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[Flashback - 1499] Tout n'est que folie. [Pv : Skygge D. Walker]
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Ven 20 Déc - 0:33

Spoiler:

Hostile Town, le repaire des crapules. Ville de taille modeste situé sur l'île Geckopo, surnommée également l'île du démon Grahou. Le pourquoi d'un tel nom ? C'est justement c'qui nous amène, moi le grand super-vilain Drake et mon acolyte Madness, ici. Il s'trouve qu'on veut tirer tout ça au clair. Savoir si c'qu'on raconte est vrai. Et si c'est l'cas, on va botter quelques fesses pour réécrire l'histoire et donner un nouveau patronyme à cette île. L'île du super-vilain Slaugther, ça claquerait non ? Ouai, j'sais c'que vous vous dites, et Madness alors ? Bah ce p'tit con, il prend pas autant d'risques que moi dans l'affaire, alors il s'écrase ! Puis, les gens peuvent pas piger que j'suis pas solo dans ma tête. 'Fin bref, tout ça pour dire que j'viens d'foutre les pieds dans cette ville aux allures malveillantes, c'qui tout d'suite me met à l'aise. J'aime bien l'ambiance, le décor, tout ça.

L'soleil vient d'faire son apparition après une demi-heure pluvieuse, l'sol fait de pavés est encore envahit de flaques d'eau dans lesquelles j'évite soigneusement d'marcher. Il s'agirait pas d'aller s'tremper les pieds et d'chopper froid ! Y'a peu d'monde dans les rues, quelques courageux ou juste des clochards ayant pas d'toits ou s'abriter de l'averse passée. Repaire d'crapules j'disais, parce qu'ici, tu l'sais qu'à la moindre rencontre, on va vouloit t'arnaquer, t'voler, t'frapper, t'violer, et tout ce que tu veux d'autre. Y'a pas un mec qui a pas l'air louche dans les parages. C't'un peu la ville déchet de l'île. Celle dont personne ne voudrait. Personne avec un esprit sain. C'qui est ni mon cas, ni celui d'ma cible. L'démon Grahou, c'pas une légende. Il existe vraiment l'enflure. C'lui qui a un contrôle entier sur l'île. Du genre total, avec très peu de mouv'ment contestataire. 'Faut dire que ceux qui ont essayés, ils ont tous eu des problèmes.

Pourquoi j'm'intéresse à lui ? J'veux c'qu'il a bordel. J'veux sa richesse, son influence, son territoire, sa vie, son sang. J'veux tout d'lui. Sauf c'qui lui sert d'sexe, ça j'y touche pas, j'suis pas un gay au teint jaunâtre et à l'accent embrasé. Clair'ment pas. J'laisserai même le corps de Grahou à la foule. C'qui c'monstre plus précisément ? Un humain qu'on raconte, du moins en partie. L'fameux genre humain à cornes. Grand. Très grand. Solide. Très peu aimable. Cruel. Et surtout, rouge. Du genre, trop. Grahou doit être son patronyme, puisque les gens du coin l'appelent pas autrement. Quand ils en ont l'courage, déjà. Sinon, pour les plus péteux, c'est celui-dont-on-ne-doit-SURTOUT-pas-prononcer-le-nom. On raconte qu'il a volé ça à quelqu'un, on sait pas trop qui. Un mec tout blanc tout fin tout moche et sans nez. Un truc avec mort dans son sobriquet. Moi, d'comment on l'appele, je m'en tamponne l'sauciflard.  

J'suis venu lui péter la dentition. Lui arracher les cornes. Le saigner. C'soir, l'guerrier des ténèbres que j'suis plonge dans le champ de bataille. C'soir ouai, car va falloir trouver où qu'il s'planque exactement ce trou du cul. J'sais qu'il est quelque part dans cette citadelle, où exactement, 'va falloir faire cracher l'morceau. Il s'trouve que j'connais l'endroit parfait pour ça. Non p'tite tête, pas la taverne ! C'vachement cliché d'aller à la pêche aux infos' dans un bar, t'crois pas ? Tonton Crimson lui aime aller chercher l'information directement chez la source. Vraiment directement. Du genre, chez elle quoi. 'Faut alors trouver un p'tit guignol qui m'indiquerait où un des larbins de Grahou planque. C'qui est clairement pas dur à faire vu comment ils sont aimés. Ouai, un des inconvénients à gouverner sans l'soutien du peuple, on s'fait facilement balancer en cas de pépin.

Ma solution donc, tomber sur l'premier gars qui semble en savoir un minimum ici. Lui là. Tête de fouine. Oh ma belle petite bouille de fouine ! Toi qui semble constamment en alerte, comme si tu savais qu'à trop espionner les gens, il allait t'arriver des bricoles ! Bouge pas coupaing, voilà Drake le bricoleur qui vient te délester de ton fardeau ! A coups de marteau s'il le faut ! J'le coince dans une ruelle, l'plaque du bras contre l'mur crasseux et lui lance un r'gard haineux. Intimidation max. Il a peur. Oh putain que j'aime ça. Mais j'le montre pas, j'fais genre j'suis sérieux. J'fais pression sur gorge, l'air lui manque.


Tête de gland, t'as dix s'condes pour cracher l'morceau. Dix.
Qu... Neuf. Quoi ?! Huit.
M...m...mais... Sept.
A... A... Attendez ! Six. De quoi vous parlez ? Cinq.
Eh du con ! T'crois pas qu'il faudrait lui demander c'que tu cherches pour qu'il te le dise ? Tu crois pas que t'auras plus de résultat hein ? Abruti.
Swah-ah-ah-ah-ah-agh ! Bien vu Sherlock ! J'avais oublié c'détail !
J'vais vraiment croire que t'étais parti pisser à la distribution des cerveaux sérieux...
… Comment t'es au courant ?
Woh, c'est vraiment grave... Zeh-gweh-eh-eh- eh !
Swah-ah-ah-ah-agh !


Tronche de fouine, lui, s'laisse aussi aller, pensant qu'il a le droit de rire de la situation. Un rire gêné, l'genre qui dit qu'il sait pas trop s'il doit rire ou pleurer. Aucun des deux connard. Mon genou lui percute le foie, tandis que j'le laisse s'écraser à terre, pris d'une quinte de toux, crachant sa salive. C'était juste histoire d'lui remettre les idées bien en place, qu'il sache c'qu'il doit faire.

J'veux savoir où habite un des clébards du démon Grahou.
PAUVRE FOU ! NE DITE PAS SON *SBAF BLING CLANG*
Ca va mieux ? J'attends. Et m'fait pas répéter si tu veux pas que je découpe ta rotule avec les dents avant de la donner à manger aux nions !
Vous.. vous vouliez dire lion, n'est-ce pas ?
Tu m'prends pour un con ? Un nion j'te dis ! Bête féroce à crinière. Truc qui mange les magneaux. Un nion. NION. N.I.O.N. Capiche ?
Oui oui, un nion. Mes excuses.
Bien. J'attends toujours.
On... on raconte que Gary Kent, vivrait dans à l'hotel des trois saisons, à quelques centaines de mètres d'ici.
Par où que c'est ?
Prenez à droite en sortant de la ruelle. Puis continuez tout droit. Vous ne pourrez pas le rater.
Bah tu vois, c'tait pas compliqué ! Merci pour l'info fouinard ! A très bientôt j'espère ! Swah-ah-ah-agh !


J'lui cale un coup d'boule dans le nez, qui l’assomme pour un moment, en plus d'lui briser le museau. Me v'là qui part à la recherche de Gary Kent.
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Sam 21 Déc - 17:50



Tout n'est que folie

Son regard vide ne quittait pas l’océan, semblant néanmoins voir plus loin que celui-ci. Skygge était négligemment accoudé au bastingage d’un navire de marchandises, trompant son ennui en partant dans ses pensées. Voilà deux jours qu’il était parti de cette île où il avait perdu Kayden. Une île où il avait connu la tristesse, mais aussi le réconfort : Nathanaël avait joué le rôle de bouée de sauvetage, sa mère faisant de même. Et s’il ne les avait pas rencontrés, le noiraud serait sans doute au fond de l’eau en ce moment, son cadavre servant de buffet aux poissons. Une fin pas si merdique que ça. Mais ce n’est pas pour ces sombres pensées qu’il s’était embarqué à bord de ce navire, c’était pour venir en aide à ceux l’ayant recueilli. La mère de Nath mourrait à petit feu et le noiraud s’était promis de trouver un médicament. Un médicament qu’il pourrait trouver sur  l'île Geckopo, de ce qu’on racontait en tout cas. Après tout, comment croire à une telle chose alors que cette île était également surnommée « l’île du démon Grahou » ? C’était stupide, totalement stupide. Mais il était assez crétin pour y croire, pour passer une semaine en mer, aller-retour, juste pour trouver un hypothétique remède, sans savoir s’il rentrerait à temps. Il était idiot, le savait et l’assumait pleinement.
Des pas précipités le tirèrent de sa léthargie et le noiraud remarqua alors la pluie qui s’abattait à torrents, notant qu’il était trempé jusqu’aux os. Un léger frisson le saisit alors, tandis que Skygge se redressait, faisant craquer son dos, suivit rapidement de ses poignets puis de ses doigts. Frigorifié, engourdi, il ne rêvait que d’une chose : un bon chocolat chaud, une couverture sur ses épaules. Gardant tout de même un air maussade sur le visage, le sabreur se dirigea vers la salle commune, cherchant une quelconque source de chaleur.


Et voilà qu’une heure plus tard, il déambulait dans la ville, ne sachant pas vraiment où aller, où demander. Après tout, vu l’endroit où il avait atterri, l’envie de demander son chemin à une vieille dame ne se faisait pas vraiment sentir.  « Hostile Town », pas un nom pour une ville touristique, jouissant de l’argent de ses fortunés clients. Non, là il s’agissait plutôt d’un repère de hors-la-loi, de laissés pour compte. Ceux sortis du système et n’ayant plus leur place dans celui-ci. Une ville où il ne faisait pas bon de faire du tourisme …

Jusqu’à ce que la devanture d’un hôtel ne lui saute aux yeux, le faisant mentir par la même occasion. Finalement, il y avait peut-être des touristes dans le coin. Pesant le pour et le contre, il tomba rapidement d’accord, entrant d’un pas assuré dans le bâtiment. Assurance qui se perdit quand il eut l’impression de décrocher la porte, alors qu’il l’ouvrait normalement, et qu’il se mit à tousser à cause du surplus de poussière. Cette ville avait en son sein un hôtel, mais celui-ci était tout à fait miteux. Faisant fi de ses craintes intérieures, Skygge s’avança jusqu’à la réception, s’adressant à l’homme se tenant derrière le comptoir pour réserver une chambre. Le type, un peu bourru, se montrait finalement plutôt jovial et sympathique, faisant oublier l’espace d’un instant l’endroit où il travaillait.

Profitant de cette sympathie que dégageait l’homme, le noiraud engagea la conversation, le questionnant sur un quelconque remède présent ici, sans toutefois entrer dans les détails. Il s’agissait de sa vie, cet homme n’avait pas besoin d’être au courant de tout. L’hôtelier prit quelques secondes, semblant réfléchir, avant d’interpeller une personne derrière le noiraud, le faisant venir. Patient, Skygge ne décrocha pas un mot jusqu’à ce que l’homme apparaisse dans son champ de vision. Petit, voûté, il faisait vieux, ses cheveux grisonnants par endroits. Son interlocuteur ne sembla pas faire attention à ça, adressant une grande tape dans le dos du nouveau venu, un rire gras sortant de sa bouche.

- Voici Gary. Gary Kent. Il sait tout ce qu’il faut savoir sur cette île, il pourra sans doute vous aider. N’est-ce pas mon vieux Gary ?

Pour toute réponse, il récolta un simple grognement et le noiraud fit une grimace, essayant de montrer sa gêne. C’était bien aimable de vouloir l’aider, mais les yeux de ce type lui donnaient des frissons dans le dos. Ce Gary était louche, mais il n’allait pas foutre en l’air une quelconque piste pour un ressenti idiot.

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Ven 3 Jan - 22:44

C'est ici.
Le type avait pas dit qu'on pouvait pas le raté ?
C'est pourtant ce que t'as fais, débile. Deux fois.
Ouai. L'autre connard s'est bien foutu de ma gueule ! J'vois pas ce qui y'a d'évident qui dit que c'est un foutu hotel son truc !
Bah... '' Chez Barney, prenez autant de repos qu'il vous faudra, l'hotel est comme votre maison. '' C'pas un petit indice ?
T'as vu ça écrit où toi ?
En gros sur la devanture, débile.


J'crache au sol, m'enfermant dans mon mutisme afin d'éviter que Madness profite de l'occasion pour se foutre de ma poire. Lui en faut peu. C'quand même pas de ma faute si j'regarde pas en l'air quand j'marche, merde. Y'a qu'à avoir moins d'trucs à zieuter aussi, j'ai que deux yeux, ils peuvent pas s'poser partout ! Bref. J'ai trouvé l'hôtel où s'planque Gary Kent, y'a plus qu'à entrée et lui mettre la main dessus. L'hôtel des trois saisons sérieux... Où qu'elles sont représentés vos putains de trois saisons HEIN ?! L'autre con s'est vraiment foutu de ma gueule. J'irai lui éclater la gueule après m'être chargé de ce démon Grahou. Quelques pas en direction de la porte d'entrée. L'genre en bois. Vieux. Qui grince et qui doit pas tenir des masses. 'Faut y aller doucement en l'ouvrant où on se retrouvera avec la porte dans les mains, à l'intérieur du bâtiment, l'air bien con. J'ai ma solution pour éviter qu'ce genre de malheur arrive.

Un bon gros coup de semelle dans la porte qui vole en éclats. Les morceaux qui volent dans la pièce, moi qui passe l'encadrement d'la porte, sourire carnassier aux lèvres. Si tu veux pas que n'importe qui entre chez toi, pose une porte solide, tocard. Une fois à l'intérieur, à quelques mètres du comptoir du réceptionniste, j'me tape une pause digne du super-vilain que je suis. Regard d'méchant criminel. Evil. Evil, evil, evil. J'impressionne. Au moins deux des trois personnes qui me mirent avec des gueules ahuries. On s'attendait pas à me voir débarquer hein ? Héhéhé. Un vrai criminel surgit toujours quand on l'attend le moins ! Attend non.... Mon colloc' de cerveau me chuchote une chose intelligente à l'oreille... Normalement, ce sont les super-héros qui font ce genre de conneries, débouler à l'improviste pour sauver les pauvres gens. Merdouille. Intense réflexion qui s'lit facilement sur ma tronche. J'en laisse perler des gouttes de sueur à trop penser.

J'ai trouvé comment rattraper l'coup !


HAUT LES MAINS BANDE D'ENFOIROS ! CECI EST UN PUTANOS D'HOLD-UP ! JOUEZ PAS LES ENCULOS OU ON VOUS FLINGUE LE CIBOULOS !

Silence pensant pour toute réponse à cette entrée fracassante... J'crois qu'ils me prennent absolument pas au sérieux bordel de... C'est l'accent c'est ça ? Il l'aurait fallut moins calliente ? Plus aldente ? Ou alors c'le fait que mes mains sont pas tellement armées. J'fais genre avec mes doigts que j'ai des flingues, mais l'gars ont rapidement découvert le subterfuge ? Raaah, Madness, j'savais que c'était une putain d'idée de merde! Mon r'gard croise c'lui du réceptionniste. Puis du p'tit gros vieillissant et de finalement, l'autre gars. Yeux bleus, oreilles pointues, les crocs. Et ce silence gênant. Qui dure. Une trentaine de secondes en réalité, qui semble pourtant interminables. Jusqu'à cet acte qui va  mettre fin à cette scène surréaliste. Un objet lourd et qui résonne fort dans mon crâne m'percute justement à l'arrière de celui-ci. Du genre bien fort. Qui m'fait voltiger contre un mur et m'y écraser brutalement, inconscient.

BABOUUUU ! Babou casser tête au méchant ! BABOUUUU ! Babou content protéger papa Gary !
C'est bien mon garçon, papa est fier de toi. Ramasse donc notre invité et tâche de le réveiller avec douceur ! Je suis curieux de savoir ce qu'il pouvait bien espérer voler ici. On l'amènera chez Homard ensuite.
BABOUUUUU !


Spoiler:

Babou est un petit enfant dans un corps de colosse. Aussi s'il exécute les ordres du paternel, qui ne doit pas réellement l'être si on prend le temps de lister les nombreuses comparaisons physique existantes entre les deux êtres, il le fait d'une manière... particulière. Délicat ici, veut avant tout dire sans le tuer. Cogne autant que tu veux, tant qu'il respire encore et peut articuler correctement, ce sera jugé délicat. Babou tape donc à l'aide de son gros hochet en acier partout sur notre super-vilain. Pour un personnage extérieur à la scène, il est ardu de croire qu'ils réussiront réellement à le faire revenir à lui par ce procédé barbare. Il risque surtout d'y laisser la vie à se faire amocher de la sorte. Pour autant, ni Gary Kent, qui se délecte de la scène, ni Babou qui s'amuse comme un petit fou, ni le réceptionniste, ne semble dérangé. Comme quoi, à l'hôtel des trois saisons, on sait comment accueillir les clients, même ceux avec de mauvaises intentions...

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Ven 10 Jan - 18:47



Tout n'est que folie

Il ne l’aimait pas. Pas du tout même. Même si ce Gary n’avait pas encore ouvert la bouche, Skygge le trouvait bizarre. Déjà, ses yeux avaient un côté dérangeant, comme si ce mec pouvait lire au fond de l’âme de son interlocuteur, possédant également aussi une lueur de folie. Un mélange étrange, singulier. Mais, rien qu’en oubliant ces yeux un court instant, c’était l’aura de cet homme qui lui semblait étrange. Il semblait peut-être faible, mais rien qu’à l’observer, il était facile de croire que ce n’était qu’une simple illusion, un simple jeu, un spectacle qu’il offrait. Bref, dans tous les cas, il le trouvait étrange. Secouant légèrement la tête, le noiraud se reprit. Ce n’était pas le moment de faire le difficile, une quelconque aide était la bienvenue. Et puis, si ce Gary savait « tout ce qu’il faut savoir sur cette île », en reprenant les paroles de l’hôtelier, il était bien tombé. Après tout, parcourir une île de long, en large et en travers, ce n’était pas trop son trip. Il préférait aller droit au but et ne pas perdre plus de temps que ça. Prenant son courage à deux mains pour surpasser cette sensation de malaise, Skygge allait ouvrir la bouche lorsqu’un bruit le fit sursauter, le faisant se retourner par la même occasion. La porte, qu’il avait crû détacher en l’ouvrant, venait de littéralement « voler en éclats », laissant deviner une silhouette dans l’entrée. Plissant les yeux, le noiraud regarda le type s’avancer, notant une attitude lui donnant un air cinglé. Bien, entre Gary et le nouveau venu, il était servi. Son regard ne se détachait pas du nouvel arrivant, tandis que celui prenait la pose, ne semblant pas se rendre compte du ridicule de la situation. Le silence s’installa, laissant deviner le vol d’une mouche, tandis que l’autre sembla dérangé, son visage exprimant une certaine réflexion. De ce qu’il devinait, mais ça ne l’aurait pas étonné de savoir que l’autre avec une intelligence aussi développé qu’un pois chiche. Et encore, ce serait insulté ce pauvre pois chiche. Un soupir blasé accompagna la tirade de l’autre. C’était quoi cette idée que de mettre des « -os » à chaque fin de mot important ? C’était pour se donner un style ? Finalement, il avait trouvé aussi bizarre que Gary.

Gary qui semblait gérer la situation, au vu de l’énorme tas de muscles qui s’occupa de ce « voleur », récoltant les félicitations de son « papa ». Ecarquillant légèrement les yeux, le noiraud regarda ce surhomme, déglutissant difficilement. Intérieurement, il était sûr que s’il se prenait un coup de celui-là, c’était fini de lui. Et l’autre qui s’en prenait tout un tas pour être « réveillé ». Ils allaient surtout le tuer ! Se raclant légèrement la gorge pour se donner une certaine constance, Skygge se tourna vers Gary, quittant la scène affreuse du regard. Ce petit vieux semblait aux anges face aux prouesses de son gosse. Affreux.

- Excusez-moi, mais … Je doute qu’il se réveille si votre garçon continu ainsi. Il risque plutôt d’éparpiller son cerveau dans la pièce qu’autre chose.

On pouvait dire que cette scène n’était pas commune. Surtout avec l’autre marmot qui faisait au moins quatre fois la taille de son paternel et qui risquait de défoncer le crâne de l’abruti ayant voulu jouer au voleur.

- BABOUUUUUUUUU !

Grimaçant légèrement face à ce cri sortit droit du cœur, le noiraud reporta son attention sur son interlocuteur, espérant le faire réagir un minimum face à cette situation.

- Cela apprendra à cet individu à bien se comporter vis-à-vis des autres. Ce ne sera pas plus mal, vous devriez en prendre la graine jeune homme.

Interloqué, Skygge pâlit légèrement avant de se retourner, s’avançant avec plus ou moins de courage vers le tas de muscles. Frappant celui-ci sur la cuisse, le noiraud réussi à attirer son attention. Plutôt fier du résultat, il prit la parole.

- Laisse le monsieur tranquille Babou. Regarde, j’ai une sucette pour toi !

Il sortit la sucrerie de sa poche, tendant celle-ci vers le tas de muscles, priant pour que l’autre ait la bonne idée de se tirer de là. Et il priait aussi pour ne pas être la nouvelle victime des bizarreries de Gary.

Code RomieFeather



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Ven 24 Jan - 23:43

Boum. Boum. Pow. Boum. Boum. Pow.

Pour chacun des coups de hochets que l'être colossal administrait au super-vilain servant de punching-ball, un son en échappait. Et cela continua de longues secondes, jusqu'à ce que finalement, l'attention de l'enfant aux proportions gigantesques soit attirée par autre chose. Une sucette. Qui aurait crut qu'une sucette arrêtait le travail d'anéantissement facial qu'avait démarré Babou ? Certainement pas Gary Kent, qui, grimaçant dans un premier temps, voulut ouvrir la bouche pour empêcher Skygge d'offrir son cadeau, mais se ravisa lorsque ce fut trop tard. Pour l'avoir entièrement éduqué, il savait parfaitement combien il était hautement suicidaire de lui retirer ce qu'il avait en mains, ou en bouche. Ce qui est à lui reste à lui et que personne n'y touche. Soupirant, il adressa un regard mauvais au responsable et s'avança lentement vers la sortie. Un geste de la main fut adressé à son fils spirituelle, lui ordonnant de suivre le mouvement et de ne pas oublier le colis.

Problème lorsque les yeux du gaillard voulurent se poser sur la carcasse du trouble-fête, celui-ci s'était déjà remis sur pieds, sourire carnassier aux lèvres, un sabre dans chaque main. Si le sang ruisselait sous son masque, retombant sur le sol de l'établissement, témoignant qu'on lui avait lourdement martelé le visage, c'était bel et bien l'unique chose le rappelant. La douleur était présente, simplement reléguée au second plan par une haine sauvage et une furieuse envie de découper ce gros tas en morceaux. Madness était aux commandes de l'esprit torturé de notre pirate souffrant de trouble de la personnalité. Et quand Madness prend le contrôle, ce n'est pas pour disputer une partie de Davy Back Fight. C'est généralement signe que le sang va couler. Ou que Drake en a tellement pris à travers la tronche qu'il n'est plus en état de poursuivre l'affrontement.

Babou, étonné par la résistance de son jouet humain, pencha la tête sur le côté, un doigt dans la bouche, frimousse interrogatrice.


Babou ?
Non, j'suis pas mort connard, tu le vois pas ?
Babou ?
Bon ok, j'te dois une explication. L'type que t'as massacré avec ton hochet de la mort, lui risque pas de revenir avant un petit moment, il reprend ses forces. Il m'a laissé la place, à moi, Madness. Tu me connais j'espère ? Tout le monde m'connait ! Va pas me dire le contraire ou j'te défonce ! Attends... j'vais quand même te découper connard, donc on s'en fout de ta réponse ! Zeh-gweh-eh-eh-eh-eh !


Il se propulsa sur son adversaire, sabres en avant, le regard fou, qui n'en demandait pas tant. Déclenchant sa technique marquant son entrée en scène, les coups de katanas déferlèrent sur la chair du mastodonte enfantin. Une dernière coupe repoussa Babou en arrière, s'écraser droit vers l'entrée de l’hôtel sans porte, pile où attendait son paternel. Un rictus de souffrance sur sa bouille, il tenta de se rattraper à l'encadrement de la porte pour éviter de s'écraser dans la ruelle, mais sa force physique et la puissance de l'assaut du sabreur arrachèrent tout simplement un pan du bâtiment dans son élan. L'enfant s'étala de toute sa masse à l'extérieur, sous l’œil affolé de Kent. Rares étaient ceux à pouvoir porter le moindre coup à son petit protégé, alors parvenir à l'amener au sol... Qui était réellement ce dégénéré en combinaison moulante ? Venait-il seulement pour braquer les trois saisons ?

Zeh-gweh-eh-eh-eh-eh ! Drake est vraiment mauvais d'avoir perdu face à un gros lard d'ton espèce ! Un foutu mioche dans un corps de géant, c'tout c'que t'es ! J'vais te crever ! Zeh-gweh-eh-eh-eh !

L'épéiste rejoignait Babou à l'extérieur, laissant traîner ses lames à terre, provoquant étincelles et bruit oppressant. Monsieur Kent déglutit, pensant que la fin de son homme de main était arrivé. Il manqua de s'évanouir lorsque le bourreau masqué brandit haut ses épées. Et s'écroula complètement, inconscient, lorsqu'il les abaissa dans un rire gras.

BAAAAAAAAAAAAAAAAABOOOOOOUUUUUUUUUU !

Le hurlement tonitruant du bambin déstabilisa Madness qui ne vit pas le poing de la taille d'un parpaing le percuter en plein estomac. Propulsé à son tour, il s'écrasa contre la façade déjà bien amochée de l’hôtel, disparaissant à l'intérieur avec fracas. Babou se releva alors, tenant en ses mains son fameux hochet, pas si en acier que cela, finalement, plié en deux lorsqu'il était accidentellement tombé dessus. Chute entraîné par l'assaut de l'épéiste, seul et unique responsable de cette funeste perte. Voilà qui expliquait pourquoi le grand enfant venait d'entrer dans une colère noire. Poings serrés, tête basse, regard meurtrier, silencieux, il alla chercher sa cible, qui se relevait péniblement, groggy. Le regard de l'un croisa celui de l'autre. Tous deux sachant pertinemment qu'à la suite de cet ultime choc, un seul se relèverait.

Madness se jeta sur Babou, balançant de toute sa puissance ses lames dans l'espoir de lui trancher la gorge, mais fut empoigné en plein élan par la dextre de son adversaire. Main qui ne s'arrêta pas là, propulsant sa prise contre le comptoir de la réception, qui se brisa en deux à l'impact. Cette fois, que ce soit Drake ou Madness, aucune de ces deux personnalités ne trouveraient la force et la volonté suffisante pour se redresser.


Babou ! Allez viens mon garçon, on a assez perdu de temps comme ça, Homard nous attend. Et tu sais qu'il a horreur d'attendre ce satané cinglé. Prend-le avec toi, on lui refilera, ça nous excusera peut-être de ne pas être à l'heure à la réunion.

Calant le corps du super-vilain sur ses épaules, Babou rattrapa son paternel et tous deux s’enfoncèrent dans les ruelles malsaines de la ville... A l’hôtel des trois saisons, pendant ce temps, le réceptionniste, qui n'avait pas bronché durant le massacre de son hôtel, s'adressa finalement au Walker.

Si vous vouliez vous entretenir avec Monsieur Kent, il vient tout juste de partir...

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Dim 26 Jan - 14:54



Tout n'est que folie

On peut dire que sur ce coup-là, il avait été étonné. Qui aurait cru qu’une montagne de muscles pareille se montrerait docile à la vue d’une sucette ? Il ne fallait pas se fier aux apparences, c’était vraiment un gosse qu’il avait en face de lui. Ou tout simplement un être aussi gourmand, aussi heureux à la vue d’une sucrerie, que le noiraud. Et là, c’est son stock de friandises qui allait en prendre un coup. Si, bien sûr, il continuait de jouer les gentils et d’aider cette pauvre personne qui se faisait frapper. D’ailleurs, pourquoi l’aider ? Après tout, cet imbécile avait fait une entrée fracassante en voulant jouer les « voyous », c’était bien fait pour lui, sous un certain angle. Avec satisfaction, le noiraud regarda ce géant gober la sucette, fier d’avoir pu détourner son attention de son jouet vivant, espérant que ledit jouet aurait au moins le bon sens de filer sans demander son reste. Pas que cette histoire l’ennuyait, non, mais il avait des affaires à régler, et celles-ci étaient urgentes. Une question de vie ou de mort même.

C’est avec un grand étonnement qu’il le vit encore là, sanguinolent mais tenant toujours debout. Et profanant des paroles sans queue ni tête également. Ce type voulait vraiment mourir donc. Espèce de taré de suicidaire à la noix. S’éloignant de quelques pas, il regarda avec une certaine incompréhension ce combat, grimaçant quand la porte de l’hôtel fut arrachée, réitérant cette mimique quand ce fut un mur qui explosa, laissant un trou énorme. On peut dire qu’ils aimaient bien se balancer, l’un après l’autre. Tantôt le géant, tantôt ce fou. Anxieux, le noiraud jeta un regard vers le plafond, priant pour que l’établissement ne s’écroule pas sur lui-même après avoir été autant ébranlé. Pas que Skygge tenait spécialement à ce lieu, mais si celui-ci pouvait éviter de lui tomber sur la tête, il lui en serait gré. Cet affrontement tourna néanmoins court, quand l’autre idiot s’évanoui après avoir explosé une nouvelle chose, sous le regard blasé du propriétaire. Et bien quoi, il ne criait ? Il n’hurlait pas qu’il faudrait payer les réparations ? Ce type était bizarre, mais sans doute sage aussi. Après tout, vu la tête de cette île, se rebeller serait mauvais. Et puis, si ça se trouve, il faisait autre chose, des choses plus illégales. Et là, il devait gagner gros.

Chassant ses quelques doutes, le noiraud secoua légèrement la tête, son regard se portant sur Babou, tandis que ce dernier soulevait sans problème sa victime. Ce type allait souffrir, énormément souffrir. Tant pis. Pourtant, Gary le prit de court, disant à son marmot qu’ils devaient partir voir un certain « Homard ». Fronçant les sourcils, le noiraud les observa, se tournant ensuite vers les ruines de la réception pour fouiller et trouver ce qu’il cherchait. Ce type avait beau être stupide, les sabres qu’il venait de perdre pourrait lui être utile. Les attrapant tous les deux, il hocha simplement la tête aux paroles de l’aubergiste, courant à la suite de celui pouvant lui apporter les renseignements qu’il souhaitait. Hors de question qu’il s’échappe, lui qui était son seul espoir. Skygge ne tarda pas à les retrouver, grâce à la taille de Babou, et il se mit à les suivre tranquillement, se permettant même de siffler avec un sourire suffisant sur le visage. Ouais, provoquer un peu, c’était sympa. Et puis, il avait de quoi amadouer le gosse, donc c’est comme si c’était dans la poche. Ne restait plus qu’à voir qui était ce fameux « Homard ».


Spoiler:

Code RomieFeather



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