Ce jour-là, la mer était calme, une légère brise rafraichissante venait fouetter mon visage doucement, m’offrant un peu de fraicheur sous la chaleur éreintante des rayons de cet immense astre lumineux au dessus de nos têtes. Comme bien souvent, j’étais seul sur le pont, nettoyant ce dernier comme-ci il s’agissait de mon propre bateau, mais cela me faisait plaisir de rendre service à ce vieil homme qui avait gentiment accepté de me prendre à son bord en échange d’une protection contre d’éventuels pilleurs. Pourquoi alors prêter tant d’attention à ce navire si ce n’est pas le mien… tout simplement car même si je ne le connaissais que depuis peu de temps, j’éprouvais une énorme reconnaissance envers cette personne qui m’avait permis de recommencé à zéro… d’entamer une nouvelle vie, libre même si en réalité, étant récemment échappé d’Impel Down, la marine pouvait toujours être à mes trousses. Au-dessus de moi, les mouettes se laisser planer, porter par le vent, pour ensuite plonger d’un cas en cherchant à attraper un poisson à se mettre sous le bec. Ceci représentait une des seules distractions que j’avais dans toute ma journée car, malgré la gentillesse du vieillard, en mer, j’étais mis à l’écart par le reste de l’équipage qui gardait une mauvaise image de moi à cause des fers que je portais aux poignets, indiquant clairement que je sortais de prison. Cependant, cette ignorance de la part de ces compagnons de fortune était une chose qui ne me dérangeait aucunement, j’aimais bien rester seul, cela me permettait de me vider l’esprit. Et une fois à terre, je ne pouvais me permettre de quitter le bateau puisque j’étais en charge de le surveiller, je ne pouvais donc pas profiter des activités des îles où nous nous rendions. Je profitai donc de ces petits moments avec la nature comme-ci il s’agissait d’une image incroyable. L’espace et le temps ne représentaient plus grand chose pour moi, j’étais complètement en décalage avec ce monde, il m’était donc impossible de dire exactement où nous étions à ce moment-là, ni même si c’était l’heure de manger ; toujours était-il qu’un drôle de restaurant s’était présenté face à nous, ce dernier pouvait en effet voguer sur les mers comme n’importe quel bateau. Mon ventre m’indiqua clairement que le moment du repas approché et l’arrivé du capitaine et des autres marchand sur le pont prouvait bien la même chose.
- Les gars… aujourd’hui c’est resto !
Cette annonce déclencha une cohue assourdissante, comme-ci ces hommes n’avaient pas mangé depuis une éternité. Toujours était-il que moi aussi j’étais bien content de manger dans un bon restaurant, car on ne pouvait pas dire que notre chef cuisinier était le meilleur de tous. Alors que les marins entamaient leur descente, je pris leur suite afin de, moi aussi, profiter de ce bon repas qui se profilait, lorsque je fus interpellé par la voix du capitaine.
- Où tu vas gamin ? - Manger ! - Qui t’as dit que tu pouvais venir avec nous… tu restes là garder le bateau ! - Mais on est en pleine mer, la seule menace peut venir de l’intérieur ou de la mer, dans les deux cas, elle sera visible de loin… - C’est bien pour ça que je te laisse seul sur le navire cette fois-ci héhé !!! Profites-en pour tout nettoyer si ça peut te faire plaisir.
Et il quitta le bâtiment en s’esclaffant d’un rire roque et sadique, sa cruauté n’avait donc pas de limite. Qu’il ne m’aime pas particulièrement d’accord, mais à ce point… Je lançai un regard au vieillard qui m’avait invité mais, même si c’était lui qui payait ces hommes pour le conduire là où il avait besoin d’aller, le capitaine restait le responsable du navire et c’était la condition pour que je monte à bord. Une nouvelle fois je fus donc condamné à rester sur le bateau; unique point positif au tableau, je pouvais me charger de faire ma propre cuisine… de toute façon ça ne pouvait qu’être meilleur que ce que le cuistot nous proposait régulièrement.
C’est alors que du grabuge se fit entendre, provenant de l’intérieur du Baratie, puisque c’était comme ça que se nommait le resto d’après la pancarte, il devait se passer quelque chose à l’intérieur, mais quoi ? Je me risquai à descendre sur la structure flottant, restant l’extérieur sur une espèce de terrasse d’où je pouvais avoir vu sur la porte… un homme visiblement ivre était en train de s’en prendre au vieux marchand ; je n’avais pas le choix, je me devais d’intervenir. J’entrai donc dans le restaurant et d’un coup de pied bien placé, remis rapidement en place l’homme agressif. Malheureusement pour moi, sous son long manteau blanc, cet homme cachait une tenue du gouvernement… il s’agissait d’un marine et il ne de ne devait pas être seul dans cet endroit…
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Elimane Loyckh
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Mer 27 Mar - 12:50
J’observais le ciel depuis le pont du Navire. On m’avait promus lieutenant de ce navire depuis maintenant trois semaines et je pouvais dire que je m’en sortais relativement bien. Depuis Logue Town, nous n’étions tombés que sur deux pirates tellement nuls que de jeunes recrues étaient intervenues à notre place. Personnellement je me contentais de superviser toutes les démarches de mes hommes. Ces derniers m’inspiraient beaucoup de sympathie, ils respectaient chaque décision prise et ne cherchaient pas la petite bête. Avoir un équipage qui écoutait et ne râlait pas à chacune de mes prises de position, retournait du miracle. Je devais en profiter longuement, d’autant plus que je partais bientôt pour Grand Line, la route de tous les périls. Avec mon niveau, je n’étais pas certain de pouvoir faire long feu.
Confortablement installé dans mes quartiers, je lisais un livre tout en vérifiant la comptabilité du Navire. Nous avions neuf cents mille berrys en trop. Je ne savais pas comment l’ancien capitaine du navire s’y prenait pour tenir sa compta à jour, quoi qu’il en était, elle ne se vérifiait pas. J’inscris donc que cet argent devait profiter à l’équipage à leur prochaine sortie. Mon denden de la ligne interne du bateau résonna soudain dans toute la pièce. La vigie m’indiqua que nous approchions du célèbre restaurant flottant, "Le Baratie". Je voulu y accoster pour voir si tout s’y passait bien puis décidai autre chose. C’était l’occasion d’utiliser intelligemment le surplus dans la caisse.
« Caporal Uzesoo, vous pouvez indiquer à l’équipage qu’ils ont quartier libre durant deux heures et que c’est le gouvernement qui offre. »
A l’écoute de cette information, tout le bâtiment, soit cent trente hommes hurla de joie. Ils se ruèrent sur le pont afin de débarquer au plus vite. Le Baratie pouvait largement accueillir deux fois, voir trois fois plus de clients que l’équipage. Je posai pied sur la plateforme servant de port avant de me diriger vers le restaurant. Je devais m’assurer qu’il y aurait assez de places et que le patron soit d’accord de servir autant de personnes. J’entrai et demandai à voir le chef de l’établissement. En regardant l’intérieur, je su qu’il y aurait assez de place, il fallait maintenant que le boss des lieux soit d’accord. Je regardai par la fenêtre vers mon équipage et vis qu’ils attendaient bien sagement sur le pont. Une légère impatience pouvait être perçue mais c’était largement compréhensible.
Le patron arriva vers moi et je lui expliquai la situation. Il écarta les bras en me disant qu’il était ravi de cette opportunité et qu’il nous préparait les tables. Je sortis et invitai mes hommes à descendre sur la plateforme mais, avant qu’ils ne puissent entrer, je les ai prévenu que je ne tolérais aucun écart de conduite. Ils étaient ainsi prévenus ! Je remontai sur le navire avec une douzaine de soldats car nous mangions plus tard pour laisser une garde sur le bateau et, pour moi, pouvoir finir mes travaux de comptabilité au calme. Une heure et demie passa sans le moindre incident. J’entrai de temps à autre dans le resto pour vérifier si tout ce passait bien dans le restaurant. Sans grande surprise, c’était le cas.
Une fois mes calculs finis, je sortis sur le pont supérieur afin de me relaxer un peu au soleil. Des mouettes se disputaient un poisson qui finit par me tomber dessus. Je me levai pour prendre une douche pour ne pas sentir le poisson mort. Je devais souvent être assis lorsque l’eau tombait sur moi car les jets étaient parfois trop important et laissaient beaucoup trop d’eau couler sur moi ce qui, en condition de maudit, me faisait perdre toute ma force. Je devais de plus me concentrer pour ne pas congeler l’eau. C’était d’autant plus difficile que je m’étais entraîné durant quelques temps à congeler l’eau me tombant dessus par réflexe inconscient. J’entendis soudain mon denden muchi du réseau externe hurler. Je sortis de la douche un peu précipitamment, glissai par et tombai à terre, le fesse en l’air. En chutant, mon coude accrocha un cadre qui bascula sur mon étagère qui envoya l’escargophone à quelques centimètres de ma tête, décroché.
« Lieutenant Elimane à l’appareil. »
On m’indiqua que je devais rentrer car les homes devaient partir pour une mission d’entrainement à Tequila Wolf. Je n’y étais par contre, pas convié. Les exercices physiques n’étaient prévus que pour le sous-officier. J’indiquai que mes hommes y feront route d’ici une vingtaine de minutes et on me précisa de rester au Baratie, un second navire sera dépêché sur place afin de servir de moyen de locomotion aux quelques dispensés d’exercice et à moi-même. Je raccrochai ensuite l’appareil-animal. Je me relevai et enfilai mes affaires tout en remettant tout le bordel en place. Je sortis de la cabine et prévins les hommes restés en surveillance qu’il va falloir descendre du navire afin de laisser celui-ci repartir avec l’équipage. Je gardais les douze hommes avec moi car, par le plus grand des hasards, ils étaient tous dispensés d’entrainement.
J’informai le sergent-chef Bartholomew qu’il devait maintenant se charger de l’équipage et, avec les gars restants, me suis installé à table et ai commandé à manger. Après tout, nous n’avions pas encore mangé contrairement à tous les autres. Je regardai par la fenêtre le CWNS s’en aller avant de commander mon plat. Ce dernier arriva quelques minutes plus tard, dégageant un fumet incroyable. J’allai me régaler ! Le saumon réveillait toutes mes papilles gustatives, j’allai entamer la dernière bouchée lorsqu’une horde de malappris entra dans l’établissement. Ils bousculaient les gens, crachaient à terre, touchaient les fesses de jeunes filles, mangeaient de façon dégueulasse et rotaient à tout va. Qu’est ce que c’était que ce bistoum ? Je me levai, de même que mes hommes et nous allâmes en direction des sans-gênes. Un d’eux me fixa droit dans les yeux et me proposa d’aller faire des trucs avec mes supérieurs. Je ne me fis pas prier et transformai ce jeune homme en une belle statue de glace grâce à mon Ice Time. Les autres commencèrent alors à nous insulter et à casser des couverts. Je voulu stopper tout le tintamarre mais, pas de chance, je me trouvai alors derrière la porte d’entrée. Un gars entra alors d’une manière forte et imposante dans la salle. L’impacte eut pour conséquence de m’éjecter au loin sur une table. Je me levai alors d’un coup comme si de rien n’était, de la laitue en bouche, un homard sur la tête et de la sauce partout sur ma blouse. Super ! Je m’adressai alors à l’homme venant d’entrer, j’employais pour une fois des menaces car je n’étais pas de très bonne humeur après une telle chute.
« Pourquoi m’être rentré dans le lard ? Ne me raconte pas de salade, sinon les patates vont voler et tout ça pour des queues de cerises. Alors je t’attends, bande de moules. »
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Elimane Loyckh
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Mer 27 Mar - 23:31
Premier plat : entrée fraîche
Je venais de défoncer la porte d’entrée du restaurant d’un coup de pied violent, envoyant valdinguer au passage un agent du gouvernement dans le décor. Je m’assurai alors du bon état de santé de mon ami vieillard avant de jeter un rapide coup d’œil au reste du restaurant pour me rendre compte de l’état des lieux… apparemment, l’équipage avait bien profiter du repas et surtout de la boisson. Une chose étrange m’interpella cependant plus que le bordel mis part ceux que j’accompagnai en mer… l’un d’eux était en effet transformé en un bloc de glace géant. Comment cela était-il possible avec ce temps ? Il faisait chaud aujourd’hui et le soleil brillait haut dans le ciel, une telle chose était impossible. Je fus rapidement sorti de mes pensées par le jeune homme que je venais de bousculer.Le marine se releva visiblement mécontent du nouvel petit ensemble qu’il arborait après s’être écrasé violemment sur une table…
- Pourquoi m’être rentré dans le lard ? Ne me raconte pas de salade, sinon les patates vont voler et tout ça pour des queues de cerises. Alors je t’attends, bande de moules.
Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais mon premier réflexe fut d’attraper une miche de pain sur le meuble à mes côtés et de lui envoyer dessus. En raison de ma situation actuelle, j’étais un évadé de prison après tout, j’avais donc paniqué de peur qu’il me reconnaisse et m’en était donc pris à lui… instinct de défense. Cependant, je n’avais pas voulu m’attaquer à lui physiquement, le fait d’être un prisonnier était déjà une charge bien assez lourde, rajouté en plus agression sur un agent était me passer la corde au coup. J’avais donc attraper le bout de pain et lui avait lancé directement en direction de son visage et avais rapidement enchainé avec tout ce qui me passait sous la main, me décalant peu à peu afin de m’éloigner de la porte de sortie. Pendant ce temps-là, j’invitai mon ami marchand à quitter le Baratie afin de se mettre à l’abri et de commencer les préparatifs pour notre départ.
Je devais avouer que je ne m’occupai pas vraiment de la réaction du marine que j’étais en train d’agresser, je me préoccupais plus des différentes munitions que je pouvais trouvé à lui jeter dessus, mais je m’attendais à tout moment à un retour de sa part. Je sentis soudain la température baissé grandement autour de moi… je me retournai et aperçus de nouveau la sculpture de glace. Ça faisait vraiment froid dans le dos de s’imaginer finir comme ça… et si c’était celui que j’étais justement en train d’attaquer qui était responsable d’un tel phénomène… au moins les fruits seraient frais avec lui. D’ailleurs la dernière chose que je lui lançai fut une banane ; avant de décider de me stopper un moment pour voir ce qu’il en était.
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Elimane Loyckh
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J’avais difficile de voir à quoi ressemblait la personne invective. Un morceau de pâté collait toujours entre mes deux yeux. D’un geste du visage aidé de la main droite, j’enlevai toute cette merde en fermant bien les yeux pour éviter qu’elle n’entre dedans. Je les réouvrais alors pour voir quel individu m’avait porté un coup en traitre mais une miche de pain me cacha la vue. Quoi ? Qu’est-ce qu’une miche de pain faisait aussi haut ? Elle grossissait rapidement. Sans doute l’étonnement ou je ne sais quoi mais impossible pour moi de l’éviter. Comme un lapin des mers hypnotisé par les phares du train maritime. Elle s’écrasa sur mon nez avant de retomber par terre. Je la regardai quelques instants avant de relever mon regard vers l’homme qui m’étais toujours pas donné de voir.
Une pluie d’autres aliments arrivait tel un essaim en ma direction. J’eus le réflexe d’emprunter le parapluie de la demoiselle assise non loin afin de me protéger des projectiles. Ceux-ci frappaient la toile de mon bouclier sans le déchirer. Excellente qualité ! Il faudrait que je m’achète le même… Mais pour faire quoi en fait? Je ne me servais jamais de parapluie, c’était vraiment idiot ce que je me disais en moi-même à cet instant. Une banane s’arrêta sur ma protection et l’averse abracadabrante cessa. Je secouai le parapluie avant de le rendre à la jeune dame tout en lui montrant mes belles dents. Je regardai ensuite l’homme mitrailleur. Il ressemblait à ceux faisant du bodybuilding, le corps hyper-musclé, exagéré même, et tout apprêté au visage comme s’il s’était maquillé. Au final je ne connaissais pas cet homme qui m’agressait de la sorte. Il venait néanmoins de m’attaquer sans raison tout en détériorant ces lieux au demeurant si charmant. J’essuyai mon pantalon et ma vestes, souillés par les envoies de tantôt en lui demandant de ne plus bouger afin qu’on lui passe les menottes pour qu’il puisse expliquer la situation et ses raisons sans réitérer l’exploit alimentaire.
« Bonjour, je suis le Lieutenant Elimane. Je ne sais ce que tu cherches à faire en m’envoyant tous ces aliments mais ceci est un charmant restaurant public qui tient à sa réputation. Je te serais gré de ne plus rien m’envoyer, de te laisser passer les menottes afin qu’on puisse régler la situation sans autres débordements. Tu vas donc être conduit au dehors afin de t’expliquer sur ce qu’il vient de se passer. Je jugerai ensuite ton cas. »
Alors que je terminai d’enlever le jus de tomate ayant coulé sur mes chaussure, j’invitai un soldat à lui passer les menottes. Ce dernier s’avança vers l’homme aux cheveux bleus avec beaucoup d’hésitation. De mon coté, je regardai le patron qui n’avait vraiment pas l’air content. Je lui lançai une grosse bourse en disant que ça devrait couvrir tous les frais et alimentaire de mes hommes et l’éventuelle casse qu’il y avait eut il y avait quelques instants. Il l’attrapa, jeta rapidement un coup d’œil avant de me faire signe que tout était ok. Je ne prêtai plus attention au bodybuil-dingue, m’attendant à ce que celui-ci coopère de façon civilisée.
J’invitai les gens à reprendre leur repas et fis demi-tour, chercher le reste de mon jus de cactus, resté sur ma table avant de sortir par une porte menant à l’extérieur située au plus près de ma table. En sortant, je ne vis toujours pas le navire sensé nous reprendre mais, chose plus bizarre encore, mes hommes et les impolis n’étaient toujours pas sortis. Problème ? Je me dirigeai alors vers la porte défoncée avant de voir passer un de mes hommes en vol plané. Hein ? Ils osaient ne pas écouter ?
« Attendez que je vous refroidisse bande de cornichons. »
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Jeu 28 Mar - 13:35
Le plat est servi
Le bout de pain avait volé directement dans le visage du marine qui n’avait pas pu l’éviter, tout comme tous les autres ingrédients de ma recette qui voltigeaient dans sa direction. Heureusement pour lui, le gouvernemental eut le réflexe de voler, car oui c’est un vol, le parapluie d’une charmante demoiselle pour se protéger des projectiles. Finalement, je finis par ne plus avoir de munitions à lui balancer, je dus donc me résoudre à l’écouter parler.
- Bonjour, je suis le Lieutenant Elimane. Je ne sais ce que tu cherches à faire en m’envoyant tous ces aliments mais ceci est un charmant restaurant public qui tient à sa réputation. Je te serais gré de ne plus rien m’envoyer, de te laisser passer les menottes afin qu’on puisse régler la situation sans autres débordements. Tu vas donc être conduit au dehors afin de t’expliquer sur ce qu’il vient de se passer. Je jugerai ensuite ton cas.
Un lieutenant, c’était bien ma veine. Je le rejoignais cependant sur un point… le restaurant était charmant et il était dommage de se battre à l’intérieur et de tout abimer, même si le décor intérieur était déjà fortement entamé. Un autre avis que je partageais donc avec lui concernait la partie où il m’invitait à le rejoindre dehors, enfin d’une certaine façon, on pourrait alors régler ça en toute tranquillité. Mais pour régler quoi en fait ? Je n’avais pas réellement de problèmes avec lui… à part le fait qu’il veuille m’arrêter désormais.
Un homme s’approcha alors de moi pour me passer les menottes, mais quelle fut sa surprise lorsqu’il s’aperçu que mes poignets étaient en fait déjà pris par une paire de fer énorme. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’il comprit ce que cela signifiait… mais il n’eut pas le temps d’en dire plus que mon bras fut projeté en plein dans sa face.
Dark Side of the Moon
Le pauvre marine s’envola littéralement pour aller traverser ce qu’il restait de la porte d’entrée, passant juste devant le lieutenant.
- Attendez que je vous refroidisse bande de cornichons.
J’étais prêt à me confronter à lui… je le rejoignis donc dehors pour en découdre ; je n’allai pas me laisser faire prendre aussi facilement que ça. Je lui fis donc fièrement face, préparé à passer à l’attaque, mais pas sans réfléchir… car la dernière phrase qu’il venait de prononcer m’inquiétait quelque peu. Soit il s’agissait d’une pure coïncidence, soit il était sérieux quand il parlait de « refroidir » et que c’était donc lui le responsable du glaçon humain dans le restaurant… un fruit du démon ? Si c’étais le cas, je devais rester prudent. J’attrapai un ananas qui traînait par terre, un des vestiges de notre altercation à l’intérieur du resto, et shootai dedans pour lui envoyer dessus de nouveau avec plus de puissance et de vitesse qu’à la main, afin de détourner son attention pour mieux me jeter sur lui. Je voulais frapper fort dès le début pour lui montrer que je ne rigolais pas et me ruai donc vers lui à la suite du fruit. Une fois à sa hauteur, je me jetai les deux pieds en avant, direction l’abdomen, pour lui couper le souffle et le projeter en arrière.
Dual kick Cannon
Pour éviter toute contre-attaque de sa part, au moment de retomber au sol, j’effectuai une roulade arrière afin de prendre appui sur mes mains et de me mettre à tourner sur moi-même telle une toupie pour l’empêcher de m’approcher dans une tentative de retour et ainsi pouvoir me remettre en garde sur mes jambes sans soucis.
Spin kick
- Je m’appelle Rhees… et le plat est servi !
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Elimane Loyckh
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Le Marine volant retomba quelques mètres plus loin, le visage en sang plein de boursouflures. Je regardai en direction opposée afin de connaitre l’auteur de cet envoie fulgurant à la trajectoire nette mais à l’arrivée catastrophique. L’homme au cheveu bleu qui ne voulait sans doute pas mettre de menotte. Y avais-je été trop fort ? Sans doute que non, les menottes ne devaient être qu’une formalité, rien de plus. Quoi qu’il en fût je ne pus voir quoi que c’était car l’entrée du restaurant ne m’était pas visible. En effet, comme tout à l’heure, un aliment me cachait la vue. Ce n’était certes plus une miche de pain, ça ressemblait plutôt à un ananas, mais l’olibrius avait le don d’envoyer tout ce qui lui tombait sous la main. Je pu cette fois-ci l’éviter de justesse. Sans doute pour mieux me prendre le reste. En effet, le prévenu suivait de près son projectile, les pieds en avant. Tout se passa comme dans un ralenti, je pus même apercevoir une souris sortant du plancher, analyser la scène du dehors, soupirer puis rentrer dans son trou. L’instant d’après, mon torse se brisait en une centaine de morceaux de glace à l’endroit de l’impacte, avant que mon corps ne soit littéralement couper en deux.
L’homme semblait fermer les yeux durant la traversée. Je n’étais pas certain qu’il m’avait vu exploser. Ses compagnons en revanche, restaient bouche bée en voyant l’action. Je retombai par terre avant de me reconstituer rapidement pour éviter de ne rester trop longtemps couper en deux. Mon adversaire exécuta alors un cumulet avant puis une superbe réception. Comme les gymnastes à la base qui passaient leurs journées à s’entrainer au sol et sur les barres ou anneaux que le complexe d’entrainement comportait. Il me tournait le dos, je ne pus donc constater s’il m’avait vu ou non et si il tenait vraiment à se battre contre un utilisateur de fruit. Qui plus est, Logia. Je n’étais même pas certain qu’il en avait déjà vu ou même entendu parler.
« Je m’appelle Rhees… et le plat est servi ! »
Il venait à son tour de se présenter. Sa façon de faire était classe, digne d’un excellent combattant avec lequel je pourrais me divertir. Au ton de sa voix, on ne pouvait dire s’il avait percuté ou non sur la nature de mes pouvoirs. Ses acolytes, eux, n’en revenaient toujours pas. Ils furent rapidement maîtriser par mes hommes, plus aguerris qu’eux, et regardaient donc ce début de combat en me manquant qu’une chose : le bag of pop corn. Je m’étirai, faisant craquer beaucoup de mes articulations et décoaptais mes épaules au niveau de la tête huméral afin de gagner en souplesse. J’étais près pour le divertissement. Je ne voulais pas blesser mon adversaire et allais lui proposer un marché assez sympathique pour lui.
« Bien Monsieur Rhees, je vous propose ceci. Si vous arrivez à combattre durant plus d’un quart d’heure sans flancher, je vous laisse partir vous et vos compagnons. Après tout, vous n’aviez peut être qu’une envie, c’était de vous défouler… Ce qui est tout à fait acceptable à cette heure de la journée. Vous n’êtes pas de vilains pirates sinon un pavillon civil ne flotterait pas sur votre navire et vous semblez, tout comme moi, vouloir un combat en plein air, soucieux de ne pas foutre le bordel au sein même du restaurant. »
Je ne vis pas le soldat à terre faire un geste désespéré avant de s’évanouir. Cela m’aurait sans doute fait changer d’avis. Pour l’heure j’en étais à mon petit monologue. Je me préparais au combat tout en attendant la réponse du jeune homme. Il devait sans doute me prendre pour un homme prétentieux ou je ne sais quoi, mais il était quasi impossible de trouver quelqu’un capable de battre un logia en cette mer. Je ne m’avançais donc pas trop par cette phrase, me battre lui aurait été impossible et je ne voulais pas paraitre injuste envers lui. Quinze minutes me semblait un bon compromis. Je réfléchis un moment pour savoir si j’utilisais directement mon fruit ou si j’y allais crescendo dans mes attaques. Je penchais plus pour la seconde idée, montrer toutes mes capacités ce n’était pas non plus conseillé. On ne savait jamais !
« Alors, tu décides quoi ? Mon compromis te semble bon ou tu ne l’acceptes pas ? »
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Elimane Loyckh
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Jeu 28 Mar - 23:59
Service rapide : 15 minutes à tenir
Le lieutenant de la marine avait réussi à éviter l’ananas qui se diriger droit sur lui, cependant, ce dernier lui avait sans doute bloqué la vue puisqu’il ne me vit pas arriver juste derrière. Ainsi, c’est les deux pieds en avant que je lui rentrai dans le lard. Avec la vitesse, l’action ne dura que quelques secondes, temps durant lequel je ne compris pas vraiment ce qui se passa, puisque, alors que je m’attendais à rebondir sur lui et donc repartir en arrière… je me trouvai maintenant derrière lui. Pourtant j’étais sûr de l’avoir touché ; cela voulait-il dire que je l’avais traversé ? Ce nouvel indice me confortait dans mon idée que ce type possédait un fruit, sans en être vraiment certains, je n’y connaissais pas grand-chose à ces fameux fruits. Toujours est-il que, lorsque je me retournai, le gouvernemental était en un seul morceau, comme-ci rien ne s’était passé. Cependant, la mine atterré de mes compagnons de voyage, le regard dirigé vers le brun, voulait bien dire qu’il s’était passé quelque chose d’incroyable. Leur stupeur fut vite interrompue par l’intervention des marines qui maitrisèrent l’ensemble de l’équipage ainsi que mon vieil ami. Mon regard se tourna alors à nouveau vers ce Loyckh qui prit la parole.
- Bien Monsieur Rhees, je vous propose ceci. Si vous arrivez à combattre durant plus d’un quart d’heure sans flancher, je vous laisse partir vous et vos compagnons. Après tout, vous n’aviez peut être qu’une envie, c’était de vous défouler… Ce qui est tout à fait acceptable à cette heure de la journée. Vous n’êtes pas de vilains pirates sinon un pavillon civil ne flotterait pas sur votre navire et vous semblez, tout comme moi, vouloir un combat en plein air, soucieux de ne pas foutre le bordel au sein même du restaurant.
Tenir un quart d’heure en face à face, dans un simple combat, pour pouvoir repartir librement… il y avait anguille sous roche, cela ne pouvait pas être aussi simple. Soit mon adversaire était sûr de sa puissance, soit il s’agissait juste d’un prétexte pour m’inciter à l’attaquer et le reste n’était que du flan. J’entrai donc dans une longue phase de réflexion, pesant le pour et le contre de cette proposition ainsi que tous les pièges qui pouvaient en découler. Mais j’arrivai vite à la conclusion que c’était peut-être le seul moyen de repartir libre… il était hors de question que je retourne en prison. Et puis, j’avais promis au vieillard de le protéger et cela passait donc par ce combat pour éviter qu’il soit emmené lui aussi.
- Alors, tu décides quoi ? Mon compromis te semble bon ou tu ne l’acceptes pas ? - J’accepte… je vais faire qu’une bouchée de toi. Tu vas même pas les voir passer ces quinze minutes !
Je me montrai sûr de moi, mais en fait il s’agissait juste d’une façade cachant la peur de me faire attraper une nouvelle fois et d’être conduit à nouveau en prison… moi comme mes compagnons.
- C’est partit !
Je lançai de nouveau l’offensive dans le but de le repousser le plus loin possible d’un coup puissant… plus je le faisais reculer et plus je gagnais du temps, il ne fallait donc pas que je lui laisse le temps de prendre le dessus ou sinon j’allai subir ce quart d’heure. Je me ruai donc à sa hauteur et entama un enchaînement de coup de pied, tournant sur moi-même afin de gagner toujours plus de vitesse et donc toujours plus de puissance, pour finalement envoyer un violent coup en direction de son foie. Si j’arrivai à l’attendre, la douleur engendrée me ferait gagner énormément de temps et j’en avais besoin.
Whip kick
Ma jambe partit alors tel un coup de fouet pour venir frapper latéralement les côtes du Lieutenant dont j’attendais toujours une offensive.
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« J’accepte… je vais faire qu’une bouchée de toi. Tu vas même pas les voir passer ces quinze minutes ! »
Sa voie fut un rien tremblante. Il n’était donc pas si présomptueux qu’il ne le faisait paraitre. Je finissais par apprécier cet homme qui, malgré un bourrinisme et un manque évident de tact lorsqu’il prenait peur, pouvait se montrer brave et respectueux lorsque cela lui était possible. Cela se faisait de plus en plus rare. Beaucoup aurait déjà pris la poudre d’escampette sans se soucier de ce que pouvait arriver à leur compagnon. En effet, même si moi-même, je ne leur ferais aucun mal, d’autres officier ou agent gouvernementaux pouvait se montrer parfois cruels avec les détenus.
« C’est partit ! »
Il ne se fit pas attendre, plusieurs coups s’enchainaient de façon rapide bien que fortement aléatoire. Il frappait souvent dans le vide sans que je n’aie à éviter. Mais je ne faisais que reculer, ça n’allait pas. J’exécutai alors un geppou afin de pouvoir changer ma position et ne plus devoir faire un pas de plus vers l’arrière. Au même moment, il frappa latéralement avec une rapidité qui m’impressionna. Heureusement, j’avais déjà entamé ma montée dans les airs. Je fis alors exprès de chuter les épaules en avant afin de pouvoir frapper mon ennemi aux épaules. Choix peut être spécial vu la musculature du gars, mais je n’aurais su frapper que là. Je n’avais donc pas d’autres possibilités. Je n’y allais de toutes façons pas sans gants glacés. Cela me donnerait un gros plus en terme de puissance.
Je recouvris mes poings et jambes de glace avant d’étendre rapidement mon bras droit. Vu qu’il frappait toujours tout en avançant, je ne savais pas si mon bras allait être assez long que pour le toucher convenablement. J’eus le temps, toujours en l’air, de regarder si mes hommes n’avaient pas de soucis avec les autres mais apparemment, ceux-ci n’avaient pas besoin d’être enchainés, ils ne bougeaient pas, sans doute à cause du spectacle qui s’offrait devant eux. Je frappai alors en direction du haut du dos de mon adversaire avec le plus de force possible.
« Ice Direct Right. »
Il ne me sembla pas le toucher. J’usai ensuite d’un soru pour gagner quelques mètres afin qu’il ne puisse profiter de ma relative vulnérabilité en lattant dans les airs. En touchant le sol, je tournais le dos à Rhees. Je fis demi-tour, enlevai mon armure et décidai qu’il était temps de donner plus de fil à retordre à mon adversaire. Je forçai alors en moi-même afin de dégager le plus de froid possible de mon corps. C’était tellement intense qu’une couche de glace, parfois épaisse d’un bon centimètre, se formait par endroits en surface de peau. Je lançai mon attaque en pointant le bodybuilder avec mes mains d’où sortir un énorme faisan de glace.
« Allons-y. Ice Pheasant Peck. Les fruits du demon sont rares dans ces mers. Ne sous-estime pas la puissance dégagée grâce à ceux-ci. Fais de ton mieux et résiste encore pendant 13 minutes ! »
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La justice sans la force est impossible, la force sans la justice est tyrannique. Suis tes idéaux mais reste dans le droit chemin sinon gare à toi, Invité, je serai là!
Elimane Loyckh
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Mar 2 Avr - 23:20
Le service est long Plus vite le dessert !
Mon sort et celui de mes camarades se jouaient donc dorénavant sur quinze minutes… un quart d’heure qui serait donc décisif, à moins que ces menaces ne soient que du bluff pour me pousser à combattre. Cependant, même si cela pouvait être une possibilité, je ne pouvais pas me permettre de prendre un tel risque. C’est donc avec une grande responsabilité sur mes épaules que je me lançai à l’assaut de mon adversaire, l’agressant de nombreux coups de pieds. Bien que ces derniers n’atteignent pas leur cible, je faisais reculer le marine de plus en plus vers le bord de mer… un moyen d’en finir rapidement s’il possédait bien un fruit du démon.
Soudain, alors que j’effectuai un coup de pied circulaire pour venir fouetter le gouvernemental violemment, ce dernier disparu de mon champ de frappe. Comment cela était-il possible ? Une autre capacité de son fruit ? J’étais perdu. Je ne savais pas où il était et j’étais donc une proie sans défense pour lui. C’est alors que je sentis tout d’abord une sensation de froid glisser le long de ma colonne vertébrale, suivie rapidement par une morsure brulante au niveau de l’épaule… il était derrière moi. Je n’avais aucune idée de l’endroit d’où il m’avait frappé, mais vraisemblablement il avait mal calculé son coup, oubliant de prendre en compte l’élan engendré par ma précédente attaque avant de me frapper, me permettant ainsi, sans le vouloir, d’éviter une offensive apparemment dangereuse. Une fois de nouveau sur mes appuis, je me retournai pour faire de nouveau face à mon adversaire. Ce dernier était déjà à plusieurs mètres de moi malgré les quelques petites secondes qui séparait son dernier assaut de l’instant présent… il avait donc la capacité de se déplacer très rapidement en plus d’infliger des dégâts importants. Les pouvoirs qu’il possédait commençaient à se dessiner peu à peu malgré un flou qui subsistait encore pour certains de ses tours… le gars congelé dans le restaurant, cette sensation de froid puis de brûlure il y a peu de temps, ainsi que les quelques blocs de glaces qui jonchaient le sol, me confirmaient ma première idée… le logia de la glace, du peu que je connaissais. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour confirmer cette hypothèse puisque cette fois-ci, se fut lui qui lança l’assaut avec une technique impressionnante… un oiseau de glace se dirigeai maintenant vers moi.
- Allons-y. Ice Pheasant Peck. Les fruits du demon sont rares dans ces mers. Ne sous-estime pas la puissance dégagée grâce à ceux-ci. Fais de ton mieux et résiste encore pendant 13 minutes !
Que devais-je faire, tenter de contrer la bête ou bien essayer de l’éviter ? Mon adversaire semblait bien plus fort et expérimenté que moi, donc frapper une telle attaque me causerait certainement plus de préjudices que de bien… et ce même si j’arrivai à contrer l’animal gelé. J’optai donc pour la deuxième solution, mais d’une façon un peu particulière. L’ampleur de l’attaque me laisser peu de place pour l’esquive, la seule solution qu’il me restait était donc de glisser en dessous et pour ça j’avais besoin de vitesse. Je me mis donc à courir en direction du volatile et malgré le peu d’élan que je possédais, réussis à effectuer une glissade juste en dessous de la sculpture.
Slide
Au passage, le monticule de glace frôla une mèche de cheveux qui gela instantanément… la deuxième solution avait donc était la bonne. Sans me souciais plus de ce qui venait de me passer au-dessus de la tête, je continuai ma course vers le marine et, arrivé à sa hauteur, lançai un enchaînement que j’avais mis au point durant mes années de prison.
Reverse Polarity
Le but de ce dernier étant de faire monter mon adversaire avec un coup de pied sous le menton pour le rabattre violemment au sol avec un coup de talon.
Le temps s’écoulait lentement de mon point de vue… je n’en voyais pas le bout et mon combat s’annonçait de plus en plus dur ; j’espérai au moins que cette combinaison me ferait gagner quelques minutes.
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Elimane Loyckh
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Mon oiseaux blanc passa au dessus de lui en ne lui congelant que sa mèche. Il réfléchissait vite, prenait d’excellentes décisions et se défendait excellemment bien. Que pouvais-je attendre de plus ? Allait-il m’étonner encore plus ? Quoi qu’il en fût, il me fonçait en ce moment dessus via une glissade rapide et contrôlée. Il se réceptionna en se relevant et me frappa violemment au menton. Celui-ci, sous l’impacte puissant, explosa. Je décidai de réagir en chaine et fis exploser ton mon corps afin de refroidir l’air ambiant et de pouvoir l’utiliser durant le combat. Je me reconstituai rapidement afin profiter de cette baisse de température provisoire. Non loin de mon adversaire je soufflai le plus fortement possible vers lui.
« Ice Breath »
Reculant un rien, je générai alors un mur traversant la surface flottante en deux. Rhees derrière le mur du coté mer et bateau ; moi, les deux équipages et le restaurant de l’autre. Je voulais un petit temps mort de deux minutes afin de voir si tout se passait bien avec mes hommes et leurs détenus. Je discutai un temps avec le sergent qui me rassura que tout allait bien. Néanmoins, le soldat de tout à l’heure, souffrant de multiples fractures mais buvant une concoction sensé le soigné, m’interpella en me disant qu’il avait déjà vu le bodybuildé et que celui-ci n’était pas n’importe qui, c’était un pirate recherché. J’avais donc bien senti l’affaire mais il fallait que je le capture et pour cela, je devais le battre rapidement. Je ne voulais cependant pas brusquer les choses et, de plus, je ne savais pas de quoi il était accusé, je ne pouvais donc pas l’arrêter simplement parce que mes supérieurs me le demandaient. Il y avait bon nombre de convictions sur lesquels je différais par rapport aux instances gouvernementales. Je devais donc m’assurer que ce ne soit pas qu’une simple broutille.
Je retournai vers le pants glacé toujours intact. Et le mis à parler plus fort afin que mon adversaire puisse m’entendre, s’il avait réchappé à mon souffle de tout à l’heure, évidemment. Je pris donc une grande bouffée d’air et me mis à lui parler sans entendre la moindre objection, rectification, réponse ou même acquiescement de sa part. Je me demandai s’il n’était finalement pas congelé sans aucun recours de réponse possible.
« Monsieur Rhees! Il nous reste 10 minutes mais je demande un temps mort afin de mettre quelques points au clair avant de retourner aux joyeusetés du duel. Mon personnel me dit ici que vous êtes en réalité un pirate et qui plus est, un pirate recherché. Il ne connaitrait pas le montant de votre prime. … *Pourquoi je le vouvois d’un coup moi ?* Excuses-moi, je t’ai vouvoyé un moment. Je reprends donc, tu es un pirate recherché ! Il est donc de mon devoir de t’arrêter. Maintenant voilà, je ne sais pas quelles charges sont retenues contre toi ni même pour quelle motifs. Si tu savais donc me répondre, je jugerai si notre accord de tenir 15 minutes sans perdre tient toujours où si je dois le changer en arrestation arbitraire. »
N’entendant aucune réponse, je plongeai mon bras dans le mur de glace et y généra mon pouvoir afin de faire éclater l’ensemble. Le givre blanc recouvrit tout le ponton avant de se dissiper lentement. Je ne voyais toujours pas Rhees… Alors ?
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Elimane Loyckh
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Dim 7 Avr - 0:15
La note est salée Il va falloir faire la plonge
J’avais réussis à éviter son oiseau de glace de justesse grâce à une glissade à ras le sol, cette dernière m’avait permet de passer en dessous du volatile et en même temps de continuer ma course vers la marine. Cette esquive le perturba certainement puisqu’il ne réagit pas à mon assaut ; me voyant arriver, il resta sur place, immobile, et encaissa mon coup sans réagir. Mon pied vint se loger juste en dessous du menton qui explosa littéralement dans un débris de glace, stoppant net mon enchaînement puisque le gouvernemental n’entama pas sa montée comme j’avais prévu. Je continuai donc ma progression vers le haut seul pendant que ce dernier se décomposait entièrement. Et, alors que j’entamai ma descente, Loyckh se recomposa rapidement et, au moment ou mon pied toucha à nouveau le sol, se mit à souffler une brise glaciale. Par pure réflexe de défense, je profitai de mon appui pour m’éloigner d’un bond vers l’arrière, mais il était trop tard, le nuage s’avançait trop rapidement vers moi et de façon trop étendue pour l’éviter. J’essayai tout de même de me protéger en montant ma jambe et en levant mes bras devant mon torse et mon visage. Cette posture eut pour effet de me congeler la moitié du corps qui fut exposé à cet air glacial et atterri donc quelques mètres plus loin avec mes deux membres gauches prisonniers de la glace. Je relevais la tête pour vérifier que mon adversaire n’avait pas poursuivi son action, car si c’était le cas, j’étais en grande difficulté, ma mobilité étant grandement réduite dorénavant ; mais un gigantesque mur de glace me séparait désormais de lui et de mes compagnons.
C’était le moment idéal pour réfléchir à une solution afin de me libérer… et rapidement avant que cette sculpture disparaisse annonçant la reprise du combat. J’observais donc les alentours à la recherche d’une solution pour me dépêtrer de ce problème. La seule chose qui me vint à l’esprit fut l’immense étendue d’eau qui s’étendait derrière moi… la température de cette dernière suffirait peut-être à faire fondre la glace, mais à quelle vitesse ? C’est donc boitillant et à la vitesse d’une tortue que je me dirigeai vers la mer. Alors que je m’avançai vers le bord de la plateforme du restaurant, une voix se fit entendre de derrière le mur. La distance m’empêchait d’entendre distinctement ce qui se disait et je ne voulais pas y prêter plus d’attention ; j’avais un objectif en tête et c’était ma priorité.
Je finis par rejoindre l’océan et pus me plonger dedans afin de faire décongeler mes membres, mais le processus était lent et je n’entendais plus la voix de gouvernemental… se fut un grand bruit d’éclat qui vint briser le silence qui s’était installé. Je détournai donc mon regard en direction du son produit pour voir que le marine venait de faire éclater son rempart et qu’il semblait me chercher. Je me faisais donc le plus discret possible, tentant de me dissimuler derrière le rebord, afin de gagner un maximum de temps avant la reprise du combat. Elimane Loyckh ne semblait ne m’avoir toujours pas remarqué, mais il ne mettrait pas longtemps à faire le tour des lieux pour me mettre la main dessus et avec son pouvoir, dans l’eau, j’étais vulnérable… que devais-je faire ? Il s’approchai de plus en plus et aucune solution ne s’offrait à moi car mon bras et ma jambe n’étaient toujours pas libre… si je décidai de reprendre le combat maintenant, cet handicap lui offrait un avantage certain et si je restai dans l’eau, il pourrait me piéger aussi facilement qu’un rongeur avec un piège à souris. J’étais piégé ! Ma seule chance était que la glace ait fondu avant qu’il arrive et qu’il reprenne le combat.
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Elimane Loyckh
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Attendant de pouvoir retrouver la vue, je demandai à mes hommes de bien faire attention que notre adversaire ne s’en prenne à eux en profitant de la brume. Cela m’aurait fortement étonné mais on ne savait jamais comment allait réagir le camp adverse. Le brouillard envolé, je scrutai les environs en cherchant une tignasse bleue surmontant un corps tout en muscle mais… Rien. Je demandai à deux hommes de fouiller rapidement les navires à quai à la recherche du pirate et de me prévenir en cas trouvaille. De mon coté, je regardais la mer à la recherche de Rhees ! Il n’était pas maudit des eaux, il pouvait donc très bien s’y cacher. En faisant le pourtour du ponton, je le vis totalement immergé, un bras congelé. Il tentait sans doute de faire fondre le tout dans cette eau tiède et salée. Pas con ! Le lui tendis alors le bras afin de le faire remonter au sec.
« Temps mort mon gars, il faut qu’on discute un peu avant de reprendre les hostilité, on attendra aussi que ta main décongèle entièrement. »
Je lui répétai ce que j’avais crié tout à l’heure par delà le mur afin qu’il comprenne bien tout ce que j’avais en tête. S’il était un pirate je ne pouvais normalement le laisser partir. Mais ma propre justice différait de celle de la Marine et du gouvernement mondial, si bien que je n’en voulais réellement qu’aux hors-la-loi qui n’étaient pas correctes avec les populations civils ou qui aimaient tuer les militaires. Il fallait donc que je me mette à jour quand au montant de sa prime et les raisons d’une telle somme d’argent sur sa tête.
« Si tu me mens sur tes agissements présents et passés, saches qu’il n’y aura aucun répits entre le moment où j’apprendrais la vérité et celui de ta mort. Je te pourchasserais partout où tu iras. Tu as bien vu qu’il t’est impossible de me battre, j’ai ingéré un fruit du démon et je suis donc pratiquement intouchable grâce à lui. J’ai vu la façon dont tu te battais, il est clair que tu n’aurais pas tenu deux minutes de plus si j’avais été sérieux. Maintenant réponds à mes questions que je sache si je vous laisse partir avec un simple avertissement et la facture des dégâts matériel ou si, au contraire, je t’arrête pour piraterie et meurtre de civils innocents ! »
Je venais de changer d’avis, continuer le combat ne servirait à rien. Si c’était un pirate meurtrier, il allait devoir me suivre jusqu’à la prison ; s’il était simplement pirate de nature mais sans meurtre ou assassinat à son actif, je le laisserais libre ; s’il me mentait, je le retrouverais et le tuerais. Sympa non le Marine ?
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