Où diable étais-je, au juste ? Je n'en avais pas la foutre idée. Je m'étais réveillé ainsi, au milieu de nul part, sur une plage au sable fin. Fort heureusement, mon masque était toujours solidement ficelé à mon visage, et mon naginata était planté non loin de moi, également sur la plage. Sans ces deux objets, qui étaient devenus une partie de moi, je me sentais nu comme un ver... Mais là situation n'était pas si désespérée qu'elle n'y paraissait. Je savais déjà que j'étais dans North Blue, c'était tout du moins la logique conclusion que j'avais tiré de l'environnement, du climat mais aussi et surtout de mon trajet passé. A moins que je ne me sois baladé sur des mers entières sans en avoir la moindre conscience, il était logique que je sois dans l'océan nordique... Autrement dit, l'une des Seas Blues. Pour un homme-cornu tel que moi, qui était né dans le Nouveau Monde et qui avait passé ses dernières années à Shabondy, ce n'était pas vraiment un endroit dangereux... Ceci étant, je devais avant tout trouver un moyen de locomotion afin de quitter cet endroit au plus vite. Je n'avais pas envie de m'y attarder, et il devait forcément y avoir un groupe d'hommes installés par là à qui je pourrais dérober discrètement une barque s'ils n'acceptaient pas de m'en donner une. Et dans le pire des cas, je n'aurais qu'à m'en fabriquer une grâce à mon arme et aux différents arbres que je voyais par là... N'étant pas encore maudit à cette époque, je ne redoutais pas de devoir nager sur quelques centaines de mètres, du moment que je faisais le plus long du trajet sur un rondin. Encore faudrait-il que je trouve une île en m'aventurant sur les flots aux hasards, mais à cela je préférais ne pas y songer pour le moment : cela n'aurait fait que m'angoisser sans me permettre de progresser.
Après avoir pris la lourde décision de m'aventurer dans la forêt locale, je pris le chemin en avançant calmement. J'aurais bien évidemment pu me mettre à courir pour slalomer entre les troncs et sauter de branche en branche, étant donné que l'agilité était l'un de mes points forts, mais à quoi bon ? Je ne savais absolument pas où aller, alors m'épuiser ne serais pas non plus une excellente idée. Parcourant tranquillement les bois, tout en gardant mon naginata dans ma main droite dans la prévision d'un danger quelconque, je remarquai soudainement des traces de pas non loin de moi. L'île était donc habitée, ou tout du moins un autre être vivant bipède et pourvu de pieds s'y trouvait... J'allais pouvoir me renseigner un petit peu, en suivant ces traces encore très fraîches. Quelques minutes plus tard, je me retrouvai donc face à un précipice assez incroyable, que je n'aurais pas pensé pouvoir trouver sur une île des Seas. Cela laissait penser qu'il y avait quelques tremblements de terres, aussi peu puissants soient-ils, puisque l'érosion de l'eau ne semblait pas avoir éreinté particulièrement les pierres... Poussant un soupir, je décidai de laisser les conclusions scientifiques de côté et m'approchai du vide, remarquant que les traces de pas continuaient de l'autre côté. Ce type avait décidé de tout descendre pour remonter de l'autre côté ? Pas commun, le bonhomme. Mais bien trop patient. Je n'allais assurément pas utiliser la même méthode que lui... Je tournais les talons et repris la marche en direction des bois avant de me tourner à nouveau pour courir droit en direction du précipice. Ma grande taille et ma musculature hors norme me permirent de me propulser efficacement au bon moment, et je m'accrochais au bord du ravin sans difficulté, de la seule main gauche. De ma main droite, je balançai mon naginata pour me précéder, à l'aveugle, et je remontai tranquillement en me hissant. Rien de bien sérieux, un petit échauffement en somme.
Après ce petit saut bien calculé, je repris mon chemin. Puis, un peu plus tard, j'apercevais enfin celui qui était vraisemblablement celui qui j'avais poursuivi, ainsi qu'un autre homme adossé à un taudis non loin. Légèrement attiré par la curiosité, je me mis à marcher dans leur direction avec la discrétion d'un lynx, malgré ma taille imposante. De loin, je remarquais que l'homme que j'avais poursuivi était bien bâti pour un humain... Mais je devais certainement le dépasser d'une tête ou deux malgré tout. Et plutôt aisément. J'espérais que ma taille pourrait me sauver dans le cas où ce type serait un fou... J'aurais de toute manière bien l'occasion d'en juger.
-Il aurait mieux fait de mourir l'arme à la main... Non ?
J'étais assis en tailleur sur le toit de la hutte et je regardais l'horizon calmement, le vent faisant virevolter la chevelure blanchâtre de mon masque d'un rouge ardent. J'étais venu me poser là après que l'homme bien bâti dont j'ignorais encore le nom soit allé chercher une étrange fleur, dont le cadavre avait fait la description quelques instants plus tôt. Sa blessure avait évidemment eu raison de lui, et vu la gravité de celle-ci ça n'était pas franchement étonnant. Restait désormais à savoir si celui qui la lui avait infligé était animé de pulsions malsaines et menaçantes, ou s'il avait été celui qui avait généré son propre décès. Quoi qu'il en fut, j'avais tout naturellement décidé de me manifester auprès de l'inconnu que j'avais pisté depuis la plage, étant donné qu'il semblait être dans la même situation que moi : il avait pris une direction totalement aléatoire quand l'autre avait fait la description de la fleur, et n'avait même pas su la trouver. Je décidais donc d'en tirer la conclusion, certes un peu rapide, du fait que lui aussi n'était que de passage et peut-être dans le même cas que moi. Dans ce cas de figure, nous pourrions nous entraider... Mais une chose demeurait certaine. Maintenant que j'avais vu de mes propres yeux le corps gisait du soldat contre la hutte, je comprenais que nous n'étions pas seuls sur cette île. J'allais même peut-être devoir me battre, qui sait ? En tout cas, le brun en bas n'avait pas intérêt à esquisser le moindre geste dangereux dans ma direction car il risquait de rapidement le regretter. Mon naginata, planté dans le toit du minuscule bâtiment, était là pour le lui rappeler. Chercher un homme-cornu était la dernière des choses à faire, et même si mes congénères étaient plutôt rares sur les Seas Blues, j'espérais bien que cet inconnu le comprenne dès le premier coup d’œil. Le cogner ne me plaisait pas outre mesure, mais s'il fallait que je le fasse, j'allais me salir les mains sans le moindre regret, c'était certain.
De toute manière, je restais tranquillement assis à ma place, sur le toit misérable. J'attendais tout simplement une réaction de la part de l'humain, qui semblait fort heureusement moins agressif que certains des autres hommes. En effet, il avait tout de même tenté de porter secours à un soldat parfaitement inconnu, en allant chercher une plante qu'il n'allait sans doute pas trouver, et qui n'était peut-être même pas présente dans les environs... Cela me suffisait pour conclure qu'il était sans danger de me manifester à son égard. Toutefois, bien sûr, j'allais dans un premier temps rester distant, silencieux et extrêmement méfiant, a fortiori si nous devions prendre la route ensemble. Il n'aurait aucune difficulté à me porter un coup mortel si je me détendais trop, alors j'allais le surveiller plus qu'attentivement. Mourir sur une île dont j'ignorais tout, au fin fond de North Blue, ne m'intéressait pas tellement, pour le coup...
L'homme, dans un premier temps, leva le regard dans ma direction. Même s'il n'avait nullement l'air impressionné de voir apparaître un homme-cornu de mon gabarit au milieu de nulle part, il ne semblait pas m'avoir repéré auparavant. C'était une bonne chose, quelque part, plutôt rassurante pour moi : je ne perdais pas de mes qualités de discrétion et d'agilité, quand bien même ce climat m’accommodait peu. Quoi qu'il en soit, après un petit moment durant lequel le brun me détailla de haut en bas, il prit la parole en tendant un doigt, en direction du cadavre du défunt et plus précisément de sa main. Il déclara que personne ne méritait de mourir, et que personne ne méritait de connaître cette souffrance de perdre un proche : je me gardais bien de répondre, de préciser que j'étais moi-même un mercenaire ayant souvent fricoté avec la mort, la répandant au gré des contrats et des berrys. Je n'avais de toute façon que faire de son avis, et même si je regrettais toujours la mort de parfaits innocents, je n'avais plus aucun scrupule à tuer des criminels ou des combattants de toutes sortes. Plus depuis belle lurette. Il continua sa prise de parole en changeant brusquement de sujet, désignant désormais mon naginata et déclarant que sa lame était trop grande pour avoir été l'arme du crime. Il était plutôt doué en analyse, le bougre, et risquait même d'être bien plus redoutable qu'il n'en avait pourtant l'air au premier abord. Mais comme cet homme n'avait pas l'air menaçant ou agressif, je ne m'inquiétais pas plus à ce sujet et me concentrais plutôt sur ses mots. Et pendant que je prenais la peine de lui répondre, il se mit à lire un papier auquel je ne prêtais pas plus d'importance :
-Et bien, aussi étrange cela puisse-t-il paraître, je ne te veux aucun mal, petit homme. Je souhaiterais tout simplement retrouver mon chemin, puisque j'ai bien peur de n'être nul autre qu'un voyageur égaré.
Mais j'avais à peine eut le temps de finir de parler que quelques autres personnages vinrent se joindre à nous, clairement plus menaçants et dangereux que celui qui me faisait jusque là face. Ils dégageaient une aura malsaine, celle des gens pourris que je prenais un malin plaisir à décapiter lorsque j'en avais l'occasion. Ceci étant, ce n'était pas moi qu'ils ciblaient, mais bien l'autre homme qui tenait une lettre. Et d'ailleurs, ils en voulaient apparemment à ladite lettre, que l'un des trois définit comme étant une invitation. Une invitation à quoi ? C'est la première question qui me vint à l'esprit, et je pesais rapidement le pour et le contre de la situation : un choix s'offrait à moi, et il tenait plus du dilemme cornélien que du pile ou face. Mon devoir de combattant m'obligeait à passer à l'assaut pour aider mon cher ami, si toutefois la situation dégénérait : seul, il était en infériorité numérique claire et aurait peut-être du mal à s'en sortir. En revanche, je n'avais pas la moindre envie de combattre aux côtés d'un parfait inconnu, dont j'ignorais tout, pour une cause qui ne m'intéressait pas le moins du Monde. D'autant plus que les deux gars en armure étaient lourdement armés, et que je risquais de devoir user de mon naginata pour avoir la moindre chance de ne pas finir démembré... Dans le pire des cas, bien évidemment. Si ces gars n'étaient que des types de la plèbe, je n'aurais qu'à leur coller un coup de poing bien placé pour les faire décoller sur quelques mètres, et l'affrontement risquerait de ce fait d'être beaucoup moins glorieux.
Après un court instant, je poussais un soupir d'exaspération et attrapais mon naginata de ma main droite. Je me redressais alors sur le toit, dominant de toute ma taille les avortons qui nous faisaient face. Nous, oui, puisque j'avais pris la lourde décision de combattre aux côtés de mon ami si la situation l'exigeait. Mon honneur et ma fierté risquait de m'emmener tôt ou tard à ma mort, et j'en avais pleinement conscience, mais je ne pouvais pour le moment pas faire autrement. Je posais le bout du bâton de mon arme sur le toit, le tenant à la vertical. Ma voix rocailleuse s'éleva alors, calme et aussi froide que l'eau de cet océan :
-J'apprécierais tout particulièrement que vous fichiez le camp. Je n'aime pas qu'on me dérange en pleine discussion.
Donc sachant que c'est des PNJ totalement inventés dans tous les sens, tu peux les tuer et PNJiser comme il te plaît, sachant qu'ils ne sont pas grand chose par rapport à toi même si ils sont au dessus de leur chef (physiquement parlant).
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Ven 10 Jan - 21:24
LOST
Malgré ma taille et ma corpulence pour le moins imposantes, ainsi que la lame de mon naginata fraîchement aiguisée qui aurait pourtant du apprendre à cet étrange trio ce qui risquait d'avoir lieu s'ils tentaient quoi que ce soit à notre encontre, celui qui devait être le boss prit la parole en rejetant toutes les possibles voies passives que nous aurions pu emprunter pour régler ce malencontreux différent. Alors certes, je n'y étais sans doute pas pour rien et j'avais probablement vexé son ego de pathétique humain, mais je ne songeais à cet instant qu'à une seule chose : si ces types m'attaquaient de leur propre chef, je n'aurais absolument aucun regret à devoir réduire leur existence à néant. Aussi, même quand l'homme brun aux côtés de qui j'allais sûrement me battre tenta de calmer le jeu, je restais passablement sur mes gardes, et j'eus vraisemblablement raison de rester aussi méfiant : ces deux gars ne tardèrent pas à passer à l'action, se propulsant dans ma direction d'une formidable impulsion. Ils n'étais pas normaux, ces deux gars... Mais c'était une chance pour moi, puisque je ne l'étais pas non plus : l'affrontement risquait d'être un peu plus intéressant que les autres luttes dont disposait North Blue. C'est cependant ce que mon optimisme m'avait chuchoté, et je fus bien déçu en voyant l'épéiste fondre dans ma direction depuis les cieux en tentant de m'asséner un simple coup du tranchant de sa lame, aussi vertical et simplet que le premier des arbustes. Je le bloquais ainsi sans grande difficulté et, d'une force qu'il ne soupçonnait jusqu'alors pas du tout, je le repoussais violemment. Pendant ce temps, le piquier décida de tenter sa chance et, en sautant également dans ma direction, essaya de me transpercer de sa lame. Pauvre de lui, il serait le premier à trépasser...
C'est sans la moindre difficulté que j'attrapais, de ma main libre, le bâton de la lance avant que la lame de celle-ci ne puisse m'atteindre. Avoir de longs bras était sans conteste un grand atout dans ce genre de combats, mais c'était surtout mes réflexes innés que je pouvais remercier. Mon ennemi ne pouvait qu'écarquiller les yeux, et si le moindre son avait pu franchir ses lèvres, nul doute qu'il aurait prononcé un bégaiement incompréhensible. Sans lui laisser le temps de se remettre de ses émotions, je tirais fermement sur son arme, l'attirant dans ma direction. Le pauvre n'eut pas la moindre chance, et mon pied frappa son abdomen dans un coup ascendant et effroyablement puissant, l'envoyant dans les airs férocement. C'était à ce moment-là que le bretteur retombait sur le toit, non loin de là, et j'utilisais mon Dikaíoma gántzo pour lui apprendre la vie. Mon crochet du droit fut tellement brutal et vif que l'adversaire n'eut pas même le temps de se pencher pour amorcer une esquive, et il fut balancé avec la force inconsidérée qui m'était propre en direction d'un arbre qu'il percuta de plein fouet, non loin de là. Le piquier, à son tour, retomba derrière moi, sur le toit. Mais son corps était déjà désarticulé et il rebondit lourdement, telle une poupée de chiffon, avant de glisser sur le sol dans une mare de sang. Son estomac ou ses côtes, je n'en avais pas la moindre idée : le coup avait été tellement violent que je n'avais rien senti qui ait pu perturber mon offensive. Bref récapitulatif : en dix secondes tout au plus, un homme avec le crâne réduit en miettes encastré dans un chêne et un autre avec l'intérieur abdominal en tout aussi mauvais état, gisant dans son propre fluide vital. Le premier était mort, le second sans doute mourant.
Je me tournais alors vers l'humain brun bien bâti, qui avait eu tout loisir pour terrasser le piètre chef de cette toute aussi pitoyable unité de combattants. Debout, le naginata posté comme auparavant et mon corps n'exaltant aucune blessure, la chevelure de mon masque ballottée par les vents, je le dominais plus fièrement que jamais. Je pris à nouveau la parole, d'une voix toujours aussi grave que précédemment, et qui n'avait à souffrir d'aucun essoufflement :
-Que personne ne doive mourir, je n'y crois pas. Le Monde est ainsi fait, petit homme, pour que chacun y souffre différemment. Et quand il faut que ce soit moi qui appose un coup final, je le fais sans le moindre scrupule. N'est-ce pas le cours de la vie que de tuer des crapules ?
Sage, c'était le mot parfait pour définir cet humain face à moi. Il devait être caractérisé par une profonde sagesse qui lui permettait non seulement de comprendre et de compatir avec les points de vue de chacun mais également d'en tirer des leçons pour améliorer sa propre vie. Il n'avait peut-être vécu guère davantage que dix ans de plus que moi, mais je comprenais directement le fossé qui nous séparait : si en terme de force physique et peut-être de capacités offensives totales, je devais largement le mener, il semblait bien plus aboutit mentalement. Ceux qui refusaient de suivre la loi du plus fort étaient nombreux, mais rares étaient ceux qui ne se prostraient pas dans une vision utopique et déplacée du monde dans lequel nous vivions. Cet homme, s'il semblait à première vue aussi optimiste que pouvaient l'être les humains, ne dégageait pas cette aura agaçante de celui qui croit tout savoir et qui s'arrange pour penser le Monde comme il souhaitait le penser. Non, j'avais l'impression d'un guerrier aguerri, qui s'était forgé sa propre opinion suite à de nombreuses expériences. Quoi qu'il en fut, je décidais de ne pas lui répondre : même si je pensais avoir cerné celui qui se tenait face à moi, il restait évidemment énigmatique sur bien des points. D'ailleurs, lui-même avait terrassé le chef du trio qui avait tenté de nous gêner dans notre courtoise discussion un peu plus tôt, et cela prouvait bien qu'il n'était pas à prendre à la légère. C'est dans cette optique que je descendais du toit pour me rapprocher de lui, espérant que la force physique pourrait me sortir d'une situation dangereuse si ce type avait la folie de vouloir s'en prendre à moi. Par la suite, le brun sortit le papier de son habit en prenant la parole. Était-ce ce qu'étaient venus les hommes désormais morts ou blessés ? Sans nul doute. Selon l'homme, il s'agissait d'un passe pour une arène, et il me conviait de le rejoindre pour y aller à deux. La logique était simple : l'union fait la force. L'adage populaire ne serait jamais plus vrai que si un autre groupe de types nous tombaient dessus...
Après m'avoir invité à le rejoindre, il poursuivit rapidement en s'excusant et en déclinant son identité. Halfken. Soit. Ce nom, j'allais le graver au fond de moi, aussi profondément et ardemment que possible, car il était bien l'un des rares hommes à donner un tant soit peu d'intérêt à cette faible race. De ma voix lourde et aussi grave qu'à l'accoutumée, je lui répondis :
-Noburo.
Un seul prénom. Il n'y avait guère besoin de dire plus, de toute manière, et je n'étais dans mon être pas un homme de parole mais bien un homme d'action. Je ne prenais pas la peine de le laisser répondre et enchaînais un court instant plus tard :
-Si cela peut m'aider à m'enfuir de cette île, j'accepte de t'accompagner jusqu'à l'arène.
Puis à nouveau, je décidais de me taire pour le laisser ajouter ce qu'il voudrait. Mon visage, ou tout du moins le masque rougeâtre que je portais par dessus celui-ci se tourna en direction du soleil, qui commençait dangereusement à baisser. Je n'étais pas effrayé à la perspective de passer la nuit dehors, mais bien de le faire alors que d'autres inconnus risquaient d'arriver à tout moment pour faucher nos vies. Après tout, trois parfaits étrangers avaient essayé de nous soustraire ce qui était vraisemblablement une invitation quelques minutes plus tôt, il était logique que je craigne l'arrivée d'autres combattants... Et s'ils ne me poseraient sans doute aucun problème tant que je serais réveillé, ce ne serait sûrement pas le cas si j'en venais à m'assoupir. Prudence et méfiance demeuraient et risquaient de demeurer longtemps maîtres mots...
Une fois que j'eus répondu à cet homme face à moi, manifestant le souhait de quitter l'île en lui offrant mon aide, nous primes le chemin en direction de ce qui devait être une arène, et peut-être même notre seul moyen de nous enfuir de cet enfer isolé de tout. Je n'aimais pas vraiment North Blue et je redoutais d'ailleurs pleinement la chute de température une fois que la nuit allait tomber... Mais nous n'avions pas le choix, pour le coup : il fallait avancer en jouant le jeu des organisateurs des combats, car c'était certainement notre seul moyen de retrouver nos foyers respectifs. D'ailleurs, nous n'aurions même pas pu retourner vers la rive pour créer un radeau avec les arbres et les lianes de la forêt, puisque les mers risqueraient alors de nous être mortelles... Toute cette histoire commençait peu-à-peu à me fatiguer et à me consterner, mais je n'avais d'autre choix que de rester détendu pour le moment. La bout dans laquelle nous allions nous empêtrer un peu plus tard et les charognards tournoyant dans les cieux en quête d'un cadavre frais ne parvinrent d'ailleurs pas à me remonter le moral et je commençais lentement à m'énerver. Pourquoi cette folle épopée devait forcément tomber sur moi ? Il me tardait de retourner dans un lieu un peu plus hospitalier comme, ironiquement, cette chère Shabondy qui voyait passer tant de futurs grands noms et se perpétuer des massacres et des pillages sous l'impuissance totale de la marine locale. En bref, tout ça commençait à me taper sur le système, et heureusement que le type brun partageait mon désarroi, sans quoi j'aurais certainement déjà tout envoyé valser.
Alors imaginez seulement mon état quand, quelques instants plus tard, ce type refusa de nous laisser entrer en nous demandant de patienter dehors, jusqu'à l'aube ! Imaginez à quel point je fulminais quand le climat lui-même sembla vouloir se jouer de nous, au point de nous envoyer son crachat céleste ! Mon sang ne fit qu'un tour et je plantais mon naginata dans la terre avant de m'approcher des barreaux. J'en attrapais deux d'entre eux, et le pseudo garde n'eut pas le temps de se retourner pour m'ordonner de cesser cette folie que je les écartais déjà comme deux vulgaires lianes, ouvrant la grille suffisamment large pour que mon compère et moi-même puissions nous y faufiler. Bien évidemment, le bruit avait attiré l'attention de notre cher gardien qui, avec effroi et stupeur, se mit à courir en direction d'une autre porte non loin de là. J'ignorais ce qu'il comptait faire, s'il voulait appeler des alliés ou tout simplement se planquer pour éviter que je ne lui file une rouste encore plus violente que celle que j'avais infligé à la grille, mais je le laissais faire. J'attrapais simplement mon arme avant de prononcer quelques mots à l'intention de mon collègue :
-Je n'ai pas l'intention de moisir ici. Alors si tu veux bien, petit homme, continuons.
J'attendais tout de même sa réponse avant de pénétrer dans l'arène.
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Dim 26 Jan - 19:46
Action
Feat Noburo ~
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Lun 3 Fév - 21:33
LOST
Visiblement, mon collègue avait plutôt bien pris mon idée musclée afin de rentrer dans le bâtiment tant convoité, puisqu'il se mit à rire en constatant que le passage était suffisamment gros pour que l'on puisse s'y glisser. Il prit la parole en acquiesçant et se glissa le premier dans le bâtiment, avant que je ne le suive arme bien en main et prête à trancher quiconque tenterait de se dresser sur notre chemin. J'étais à ce moment précis bien décidé à trouver le responsable de l'endroit pour m'expliquer brièvement avec lui, car tout cet endroit me répugnait bien plus que je ne l'aurais cru. Non pas que les divers rongeurs de grosses tailles qui arpentaient constamment les couloirs en quête de nourriture me dégoûtaient, non, mais bien que la largeur des couloirs pourrait rapidement donner l'avantage à nos ennemis qui pourraient, de ce fait, nous encercler avec facilité. Toutefois, je ne m'inquiétais pas trop à ce sujet non plus : à condition qu'ils ne soient pas plus forts que ceux que j'avais affronté quelques minutes plus tôt, il suffirait que mon compère se charge de l'avant et moi de l'arrière, ou inversement. De cette façon, nous ne pourrions pas être pris par surprise et attaqué par lâcheté ou fourberie, et aurions même tout loisir à déboîter des mâchoires et éclater des os sans risquer notre peau... La tâche risquait de se relever plus ardue en revanche si les gardes de l'arène se montraient autrement plus habiles que notre cher trio... Mais cela, nous avions largement le temps de le constater, et la première tâche qui nous incombait était de trouver le responsable de tout cela afin de s'exprimer... Avec courtoisie, bien évidemment. La courtoisie des hommes-cornus, du moins.
Quoi qu'il en soit, deux de ses larbins arrivèrent depuis notre droite. Ceux-là aussi étaient bien armés, quoi que clairement moins que les deux guerriers que j'avais écrasé un peu plus tôt : si leur côte de maille risquait de gêner le tranchant de la lame d'un débutant, la mienne aurait sans doute pu les traverser à la suite sans aucune difficulté. Je me méfiais en revanche bien plus de leurs boucliers et de leurs lances : même si l'allonge restait clairement mon atout, la protection était de ce fait le leur... Je me demandai comment entamer les présentations quand Halfken me prit de vitesse, se précipitant dans leur direction en réalisant une suite d'acrobaties particulièrement réussies. Définitivement, j'avais bien fait de m'allier avec ce gars-là : il commençait à me plaire, de plus en plus. Je décidai soudainement de le suivre, et j'avais à peine parcouru la moitié du trajet quand il parvint à vaincre le premier de nos assaillants sans que ce dernier n'ait la moindre seconde pour mettre à profit la résistance de son bouclier. J'étais plutôt soulagé, pour le coup : l'arme ne fait pas le guerrier, et manifestement, ceux-là auraient pu tenir une dague rouillée qu'ils n'auraient pas été plus doués. La preuve m'en fut donnée quand le second des gardes se tourna en direction de mon acolyte et se prépara à s'élancer à sa suite : il m'oublia immédiatement et ne put rien faire contre mon poing qui, lancé à toute vitesse, percuta sa nuque avec un craquement sonore. J'ignorai si le pauvre type allait en mourir ou serait tout simplement grièvement blessé, mais je m'en fichai bien. Je poursuivais alors mon chemin en direction de la porte ouverte pour comprendre pourquoi mon allié s'était arrêté : dix soldats à l'air peu commode se préparaient, voulant visiblement nous pourfendre dans la seconde, pendant que leur chef leur hurlait des ordres. Une fois de plus, j'allais avoir la chance de me défouler un peu.
Cette fois-ci, je ne laissais pas le loisir à Halfken de me passer devant : il avait eu le privilège de se défouler en premier dans le couloir, je comptais bien passer premier dans la salle. J'entrai donc et envoyai avec force et précision mon naginata en direction d'un soldat, qui fut empalé au niveau de l'abdomen sur le coup. Il lâcha sa propre arme sous l'horreur et tomba lentement en arrière tandis que je faisais craquer la jointure de mes doigts sous le regard incompréhensible de ses coéquipiers. Une fois qu'ils saisirent le fait que leur compagnon était désormais décédé, la peur les saisit et les envoyèrent dans ma direction dans un brouhaha de hurlements désespérés. Le premier tenta de m'attaquer avec une pique, d'un simple coup d'estoc : j'attrapai celle-ci et la retournait contre mon ennemi, la lui arrachant des mains avant d'utiliser le bâton pour le fracasser sur son crâne et l'envoyer tout droit dans l'inconscience. Son corps inanimé n'eut pas le temps de giser que je le frappai déjà d'un coup de pied, l'envoyant sur l'un de ses amis pour l'occuper quelques secondes. Puis, alors qu'une lame tentait de me couper le bras depuis ma gauche, je faisais pivoter la lance dans mes mains pour parer ladite lame de celle qui m'appartenait désormais. L'épéiste, surprit d'une telle réactivité, n'eut même pas le temps de se baisser que mon pied gauche frappait déjà sa gorge, l'envoyant au sol quelques mètres plus loin. Puis, comme précédemment, je balançai l'arme d'hast sur un autre guerrier, le transperçant cette fois-ci en pleine tête. Tout c'était passé assez rapidement, et cela avait vraisemblablement suffit à calmer les ardeurs des gardes, qui reculèrent un moment en se demandant comment aborder la situation...
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Mer 5 Fév - 14:29
Action
Feat Noburo ~
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Mar 11 Fév - 21:48
LOST
Je venais tout juste d'achever mon petit enchaînement en me préparant à devoir combattre au corps-à-corps pour les minutes à venir lorsque Halfken décida à son tour de passer à l'action, histoire de voir ce que valaient vraiment nos ennemis à ce moment-là. Mais tout cela ne dura pas longtemps, puisque celui qui semblait être le chef des hommes dans la salle donna quelques directives, souhaitant vraisemblablement se débarrasser aussi rapidement que possible de notre présence. Ce manque de courtoisie aurait pu me fâche si je n'étais pas entré en défonçant la grille et quelques os... Pour le coup, il était clair que je n'avais absolument pas à lui en vouloir. Ceci étant, il avait sa part de responsabilité dans les malencontreux événements survenus un peu plus tôt : s'il avait eu des gardes un peu plus polis et compréhensifs, sans doute n'aurais-je pas agi avec ce qui s'apparentait très clairement, et je l'assume amplement, à un léger emportement. Mais il était de toute manière trop tard pour regretter ce qui avait eu lieu un peu plus tôt, et mon ami et moi allions devoir combattre trois combattants chacun. Et j'avais le boss pour moi... C'était une aubaine, pour moi : j'allais avoir de quoi me dépenser réellement, puisqu'il avait l'air de quelqu'un de sûr... J'espérais juste qu'il ne soit pas totalement décevant. Dans le cas contraire, ses deux potes subiraient sans plus attendre mon ire... Mais je compris bien rapidement que cela allait être l'opposé qui allait advenir. En effet, ce n'était pas lui qui allait me décevoir... Mais bien moi.
Je n'avais pas eu le temps de bouger qu'il était passé déjà une dizaine de fois sur ma position, me lacérant efficacement de ses deux dagues qui me semblaient, proportionnellement à ma propre taille, pourtant bien minuscules. Dans un réflexe inouï et inné, j'avais placé mes avants-bras devant mon torse et mon abdomen pour éviter de subir de trop dangereuses blessures. Quoi qu'il en fut, cela ne suffisait pas à effrayer ou même à déconcerter mon adversaire qui me tailladait là où il le pouvait, c'est à dire sur les bras et le dos. Mon sang coulait bien plus abondamment qu'il ne coulait durant les petites rixes que je livrais en général, et je commençais à me demander si j'avais bien fait d'entrer aussi brutalement... Ou tout du moins, j'aurais sûrement mieux fait de m'occuper de lui en premier. Ses potes n'étaient pas un problème du tout, même préparés... Tandis que lui, sans l'effet de surprise, semblait être une véritable épine qui s'était plantée dans mon pied et ne voulait pas s'en retirer. Après quelques offensives, il s'arrêta sur ma droite avec un sourire mesquin, agitant ses couteaux avec un air altier. Je décidai de lui arracher cette expression désagréable et tendais ma main droite dans sa direction, dans le but d'attraper sa petite tête... Mais il perçut cela comme une faille dans ma défense et se propulsa une fois de plus, disparaissant et laissant une entaille profonde au niveau de mes côtes. Je grognai de douleur et portai ma main à ma plaie en essayant de reprendre mes esprits. Dans la situation actuelle, je n'allais pas durer bien longtemps... Par conséquent, il fallait que tout cela change et que je trouve un moyen de l'atteindre...
Malheureusement, je n'en eus pas le temps, pas dans l'immédiat en tout cas. Ses deux potes, armés de lances, plantèrent leurs armes au niveau de mes épaules avec un sourire féroce, et leur chef ne put s'empêcher de ricaner pendant que je levais la tête en direction du plafond. Là, c'était vraiment très mal parti...
Il aurait été plutôt peu dire que de remarquer que je me trouvais, dès lors que mon corps avait été planté par ces deux lances impitoyables, en très mauvaise posture. A vrai dire, si je n'avais pas eu une résistance innée à la douleur, amplifiée par des années de combats en tout genre, j'aurais certainement été tenté de m'effondrer à même le sol en hurlant de douleur et en gisant dans mon propre sang. Chose que je ne fis pas, par respect pour mon propre être et mes convictions. J'étais quelqu'un de particulièrement fier, et même si je devais passer l'arme à gauche en ce jour bien sombre, aux côtés de mon allié du jour, je n'aurais pas satisfait mes ennemis au point de leur montrer une vision particulièrement désavantageuse de ma personne. Entre autre, même si j'avais mal à en crever, je n'allais pas baisser les bras bêtement, et j'avais d'ailleurs déjà une petite idée de la punition à leur infliger pour les récompenser de leur bravoure inconsciente... Mais je n'eus pas le temps d'agir comme je le souhaitais, en voulant attraper le crâne de mes deux assaillants dans chacune de mes mains pour les fracasser entre eux comme deux œufs au dessus d'une omelette, opération qui aurait été rendue possible par l'extrême allonge que me conféraient d'ailleurs mes bras, que déjà Halfken réagit, tentant manifestement de me soulager d'un léger point. Toutefois, là où il fit fort, et force était de l'admettre, c'était tout simplement qu'il avait utilisé l'un de ses adversaires pour envoyer gicler les deux miens. En gros, en un seul coup du petit homme, les types qui nous faisaient face étaient désormais deux fois moins nombreux. Et, de ce fait, il ne restait de mon côté que le type à la vitesse plutôt emmerdante. Autrement dit, j'allais me faire un plaisir de lui faire ravaler sa fierté... Néanmoins, il fallait en premier lieu que je rende un petit service à l'homme qui m'avait prêté main forte, pour lui témoigner mon affection de la manière qui m'était propre.
J'avais pu remarquer, du coin de l'oeil, que le trio auquel faisait face mon allié semblait capable d'anticiper ses mouvements, sinon de lire dans ses pensées. Je décidai donc de lui prêter main forte en agissant de sorte que l'un de ces deux types ne fasse une grossière erreur. Dans un premier temps, j'arrachai de rage les deux lances plantées dans mon corps et lançait la première aux pieds de l'un des deux gars. Ce dernier sauta, dans un réflexe surprenant, et évita ainsi le projectile... malheureusement pour lui, j'en avais un second à disposition, et je l'envoyai une fois de plus avec rage, en visant cette fois-ci son abdomen. S'il avait été seul, l'offensive aurait fonctionné parfaitement mais c'était sans compter sur son pote, qui bloqua l'attaque de son imposante claymore. Maniement surprenant pour une arme de cette trempe... Cependant, ils ne devaient pas se penser hors de danger pour autant. Mon attaque n'avait pour but que celui d'ouvrir une voie à Halfken, qui, s'il était vraiment un guerrier aguerri, pourrait profiter de l'occasion pour terrasser l'un des deux hommes. Il fallait maintenant que je ne me reconcentre sur mon ennemi, et celui-ci me le fit d'ailleurs douloureusement rappeler en passant vivement dans mon dos, m'infligeant une longue entaille horizontale. Je grognai de douleur et me retournai vivement, espérant l'attraper. Peine perdue : le chien était déjà à plus de cinq mètres, et souriait avec un rictus qui m'était tout à fait insupportable. Il fallait en priorité que je termine celui-ci, car en lui tournant le dos à nouveau, je risquai la mort... C'était clairement la première fois que la sinistre faucheuse s'approchait aussi aisément de ma personne, et cela avait un petit côté terrifiant : d'habitude, c'était moi qui était chargé d'envoyer des hommes divers et variés dans sa direction, pas l'inverse.
Quoi qu'il en fut, j'eus soudainement une idée. Si mon ennemi avait pour le moment attaqué en jouant sur sa vitesse et en visant des failles, c'était tout simplement à mon humble avis parce qu'il me craignait. Il me craignait au point de m'affronter en lâche, au point d'entacher son honneur manifestement déjà bien terni. Autrement dit, il savait pertinemment qu'en corps à corps brut, il n'avait aucune chance... Sa vitesse était un problème ? Soit. Je n'avais plus qu'à l'empêcher de bouger. Je me mis à courir d'un coup sec dans sa direction, levant le poing droit comme pour l'abattre sur son crâne dès que je serais à portée. Avec vigueur, il passa à mes côtés, m'entaillant une fois de plus sans que je ne puisse rien faire. Je me tournai alors brutalement, et tentai de l'attraper, sans succès : la bestiole se pencha à temps pour que ma main ne fasse que le frôle, en profita pour me couper au niveau du bras et se recula à nouveau. Avec un râle de douleur, je tombai à genou en serrant poings et dents... Et ce type en profita. Ou du moins, tenta d'en profiter. Alors qu'il pensait que je m'effondrais de douleur et de lassitude, il fonça dans ma direction et me planta sa dague non pas dans mon cœur, pourtant cible de l'offensive, mais dans mon avant-bras que j'avais interposé avec un réflexe surprenant et saisissant. En réalité, jusque là, le problème n'avait pas été de le suivre, mais bien de bouger au point de le gêner ou de le frapper. Ici, il m'avait cru en position de faiblesse... A son plus grand malheur. De mon autre main, j'attrapai son bras qui avait tenté de me poignarder, pendant qu'il me regardait avec incrédulité. Je me redressai, le dominant de toute ma splendeur, de ma stature guerrière, et mes yeux lui lancèrent un regard plus froid que celui de la mort elle-même. Il sut qu'il était fini. Avec rage, toute cette ire que j'avais accumulé durant l'affrontement, je le levai d'un coup sec dans les cieux avant de le rabattre sur le sol, le fracassant contre la pierre qui se fissure. J'en avais terminé.
-Puisses-tu souffrir plus encore en enfer, crevure...
Donc ce post marque la fin du RP. J'ai pnjisé Noburo dans cette scène pour un côté pratique et finir en beauté, avec son autorisation bien sûr. Une dernière chose à la phrase " et ils n'étaient plus que un" la faute de français est voulue pour accentuée la signification de la phrase.