Event groupe 7

Many people may die tonight...

Une fois le monstre à terre, Jim décida de se précipiter en direction de la porte, alors tapotant le sol à vive allure, son soru lui permit de traverser la salle assez rapidement, ainsi le jeune maudit se retrouva devant la porte. L’énorme arme de la bête la bloquait, le reste du groupe semblait déjà avoir traverser, mais le soldat se dit qu'il ne pouvait pas laisser le mécanisme enclenché. Si jamais Stormrage arrivait à se repérer, la fuite arriverait à terme, alors dans un élan non réfléchi, le jeune commandant utilisa son geppou pour atteindre la hache. Puis dégainant sont katana avec rapidité, il propulsa une grosse vague d'encre qui normalement, la débloqua assez facilement. Cependant, si jamais la porte se refermait, Jim, étant encore à l’intérieur, se retrouverait bloqué, alors c'est avec une vitesse incroyable que le jeune maudit passa juste à temps entre le petit écartement qu'il restait.

Les lumières s’éclaircissaient, Dagon pouvait apercevoir le reste de son groupe appuyer contre le mur et Foxy pas très loin d'eux. Marchant lentement dans leur direction, le jeune homme ne savait pas du tout comment la suite des événements allait se dérouler. Alors il se mit à côté du groupe, écoutant les diverses propositions, puis surtout, regardait attentivement les deux camarades blessés. Dévisageant leurs bras, ils étaient salement amochés et puis d’après ce qu'avais dit Foxy, un poison parcourait leurs veines à l'heure actuelle. Jim se sentait un peu inutile, mais il ne possédait aucune médication et encore moins des connaissances en médecine. Alors le commandant se proposa pour aider l'un d'entre eux à marcher si jamais ils avaient besoin, puisqu'il fallait avancer, ils étaient tous si proche du but.

De gauche à droite : Katsumoto

Trop absorbé par sa fuite, Jim n’avait probablement pas remarqué le Cornu le talonnant seulement à quelques pas qui, mu par un instinct de survie et une force de volonté hors du commun, progressait de son mieux vers la porte, quitte à se cogner à de nombreuses reprises contre les murs pour ensuite réorienter sa course. Stormrage sut qu’il touchait au but lorsque ce qu’il interpréta comme une très faible lueur se manifester. Il se trouvait en effet à moins de cinq mètres de cette porte, condamnée par le mécanisme à se refermer jusqu’à ce que l’on daigne exercer à nouveau une pression sur la dalle activatrice, ce que notre aveugle sourd ne pourrait faire de son propre chef. Un dernier indice lui intima qu’il était dans le bon : les voix, qu’il avait fini par associer a une présence proche.

Dans un élan de rage, l’ex pirate s’élança vers le faible interstice le séparant encore de la liberté, comptant sur sa force et son élan pour briser les portes d’acier. Mais il fut soudain empalé en plein torse, sans comprendre ce qui lui arrivait. Cette longue lame venue transpercer ses poumons pour ressortir dans son dos ralentit considérablement sa vitesse de saut. Son corps ne fracassa donc pas les portes, mais s’écrasa au sol juste devant. Par réflexe, il eut juste le temps de passer une main dans le faible interstice. Geste qu’il regrettera très vite, le mécanisme exerçant une pression considérable sur son bras, son membre fut tout simplement sectionné et retomba de l’autre côté, inerte, tandis qu’un lourd bruit métallique annonça la fermeture complète de sa seule sortie… Il hurla… pas à cause de douleur, mais pour exprimer sa rage. Et ce cri, tous dans la prison l’entendrait. Peut-être pas de manière nette, mais ils sauraient… ils sauraient qu’ici gisait… Stormrage.

- Sois maudit... AKAINU !

[…]

- C’est terminé ? C’est enfin terminé ?

Bien sûr, elle savait que tout n’était pas terminé, mais là dans l’immédiat, une certaine pression était en train de retomber. Katsumoto se sentait libérée d’un énorme poids, mais ne pouvait s’empêcher de trembler rien qu’en pensant à l’idée d’avoir frôlé la mort d’aussi près. Sous le coup de l’émotion, elle se jeta dans les bras – enfin, « le » puisqu’il n’en reste qu’un – d’Halfken, à côté de lui. Elle venait seulement de remarquer ses blessures à lui et Suki.

- Je suis désolée… J’ai paniqué et mon erreur vous a couté vos bras.

Ses supérieurs décrivaient Katsumoto comme une gardienne exemplaire. Surveiller la prison de plus haute sécurité au monde n’était pas à la portée de tous. Il fallait une discipline de fer ainsi qu’un mental d’acier pour côtoyer jour et nuits les pires criminels que la Terre puisse porter. Ce côté-là, c’était ce que les autres avaient pu voir d’elle au début de cette aventure. Mais l’épisode Stormrage avait fait volé tout ça en éclat. Le pire pour elle avait été de voir qu’à côté, Masento parvenait à garder son calme et son cynisme, mais pas seulement elle. Les autres étaient très vite passés outre leur crainte pour trouver un moyen de s’en sortir. Pourquoi n’avait-elle pas pu en faire autant ? Peut-être parce qu’elle connaissait l’individu. Pas seulement de réputation ou à cause de son Haki, mais plus « personnellement ». S’adressant alors plus spécifiquement à Suki, elle retrouva peu à peu sa sérénité habituel, se permettant même un sincère sourire.

- J’ai été un boulet pour l’équipe, mais tu m’as sauvée. Merci. Je… Avant de passer à l’acte, « elle » m’a demandé de vous dire que vous avez tous fait du bon travail.

Mais elle n’était pas encore redevenue calme. Ses mains crispées sur le manche de sa faux en témoignaient. Elle espérait pouvoir s’en remettre d’ici le prochain combat. Le Corsaire les attendait, mais il ne serait assurément pas seul.

La fine équipe se trouvait pour l’instant dans un étroit couloir, à peine assez large pour que deux personnes puissent y marcher côte à côte. Sur les murs on pouvait y lire : « Couloir B ». Ce dernier donnait donc sur une petite pièce qui évoqua chez la geôlière les salles de surveillance. En effet, elle était ornée d’une multitude d’écrans à droite et à gauche et se terminait par… une porte en acier renforcé. Certains écrans leur étaient familiers, montrant l’entrée de la prison, ou encore le premier étage noyé dans le gaz corrosif. (Etrange d’ailleurs, car comment faisait l’escaméra pour continuer à transmettre ?)

D’autres en revanche montraient des corps inanimés jonchant le sol. Probablement l’œuvre de l’autre groupe. Mais un dernier écran, plus grand et central par rapport aux autres, montrait une salle que personne n’avait encore visitée. Elle était circulaire, avec au centre de celle-ci une cage dont les barreaux semblaient s’enfoncer dans le sol. Les murs de la pièce présentaient également des barreaux, laissant ainsi supposer qu’il s’agissait également de cellules.

- C’est probablement là qu’Abel Rasgarat se trouve.

Et maintenant, que faire ? L’escaméra était placée dans un coin supérieur de la pièce. Il montrait trois portes, mais on pouvait deviner qu’il y en avait une en dessous du gastéropode. Quatre portes disposées comme les points cardinaux. L’une d’elle serait celle par laquelle ils arriveraient. L’autre serait celle par laquelle ils quitteraient les lieux… A supposer que la troisième soit celle qui amène l’autre groupe dans cette salle, à quoi pouvait bien mener la dernière porte ? (surtout que, contrairement aux deux autres portes visibles, cette dernière ne semblait pas renforcé par un alliage résistant. Une simple porte, en bois maintenue par des joints métalliques.)

Au dessous de cet écran se trouvaient quatre leviers, chacun accompagné d’une petite notice.  
Accès A
Couloir A
Accès B
D

- Je crois avoir vu que nous étions dans le Couloir B. L'accès B devrait ouvrir cette porte et nous mener en bas. Par contre, pour les autres leviers, je ne suis pas certaine... surtout pour celui-ci. "D" ?