Musique n°11: Il faut sauver le Willy et l'exécution du plan d'urgence ! ♫
Seikō no Mai: Kinsenka
J'avais envoyé mon poing à la vitesse de la lumière pour faire une déchirure dans le corps du monstre. Au contact entre mon poing et son corps, la bête hurla de douleur et je perforai ainsi la paroi de son corps. Le trou crée, enfin nous pouvions revoir la lumière du jour. Par cette cavité, je sortis du monstre ainsi que l'équipage de pirates avec lequel je me trouvais. Pourquoi je sors d'un monstre avec un équipage de pirates ? Bah en fait...
~Flash Back~
Il y a peu -je sais même pas ça fait combien de temps, quelques heures je crois-, j'ai quitté le Royaume d'Illusia. J'avais retrouvé d'anciennes connaissances avec lesquels j'avais décidé de prendre la mer. Bon, je me suis incrusté sur leur bateau et leur avais ordonné de me conduire sur une autre île, mais je suis tombé sur le mauvais cheval... A peine partis, un monstre de la mer nous avait avalés. La descente dans sa gorge se fut à grande vitesse sous les cris des pirates affolés. Je dois dire que moi non plus je ne savais pas du tout quoi faire avec ma sucette à la pomme dans la bouche. Le bateau tanguait dans tous les sens et ni moi, ni les pirates ne savions où nous allions finir. Je n'étais pas vraiment consciente du bordel dans lequel j'étais... Je me suis fait bouffer quand même ! Et techniquement la seule sortie était.... Non ! Pas possible ! Ca ne doit pas arriver ! Mais comment je fais alors ?!
Quelques minutes plus tard, le rodéo sur la langue du monstre terminé, tout était redevenu calme. Chacun reprenait ses esprits, les pirates refirent surface et moi je commençais à chercher un moyen pour nous sortir de là. Nous devions nous trouver dans son ventre alors il ne devrait rien se passer... du moins, j'espère. La crainte de sortir par l'arrière était toujours présente, donc il nous fallait un plan immédiatement. J'avais appelé tout l'équipage sur le pont pour une réunion d'urgence afin de réaliser le plan: ''au secours ça urge !''.
<< Crève sale femme ! >>
Un des pirates avait hurlé son insulte, coupant mes pensées tellement importantes. J'avais dû lui faire un rappel à l'ordre en lui envoyant un rayon laser dans la face pour lui rappeler qui était le capitaine ici. Je disais donc que j'avais appelé MON équipage sur le pont pour une réunion d'urgence. Après avoir fait un rappel de la situation ( nous avons été manger par un monstre ) je demandai aux pirates, l'attirail disponible à bord du bateau. Après avoir analysé ce que nous possédons, une idée lumineuse -mon jeu de mots n'est pas nul, c'est clair ?- m'est apparue. J'avais levé la main en l'air, pointant le doigt vers le ciel... même si on est dans le ventre d'un monstre. Les pirates avaient fixé la direction indiquée par mon doigt et j'avais énoncé fièrement mon idée pour que tout le monde m'entende.
<< Il faut faire un trou ! >> << T'es folle ! Imagine qu'on soit sous l'eau à je sais pas combien de mètres de profondeur ! On finira tous noyé... Je suis le capitaine et je dis non! >> << Tu veux sortir par la voie naturelle ? Parce que moi, non! Et je ne pense pas que les monstres de la Mer Bleu sortent de l'eau pour faire leurs besoins. Alors, c'est soit on crée notre sortie avec une chance de trouver la surface, soit c'est lui qui nous sort et dans l'eau. >> << Vu sous cet angle, je suis pour la suivre numéro 5... >> << Appelle-moi numéro 5 encore une fois et je te tue. >>
L'idée était donc trouvé et approuvé par tous. De toute façon, ils n'ont pas le choix, car les décisions de l'impératrice sont absolus ! Maintenant il fallait savoir quand frapper. J'avais demandé au médecin de l'équipage de venir, car j'avais pensé qu'il pourrait nous être utile. Il doit bien connaître l'anatomie d'un monstre; du moins, j'espère pour lui ! Cependant, à mon appel, personne n'était venu. Je leur avais demandé s'ils avaient au moins un médecin et l'un des pirates m'avait répondu que c'était le type qui m'avait insulté. J'étais passé dans un état de frustration extrême parce que à cause de mon rayon laser, il était passé par-dessus bord. J'avais quand même demandé au cas où, s'il n'y avait pas un autre médecin, mais les réponses furent négatives.
<< Bon... nouveau plan, mes mignons ! Il faut sauver le médecin... >> << Il s'appelle Willy madame. >> << Madame ?!... On réglera ça plus tard... Je disais donc, il faut sauver le médecin Willy ! >>
Les rames étaient sorties, les cannes à pêche étaient sortes -il a peut-être coulé-, des haut-parleurs étaient sorti... Bref, tout était sorti pour la mission sauvetage. Une partie ramait, pendant qu'une autre appelait le médecin. Ceux qui étaient avec les cannes à pêches attendaient, les clowns détendaient l'ambiance -oui, il y a des clowns sur cet équipage- le navigateur me secondait et les cuisiniers étaient au fourneau, car une aventure ça creuse le ventre d'une jeune femme. Sinon Dist, l'ancien capitaine que j'avais renommé ''numéro 5'', était dans son lit à jouer avec sa peluche. Le temps jouait contre nous, on devait se sortir de là au plus vite. Pendant que je mangeai le repas qu'on m'avait confectionné, un des pirates était venu à ma rencontre pour m'annoncer qu'on avait sauvé Willy. Je m'étais précipité pour le retrouver et le serrer contre ma poitrine. L'instant d'après, celui-ci avait commencé à saigner du nez et perdit connaissance. Sauf qu'il a mal choisi son moment pour nous quitter. Je lui avais envoyé une série de claques pour le faire revenir, mais rien ne se passait. On allait devoir attendre qu'il se réveille, mais il fallait qu'il se dépêche.
Tout à coup, des bruits sourds se firent entendre. C'était comme des gouttes qui tombaient, mais à la fin le son sonnait bizarrement, comme quelque chose qui brûlait. Tout le monde s'était mis à regarder en l'air et finalement, on a fini par voir. C'était belle et bien des gouttes qui tombaient du haut et l'une d'entre elles était tombée sur le bateau. Lorsque celle-ci entra en contact avec notre embarcation, la partie touchée s'évapora. Il y avait un trou dans le bateau. De plus en plus de gouttes tombaient sur le bateau qui commençait à ressembler à une passoire. Ce liquide faisait fondre tout ce qu'il touchait. Une autre de ses gouttes verdâtres m'était tombé dessus et une partie importante de mes vêtements avait fondu. Les pirates furent directement victime d'un saignement de nez et perdirent connaissance comme Willy. Bordel, il se passe quoi ? Ce n'est pas le moment de perdre votre sang et de vous évanouir ! N'empêche, je me demandai ce qu'était ce truc qui dissolvais tout ce qu'il touchait.
<< C'est quoi ça ? Ca a fondu mes vêtements... >> << C'est …...... Des sucs digestifs.... Il va nous digérer !! >>
Willy était enfin revenu à lui et c'était une bonne chose. Cependant on était que deux à être éveillé. Le médecin m'avait conseillé d'aller me changer et qu'à mon retour tout le monde serait sur pieds si je porte des vêtements bien couvert. Je n'étais pas nue, mais enfin bon. Lui faisant confiance, je m'étais aventurée à l'intérieur du bateau pour trouver des vêtements de rechange. Ne connaissant pas les recoins du navire j'avais pris un certain temps avant de trouver des vêtements. Maintenant c'était l'heure du choix, que prendre ? Le bateau est peut-être sur le point d'être réduit en lambeaux, mais je ne pouvais pas sortir n'importe comment. J'avais passé au minimum cinq bonnes minutes devant la garde de robe, mais mon choix était fait. Ce que j'ai pris comme vêtement ? On s'en fiche ! J'ai un équipage et ma vie à sauver. De retour sous les feux de la rampe je pus donner mes directives aux pirates qui étaient bel et bien conscients. Selon le médecin il fallait qu'on rebrousse chemin, afin d'éviter de rester dans la zone où les sucs digestifs étaient sécrétés. En ramant à vive allure, les pirates nous ramenaient vers la bouche du monstre et de mon coté j'envoyais des rayons laser sur les gouttes afin des les faire exploser avant qu'elles n'entrent en contact avec le bateau.
Nous étions de retour au calme, mais selon Willy ce n'était qu'une question de temps. J'avais appelé les cuisiniers de l'équipage pour savoir si l'un connaissait la race du monstre qui nous avait mangés, mais personne ne savait. Mon ordre qui suivit fut de chercher des informations sur ce monstre dans les livres de cuisine ou dans je sais pas quel livre ! J'attendais dans mon fauteuil, casque aux oreilles parce que c'est la classe que l'on me donne une réponse positive. Finalement un pirate était venu me voir, il avait trouvé un livre sur ce monstre. J'avais ensuite, demandé où se situait la zone la plus fragile de son corps et de nous y diriger. Sauf qu'il fallait retourner à l'endroit où le monstre produisait ses sucs digestifs. Bordel, on avait enfin réussi à quitter cet endroit qu'il fallait y retourner. Les pirates étaient plus qu'anxieux à l'idée de retourner là-bas, moi aussi je dois dire, mais je compte pas. Comme on dit: ''On a rien sans rien''. C'est donc sur mon ordre que les pirates ramèrent jusqu'au fond de la gorge. De retour sur les lieux, il ne fallut que quelques secondes pour que le bateau se fasse de nouveau attaquer par les sucs digestifs. Pendant que les cuisiniers m'avaient indiqué le point le plus fragile du monstre, j'avais demandé aux canonniers de tirer dessus. Au premier tir, le monstre se mit subitement à hurler, et étant à l'intérieur de celui-ci, le cri fut assez puissant pour endommager la coque du bateau. Mais je ne devais pas m'arrêter sur ce détail.
C'était la dernière ligne droite du plan et à mon tour d'agir. J'avais mon casque aux oreilles, le poing serré comme jamais, déterminé à sortir de là. Je concentrai la lumière environnante dans mon bras pendant plusieurs secondes pour augmenter la puissance du coup. Ce coup devait nous emmener vers la lumière du jour ou la profondeur des océans. Je n'avais plus le temps, je devais frapper. Après avoir effectué un saut, j'étais devant la paroi qui devait nous conduire à la sortie. C'est sans réfléchir plus longtemps que j'avais frappé de toutes mes forces.
~Flash Back~
Voilà pourquoi je sors d'un monstre. Ouais c'est vrai que c'était assez étrange, mais ce sont les choses de la vie et moi j'ai toujours la mienne. Tous sortis du monstre, on se demandait comment on allait pouvoir naviguer comme le bateau était resté à l'intérieur du monstre et qu'on n'avait pas de moyens pour le faire sortir. En scrutant l'horizon, j'aperçus qu'une île était en vue à même pas cinq mètres. On avait eu de la chance, nous pouvions continuer notre route sans problème... Bon, j'avoue que j'ai calculé le moment où le monstre sortirait de l'eau avec le moment où il nous emmènera le plus près d'une île. Si si, c'est vrai ! En tant que capitaine je devais adresser quelques mots à mon équipage.
<< C'est bien les gars, on a peut-être perdu notre bateau, mais on est tous en vie. Votre capitaine est fière de vous ! >> << T'ES PAS NOTRE CAPITAINE !!! >> << Allons chercher des sucettes ! >> << NOUS IGNORE PAS !! >>
Je sautai du monstre et me mis en route vers la terre ferme. Le contact avec l'eau de la mer, me donnait des vertiges et avalait mes forces -j'ai jamais trop compris pourquoi-, mais mon chemin continuait sans trop de peine... Arrivé sur la terre ferme, j'étais fatigué de cette aventure. Cette fichue eau m'a vidée de toutes mes forces. Me voilà arrivée sur une nouvelle île, mais avant d'aller plus loin, je me pose histoire de récupérer de tout ça.