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Dim 9 Oct - 23:42
En pension !
Episode 1 : Zora, la vieille dame
Le réveil fut douloureux. Zora semblait émerger d’un pénible cauchemar, pourtant tout cela avait été bien réel. Ce n’était peut être qu’une impression, mais elle pouvait encore sentir sur son corps ou d ans ses cheveux l’odeur que dégageait cette terrible créature… Tout était confus dans sa tête alors plutôt que de réfléchir sur ce qui s’était passé, elle s’allongea sur le lit et se détendit. Lorsqu’elle reprit connaissance, elle réalisa, paniquée, qu’elle se trouvait allongée dans un lit et que l’on s’était occupé de ses blessures… Cette situation lui était familière…
Sans même le vouloir, son cerveau se mit en marche ! Tout en observant la pièce, elle se demanda où pouvait-elle se trouver et qui l’avait sauvé… Et puis qu’en était-il de Golbat, sa fidèle chauve-souris ou encore de Desch, le courageux marin qui l’avait aidée à affronter le Léviathan ? Tant de questions et personne pour n’y répondre… Dans la pièce il n’y avait rien d’autre qu’elle et le lit sur lequel elle se trouvait. L’ensemble des murs était blanc et il semblait ne même pas y avoir de porte… Il y en avait bien une pourtant, mais elle était tellement blanche et tellement discrète qu’elle se fondait avec le mur pour donner une seule surface uniforme…
Zora tenta de se redresser, mais elle ne parvint qu’à pousser un gémissement de douleur, elle n’avait plus de force et elle souffrait. C’est alors qu’une dame visiblement âgée (même si comparé à Zora, elle n’était qu’une gamine) entra dans la pièce. Etrangement, elle ne lui prêta même pas attention. Elle scruta la pièce et la quitta aussitôt. La révolutionnaire commençait à se poser des questions… Où était-elle ? Zora tenta à nouveau de se lever, mais impossible de bouger, tout son corps était engourdi et ses articulations lui faisaient mal, comme si elle ne s’était pas étirée après un effort sportif… Soudain ! Elle prit conscience de ce qu’il se passait, ce n’était pas de simples courbatures, c’était…
*Des rhumatismes,… Mes rhumatismes ! * Pensa-t-elle, angoissée.
Avec un effort surhumain pour elle, Zora leva sa main tremblante devant son visage et ... la vérité éclata. Lorsqu’elle vit cette main toute ridée devant ses yeux, elle pensait au départ qu’il s’agissait d’une main autre que la sienne. Cependant, elle ne pouvait pas nier l’évidence plus longtemps : cette main ridée était bel et bien SA main. Son visage se figea dans une grimace de tristesse, mais aucune larme ne coula, son vieux corps ne pouvait sûrement plus produire de larmes…
C’est à ce moment qu’elle remarqua les pansements sur tout son bras. A vrai dire, ces bandages s’étendaient sur une grande partie de son corps. Pourquoi étai-elle toute ridée ? Elle ne pouvait plus utiliser son pouvoir, elle était trop épuisée pour cela… Dans ce cas, elle savait très bien ce qu’il lui fallait : A manger ! Des fruits, des légumes, de la viande, des féculents et de pleins d’autres aliments sains… Première chose à faire, se sortir de là…
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Trista se demandait souvent pourquoi elle n’avait pas choisi de ne pas travailler à cette Base de la marine… C’était peut-être moins bien payé, mais au moins elle n’aurait pas à faire ces tâches pénibles et puis, elle aurait pu rencontrer des garçons…Le petit escargophone accroché à sa tenue la rappela à la réalité, on l’envoyait s’occuper de la nouvelle résidente reçue en urgence… Une vieille dame que l’équipe de ravitaillement avait sauvé… Apparemment elle dérivait sur l’eau, affalée sur une porte en bois, bref une histoire à dormir debout.
En arrivant dans la pièce, Trista aperçut cette vieille dame allongée sur son lit. Elle fixait sa main droite levée péniblement au dessus de sa tête. Avec sa voix pleine de douceur et d’énergie, elle salua la vieille dame et entreprit de changer ses bandages… Décidemment, même pour elle qui était habitué à côtoyer des personnes âgées, cette femme était vraiment très vieille, elle devait avoir plus de 90 ans ! Comment pouvait-on vivre aussi longtemps, comment pouvait-on supporter de vivre aussi longtemps… Cette femme devait certainement avoir perdu beaucoup d’être cher aujourd’hui, on pouvait clairement voir cette tristesse et cette lassitude dans ces yeux, Trista compatissait…
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Qu’elle tristesse, bientôt 120 années que ce corps aura foulé la Terre… C’est vrai que ça fait beaucoup… Son pouvoir lui avait donné un don exceptionnel, celui de pouvoir contrôler l’âge, donnée qui échappe au contrôle de tout être vivant… Pourquoi n’y arrivait-elle plus ? Zora n’avait plus assez de force pour maintenir sa main dans les airs plus longtemps… Elle pouvait réfléchir normalement, mais une sorte de voile bloquait une grande partie de ses souvenirs ou les rendaient flous… Voilà ce qu’était sa véritable apparence… Alors qu’elle laissa son bras retomba péniblement sur le lit, elle remarqua cet étrange bracelet accroché autour de son poignet…
Voilà qu’elle était la cause de son souci, du Granit Marin ! Il fallait absolument s’en débarrasser ! Une jeune fille entra dans la pièce et la fixa un instant avant de s’approcher pour lui changer ses bandages… Zora ne comprit pas de suite ce qu’il se passait mais dès que ce fut le cas, elle échafauda un plan avec ce qu’il lui restait de raison. Incapable de produire autre chose que des gémissements, elle attira l’attention de la jeune femme sur son bracelet en affichant une expression de douleur. Trista comprit que le bracelet de sécurité devait-être trop serré. Ce bracelet était obligatoire depuis l’affaire Jagden. Un résident avait fait une grave crise d’angoisse et pour apaiser son stress, il avait presque entièrement détruit la résidence et il avait fallu l’intervention de la marine pour le calmer…
- Ah, vous voulez que je desserre votre bracelet ? Demanda-t-elle le plus gentiment possible.
- O… Répondit-elle avec un grand sourire.
Ce fut le seul son qui sortit de sa bouche… Trista sortit alors une petite clé afin d’enlever le bracelet pour le régler et au moment précis ou le Granit Marin n’était plus en contact avec la peau de la vieille dame, son corps rayonna d’une faible lueur indigo et la vieille dame disparu… A sa place se trouvait une jeune et belle femme aux traits pourtant très similaire. Pour la jeune Trista s’en était trop, elle regardait bouche bée cette femme se redresser et quitter son lit à la recherche de vêtements et de ses effectifs personnel. Elle était subjuguée… Comment était-ce possible ? Lorsque la jeune femme lui adressa la parole pour lui demander où elle se trouvait, la jeune infirmière redescendit sur terre et pressa sur le bouton de son escargophone. Une sonnerie retentit de l’autre côté de la porte, Trista venait de sonner l’alerte…
- Mince ! Dites, une simple réponse m’aurait suffi… Si vous ne voulez pas me dire où nous sommes, expliquez-moi au moins pourquoi vous m’avez sauvé !
Pas le temps d’attendre la réponse de cette jeune fille. Zora l’assomma avant de quitter la pièce, il fallait absolument qu’elle trouve ses affaires et qu’elle s’en aille ! Tout comme l’intérieur de sa pièce, les murs des couloirs étaient d’une blancheur resplendissante. Il y avait une odeur agréable dans l’air, comme un mélange de plusieurs arômes de fleurs. Soudain, des bruits de pas retentirent depuis la gauche, c’était la sécurité ! Sans même savoir sur quelle pièce cela donnait, Zora couru à droite… Sur ses côtés se tenaient plusieurs portes similaires à la sienne, y avait-il également des gens retenus captifs tout comme elle l’était ? Zora ouvrit l’une d’entre elle pour voir, à l’intérieur, une personne âgée mangeait de la nourriture qu’on lui avait servie sur un plateau… Ce lieu était un pénitencier pour vieux, une maison de retraite!!
Soudain, face à elle déboula une bande d’homme habillés en chemise blanches. Surement la sécurité ! Zora se résigna à les affronter à mains nue pour ensuite pouvoir s’enfuir. Mais tous possédaient ces seringues inquiétantes. Que comptaient-ils faire avec ces aiguilles ? Un premier homme rua sur la jeune femme qui pivota rapidement sur le côté pour esquiver l’assaut et profita de la force de rotation pour lui asséner un puissant coup de pied dans le dos. Un deuxième arriva alors par derrière, mais Zora qui l’avait senti approcher s’abaissa pour éviter la seringue et fit chuter son assaillant avec un croche pied circulaire. Les trois hommes restant attaquèrent tous ensemble. La belle bondit sur le corps de celui qu’elle venait de mettre à terre et lui arracha la seringue des mains, Elle balança cette dernière vers l’un des hommes encore debout.
Le pauvre tomba par terre, dans les vapes… Mais quel genre de produit était-ce ? Il n’en restait plus que deux, lorsque soudain un second groupe fit son apparition de l’autre côté du couloir… La lutte était inégale. Zora fut piquée et elle tomba presque immédiatement dans les vapes…
_________________ C'est monsieur, hors-rp...
Harlock Zora
Harlock Zora
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Dim 9 Oct - 23:43
En Pension
Episode 2 : Bienvenue à Rest Island !
Tout cela n’avait servi à rien. Zora était retournée à la case départ... Non, elle était encore plus reculée que la case départ… On lui avait attaché ce fameux bracelet en Granit Marin durant son sommeil et on l’avait emmenée dans cette petite pièce… Assise sur une chaise, à moitié consciente et vieillissant seconde par seconde, Zora se trouvait dans une pièce dont les murs aussi noirs que la nuit semblaient ne même pas être là. On se croirait en plein milieu du ciel noir, mais sans les astres ni les étoiles. Un grand homme entra alors dans la pièce, brisant pendant quelques secondes cette illusion… Il ne portait pas de chemise blanche comme les autres, il avait des vêtements sombres, aussi sombres que les murs et il semblait même disparaître par moment, se confondant avec le mur…
- Vous allez tout nous révéler, nous savons déjà que vous possédez les pouvoirs d’un de ces légendaires fruit du démon, alors dites moi, que veniez vous faire par ici ? Fit-il en fixant la vieille dame de son regard tueur
Que venait-elle faire ici ? Zora ne savait même pas où elle était ni comment elle s’était retrouvée ici… Tout ce dont elle se souvenait était d’avoir combattu le léviathan. Elle avait utilisé son pouvoir pour venir à bout de sa peau indestructible, mais était tombée à l’eau par la suite et … Plus rien, le trou noir… Fixant elle aussi l’homme habillé en noir, elle se concentra de toutes ses forces pour lui articuler ces mots…
- Je...ne…sais...pas.
- Vous ne savez pas ? Dans ce cas, je ferai en sorte que vous ne le sachiez jamais… Répondit-il en soupirant.
Cet vêtement sombre, cet étrange croix dessinée au niveau du coeur,... Zora avait déjà vu tout cela auparavant, mais elle était incapable de s’en souvenir. Si seulement ce bracelet ne touchait pas autant sa peau,… Non seulement elle ne pouvait plus utiliser ses pouvoirs, mais en plus elle perdait ses forces progressivement et bientôt elle serait incapable de bouger, comme elle l’était lorsqu’elle se trouvait dans ce lit quelque heures plus tôt… L’homme se leva et força Zora à descendre jusqu’au sous sol de l’énorme bâtiment… Durant cette petite balade, la vieille dame put constater qu’il n’y avait aucune fenêtre donnant sur l’extérieur…
Ils arrivèrent tous les deux face à l’unique porte qui menait au sous sol. Cette dernière était grande et métal. Il fallait tourner la molette sur la porte en respectant la bonne combinaison, suite à quoi il fallait abaisser et relever des leviers dans le bonne ordre, enfin, après avoir tapé le code sur une sorte de machine à écrire, une petite serrure apparaissait en plein milieu de la porte, permettant d’y glisser une clé et de l’ouvrir… Tant de précautions pour une porte… Cela cachait forcément quelque chose… La porte s’ouvrit sur un étroit couloir en fer, en prenant ce dernier et en tournant à droite, Zora et l’homme en noir arrivèrent dans une salle très étrange… Dans des sortes de cabines en verre se trouvaient des hommes et des dames âgées. Ces cabines en verre étaient disposées sur un système de rails qui les menaient dans une autre pièce…
- Entrez dans l’une de ces cabines en verre et attendez votre tour, le directeur de l’établissement va vous recevoir dans son « bureau ». Ah et bienvenue sur Rest Island.
Lorsque les vieilles personnes virent Zora et cet homme en noire, elles s’agitèrent demanda qu’on les libère immédiatement et qu’elles voulaient retourner dans leur chambre... Cet endroit n’était pas une maison de retraite en fait, c’était en fait une véritable prison pour personnes âgées. Soudain, la cabine de Zora se mit en marche sur les rails et progressa dans la pièce jusqu’à passer dans une petite embouchure qui la mena dans la pièce voisine… Et là, la vieille Zora dut se retenir pour ne pas vomir tant ce qu’elle voyait était horrible… Dans cette salle, plusieurs hommes en blouses blanches réalisaient des manipulations génétiques sur de vieilles personnes. Lorsque l’expérience échouait et qu’il en résultat une immondice de cher à peine consciente, on l’éliminait froidement avant de le jeter dans une sorte de four géant. Et lorsque ça réussissait, la créature inhumaine était enfermée dans une cabine de verre et plongée en sommeil artificiel, attendant une prochaine expérience…
Lorsque sa cabine s’arrêta enfin, Zora aperçut un homme à lunettes qui la fixait avec un sourire mesquin. Il portait lui aussi cette étrange croix au niveau du corps. Zora n’était pas encore bien réveillée, si l’effet de l’anesthésiant s’estompait peu à peu, en revanche la fatigue due au Granit Marin ne cessait de grandir. Soudain, on accrocha quelque chose à sa cabine et l’instant d’après, la cabine se remplissait peu à peu d’un étrange liquide ! Que faire, si Zora ne tentait rien, elle serait le sujet de ces affreuses expériences… Mais elle ne pouvait rien faire, elle était piégée, ces ennemis étaient bien plus fort qu’elle…Oubliant son âge pendant une fraction de seconde, la vieille dame hurla de rage et frappa contre les vitres de sa cabine, ce qui fit rire le directeur qui assistait à ce spectacle avec joie.
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Oui, le directeur jubilait, il avait réussit à mettre la main sur un cobaye maudit par la malédiction d’un fruit du démon ! Avec ça, il pourrait réaliser de nouvelles expériences et serait encore plus proche de son but ultime ! Il ne pouvait pas s’empêcher de sourire pendant que ses assistants installaient la vieille dame sur la table d’opération et lui enlevèrent tout bijoux qu’elle portait (y compris le bracelet). Après avoir enfilé ses gants, il était temps de commencer l’Opération. Tout d’abord, il fallait brancher le sujet sous anesthésie générale. Non pas par compassion, mais plutôt pour des raisons pratiques, un sujet qui hurle de douleur pendant l’Opération devenait très vite ennuyant. Il piqua la vielle dame au bras et allait lui « brancher un tube relié à un sac qui contenait le liquide anesthésiant. En voyant le visage de cette vieille femme, crispée dans une expression de douleur, il pensa à sa mère et voulut la rassurer (comme il l’avait pour cette dernière). Il prit la main de Zora et lui murmura à l’oreille.
- N’ayez pas peur, tout ça sera bientôt terminé. Vous savez que grâce à vous, la vie de plusieurs personnes pourront sûrement être épargnées, vous ferez partie intégrante de la Justice, vous serez le soldat du futur… Fit-il d’une douce voix
*Alors voilà qui était derrière tout ça, … La JUSTICE hein ?? *
Trop occupé à penser à l’avenir, le directeur ne remarqua pas que le corps de la vieille rajeunissait petit à petit... En écoutant à moitié ce qu’il lui avait chuchoté, Zora explosa intérieurement de colère. La Justice, c’était donc le gouvernement qui était derrière tout ça ! Voilà d’où venait ce symbole sur leurs uniformes, elle s’en souvenait maintenant. Au moment où le directeur allait lui fait la perfusion, elle se redressa d’un coup et l’envoya au tapis d’un bon coup de poing dans la face ! ça faisait mal aux phalanges, mais c’était réellement plaisant ! Les assistants se précipitèrent sur le directeur pour vérifier son état tandis que l’un d’entre eux prévint les hommes en noirs…
*Ces hommes en noirs, pas de doute, ce sont des Agents du gouvernement. Ils sont trop, il faut absolument que je m’en aie ! Mais pas sans mes affaires ! *
Elle attrapa l’un des assistants par le col et celui-ci lui indiqua où se trouvaient ses affaires, dans un petit local situé au rez-de-chaussée. En la voyant sortir de la salle, les différents agents en faction dans la salle se ruèrent sur Zora. N’ayant pas d’arme sous la main, elle se protégea dans un premier temps avec le corps de l’assistant, puis lorsque celui-ci tomba K.O., elle profita de la panique pour se transformer en vieille et se fondre dans le décor. Ainsi la révolutionnaire put quitter le sous-sol et prendre ses affaires dans ce fameux local…
*Ah, que c’est bon de retrouver ses propres vêtements ! *
Pendant que Zora errait dans les couloirs à la recherche de la sortie, un étage plus bas, le directeur se relevait péniblement aidé par ses assistants tandis que des hommes en costumes fouillaient tout le sous-sol de fond en comble...Xander, l’agent qui avait interrogé la révolutionnaire décida de fouiller toute la résidence et de bloquer les issue. Cette femme ne devait pas s’échapper, sous aucun prétexte !
- Bon ! Vous trois, avec moi ! Elle est sûrement déjà en haut !
C’était trop tard, une fois toutes ses affaires retrouvées, Zora s’était précipitée vers la sortie… C’est alors qu’elle constata qu’elle n’avait jamais quitté Calm Belt ! Ce bâtiment se situait sur une minuscule en plein milieu de Calm Belt. Mais comment s’en aller d’ici ? Derrière elle, un groupe de personnes approchait, il s’agissait de l’agent Xander, du Directeur ainsi que de deux autres agents et des assistants. Zora se retrouvait coincée, d’un côté, Calm Belt et ses monstres marins, de l’autre cette étrange troupe… Une question torturait l’esprit de la révolutionnaire, qu’elle meurt ou qu’elle survive, il fallait qu’elle sâche !
- Vous oeuvrez donc pour le gouvernement, mais qu’elle est le but de tout ça ? Pourquoi utiliser ces personnes agées ?.
- Tu es bien curieuses… De toute façon vu les circonstances, je pense que je peux sans crainte te révéler le pourquoi de tout ceci… Les pirates, les révolutionnaires, la guerre, beaucoup d’homme périsse sur le champ de bataille, abandonnant femme et enfants… Ces pertes sont de plus en plus nombreuses. Alors imaginons un instant, une armée invincible, composée d’hommes dotées de capacités hors du commun… Nous pourrions éradiquer toutes ces vermines…
- Vous en avez assez dit… Il est temps de s’occuper d’elle maintenant. Dit-il en bondissant sur la jeune femme
Voilà, elle avait entendu ce qu’elle avait voulu entendre… Ce qu’elle ignorait, était qu’après un échec très important il y a environ vingt ans, le projet avait été annulé, sauf que le Directeur ainsi que les agents en charge de l’endroit n’avaient jamais vraiment arrêté leurs expérience et de son côté, le gouvernement n’avait vraiment cherché à le savoir… Dégainant son sabre, Zora bloqua le coup de pied cinglant de l’agent et riposta rapidement, sans succès… Elle était en sur nombre, pourtant elle souriait… Dans sa main gauche, une petite bestiole se tortillait dans tous les sens, cette petite chose allait être l’origine du terrible fléau qui allait frapper Rest Island…
*C’est vraiment une aubaine que cette chose se soit glissée dans mon sac après notre combat… *
Xander et les autres agents s’apprêtèrent à lancer un nouvel assaut lorsque leur adversaire balança une petite anguille sur eux… Rien d’alarmant dans un premier temps, sauf que ladite anguille grandissait anormalement vite… En à peine quelque seconde, cette petite bestiole était devenu une sorte de dangereux serpent long de trois mètres. Il poussait de terribles cris et se mit à tout saccager… Zora entreprit alors de partir sans demander son reste… Ce jour-là, comme par hasard, était le jour du ravitaillement, ainsi un groupe d’assistant était parti sur un navire du gouvernement sur l’île la plus proche et ce navire était revenu aujourd’hui, il mouillait là, quelque mètre plus bas, dans une sorte de port en bois aménagé…
*Et voilà mon carrosse ! *
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Prendre le navire ne fut pas trop compliqué, il ne lui restait plus qu’à dire à dieu à cette île et à se diriger vers Kalas au sud de North Blue, où elle espérait retrouver Golbat sa chauve-souris…