’auberge, la tête dans les bras croisés, soupirant toutes les deux minutes comme si c’était devenu un geste aussi naturel et essentiel qu’était celui de respirer. Bêtement, elle regardait les gens passer, entrer et sortir, indifférente à tout. Indifférence réduite en miette lorsqu’elle reconnut un visage familier. Se moquait-il d’elle ? Ce ne pouvait qu’être ça ! La guérisseuse sortie de son état second en voyant ce jeune abruti après qui elle avait couru ces derniers jours. Le voilà revenu, mine de rien. Trop c’est trop ! Voyez-vous cette expression qui comme quoi la goutte d’eau de trop pouvait faire déborder le vase ? Voyez-donc cette situation comme des plus adaptées à la situation présente. Aussi patiente pouvait-elle être, Lilianna avait ses limites et ils les approchaient dangereusement. Par respect pour ceux qui l’entouraient mais aussi pour le matériel du tenancier, elle se releva calmement et rangea la chaise avec délicatesse. Toutefois, le contrôle extérieur dont elle faisait preuve dissimulait une petite tempête qui risquait de s’abattre à tout moment. Et bingo ! Elle avait de plus, une cible toute désignée. S’arrêter devant lui tout en laissant deux bons mètres… Excellente initiative. Ne pas qu’il soit à portée de main… Surtout pas… Bien que l’envie de lui sauter dessus et le secouer comme un prunier ne lui manque guère elle se consola en voyant le visage de ce téméraire qui, semblait avoir compris à sa propre expression qu’il venait peut-être de faire une grave erreur en revenant. Son ton froid lorsqu’elle prit la parole la surprit elle-même quelques peu, hormis que sur le moment, elle n’y pensa pas vraiment, trop occupée à le fixer avec tout le reproche dont elle était capable.
- Si tu viens pour me narguer… je te conseil de repartir immédiatement. Je n’ai pas que ça à faire de mes journées de jouer à cache-cache avec un enfant imprudent qui n’en fait qu’à sa tête. Je t’ai soigné une première fois et ais essayé de t’apporter mon aide malgré ta fuite malpolie. Tu trouves de nouveau le moyen de t’enfuir. C’est que tu ne veux vraiment pas de la main que je te tends.
Son petit discours qui avait commencé sur un ton glacial et sec s’était achevé sur une pointe de déception bien perceptible qui lui rappelait dans quel état elle se trouvait encore avant qu’il ne passe la porte. Une fois l’eau en trop échappée du vase qui la contenait, tout revenait à la normal. L’élément s’apaise… tout comme notre petite blonde. Inspirant profondément, elle relâcha l’air dans un soupir, détendant ses muscles dans un même temps. Son expression s’adoucit quelque peu, même si elle gardait les sourcils légèrement froncés, seule trace de l’orage qui n’avait fait que se détourner après un bref passage… au plus grand bonheur de tous !
- Je suis également fautive et je l’admets. Je n’aurais pas dû te forcer à rester contre ton grès. Je te demande donc pardon pour ça. Néanmoins, ça n’enlève rien au fait que tu ais tes propres torts. Torts… sur lesquels je suis prête à passer. Nous sommes partis sur de mauvaises bases.
Pardonner est plus ardu qu’accuser. Mais n’est-il pas plus facile de réfléchit lorsque l’on a l’esprit en paix ? Sans compter que son interlocuteur avait une mine bien fatiguée. La jeune femme ignorait ce qu’il avait pu faire durant ces derniers jours mais décida de ne pas poser de questions à ce sujet pour le moment. Quitte à repartir de zéro, autant faire les choses correctement. Ce que notre studieuse héroïne s’efforçait de faire en général. Suivant la logique, qui disait rencontre, disait présentations ! C’est pourquoi, lui tendant la main, elle esquissa un léger sourire pour lui prouver sa bonne foi.
- Lilianna Windspell. Médecin… même si je pense que tu l’auras sans doute remarqué.
Jetant un regard rapide derrière elle, la demoiselle vérifia que sa table était toujours libre. Puis, reportant son attention sur le blessé, elle lui indiqua cette dernière d’un geste de la tête, pour l’inviter à la suivre. Peut-être allait-il refuser mais elle avait fait le premier pas de son côté. Tournant les talons sans vérifier s’il la suivait, elle demanda ensuite à l’aubergiste s’il avait l’amabilité de leur préparer quelque chose à boire déjà et à manger si son le jeune homme le désirait par la suite. Elle fit mettre la note à son compte qu’elle réglerait en même temps que son loyer de la semaine. Sans même un regard en arrière, Lilianna s’installa de nouveau à table, attendant sa boisson et peut-être un peu de compagnie.
... Ray Tensai
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