Jour J. Les Shamrock pirate 2.0 se réunissent pour prendre d'assaut les six mers. Un mois auparavant, l'équipage original c'est fait humilié, brisé, exterminer lors de sa première tentative sur Grand Line. Seuls deux membres ont survécu, prenant la fuite sur un navire tenant plus du radeau brisé qu'autre chose dorénavant. Le capitaine et l'un de ses lieutenants, se sont donc mis en tête de recruter de nouveau ruffian, des diables rejeter de l'enfer lui-même. Entreprise orgueilleuse qui bien sûrs, finit par les perdre. Le premier cuvait encore ce matin dans un bordel de renom, entouré de femmes de petites vertus mais de grande qualité sexuelle tandis que le second était assassiné par un fou portant un masque.
Autre homme masqué, Lewis Jackson, Sociologue de son état, faisait aujourd’hui ces premiers pas en tant qu'observateur privilégié de la piraterie. Il avait fait embarquer quelques bouquins d'histoires sur le sujet mais cela se rapportait plus à des articles de journaux que des annales précises. Toujours était-il que le jeune homme était arrivé près du navire, le nom et un rapide descriptif de la proue comme seule indication, un papier taché d'alcool et une signature comme preuve formelle d'engagement.
Dès ses premiers pas sur la planche menant au pont, il entendit les murmures de l’équipage. Encore que « murmure », cela ressemblait plus à une basse-cour qu'autre chose. Tout autour de lui, nombre de marins musclés montait des paquets à l'aide de pivots et autres grue. Légèrement distrait, il faillit tomber, cognant contre le petit rebord liant le navire à la terre ferme. Se retenant de justesse sur la balustrade, il remonta le nez que pour voir la bande de malfrats s’échelonner devant ses yeux. Un silence géant se posa, l'un gêné par sa première impression ratée dans cet aquarium à requin, les autres... probablement trop surpris pour parler.
En réalité, le sociologue, dans son veston vert, son chapeau émeraude et avec sa canne plaquée or, tenait en tout point à la description que les hommes avaient reçu du recruteur. Seamus O'Keen, le capitaine bourré possédait des attributs similaires, ils étaient même inscrits sur le Jolly Roger de l’équipage pour ce qui était du couvre-chef. Un des pirates nouvellement engagé sortit même un avis de recherche de sa poche, tenant de comparer la bouille du sociologue au capitaine des Shamrock Pirate. Jackson en eut le souffle coupé alors que le forban montrait le parchemin aux autres. La photo était mal prise et avec cet angle particulier, l'ombre tombant du chapeau empêchait une lecture identification du visage. Résultat, la ressemblance était frappante, choquante même.
Le professeur Lewis lui-même eut un doute sur une relation éloignée entre lui et le capitaine. Vint ensuite la peur. Celle d'être exécutée pour s'être approprié les signes distinctifs du chef ? la torture pour une tentative de prendre sa place ?
Le questionnement intérieur de l'homme à la canne fut interrompue par des bruts de course sur le bois de la passerelle. L'être masqué qui deviendra le second du nouvel équipage débarqua à toute allure, sautant par-dessus la rambarde. Habillé de manière ridicule, il jeta un coup d’œil évaluateur aux futurs pirates avant de tomber sur Jacky-Boy. Ce dernier vit son sourire, seul élément pas camouflé, par son masque s'agrandir avant qu'il ne prenne la parole.
-Ton pote s'est barré. Il a eu trop peur de Grand Line au final ! Swah-ah! ah! ah agh !
Surpris, le sociologue levât un sourcil d'ignorance avant que la photo du capitaine me revienne en mémoire. Dans un « ho » emplit de compréhension, tout s’éclairait sous un jour nouveau. Deux choix qui semblèrent s'offrir à lui. Partir et retourner à sa vie misérable ou prétendre, naviguer sur les flots et avoir une vie, il l’espérait un peu moins misérable. C'est donc avec entrain que le scientifique reprit la parole .
-Tant pis pour lui ! Tous à vos postes, on s'en va d'ici !
Le jeune homme eut l'impression de ressentir une chaleur sans précédant à ce moment précis. La flamme de l'aventure, l'excitation de l'inconnue, le brasier du danger. Bien sûr, ce n'était pas la vraie, pas encore, celle qui l’emmènerait sur les mers les plus folles mais ce fut bien assez pour lui confirmer sa décision. En un battement de paupières, il avait joyeusement scellé son destin, trop grisé pour me rendre compte des conséquences. Bien sûr, face à son inexpérience, il ne savait pas la première chose à propos d'un navire, il lui était difficile de donner des ordres. Ce fut un bordel sans nom, très peu des engagés connaissant leurs postes.
Heureusement pour chacun, certains, recruté par le désormais recruteur décédé avaient des années d’expérience derrière eux et visiblement, un boulot précis conclu avec le celui-ci avant sa mort. Jackson se retourna dès lors vers l'homme en costume de foire. Suivant le rythme de la petite foule, l'avantage du sociologue, il pouvait assez rapidement comprendre les codes sous-jacents aux peuplades, il s’adressât à Monsieur Crimson .
-Toi t'es mon nouveau bras droit !
Ainsi désigné volontaire, ce qui ne sembla pas le déranger le moins du monde, celui que tout le monde établirait comme fou plus tard lui topa dans la main, rigolant de cette étrange sonorité qui lui est propre. Le Masqué signala que la police de l'île était en chemin comme s'il parlait du nouveau pelage automne-hiver des souris. Un quart d'heure plus tard, alors que la troupe policière sprintait sur l'embarcadère, le tout nouvel équipage et Lewis quittaient l'île Saint Jack.
L'aventure en faisait que commencer.
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Jeu 2 Jan - 18:29
Il me reste encore des choses à rédiger, mais au moment où vos yeux se posent sur ces lignes, le premier livre doit de mes annales doit être terminé. Il regroupe mes aventures avant que je ne rejoigne un nouvel équipage. Je reste un fossoyeur dans l'âme et dans le cœur, jusqu'à ce que la mort m'emporte. Mais j'ai besoin d'aide pour atteindre l'île du Kathovar... Ainsi, vous avez refermé le premier livre, le livre du Silence, et vous entrez maintenant dans l'épopée du trèfle comme je l'ai appelé. Dont le premier livre relatera nos aventures sur la mer du sud. Tout a commencé sur l'île Saint-Jack, une île tout ce qu'il y a de plus normal. Si on met de côté le fait qu'elle soit l'un des fleurons universitaires de la mer du sud, mais ça, je ne pense pas que ça intéresse grande monde. De plus, notre récit va nous porter bien loin des universitaires...
Je suis arrivé sur cette île il y a de ça trois jours. J'ai quitté le navire qui m'avait emmené si loin pendant si longtemps. J'avais crée une sorte de liens avec ces hommes, nous avons voyagé ensemble avec tout voyage, viens son lot d'aventure. Le capitaine m'a même proposé de m’enrôler dans son équipage à lui, mais j'ai refusé, il ne voulait pas vivre la même vie que moi. Être un fossoyeur implique d'avoir une certaine relation face au destin, la mort n'est jamais loin. Les anciens auraient peut-être mieux fait de choisir un autre nom, ça nous aurait porté plus de chance peut être. Mais avec des si... On ne va pas loin ! Mais c'est surtout le fait qu'il soit un équipage légal qui m'a fait refuser son offre. Le goût de piraterie c'est quelque chose que rien ne peut égalé...
Je me suis donc dirigé vers l'universelle endroit qui mets toute la racaille du monde sur la même longueur d'onde. Les tavernes et si possible, les plus salles et les plus puantes. C'est souvent que là que des types de la même race que Qu'un-oeil et Gobelin viennent se rincer le gosier et surtout, magouiller ! Et ça n'a pas manqué. J'ai en ai trouvé une qui répondait au doux nom de « rat qui flotte ». Parfait ! Je trouverais sûrement ce que j'étais venu cherché ici. Je suis alors rentré dans la salle, avec mes affaires. Je traîné la lourde malle qui contenait mes affaires. Je l'ai posé sous mes pieds, sous un bac. Je me suis assis tout seul et j'ai attendu... J'ai observé cette sale où se mêlais l'odeur de bière sale, d'homme qui n'ont pas vu l'eau depuis trop longtemps. Il faut dire que je ne devais pas sentir meilleur qu'eux et que ça ne me dérangeais pas trop. On s'y habitue vite quand on n'a pas vraiment le choix.
Il y avait un homme au fond de la salle, dont l'odeur était un peu plus marqué que celle des autres. Plus... rances. Le sel, le vomi, l'alcool et la crasse. Il était isolé et de temps en temps, des gars qui devait avoir la même allure que moi lui rendait visite, repartait après quelques éclats de voix, souvent sans un bruit, avec un papier. C'était un capitaine pirate en recrutement ! Mon nouveau taxi venait de se montrer ! J'ai attrapé ma chope, je me suis levé et je suis allé le voir. Et c'est là que commence la partie compliqué de mon histoire. Allé expliqué à un capitaine pirate que je vous ne parlais pas ! Souvent, ils ne savent pas lire, celui là... Je parierai pas là dessus et quand bien même, il devait être trop aviné pour lire correctement...
Notre entretient tournais rapidement au dialogue de sourd, il ne comprenait pas un broque de ce que je voulais lui faire comprendre ! Quand soudain, jetant un coup d'oeil sur ma malle, j'ai vu un homme commencer à fouiller dedans. Alors pour éviter le show de l'île de Rava une nouvelle fois, j'ai bondis de mon tabouret, parcouru la salle comme une ombre et j'ai fracassé le pauvre bougre dans la table. Le capitaine dans le fond s'est mit à hurler de rire et il a compris où je voulais en venir. Il m'a fait signé l'engagement. J'ai tenté de lui demander si je pouvais aller sur le bateau de suite. Il n'a encore rien compris... C'est là que j'ai eu l'idée de lui faire des petits dessins ! Il a enfin compris ce que je voulais et m'a expliqué comment me rendre sur son navire.
J'ai trouvé ce rafiot quai sur le port. J'ai montré mon papier, on m'a laissé embarqué. Je me suis trouvé une cabine, j'y ai posé mon merdier et j'ai fait un petit tour du propriétaire. Pas grand monde n'avait encore posé le pied sur le navire. Aucun de ceux que j'avais vu passé à la taverne. Mais le temps du départ n'étais pas encore venu, il restait trois jours avant qu'on lève l'ancre. J'ai laissé le temps passé pendant trois jours. Il est difficile faire connaissance avec ses camarades d'équipages quand on ne peut pas parler, aussi, je n'ai pas cherché à créer des liens particuliers. Les choses se feraient d'elles même ! La mer calme et rapproche les hommes. C'est une maîtresse exigeante, mais qui sait récompenser ceux qui la chérisse autant qu'elle sait les punir.
Et c'est trois jours après que les choses se sont présenté sous un augure... différent je puis dire ! Le capitaine a fait son entré, mais il avait quelque chose de différent par rapport comment la recruteur l'avait rapidement décris. Mais visiblement, le géant qui s'était présentait à lui en faisant trembler le navire entier semblait le connaître alors, pourquoi pas ! Il ne faut jamais juger un livre à sa couverture ! Il semblait relativement sur de lui et avait donné les ordres qu'il fallait. Je m'en suis peut-être fait pour rien. Jamais je ne pourrais trouver un homme à l'égale du Capitaine, c'est peut être pour ça que j'ai du mal à intégrer un autre homme à ce poste. L'aventure commence bien. Survivre à Grand Line et réussir à revenir en vie dans les mers bleus est déjà un exploit. Avoir envie d'y retourner en est un autre !
Mais le problème quand on vient de former un équipage, c'est qu'on se retrouve souvent avec des marins inexpérimentés. Il ne suffisait pas de donner des ordres pour que tout marche, ainsi, nous avons eu beaucoup de mal à prendre le large. Et je n'ai pas fait vraiment attention aux événements qui se sont passé sur le pont pendant que je m'étais rapidement dirigé vers les hauteurs des mats pour fixé les cordages et décrocher ceux qui devaient l'être. Je me suis remplis les yeux de la vue qu'on avait d'ici. Oui, ça m'avait manquait putain ! Cette île était plutôt jolie il faut dire ! Et l'arrivée de la police, que j'ai vu du coin de l’œil semblait signifier quelque chose !
Peu de temps après, je suis descendu de mon perchoir. Pour me présenter au capitaine. Il n'a pas compris les gestes que j'essaie de faire ! De même pour le grand masqué qui me regardait avec un œil... dubitatif ! Ou alors, il était en train de se regarder son reflet dans le tonneau d'eau non loin de là ? Après une minutes d'incompréhension plus ou moins général, un des gars s'est levé et à dit :
« - E't'fatigue gars ! Et vous n'plus Cap'taine ! L'est muet c'garchon ! Mais il chait foutrement bin écrire, y'passe e's'temps 'vec e's'carnet à prendre d'notes ! P'tete vous chavez lire aussi m'sieur ? »
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Dim 12 Jan - 16:35
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Lun 27 Jan - 16:00
Si j'sais lire ? Hm... Dis Madness, est-ce qu'on sait lire ? Moi pas. Toi non plus j'crois pas. Peut-être Alfred il sait. Ouai, nan. Alfred il est chiant, pas envie qu'il ramène ses fesses de bonniche, qu'il aille s'faire foutre ! Bon bah, non alors. 'Fin, demande aux autres, on sait jamais. Dis Cap'taine, j'sais lire moi ? J'parlais pas d'lui couillon ! Aaaah ! Ceux qu'on est les seuls à entendre ? Précise merde ! D'toute, pas envie d'leur causer à eux, on comprend jamais rien ! Bah alors démerde-toi.
Le super-vilain, désormais second du Capitaine du tout nouvel équipage qu'il venait d'intégrer, haussa simplement les épaules au matelot, en guise de réponse définitive. Ce qui laissa ce dernier quelque peu dubitatif. Comment pouvait-on ne pas avoir connaissance d'une information pareille ? Ainsi était le Crimson, complètement dérangé. Détail psychologique dont aucun ne pouvait avoir connaissance avant d'avoir passé quelques heures à ses côtés. Encore que, rien qu'avec la scène précédente, ils devaient en avoir une petite idée à présent... Le pire étant ce qu'il avait fait au recruteur. Si jamais le Capitaine ici présent l'apprenait, son poste de second des Shamrock Pirates risquait fort de lui être retiré. Sachant cela, Drake opta pour une fois pour la sûreté et se promit de ne jamais rien dire à ce sujet. Pas tant qu'il n'était pas accepté de tous sur ce rafiot.
Bien ! Donc toi t'es pas foutu d'parler ! Et toi, tu parles quand même vach'ment mal ! C't'un duo intéressant qu'on a là, pas vrai Cap'tain ? Moi j'dis, faisons un jeu ! Toi, Hachlémo, tu vas dire un mot et toi, Muet, tu vas devoir les épeler ! J'suis curieux d'savoir combien d'points z'allez marquer ! Swah-ah-ah-agh ! Ch't'à dire que...
Que l'idée était complètement absurde. Ils n'avaient évidemment aucune chance et ce qui amusait beaucoup le super-vilain pirate. Riant grassement, il s'apprêtait à en rajouter une couche lorsqu'un missile d'origine non-identifiée s'écrasa lourdement sur le pont, au beau milieu des quatre hommes. Une femme. Zoey. Qui demande direct des berrys. Du moins, c'est ainsi que le comprenait notre déséquilibré, qui ne s'imaginait pas un seul instant qu'il s'agissait en réalité de son nom de famille. Intrigué, son attention se porta dans un premier temps de la direction vers laquelle elle était arrivée. Depuis les airs. Sans un animal pour la transporter, ni même un trampoline pour la propulser jusqu'ici. Son visage masqué sembla s'illuminer d'admiration lorsque dans son esprit, la solution s'imposa comme une évidence. Des étoiles dans les yeux, il s'écria brusquement à l'attention de tous.
ELLE SAIT VOLER ! VOLER ! C'EST TROP LA CLAAAAAAAASSE ! Dis Zoey ! Tu me montres comment voler ?! Moi aussi j'veux voler ! Dis, dis, tu veux bien me montrer ?! En plus, on a un tremplin trop cool là-haut ! Allez, dis oui ! S'il te plaaaaaaaaaît !
Cette dernière, semblait tout autant choquée par le comportement et l'accoutrement de Drake, que lui était débordant d'excitation à l'idée de faire la course avec les oiseaux. Pour une fois qu'un individu n'attendait pas d'elle qu'elle se déshabille, pour offrir ses courbes généreuses et contenter les besoins sexuels du mâle. Là, elle faisait face au seul être dont les yeux ne reluquaient pas un seul instant sa poitrine, ni même ses somptueuses jambes. Ou encore ne se perdait pas en contemplation d'un faciès aussi sublime. C'était tout juste limite s'il s'était rendu compte de sa beauté anormalement supérieure aux autres femmes de cette île. Tant qu'elle lui dévoilait son secret pour ne plus être victime des lois de l’apesanteur, le reste il s'en moquait éperdument. Madness, en revanche, lui ne perdait pas une miette du spectacle qui s'offrait à lui. Et comme personne ne pouvait ni le voir ni l'entendre, pourquoi se gêner ?
Bordel, Drake, arrête tes conneries et mords-moi dans c'tte paire de seins ! J'en veux ! J'en veux ! Chaud. Chaud, chaud, chaud. Wolalalala, vise-moi un peu ces fesses... j'en ai l'engin qui frétille d'excitation ! Zeh-gweh-eh-eh-eh-eh ! Et ce parfum... ce parfum... Mais tu vas la boucler oui ! Non, toi la ferme ! Espèce de gaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaay ! Je t'ai déjà dit d'pas prendre cet accent calliente avec moi ! Et crois-moi, j'en suis pas un contrairement à ce que tu penses ! Alors saute-lui dessus bordel ! Déchaîne les sept enfers ! Non. T'es pas sérieux comme gars...
Tout le monde sur le navire observait l'homme en costume de super-vilain d'un air dubitatif, tentant de comprendre qu'est-ce qui pouvait bien clocher avec lui. Drake lui, comprenant cela, explosa simplement de rire. Inutile d'essayer d'expliquer ce qui lui arrivait. Il est délicat de faire comprendre aux gens qu'à cet instant, il ne parlait pas tout seul, contrairement à ce que la situation laissait paraître, mais à son ami. Une autre personne, à l'intérieur de sa tête, que lui seul peut entendre. Une histoire qu'aucun n'a jamais réussi à gober, ce n'était pas maintenant que cela allait commencer...
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Ven 7 Fév - 10:24
Jackson se demanda où il avait atterri. Les uns arrivaient après les autres comme autant de poils dans la soupe. Soupe qui commençait sérieusement à ressembler à une marinade de scalp. Pour ceux étant déjà présent sur le navire, ils furent bien vite prient dans la folie du bras droit. Le tout nouveau capitaine regarda ce dernier partir dans ses délires, parler tout seul ou plutôt avec quelqu'un qu'il était le seul à entendre. Passant de l'un à l'autre, il réclama des cours de voltige à la dernière arrivée, une jeune femme aux noms évocateurs. Un sourire timide naquit sur les lèvres de l'homme au chapeau qui regardait tout ça avec un œil amusé, n'en ratant pas une miette. Bien vite on l'oublia, le mettant de côté presque naturellement. Il finit par s’asseoir sur la rambarde du côté de l'océan, sa canne sur les genoux.
Malheureusement, son petit poste d'observation fut bien vite dérangé par une énième arrivée en catastrophe, celle d'un rouquin. Il fut accompagné par les tirs de qui figèrent le beau monde d'effroi pendant trois secondes. Drake fut le premier à réagir, gueulant, beuglant même aux hommes d'aller écouter l’artimon, sortit les canons, épousseter bâbord ou encore délibérer le mat. Autant dire que personne ne bougea de nouveau, tous essayant de comprendre le sens des propos du fou. Heureusement, ou malheureusement, cela dépend du point de vue, de nouveau coup de feu se fit entendre.
Le naturel reprit le dessus et dans un chaos comme le professeur lewis n'en avait vu que pendant les soldes, chacun fusa à son poste ou, par défaut, suivit l'homme à ses côtés. Lui, resta sur son bord de navire, incapable de savoir où allez jusqu'à ce que le muet le prenne par le bras et l’emmène à la barre du navire. D'une tapette il l'encouragea avant de monter dans les cordes pour libérer la voile. Alors, haussant les épaules et acceptant son destin, Jackson tourna la roue. IL n'avait aucune idée de quoi faire, de ce qu'il faisait ou avait fait et pourtant, le navire finit par se décaler du quai et prendre la mer à l'aide des rameurs. Départ l’urgence, personne n'avait posé de questions à la miss Berry ou au rouquemoutes. Peut-être était-il un sorcier ? Probablement même. Il serait intéressant plus tard de conduire des expériences pour savoir s'il possédait une âme. Plus tard.
-En avant toute bande de chiens galeux !
C'est pris dans un élan de parole cliché que le capitaine lança sont tout nouveaux équipages sur les océans, dans sa nouvelle vie. Celle de pirate.