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Mer 13 Nov - 0:32
Enfin réunit... L'ennemi est Bataki !
Une première question... Comment était cet endroit avant que tout le monde ne débarque ? Seconde question... Comment Makui avait-il fait pour rassembler autant de personnes avec ce niveau de combat ? Troisième question... Qui sortirait vivant de cette sorte de Battle royal ? Voilà actuellement ce qui passait par la tête de nombreux des individus se trouvant dans l'enceinte du château. Entre les explosions répétées, les cris inhumains, le son du fer qui se croise, celui des coups de feu et la démonstration de pouvoir de nombreux maudits, l'on pouvait clairement distinguer un groupe de combattant. Dès le début chaque équipe semblait s'être distinguée, mais il y avait ce groupe qui se composait d'un trio d'épéiste et d'un glaçon sur patte. Ce groupe était confronté à un autre, qui semblait justement combattre pour le dénommer Makui, il fallait avouer une chose. Les forces n'étaient pas vraiment égale... En disant ça, on remarquait le combat opposant le pirate à la chevelure argentée qui venait de montrer une partie de ses réelles capacités à combattre. Il venait de faire un speech expliquant que pour lui, ce combat n'était qu'une sorte de perte de temps... Et oui, car grâce à son pouvoir, il pouvait surmonter n'importe qu'elle genre de douleur. C'était d'ailleurs de cette manière qu'il réussissait à ne pas être affecté directement par les cris poussés par le Squelette ambulant.
Pendant qu'il préparait une attaque de grosse envergure vers ce même squelette, Mori arriva donc comme prévu à détruire les armes qu'il avait précédemment touchés avec son pouvoir. Il les avait lâchés dans le but le Juken ne fasse pas effet... C'était bien vu, surtout qu'il répliqua tout de suite en sortant une nouvelle arme de sa boite qu'il tenait dans son dos. Il arriva donc rapidement dans la position de Mori qui se trouvait complètement à sa merci en étant dans les airs. Cependant, il s'agissait là d'une grosse erreur de la part du squelette, car n'importe quelle personne savait qu'il profiterait de ce moment pour l'attaquer. C'est pourquoi Ranmaru exécuta la technique qu'il venait d'utiliser, mais dans le sens inverse et donc à savoir en allant vers le sol et donc frappant de pleins fouets la masse du squelette. Laissant donc une seconde traînée de son énergie se diriger vers sa cible maintenant... Dans son contre inversé, il lança un regard à son adversaire dans l'intention de lui faire comprendre qu'il ne faut pas le prendre à la légère. Malgré cela, il ne pouvait pas tenir tête à son puissant adversaire, qui grâce à sa puissante masse l'envoya tout de même en arrière. La puissance du coup le fit reculer d'assez de pas pour qu'il s'encastre à peine sur le mur. Grâce à son attaque, il ne traversa pas le mur. Atterrissant donc au sol de nouveau, il leva la tête et sourit après avoir craché du sang à son adversaire et lui annonça alors la mauvaise nouvelle. S'avançant ensuite vers celui-ci calmement, il prit la parole à nouveau :
Mori : Il n'y a que des amateurs qui abandonneraient une victoire pour le bien leur propre code... Ils arrivent.
Il se positionna droit ses deux katana dégainé, sentant l'arrivés de ses camarades samouraï derrière lui :
Mori : Franchement les gars. En quoi c'était aussi long de finir le travail que j'avais commencé ?
Il fit disparaître le sourire pour montrer à Bataki qu'il était enfin prêt à terminer ce combat.
Techniques Utilisées:
Ruée frappante / Juuha Goushouzan => Ranmaru donne un premier coup d’épée horizontal suivi d’un deuxième et puissant coup vers le haut en sautant qui laisse une grande trainée verticale.
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Mori Ranmaru
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Le plus difficile au Kenjutsu n'était pas le maniement, ce n'était pas non plus la tenue ou la maîtrise. En réalité, il fallait se détacher du combattant unique et changer d'angle de vue. En effet, selon moi, la véritable difficulté résidait dans la synchronisation. C'était bien beau de faire une technique, aussi précise et recherchée soit-elle... Mais le faire d'une manière parfaitement synchrone avec une autre personne était une autre paire de manches. Pourtant, Lorn et moi y étions arrivés. À vrai dire, nous avions réussi cela plusieurs fois mais ce Iai combiné faisait office de point culminant. Comme une seule personne, ou plutôt comme un homme et son reflet, nous avions frappé. Vite, fort, de manière définitive. Comme une flèche, nos lames étaient venues rencontrer le cuir du monstre, en un seul mouvement, pour ensuite regagner leurs fourreaux dans un bruit significatif, l'un couvrant l'autre. Le summum de la symétrie, l'un de plus beau mouvement qu'un bretteur pouvait faire ! Puissance, maîtrise, synchronisation, perfection. C'était du véritable art.
Je n'eus pas besoin de me retourner pour comprendre que cet affrontement-ci touchait à sa fin. Ma seule ouïe me l'affirmait. Ma main était encore sur ma garde qu'un bruit de giclement de sang se fit, suivi d'une lourde masse qui s'effondrait sur le sol... Définitivement. Cette chose emplie de bestialité avait été un bon adversaire, mais il n'avait pas été de taille. Un monstre ayant perdu son humanité . Soit, il avait devant lui deux démons aux sabres vengeurs, que pouvait-il faire ? Rien. Il ne pouvait absolument rien faire. Rompant ma position, j'osais enfin me retourner, pour contempler cette première victoire. Mais il en manquait un... Non, deux ! Ce hors-la-loi, ainsi que Makui, notre véritable cible, qu'il ne fallait surtout pas oublier. D'un pas lent, je dépassai la bête redevenue humaine et je continuai lentement vers ce violeur de tympan. Lorn... Mori... Moi. Il allait le sentir passer... Car à partir de cet instant même, les échauffements étaient terminés et on devait passer à la vitesse supérieure. Notre hôte nous attendait.
« Il n'y a que des amateurs qui abandonneraient une victoire pour le bien leur propre code... Ils arrivent. Franchement les gars. En quoi c'était aussi long de finir le travail que j'avais commencé ? »
« Il avait la peau dur et il était tenace, on a été forcés de le saigner. Bon maintenant, le plat de résistance. »
Une nouvelle fois, ma main se posait sur le pommeau de Yubashiri. J'avais presque failli m'endormir... Je continuai mon avancée jusqu'au niveau de Mori. Ainsi arrivé à lui, je laissai échapper un « laissez-moi donc ouvrir le bal. » puis, je m'étais complètement dissipé. Je m'étais servi de ma célérité pour disparaître et ainsi, tenter de mieux frapper le maudit. Certes, j'avais déjà utilisé cette méthode, s'étant relevée infructueuse. Mais là, quelques variations seraient au rendez-vous et surtout, j'espérais qu'il me sous-estimerait, pour pouvoir mieux agir en feinte. Dès lors, plusieurs images rémanentes apparurent autour de l'ennemi. Chacune de ces dernières se tenait droite, arme en main. Sans attendre, ces projections de ma personne se ruèrent sur le hors-la-loi, le submergeant. Je ne m'en étais pas servi pour frapper. J'espérais en réalité d'elles qu'elles fassent diversion, pour que je puisse arriver dans l'ombre. Je n'attendis donc pas qu'il se rende compte de la supercherie pour, tout en restant dans le domaine de la célérité, utiliser une autre technique pour disparaître totalement. Je ne réapparaissais vraiment que lorsque ma lame fendit l'air pour essayer de l'atteindre. Shiri Kiritsukeru. C'était là les mots que j'avais utilisés pour nommer mon attaque.
Un arcane bien simpliste, j'en consens. Une simple tranche verticale de ma lame, bien que plus puissante qu'une basique. J'avais conscience que cette dernière n'aurait que peu d'effet, si ce n'était aucun, mais c'était là un moyen d'offrir une certaine ouverture à mes camarades, si néanmoins ils s'en rendaient compte. Le tout était juste pour moi de faire très attention à son énorme masse, qui pouvait s'avérer mortelle ! Pour cela, tout en gardant le contrôle de ma technique, je ne m'offris pas à un duel et force et, quelques secondes après avoir livré le coup, je disparus une nouvelle fois pour mettre de la distance entre lui et moi et pour, ensuite, réapparaître plus loin derrière lui, à bonne portée. Cela fait, je sortis mes autres lames. À vrai dire, que pouvais-je faire d'autre ? Je ne pouvais décemment n'utiliser que ma tendre Yubashiri. D'une part parce que cela pouvait être perçu comme une sous-estimation, chose qui n'était absolument pas le cas, d'autre part pour attaquer bien plus intensément, mais aussi pour pouvoir me défendre de manière efficace. Et de nouveau, j'utilisais mon Ghost Walk pour me dissimuler. Contre toute attente, ce ne fut pas sur l'adversaire que je remontrai mon nez, mais en l'air... Presque en suspension au-dessus du sol. Ne cherchant pas à savoir s'il m'avait remarqué ou si les autres s'étaient rués sur lui, je me laissais partir comme une torpille en élançant mon corps vers l'avant et ainsi donc, utiliser mon Taka no Rasshu sur lui pour essayer de le mettre à mal. Tentant le diable et sachant pertinemment que cela ne ferait que me fatiguer plus que de raison, j'allais même jusqu'à dégager mon bras armé de ma lame principale pour, ainsi, libérer une puissante lame d'énergie quasiment à bout portant, soit mon Kami no Ken. Je risquais de m'épuiser, mais il fallait en finir avec lui, il n'était pas notre dernier adversaire. De plus, nous pouvions placer nos ultimes techniques pour le vaincre en beauté tout de suite : il fallait d'abord l'affaiblir.
Néanmoins, ce n'était pas le plus grand danger... Ce dernier était que je ne pouvais me dégager, une fois que j'avais utilisé cette attaque aérienne. J'avais privilégié la puissance de l'assaut pour, en contrepartie, perdre en mobilité. En l'air, je ne pouvais changer ma trajectoire. Et une fois le duel de force engagé avec la cible, je ne pouvais y échapper, étant ainsi obligé d'y mettre toute ma puissance et ma maîtrise. Non, à vrai dire, vu la force monstrueuse de cet homme, à ce stade, ce n'était plus du danger, mais bel et bien du suicide. Mais qu'était le suicide ? Une mort gratuite que l'on se donnait d'une manière ou d'une autre . S'exposer à des blessures pouvant aller jusqu'au tragique, et ce en connaissance de cause . Il en fallait plus pour m'effrayer. Il pouvait me cogner, me frapper, me transpercer, me fracasser, que je me relèverai toujours d'entre les morts pour venir lui faire la misère. La défaite n'était pas permise. C'était la victoire ou la mort. Même si le Bushido me conduisait irréfutablement vers la mort, la Fin n'était pas prête d'arriver... J'avais encore trop à faire. Toujours est-il qu'il pouvait être sûr que je reviendrai toujours pour soutenir mes compagnons.
Trois samouraïs, trois sabreurs, trois styles totalement différents, un adversaire. Aujourd'hui serait à marquer d'une pierre blanche : l'art du Kenjutsu allait être poussé à son extrême.
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Dim 17 Nov - 15:40
Battle in the castle
Ce Makui-là, qui qu’il soit, avait réussi à rassembler de puissants allies à sa cause et avait réussi à les convaincre de se battre pour lui jusqu’à leur dernier soufflé. Était-ce là la puissance de son charisme ou la crainte qu’il inspirait ? Lorn ne connaissait absolument pas ce jeune homme mais il doutait que quelqu’un comme ce grand squelette puisse être attiré par des promesses et de simples beaux discours. Cet homme-là devait être terriblement puissant et devait inspirer la crainte à quiconque posait les yeux sur lui, ou du moins était-ce que le jeune bretteur décidait de croire pour justifier toute cette organisation et cette invitation…un homme n’invite pas autant d combattants à s’affronter et à l’affronter en étant juste armé de beaux discours, n’est-ce pas ? Il ne devait pas imposer le respect ou la peur par sa simple apparence physique, aussi effrayante puisse-t-elle être, mais également par la puissance qu’il dégageait et par le potentiel destructeur dont il était doté. Etre un beau parleur ne suffirait certainement pas à rassembler autant de personnes aussi puissantes et dangereuses les unes que les autres. Cet homme-là devait réellement être spécial pour détenir de tels alliés, si un tel mot pouvait s’appliquer à la situation.
Le jeune homme avait tout d’abord choisi d’aider la seule personne du groupe qui ne lui était pas inconnu, en la personne de Drake, et il s’était rapidement rendu compte que le hasard avait décidé de lui attribuer le combattant le plus pénible du trio, pas nécessairement le plus destructeur mais le plus dangereux à ses yeux. Cet homme était puissant et rapide à la fois, malgré ce que l’on pouvait supposer de son physique, et les attaques acharnées des deux maîtres du sabre n’avaient aucunement réussi à le faire bouger d’un seul pouce. Sa résistance et sa force étaient telles qu’il ne bougerait certainement, face aux assauts d’autrui, uniquement lorsqu’il l’aurait décidé.
Face à cet adversaire trop puissant pour que l’on perde davantage de temps dessus, les deux hommes décidèrent de s’attaquer à la bête du groupe qui montra une résistance à la douleur et une volonté de vivre tout simplement impressionnantes. S’il n’avait pas été du mauvais côté du combat, cet homme-là aurait certainement eu le droit au respect du jeune capitaine en herbe, mais si ce respect ne valait pas grand-chose pour le moment. Mais, finalement, il était tombé. Les lames tranchèrent son corps une toute dernière fois, et quelques jets de sang vinrent éclabousser les armes et les vêtements de ses deux bourreaux. Aussitôt le corps de la bête écroulé à terre, le jeune homme se servit de son sabre comme d’une canne et posa sa main valide sur son visage en sentant une pulsion, étrangement familière, lui monter à la tête.
La folie…elle ne le lâcherait jamais et le contact avec le sang d’une victime ne fit que la réveiller. Il était en train de perdre la tête, sa conscience lâchait prise peu à peu et semblait se faire engloutir par une mer de sang dont elle ne semblait pas pouvoir se dépêtrer. Non, pas ici, pas maintenant.
D’ordinaire il avait ses camarades, dont certains qui se doutaient du mal qui régnait dans son esprit, pour le soutenir. Mais aujourd’hui il était bel et bien seul à lutter contre cette affliction de l’esprit, il ne pouvait décemment pas avouer à ses nouveaux frères d’armes que la folie la plus sauvage et incontrôlable se tapissait dans son esprit et n’attendait qu’un sursaut de violence pour se réveiller et faire régner le chaos dans la tête de ce jeune homme. Les gens de son espèce étaient normalement condamnés à vivre une existence calme et médicamentée dans un asile prévu à cet effet, mais lui avait choisi de poursuivre son chemin sur cette voie guerrière en pleine connaissance de cause.
Par moments il s’était volontiers laissé emporter par ce vent d’insanité car avec celui-ci s’envolaient toutes ses peines, ses douleurs et toutes ses inquiétudes qu’il pouvait avoir de temps à autres. En un sens elle pouvait semblait salvatrice mais, avec du recul, il en était venu à combattre celle-ci plutôt que l’accueillir et ce combat de tous les jours s’avérait être bien plus exténuant qu’il ne l’aurait pensé. Etre sans cesse sur ses gardes, veiller à éviter les excès n’était pas une chose facile lorsque l’on menait la vie qui était la sienne. Mais il ne devait pas flancher, pour son propre bien et celui de ses camarades qui comptaient sur lui : il ne pouvait pas céder.
Essayer de calmer ses mains tremblantes, en espérant que Drake ne le voit pas dans cet état, le jeune homme se mordit la langue jusqu’au sang, assez violemment pour que le choc le réveille de son état d’instabilité. Par réflexe il recracha le sang coula dans sa bouche dès qu’il fut relevé, avant de regarder si quelqu’un l’avait vu ou non…en espérant que ce ne soit pas le cas.
Alors qu’il se relevait et s’avançait vers son précédent adversaire avec la ferme intention de lui ôter la vie, le jeune homme écouta l’explication de l’autre épéiste du groupe concernant son aptitude particulière mais n’en tint pas bien compte. C’était bien beau de pouvoir soigner les douleurs physiques, mais tous les maux du monde n’étaient pas que des maux du corps, certains pouvaient parfois toucher l’esprit et, contre cela, ses aptitudes ne lui étaient d’aucune utilité.
Bien, l’homme avait lâché son boulot et son sabre pour une masse bardée de pics, ce qui en faisait une arme bien plus risquée à bloquer pour les trois épéistes qui s’étaient à présent rejoint. Mais heureusement, même avec une force aussi massive que celle que possédait apparemment le squelette, une telle masse serait probablement plus lourde et lente à maîtriser. Mais malheureusement le jeune homme ne pouvait pas prendre le risque de débuter un combat en prenant en compte une telle supposition, il devait prévoir le pire scénario plutôt que le meilleur car il savait, par expérience, que le meilleur arrivait bien trop rarement pour pouvoir compter dessus.
« Il était juste trop entêté pour mourir. »
Trainant légèrement les pieds, le jeune homme vint se positionner près de ses deux camarade et regagna un brin de confiance en se disant que, si en se synchronisant avec Drake il avait fait preuve de telles prouesses, alors il n’osait imaginait ce que le squelette aurait à subir face à trois maîtres de la voie du sabre se synchronisant tous ensemble. Cela serait tout simplement monstrueux. La force d’un individu prenait réellement tout son sens lorsqu’elle était ajoutée à celles d’autres personnes, et aujourd’hui trois maîtres du sabre allaient fondre sur la même proie avec une seule idée en tête : la réduire en charpie.
Laissant ses camarades engager le combat avant lui, le jeune homme eut tout le temps d’étudier la façon qu’avait Drake de foncer dans la bataille, sans montrer une seule once de doute, et le jeune homme ne put qu’envier cette vaillance qu’il ne pensait pas avoir. Laissant son camarade porter les premières coups, le jeune homme sembla disparaître petit à petit, comme une ombre face au soleil, jusqu’à ce qu’il en reste plus que de lui que des images comme figées par le temps. Comme sortant des ombres après une longue traversée du désert, le jeune guerrier s’extirpa du néant et réapparut derrière le squelette. Fonçant vers lui, sabres croisés, il l’attaqua avec la ferme intention de lui trancher le dos : occupé devant avec Drake, s’il devait faire un tour complet avec sa masse pour atteindre Lorn, ce dernier aurait tout le temps de le voir venir et d’adopter les mesures nécessaires pour éviter de se prendre cette fichue massue.
Spoiler:
Techniques utilisées :
- Ghost Step : Lorsque Lorn use de cette technique il est semblable à un fantôme pendant un court instant. Que comprendre par cela ? Si les coups qu’il porte sont bien réels, sa vitesse est telle que l’adversaire croit voir que toutes ses attaques traversent Lorn sans jamais l’affecter mais c’est parce que la vitesse de Lorn est telle que lorsqu’il se déplace il laisse derrière lui une image rémanente, une ou plusieurs illusions de lui-même. Tournant autour de l’adversaire, Lorn peut s’amuser ainsi à jouer de vitesse et d’illusions avant de réapparaître au tout dernier moment fondre sur sa proie. [Lvl 20]
- First taste of despair : Technique offensive de Lorn rappelant un peu Hell’s gate. L’épéiste fond sur son adversaire, les lames croisées tenues verticalement devant lui, et les décroise au dernier moment afin de trancher son adversaire aussi profondément que possible. [Lvl 18]
Tadake Kyoshiro
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Mar 19 Nov - 18:08
Mori : Comme dit par skype, fais très attention dans ce genre de situations. Bataki, corporellement bien plus fort que toi, fonce avec un appui direct et avec une masse. D'un point de vue logique, tu ne peux en aucun cas le contrer comme tu l'as fait et retomber comme si de rien n'était. N'oublie pas l'écart énorme de niveaux, il doit te mettre en situation critique à chacun de ses gestes, en principe. Je suis resté bon joueur cette fois-ci, mais la prochaine j'hésiterai pas à t'envoyer dans le mur ^^ (oui bon, ce petit pavé perd un peu de son sens puisque tu as édité xD)
De gauche à droite : Kentan, Shohei, Bataki et Ariake Ōjo
Mori Ranmaru - Drake Kotori - Lorn : Bataki regarda son adversaire foncer dans sa direction sans sourciller. Si le hors-la-loi avait été un peu plus expressif, c'était sans aucun doute de la surprise qui aurait pris place sur son visage : à quoi bon jouait ce type ? La force physique était clairement son domaine, et le fruit du démon de l'adversaire, bien qu'utile, ne pourrait sans doute pas le sauver éternellement... Peut-être voulait-il mourir comme un héros, sans montrer la moindre once de lâcheté ? C'était une cause futile, aux yeux du criminel, mais il acceptait bien volontiers l'idée d'être un bourreau d'un homme aussi valeureux. Quoi qu'il en soit, sa masse, qu'il maniait avec force et précision, vint heurter puissamment l'épée que Mori avait réussi à placer sur la trajectoire de celle-ci de manière in extremis. Malheureusement pour lui, la force était effectivement du côté du maudit aux hurlements. Il s'envola donc à nouveau en direction du mur mais parvint à s'arrêter à temps pour retomber agilement sans trop se blesser. De son côté, l'homme-squelette faisait de même, posant le bout de sa masse sur le sol, explosant une dalle sans y prêter la moindre attention. Une chose était certaine : cette massue risquait de poser bien plus de problèmes aux pirates qu'ils n'y pensaient, et pourrait bien les envoyer dans l'autre monde d'un mouvement bref...
Car oui, ils étaient désormais plusieurs face à Bataki dont le visage restait parfaitement de marbre. Les deux hommes qui avaient combattu et vaincu Shohei étaient désormais revenus à la charge, et semblaient plus déterminés que jamais. Humble vertu que celle d'accepter la mort, et le faire à plusieurs était encore plus sympathique... Pour leur ennemi, du moins. Le samouraï aux cheveux gris semblait également vouloir passer aux choses sérieuses : il tira ses deux katanas tandis que ses deux amis se préparaient à leur façon. De son côté, le criminel attendait tout simplement qu'ils mènent la charge, se fichait bien de tout ce qu'ils pouvaient se raconter. Il n'était pas arrogant, mais pensait justement que peu de personnes ici regroupées pourraient réellement lui poser problème. Seuls, ces types n'avaient aucune chance ; à trois, ils ne pourraient sans doute que l'effleurer. Il voulait donc leur montrer pourquoi Makui avait décidé de l'enrôler, lui, homme mis à prix comme les autres, voguant calmement sur les Seas Blues et poursuivi ardemment par les justiciers de la marine. Et il allait, sans nul doute, avoir l'occasion de le faire dans les prochains instants...
Le premier à agir fut Drake, que Bataki avait déjà combattu auparavant. Rapide pour un rookie, ça oui. Mais menaçant ? Pas le moins du monde. Il ne fut donc pas surpris de voir des images rémanentes du sabreur l'entourer pour le submerger. C'est avec un semblant de lassitude que le hors-la-loi prononça donc ces quelques mots :
-Tenko.
Il fit soudainement tourner sa masse autour de lui, créant un puissant courant d'air qui balaya les images rémanentes et lui permit même de tenir Drake à distance. Ce fut cependant quand celui-ci tenta d'attaquer par les airs que le maudit songea qu'il était complètement fou : sans la moindre difficulté et dans la continuité de son geste, il envoya la puissante vague d'air en direction du bretteur. Celle-ci, différemment aux lames des épées, ne tranchait pas : elle frappait. La puissance qui y était conservée n'avait d'égale que celle dont pouvait user le squelette. En gros : même en parant, l'épéiste risquait d'aller observer le mur un peu plus loin. Mais Bataki admit alors bien volontiers que Lorn, qui avait profité de la distraction qu'offrait son ami, se battait judicieusement bien. Ce dernier, fonçant dans son dos, tentait d'exploiter une faille laissée en apparence grande ouverte. Toutefois l'homme à la massue ne se laissa pas déstabiliser par un assaut tel que celui-ci : de sa main droite, il lâcha son arme pour la rattraper de la main gauche. Il se tourna ensuite de manière à être de profil, le bras droit du côté du bretteur. Puis il reprit la parole, doucement :
-Naku Naku no To bo e.
Le hurlement retentit, puissamment. Déroutant, il allait compliquer lourdement la tâche de Lorn, relativement proche de Bataki. Et à cause de celui-là, il n'allait peut-être même pas pouvoir observer la masse qui fondait déjà dans sa direction, tentant de le cueillir au niveau de l'abdomen pour le repousser violemment.
Elimane Loyckh : Le cerbère de peinture invoqué par Ojo fondait toujours en direction de Loyckh et explosa une fois proche de celui-ci, recouvrant les lieux d'une épaisse peinture. La Supernova, au comble de la folie, poussa un hurlement tandis que le liquide prenait la forme de piques : toutes se dirigeaient en direction du logia de la glace.
Kentan, peu-à-peu, avait récupéré l'usage de son corps. Il se redressa donc, dos au mur, observant les combats qui avait lieu. Il ne pouvait pas aider Bataki, qu'il ne ferait que gêner. Les deux logias, quant à eux, étaient monstrueusement puissant : même avec son haki, il était comme une fourmi face à deux lions. Il cherchait donc des solutions dans son esprit tordu, aussi rapidement que possible....
Maître-Jeu
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Un monstre... Cet homme était un véritable monstre. Il semblait n'y avoir aucun moyen de l'atteindre. On pouvait arriver jusqu'à lui, on pouvait tenter de lui porter un coup, mais le résultat revenait toujours au même. On ne pouvait rien lui faire... D'un premier abord, il semblait tout à fait inatteignable ! Si lui, pouvait être aussi puissant, je ne voulais pas savoir où le niveau de Makui s'élevait. Certes, on ne pouvait pour l'instant juger de son talent, mais le tout résidait dans les mots. Ancien vice-amiral, fondateur et figure de proue incontestée de Mars... Il devait forcément être puissant. Simplement par son titre, on pouvait deviner que ce n'était pas une branquignole. D'une certaine manière, c'était pour cette raison que je voulais l'affronter : parce qu'il pouvait certainement me balayer d'une seule claque. Un véritable challenge en soi... Alors que Mitsu, lui, se prélassait sûrement sur le navire, Mori et moi serions en train de latter ou de nous faire latter par le pseudo-régent d'une pseudo-organisation... Que de bonheur, n'est-il pas ? Mais avant tout, il fallait faire tomber ce premier monstre de puissance... Chose qui se révélait bien plus ardue que l'on aurait pu penser au tout début de l'affrontement... Mais après tout, n'était-ce pas un obstacle comme un autre ? Et quand on voyait un obstacle, on le rentrait dedans pour le faire s'effondrer et passer en force... Sûrement l'une des meilleures méthodes.
Et je n'y avais pas manqué... Alors que Mori, Lorn et moi venions à peine d'être réunis, je m'étais lancé corps et âme contre ce squelette. Usant de mes techniques de célérité pour tenter de le surprendre et, entre autres, permettre une ouverture à mes équipiers. Comme je m'y attendais, l'ennemi ne s'était pas laissé faire et, se servant de sa masse, il avait effectué une rotation sur lui-même. Ainsi donc, il avait réussi à souffler mes images. Automatiquement, au vu de la dangerosité de son arme, je m'étais arrêté et n'avais pas totalement porté mon coup. Je m'étais plutôt reculé, chose s'avérant somme toute bien plus judicieuse à faire si je ne voulais risquer bêtement ma vie. À vrai dire, je n'avais pas besoin de terminer mon attaque pour réussir à accomplir mes desseins. En effet, dans l'état actuel des choses, les deux autres samouraïs bénéficiaient déjà d'une ouverture pour attaquer. Alors que je leur laissais leur part du travail, je n'attaquais finalement pas et je continuais ma route. Apparemment, d'entre les deux autres sabreurs, seul Lorn avait saisi l'occasion pour s'apprêter à attaquer par derrière. Il ne fallait plus que la tentative réussisse maintenant ! Mais je doutais qu'une stratégie si basique puisse marcher, sauf si ce hors-la-loi avait vraiment été distrait par mon intervention. Chose dont je doutais fort, aucun de nos assauts n'avaient pu faire effet. Pour ma part, alors que lui se rapprochait de notre adversaire, je me trouvais déjà en suspension dans l'air, prêt à fondre sur l'homme à la masse.
Le seul problème... Je m'étais trop précipité. Je m'étais élancé vers lui depuis la voie des airs. Or, attaquer en ayant aucun appui obligeait à avoir et à garder une trajectoire rectiligne : je ne pouvais rien esquiver. Et évidemment, le zombi avait profité de cela : dans la continuité de sa rotation, il envoya une vague d'air dans ma direction. À l'inverse de mes techniques, cette fameuse vague n'avait aucun aspect tranchant, mais ce n'était pas pour autant qu'elle paraissait inoffensive. Si elle ne sectionnait pas, elle semblait pouvoir frapper... Si ce n'était vraiment fracasser. Ne pouvant faire que cela, je consentis à me prendre la puissante onde de plein fouet. Étouffant sous la pression de l'arcane, je fus violemment propulser à l'autre bout de la salle, heurtant alors avec force et fracas un mur. Au moment où mon dos entrait en contact avec la façade, du sang sortit de ma bouche, suite à quoi, je glissais par terre, presque sans connaissance. Quoi que nous fassions, il arrivait toujours à se débarrasser de nous... Mais il ne pouvait être imbattable, c'était impossible. Il avait nécessairement un point faible, quelque chose qui nous permettrait de le mettre à mal. Malgré tout, quand bien même il en avait bel et bien un, que pouvais-je faire ? Je venais de me faire pitoyablement soufflé et j'étais étalé face contre terre, les yeux clos. Pour ainsi dire, il m'avait mis KO, hors-jeu, battu.
Mais quels étaient ces mots ? KO ? Hors-jeu ? Battu ? Depuis quand étais-je défaitiste ? Il m'avait fait traverser la salle d'une manière tout à fait pathétique, certes, mais était-ce une raison pour me laisser abattre ? Si j'étais ici, c'était pour me battre. C'était pour vaincre. C'était pour me dresser devant le cadavre de Makui, même si, à vrai dire, je n'en avais franchement rien à foutre de sa personne. Je voulais juste le voir s'affaler sur le sol... Pour le fun ! Et surtout, pour me prouver mes limites. Mais comment pouvais-je faire cela si je me retrouvais déjà vaincu ? Non, ce n'était pas terminé. Je devais me relever. Après tout, ce n'était qu'un choc dans le dos, rien de plus rien de moins. Après maints et effort et une fois de longues minutes révolues, je réussissais à fermer ma main, sur l'une de mes lames. Rester à terre . Pour qui me prenait-il ? La rage de vaincre finissait toujours par prendre le dessus. Seule la volonté permettait d'arracher la victoire... Et ici, ce ne serait pas que la victoire que j'arracherai, mais aussi au passage ses cordes vocales... Ou sa gorge, carrément. Après un gros effort, j'arrivais à me mettre sur les genoux.
Je respirai fortement, la puissance du choc n'avait pas laissé mon dos indemne... J'avais même laissé un léger trou dans le mur. Il m'avait sévèrement amoché, mais cela n'avait pas que du mauvais. En effet, je n'avais pas conscience de ce que cette mise en difficulté avait réveillé un changement en moi et peut-être n'en aurait jamais conscience... Mais le fait était là. Il y avait quelque chose de nouveau, sans pour autant savoir ce que c'était. Mais je doutais fortement que ce fameux changement puisse m'aider à remporter l'affrontement. Mais pourquoi pas ? Il fallait juste savoir ce que c'était... Toujours est-il qu'emporté par cette vigueur, je trouvais la force pour me relever, quoique titubant légèrement. Essuyant le filet de sang qui s'échappait de mes lèvres et qui tentait ma barbe blonde en carmin, j'attrapai la totalité de mes armes et les repositionnai. C'est alors que mon visage changea du tout au tout. Un sourire carnassier vint s'afficher, alors que le reste de mon visage prenait une expression à la fois déterminée et dangereuse. Il en fallait plus pour m'arrêter. Je ne savais pas ce qui se passait en moi, mais si elle pouvait m'apporter une aide, ce ne serait pas de refus.
Soudain, utilisant toute ma rapidité, je disparus une nouvelle fois du champ de bataille, usant de toute la célérité que m'offrait mon Gōsutou~Oku. Je réapparaissais à une vingtaine de mètres devant l'adversaire et, utilisant l'élan que m'avait offert cette technique, je laissais mon art apparaître dans toute sa splendeur, le Muryo Tori no Shishitoryu, utilisé au sol et non en l'air. Connaissait-il mon nom ? Je me nommais Drake Kotori, je me surnommais le Taureau aux Sept Cornes et aujourd'hui, je serai l'un de ceux qui lui arracheraient la vie. Il allait connaître ce qu'était le véritable Essaim d'Abeille, ce qu'était véritablement une danse mortelle. L'attaquer de front était dangereux, mais c'était le plus efficace, alors il ne fallait pas hésiter. Ainsi, arrivé à son niveau et ayant conscience de sa terrible puissance, je m'apprêtais à lui dévoiler ma rage. Il était peut-être incroyablement fort et résistant, mais comme j'avais pu le voir, sur le plan de la rapidité, c'était moi qui triomphais, il fallait user cela à son avantage. Ne lésinant pas sur la force de mes arcanes, j'entamais directement avec un Kirābī no Odori. Utilisant alors mes lames une à une, je tournais autour de l'ennemi. Tantôt une lame attaquait, tantôt une autre, quelques fois j'attaquais tout en étant en l'air, d'autres fois en étant au sol, d'autres fois encore la tête en bas, en l'air ou en prenant appui sur mon bras libre, le tout en un incroyable enchaînement. Néanmoins, n'était pas aussi fou qu'on aurait pu le croire, je n'éternisais pas la succession d'attaques. Par conséquent, je me dégageais vivement dans un salto arrière et, à l'instant où je regagnais le sol et où ma lame rencontrait le dallage, je libérai un nouveau Kami no Ken. Je doutais tenir encore bien longtemps contre lui, mais il le fallait... Il fallait que je tienne, pour que l'on puisse vaincre. Nous étions trois samourais, Lorn et moi exprimions notre rage de vaincre alors que Mori préparait quelque chose. Comme je pouvais le connaître, je le faisais tout à fait confiance. Nous trois réunis, comment diable pouvait-on perdre ? Ne formions-nous pas un trio de génie ? Nous ne pouvions pas perdre, Makui nous attendait, il ne fallait pas le décevoir.
La "chose" qui se réveille en moi dans le cinquième paragraphe est mon Haki de l'Armement, dont j'avais fait la demande dans la partie concernée. N'ayant pas de logia sous la main, je l'ai fait dans le vide, inutilement, avec l'accord de Nakata. Je demanderai un PI après l'event pour faire apparaître ce Haki en bonne et due forme !
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Maxwell Thompson
Tadake Kyoshiro
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Dim 24 Nov - 13:39
Battle in the castle
Le jeune homme avait déjà eu quelques expériences de combats avant de poser les pieds dans la cour des grands comme il venait de le faire aujourd’hui, mais c’était réellement à ce moment précis qu’il ressentait toute la différence de puissance qu’il y avait entre lui et ceux qui étaient réellement grands. Ce n’était pas une quelconque arrogance que d’avoir cru qu’il pouvait accepter l’invitation de cet hôte inconnu et s’en sortir sans trop de mal, il avait simplement mal évalué la situation et la possibilité que des gens, dans ce monde, pouvaient être bien au-delà de sa portée. Mais cet homme-là, ce squelette qui se tenait fièrement debout malgré tous les assauts qu’il recevait, venait de lui montrer qu’aucune de ses attaques ne serait efficace et que rien de ce qu’il pourrait tenter par la suite ne le ferait bouger de sa position.
Qui était-il ? Comment pouvait-il posséder une force et une endurance aussi monstrueuses que cela ? Le fait d’être sous les ordres de quelqu’un alors qu’il était monstrueusement puissant, devrait-il présager de la force incommensurable de l’hôte de ces lieux ? Le jeune homme ne savait plus quoi faire ni penser car, sans pour autant désespérer, il s’était bien rendu compte que ce squelette arrivait à parer chacune des attaques qui lui étaient envoyées, qui plus est sans trop de difficultés ce qui pouvait expliquer qu’il n’avait pas l’air plus essoufflé que cela. Comment agir ? Que faire ? Le jeune bretteur en herbe devait-il laisser ses camarades agir et, une fois encore, tenter de frapper dans son angle mort comme il était sur le point de le faire ? Ou devait-il bêtement foncer dans le tas en supposant que les assauts répétés de trois combattants à la fois, aussi faibles soient-ils, puissent finir par avoir raison de sa défense parfaite ?
Une fois déjà le jeune homme s’était laissé aller au désespoir le plus profond et le plus toxique, et il ne pouvait pas encore bien dire s’il avait regretté ses actions, par la suite, ou non. Mais tout ce qu’il savait était que le désespoir était une drogue vous plongeant dans un état larvaire dans lequel il était pratiquement impossible de s’en extirper seul, et dans cette situation où la vie de chaque combattant était en jeu il ne pouvait se permettre de se laisser aller vers cette drogue et, ainsi, de mettre en danger ses camarades de fortune. Mettre en danger autrui ? Sérieusement ? Il avait déjà bien assez de regrets au plus profond de son être pour ne pas ajouter cet élément à la liste.
Mais sa détermination ne changeait rien au fait qu’il ne savait pas du tout comment percer la défense de cette homme, qui semblait plus impénétrable qu’aucune autre. Il pouvait s’acharner à crier sa détermination haut et fort ou à louer un idéal, ce n’était que ridicule s’il n’avait pas la force d’appliquer ce qu’il désirait faire. Et c’était le cas aujourd’hui. Plus que tout il voulait voir le corps de cet homme toucher le sol, se baignant dans son sang, mais jusqu’à maintenant c’était ce squelette qui avait largement mené la danse sans efforts, et alors même que Lorn pensait avoir trouvé une faille dans sa défense, il usa une fois encore de son fruit pour le mettre à terre, le força à rester ainsi prostré le temps que la douleur s’efface….et il profita de ce moment.
Les yeux bien ouverts pour observer la situation, c’est du coin du regard que le jeune homme aperçu la massive arme bardée de pic lui arriver dessus à grande vitesse, comme il l’avait craint depuis que cette arme était apparue. Ces pics étaient si longs et massifs que parer avec une arme de corps de corps à corps était l’assurance de se retrouver transpercé de part en part sans avoir le temps de réagir. Les autres étaient bien trop occupés à survivre de leur côté pour avoir le temps de faire le tour de l’opposant et tenter de bloquer cette masse. Il ne restait donc plus qu’une chose à faire pour esquiver cette masse : embrasser la douleur.
La lame arrive donc à portée du jeune homme et lui passa au travers comme s’il n’était plus qu’un fantôme, le vrai jeune combattant réapparut quelques dizaines de mètres en arrière de sa position initiale et posa immédiatement un genou à terre, lâchant ses armes pour reboucher ses oreilles le temps que la douleur disparaisse. Se déboucher les oreilles pendant ce cri avait été particulièrement pénible et douleur, mais cette douleur-là était préférable à la mort car le simple fait d’avoir mal signifiait être en vie.
Bientôt Lorn aperçu Drake, plus furieux que jamais, fondre sur le squelette et le marteler de fou comme un dément, sans jamais s’arrête. C’était peut-être le moment ou simplement une autre occasion ratée. Qui sait ? Mais il fallait tenter le coup car la victoire ne se présenterait pas d’elle-même au petit groupe, il fallait la mériter et se battre ardemment pour l’obtenir. Empoignant ses deux armes, le jeune homme bondit en espérant que les assauts de Drake attireraient suffisamment l’attention du squelette.
Une fois en l’air, il laissa la gravité faire son office et retomba avec la ferme intention de laisser retomber ses deux sabres sur la tête de son opposant. Aussi imposante que soit sa masse, il ne pourrait l’utiliser pour contrer des assauts venant de deux directions totalement différentes, et il n’avait que cette arme pour bloquer les assauts. Ce ne lui serait certainement pas fatal, mais savoir qu’il pouvait être blessé redonnerait de l’espoir au groupe.
Spoiler:
Techniques utilisées :
- Ghost Step : Lorsque Lorn use de cette technique il est semblable à un fantôme pendant un court instant. Que comprendre par cela ? Si les coups qu’il porte sont bien réels, sa vitesse est telle que l’adversaire croit voir que toutes ses attaques traversent Lorn sans jamais l’affecter mais c’est parce que la vitesse de Lorn est telle que lorsqu’il se déplace il laisse derrière lui une image rémanente, une ou plusieurs illusions de lui-même. Tournant autour de l’adversaire, Lorn peut s’amuser ainsi à jouer de vitesse et d’illusions avant de réapparaître au tout dernier moment fondre sur sa proie.
[Lvl 20]
- Third taste : Encore une autre variante de First taste of despair. Utilisant tout son poids et sa force, le jeune homme positionne parallèlement et verticalement les deux sabres avant de les abattre tous deux sur son adversaire. L’effet est amplifié si cette technique est couplée à Fall into darkness, lors d’une chute. Cette technique peut également être effectuée en sens inverse, les pointes des lames vers les bas, afin de sauter vers son adversaire et le trancher de bas en haut. [Lvl 20]
Cette technique peut être utilisée avec un seul sabre
- Falling into darkness : Lorn saute rapidement au-dessus de son ennemi... puis avec le poids de sa chute, il retombe sur l'ennemi en lui affligeant un unique et violent coup d'épée. [Lvl 14]
Navré pour la réponse très courte, ce tour-ci, je n’avais pas du tout d’inspiration.
Tadake Kyoshiro
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Dim 24 Nov - 17:08
Comme prévu, je vous laisse donc tout seul à partir de maintenant (dans le sens où Loyckh ne peut pas vous aider, autant ne plus vous ralentir) et ce champ de bataille devient officiellement celui de vous trois (Mori Drake Lorn) contre Bataki ! L'ordre est le même, sans Loy.
Bataki avait donc réussi à envoyer le premier des deux bretteurs contre un mur en envoyant une puissante vague d'air. Par la suite, il avait forcé le second à reculer brutalement en se surpassant pour endurer le cri qui cessa peu de temps après. Les deux, même s'ils étaient clairement moins puissants que lui, n'en étaient pas moins de valeureux adversaires. Avec le deuxième maudit, ils risquaient de devenir réellement menaçants, même si le hors-la-loi ne comptait clairement pas perdre pour autant... Quoi qu'il en soit, celui qui semblait subir le plus de dégâts depuis le début se redressa et décida de rapidement repasser à l'assaut, tandis que ses deux compères semblaient prendre le temps d'observer la situation. Drake se propulsa en effet soudainement en direction de l'homme à la masse qui entrouvrit sa bouche pour laisser s'échapper un léger soupir. L'impassibilité qui le caractérisait si bien toujours présente et affirmée sur son visage, il attendait désormais que l'autre type ne daigne de passer à l'assaut, se préparant mentalement à la lutte qui viendrait pas la suite. Lorsque le pirate arriva à sa hauteur en tentant de le taillader de multiples fois, l'homme squelette commença par en contrer les attaques de sa lourde et puissante masse. Bien souvent, il parvenait à bloquer les épées des piques de sa propre arme, mais il devait de temps en temps esquiver pour ne pas se mettre en danger bêtement. Malgré le poids effrayant de ladite massue, il gardait comme d'habitude une vigueur étonnante. Alors qu'il se préparait à contrattaquer violemment, l'allié de Makui fut contraint d'observer le forban s'écarter d'un seul coup en tentant un dernier assaut pour cet enchaînement-là. La lame tranchante fut propulsée et c'est ce moment-là que choisit Lorn pour s'élancer dans les airs. Décidément, ces types étaient plus malins qu'ils n'y paraissaient... Mais cela n'allait clairement pas suffire pour empêcher au maudit d'atteindre son but. Ce dernier prit donc la parole d'une voix trainante, comme d'habitude :
-Naku Naku no To bo e.
Le hurlement, en premier lieu dirigé vers la lame propulsé par Drake, allait très certainement gêner l'autre épéiste qui tentait d'attaquer Bataki dans le dos. Mais ce dernier répliqua aisément : dans un premier temps, il pivota pour envoyer sa masse en direction de Lorn avec une puissance époustouflante. La bloquer permettrait de ne pas être transpercé par les multiples piques mais l'enverraient certainement tout de même dans un mur, comme Drake un peu plus tôt. Ensuite, l'homme squelette se tourna à nouveau, faisant face au projectile qu'il encaissa sans broncher, maintenant tout de même son cri pour l'affaiblir au maximum. Tant et si bien que l'offensive ne causa guère plus qu'une entaille sur le corps du combattant qui ôta à nouveau la boîte de son dos et en sortit une nouvelle arme : un trident. Il jeta la boîte un peu plus loin, ne souhaitant vraisemblablement plus s'en encombrer, et cessa son hurlement. Il passait aux choses sérieuses, dès maintenant : les diverses armes qu'il tenait sur son dos entravaient jusque là ses déplacements, mais ça n'allait dès lors plus être le cas...
Il entama les festivités en faisant tournoyer le trident dans sa main. Il se propulsa ensuite avec une rapidité insoupçonnée en direction de Drake et s'arrêta juste devant lui, murmurant quelques mots :
-Gan.
Le trident partit violemment en direction de l'ennemi, tentant de le transpercer. La vitesse de l'attaque était stupéfiante, et l'attaque n'avait en réalité pas pour but de tuer l'autre homme d'un seul coup : Bataki souhaitait tout simplement que ce dernier ne tente de le bloquer. Dans ce cas de figure, il risquerait de le regretter : la force était au rendez-vous et, une fois de plus, il risquait d'aller goûter au mur non loin de là...
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Mori Ranmaru
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Le temps était venu à la réflexion, tout en étant sur ses gardes. Mori Ranmaru avait réussi à tenir tête à l'homme de Makui, afin que ses camarades du moment arrivent et l'aide à terminer le boulot qu'eux avaient débuté. Il fallait avouer une chose, s'ils avaient encore plus tardé contre le maudit de type Zoan, Mori n'aurait pas tenu plus de temps que cela face au squelette ambulant. Le problème n'était pas que Mori était faible, mais que le celui devant était bien plus fort tout simplement. S'il n'avait pas le pouvoir qu'il détient actuellement, comment aurait-il fait pour tenir la route ? Car un être humain normal n'aurait jamais pu se relever aussi facilement après avoir traversé tous les murs de la pièce actuelle. Malgré tout, même s'il n'avait pas eu ce pouvoir particulier il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il se serait relevé. Non pas par fierté, mais surtout parce que les gens qui sont avec lui compte sur lui pour ce qu'il a entreprit. Il s'est engagé, alors il y est jusqu'à ce qu'il réussisse. C'est d'ailleurs cela qui l'a poussé à dire qu'il n'y avait que les amateurs qui abandonneraient une victoire pour une histoire de code... Dans l'arène qui se présent actuellement à tous, personne n'est innocent. La règle est très simple ! Dès l'instant où un conflit débute, tout le monde est coupable.
Le pirate à la chevelure argenté avec donc prit soin après l'arrivé de ses compères de se faire petit pendant un instant. Il avait donc usé d'un de ses pas rapide pour disparaitre du champ de vision de Bataki, qui avait aussitôt été pris d'assaut par Drake. Celui-là alors, il n'en manquait pas une... Foncer tête baissé comme ça en direction d'une cible aussi puissante, il ne s'attendait tout de même pas à l'avoir facilement, parce que là il était clair que Bataki verrait bien assez vite ce qu'il essayait de faire. Se tenant donc à l'écart du trio s'affrontant, Ranmaru observait doucement le combat depuis un point fixe. Alors que Bataki les repoussaient facilement, mais semblait montrer quelque désagrément certainement dû au nombre, Mori commença à trouver des ouvertures et donc par la même occasion se décida à passer à l'attaque. Cependant, un événement vint perturber son assaut surprise. En effet, Bataki lança jeta la boite qui contenait ses armes sur le côté pour en prendre une seule et unique. Un trident... Ce genre d'arme n'était pas à prendre à la légère. Surtout lorsqu'en face, on a un adversaire de sa trempe. Il était réellement temps d'agir, utilisant sa technique de déplacement rapide pour se retrouver dans le dos de Bataki, il se positionna le regardant attaquer Drake. La vitesse à laquelle il se déplaçait maintenant n'avait plus rien avoir avec celle qu'il utilisait lorsqu'il portait la boite. Il n'y a pas à dire, il est devenu très sérieux !
Ranmaru attrapa ses deux Katana qu'il positionna de manière singulière. C'est d'une torsion de son corps et d'un mouvement de ses lames vers l'opposé de la torsion, qu'il laissa s'échapper deux grandes lames d'air en direction de Bataki qui prenait Drake pour cible. « Bushogoma... » C'est ce qu'il prononça calmement en exécutant son mouvement. N'ayant pas l'intention de s'arrêter là, il usa tout de suite après d'un pas rapide, laissant une image rémanente de lui à l'endroit d'où il avait envoyé les deux lames d'airs qui se mélangèrent formant une mini-tornade. Le pas rapide du Samouraï l'avait propulsé sur le côté gauche de Bataki, d'où il utilisa une nouvelle fois la même technique qu'il prononça sur le même ton. Tout en faisant attention à la position de ses partenaires, il disparût à nouveau pour se retrouver au même endroit, en se servant de sa mini-tornade comme camouflage. Cela permettait de camoufler sa véritable attaque qui avait déjà débuté. En effet, après avoir utilisé son déplacement qui laissa un autre de ses doubles, l'on pouvait remarquer qu'au dernier endroit où il avait lancé son Bushogoma, il se trouvait là le Katana planté dans le sol. Dès lors une vague d'énergie, qui partit directement de la lame dans le sol se dirigeant vers Bataki créant plusieurs fissures. Une lueur apparut alors et au même se dirigeant droit vers le squelette. Celle-ci tranchait le sol de manière à couvrir une large zone d'attaque. Mori connaissait la puissance de Bataki et n'espérait pas vraiment le toucher avec cette attaque, mais son but était de concentrer le regarde de Bataki sur lui, afin qu'il puisse créer des ouvertures à ses partenaires... S'il avait bien apprit une chose concernant son fruit du démon, c'est que comparé à la plupart des personnes se trouvant sur ce champs de bataille, il était celui qui pouvait dépasser ses limites lors d'un combat et donc niveau endurance et récupération, il ne pouvait pas s'en plaindre.
Techniques Utilisées:
Bushōgoma (Deux fois)=> Ranmaru tourne sur lui-même, les deux lames pointant dans des directions opposées, créant ainsi deux grandes lames de vent attaquant l'adversaire. Les lames de vent se réunissent pour former ensemble un cercle de vent tourbillonnant enveloppant la cible avec une tornade lorsqu'elle entre en contact avec celle-ci. L'attaque est non seulement dangereuse mais peut désorienter un adversaire, emprisonné dans la tornade.
Pour expliquer la vague d'énergie tranchante à la fin.
Joumon no sora => Se servant de son Katana, Ranmaru le plante dans le sol envoyant une énorme vague d'énergie qui fait trembler le sol. Cependant dans cette attaque, ce n'est pas le séisme qu'il faut craindre mais plutôt la vague d'énergie tranchante qui tranche le sol lorsque Ranmaru retire ensuite sa lame.
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Mori Ranmaru
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L'affrontement montait en sensation. Plus nous avancions dans le combat, plus ce dernier se révélait être violent, plus mon esprit combatif atteignait sa quintessence. C'était cela ma conception du challenge : un adversaire dont les chances de battre étaient minces et contre qui pourtant, on s'accrochait pour, au final, en ressortir vainqueur. Certes, le combat n'était pas terminé, on ne pouvait pas savoir qui serait le ressortissant, mais j'écartais le pessimisme et fixais cet objectif qu'était la victoire. Et c'était dans cette optique que je m'étais élancé contre cet homme, qui s'avérait être un concurrent de choix. La seule récompense de la défaite, dans ce contexte, se trouvait être la mort. Mais quand bien même je risquais ma peau, je ne pouvais m'empêcher d'avoir un certain respect pour lui. Une si belle bataille ne pouvait qu'exprimer le respect... Malgré tout, ce n'était pas parce que je le considérais que je n'étais pas déterminé à séparer sa tête de son corps, bien au contraire même. Et c'était clairement ce que j'avais exprimé en lançant vers moi mon féroce assaut. C'était évidemment sans problème que le hors-la-loi avait bloqué la plus grande partie que les attaques avec son énorme masse. Il s'était mis à l'abri de la minorité de mes « dards » en esquivant simplement. Par ailleurs, son aisance à se mouvoir, avec une si lourde arme sur lui, était déconcertante... Malgré tout, je ne perdais pas espoir et je tenais bon. Flancher signifiait perdre, la perte était proscrite.
Ne restant pas bêtement devant mon ennemi, je m'étais écarté vivement, pour pouvoir placer un Kami no Ken. Lorn, quant à lui, avait choisi le parfait moment pour repasser à l'attaque : en se synchronisant avec ma lame d'air. En effet, alors que mon Divine Sword arrivait dans un sens, lui était passé à l'assaut dans l'autre sens. L'adversaire fut donc pris entre deux feux. Peut-être avions-nous maintenant une infime chance de le porter atteinte ? Il ne pouvait pas gérer le troisième bretteur, ainsi que mon attaque, le tout à la fois... Ou du moins, il allait en avoir du mal... C'était ce que j'espérais. L'autre samouraï s'était donc élancé dans les airs, pour retomber lourdement sur sa cible, alors que ma lame d'air tranchait les dalles pour se diriger tout droit sur le hors-la-loi. C'est alors que ce dernier ouvrit la bouche. Il n'y avait pas besoin d'être devin pour savoir ce qui allait en sortir. « Naku Naku no To bo e »... Une fois ces quelques mots dits, le terrible cri du maudit vint une nouvelle fois faire vibrer mon crâne. Le hurlement devait sûrement être censé affaiblir au mieux mon attaque. Mais, faisant d'une pierre deux coups, il était évidemment aussi venu me détruire les tympans. Après s'être brusquement retourné pour envoyer sa masse sertie de piques dans la tronche de mon très cher équipier, il avait ensuite reporté son attention vers mon Kami no Ken, tout en maintenant son cri. Ma Lame Divine put tout de même l'atteindre, mais sans grands dégâts : le squelette avait bel et bien pu affaiblir l'arcane.
Restant debout tant bien que mal, je me pris dignement son hurlement et fis du mieux que je le pus pour ne pas flancher. Après tout, que pouvais-je faire d'autre ? Le fameux hurlement pouvait nous atteindre où que nous étions et, si je flanchais de nouveau, il m'aurait à sa merci... Mais quand bien même je ne finissais pas à genoux, mon équilibre fut tout de même mis à rude épreuve : résister à quelque chose du genre n'était pas si facile ! Au moment où je relevais la tête, c'était pour voir notre adversaire sans l'énorme boîte qu'il porte sur le dos, sans sa masse hérissée de dangereux piques. À la place de cette dernière, un trident se trouvait dans la main du zombie. Une nouvelle fois, il changeait d'arme, pourquoi pas après tout ? Certes, avec un trident de la sorte, il gagnait en mobilité et en légèreté, il n'en était que plus dangereux, d'autant plus qu'il s'était séparé de sa boîte. Au vu de son apparence et de son manque de consistance, sa vitesse venait nécessairement de prendre un ou deux niveaux en plus. Alors soit, ce ne serait pas cela qui nous arrêterait. Pour un épéiste, n'était-il pas plus simple de bloquer un trident d'un gourdin bardé de pointe ? Toujours est-il qu'après une longue défensive, il passa enfin à l'attaque.
Il fit tout d'abord tournoyer son arme dans ses mains puis, il se propulsa vers moi. En quelques dixièmes de seconde, il se retrouvait déjà devant moi. Si bien que je ne pus rien faire si ce n'était passer à mon tour dans la défensive. Son trident fusa vers moi et, toujours autant suicidaire, je ne cherchai pas à esquiver ou autres, mais bien à parer directement le coup. Opposant ainsi mes lames à la dangereuse arme, je pus l'empêcher de me transpercer. Une étincelle se produisit, je ne tins pas plus de cinq secondes et le rapport de forces fit vite son œuvre. Une nouvelle fois, je traversai avec violence la salle, pour rencontrer le mur... Once Again. Pour amoindrir la puissance du choc, j'eus tout de même le réflexe de planter l'une de mes lames dans le sol pour freiner ma volée. Cela n'empêcha pas la rencontre avec la façade, malgré tout, la douleur en fut amoindrie. D'ailleurs, je n'avais même pas pris la peine de profiter du tête-à-tête avec la douleur pour l'embrasser : je repartis à l'assaut, plus furieux que jamais. Dans la course, je vins rengainer chacune de mes lames. S'il passait aux choses sérieuses, alors soit, je le suivais. Maintenant, mon but n'était plus de profiter pleinement du combat ; mon but était d'en mettre un terme. Je remarquai que Mori était enfin passé à l'attaque. En effet, il s'était servi de l'une de ses attaques aériennes pour envelopper le hors-la-loi dans une mini-tornade, tentant par la même occasion de le désorienter.
Je profitais du fait que Mori détournait l'attention de l'ennemi pour disparaître avec mes techniques de célérité et, au moment où une lame d'air de mon frère d'armes et nakama longea le sol pour foncer vers l'homme au trident, j'usai de toute la discrétion dont il m'était possible pour attaquer l'adversaire dans le dos. Encore une fois, j'apparus en l'air, pour me laisser ensuite lourdement retomber sur lui. Ma main était déjà positionnée sur la garde de Yubashiri et, au moment le plus opportun, je la dégainai pour tenter d'attaquer le forban par derrière. Tout de suite après, je rangeai cette épée pour en dégainer une autre. Dévoilant alors l'une de mes plus redoutables techniques, je lui tournais autour pour, à chaque fois, ranger une lame pour attaquer avec une autre. Une fois mes sept katanas utilisés, j'annonçais avec vigueur le nom de cet arcane, tout en armant mon poing.
« Hachitoryu... Sōzō no jûmon o hiraku !! »
Je m'étais acharné sur ses bras et sur ses flancs, principalement. Suite à quoi, je lui donnais un vif coup de pied, puis, j'armai mon bras et l'envoyai à sa rencontre, tout en libérant mon Jōshō sokudo: Renraku pour, en un seul coup de paume, libérer toute ma puissance. Ne m'arrêtant pas à cela, je ramenai ma main sur le pommeau de Yubashiri pour enfin clore la suite de coups.
« Ichitoryu Iai... Sairentouido. À vous maintenant. »
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Dim 1 Déc - 2:07
Battle in the castle
Ce lieu était devenu la scène d’un combat sans précédent dans lequel quatre combattants ne cessaient de jeter, seconde après seconde, toute leur rage et leur envie de vivre et de vaincre à la face de l’adversaire, ces échanges étaient si rapides et si violents que ce lieu en porterait les traces pour des années et des années, il avait été ravagé à jamais. En ce lieu autrefois beau se tenaient quatre individu venus d’horizons différents, mais ayant voué leurs vies au maniement de différentes armes et de différents styles de combat. Qu’avaient-ils en commun, dans ce cas, pour qu’ils soient tous considérés comme des guerriers ? Ils avaient décidé que leurs vies ne seraient qu’un combat permanent, ils avaient décidé qu’ils vivraient et sentiraient tout grâce au prolongement de leur corps qu’étaient devenues les armes qu’ils maniaient. Oh certes, vous pourriez considérer cela comme une chose étrange voire folle que de considérer une arme comme le prolongement de son propre corps, mais c’était la façon de faire de la plupart des hommes qui maniaient la voie du sabre ou qui s’efforçaient de ne pas considérer leurs armes comme de simples outils capables d’ôter des vies.
Vouer sa vie au combat, vivre intensément comme si chaque moment était le dernier, accepter la possibilité de mourir à chaque instant et ne s’en sentir que plus vivant. Tous ces éléments faisaient partie de la culture guerrière que peu d’hommes, aujourd’hui, étaient encore capables de comprendre, mais elle existait belle et bien. La plupart des hommes ayant choisi de vivre par la violence le faisaient avec violence, en donnant libre champ à leur instinct de survie si bien qu’ils n’osaient prendre des risques qui pourraient leur donner la victoire. Ils avaient peur, peur de l’échec et peur de la mort si bien qu’ils étaient incapables de dépasser cette fine limite qui leur permettrait de plonger sans crainte au cœur du combat.
Le cerveau et le cœur étaient les principaux moteurs qui faisaient avancer l’homme, mais ils étaient aussi ceux qui freinaient les guerriers dans leur quête de performance. Comment un combattant pourrait-il se plonger entièrement dans un combat si, en permanence, il combattant avec une épée de damoclès au-dessus de la tête représentant sa peur de mourir ou de faillir ? C’était impossible. C’est pourquoi une partie fondamentale de l’entraînement des maîtres du sabre consiste à accepter la possibilité de mourir et, donc, de se battre de toutes ses forces pour vaincre son opposant avant que ce dernier ne le fasse.
Tuer ou être tué, cela vous dit quelque chose ?
Même si la victoire était incertaine, surtout face à un adversaire aussi fort, rapide et endurant, les trois maîtres de la voie du sabre n’avaient pas la moindre trace de peur dans leurs regards car ils savaient qu’ils se donnaient à 200% afin d’arracher la victoire, et si défaite il y aurait cela voudrait simplement dire qu’ils étaient tombés sur plus fort qu’eux. Mais l’homme face à eux ne semblait égaler émettre aucune once de peur ou d’incertitude, il semblait certain de sa victoire et il le confirma en envoyant valdinguer deux de ses opposants, avant d’arrêter Lorn en l’air en lui envoyant sa masse. Écarquillant les yeux en voyant cette masse bardée de piques lui foncer dessus, Lorn se maudit d’avoir pensé à l’éventualité de se prendre cette masse et à la difficulté qu’il aurait à s’en sortir indemne.
Fort heureusement, le jeune bretteur croisa ses sabres devant lui afin de se protéger et ne fut qu’éjecté énergiquement sur le mur derrière lui, pour le seconde fois depuis le début du combat. Mais cette fois-ci son corps connaissait déjà la douleur et son cerveau avait diffusé assez d’adrénaline afin que le choc soit légèrement moins douloureux et qu’il ait moins de difficultés à s’en relever. Reprenant son souffle et se servant de ses deux sabres, une fois encore, comme des cannes afin de se relever, le jeune homme porta son regard sur la scène qui se jouait devant lui. Ses camarades usaient de techniques diverses et variées en tentant de contenir un combattant qui avait laissé tomber la force brute au profit de la vitesse et du tranchant conférés par cette nouvelle et dernière arme qu’était le trident. Un trident ? Sérieusement ? Ni une ni deux, le jeune homme disparut de la surface du terrain avant de réapparaitre dans le dos de son opposant, une fois encore, et de décroiser ses deux sabres afin de le trancher. Même si cette technique avait peu de chances de réussir, au moins Lorn pourrait bloquer l’attaque au trident si jamais son squelettique opposant venait à s’intéresser d’un peu trop près à lui.
Spoiler:
Techniques utilisées :
- Ghost Step : Lorsque Lorn use de cette technique il est semblable à un fantôme pendant un court instant. Que comprendre par cela ? Si les coups qu’il porte sont bien réels, sa vitesse est telle que l’adversaire croit voir que toutes ses attaques traversent Lorn sans jamais l’affecter mais c’est parce que la vitesse de Lorn est telle que lorsqu’il se déplace il laisse derrière lui une image rémanente, une ou plusieurs illusions de lui-même. Tournant autour de l’adversaire, Lorn peut s’amuser ainsi à jouer de vitesse et d’illusions avant de réapparaître au tout dernier moment fondre sur sa proie.[Lvl 20]
- First taste of despair : Technique offensive de Lorn rappelant un peu Hell’s gate. L’épéiste fond sur son adversaire, les lames croisées tenues verticalement devant lui, et les décroise au dernier moment afin de trancher son adversaire aussi profondément que possible. [Lvl 18 ]
Tadake Kyoshiro
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Lun 2 Déc - 21:07
Bataki fonça donc en direction de Drake pour l'attaquer d'un coup d'estoc puissant et brutal, le genre d'attaques qu'il privilégiait de part sa force brute effarante. Forcément, le samouraï, même s'il parvint dans un premier temps à bloquer le trident, ne put en arrêter la course totale. Il fut donc envoyé en arrière, parvenant néanmoins à ralentir son inexorable propulsion en direction du mur, encaissant le choc un peu moins fortement qu'il ne l'aurait fait s'il n'avait pas eu le temps et le réflexe de planter un katana dans le sol. Toutefois l'envoyé de Makui n'eut guère le temps de se réjouir de ce nouvel avantage qu'il venait de prendre de part la blessure qu'il en résulterait pour le combattant, même s'il ne l'aurait de toute façon pas fait s'il avait été seul avec lui, puisque Mori et Lorn ne déchantaient pas non plus, de leur côté. Le premier à passer à l'action fut le pirate aux cheveux gris, qui après une malédiction embêtante, démontrait des capacités d'épéiste clairement indéniables. Malheureusement, cela fut loin d'être suffisant : le hors-la-loi planta son trident dans le sol et l'utilisa comme appui pour se placer la tête en bas et les jambes en l'air, l'attaque ne faisant que passer contre et autour du trident sans le gêner outre mesure. La nouvelle offensive, qui relevait cette fois-ci de sa condition de maudit, ne gêna pas beaucoup plus. En effet, en retombant en avant, l'homme-squelette envoya une puissante lame d'air à son tour, contrant l'offensive du Ranmaru sans grande difficulté. Néanmoins, si le trio de forbans semblait avoir compris quelque chose, c'était qu'ils seraient clairement plus menaçants ensemble qu'au cas par cas : c'est avec cette motivation que les deux coéquipiers de l'homme aux cheveux argentés repartirent au combat, plus ardemment que jamais.
Le premier à tenter une offensive fut Drake. Il approcha, à nouveau, par derrière. Bataki, qui s'attendait forcément à une telle manœuvre, n'eut aucune difficulté à se retourner à temps pour contrer la première lame du manche de son trident. Mais la technique qui suivit fut clairement plus rapide et dangereuse que le premier coup, et le maudit, mal préparé à cause de la distraction efficace qu'avait offert Mori, fut contraint de subir quelques égratignures de plus, parvenant toutefois à esquiver ou à bloquer la plus grande majorité des offensives. Les bras avaient été privilégiés par l'homme hurleur, qui savait que sans eux, il aurait bien du mal à vaincre ces trois insectes qui commençaient à devenir un poil trop collant à son goût. Le coup qui visa son pied fut également bloqué, une nouvelle fois par le manche du trident, qui se relevait finalement et ironiquement bien plus utile que l'arme elle-même. Mais ne voulant pas prendre de risque, le maudit murmura précipitamment quelques mots :
-Naku Naku no Sasayaku.
Le hurlement, peu puissant, ne gênerait pas vraiment les deux autres épéistes, mais serait suffisant pour déstabiliser celui qui lui faisait actuellement face : bloquer l'attaque ne serait dès lors plus qu'une formalité. L'envoyé de Makui eut à peine terminé de pousser son cri que déjà l'autre tentait un nouvel assaut : il attaqua brutalement avec un tranchant. Tout aurait été assez simple, si Lorn n'avait pas également choisi ce moment pour passer à l'offensive... Pris entre deux feux, Bataki n'eut d'autre choix que de subir l'attaque de Drake, moins menaçante, pour contrer l'autre. Il n'avait malheureusement pas eu le temps d'hurler, et une gerbe de sang s'envola pour retomber sur le sol froid du château. Ils l'avaient blessé, une fois de plus, et bien moins légèrement que précédemment... Dans un premier temps, l'homme squelettique baissa son visage lentement en direction des dalles, silencieusement. Mais soudainement, il jeta un regard féroce au bretteur encore proche de lui et prit à nouveau la parole :
-Naku Naku no Naiha.
Le hurlement qui sortit n'avait rien à voir avec un Sasayaku, et pas même avec un To bo e. C'était un stade bien supérieur, et il en vint à fendre le sol aux pieds de l'homme hurleur. Nul doute qu'il toucherait même sévèrement Mori, malgré son fruit du démon... Et le hors-la-loi comptait bien en profiter. Malgré sa blessure, il envoya puissamment le bâton de son trident en direction du ventre de Drake, pour l'envoyer à nouveau dans un mur, non loin de là, mais encore plus fermement que précédemment. Il se tourna ensuite en direction du bretteur aux cheveux argentés et, d'une propulsion extrêmement vive, se retrouva devant lui pour tenter de le transpercer au niveau de l'abdomen, sans jamais cesser de crier. Il ne pouvait peut-être pas faire tenir ce cri très longtemps, mais ce serait facilement suffisant pour réduire ces trois-là au silence...
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Tadake Kyoshiro
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Mer 11 Déc - 2:57
Battle in the castle
Il était dur pour un être humain, quel qu’il soit, de choisir volontairement la voie des armes plutôt que de choisir une vie calme, paisible et joyeuse, mais certains arrivaient tout de même à faire ce choix en pleine connaissance de cause. Il ne viendrait à l’idée de personne de critiquer quelqu’un ayant préféré se tourner vers une vie paisible et vertueuse, mais nous ne pourrions pas en dire autant d’un homme vivant par l’épée et passant sa vie à faire couler plus de sang qu’un homme ne devrait jamais le faire. Mais en quoi la première vie était-elle moins critiquable que l’autre ? En quoi le fait de désirer s’isoler et enfoncer sa tête dans le sable était plus vertueux que de prendre les armes pour se donner les moyens de défendre une cause ? Tout le monde n’avait pas la chance de pouvoir vivre une existence éloignée de toute forme de conflit. Certaines personnes naissaient et grandissaient avec la guerre autour d’eux, avec la guerre dans leur sang et il était inconcevable pour eux de faire autre chose que de se battre, même pour les meilleures raisons du monde.
Le jeune capitaine ici présent, tout comme ses deux compères, étaient de ceux qui avaient choisi d’étudier et de parcourir la voie guerrière en sachant que, tôt ou tard, ils finiraient par mourir d’une mort violente comme tous les autres avant eux. Mais, en prenant du recul, il était désormais impossible pour le jeune homme de revenir à sa vie d’avant, de retourner dans l’anonymat au fin fond du trou du cul du mode, de redevenir un simple fermier ne vivant que par et pour son métier. Il avait d’autant plus de respect pour la vie de ses parents qu’il la savait difficile et qu’il savait ce dont ils avaient choisi de se priver…mais il avait vécu tellement de choses, bonnes comme mauvaises, qu’il ne pouvait plus s’imaginer dans une vie paisible, dans une vie où il n’avait pas ses sabres à sa ceinture, dans une vie où il devait littéralement se battre pour continuer d’exister. C’était une vie rude et injuste, mais elle était telle que c’était la seule dans laquelle Lorn pouvait se sentir réellement vivant…ce n’était que face à la peur de perdre ce que l’on avait que l’on pouvait prendre conscience de la valeur de ce que l’on était sur le point de perdre.
Et aujourd’hui était un jour où sa vie était mise en jeu à chaque instant, où sa courte existence pouvait s’arrêter brutalement à chaque instant et chaque faux pas, où son attention n’était focalisée que sur une chose et une seule : sa victoire. Il ne prenait pas sa vie à la légère mais ne craignait pas la douce caresse de la mort. Il s’était toujours battu de toutes ses forces et le ferait jusqu’à ce que la mort vienne le prendre, ce qui marquerait la fin de son chemin car cela serait le moment où il devrait mourir. Fuir le combat ne le ferait pas vivre plus longtemps car il ne passerait pas un jour sans avoir peur, sans regarder constamment derrière son épaule…et une vie marquée du sceau de la peur n’en était pas une.
Il se savait faible, il se savait parfois arrogant et parfois bien trop sûr de lui, mais il savait qu’il ne manquerait jamais de volonté et d’esprit combattif. Quand bien même son adversaire le dominerait, comme aujourd’hui, il continuerait de se battre. Il se releva et continua de se battre à chaque coup de ce squelettique adversaire qui le cloua à terre, il ne cessa d’attaquer malgré le fait que ses coups ne semblaient jamais atteindre sa cible, il ne perdit jamais de volonté de combattre et de plonger ses mains dans les entrailles de son adversaire.
Ses attaques furent infructueuses mais il continua de revenir à la charge, à chaque fois aussi vaillamment que la précédente, mais cette fois-ci le squelette répondit avec une attaque assez puissante pour surprendre et désemparer ses trois opposants.
Lorn, encore affaibli par les attaques et les cris trop récents, tomba à terre et même les mains posées sur ses oreilles ne semblèrent, ne serait-ce qu’un seul instant, en mesure de stopper cette douleur insoutenable qui se répandait dans toute sa tête comme le plus mortel des poisons. Ses mains plaquées sur ses oreilles comme si elles y étaient collées, le jeune capitaine perdit peu à peu conscience et se laissa aller à la seule chose qu’il souhaitait cacher au monde entier. Vous avez deviné non ? Peu à peu il se laissa noyer dans les eaux profondes de son esprit torturé, il se laissa happer par la seule chose dont il avait honte, mais la seule chose qu’il savait être son dernier rempart : sa folie.
En un instant ses traits étirés par la douleur s’étirèrent encore davantage en un sourire bien trop grand pour être sincère…bien trop grand pour être celui d’un homme sain. Ses grands yeux s’ouvrirent de nouveau, braqués vers le squelette et sa bouche s’ouvrit. Au début ce ne fut qu’un murmure dans le vacarme créé par ce cri, à peine plus qu’un souffle à travers la tempête, mais petit à petit les mots qui sortirent de la bouche prirent de l’ampleur et firent écho à la lueur d’insanité qui brillait désormais dans ses deux prunelles jaunes. Le son sortant de sa bouche n’était pas un mot, ce n’était pas une insulte ou un râle de douleur mais…un rire.
Lorn était toujours là, conscient de ses faits et gestes, mais il laissa sa part la plus honteuse et inavouable de lui prendre le dessus car il se savait difficilement capable de résister à une telle douleur et pouvoir continuer le combat ensuite.
C’est donc les mains toujours collées à ses oreilles que le jeune homme commença à rire face à cette situation, malgré le fait qu’elle n’avait rien de drôle pour tout homme sain d’esprit. Pas un seul instant le rire ne s’arrêta, pas un seul instant il ne baissa d’intensité…pas un seul instant les yeux du fou ne cessèrent de fixer son adversaire à qui il s’imaginait déjà faire subir les tourments les plus innommables jamais perpétrés par un être humain.
Tadake Kyoshiro
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Jeu 12 Déc - 21:34
Bataki parvint sans aucune difficulté à envoyer Drake s'écraser contre l'un des murs avec violence, une fois encore, se mouvant apparemment bien trop rapidement à cet instant précis pour que le bretteur ne puisse réagir de quelque manière que ce soit afin de se mettre hors de danger. Le suivant à subir la vitesse et le pouvoir du fruit du démon du hors-la-loi fut Mori qui, à son tour, sembla se retrouver totalement tétanisé par le véritable hurlement que poussait l'homme-squelette. Celui-là parvint donc à le transpercer au niveau du ventre avec les piques de son trident, envoyant une gerbe de sang sur le sol avant de retirer son arme du corps du pirate. Malheureusement, il se doutait bien que l'autre, qui possédait également une malédiction des plus agaçantes, n'allait pas tomber pour si peu : il se préparait donc à lui donner le coup final quand son hurlement cessa, ne pouvant pas le maintenir davantage. Essayant de ne pas s'arrêter en si bon chemin, il se prépara à envoyer les piques vers le crâne du guerrier aux cheveux argentés pour l'envoyer directement dans l'autre monde quand un événement bien étrange le coupa net dans son élan. En effet, Lorn, celui qui avait plus ou moins été épargné par l'offensive vive de l'allié de Makui, semblait partir dans une réelle crise de folie, ne pouvant s'empêcher de rire d'une façon réellement malsaine. Le maudit des cris fronça légèrement les sourcils, montrant une ébauche de sentiments sur son visage si froid : ce type-là l'interloquait. Le désespoir le poussait-il à devenir aussi cinglé ? C'était une possibilité : quoi qu'il en soit, il venait de sauver son ami, car l'instant d'hésitation permettrait certainement au samourai de s'éloigner... Le type au trident décida donc de se désintéresser de ce dernier pour quelques instants : en premier lieu, il en finirait avec Lorn.
Sans prendre la peine d'utiliser son fruit du démon, Bataki se propulsa aussi violemment que soudainement en direction du forban qui semblait plongé en pleine crise de démence tout en faisant tournoyer son trident entre ses mains. Une fois qu'il fut proche de l'ennemi, il tenta de l'envoyer rejoindre son collègue dans le mur d'un puissant coup de manche en visant l'abdomen. Ce coup-ci non plus ne serait pas mortel, mais pourrait au moins le sonner un petit moment... De quoi le ramener à la réalité.
Court mais j'avais pas grand chose à dire du coup. Mori > La blessure, comme dit dans le RP, est loin d'être insurmontable, surtout pour toi. Ceci dit, à toi de voir si tu préfères te soigner pendant un poste ou prendre le risque d'aider tes comparses ce tour-ci ! Drake > T'as mangé une fois de plus et à force de voler, des ailes te pousseront. Prend quand même garde ! xD Lorn > La ruée de Bataki dans ta direction est loin d'être imparable et imprévisible, quand bien même c'est bref et vif. Mais n'oublie pas que même si tu pares, sa force physique est nettement plus importante que la tienne Loy > J'ai rien à te dire mais ça faisait cool de parler à tous les participants dans le même poste ! xD
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Mori Ranmaru
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Subir... C'était la seule chose qu'il pouvait faire actuellement. Il se sentait impuissant, inutile... Normalement sûre de lui, cette fois il se retrouvait dans une situation d'où il n'en sortirait peut-être pas vivant. Il en avait conscience, il pensait, il ne pouvait pas faire de mouvement... Il était immobile. Il semblait tétaniser. Par quoi ? C'était la question. S'agissait-il de l'imposante carrure du squelette ? Pas vraiment. C'était simple, il était tétanisé par son pouvoir et sa force. La personne contre qui se battait Mori, était seul et pourtant à lui, il arrivait à repousser sans problème les assauts multipliés des trois épéistes. Il était fort, il était rapide... Aucun coup n'avait réellement pu le toucher. Jusqu'à maintenant, la seule fois où il avait pu lui infliger quelque chose c'est lorsqu'il lui divulgua la capacité de sa malédiction. Il eut un instant de surprise et l'instant d'après, il avait repris la situation en main. C'était insupportable, pour le SamouraÏ argenté. Il ne pouvait pas se permettre de perdre face à quelqu'un comme lui !
Il prit la décision de lancer une autre offensive afin d'attirer son attention, mais il fut témoin encore une fois de son impuissance face à l'adversaire actuel. Alors que celui-ci envoya valser Drake contre l'un des murs de la pièce, Mori eut à peine le temps de se mettre en garde qu'il sentit passer à travers son ventre la matière qui composait l'arme de l'ennemi... Oui, il venait de se faire empaler par son adversaire. Le réflexe lorsque ce genre de choses arrive est naturellement d'essayer de retirer la chose qui est étrangère au corps. Cependant, Mori n'eut même pas le temps de tendre sa main, car il fut occupé à cracher du sang. Après quoi Bataki retira son arme de l'abdomen du pirate aux cheveux d'argent qui s'écroula aussitôt après que l'arme s'extirpa de son ventre. Il tomba directement au sol laissant apparaitre en sur le sol, une mare de sang qui commença à se développer de plus en plus tout en colorant ses vêtements. Les yeux ouverts et fixant un point invisible, il semblait avoir complètement perdu connaissance. Le coup avait été rapide et précis, c'est la raison pour laquelle il se retrouva dans cet état de choc ne s'attendant pas à ce que les choses tournent de cette manière.
Bataki s'éloigna de sa position... Soudainement, du sang s'échappa des oreilles de Mori qui fit une tête démonstrative d'une douleur insupportable. Le hurlement utilisé récemment par son adversaire avait complètement explosé ses tympans et donc, il ne pouvait plus rien entendre... Au même moment, le plafond vint s'effondrer sur le pirate aux cheveux d'argents. C'était le silence total autour de lui, il respirait encore, il était tout à fait vivant. Il venait d'avoir de la chance, l'effondrement provoquer par la vibration causée par les combats, ne l'avait pas touché, mais avait été conséquent pour créer autour de lui un nuage de fumée. Il se releva alors doucement... Les saignements de son corps s'étaient arrêtés. Il se releva donc en plein milieu du nuage de fumée titubant légèrement sur les côtés... Pendant ce temps dans son corps il se passait beaucoup de choses. Minazuki. Cette technique du fruit de la guérison permet de régénérer les chairs de manière progressives, de plus il a la capacité de guérir l'immatériel et donc là, il guérit non seulement sa douleur, mais également sa fatigue. Il peut lui-même le sentir, il arrive à sa limite. Cependant, il peut la contourner facilement grâce à son pouvoir de guérison. D'un bon et se dopant complètement, il bondit hors du nuage de fumée avec ses deux katanas dégainés. Laissant exprès ses tympans complètement éclaté, cela l'empêche alors d'être touché par les hurlements qui touchent son ouïe.
Sans décocher un seul mot et laissant son visage faire paraître ses paroles à sa place. Mori fonça alors droit en direction de Bataki qui prenait maintenant pour cible, Lorn... Ginkami no Mori se retrouva propulser de manière sulfurant en direction de son attaquant. Tout cela faisait déjà partit d'une technique à savoir, Byakko no Zekkyou ou tout simplement la charge du Tigre blanc. Premier pas avait été lancé dans le déplacement qui l'extirpa du nuage de fumée. La suite était une multitude de lame de vent qui lacérerait, de plus il prit soin de tourner autour de lui utilisant le Cercle Lunaire qui le protégerait d'un assaut de Bataki quel que soit la direction dans laquelle, il essaierait de riposter. Il visage du pirate parlait de lui-même, pas besoin de mot pour décrire son état actuel.
Techniques Utilisées:
Minazuki => Technique permettant de régénérer la chair sans pour autant soigner complètement.
Charge du Tigre Blanc / Byakko no Zekkyou => Un dash en avant pour passer derrière la cible, qui est ensuite lacéré par des lames de vents qui tourne surplace.
Cercle lunaire / Oboro Tsukiyo => Ranmaru tourne sur lui-même et crée un disque de vent autour de lui. Cette technique sert aussi bien de défense que d’attaque.
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Mori Ranmaru
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Cet homme était un véritable démon. Il devait bien se doper pour arriver à un tel stade. Malgré tout, à l'inverse de ce que j'avais bien pu croire jusque alors, il ne semblait pas si invincible que cela... Il pouvait saigner. Il pouvait être blessé. On pouvait l'atteindre. On pouvait le trancher. On pouvait voir son sang s'élever... Non sans mal d'ailleurs. En effet, il avait utilisé l'un de ses cris pour me déstabiliser dans mon attaque vengeresse. Perdant certes en efficacité, je ne me pliais tout de même pas sous le hurlement adverse et continuais à enchaîner les coups. Prenant la douleur auditive sur moi, je terminais l'enchaînement sur l'un de mes Iais. Ce fut à ce moment précis que Lorn passa lui aussi à l'action. Lui était derrière, moi, attaquais par l'avant. Ainsi, l'adversaire fut pris au piège. Ne pouvant rien faire, il fut obligé d'encaisser. Alors que ma lame regagnait son fourreau dans un claquement, une gerbe de sang s'élevait pour venir tâcher le sol. Décidément, moi et Lorn formions un très bon tandem.
Nous avions pu donc le blesser, le saigner même ! Mais il ne s'était pas laissé faire... Il regarda au sol, semblant comme voir que les misérables être que nous étions, par rapport à lui, avions réussi à tâcher le dallage gris de son sang. Je souriais à ce spectacle. Nous croyait-il vraiment si faibles ? Il avait devant lui trois adeptes du Bushido dont les styles pouvaient entrer en parfaite symbiose, c'était une grosse erreur de nous sous-estimer. Nous n'étions pas spécialement faibles, il n'était pas spécialement fort, nous étions juste plus faibles que lui, il était juste plus fort que nous. C'était de cette manière qu'il fallait voir les choses ! Être pessimiste quant à l'évolution d'un combat n'avait rien de bon, si ce n'était plomber la motivation. Il fallait rationaliser, pour pouvoir se relever et mieux frapper. Un affrontement n'était jamais perdu d'avance, comme il n'était jamais remporté d'avance. Seule la rage de vaincre pouvait pousser à la victoire. Néanmoins, malgré tout le mal que je me donnais pour me dire que nous avions une chance de vaincre et de séparer la tête de cet homme de son corps, la vérité me rattrapait toujours à une vitesse surprenante...
Le lieutenant de Makui, après avoir admiré le liquide carmin à ses pieds, avait répliqué plus violemment encore. Au moment où nos regards se croisèrent, sa bouche s'entrouvrit. Dès lors, je m'attendais de lui qu'il utilise à nouveau son cri, mais le hurlement fut bien plus puissant que cela. Il avait encore augmenté le niveau. Faisant alors du mieux que je pus pour tenir bon malgré la douleur auditive, mes jambes finirent par flancher, alors que mes tympans se préparaient à exploser. Je finis à genoux, totalement exposé, un filet de sang s'échappant même de mes oreilles. Mes mains plaquées contre ces dernières, même si cela ne s'avérait vraiment pas efficace, sous l'incroyable douleur, je m'apprêtais à tomber à terre, complètement inconscient : ma vue se brouillait déjà. Il n'attaquait pas que mes tympans, à vrai dire, c'était tout mon crâne qu'il compressait sous un étau invisible. Mais bien heureusement pour moi, l'adversaire utilisa le manche de son trident pour, encore et toujours, m'envoyer contre un mur avec un coup dans le ventre. Alors encore affaibli, je crachais sous le choc et m'envolais vers la façade.
Il se foutait de nous... Avec ce cri, il nous mettait dans une très délicate situation, pour ainsi dire, il pouvait très facilement nous transpercer alors que nous étions sans défenses, mais pourtant, il continuait à vouloir jouer avec nous... Il avait déjà eu nombre de fois la possibilité d'en finir avec moi, ou du moins me faire très mal, pourtant, il persistait à me faire voler contre un mur. C'était un chat, et il s'amusait avec les souris... Ce qui avait le don de me mettre encore plus en rogne. Pourquoi ne se battait-il pas à pleine puissance ? Bientôt, il allait regretter de ne pas en avoir fini avec nous avant. Glissant alors du mur au sol, je finissais sur les genoux et les poings, du sang coulant toujours de mes oreilles. J'étais probablement parti pour être sourd pendant un moment, mais je ne fis pas plus attention que cela à ce sens en moins. Restant ainsi dans cette position pendant de longues minutes, je frappais du poing le sol, avant de me relever. Mes oreilles étaient hors-service... Il y avait tout de même du bon, les hurlements de cette raclure se feraient maintenant nettement moins efficaces.
Une fois debout, je vis Mori s'élancer à une vitesse folle vers notre ennemi commun. C'était le parfait moment pour attaquer, d'autant plus que Lorn aussi n'était pas loin. D'ailleurs, Lorn semblait être pris d'une crise de démence. Il riait... Il riait comme un fou, avec un sourire étirant tout son visage. Il était véritablement devenu fou. Alors soit, qu'il devienne fou, qu'il devienne incontrôlable, qu'il devienne inarrêtable. L'heure n'était plus à l'amusement et il fallait vaincre cet enfoiré une bonne fois pour toutes. Nous étions en train de nous épuiser, alors que pourtant, le plus dur nous attendait après ce squelette. Après tout, il était que les préliminaires avant le véritable affrontement. Nous ne pouvions tomber ici ! Nous étions trois. Trois épéistes même... Trois épéistes que l'on ne pouvait stopper.
Sans hésitation, tout comme Mori, je m'élançais en courant vers le zombi. Dans ma course, je dégainais Yubashiri et, dans la continuité du mouvement, je libérais un Kami no Ken, suite à quoi, je saisissais une seconde lame, pour réitérer l'attaque, le tout en même temps que Ginkami lâchait ses lames d'air. Ne m'arrêtant pas à là, j'allais même jusqu'à me mettre dans une position de Kabe o Doriru. Pourfendant alors l'air, je fis un moulinet du poignet pour, ainsi, faire pivoter ma lame sur elle-même. Ce ne fut alors plus un trait qui s'échappa pour aller transpercer l'homme dont je ne savais toujours pas le nom, mais bien une ligne d'air prenant alors la forme d'une foreuse. En réalité, en adoptant la stratégie des attaques à distance, tout comme mon frère d'armes, mon but était d'allier nos différents arcanes pour toujours plus d'efficacité. Après tout, il fallait y donner de toute sa puissance et l'alliance faisait bien souvent la force.
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Jeu 19 Déc - 3:44
Battle in the castle
Je sais ce que vous êtes en train de vous demander, en regardant ce beau jeune homme perdre tout sens commun en se jetant dans les bras de la folie habitant son esprit malade depuis si longtemps. Je sais la question qui perturbe vos pensées, je sais quelle est la seule chose à laquelle vous désirez une réponse : pourquoi ? Pourquoi un jeune homme tel que lui cèderait-il à la folie ? Quelle pourrait être la raison pouvant le pousser à abandonner cette raison, justement ? Pensez-vous avoir un indice ? Je vous écoute. Oh non ce n’était pas la peur qui s’était insinuée dans son cœur jusqu’à le corrompre, tel un poison, et le rendre faible au point qu’il cède facilement face à un combat qui n’était pas gagné d’avance. Avez-vous oublié tout ce que je vous ai dit, plus tôt ? Croyez-vous réellement que ces guerriers qui se tenaient là, face à un ennemi bien plus fort qu’eux, ressentaient la moindre once de peur au plus profond de leur être ? D’une manière ou d’une autre chacune de ces trois personnes avait, au cours de sa vie, été confrontée à la dure réalité : la peur ne cesserait de les freiner tout au long de leur vie, ils devaient donc s’en débarrasser et la maintenir éloignée de leurs combats. Combattre sa peur, maîtriser ses émotions, apaiser son esprit afin d’avoir un esprit sain dans un corps saint…tout cela était un combat de tous les jours, une lutte incessante durant laquelle la moindre petite erreur, le moindre petit écart de conduite pourrait avoir des conséquences désastreuses. Chaque combat était un défi, une épreuve à surmonter, une montagne sur laquelle grimper. Aussi difficile que cette épreuve puisse être, avec la meilleure volonté du monde, que penseriez-vous qu’il arriverait si la peur de l’échec venait mettre son grain de sel ? Il n’était pas envisageable d’entamer de telles épreuves si le doute était constamment au fond de soi, si on ne pouvait même pas se fier à soi-même. N’êtes-vous pas de cet avis ? N’avez-vous jamais eu peur d’avoir peur ? N’avez-vous jamais pensé à ce qui pourrait arriver si vous flanchiez au moment décisif ? L’échec était impardonnable, le doute n’était pas permis car, en définitive, il ne mènerait qu’à la mort. La mort absolue et définitive.
La peur de mourir lui était donc totalement étrangère et ce n’était pas elle qui avait prise sur lui. La rage et la colère, bien que ce soient des émotions qui lui étaient très familières, n’étaient absolument pas à l’œuvre ici. Alors que restait-il ? Le désespoir, vraiment ? Ce squelette, aussi imposant qu’il semblait être, venait de saigner quelques instants plus tôt et s’il saignait cela voulait dire qu’il pouvait également mourir. Que venait faire le désespoir là-dedans ? Ce combat était loin d’être perdu mais il était simplement trop long et trop épuisant. Que savaient-ils de ce qui les attendait derrière cette pièce ? D’autres pièges ? D’autres opposants ? Pouvaient-ils avoir l’assurance que l’hôte de ces lieux avait jeté ses meilleures cartes dès le début, pour accueillir ses invités comme il se devait ? En aucune façon. Il n’y avait rien de moins sûr. Le combat durait et il finirait par tourner à l’avantage du squelette qui semblait bien plus infatigable que ses trois opposants. Ces trois hommes s’épuisaient de minute en minute à force de chercher des moyens de percer la défense de leur adversaire, ils s’épuisaient à vue d’œil et que se passerait-il s’ils devaient encore combattre un autre adversaire de cette trempe ? La grande faucheuse viendrait sans doute les prendre, tôt ou tard. Les tactiques conventionnelles n’avaient pas fonctionné jusque-là, ses attaques incessantes maîtrisées tant et tant de fois avaient été infructueuses jusque-là, alors que lui restait-il ? Oh bien sûr il pourrait essayer encore et encore, tenter toujours les mêmes tactiques et cela finirait peut-être par marcher un jour. Mais quand ? Le temps jouait contre ce groupe et, pour réussir, Lorn venait de faire le pari le plus risqué de son existence. Ce n’était pas pour échapper à la douleur qu’il laissa échapper sn humanité, l’espace d’un combat. Ce n’était ni le désespoir, ni la peur, ni la vengeance qui le poussèrent à agir ainsi. Il voulait vivre mais il voulait également que ses compagnons de fortunes vivent…c’était peut-être insensé de risquer tellement pour sauver des inconnus, mais il avait fait son choix en une fraction de seconde. Aucun doute, nul remords. Si céder à ses pulsions les plus horribles et primaires pouvait les aider à pourfendre cet adversaire, alors il cèderait avec joie. C’est donc tel un pantin désarticulé que le corps du jeune homme se releva, les sabres toujours fermement tenus, le visage toujours enlaidi par cette expression de satisfaction malsaine. Expression étirée davantage à la vue du doute que son rire dément provoqua chez le squelette, avant d’attirer son attention en une fraction de seconde. En un instant le corps du jeune capitaine recula en arrière et, les sabres croisés, encaissa le choc en s’aidant de son recul pour amortir autant que possible la violence du choc. Une fois encore le dos de Lorn vint embrasser le mur mais cette fois ce ne fut pas un visage empreint de colère qui s’extirpa de la poussière soulevée par le choc. Une colonne d’énergie, plus brute et sauvage que les précédentes, s’extirpa du nuage de poussière et fonça à pleine vitesse vers le combattant squelettique.
La source de cette attaque se leva, lentement, et alors qu’un ricanement malsain commença à émerger des tréfonds de sa gorge, le fou plongea ses yeux dans ceux de son opposant tout en prononçant les mots suivants :
« Amène-toi, manche à balai !»
Spoiler:
Techniques utilisées :
- Ghost Step : Lorsque Lorn use de cette technique il est semblable à un fantôme pendant un court instant. Que comprendre par cela ? Si les coups qu’il porte sont bien réels, sa vitesse est telle que l’adversaire croit voir que toutes ses attaques traversent Lorn sans jamais l’affecter mais c’est parce que la vitesse de Lorn est telle que lorsqu’il se déplace il laisse derrière lui une image rémanente, une ou plusieurs illusions de lui-même. Tournant autour de l’adversaire, Lorn peut s’amuser ainsi à jouer de vitesse et d’illusions avant de réapparaître au tout dernier moment fondre sur sa proie.[Lvl 20]
- Wrath’s blow : version plus puissante de Wrath’s whisper, cette technique consister à créer non pas une lame mais une colonne d’énergie tourbillonnant horizontalement qui emportera avec elle tous ceux qui se trouveront sur son chemin jusqu’à ce que les victimes soient catapultées sur un obstacle assez solide pour les stopper violemment et les y écraser. [lvl 20]
Tadake Kyoshiro
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Ven 20 Déc - 22:30
Et maintenant, ils fonçaient tous dans sa direction, chacun de leur côté, balançant à qui mieux mieux une multitude, une pléthore de lames propulsées, chacun y allant de sa propre manière pour tenter de vaincre Bataki qui se dirigeait lui-même vers l'un des trois sabreurs. Il fallait admettre que le trio en avaient, et qu'ils faisaient preuve d'un cran à toute épreuve... C'était d'ailleurs tout à leur honneur. Un épéiste qui refusait un combat n'en était pas vraiment un, alors celui qui tournait le dos à un ennemi plus fort que lui n'était guère plus qu'un pleutre. Ils n'étaient pas de ce calibre, oh que non, et c'était bel et bien pour cette raison que le maudit s'accorda à leur donner la chance d'une mort flamboyante... S'il pouvait lui-même se sortirent d'un si mauvais pas. Car l'air de rien, ils y allaient tous avec leurs arguments, et risquaient d'avoir raison de lui bien plus vite qu'il ne l'aurait cru s'il ne réagissait pas aussi rapidement que possible. Malheureusement pour eux, l'homme squelettique lui aussi en avait, et il risquait de le leur montrer bien plus vite qu'ils n'auraient pu le croire... Sa bouche s'ouvrit une fois de plus alors qu'il arrêtait sa folle course en direction de Lorn. A quoi bon se propulser dans sa direction s'il faisait tout le chemin de son côté, après tout ? Il n'y avait pour l'allié de Makui plus qu'à attendre que ses adversaires soit vers lui pour frapper fort et bien... Il voyait de sa position leurs oreilles saigner, ce qui voulait dire que sa malédiction risquait de ne plus fonctionner sur eux directement... Mais c'était également une très bonne nouvelle pour le maudit du paramécia du cri. En effet, cela voudrait dire que les trois sabreurs avaient perdu leurs facultés auditives, et donc que s'il sortait de leur champ de vision, il prendrait bien rapidement l'avantage. La perte de l'ouïe pouvait donc être aussi bien un avantage pour les participants que pour le protecteur du château... Ce serait au plus habile que tout cela profiterait. Et celui-là, il comptait bien l'être...
Dans un premier temps, Bataki entama donc le dernier acte de ces festivités par un Naku Naku no Tō bo e. Celui-là ne visait pas en priorité les sabreurs eux-même, mais bien les diverses attaques qu'ils pourraient tenter à son encontre : les lames d'air seraient ainsi correctement fragilisées, si elles n'éclataient pas directement, et ne représenteraient plus un problème pour le maudit qui pourrait ainsi contre-attaquer en parfaite sécurité. Et sa réplique ne se fit guère plus attendre : prenant son trident par le manche, il se mit à tourner violemment sur lui même en créa une puissante lame circulaire qui fut propulsée en direction de Lorn, de Drake et même de Mori. Ils auraient une chance de la parer en s'y mettant à trois, mais seraient sans doute vaincus tout seuls. Peut-être pourraient-ils tenter une esquive également, mais à cela, l'allié de Makui saurait répondre aisément... Quoi qu'il en soit, il décida de continuer sans leur laisser trop de répit et se propulsa à nouveau en direction de Lorn. Il arma son bras, prêt à envoyer son trident droit vers l'abdomen de l'ennemi dès qu'il aurait l'opportunité... Cette stratégie, même si elle risquait de le mettre en danger si les deux autres pirates parvenaient à arriver à temps dans son dos, pourrait porter ses fruits : en battant l'un des trois insectes rapidement, il pourrait s'occuper plus longtemps des deux autres, et n'aurait peut-être d'ailleurs même pas besoin d'une arme digne de ce nom pour le faire... Car jusqu'à présent, ce n'était pas leur habileté individuelle qui posait problème à l'homme squelette mais bien leur travail en équipe, et réduire leur nombre semblait donc être la solution parfaite, qui s'imposait tout naturellement. Il ne restait qu'à voir si cela marcherait.
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Mori Ranmaru
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Lun 23 Déc - 2:58
La dernière attaque de Mori Ranmaru ? Le Trois Samouraïs...
Au vue de l'état de tout le monde, une personne qui débarquait sur les lieux comprendrait très vite que le combat touche à sa fin. Certaines personne montraient plus de difficulté à pouvoir continuer que d'autre, mais l'on le sentait pour tous. Les attaques les plus puissantes commençaient à pleuvoir dans le seul but d'en finir une bonne fois pour toute... Il y avait cette atmosphère qui régnait. C'était clairement tendu sur les lieux. Aucun d'entre eux ne voulait laisser tomber l'affaire... Trois épéistes contre un mort-vivant qui maniait une multitude d'arme, il n'y avait rien de plus imposant comme combat. Le niveau du mort-vivant étant bien au-dessus de chacun des épéistes individuellement, il était clair qu'aucun en Un contre Un ne pouvait faire le poids contre lui. En ce qui concernait leur manière de combattre et d'attaquer ensemble, il pouvait prendre le dessus sur lui. C'est la raison pour laquelle, il semblait vouloir faire en sorte de se débarrasser d'eux l'un après l'autre. Ce qui semblait évidemment être la meilleure solution, mais le problème était qu'à chaque fois qu'il pensait en avoir terminé avec un, celui-ci se relevait pour attaquer et les autres ne pouvaient de permettre de flancher alors que l'autre c'était relevé.
Dans cette même idée, Mori Ranmaru ne se laissa pas abattre lorsque les pointes d'acier du Trident vinrent le transpercer au niveau de l'abdomen. Il était clairement en mauvaise position, mais avait gardé en tête l'idée qu'il ne pouvait pas perdre ce combat maintenant. C'est pourquoi, il avait préparé quelque chose pour ne plus se avoir comme avant... Dans le groupe, il était celui qui lançait la première attaque et pour cela il devait agir rapidement et précisément pour être suivi de près par ses camarades d'armes. Il sortit alors de son moment de faiblesse pour se diriger droit vers Bataki qui lança une fois de plus un de ses cris qui avaient le don d'affaiblir leurs attaques... C'était parfait, il visait les attaques et non les bretteurs eux-mêmes, ce qui donna l'occasion à Ranmaru qui avait commencé sa prochaine attaque d'en préparer une seconde qui serait parfaite pour contrer celle qui venait droit sur lui. Il n'y a pas à dire, ce Bataki est puissant et rapide. En à peine quelques secondes, il avait dissipé puis contre attaquer. C'était en étant prévoyant dans ce genre de situation qu'il pensa que c'était le bon moment pour en finir. Mori ne s'arrêta donc pas. Remarquant l'attaque de Bataki se former et se diriger vers lui, il laissa contre toute attente traîner sa lame au sol avant de la relever d'un coup sec vers le ciel... Un coup rapide, mais surtout invisible se dirigeait vers l'offensive du Zombie.
Afin que cette attaque soit complètement contré, il fallait que Drake en fasse de même de son côté. Il fallait qu'il attaque avec une technique de la même intensité que le Kamisori du GinKami. Ayant une confiance absolue envers ses camarades de combat, Mori serra avec force ses deux armes dans le but de lancer une attaque qui se devait être la dernière. Il prépara alors son attaque de type Iai nommé Shin Zantetsu... Il n'avait pas le temps d'attendre Drake sinon l'autre y passait. Il s'élança donc en premier ayant une totale confiance en son partenaire. Si celui-ci envoyait également une attaque contre l'offensive de Bataki, ils pourraient passer à travers et en terminer avec la prochaine attaque qui était déjà lancé par Mori, qui serra les dents d'une force étonnante et s'écria de toutes ses forces :
Rasoir / Kamisori => Dégainant Murasame, Ranmaru fait traîner sa lame au sol avant de la lever subitement vers le ciel dans le but de trancher tout ce qui se trouve sur le passage. Cependant, il s’agit d’une attaque rapide. Effectivement, l’adversaire peut croire qu’il voit venir l’attaque, mais c’est tout l’inverse. La rendre prévisible avant de trancher net l’endroit ciblé.
Shin Zantetsu => Il s’agit d’une évolution du Zantetsu, sauf que celle-ci permet d’avoir plusieurs adversaires en une seule attaque.
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Mori Ranmaru
Maxwell Thompson
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Ces attaques à distances n'étaient que les prémices d'un incroyable feu d'artifice. Il était évident que celles-ci ne fassent pas grand effet et il était tout aussi évident qu'ils n'étaient pas là pour cela. Il fallait voir plus loin. Ces lames d'air n'avaient que pour utilité d'amener à une offensive somme toute bien plus violente. Cet affrontement commençait à trop durer, il fallait frapper le plus fort possible, à chaque coup, pour en terminer le plus vite. L'heure n'était plus à montrer ce que l'on valait, mais à terminer ce combat, car il ne fallait pas oublier que d'autres ennemis nous attendaient par-derrière. Quoi qu'il en soit, alors que Lorn devenait fou, Mori et moi avions laissé déferler notre art au travers de nos tranches aériennes. Ces dernières, comme un seul corps et plusieurs membres, s'étaient dirigées vers le hors-la-loi à toute vitesse. Évidemment, le cri infernal de guerrier fut une nouvelle fois requis. Il ne le dirigea pas directement vers nous, mais plutôt vers nos assauts. Après tout, même si les hurlements nous avaient pris pour cible, cela ne nous aurait pas tant déchiré les tympans, nous n'en avions presque plus... Comment diable pouvait-il procéder au viol auditif si ceux-ci avaient grandement perdu de leur efficacité ? Telle était la question. Néanmoins, le cri avait tout de même la capacité d'affaiblir et fragiliser au possible les vagues tranchantes. Dès lors, il ne fallait pas s'appeler Dieu pour pouvoir les contrer aisément.
Nos oreilles n'en furent pas inquiétées, mais la technique qui suivit, quant à elle, s'annonça tout de suite bien plus dangereuse. En effet, pour placer sa contre-attaque, il s'était mis à tourner sur lui-même, débarrassant dans un premier temps les lames d'air à la puissance amoindrie. Mais ce ne fut pas tout, son action avait généré une onde circulaire et tranchante, comme ceux que pouvait faire un bretteur tel que nous. Ce fut là le réel danger... Non seulement elle nous menaçait tous les trois, mais de plus, le zombie ne semblait pas avoir lésiné sur la puissance de l'arcane. S'y opposer seul relevait clairement du suicide. Néanmoins, mon arme était déjà prête à aller à l'encontre du danger, de quelque manière que ce soit. Mais avant que je ne tente quoi que ce soit de fou, un déclic me vint à l'esprit. Faire le loup solitaire n'était clairement pas une bonne idée, j'avais beau être le plus fort du groupe, il fallait agir en symbiose si nous voulions vaincre. Si nous étions arrivés jusque-là, c'était justement grâce à cette symbiose, alors il fallait continuer.
En réponse de notre part, Mori fit tout d'abord traîner sa lame sur le sol, pour ensuite laisser sortir une vague d'énergie fendant l'air pour aller faire mur contre l'attaque de l'adversaire. Réagissant aussitôt, je plantais les deux armes alors encore dans mes mains au sol. Puis, en les retirant sèchement du sol et en coupant l'air d'un mouvement ascendant, je laissais partir deux puissants Kami no Ken, qui se croisèrent pour former une sorte de « X ». Essayant au mieux de briser l'assaut circulaire pour mieux passer en force pour ma part, mon compagnon, quant à lui, ne perdit pas de temps pour rompre les lignes et passer en force. Alors soit, je m'efforcerai de fragiliser ce cercle mortel. Malgré tout, alors que nos attaques frappèrent toutes les trois le même point précis, je ne perdis pas de temps pour suivre le mouvement. Rengainant mes deux lames, je lançais ensuite à cet homme qui était notre cible un sourire confiant, accompagné d'un regard dont on ne pouvait déterminer la nature, de par mes lunettes. Puis, je m'élançais. Courant vers Bataki en usant de toute la force de mes jambes. Au moment où le Ginkami hurla mon nom, mon sourire s'écarta encore plus, et je disparaissais. Je réapparus presque en suspension en l'air, retombant alors de tout mon poids vers l'outlaw, je vins dévoiler enfin l'une de mes techniques les plus efficaces... À savoir le Tengoku no Gētou'ei ou encore l'heaven's Gateway. Un Iai... À sept lames. Ou ce genre de technique de je ne réservais que pour frapper un grand coup, ou un dernier coup...
« Shichitoryu Iai... Tengoku no Gētou'ei ! Tu reviendras pour nous dire quelle gueule à l'Enfer... »
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Mar 24 Déc - 16:25
Bon, je n'ai tenu compte que de Ojo et non des autres vu que mon combat est décalé (c'est d'ailleurs pas facile d'écrire comme ça ^^)
Elimane
Loyckh
• Lieu géographique : Siège de Mars, hall d'entré du château • Date : 1505 • Âge de Loyckh : 24 ans • Contexte : Bordel suite à "Mars" et les "Décima" • Raison(s) : Invitation et demande du QG Marine • Camp de situation : Neutre, avec Mori Ranmaru, Drake et Lorn... Pour l'instant! • But principal : Arriver jusque Makui • But secondaire : Battre Ariake Ojo rapidement • Adversaire(s) direct(s) : Supernova Ariake Ojo et Kentan (HS) • Adversaire(s) indirect(s) : Shohei (HS) et Bataki • Nakama(s) : Aucun • Connaissance(s)/Ami(e)(s) : Mori Ranmaru • Allié(s) : Drake et Lorn
Résumé situation et combats périphériques (3PS) La jeune femme, aidée d'un mouvement vertical rapide, réussit àne pas se faire congeler par l'attaque de Loyckh qui sembla un moment étonné de la faiblesse de son lotus de glace, d'habitude bien plus puissant et capable de congeler une colonne de peinture. Il se dit alors que ce devait être la fatigue ou le manque de conviction qu'il dégageait de cet affrontement. Le cri de Bataki le fit chanceler quelques mètres avant qu'il ne pose un genou à terre. Malgré ses protections de glace aux oreilles, il restait vulnérable à ces attaques. Et renforcer ses bouchons risquerait de le gêner en combat. Après tout, s'il n'entend rien il pourrait passer à coté d'un détail important...
Le jeune officier regarda autour de lui afin de se rendre compte, une nouvelle fois, de la situation. Il vit Kentan se traîner avec peine près du mur, il ne constituait à présent plus de menace directe pour le jeune homme. Loyckh attarda un moment son regard sur le maudit squelettique qui, malgré son infériorité numérique, arrivait sans grande peine à tenir tête aux trois pirates. Il se battait d'un air las, semblant ne pas prendre ses ennemis au sérieux. Mais les offensives du trio gagnèrent en technique et en puissance, si bien qu'on pu voir un changement d'attitude du serviteur de Mars.
Le contre-amiral Elimane réalisa que le quatrième adversaire n'était plus capable de se battre. Il gisait là, à terre, dans une marre de sang. Le marine ne l'avait remarqué avant ce moment. Cela a dû se passer rapidement car logiquement, l'officier voyait à peut près tout grâce à ses pauses "analytiques" des événements. Une pause? Il écarquilla les yeux en un sentiment de panique, le temps venait de passer si rapidement que la logia avait du reprendre ses forces et préparait quelque chose. Il se retourna instantanément dans la direction où il avait vu Ōjo. Un énorme chien formé de liquide pâteux arrivait, il n'était plus qu'à deux mètres de Loyckh qui savait parfaitement qu'il ne pourrait pas éviter.
Deux adversaires pour le prix d'un seul (1PS) « Bordel qu'est-ce... »
Je n'eus le temps d'en dire plus que le monstre explosa à quelques centimètres de mon visage. Il y avait à présent de la peinture partout. Je savais que ce n'était pas bon pour moi tout ce liquide visqueux. L'instant d'après, des piques sortaient de partout en ma direction. Il fallait que le le fasse afin d'aider les trois autres qui risquaient de ne pas s'en sortir. Ma boule de protection résonnait comme si l'on s'acharnait dessus depuis l'extérieur. Un pique de glace réussit à s'infiltrer par une fissure au sol et vint me transpercer sans que je ne puisse bouger, cassant ma réflexion par la même occasion. Le pieu de peinture vint transpercer mon corps au niveau de ma hanche gauche et ressortit via mon épaule droite. Soudain, un second, puis un troisième percèrent la base de ma défense. Plus une seconde à perdre, elle n'avait peut être pas de haki de l'armement mais ce n'est pas la seule façon de me toucher. Je devais user de cette technique.
« Maintenant... »
Mes pupilles se rétrécirent fortement laissant le mauve de mon iris monopoliser mes yeux. Durant ce bref instant, un second pique traversa ma jambe gauche qui explosa sous le choc. Mais cela m'importait, j'usais pour la troisième fois cette technique de manière volontaire et j'avais l'impression d'être toujours à demi conscient de ce que je faisais et ressentais. Ma boule finit alors par exploser, laissant entrer plusieurs dizaines de pointes fonçant sur moi. La plus proche n'était plus qu'à quelques centimètres lorsque je passai à l'attaque.
« Tsujo No Rensa »
Je sautai en l'air afin d'éviter les piques qui s'entrelacèrent sous mes pieds, congelai ceux qui m'avait transpercé afin qu'ils ne disparaissent puis regardai la jeune femme. Il y avait de la peinture et de la glace partout autour de moi mais aussi d'elle. C'était une bonne chose compte tenu du fait que je pouvais congeler son liquide visqueux. Je frappai alors devant moi libérant une grande quantité de glace fondant sur mon ennemie.
« Ice Punch »
Un coup d'oeil vers mes compagnons, un autre vers Kentan... Tout était ok, ils semblaient tenir bon face au crieur et l'autre restait tranquille. Ma vision revint vers ma cible, Ōjo. Elle pouvait éviter mon attaque, mon poing de glace n'était pas destiné à la toucher mais bien à la distraire. Je retombais sur les piques formant une sorte de tapis de fakir et continuai ma série d'attaque. Moins de dix secondes étaient passées depuis l'explosion de ma protection. J'exécutai alors un soru afin de me positionner le plus proche possible de la jeune femme, mon déplacement rapide sous ce mode m'étonna, je ne m'étais jamais mué aussi rapidement. Arrivé proche d'où mon adversaire devait se trouver, je fermai les yeux et murmurai...
« ...Ice Shock »
Alors, tout autour de moi blanchit en un dixième de seconde. Je n'avais jusqu'à lors jamais usé de cette technique qui pouvait congeler jusqu'à la plus infime particule instantanément, un "Ice Aura" rapide et plus puissant. La portée de cette technique ne dépassait pas les cinq mètres mais elle pouvait m'être utile face à des logia. Avais-je enfin terminé mon combat face à la dame de Mars? Je n'en avais idée jusqu'alors. Je fis un tour sur moi-même tout en annulant la technique du koléo. Il ne fallait pas trop m'épuiser, après tout, je n'en suis qu'à mon premier combat aujourd'hui...
Techniques utilisées Ice Protect Ball: Permet de créer une grosse sphère de glace extrêmement solide autour de soi afin de se protéger et/ou de protéger d'autres personnes!
Koléo Berserk: Le mode Berserk du Koléo permet de gagner en force, rapidité, précision, bref... en physique général! Près de une fois et demi les performances maximales en temps normal. La volonté est plus forte et en combat, c'est un atout très avantageux! L'utilisateur est plus prompt à réussir ce qu'il avait envisagé. De plus, allié avec le haki de l'observation, cela devient vraiment très intéressant, en effet, les réflexes étant bien plus rapides et l'anticipation bien plus grande, l'utilisateur possède alors une défense extrêmement élevée. Allié avec le haki de l'armement, alors l'attaque n'a plus de limite. Particularité physique: les pupilles se contractes très fortement.
Tsujo No Rensa: Permet de combiner 3 techniques d'affilée séparées de quelques instants.
Ice Punch: Il donne un point en avant et cela crée une vague gelant tout droit devant elle.
Soru: Le combattant se déplace si rapidement qu'on dirait qu'il disparaît pour réapparaître à un autre endroit. C'est simplement un mouvement si rapide que la rétine n'a pas le temps d'analyser le déplacement, donnant ainsi l'illusion de disparaître. Pour l'utiliser, le pratiquant donne dix coups sur le sol en un battement d'œil et se propulse à l'endroit où il veut aller à grande vitesse.
Ice Shock: Technique très puissante permettant d’abaisser fortement la température de l’atmosphère et de l’air ambiant. Cela gèle même les particules de poussière. (Zone délimitée mais grandissant au fur et à mesure du niveau de Loyckh)
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La justice sans la force est impossible, la force sans la justice est tyrannique. Suis tes idéaux mais reste dans le droit chemin sinon gare à toi, Invité, je serai là!
Elimane Loyckh
Tadake Kyoshiro
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Jeu 26 Déc - 1:32
Battle in the castle
Depuis combien de temps ces trois quatre individus se battaient-ils ? Depuis combien de temps est-ce que les lames s’entrechoquaient-elles dans une danse d’étincelles ? Ce combat était long, beaucoup trop long, si bien que chacun devrait bientôt commencer à montrer des signes de fatigue ou de lassitude. Lassitude ? Pourquoi lassitude dans un combat où l’on mettait sa propre vie en jeu ? Parce que ce combat n’était censé qu’être le hors d’œuvre, l’ouverture donnant accès au plat principal et non le plat en lui-même. Ces hommes n’avaient aucun moyen de savoir comment s’en sortaient les autres combattants rencontrés quelques minutes plus tôt, mais Lorn état à peu près sûr qu’ils ne pouvaient sans doute pas s’en sortir pire qu’eux, eux qui butaient dès leur premier combat. Leur premier combat, pourriez-vous imaginer l’état d’esprit dans lequel devaient se trouver les trois sabreurs ? Ils étaient supérieurs en nombre et encerclaient leur adversaire comme des fauves encercleraient leur proie avant de fondre sur elle, mais cette proie se révéla être un chasseur encore plus imprévisible et implacable qu’eux, transforma ses assauts en jeu du chat et de la souris. Ce squelette se révéla être non seulement un combattant endurant et plein de ressources, mais également une créature à la vitesse monstrueuse telle que chacune de ses attaques, ou presque, faisait mouche. Comment était-ce possible que parmi tous les combattants, Lorn soit celui qui ait la malchance de tomber sur un tel adversaire ? Les trois combattants n’étaient pas assez stupides ou inexpérimentés pour croire une seule seconde qu’ils avaient la moindre chance en combat singulier contre ce monstre. En un instant, en un seul cri il pouvait paralyser tout ou partie du groupe et attaque celui qu’il considérait comme le plus chiant ou le plus faible. Il ne lui suffisait que d’ouvrir la bouche pour semer le chaos dans le groupe et réduire les efforts des trois individus à néant, ce qui était d’autant plus frustrant et exaspérant. À chaque assaut, à chaque vague d’attaque il s’était contenté d’utiliser ses armes ou la force de son cri pour affaiblir ou anéantir le groupe et ses tentatives de le blesser. Mais avaient-ils perdu tout espoir pour autant ? Non, car tous trois savaient dans quoi ils s’embarquaient en ayant accepté cette fameuse invitation, et ils étaient préparés à affronter des adversaires plus forts les uns que les autres. Mais celui-là était différent. Il n’était pas simplement fort, rapide, endurant, ou doté d’un pouvoir très emmerdant…mais il était tout cela à la fois, et la combinaison de ces divers éléments rendait cet individu extrêmement pénible et apparemment imbattable. Imbattable ? Non, juste extrêmement chiant à battre. Il n’y avait personne sur cette terre de réellement imbattable, car tôt ou tard chacun finissait par tomber sur plus fort que soi. Si Lorn croyait être tombé sur le combattant le plus fort que puisse posséder l’hôte de ces lieux, sa détermination se vit accrue lorsque le sang du squelette fut coulé pour la première fois. Il n’était pas au-delà de leurs compétences, il ne possédait pas une capacité mystérieuse justifiant sa résistance hors du commun : il était simplement très fort. Une fois encore les trois homes pensèrent que des attaques à distance, coordonnées, pourraient attirer l’attention du squelette assez longtemps pour offrir une ouverture dans sa garde pour pouvoir s’y engouffrer et faire un peu plus couler son sang. Mais une fois encore le squelette prouva que son pouvoir n’avait pas besoin de cible ou de direction pour être efficace, il était absolu et unilatéral si bien qu’il n’eut aucune difficulté à se débarrasser des diverses attaques de ses opposants. Une fois il sembla intrigué ou énervé par la soudaine crise de folie, ou d’honnêteté de Lorn si bien qu’il ne put s’empêcher d’en faire encore sa cible privilégiée, mais seulement après avoir lancé une attaque unilatérale. Tel un seul homme, les trois combattants dégainèrent toutes leurs armes et dégainèrent et rengainèrent presque aussitôt, attaque à trois endroits différents cette lame afin de l’affaiblir et de s’en débarrasser. Le manche à balais voulait capter l’attaque de ses trois adversaire en même temps, avant d’attaque celui qui était devenu sa cible favorite, sans que cette même cible ne sache pourquoi ou ne cherche à en comprendre la cause.
La cible, en la personne de Lorn, afficha un sourire encore plus grand au moment où son opposant apparut dans son champ de vision, le trident à la main, bien décidé à embrocher sa proie. Mais celle-ci ne se laissa pas faire et disparut au tout dernier moment grâce à sa même technique de déplacement utilisée plusieurs fois déjà, disparaissant tel un fantôme au moment où le trident fut censé l’embrocher. C’est un sourire aux lèvres que l’homme réapparut à gauche de son opposant, à quelques dizaines de mètres de là, et usa de ses deux sabres pour envoyer une puissante lame d’énergie afin de l’occuper un court instant. Ce court instant devrait, en théorie, permettre d’occuper le squelette pour permettre aux deux autres de l’attaque et le blesser. Sentant un liquide chaud couler le long de son corps, le jeune homme baissa sa tête et porta un regard curieux sur son flanc pour voir qu’il n’avait pas été assez rapide, ou que son adversaire avait été plus rapide que prévu et avait réussi à le blesser avec son trident. Il n’était pas transpercé ou éventré, mais son flanc gauche fut tranché sur assez de centimètres pour que du sang parvienne à s’en écouler. C’était gênant mais il n’en mourrait pas, pas tout de suite, pas maintenant, il devait d’abord vaincre son opposant et se soucierait ensuite de son état de santé.
Spoiler:
Techniques utilisées :
- Two-swords opening: Comme son nom l'indique, ce coup est une technique iaï utilisant les deux sabres à la fois. L'utilisateur dégaine, tranche et rengaine ses sabres à une vitesse folle. [Lvl 20]
- Ghost Step : Lorsque Lorn use de cette technique il est semblable à un fantôme pendant un court instant. Que comprendre par cela ? Si les coups qu’il porte sont bien réels, sa vitesse est telle que l’adversaire croit voir que toutes ses attaques traversent Lorn sans jamais l’affecter mais c’est parce que la vitesse de Lorn est telle que lorsqu’il se déplace il laisse derrière lui une image rémanente, une ou plusieurs illusions de lui-même. Tournant autour de l’adversaire, Lorn peut s’amuser ainsi à jouer de vitesse et d’illusions avant de réapparaître au tout dernier moment fondre sur sa proie.[Lvl 20]
- Wrath’s strong whisper : version plus puissante de Wrath’s whisper, Lorn utilise cette fois ses deux sabres pour créer une rafale d’énergie encore plus foudroyante, massive et fatale que la précédente. Ses deux sabres peuvent, bien entendu, être utilisés pour envoyer de multiples lames de la taille de celles de la précédente technique à un rythme plus soutenu. [Lvl 20 ]
Tadake Kyoshiro
Maître-Jeu
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Ven 27 Déc - 22:01
Mori Ranmaru - Drake Kotori - Lorn : Lutter davantage ? A quoi bon ? Ces types n'étaient peut-être pas aussi forts, rapides, vifs, réactifs, agiles que lui mais à trois, ils semblaient capable de soulever les plus lourdes montagnes, en finissant légèrement essoufflés. Peut-être allaient-ils finir par vaincre Makui, s'ils continuaient comme ça ? C'était possible, sans être réellement probable : si Bataki était une montagne, le chef de Mars, lui, devait être une planète. Ainsi, lorsque son attaque circulaire fut aisément ciblée, et que Lorn évita la majorité de son ultime offensive, le maudit ferma les yeux en se redressant. S'il était condamné à mourir, ce qui semblait être le cas en ce jour, alors autant le faire vite. De toute façon, il était certain de ne pas pouvoir s'occuper de toutes les attaques en même temps, car elles provenaient de plusieurs endroits et surtout parce que ses assaillants étaient bien plus déterminés à le vaincre qu'il ne semblait l'être lui. Tout cela le mena à encaisser de plein fouets les différents assauts, ne semblant pas bronche outre mesure. Son masque d'impassibilité ne vint même pas se fissurer pour libérer une esquisse de douleur, et tint bon alors que son corps lui-même lâchait. Son sang s'envolait en gerbes sous les tranchants combinés des lames ennemies et il restait là, lui, à fixer le mur calmement et silencieusement, comme si ça n'avait pas été sa peau, sa chaire qui était lacérée activement par ses adversaires. Il aurait pu hurler, oui. Il aurait pu hurler, plus fort que jamais, afin de les empêcher d'envoyer des attaques à distance et afin de les combattre au corps-à-corps, là où il excellait. Mais à quoi bon ? Ces types, peu importait le nombre de murs qu'ils traversaient, se relevaient sans cesse. De toute manière, ils auraient bien assez souffert durant cette lutte pour s'en sortir indemne, et même le maudit qui semblait capable de se soigner risquait d'être plus ou moins épuisé après un tel effort... Non, c'était certain : dans l'état des choses, ces trois-là n'étaient pas assez dangereux pour menacer le Kokuwo de quelque manière que ce soit. En revanche, peut-être que s'ils gagnaient l'aide d'autres participants, ils parviendraient à triompher... C'était déjà bien plus plausible, mais au final le hors-la-loi squelettique s'en fichait éperdument. Que celui pour lequel il combattait ce jour-ci meurt ou non, cela ne lui changeait de toute façon plus rien : lui allait rejoindre les âmes qu'il avait torturées, qu'il avait détruites. Après que Drake, Lorn et Mori eurent fini leurs impitoyables enchaînements, le corps déjà inanimé de Bataki s'effondra en arrière. Sa poitrine se souleva une fois de plus, mais aucun autre de ses muscles ne semblait vouloir se manifester. Et en quelques instants, lui aussi était mort.
Elimane Loyckh : L'état mental d'Ōjo ne semblait pas s'être amélioré, au contraire. Entre les cris à répétition de Bataki et les voix qui lui martelaient l'esprit avec autant de vigueur qu'un jeune étalon, il s'était même plutôt aggravé. Ses mains ne voulaient désormais plus quitter ses oreilles, et ses paupières étaient plus écarquillées que jamais. Elle respirait de manière irrégulière, et titubait sans cesse en se concentrant tant bien que mal sur l'ennemi qui lui faisait face : le contre-amiral Elimane. Une sacrée pointure, dont le logia était l'un des plus dangereux auquel elle aurait pu faire face. Si elle n'avait généralement pas de point faible, étant elle-même constituée totalement de peinture, elle pouvait toujours être congelée... Et visiblement, le marine en avait vite eu conscience. Toutefois, il sembla avoir un moment d'égarement, légèrement perdu dans sa contemplation muette du champ de bataille... Et la Supernova en profita autant que possible. La figure animale projetée dans la direction du brun éclata, répandant une quantité astronomique de peinture partout dans les environs. Cet endroit était à partir de maintenant son terrain de jeu, et seule l'intangibilité du justicier face à elle lui permettait de survivre. En effet, en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, un bon nombre de piques l'avaient déjà transpercé. Il ne se laissa cependant pas allé, poursuivant les hostilités en se créant un moment de répit grâce à une sphère de glace. Ladite glace ne fut pas suffisamment résistante pour empêcher les assauts de la pirate de se frayer un chemin, et le gouvernemental fut contraint de sauter pour congeler les piques de peinture avant de vouloir établir une contre-attaque devant une demoiselle plus grimaçante que jamais. Une nouvelle fois, l'homme envoya un poing de glace dans la direction de la jeune femme. Celle-ci, tout en poussant un hurlement, répliqua en créant une quantité effroyable de boucliers de peinture devant elle. La plupart furent congelés mais l'offensive de Loyckh n'était pas assez puissante pour l'atteindre elle. En revanche, elle fut moins chanceuse quant à la suite des événements.
Le haut-gradé fut bien trop rapide pour la pauvre hors-la-loi qui eut à peine le temps de se tourner dans sa direction qu'il utilisait déjà sa technique. Rapidement gelée et complètement bloquée dans sa prison de glace, elle perdit connaissance.
Voilà voilà, vos deux adversaires principaux sont vaincus. Je vous laisse faire un dernier tour histoire de souffler un peu et vous rejoindrez ensuite le groupe de la salle du trône !
Maître-Jeu
Mori Ranmaru
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Est-ce que le tous était d'avoir un cœur plus fort que celui d'en face pour réussir ? Il fallait se poser la question. Dès l'instant où ce combat avait débuté, chacun s'était mis à fond dans le but d'aider ses camarades et de les faire avancer... Cependant, chacun avait fait ses propres objectifs et cela devait à tout prix être respecté. Pour Ranmaru, ce qui le conduisait ici, était principalement la curiosité et également l'envie de découvrir quelque chose qui en vaut la peine. Il s'était donc mit en tête qu'il trouverait dans ce château un trésor inestimable et certainement un peu d'histoire, mais rien du tout pour le moment. Ce n'était qu'un château, une arène de combat et rien d'autre. Cependant, ce qui avait attiré son attention c'était la personne qu'il avait aperçu un peu plus tôt à savoir Tsukiyo no Hato le Supernova qui faisait partie de l'équipage de Nakata. Non seulement, il avait remarqué le Charisme qui se dégageait de cet individu, mais encore mieux... Il semblait être un combattant hors pair et cela se voyait à sa manière de tenir ses Katana. En parlant de ses Katana, ceux-ci dégageait une aura qui attirait Ranmaru.
Il n'était cependant pas l'heure de penser à autre chose. Effectivement, lorsque l'on se concentrait sur l'action actuelle, l'on pouvait remarquer les trois épéistes qui affrontaient l'allié de Makui fondre sur lui de manière synchrone. Chacun préparait une attaque qui visait une seule et même cible... Et d'après la manière dont ils s'étaient élancés, il était hors de question pour eux de finir sur une défaite. La fierté ? Oui, elle faisait partie de leurs motivations. C'est la raison pour laquelle, ils fonçaient tous les trois au même rythme, usant du même souffle, donnant la même puissance vers Bataki qui venait de comprendre qu'il ne pouvait rien faire contre la volonté des trois pirates.
Alors qu'il lança son attaque afin d'en finir avec lui, Mori apparu alors dans une direction opposée à Bataki, mais en lui tournant le dos. Il remarqua également ses camarades se positionner de la même façon... Il l'avait tous touché. Il commença alors à rengainer doucement ses Katana avant de prendre la parole :
Il existe deux types d'attaques d'énergie... Celles où on ne peut plus en lancer une fois qu'on a atteint notre limite... Puis il y a celles qu'on peut continuer à utiliser tout en mettant sa vie en danger. Dans la seconde catégorie, lorsqu'on a plus d'énergie on meurt... Mes techniques regroupent ces deux catégories. Je peux aller au-dessus de ma limite... Pardonne-moi, mais comme dis tout à l'heure ce sont les amateurs qui abandonnent une victoire pour le bien de leur code. Dès l'instant où ils sont arrivés... Le combat était terminé. Le reste n'était qu'une question de temps...
Bushido Ougi...
Après quoi, il rengaina sa lame d'un coup sec laissant apparaître les tranches sur le corps du squelette. Dans le même temps, Mori remarqua un magnifique spectacle devant lui... Soudainement le sol se gela formant une légère pluie de cristal. Il aperçut Loyckh qui venait d'en finir avec son adversaire également... Mori avait été tellement absorbé par son combat qu'il avait oublié son ami, l'espace d'un instant. Il commença alors à marcher en sa direction quand soudainement, il tituba et laissa sortir de sa bouche une gerbe de sang qui atterrissait juste devant son camarade. Il se positionna tranquillement au sol avant de lâcher un sourire vers Loyckh et de dire tout en se grattant la tête :
Il serait peut-être temps que je soigne ça... Et par la même occasion, tout le monde devrait se rapprocher de moi. Je vais utiliser mon pouvoir de soin pour vous aider... Cependant, je ne soignerais que ce qu'il y a de léger pour vous. Je n'ai pas envie de perdre la vie maintenant, vu qu'il nous encore ce Makui ! D'ailleurs qu'il attende, on va lui faire sa fête !
Il positionna alors croisant les jambes et joignit le bout de ses doigts en face de son visage, formant un triangle. Cela était un signe concentration. Après quoi une lueur apparu montrant que les soins débutaient.
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Mori Ranmaru
Maxwell Thompson
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Un combat ne se résumait pas à quelques coups échangés. Un vrai combat était synonyme de violence... Un combat n'était que violence. Et la violence était l'essence même d'un combat. Bien souvent, un affrontement grimpait en intensité, jusqu'à la victoire d'un ou de plusieurs protagonistes, cette intensité ne s'amenuisait jamais. Cette intensité se trouvait justement être la violence. Une bataille était toujours une démonstration de force, quelle que soit la manière sous laquelle elle pouvait se présenter. L'un voulait toujours montrer qu'il était plus fort que l'autre, et l'autre ne se laissait jamais faire pour montrer que lui seul méritait la victoire. Les frappes devenaient bien vite coups, les coups se transformaient ensuite en attaques, les attaques passaient au niveau de véritables armes. Ces armes apportaient le sang... Le sang était la couleur la mort. L'on pouvait donc dire que les combats, les vrais combats, n'étaient qu'un pas vers une mort certaine... Une mort qui ne frapperait qu'un combattant ou un groupe de combattants. Une mort salvatrice pour l'un, mais qui pourtant condamnait l'autre.
Aujourd'hui, j'avais testé une nouvelle fois ce genre de bataille où l'on luttait pour sa survie. Notre adversaire se trouvait être un soldat de Makui. Au tout début, nous n'étions que deux pour le tenir tête : Lorn et moi. Puis, Mori s'était retrouvé seul contre lui, alors que nous deux autres nous occupions d'un adversaire plus faible, nous nous étions tous retrouvé contre le hors-la-loi après la défaite du celui qui était en réalité un zoan. Là, une lutte d'une grande intensité s'était déroulée... Une lutte que nous pourrions définir comme raid, tant il avait été violent. Violence, coups, sang, douleurs, cris, difficulté, nous avions tout vécu lors de ce combat. Il pouvait maintenant être classé comme épique... Classé, oui, car il touchait à sa fin. Nous avions combattu avec ardeur, mes frères d'armes et moi. Notre fougue avait maintenant porté ses fruits. Comme un seul corps, comme un seul homme, comme une seule entité, nous nous étions élancé, arme en main. Là, dans une synchronisation parfaite, nos lames étaient sortis de leurs fourreaux et, dans un même mouvement, elles avaient tranché et regagné leurs gaines. Un crissement métallique, un chuintement de lame retrouvant son fourreau, une odeur de sang... Notre assaut à la fois simultané et vengeur était venu le frapper de plein fouet.
Telle la mort et sa faux, nous étions venus happer son essence vitale. Une nouvelle gerbe de sang rencontra de nouveau le sol... Une ultime gerbe. Nous n'étions que dos tourné, nos tsubas claquant sur les gaines des armes. Il n'y avait pas besoin de se retourner pour avoir le constat. Nous avions vaincu. Le hors-la-loi, dont jamais je ne saurai le nom, était mort... Sans un bruit, sans un mouvement, il était resté fier face à l'adversité : il avait continué à défier la Faucheuse, alors que cette dernière venait le prendre. Il avait accepté la défaite et avait encaissé les coups, sans broncher, sans même tenter de se défendre... Sans même crier. Il était mort debout, tel un grand homme. Il était resté coriace et même à l'heure de sa mort, nous n'avions pu le mettre à terre. Il était resté là, arme en main, visage impassible, regard fier et droit. Il avait rendu l'âme arme en main, yeux encore ouverts, sans un dernier souffle, sans une parole. Il n'était tombé qu'après l'offensive terminée, comme pour dire que, même dans la victoire, nous n'avions réussi à le mettre au sol : il était tombé de son propre chef. Il avait été notre ennemi, nous avions pris beaucoup de mal à le vaincre, mais pourtant, je le respectais. Oui, je le respectais, car il avait été un adversaire de choix, mais surtout, je le respectais parce qu'il était resté brave tout au long de l'affrontement. Son trident était resté dans sa main, il n'était pas tombé, son regard était resté fixe, il ne s'était pas baissé. Je le respectais parce qu'il était mort sans lâcher son arme, il était mort comme un véritable guerrier. Pour cela, je ne pouvais que le respecter... Il n'y avait ni paradis, ni enfer, il n'y avait qu'un jardin gigantesque où les plus Braves, tombés avec les armes, pouvaient se retrouver, qui qu'ils soient. Les portes de ce jardin lui étaient maintenant grandes ouvertes.
« L'Âme n'atteint sa perfection qu'une fois séparée du corps. Tu seras resté un adversaire honorable jusqu'au bout. Mais rien ne peut surpasser une détermination commune, les lames ont parlé. Tu es tombé arme en main, puisses-tu reposer en paix... »
Bushido Ougi...
...Jigoku no...
Avait-il ensuite laissé sortir d'une voix presque religieuse pour, non seulement clore le combat en rendant un dernier hommage à ce valeureux combattant, mais aussi pour compléter ce que Mori avait commencé à dire. Le combat touchait officiellement à sa fin, j'étais épuisé, mais pourtant, il restait un adversaire... Ce dernier se dénommait Makui. Il n'était pas encore temps de tomber d'épuisement ! C'est alors que je me rendis compte de ce qui se passait toujours autour de nous, en prenant conscience de l'air plus froid qui s'était installé. Ce marine, qui semblait bel et bien être un logis, avait lui aussi défait son adversaire, en la congelant littéralement. Logia de glace, c'était une information bonne à prendre. Me je n'en fis pas plus attention et je me dirigeais non loin du premier adversaire tombé, à savoir le Zoan. À quelques mètres de lui se trouvait mon écharpe, au sol. Je la récupérai et je me réorientai vers Mori. Mon nakama proposait de nous guérir de nos blessures les plus superficielles. À vrai dire, je n'étais pas contre, tant qu'il ne s'épuisait pas lui-même, mais la seule chose dont j'avais besoin à l'instant, concernait la fatigue... J'étais prêt à tout pour être revigoré... Me postant donc non loin de mon compagnon, je fus ampli d'une chaleur bienfaisante, alors que mes blessures les plus bénignes se refermaient. Mais la chaleur n'était pas propice pour réveiller... Il fallait une bonne claque et pour cela, nous avions un logia de la glace !
« Ce serait possible de rafraîchir un peu tout ce foutoir là ? C'est qu'on a très légèrement la tête dans le cul là, après un combat pareil. Et surtout, ça devrait pas être bien difficile pour un congelo' non ? Merci de ta compréhension. »
Après quoi, mon regard se tourna vers les tréfonds du château. Makui était là, devant nous... Il nous attendait et nous allions le rejoindre, enfin.
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Ven 3 Jan - 2:30
Battle in the castle
Qu’est-ce qui faisait la victoire ? Quels étaient les éléments nécessaires pour mettre toutes les chances de son côté, lors d’un combat ? Bien des combattants, luttant pour la victoire, ou enchaînant les défaites, se posèrent souvent la question, se la posent probablement encore aujourd’hui, car nul n’a encore réussi à trouver une réponse à cette vaste question. Il était tout à fait normal, pour un être humain, de vouloir mettre toutes les chances de son côté afin de réussir dans la vie, et d’éviter que celle-ci ne soit trop courte. Lorsque vous voulez séduire une demoiselle, vous voulez tout faire pour faire bonne impression non ? Quand vous postulez pour l’emploi de vos rêves, vous voulez être préparé au mieux afin de ne faire aucune gaffe, afin d’être celui qui empochera l’emploi tant désiré.
Ais-je un début de réponse à vous donner ? Je pourrais vous donner mon avis sur la question, cependant il n’existe pas une seule réponse absolue, il n’existe pas une seule et unique liste des choses à avoir pour être certain de gagner. L’entraînement…l’entraînement…si une telle liste devait exister, l’entraînement serait en tête. Que serait uns sportif ou un combattant sans des années et des années à forger son corps pour acquérir la force et les réflexes suffisants pour mener un combat digne de ce nom ? Nul ne part au combat sans savoir ce qui l’attend, nul ne cherche à se battre sans jamais s’y être préparé auparavant…c’est une telle évidence que je ne devrais même pas avoir besoin de vous le dire. Mais si l’entraînement intensif et régulier est la base de toute bonne préparation, rien ne préparera jamais un combattant à un affrontement réel que….que l’affrontement en lui-même. Nul combattant ne peut se targuer d’être imbattable, ou d’être le meilleur dans sa catégorie sans ne jamais s’être battu de sa vie. Si l’entraînement vous prépare à la théorie, à l’apprentissage des bases, l’être humain est si imprévisible qu’aucun entraînement au monde ne pourra jamais préparer un combattant aux réactions de son ou ses futurs adversaires.
Cela peut paraître bête de dire cela, mais pour gagner des combats il faut accepter d’en perdre, il faut accepter de prendre des coups sans rester à terre, il faut accepter de chuter pour mieux se relever ensuite. Bien évidemment, pour ne jamais être battu il suffisait de choisir avec précaution ses adversaires, afin d’être sûr d’avoir le dessus avant même que le combat ne commence. Malheureusement tout le monde ne choisit pas tous ses combats, certains nous tombent dessus au moment où on s’y attend le moins, et que ferez-vous si vous tombez sur un adversaire qui n’est pas plus faible que vous ? Oseriez-vous fuir face au premier défi de votre misérable vie ? Préfèreriez-vous être un lâche plutôt que d’essayer d’être meilleur ? Qu’est-ce qu’est le fait de prolonger sa vie, de quelques instants, contre le fait d’être fier de ce que l’on est et de ce que l’on a accompli ?
Certains prétendent qu’une motivation, un but cher à son cœur est nécessaire, c’est on ne peut plus vrai. Le guerrier rationnel sait quand s’arrêter, sait quand il est épuisé. Mais l’homme qui se bat pour un idéal, l’homme qui se bat pour un but pour lequel il serait prêt à donner sa vie, lui continuera de s’arracher jusqu’au bout même quand son cerveau gauche lui criera d’arrêter et de laisser tomber. C’est cette étincelle de passion qui fait la différence, c’est cette étincelle qui donnera la motivation nécessaire pour faire le tout dernier pas, pour donner le tout dernier coup lorsque le corps a dépassé ses limites depuis longtemps.
Et enfin il y a le talent. Certains sont nés pour suivre, tels des moutons attendant l’heure de l’abattage, et d’autres sont nés pour se battre. L’art du combat est quelque chose qui peut être entraîné, certes, mais ce sont les prédispositions naturelles qui font la différence. Talent, inventivité et improvisation sont les choses qui font la différence entre deux combattants de même rang.
Alors, qu’en était-il de ces trois hommes-là ? Ils étaient entraînés, expérimentés et talentueux, cela ne faisait pas le moindre doute, mais c’était leur motivation profonde qui venait de faire la différence et qui venait d’avoir raison de l’entêtement de leur opposant. Lui se battait parce qu’il le devait, mais rien ne semblait le retenir fermement sur cette terre, au-delà de toute pensée rationnelle. Mais eu se battaient pour plus, pour tellement plus. Au-delà de la fatigue et de la douleur ils continuèrent à se battre, même lorsque leur corps sembla sur le point de lâcher ils continuèrent à se battre…Et leurs efforts finirent par payer, ils payaient presque toujours.
À la surprise générale le squelette, sans doute fatigué de la tournure que prenait cet affrontement, se laissa frapper de plein fouet par les trois attaques simultanées. En voyant cela, la vague de folie du jeune homme, qui comprit que l’affrontement était terminé, disparu sur le champ, laissant comme seule trace un sourire discret, reflet de son soulagement.
« Bushido Ougi : Jigoku no…»
« Ju Ichi Kasen »
Les premiers mots, symbole de cette ultime attaque, furent prononcés par les deux maîtres de l’épée…et le troisième acheva le nom complet de la technique qui terrassa définitivement leur squelettique adversaire. Enfin ils pouvaient souffler, enfin ils pouvaient rengainer temporairement leurs armes et panser leurs blessures. S’approchant de celui qui pouvait guérir les blessures de ses compagnons, le jeune homme jeta un tout dernier regard au corps de son adversaire, encore chaud, non sans une pointe de déception quant au fait qu’il avait subitement décidé de lâcher prise. Jamais Lorn ne connaîtrait la raison de cet abandon, mais il avait désormais un nouveau chemin qui se traçait devant lui.
Ce combat était enfin terminé, maintenant venait le temps du repos et de la guérison, bientôt viendrait le moment d’avancer vers leur objectif commun : Makui. Mais cette fois-ci, le combat serait autrement plus difficile, mais ce serait justement l’occasion de mettre à l’épreuve leur motivation et la force non-rationnelle qui les poussait à donner le meilleur d’eux-mêmes.