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♫C'est à quatre ans, avec un luuustreuh...♫ [PV : Lukas T. Bones]
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Ven 24 Jan - 22:31
[Deference for Darkness] Rain by Martin O'Donnell & Michael Salvatori on Grooveshark
Cela faisait deux jours qu’elle était sur ce bateau. Visiblement, on l’avait réaffecté à un nouveau vaisseau, et celui-ci ne servait qu’à faire le transit. Mais puisque celui-ci était dans un sale état, elle en profita pour exercer son métier, et remettre le bateau à niveau avec les moyens du bord.

Chaque vaisseau disposait de vernis et de planches dans sa cale pour les réparations sur le pouce, et Katherine disposait, en plus de son paquetage, de différents outils permettant également d’effectuer des réparations d’appoint sur le navire.
C’est pourquoi on pouvait la voir s’affairer un peu partout dans le bateau, histoire d’avoir quelque chose à faire. Mais voilà. A bord même du vaisseau, il n’y avait pas grand-chose à remettre en état. Certaines planches pourries, des canons mal vissés à leurs supports… Le reste n’était que du bois un peu usé, qui nécessitait des finitions qui n’étaient pas du ressort de Katherine, ainsi que l’entretien des canons, qui était normalement le fait des artilleurs. Mais sur les Blues, les bleus avaient une fâcheuse tendance au laisser-aller. C’est pourquoi Lockheart espérait une affectation sur Grand Line, où elle pensait que les marines, jusqu’au fusilier le moins habile, étaient bien plus compétents.

Pas d’alcool à bord, juste du jus de pomme. Tandis que la jeune femme était dans la cale, elle se servit donc dans la réserve. Parfaitement illégalement bien sûr, mais elle en avait rien à secouer. Elle avait bossé pour dix ce matin, à réparer des trucs stupides sur ce foutu rafiot, elle méritait donc de boire pour dix. Elle remonta sur le pont, un grand pichet à la main. Elle se pencha par-dessus le bastingage, et observa la mer pendant quelques instants. Elle était trop troublée par ce qui s’était passé il y a quelques mois. Un groupuscule de révolutionnaires avait tenté de faire exploser son vaisseau. Elle avait empêché l’attentat, mais avait tué un pauvre garçon dans le même temps. Certes, c’était également un rebelle, et donc un criminel, mais son regard… Ce n’était pas un regard de criminel. Juste un gars qu’avait choisi le mauvais camp.

C’est pourquoi Lockheart menait ce combat, contre les révolutionnaires, contre les pirates. Pour éviter que d’autres pauvres gars choisissent le camp de gars qui seraient un peu trop charismatiques, manipulateurs. Pour éviter que ces pauvres gars, justement, ne se transforment en bandits sans cœur et sans pitié. Une Justice sûre, qui protégerait ses citoyens, est une Justice absolue. Le lieutenant posa sa main sur le rebord. Sa main s’était durcie en se couvrant d’une substance noirâtre. Elle leva sa main pour l’examiner. Ses doigts fins étaient enduits d’une espèce de corne noire, qui commençait à rougeoyer et à rayonner une chaleur brûlante même à une trentaine de centimètres du visage. Elle sentait qu’elle pouvait monter à plus chaud, mais elle n’en était pas capable pour l’instant. C’était, sans nul doute, un fruit du démon avec un grand potentiel.

Katherine soupira. Il lui fallait passer le temps, et se changer les idées. Elle marcha sur les planches qui grinçaient sous l’effort. Même après ces quelques années, elle ne s’était jamais faite à ce grincement perpétuel, et préférait encore la terre ferme. Elle réajusta sa chemise à manches courtes. Elle ne portait pas sa redingote, ni le manteau de service ; le travail l’avait déjà bien assez échauffée comme ça, et puis, grâce au Kachi Kachi, elle avait un moyen plus radical pour conserver sa chaleur corporelle. Un peu plus loin, une autre personne semblait aussi désœuvrée qu’elle. C’était un lieutenant aux cheveux gris. Elle reposa son dos et ses coudes sur le garde fou, en regardant Bones droit dans les yeux.


« Oy. Bonjour Lieutenant. Je suppose que vous n’êtes pas en service sur ce bâtiment. (Elle tendit la main.) Je suis le Lieutenant Katherine D. Lockheart. Me demandez pas d'où vient le "D", j'ai jamais su. Mais vous pouvez m’appeler Kath, si vous voulez bien. »


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Ven 24 Jan - 23:11

Gmblbl. D’puis combien de temps à rien faire sur ce rafiot ? Lukas s’emmerdait comme un loutre. A compter les oiseaux, faire coucou aux dauphins. Y’avait rien à faire. Il avait bien essayé de corrompre quelques gusses au jeu du couteau pendant leurs pauses mais il fallait s’y résoudre : à la première phalange coupée, on perdait son entrain. Alors il était resté là à végéter, attendre que le temps passe pour lui. Conformément à ses convictions, il n’était venu avec rien d’autre qu’un slip sale. Non pas qu’il y fut obligé, mais ses connaissances et ses secrets restaient bien enfoncés dans son crâne. C’était l’endroit le plus sûr du monde après tout. Surtout parce que la plupart des gens ignoraient tout de cet endroit, le cerveau de Lukas ... S’en étaient suivis de longues journées à contempler l’horizon et à perdre patience. Ils se dirigeaient lentement vers leur destination, là où ils devaient tous se retrouver. Enfin, tous. Ceux qui devaient rencontrer le fameux Weiss. Quel comique s’lui là d’ailleurs. ‘fin bref. Là n’était pas la question. Il n’avait aucun talent particulier à fournir sur le navire, et de ce fait rien à faire d’intéressant.

Rien d’intéressant ... en fait si. Y’avait qu’un seul truc d’intéressant à vrai dire. Hé hé. Si y’en avait une qui se faisait pas chier par ici, c’était bien la rousse de service. Il la voyait s’échiner dans tous les coins du bateau comme si elle avait le démon aux fesses. Vas-y que j’te ponce une poutre, vas-y que j’astique un manch...

- Tu vas continuer longtemps ?

Hmm. Désolé, j’pensais être dans l’esprit du perso’.

- Ouais, enfin t’es pas obligé de commenter chacune de mes pensées avec un trait d’humour salace, ça m’arrangerait bien.

Soit, soit. Mais bon, va m’dire que t’en pensais pas moins ?

- Ok. Tu marques un point ...

Bon. Bref. La routine quoi. La seule activité qu’il avait trouvé et qui en valait la peine, c’était l’entraînement. Rester des heures sur le pont à dégainer et rengainer Ginette dans tous les sens. Se sentir capable de la sortir et de frapper sans que personne ne puisse s’en rendre compte ...

- ...

Quoi ?

- Tu sais que j’aime pas trop la façon dont tu commences à parler de Ginette toi ...

Et ? Pas comme si t’avais le choix. Tu me laisses continuer un brin ? Histoire que j’ai un minimum de cohérence, hein ? Ça serait pas du luxe que pour une fois, tu me laisses terminer mon histoire ? Sans m’interrompre tout ça. Franchement, le panard Lukas, le panard.

- Grmbl.

Merci. Charmant de ta part.

Donc. Bon. Inutile que je prenne le temps de décrire la vie à bord, vous l’aurez compris. N’ayant rien trouvé de mieux à faire, le Lieutenant Bones parcourait le pont du navire de transit en décrivant de temps à autres des katas visant à s’entraîner du mieux qu’il le pouvait sans fracasser de l’humain à tour de bras. Puis il s’en lassa. Trancher l’air, c’était bon pour les moines, pas pour un type taillé dans le roc comme lui. L’impatience était l’une de ses vertus, tout comme sa propension à user de tact et de douceur - les doux noms dont il targuait ses poings. Ce fut sur l’un de ces instants de grâce, à quelques temps encore de leur arrivée, qu’une voix aux accents féminins le sortit de ses réflexions. Tout d’abord, il prit ça pour une erreur. Puis non. La rouquine était devant lui - celle dont on vous a parlé au début, suivez un peu.

Bones tâcha de se redresser un peu, histoire de faire voir qu’il était un homme, un vrai. Posant son coude sur le bastingage, les cheveux dans le vent. Il la gratifia d’un sourire, et d’un clin d’oeil polisson. Clin d’oeil de borgne : le swag absolu.

- Kat ? Ah ah, une fille qu’a du chien, ça va sans dire.

Sur cette vanne bien méritante, il lui saisit la main avec entrain. Il serra avec toute sa bonne volonté, d’une poigne écrasante. Non pas qu’il fut éduqué aux bonnes manières, mais de tout temps le serrage de main était la manière de comparer ses attributs en public. On serrait fort, on se regardait droit dans les yeux. Du moins entre hommes. Là, c’était manière d’faire voir à la poulette que c’était bien lui, le légendaire Lukas T. Bones. La classe.

- Hey, t’es chaude poulette. Enfin, je veux dire ... littéralement ... oh !

Le Lieutenant retira vivement sa main, l’attrapant de son autre pogne. Il la secoua dans les airs avant de sauter sur place et de souffler dessus. Elle avait viré au rouge cramoisi et dégageait une légère odeur de poulet, auréolée de quelques flammes. Vociférant une série de jurons, Lukas se frotta les doigts contre sa tunique, regardant le machin noir-rougeâtre qui servait de main à la donzelle.

- ‘tain ... argh ... t’as une sacré poigne, gamine ... argh ...

Les larmes aux yeux, il essayait d’lui montrer qu’il s’en foutait. Mais après avoir dansé comme une gamine en insultant les dieux de l’océan ... ça perdait de son crédit.

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Sam 25 Jan - 21:49
Katherine haussa un sourcil lorsqu’elle entendit le mot poulette. Ca commençait mal, dites donc. Mais au fur et à mesure que le visage de Bones se décomposait, elle se rendit compte de sa gaffe. Sa main était rouge, et l’odeur de chair brûlée envahissait l’atmosphère. Son visage rougit. Mais pas à cause de son fruit du démon.

« Merde ! Désolée. Je suis vraiment désolée. Je vous ramène de la flotte et des bandages. »



Elle vola le seau et la serpillère d’un mousse. Il rouspéta, mais Lockheart l’ignora ; l’urgence était de mise. Une brûlure, ça fait mal, et la douleur s'intensifie si elle n'est pas traitée rapidement. Elle jeta la serpillère dans le seau pour bien la mouiller. Elle la ressortit alors, et la secoua pour bien la rafraîchir avant de l’essorer légèrement.


« Désolé pour la connerie, putain. Ça fait pas longtemps que j’ai bouffé ce fruit du démon. Une sacrée expérience d’ailleurs. J’vous la souhaite pas. Profitez du fait que vous pouvez vous baigner... Et puis merde, c’est dégueulasse, ce bordel. J’ai failli vous cuire votre bras… (elle renifla l’air et sourit) Si c’est pas déjà trop tard. »

La main du lieutenant cloquait déjà. En s’approchant de l’homme, elle leva la tête pour parvenir à voir son visage ; il était géant. Pas un géant d’Erbaf, bien sûr, mais il était imposant, mesurait vers les deux mètres, et son kimono foncé rappelait vaguement l’impression d’une forteresse imprenable. Elle remarquait qu’il était borgne ; trois cicatrices barraient son visage. Cela, ainsi que son ton assuré et sa façon de regarder les gens droit dans les yeux, laissaient entendre qu’il était sans aucun doute un vétéran. Au fond d’elle-même, elle était soulagée de savoir que ce type était de son côté. Elle tira sur la manche de son kimono noir pour éviter de le tremper, et commença à enrouler le tissu autour de sa main, doucement. Elle sentait, par-dessus l’odeur de chair brûlée, une odeur d’un breuvage pas très réglementaire, mais bon.Comme qui dirait l'archi-bourré, "que celui qui n’avait jamais bu en service jette la première flasque", et puis, tant qu’il ne mettait pas ses collègues en danger…

« Eh, vous êtes brûlé au second degré, fit-elle, pour meubler. Vous devriez planquer votre peau du soleil pendant quelque temps, mais à part ça, je pense que vous avez retiré votre main suffisamment vite. Nettoyez-vous bien les mains souvent, pour éviter les infections. »

Elle termina de bander l’homme, et tenta de trouver un sujet de discussion pour noyer le poisson.


« Bon… Heh. Reprenons la conversation de zéro si vous voulez bien ? Je m’appelle Kath, et visiblement, j’ai été assigné au G-7… Euh pardon, G-8. Enfin je crois. T’façon, c’est sur le papier. Visiblement, je vais intégrer une unité soi-disant "spéciale" ».


Une unité spéciale, c’était le même salaire, mais avec plus de risques et de responsabilités. Katherine appréciait les défis. D’autant que ça lui donnait d’autant plus de chance de se tirer de ce coin paumé et de commencer quelque chose de grand.
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Lun 27 Jan - 15:03

Fruit du démon ? Ah ! Quel truc de faible. En même temps ... ça faisait mal, bordel. Et puis de toute manière, lui aussi il pouvait rendre sa main noire. Alors c’était pareil. Ou presque : faire cloquer la peau, c’était pas encore dans ses attributs. Il s’assit docilement contre la rambarde, laissant la donzelle lui panser la main. Il la remercia d’un sourire, observant comment elle s’y prenait. Disons que pour lui, le max du soin aux patients c’était de l’alcool, une bande de tissu et un dérivatif pour la douleur - taper les gens ça marchait pas mal.

- Merci. T’en fait pas, ça guérira tout seul. Et ça s’ra rapide, comme d’hab.

Il la gratifia d’un sourire qui s’voulait conciliateur. Mais dans les fait, ça ressemblait plus à une grimace à qu’à autre chose. Non pas qu’son attitude changeait rapport au fait que c’était une donzelle, mais plutôt qu’elle s’était montrée attentionnée et avait essayé de l’aider. Bon, qu’on soit clair, si un gars l’approchait autant, c’était pas le même genre d’accueil. Mais personne n’était parfait.

- G8 ? Ah ouais, ça m’dit quelque chose. Dis-moi, tu connaitrais pas Weiss par hasard ? Ce gros débile de Weiss, ouais ... hé hé.

Une unité spéciale, elle était bonne. C’était Weiss en personne qui l’avait appelé. Viens m’rejoindre qu’il avait dit. Ah, il se rappelait de cet enfoiré quand il était instructeur. Un de ces jours où il en avait mis plein la gueule eu Lieutenant Bones. N’empêche qu’au fond, ça avait été plutôt sympa. S’il avait pas été aussi débile, le Weiss, peut-être que Lukas aurait jamais eu le courage d’monter aussi loin et aussi vite dans la hiérarchie. Il offrit un sourire à la donzelle, se rappelant avec un éclat de rire cynique la petite rousse que l’gars avait reluqué ce jour là. Quel vieux pervers ce Weiss ... Visiblement, il aurait d’quoi se contenter avec Kat’.

- Ouais, moi aussi j’y vais. Cet abruti m’a promis soixante millions pour m’recruter. Alors tu crois bien que j’ai saisi l’occase, hein. Rien que le fait qu’on ait b’soin de moi à ce point, ça motive, hé. Et toi, qu’est ce que tu viens faire là, t’as été assignée ? Et ben dis moi ... tes supérieurs t’aiment pas.

Le colosse renifla bruyamment, tirant sur le pansement qu’elle lui avait fait. La douleur allait par vagues, et le pire de tout c’était que ça démangeait. Il commença à se gratter, ré-activant ladite douleur. Grommelant, il s’agita et frotta sa main contre sa tunique. Ah mais putain, c’était en plein  sur la paume en plus. Comment il ferait pour manier Ginette ? C’était sa main d’arme ! Il commença à tirer sur le bandage, comme un gosse qui tenait pas en place. Putain, ça grattait. C’était horrible. Raaaah.

- C'est normal que ça gratte autant ? Et ... si j'enlève la cloque, ça va pas foutre de la peau neuve plus vite ? C'est pas que c'est ma main d'arme, mais j'm'en sers un peu tout les jours pour astiquer ... utiliser Ginette.

Astiquer ? T'es sérieux ? Tu penses à ton épée, c'est "astiquer" que tu sors en premier ? Mais va falloir aller t'faire soigner mon pauvre vieux ...
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Mer 29 Jan - 22:44
Katherine rougit à la remarque, sourit bêtement et mordit sa lèvre inférieure, voulant jouer la jeune fille de la campagne bien prude…Mais elle eut simplement l’air plus aguicheur et moins embarrassé qu’il ne le fallait devant une telle situation. Mais il fallait avouer que l’autre, n’aidait pas non plus. Même s’il n’était pas de son âge, son aspect assuré et sa musculature avaient quelque chose de… Magnétique. Elle réussit à détacher un instant ses yeux du sol, affrontant les yeux du lieutenant en face d’elle.

« Ben…enlevez pas la cloque tout de suite. J’suis pas médecin, mais ce que je sais, c’est que rien de ce que le corps fait est inutile. Donc vous devriez laisser la cloque un jour ou deux… Et (elle fit un clin d’œil taquin) éviter d’astiquer Ginette quelques temps. Et graisser le manche un peu plus souvent…heheheh. »

Elle se tut quelques, secondes, avant de changer de sujet et de prendre un air plus sérieux, mais c’était difficile. C’était donc avec un sourire de plus en plus grand qu’elle commenta ce qu’avait dit l’homme tout à l’heure.

« Mais trêve de double-entendres salaces... Soixante millions de berry pour intégrer l’unité de Weiss ? Vous êtes un consultant ? Attendez deux secondes, je vais vous montrer quelque chose. »

Katherine prit quelques instants congé de l’homme. Plus elle y pensait, plus elle avait l’impression que l’homme devait être un… Capitaine Corsaire ? Elle secoua la tête pour évacuer cette pensée absurde. Un Shichibukai  sur un navire marine ? C’était plausible, mais l’autre hypothèse qui consistait en la naïveté du spadassin en kimono noir l’était également. Elle entra dans une petite cabine, aménagée pour la seule femme du vaisseau. Là. Un petit papier traînait sur la table, avec écrit en encre bleue : ORDRE DE REAFFECTATION. Elle remonta sur le pont, et lui montra le papier.

« Ben voilà. Ce papier me dit que je serais sous les ordres du Lieutenant Cameron Len Weiss au moment d’mon arrivée là bas. Et je n’vois pas de prime à l’engagement. Il a du tomber sur mon dossier, et s’est dit pourquoi pas ? Et, sauf votre respect,  à moins que vous soyez un Shichibukai, je ne pense pas qu’un lieutenant de vaisseau puisse débloquer de tels fonds pour un marine. (elle souffla du nez avant d’ajouter) Heh, je demanderai la même somme du coup. Parce que j’ai déjà bossé avec ce type, bordel. »

Pour avoir fait une mission avec lui, il y a longtemps, elle connaissait l’animal. Sympathique… mais légèrement insistant.
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Jeu 30 Jan - 15:17


Le gusse soupira à la remarque de la gamine. Ben ouais, ça l’faisait bien chier cette histoire de cloque. Ne pas pouvoir utiliser sa main pendant quelques jours, c’était assez emmerdant. D’autant plus qu’il pourrait pas directement en coller une - en toute amitié bien sûr - à Weiss dès qu’il le verrait. Il regarda son pansement, tira encore deux-trois fois dessus puis glissa sa main dans l’intérieur de son kimono. Au moins il s’rait pas tenté en la foutant là. Et puis ... trêve de sous-entendus salaces ? Heu ... ah. Oui. Forcément. Lukas fit un geste vers son épée, posée comme toujours à côté de lui. Il la souleva avec un sourire amusé.

- On s’est mal compris. J’te présente Ginette, poulette. C’est ma vieille épée. J’suis un bretteur. Et ouais, on me paye soixante millions.

Heu ? Ah ben elle était déjà partie. Faute de pas l’avoir écoutée, tiens. Elle avait dit un truc comme quoi elle revenait, hein ? Ou alors ... il l’avait choquée ? C’était fort probable ça. Ah ah. Mais si elle avait été recrutée par Cameron elle aussi, ils auraient forcément à se recroiser, donc bon, mieux valait éviter les gênes et autres niaiseries. Il se redressa, cherchant du regard le p’tit cul de la rouquine. A part un mousse au déhanché troublant, rien à signaler. Hum. Oh. La v’là qui revenait. Avec un papelard qu’elle agitait entre ses doigts en prime. Elle doutait donc de la prime, hein ? Genre il avait pas la dégaine de la chose ? Tss. Toutes les mêmes : dès qu’on passait les 30% de différence à emploi similaire, ça râlait. C’est pour ça que la promotion canapé existait, poulette.

- Peut-être qu’il y va de son fond personnel, hein. Et j’ai franchement la gueule d’un dégénéré de pirate ?

Il fit un geste de bas en haut avec la main, se rendant soudainement compte qu’il en avait, en effet, peut-être la dégaine. Hmpf. Oui, bon. Mais ça ne justifiait rien.

- Et puis il sait très bien qu’il arrivera pas à me radiner à son cul sans récompense de toute manière. Vu comme ça s’est terminé la dernière fois ... Téh, tu sais qu’il a été mon instructeur le Cameron ? On s’était bien pognés la gueule. C’était poilant. Hé hé.

Un sourire amusé se peignit sur ses traits. Soudain, il parut comme illuminé par une idée de génie. Il farfouilla à sa ceinture puis à l’intérieur de son kimono. Ah, trouvé ! Il sortit un carré de papier plié et à moitié déchiré portant la même encre bleue que Kat’. Il le déplia consciencieusement, bien obligé d’utiliser sa main blessée et de poser Ginette. Il posa le papier abîmé sur le bastingage, à côté de celui de la jeune femme. On pouvait y lire ‘ordre d’affectation’, ce qui témoignait bien que c’était là sa première mission en temps que Lieutenant. On y décelait le tampon des instances administratives ainsi qu’une signature à l’encre noire, celle de Cameron. De cette même encre était inscrite un annotation en pattes de chat.

« Si tu te radines, je t’offre soixante millions de berries. LOL »


- Tu vois. Et puis ça a été signé et tout. Donc l’a pas le choix, c’est sur mon ordre de mission, ah ah. T’as pas eu cette chance toi. Bon, moi non plus à vrai dire. Mais au moins j’ai soixante millions à la clef.
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Sam 1 Fév - 20:52
Avec son kimono noir,Il avait l’air de tout, sauf d’un officier de la marine. Mais elle-même, avec sa chemise de bûcheron, Katherine n’était pas trop bien placé pour répondre. Elle se justifia donc :


« Je n’écarte aucune supposition, hé. Si vous étiez Corsaire, vous auriez dit la même, mais en remplaçant pirate par marin. »


L’homme lui montra son ordre de réaffectation. Lieutenant Lukas Timuthy Bones, blablabla… Si tu te radines, je t’offre soixante millions de berries. LOL. Ca sonnait plus comme une bonne blague qu’une véritable promesse. Katherine fut perplexe devant une telle crédulité. Fût-il un Capitaine Corsaire engagé pour une mission sensible, elle aurait conçu qu’on lui débloque une telle somme. Cela aurait été justifié par le fait qu’il était un consultant de très haut niveau. Mais pour un simple lieutenant ? Weiss n’était qu’un simple officier sur une base paumée d’East Blue, et ancien instructeur, par-dessus le marché. Même en payant de sa poche, il n’aurait pas pu réussir à le payer.

« Franchement. 60 millions de berries ? J’dis pas que c’est pas impossible mais… faites gaffe à la crasse, parce que quand même, c’est son genre au Weiss. »


Mais elle ne préféra pas insister. Après tout, elle et l’épéiste allaient peut-être devoir travailler ensemble, et il valait donc mieux établir une relation saine dès le départ.
Le temps s’égrenait lentement. Avec tout ce vent, et, l’inaction jouant, Lockheart commençait à prendre froid. Elle se servit donc du Kachi Kachi pour se réchauffer un peu. Progressivement, certaines parties de son corps se réchauffèrent, sa pommette droite rougeoyait. Son cou prenait un aspect plus granitique, avant de virer au cramoisi à son tour. Elle évita de faire de même avec ses mains néanmoins ; pour éviter de réitérer le même accident que tout à l’heure.
Elle se tourna vers le sud, soit à tribord. Côté pont, quoi. Les voiles blanches étaient gonflées par le vent arrière, et on filait droit vers Shell Town. Elle se demandait ce qui allait bien l’attendre, là bas. Au sud d’East Blue, il y avait Grand Line. Encore au Sud, South Blue, et Honest Heart, sa ville natale. Les champs de blé dorés lui manquaient. Et sa famille, aussi. Ils ne s’étaient pas forcément quittés en bon termes…

En très mauvais terme, en fait. Elle avait envie de revoir son père, de revoir Shiloh, sa mère. Elle ne leur avait même pas donné un coup de fil. Lockheart se sentit soudain très seule.

« Dites, Lukas… Est-ce que quelqu’un vous attend, quelque part ? »












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