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Pour la justice ! [Pv Ren Sato]
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Mer 19 Fév - 14:11

Pour la justice !
Ren Sato ~

Une journée paisible, ennuyeuse même. Voilà maintenant six mois que Celia avait quitté Grand Line et son île natale pour voyer sur les Blues. Un voyage moins passionnant que ce qu’elle avait cru au départ. Certes, l’excitation du départ, du premier long voyage avait été de mise, jusqu’à ce que la lassitude prenne le dessus. Et là, ils étaient arrivés sur cette île de West Blue. Le Royaume d’Illusia. Nouvelle île, nouvelle culture. Il fallait bien l’avouer, ce royaume savait se montrer intéressant avec ses marchands en tout genre, apportant des objets venant de loin, racontant parfois des aventures épiques. Mais là n’était pas son intérêt. La rousse rêvait de gloire, de chasse aux révolutionnaires. Pas d’une vie tranquille dans une caserne, avec pour seuls conflits ceux entre marchands.

Le soleil était haut dans le ciel, tandis qu’elle vagabondait sur le port, surveillant d’un œil distrait les allers et venues des marchands sortant leurs biens des cales de leurs navires. La vie était tranquille, paisible. Trop même. Elle avait l’impression de rouiller en restant sur cette île, de perdre des gestes qu’elle avait appris au fil des entraînements. De perdre de vue son objectif. Un soupir fataliste franchit la barrière de ses lèvres, tandis que des gosses passaient en criant des choses incompréhensibles, jouant à un jeu connu d’eux seuls. L’âge de l’innocence. Elle continua sa route, son regard se porta sur les bateaux. Partir, ce serait bien. Partir sur un navire lui appartenant, un qu’elle pourrait commander à sa guise. Prendre le commandement. La première étape pour gravir les échelons, non ? Mais pour avoir accès à un bâtiment, il fallait du pouvoir, chose qu’elle ne possédait pas actuellement. Plus tard, peut-être. Un nouveau soupir se fit entendre de sa part, tandis que son regard se dirigeait vers le ciel. Faire retentir le nom des Arrior hein ? Plus facile à dire qu’à faire. Un défi conséquent.

- La mise aux enchères commence à 500 000 berrys !

Une voix criarde, la faisant légèrement grimacer. Ouvrant les yeux pour observer l’origine de ce vacarme, la demoiselle fronça les sourcils. Une vente aux enchères comme ça, sur le port ? A sa connaissance, cela se déroulait plus dans des salles spéciales, pas au milieu de caisses pouvant comporter le poisson le plus commun ou l’épice la plus rare. Etrange, mais intéressant. De quoi changer le train-train quotidien. S’approchant, elle détailla la foule, remarquant une bande se la jouant dans un coin. L’enchère était déjà haute, frôlant le million, le dépassant ensuite aisément. Cette bande continuait ses offres, bataillant avec d’autres personnes, des marchands pour la plupart.

- 1 500 000 berrys, une petite somme pour un navire comme celui-là !

Un navire ? Son regard se porta dans la direction qu’indiquait l’animatrice de la vente, détaillant le bâtiment. Imposant, voilà le premier mot lui venant à l’esprit. Ce navire était imposant, majestueux. Elle le voulait, terriblement.

- 5 000 000 !

Le silence s’installa, tandis que la bande rigolait tranquillement, l’un d’entre eux se tournant vers elle. Alors, un sourire s’installa sur le visage de Celia. Ces types étaient des pirates, ceux contre qui elle devait se battre. Prendre le navire d’une bande comme ça serait d’une facilité déconcertante. Tout ça pour faire vivre sa justice.

© EKKINOX
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Jeu 20 Fév - 10:45









Pour la justice !


« Une demoiselle en détresse ? »



Qu'est-ce qu'il fait beau ! C'est une superbe journée pour rester ici à me prélasser au soleil, laissant ma fourrure noire au gré du vent qui rafraîchit un peu cette chaleur. Quelle joie ! Je me roule au sol en miaulant. J'ai pris cette habitude de miauler dans ma forme féline, ainsi je parais encore plus sauvage auprès des gens qui m'entourent. Roulant de plus en plus vite et plus en plus loin sur place, je finis par tomber du muret sur lequel j'étais installé, atterrissant ainsi sur mes quatre pattes. Comme quoi, un chat retombe toujours sur ses pattes, non ? Tout content de cette merveilleuse journée, je sens une odeur sucrée qui parvient jusqu'à mon petit nez rose, la suivant les yeux fermés jusqu'à arriver au port devant un stand de pâtisserie. Je fais le tour, reniflant les quelques miettes qu'il y a au sol jusqu'à ce que la femme qui s'occupe du dit stand se penche vers moi pour me caresser.

    -Tiens petit matou, prends donc ça. C'est tombé par terre tout à l'heure.


Elle est trop gentille ! Je saute sur le morceau de gâteau et quémande ensuite en miaulant, attirant quelque regard vers le stand et même des clients potentiels. La grosse femme me prend dans ses bras et me montre le fameux buffet de pâtisserie toutes plus jolies, plus colorées les unes que les autres ! Je commence à baver, sautant sur le stand mais vite arrêté par la femme qui ne me semble pas contente. Si c'est ainsi, je pars ! Je descends de ses bras et pars, boudant. Soudainement, alors que j'avance en pensant aux gâteaux que j'aurais pu manger, j'entends une femme hurler, me faisant tourner la tête vers elle.

    -Un million cinq cents milles berrys, une petite somme pour un navire comme celui-là !


Je m'assieds, regardant le bateau qu'elle pointe du doigt. Magnifique, c'est vrai qu'une telle somme n'est pas effectivement très importante pour cet énorme navire ... Je me demande où est le vice caché. Je penche la tête sur le côté, réfléchissant quand une autre femme hurle. Ça commence à devenir une habitude.

    -Cinq millions !


Le vacarme qui faisait place sur le port, du moins, là où il y avait une enchère pour ce bateau, prit rapidement fin. La jeune femme qui avait dit cette énorme somme semblait satisfaite, un large sourire sur son joli visage. Toujours assis, je remarque qu'en fait ... Je ne vois presque rien. Je monte donc sur une chaise prévue pour les personnes participant à la vente pour voir un peu mieux ce qu'il se passe.

    -Vous êtes sûre mademoiselle ? Un telle somme c'est sans doute beaucoup pour vous.


C'est vrai, si ça se trouve, c'est juste une petite femme qui veut juste faire chier le monde et qui dit augmente l'enchère pour s'amuser. Cependant, un homme se lève après sa bande, ils n'ont pas l'air content.

    -J'aime pas qu'on m'insulte ainsi gamine, tu vas voir. Les gars !


Montrant la jeune femme du bout de son nez à ses larbins, les gars foncent vers la jeune femme. Encore une bagarre ? Je me retrouve toujours impliqué dans ce genre de merde à devoir protéger des civils. Toute l'attention concentrée sur les barbares, j'en profite pour prendre forme humaine, fonçant vers les deux idiots qui courent vers la demoiselle.

    -Candy Two !


Je saute dans les airs, arrivant au-dessus des hommes pour leur donner un coup de pied dans la face chacun, les assommant avec le contact violent du choc avec le sol. Fier, je me redresse et fixe le chef des deux inconscients.

    -Assis toi si tu ne veux pas finir comme des gars. Mademoiselle, installez-vous si vous voulez mieux profiter de l'enchère.


Juste après m'être adressé à la surenchérisseuse, je pars en courant, passant dans une ruelle dans laquelle j'en profite pour reprendre forme féline, bien plus facile pour écouter les discussions. Je reviens donc, l'air de rien, près de l'endroit où a lieu l'enchère. On ne sait jamais, peut-être que l'homme va profiter de mon absence humaine pour s'attaquer à elle.

    -Meaow !


Je me frotte aux jambes de la demoiselle en miaulant, voulant qu'elle me prenne sur ses jambes pour pouvoir la surveiller et la défendre si besoin est.



© Méphi.


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Sam 22 Fév - 17:41

Pour la justice !
Ren Sato

Ils n’avaient pas appréciés, c’est le moins que l’on puisse dire. Stoïque, elle laissa ces gus s’approcher, se préparant à contre-attaquer après. Autant laisser une chance à ces misérables, pour ne pas briser leurs espoirs trop vite. Pourtant, tout ne se passa pas comme prévu. Un type bizarre surgit de la foule, s’interposant entre elle et ses deux assaillants, assommant ces derniers. Fronçant les sourcils, la jeune marine le regarda pourtant faire, hochant simplement la tête après ses propos ? S’asseoir pour mieux profiter ? Pourquoi pas. Après tout, rester debout ce n’était pas sa tasse de thé.

Lançant un petit sourire en coin au groupe de pirates, la demoiselle prit donc place sur une chaise, aux côtés d’une fillette et d’une grand-mère. Des touristes, intriguées par cette vente en pleine air sans doute. Adressant un sourire à la petite, Celia se concentra à nouveau sur l’enchère et sur la mise de ses adversaires. Cinq millions cinq-cents mille, voilà la mise de ces gars-là. Ils ne se mouillaient pas beaucoup. L’animatrice était en train de chauffer la salle, cherchant de nouveaux acquéreurs, quand la rousse prit à nouvelle la parole.

- Sept millions.

Il n’y avait plus de silence, juste des murmures. Une rumeur commençait à courir, tandis que la jeune femme se baissait, ramassant la boule de poils à ses pieds. Un chat mignon, pas très peureux vu qu’il était venu se frotter à ses jambes. Un petit sourire en coin, elle posa la bestiole sur ses genoux, n’y prêtant pas plus attention que ça. Ce n’est que lorsqu’un regard insistant se fit sentir sur elle, que la demoiselle tourna la tête.

- Tu peux le caresser, si tu veux.

Des étoiles dans les yeux, cette fillette se tourna vers sa grand-mère, cherchant sans doute son approbation avant d’amorcer le moindre geste. Oui, après tout un chat pouvait être une arme de combat atroce, un démon cruel. Dans les contes populaires, pas dans la réalité. Pour elle, il s’agissait surtout d’animaux jouant avec des pelotes de laines, aimant se faire caresser derrière les oreilles. Possesseur d’une grande agilité aussi, tout comme d’une vision nocturne qu’elle jalousait. Avoir une vision nocturne parfaite, c’était le rêve. Viser dans le noir, sans avoir besoin de lumière, c’était parfait pour ne pas se faire repérer. Oui, sauf que là, elle n’était pas dans une campagne reculée, en plein champ de bataille, mais à une vente aux enchères tranquille.

- Dix millions une fois. Dix millions deux fois. Dix milli …

- Onze millions !

Voilà ce qui arrivait quand on se laissait aller à la déconcentration. Avoir la tête ailleurs n’était pas la meilleure chose à faire lors d’une vente cruciale. Après tout, ici pouvait se jouer son avenir. Un avenir que ces pirates ne souhaitaient pas lui laisser, surenchérissant à nouveau. Quinze millions ? Elle ne pouvait plus. Enfin, dès le départ elle ne possédait pas la somme de toute manière. Laissant se dessiner une moue boudeuse sur le visage, la rouquine se tût, laissant ces pirates acquérir ce petit bijou des mers. Une bien belle perte tiens.

La foule se dispersait, la fillette s’éloignant avec sa grand-mère tout en lui adressant un grand sourire. Innocente petite fille. Toujours assise sur sa chaise, Celia fixait un point invisible, écoutant d’une oreille distraite les vociférations des gagnants du jour. Son attention se fixa pourtant sur eux, quand un cri se fit entendre. Un cri aigu, désagréable. Le cri de cette animatrice. Levant un œil morne sur eux, elle vit le plus costaud de la bande –sans doute le capitaine, se pencher vers la femme en détresse, un sourire pervers sur le visage. Là, dans ses mains, se trouvait un couteau de chasse, celui dont on se sert pour dépecer ses proies. Ce qu’ils étaient stupides.

- Au lieu de t’en prendre à elle, tu pourrais te mesurer à quelqu’un de ta taille.

Un sourire moqueur se forma sur son visage, tandis qu’elle sortait son revolver, montrant son arme de prédilection à ces zouaves. Ils allaient regretter, oh ça, elle le jurait.

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Dim 23 Fév - 15:34









Pour la justice !


« Derrière les oreilles c'est le pied ! »



La jolie demoiselle me prend pour me poser sur ses genoux. Je m'installe donc, essayant de garder l'affreux qui a voulu l'attaquer plus tôt. Derrière moi, je sens le regard insistant d'une petite au regard admiratif sur ma personne. Elle n'a jamais vu de chat ? Je baille, tirant la langue de tout son long possible quand j'entends la demoiselle parler de moi.

    -Tu peux le caresser, si tu veux.


Ah oui ? Et depuis quand on décide qui me caresse ou pas, hein ? Je dévisage la femme sur laquelle je suis installé jusqu'à ce que la fille pose ses mains sur moi me caressant de haut en bas puis arrêtant pour reprendre derrière les oreilles, oh oui ! Mhh, j'adore ! Je me glisse sur le dos, toujours sur les jambes de la demoiselle, commençant presque à ronronner ... C'est étrange mais j'adore ça ! Ma queue caresse le siège à côté et j'entends plus ou moins l'enchère monter, je suis bien trop occupé à ronronner et à profiter des douces caresses de la petite fille.

    -Quinze millions !


Ça monte haut ! Mais je m'en moque. Après tout, les caresses c'est le pied, surtout derrière les oreilles, j'adore ! Puis, rapidement, la vieille femme entraîne la petite fille plus loin, je remarque que tout le monde part, l'enchère est donc terminée ? Je saute sur la chaise à côté où était installée la petite fille lorsque la jeune femme commence à crier.

    -Au lieu de t'en prendre à elle, tu pourrais te mesurer à quelqu’un de ta taille.


Elle sort ensuite son pistolet en souriant. En fait, elle a les moyens de se battre. Voyons donc ça. Je saute sur le dossier d'une chaise pour regarder ce qu'il se passe. Après tout, j'ai raté presque toute l'enchère à cause de la petite fille ... Elle va me manquer ! Je la vois encore d'ici et je tourne la tête ensuite, réalisant que les gars ont plus ou moins pris en otage la commissaire-priseuse du beau bateau. Le vent marin nous souffle dessus, me chatouillant le nez. Je le lèche donc, atténuant l'effet de chatouille et je descends de la chaise, passant entre les jambes de la demoiselle pour me diriger vers les hommes. Au milieu de l'allée de chaise, je tourne la tête vers la femme derrière moi.

    -Meaow ?


Je ne sais pas si elle réalise que je veux communiquer avec elle mais je lui montre les hommes d'un geste de la tête. La question réelle étant de savoir si elle réalise que je tente de lui communiquer ou si à ses yeux je ne suis qu'un vulgaire chat de gouttière dont on ne doit pas prendre l'existence en compte lors de ce genre de situation ? Je roule des yeux et alors qu'un des gars court vers elle pour l'attaquer, je saute sur le second à droite du capitaine qui en profite pour prendre lui aussi son arme à feu. Je lui attaque le visage, voulant lui crever les yeux.

    -Casse-toi toi !


Il m'envoie dans les airs après que je lui ai griffé le visage un peu à l'arrache. J'atterris entre les chaises, entendant qu'il tire des coups de feu un peu au hasard pour me toucher. De là où je suis, il ne peut pas me voir, ni me toucher. Je suis prêt ! Je saute sur sa jambe, grimpant vers lui. L'idiot, effrayé par la surprise, se tire une balle dans le pied et tombe à terre, me laissant à présent la facilité pour lui crever les yeux. Ce que je fais, le regardant ensuite se lever, courir en boitant et tomber dans la mer.

Le troisième homme, sûrement celui que l'on peut nommer le chef, lâche la demoiselle qui part en hurlant et se positionne devant moi, l'air sadique avec son couteau tout pourri dans la main. Je baisse les oreilles, j'ai peur en fait.


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Lun 24 Fév - 17:34

Pour la justice !
Ren Sato

Un brave chat. Voilà la première pensée qui avait traversé l’esprit de la rouquine. La deuxième étant que cet animal était bizarre d’attaquer de la sorte ces types, en prenant autant de risques. Oui, surtout face à une bande de pirates n’ayant pas un air très sympathique. Fronçant les sourcils, la demoiselle regarda le manège de l’animal, une légère grimace se formant sur son visage quand il creva les yeux de ce type. Ne pas déplaire à ce chat, c’était pigé. Se retrouver avec un œil en moins n’était pas sa priorité, loin de là. Ça n’entrait même pas dans ses priorités, d’ailleurs. Mais ce n’est qu’un détail, passons.

Malgré son observation de ce chat combattant, elle continuait tout de même de surveiller le reste de la troupe du coin de l’œil. Bien lui en fasse, car un de ces tarés prit une chaise pour la balancer dans sa direction. L’esquive fut juste, mais rondement bien menée. Heureusement d’ailleurs. Une chaise en pleine figure, surtout de cette qualité, ça ne devait pas faire que du bien. A croire que ce combat n’était là que pour abîmer le visage. Les hommes, de nos jours. Se raclant légèrement la gorge, la demoiselle brandit son pistolet, un sourire satisfait sur son visage face aux têtes effrayées qu’elle pouvait voir. Une expression bien vite remplacée par des sourires moqueurs quand la lieutenante chuta, entraînée par un comparse de ces rigolos ayant échappé à sa surveillance. Jurant mentalement, elle se dégagea à coups de pieds dans le crâne de l’autre, lui éclatant le nez au passage. Et du sang sur sa chaussure, que demander de plus ? Grommelant légèrement face à ce désastre, elle se redressa rapidement, esquivant une nouvelle chaise au passage. Le lancer de chaise, le nouveau jeu à la mode chez les pirates. Ce que c’était stupide.

C’est un rire gras qui attira son attention. Un rire ne donnant vraiment pas envie. Détournant les yeux de ses adversaires un court instant, elle remarqua le danger. Le chat, ce valeureux chat, allait se faire découper par ce type n’ayant pas du côtoyer une salle de bain depuis un moment. Immonde. Fronçant les sourcils, la demoiselle passa la main dans son dos, prenant un autre chargeur. La situation était compliquée, il fallait y réfléchir convenablement.

- Balle aveuglante.

Juste un murmure pour elle, tandis qu’elle tirait sur le sol, la balle provoquant un éclair aveuglant. Un éclair ne lui faisant pas grand-chose, vu qu’elle avait mis des lunettes de protection avant. Courant en slalomant pour éviter une quelconque chaise, elle attrapa le chat, le serrant contre sa poitrine avant de continuer sa course jusqu’à une ruelle déserte. Alors, après s’être cachée derrière un tas de caisses, la demoiselle posa l’animal sur le sol, regardant sur le port discrètement. L’éclair avait disparu, laissant voir le nombre à vaincre. Cinq. Un nombre pouvant sembler dérisoire, l’étant beaucoup moins dans un champ de mines. Changeant à nouveau de chargeur, la demoiselle soupira, regardant le chat.

- T’es bizarre toi. M’enfin, même si t’as réussi à mettre hors d’état de nuire un de ces types, tu restes là. Pas envie que tu crèves, je suis contre la maltraitance envers les animaux.

Certes, il ne devait rien comprendre, mais ça soulageait un peu sa conscience de parler. Au moins, ce n’était pas comme s’il n’était pas au courant du fait qu’il ne venait pas. Jetant un nouveau coup d’œil, elle vit ces hommes monter sur le navire. Ils n’allaient pas tarder à partir, c’était le moment de passer à l’action.

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Mar 25 Fév - 14:53









Pour la justice !


« Être ou ne pas être ... »



L'affreux bonhomme commence à rire, il rit d'une manière dégoûtante, me laissant voir l'intérieur de sa bouche qui aurait bien besoin d'un coup de brosse à dents si vous voulez mon avis. Je recule petit à petit au fur et à mesure qu'il commence à se pencher vers moi. Mon poil se hérisse et je lui crache dessus jusqu'à ce que quelqu'un tire, m'aveuglant d'un éclair blanc. Complètement perdu, je me frotte les yeux et continue de reculer jusqu'à ce que quelqu'un m'attrape. Je réalise rapidement que c'est la jeune femme quand celle-ci me colle à sa poitrine. Elle s'arrête, trop tôt à mon goût, et me pose par terre. Peu à peu, je retrouve la vue et nous sommes dans une petite ruelle, cachés par des caisses en bois attendant d'être chargées. C'est ensuite son arme qu'elle charge, soupirant en me regardant.

    -T’es bizarre toi. M’enfin, même si t’as réussi à mettre hors d’état de nuire un de ces types, tu restes là. Pas envie que tu crèves, je suis contre la maltraitance envers les animaux.


Je souris intérieurement. Maintenant, je vais vraiment pouvoir être utile ! Je saute sur l'épaule de la jeune femme puis sur une caisse, fronçant des sourcils et voyant qu'ils montent sur le navire. Je tourne la tête et reprends forme humaine, toujours assis sur la caisse, ne craignant rien des abrutis là-bas puisqu'ils ont l'air concentré sur leur nouveau joujou. Ils sont même en train d'hurler, enfin, de chanter pour exprimer la joie qu'ils ressentent d'avoir fait fuir une femme et un chat ... Quelle belle bande de lâches.

    -C'est facile maintenant, ils sont tous content du jouet qu'ils ont. Maintenant on grimpe et on te récupère le bateau ! Ah, je suis Ren au fait je travaille pour la Marine ! ... Bon, tu viens ?


Je descends de la caisse, s'ils croient que cette histoire prend fin maintenant, ils se mettent le doigt profondément dans l’œil ! Depuis quand on attaque une demoiselle sans défense alors que l'on est plusieurs hommes, hein ? Oui, bon, elle a son pistolet, mais ce n'est pas ça qui va la sortir du pétrin à chaque coup. Elle m'a sauvé la vie, elle mérite une récompense à mes yeux, c'est pourquoi je sors deux sucettes à la fraise. J'en plonge une dans ma bouche et lui tend la seconde en souriant en coin. Ce n'est pas tous les jours que je propose des sucreries à des inconnues gratuitement !

    -On va attendre qu'il lève l'ancre en fait, comme ça, on saute sur le bateau et on les démonte !


Pour dire vrai, je ne sais pas si c'est bien vu pour moi d'être vu ainsi à aider une femme à voler un bateau volé mais bon, disons que je veux profiter de ma sucette et ne pas devoir la croquer pour me battre, j'en ai assez de gaspiller du plaisir ! J'attrape une chaise et la retourne, faisant face à une autre, invitant la demoiselle à s'asseoir sur le bois blanc. Je regarde rapidement autour de moi, c'est le bordel en fait, certaines chaises ne sont plus en place et d'autres sont par terre ...

    -Alors, t'es qui ?


Question innocente mais importante. Je ne suis pas du genre à aider n'importe qui ! Bon, en réalité si puisque je suis dans la Marine mais, disons que ma curiosité me dérange aujourd'hui ...


© Méphi.


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Jeu 27 Fév - 13:50

Pour la justice !
Ren Sato

Dire que ce chat était bizarre était un euphémisme. Enfin, si l’on pouvait le désigner comme un chat. Ce n’était plus un animal qui lui faisait face, mais bel et bien un homme. Clignant des yeux sans réellement comprendre, la demoiselle secoua doucement la tête de droite à gauche pour se reprendre. Ce n’était pas le moment de gober des mouches, loin de là. Son attention se fixa à nouveau sur son interlocuteur quand il avoua être de la marine. Un collègue donc ? Il devait être nouvellement arrivé sur l’île, elle en aurait entendu parler sinon. A moins que l’information sur le pouvoir de ce jeune homme n’ait pas filtré à travers son petit réseau. Oui, réseau. Avoir des amis, ça avait du bon. Surtout quand ceux-ci étaient doués dans tout ce qui touchait le domaine des ragots en tout genre. De quoi être informé de tout, sans avoir à se fatiguer.

Fronçant les sourcils, elle prit la sucette qu’il lui tendait, mettant dans sa bouche la sucrerie ensuite. Goût fraise, plutôt banal. Un goût banal, mais un geste plutôt sympathique. Le remerciant par un simple signe de tête, Celia le laissa sortir de la ruelle, l’écoutant d’une oreille distraite tout en surveillant le navire. Navire qu’elle voulait à tout prix, mais qui serait plus difficile à avoir que prévu. Soupirant un coup, elle s’assit sur la chaise que lui proposa ce Ren, plutôt sceptique sur le fait de s’installer ici. Ce n’était pas un lieu très « couvert » pour entamer une discussion avant de passer à l’assaut. C’était un peu comme dire à ces types « Regardez ! Nous sommes toujours là. Venez nous frapper si vous l’osez ! » Une situation qu’elle n’appréciait guère. Soupirant une seconde fois, elle croisa les jambes, appuyant son coude au niveau du croisement, avant d’appuyer son menton sur sa paume, son regard doré fixé le jeune homme. Qui était-elle ? Il voulait vraiment faire la causette alors.

- Celia Arrior, lieutenant dans la caserne de cette ville.

Plutôt court et clair, que demander de plus ? Elle n’allait pas lui raconter sa vie non plus, il ne fallait pas exagérer. Pourtant, avoir une petite discussion pouvait avoir du bon, surtout qu’il avait éveillé sa curiosité.

- Un homme-chat alors ? Tu as mangé un fruit du démon je suppose. Ce n’est pas trop dur de ne plus pouvoir te baigner comme tu le souhaites, de dépendre des autres si tu tombes à l’eau ?

Les fruits du démon, ces fruits pouvant procurer des pouvoirs exceptionnels. Qui n’avait pas entendu parler d’eux ? Seuls des hommes coupés de la civilisation, et encore. Ces fruits étaient une malédiction pour les uns, une bénédiction pour les autres. Les avis étaient partagés et avoir un utilisateur de ces pouvoirs face à elle pourrait lui permettre de trancher. Alors, bénéfique ou non ? La rousse souhaitait qu’il lui réponde sincèrement, tout comme elle souhaitait posséder ce navire à côté.

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Ven 28 Fév - 11:16









Pour la justice !


« A l'attaque ! »



Après s'être délicatement installée de façon féminine sur la chaise que je lui ai proposée, la jeune femme prend la parole.

    -Celia Arrior, lieutenant dans la caserne de cette ville.


Je souris, sympathique coïncidence que de se retrouver deux Marines pour voler un bateau volé. En tout cas, c'est clair et précis comme réponse, je suis tout de même un peu déçu, habituellement c'est moi qui en dis peu et là, j'ai dévoilé mon pouvoir et mon identité à la première venue, heureusement que nous sommes dans le même camp elle et moi.

    -Un homme-chat alors ? Tu as mangé un fruit du démon je suppose. Ce n’est pas trop dur de ne plus pouvoir te baigner comme tu le souhaites, de dépendre des autres si tu tombes à l’eau ?
    -Exactement ! Et, autre que dans des rivières de chocolat, j'ai jamais vraiment approché d'autres liquides pour dire vrai.


Je lui fais un clin d’œil, lui pointant le bateau avec ma sucette. Si on attend trop longtemps, ils vont réellement finir par partir avec.

    -Ils commencent à lever l'ancre, on devrait y aller leur mettre une raclée, qu'en dis-tu ?


Je me lève et commence à marcher vers le bateau que convoite la demoiselle Celia. Je tourne la tête vers elle, pourquoi veut-elle de quoi naviguer si elle est lieutenante dans la caserne d'ici ? Je hausse les épaules, arrivant devant le grand bateau. Je ne sais pas pourquoi je m'implique dans cette histoire, peut-être est-ce mon côté gentleman qui ressort. Je suis trop bon parfois, ça me perdra. Je lève ensuite la tête vers le haut, ce n'est pas si haut au final, ils auraient pu nous voir, on a eu de la chance !

    -Tu veux que je nous fasse grimper là-haut ?


La sucette en bouche, le doigt pointer vers le pont. Au final je ne sais pas si elle aura vraiment le choix, sauf si elle sait voler. En tout cas, l'ancre est en train d'être levée et autre qu'en sautant, il n'y a pas vraiment de moyen pour monter sur le bateau. Je grimace, croquant ma sucette et jetant le bâton discrètement dans l'eau pour ne pas me faire disputer par une potentielle protectrice de la nature.

    -Au fait, autre que tes pistolets, tu as quoi pour te battre toi ?


Question tout de même importante, c'est toujours utile de savoir comment se bat un allié. Après tout, je veux pouvoir la garder du coin de l’œil au cas où elle serait en danger, je ne veux pas que son visage soit endommagé par ma faute. Soudain j'ai une idée, une brillante idée si je puis dire !

    -Bon tu sais quoi ? Restes ici, j'arrive ! ... Candy Fly !


Je m'envole et arrive sur le bateau, envoyant rapidement deux hommes à la mer et laissant l'ancre retomber violemment dans l'eau dans un vacarme aquatique. C'était facile avec le Rankyaku de se débarrasser de deux hommes concentrés à remonter quelque chose de très lourd. Je hausse les épaules, attrapant une corde à l'air solide que j'accroche au pont, envoyant à la demoiselle l'autre bout de celle-ci.

    -Maintenant, on a plus qu'à battre tout le monde, les envoyer par-dessus bord et le bateau sera à toi ma jolie !


Dans ma tête tout est parfait ! Si elle n'utilise que ses armes à feu, il suffit qu'elle me couvre quand j'entre dans une pièce et nous vidons le bateau de ses sales rats vite fait, bien fait ! Quelle belle journée n'est-il pas ?



© Méphi.


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Ven 28 Fév - 16:10

Pour la justice !
Ren Sato

Ce type avait une dépendance au sucre, ce n’était pas possible autrement. Après tout, qui de censé dirait qu’il n’approche rien d’autre que des rivières de chocolat ? Il était étrange. Enfin, pas plus que les phénomènes de foire qu’elle avait dû gérer, il y a de ça quelques temps. C’était reposant, dans un sens, de ne pas avoir de personnes dépendantes de vous. Pensive, Celia le regarda faire sans réellement broncher, réagissant surtout quand il parla de grimper sur le navire. Comment pourrait-il le faire seul ? Dans tous les cas, il changeait bien trop vite de sujet pour que la demoiselle puisse répondre à une quelconque question. Le propre d’une question n’est-il pas d’attendre une quelconque réponse ? Si, bien sûr que si. Pourtant, il ne semblait pas l’avoir compris, continuant à changer de sujet avant de disparaître rapidement, sous le regard intrigué de la demoiselle. Un autre pouvoir, encore ? Malgré sa tendance à être un peu trop rapide, et accro au sucre, il était plutôt intéressant. Homme-chat pouvant disparaître d’un seul coup, permettant ainsi de mettre hors d’état de nuire quelques hommes avant le grand assaut, elle l’aimait bien. Enfin, jusqu’à ce qu’il dise le mot de trop.

Ma jolie ? L’envie de lui donner un coup de crosse sur le sommet du crâne vint la titiller, jusqu’à ce qu’elle cède, frappant avec force. Il y avait des limites avec la familiarité et ce Ren venait de les dépasser. Oh, pas qu’elle souffrait d’un quelconque complexe ou quoique ce soit de la sorte, non. C’est juste qu’en temps de service, il fallait se montrer correct, point barre. Oui, il lui arrivait d’être un peu trop zélé au niveau du code.

- Plus de « ma jolie », merci. Et je me bats seulement avec des armes à feu. Maintenant, on se sépare, ce sera plus rapide comme ça.

Elle avait terminé sur un petit sourire, pour ne pas lui donner l’impression d’être trop rude. Il fallait savoir soigner son image dans la vie, surtout dans un monde pareil. Retrouvant une expression stoïque, la demoiselle balaya le pont du regard, cherchant à détecter la présence d’un de ces types. S’ils recommençaient avec un quelconque lancé de chaises, ou autre, ils seraient mal. Après tout, à découvert comme ça, ce n’était pas la meilleure position. Surtout si un sniper se trouvait dans la bande. Anxieuse, elle reprit en main son revolver, avançant rapidement sur le pont avant de se plaquer contre un mur. Bien, le périmètre à surveille était maintenant réduit, c’était parfait.

Calmement, Celia commença à longer le mur, s’arrêtant près d’une porte, l’oreille tendue. Pas de bruit se faisant entendre. Inspirant un grand coup, la rousse ouvrit doucement la porte, s’aventurant dans la pièce le plus silencieusement possible. Une pièce plongée dans la pénombre, tellement cliché. Alors qu’elle continuait d’avancer, fouillant chaque cachette une par une, le bruit d’une porte qu’on claque la fit sursauter, avant qu’elle ne se sente pousser contre un mur, son arme lui échappant des mains. Grimaçant face à la pression exercée contre son corps, la demoiselle ferma les yeux un court instant, les rouvrant à l’entente de cette voix.

- La petite traînée de tout à l’heure. Alors ma jolie, t’es venue pour nous supplier de te prendre avec nous ? Tu sais, pour ça il faudra être très gentille et … SALE GARCE !

Un cri étouffé, suivant d’une longue plainte pendant que le corps tombait. Reprenant son souffle après avoir passé quelques secondes en apnée, la demoiselle se jeta sur son arme, mettant en joue le pauvre corps recroquevillé de sa victime. Un bon coup en dessous de la ceinture, ça marchait toujours. Un petit sourire de victoire orna son visage, tandis qu’elle se mit à tirer au niveau de l’épaule de l’autre, faisant au mieux vis-à-vis du manque de lumière. Une balle empoisonnée, une. Il ne risquait pas de bouger avant un moment, surtout en combinant ces deux « douleurs ». Un sourire toujours présent, la demoiselle retira les bouts de tissus cachant les hublots avant de quitter la pièce, retournant sur le pont. Avec de la lumière, l’autre ne risquait pas de rejouer à cache-cache lors de son retour. Dans tous les cas, il lui fallait rejoindre Ren maintenant.

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Sam 1 Mar - 12:49









Pour la justice !


« Vous les femmes ... »



Celia monte donc sur le navire, me donnant un coup sur le crâne sur lequel je m'empresse de poser mes deux mains. Je vais avoir une bosse maintenant, c'est malin ! Je fais une petite moue boudeuse, l'écoutant parler.

    -Plus de « ma jolie », merci. Et je me bats seulement avec des armes à feu. Maintenant, on se sépare, ce sera plus rapide comme ça.


Se séparer ? Mais, ce n'est pas du tout dans mes plans ça ! Elle sourit, me faisant sourire sur le coup, puis je la regarde prendre son arme, fonçant pour se plaquer contre un mur, le longeant ensuite. Voulant me moquer un peu d'elle, je fais la même chose, me dirigeant derrière elle. Je veux lui expliquer mon plan mais elle entre dans la pièce. Je la laisse faire, quelques secondes passent quand je sens une pression venant de l'intérieur de la pièce sur le mur sur lequel je suis appuyé.

    -La petite traînée de tout à l’heure. Alors ma jolie, t’es venue pour nous supplier de te prendre avec nous ? Tu sais, pour ça il faudra être très gentille et … SALE GARCE !


Puis, la pression sur le mur prend fin, faisant entendre un gros bruit au sol. Je me transforme en chat, regardant rapidement dans la pièce, elle est debout et un homme est à terre. Ça c'est fait ! Elle n'a pas besoin de moi au final. Je m'éloigne, toujours sous ma forme féline, poussant une porte mal fermée, je fais face à un escalier qui descend. Je commence donc à descendre doucement, ne faisant pas de bruit à cause de mon poids léger et arrivant rapidement dans un couloir que je suppose être les endroits où dorment les matelots. De chaque côté, il y a cinq portes, dix chambres au total.

    -Debout feignasse ! J'ai entendu du bruit au-dessus !
    -Ta gueule, laisse-moi dormir ! C'est sûrement une mouette ou une connerie du genre ... Dégage !


Je me colle dans un coin, laissant un homme avec de grandes bottes monter à l'étage. Il va sûrement attaquer Celia. Je roule des yeux, il n'a même pas d'arme sur lui, comment compte-t-il faire l'affaire ? Je me dirige vers la porte où le second homme ne s'est pas levé normalement. J'entre dans la chambre, sautant sur le lit où l'homme s'est rendormi à poing fermé. De la bave coule le long de ses lèvres à l'apparence pâteuse. Je grimace et m'approche de lui, lui donnant de légers coups de patte pour le réveiller.

    -Han, petit chaton, qu'est-ce que tu fais ici ?
    -Tu as cinq secondes pour descendre de ce bateau ou j'en viens aux mains !


Drôle d'expression d'en venir aux mains quand on se bat avec ses jambes. Puis-je dire qu'ils prennent leurs pieds quand on se bat ? Ah non, encore mieux, les miens ! Je suis satisfait, le baveux s'est levé du lit, effrayé par un petit chat qui parle ... Comme c'est mignon ... Comme c'est pathétique. Je saute à ses pieds, le regardant courir vers l'extérieur .

    -Ouais, barres-toi d'ici !


Je reviens humain en arrivant dans le couloir, les autres portes sont fermés, si je reste en chat je ne pourrais pas ouvrir les portes. Une à une je les ouvre, ne trouvant rien d'utile autre qu'un journal usagé. Je m'assieds sur le lit, feuilletant tranquillement les pages de celui-ci avant de le jeter par terre. Absolument rien d'intéressant là-dedans. Je soupire, sortant de la chambre et remontant pour trouver la jeune demoiselle.

    -J'ai été ici déjà. Rien à signaler mon capitaine !


Je ris un peu, attendant de savoir quoi faire après ça. Peut-être que l'on devrait vérifier le reste du bateau mais si personne ne surveille le pont, tout ça ne reste à rien. Je m'installe sur une caisse grimaçant avant de commencer à parler.

    -Je surveille ici et tu vas vider le reste du bateau de ces vermines ou l'inverse ? Ma "jolie" ?


Souriant en coin, je provoque la demoiselle, également prêt à éviter un de ses coups.



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Dim 2 Mar - 21:37

Pour la justice !
Ren Sato

Un bateau de cette taille, pratiquement désert, c’était triste. Triste oui. Sans une certaine présence, ce bateau n’avait pas d’identité. Il n’était plus qu’une coquille, préalablement vidée. Dans un soupir, Celia relâcha un instant son intention, laissant son regard vagabonder ici et là sur le pont. Il y avait de la place, ici, pour mettre un équipage d’une grandeur respectable. De ce qu’elle en avait vu en tout cas. Après tout, l’exploration n’était pas terminée, loin de là. Inspirant un grand coup, c’est le bruit d’une porte qui s’ouvre qui la fit se concentrer à nouveau, chassant ces pensées futiles pour le moment. Secouant légèrement la tête, faisant voler négligemment ses cheveux roux derrière son dos, la demoiselle observa discrètement le type qui venait de sortir. Ce dernier n’avait pas prêté attention à elle, avançant plutôt calmement vers le pont. Insouciant. Un petit sourire s’afficha sur le visage du lieutenant, tandis qu’elle s’avançait vers sa nouvelle proie. Il était dos à elle, une cible facile donc. Beaucoup trop facile. C’est avec un sourire carnassier qu’il se retourna vers elle, laissant voir un couteau dans sa main droite. Prise de court, Celia recula le plus rapidement possible, esquivant de justesse un coup de couteau qui lui érafla simplement la main tenant son revolver. La demoiselle se montrait bien trop imprudente sur ce coup-là, c’était un fait. Grimaçant, elle pointa le pirate avec son pistolet, cristallisant ainsi le danger qu’elle représentait. Danger dont l’autre se fichait royalement, continuant de sourire de manière tout à fait inappropriée.

Pourtant, cette scène plus que tendue se fissura à l’arrivée de l’autre lascar. En effet, le nouvel arrivant se jeta sur son allié, déblatérant tout un tas de propos incohérents avant de l’entraîner avec lui, loin de la demoiselle et de ses oreilles indiscrètes. Incrédule, Celia regarda ces deux hommes échanger des messes basses, hésitant sur la marche à suivre. Alors, tandis qu’elle s’apprêtait à se racler la gorge pour signaler sa présence, ses deux adversaires se tournèrent vers elle, un regard inquiétant sur le visage. Sur ses gardes, la demoiselle redressa son revolver, prête à tirer. Enfin, jusqu’à ce que les deux pirates se taillent en vitesse, prétextant une course à faire en ville. Interdite, la rouquine resta un long moment sans bouger, fixant sans vraiment la voir la direction qu’ils avaient pris. Une course, maintenant, c’était une blague ?

C’est la voix de Ren, puis son rire, qui sortirent la rousse de sa béatitude. Se recomposant un air neutre, la lieutenant se tourna vers lui, un petit sourire venant éclairer son visage. Inutile de raconter la scène surnaturelle qui avait eu lieu sous ses yeux. Pas maintenant, en tout cas. Par contre, il faisait exprès de l’énerver. Encore un « ma jolie » ? Un seul coup n’avait-il pas été suffisant pour son crâne ? Il faut croire que certains n’apprendront jamais. Alors, après avoir soupiré, elle pointa du doigt la ville derrière elle, un vague sourire s’affichant sur son visage.

- Il est parti avec ses acolytes. Un est arrivé en courant, puis ils ont parlés et enfin, ils ont prétextés une course à faire avant de s’enfuir en courant. Je dois bien avouer ne pas avoir tout compris, mais c’est pas grave. Ce navire est à nous ! Bon boulot, moussaillon.

Ouais, « moussaillon ». Peut-être qu’il ne resterait pas sur ce navire, mais elle l’avait commandé. Au moins, ça faisait un peu comme un capitaine commandant ses troupes. Ce que c’était bon que d’y croire. Rangeant son revolver à sa ceinture, la demoiselle s’étira doucement, poussant un soupir de soulagement ensuite. C’était une bonne chose de faite, non ?

- Bien, maintenant je te propose l’exploration du navire ! On commence par la cale, j’aimerais bien voir la capacité de stockage ici. Après, les différentes pièces et ce sera bien pour le moment.

Insouciante, elle se retourna, prenant la direction de la cale. La tension était redescendue, elle redevenait maintenant comme une petite-fille découvrant un nouveau terrain de jeu. Et ça lui plaisait bien.

- Mon navire à moi …

Un simple murmure, sans doute inaudible pour son partenaire du jour. Un murmure exprimant sa joie. Un navire, la première étape pour réaliser son rêve.

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Mar 4 Mar - 17:31









Pour la justice !


« Vous les femmes ... »



Toujours assis sur ma caisse en bois, je fixe la demoiselle qui pointe la ville du doigt, expliquant ce qu'il vient de se passer juste avant mon arrivée.

    -Il est parti avec ses acolytes. Un est arrivé en courant, puis ils ont parlés et enfin, ils ont prétextés une course à faire avant de s’enfuir en courant. Je dois bien avouer ne pas avoir tout compris, mais c’est pas grave. Ce navire est à nous ! Bon boulot, moussaillon.


Je hausse un sourcil, la regardant ranger son pistolet puis soupirer, poursuivant ainsi.

    -Bien, maintenant je te propose l’exploration du navire ! On commence par la cale, j’aimerais bien voir la capacité de stockage ici. Après, les différentes pièces et ce sera bien pour le moment.


Bien cheffe ! Je descends de ma caisse, cherchant une sucette dans ma poche. Je commence à la suivre, prenant un parfum citron puis j'enlève l'emballage que je mets dans l'autre poche en plongeant ma sucette dans ma bouche. Goût citron, mon préféré ! Je me souviens la première fois où j'ai goûté ce parfum, ça m'avait un peu piqué le palais et j'avais eu des larmes aux yeux, c'était une sensation extraordinaire ! Seulement ... Je me suis trop habitué à ces goûts, du coup, je n'ai plus ce genre de sensation.

Elle veut explorer le bateau donc ! Bien, honnêtement, je n'ose pas lui dire que je ne m'y connais pas du tout en matière d'architecture navale, je vais donc juste la suivre ... Non ! Cela ne me ressemble pas. Je la laisse partir, retournant vers les chambres d'où je viens.

    -Est-ce que je vais trouver quelque chose d'intéressant, hum ?


J'ai déjà fouillé mais je ne compte pas partir du bateau, je vais donc choisir ma chambre. Elle m'a nommé moussaillon, donc je fais partie de l'équipage de ce navire non ? Et puis, au pire, si elle ne veut pas de moi et bien, elle n'aura pas le choix ! Je me suis battu pour qu'elle ait ce bateau, elle me doit une fière chandelle, non ?

    -Ouais, toi !


Je pousse une porte et saute sur la couverture rouge qui recouvre le lit. Génial ! Moelleux et le matelas s'adapte à la forme du corps, c'est juste génial ! Je m'allonge sur le dos et commence à jouer avec les ressorts du lit, concentré avec le regard fixé sur le plafond. Je me demande pourquoi je fais tout ça ? Je veux dire, je ne suis pas obligé de défendre la veuve et l'orphelin, je veux simplement que mon père soit fier de moi, je dois juste réaliser les missions que l'on me donne au CP9 ...

    -C'est ma chambre.


J'acquiesce d'un signe de la tête, me relevant en sortant la sucette de ma bouche. Elle est presque finie, c'est nul. Je soupire, croquant ce qu'il reste de bonbon sur le bâton avant de tout avaler d'une traite, grimaçant lorsqu'un bout me fait mal lorsque j'avale. Je ferme la porte, posant le bâton devant celle-ci, pensant ainsi faire comprendre que je réserve cette porte.

    -Je suis allé choisir ma chambre ...


Je réalise qu'elle n'est pas sur le pont, normal en même temps, elle est partie dans la cale à ce qu'elle m'a dit ... J'ignore où c'est ...



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Sam 8 Mar - 14:30

Pour la justice !
Ren Sato

La cale, un espace vaste, bien utile pour stocker tout ce dont un équipage avait besoin. Celia s’y voyait déjà. Elle, capitaine d’un navire gouvernemental, le bâtiment grouillant de vie, des vivres dans les cuisines, des cartes nautiques dans une salle pour un futur navigateur. Une salle pour le médecin, un autre pour les urgences plus extrêmes. Un coin détente, un coin pour stocker. Un atelier aussi, pour permettre à une future recrue d’exprimer ses talents d’inventeur. Tout, tout pour former le meilleur équipage qui soit, pour grimper les échelons. Pour faire résonner leur nom sur les mers, pour être craint par les pirates, la Révolution même. Un rêve frisant l’utopie, son rêve pourtant. Avec un soupir, la rouquine se mit à tournoyer sur elle-même, riant comme une enfant au milieu des vestiges de la vie passé de ce navire. Soudain, reprenant pied dans la réalité, la demoiselle se stoppa, regardant autour d’elle. Ren n’était pas là, heureusement. Qu’aurait-il pensé en la voyant ainsi ? Cette attitude n’était pas digne d’une future capitaine, loin de là. Inspirant un grand coup, toussant un peu à cause de la poussière, la demoiselle reprit un visage neutre, continuant d’avancer dans ce grand espace, examinant les différents objets qu’elle trouvait.

La demoiselle s’arrêta devant une malle, soufflant sur la poussière déposée sur celle-ci. La malle était ancienne, cela se voyait rien que par son aspect. Le bois commençait même à être rongé par les insectes. Frissonnant légèrement, Celia s’agenouilla devant le meuble, faisant attention à ne pas écraser une quelconque bestiole par inadvertance. Comme la plupart des personnes sur cette Terre, la demoiselle détestait tout ce qui touchait aux insectes. Et encore plus l’idée de devoir en toucher. Posant précautionneusement ses mains sur le couvercle, elle souleva celui-ci, dévoilant ainsi le contenu à ses yeux. Dans la malle, tout un tas de bouquins, de feuilles volantes. Un peu déçu, la rouquine commença à farfouiller dedans, lisant distraitement les quelques titres qu’elle apercevait. Tout ça touchait au domaine de la navigation, prenant l’aspect d’un journal de bord complètement défait. Des trous se trouvaient dans des feuilles, attestant de la présence d’insectes là-dedans. Un nouveau frisson la saisit, tandis qu’elle commençait à retirer sa main qui fouillait le tas, jusqu’à toucher une surface dure. Une surface se trouvant loin des bords de la malle. Intriguée, elle poussa les différents feuillets, se créant un passage jusqu’à l’objet non-identifié, tiquant légèrement à sa vue. Encore une boîte. Ranger une boîte dans une boîte, c’était assez ironique dans un sens. La plus petite, légèrement préservée de la poussière, avait un aspect plus récent, les dorures sur ses bordures gardant toujours un petit côté reluisant. Le temps avait fait moins de ravage ici. Intriguée, elle sortit le coffret de la malle, ouvrant celui-ci. Ses yeux s’écarquillèrent légèrement, tandis que le trésor se dévoilait sous ses yeux. Un fruit était là. Un fruit dans un bon état, un fruit bizarre. Il ressemblait à une pomme, de par son aspect, mais les couleurs n’étaient pas les mêmes. Ici, la pomme avait une couleur argentée fascinante, des motifs plus noirs recouvrant sa surface. Un fruit du démon.

Un court laps de temps passa, tandis que son cerveau réfléchissait à toute vitesse. Un fruit du démon était une belle trouvaille sur un navire pareil. Un oubli de l’ancien propriétaire ? Sans doute. C’était légèrement surréaliste que personne n’ait remarqué la présence de ce trésor tout de même. Puis, la présence de la poussière, la malle plutôt vielle, ces éléments firent tilts. Ca faisait un moment que quelqu’un avait entretenu l’endroit, donc un moment que ce fruit était là. Fascinant, terriblement fascinant. Se levant d’un bond, la rouquine n’en lâcha pas le coffret pour autant, faisant chemin inverse rapidement. Il fallait qu’elle montre ça à Ren ! C’est en haletant légèrement qu’elle arriva sur le pont, l’excitation lui ayant fait oublier l’espace d’un instant que respirer était vital. Oui, à cet instant, elle ressemblait vraiment à une gamine ayant découvert le plus fabuleux des trésors. Pourtant, l’image qu’elle pouvait renvoyer lui importait peu. Tout ce qui comptait était le contenu de cette boîte.

- J’ai trouvé quelque chose d’intéressant, regarde !

Un sourire recouvrait son visage, tandis qu’elle ouvrait le coffret, dévoilant son contenu aux yeux de l’homme-chat. Et, tandis qu’elle le laissait regarder, une question lui taraudait l’esprit.

- Dis, tu crois que je devrais le manger ? Quel pouvoir peut-il contenir à ton avis ?

Une question se scindant en deux plutôt. Après tout, si le pouvoir était intéressant, manger ce fruit ne serait que bénéfique. Au contraire, si celui-ci ne servait à rien, ce ne serait qu’une perte de temps et une perte de capacités. Ne plus savoir nager était un souci quand on naviguait sur l’océan après tout.

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Dim 9 Mar - 10:34









Pour la justice !


« Vous les femmes ... »



Toujours sur le pont, je regarde en l'air, plissant les yeux à cause du soleil encore très haut dans le ciel. Me dirigeant un peu au hasard, j'ouvre une porte, tombant sur un placard où un balai me tombe sur le nez. Je le repousse et lui donne un coup de pied, l'envoyant plus loin sur le pont. Je me dirige ensuite vers la rambarde, laissant la porte ouverte et l'objet ménager au sol, m'essayant par terre en attendant le retour de Celia, la jeune demoiselle qui se promène sur le bateau qui semble au final, vide. Je commence ensuite à faire de drôle de bruit avec ma bouche, réalisant que je n'ai plus de sucette en bouche ce que je corrige presque immédiatement. Goût pomme, mon préféré ! Je ferme les yeux, tout content de ma sucette dans la bouche quand j'entends des bruits de pas, ouvrant les yeux.

    -J’ai trouvé quelque chose d’intéressant, regarde !


Je hausse un sourcil, la femme que je pensais prendre pour capitaine plus tard se comporte telle une gamine, heureux d'avoir une nouvelle poupée. Je me lève, regardant ainsi le fameux trésor de la demoiselle.

    -Dis, tu crois que je devrais le manger ? Quel pouvoir peut-il contenir à ton avis ?


Un fruit du démon ? Intéressant. Je recule tout de même d'un pas. Expliquant rapidement mon opinion.

    -Je ne veux pas trop m'en approcher. J'ai un peu peur de mourir en voyant d'autres fruits démoniaques. Ensuite, si toi tu veux le manger, c'est comme tu veux. Tu te défends bien avec tes armes, le manger ne peut être qu'un plus. Après, tu pourras toujours le vendre pour acheter légalement ce bateau.


Je pose ma main sur un mur d'une cabine à la fin de ma phrase, nommant le bateau sur lequel on est. Il est sûr qu'un pouvoir de fruit du démon n'est pas rien et surtout, beaucoup de monde en convoite.

    -Tu devrais le manger. Cela pourrait être drôle si tu devenais une zoan, comme moi. Par contre, je dois te prévenir au cas où tu ne le saurais pas, le goût ... Il est juste dégueulasse !


Je souris, si elle décide de le manger, la grimace qu'elle fera sera mémorable et je ne veux rater ça pour rien au monde !

    -Aussi, si tu décides de le manger, tu obtiendras forcément un pouvoir, seulement, tu ne pourras plus jamais nager. Sachant que tu souhaites partir sur la mer, il faudrait bien réfléchir, savoir nager c'est parfois primordial !


Et c'est moi qui dit ça ? Moi qui n'ai pas hésité une seule seconde avant de manger le fruit démoniaque qui a fait de moi un chat maudit, c'est plutôt ironique. Mais après tout, c'est son choix. Au final, nous ne sommes que de parfaits inconnus, mon avis n'est sans doute pas important pour elle et si ça se trouve, elle ne m'écoute pas depuis le début. Elle semble si heureuse d'avoir trouvé ce fruit, j'ai l'impression que son choix est fait depuis longtemps avant le début de la conversation.

    -Candy Fly !


En utilisant le Geppou, je m'envole sur le haut de la cabine, m'accroupissant pour voir tel un spectateur la scène qui va suivre.



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Dim 16 Mar - 16:55

Pour la justice !
Ren Sato

Le manger ? Ça pouvait se révéler intéressant, mais aussi un dilemme cruel. Sur le coup, la peur de prendre une mauvaise décision l’assaillit, avant de s’apaiser légèrement. Elle avait le temps pour faire son choix. Un temps pouvant paraître long, terriblement court véritablement. Inspirant un grand coup, Celia regarda son interlocuteur, écoutant sagement ses propos. Il était plus expérimenté dans ce domaine-là après tout. Enfin, même s’il avait peur de s’approcher de ce nouveau fruit, gardant une distance quasi-respectueuse, donnant l’impression de respecter un protocole ancien. Un protocole bien stupide. Penchant légèrement la tête sur le côté, dans un signe d’incompréhension apparent, la demoiselle n’en oublia pourtant pas d’écouter, hochant la tête lors de paroles intéressantes. Certes, elle se débrouillait bien avec ses armes, mais son gros point faible était le corps à corps. Hors, si ce fruit pouvait lui permettre de combler cette faiblesse, il serait plus que le bienvenu. Mais là était le mystère. Ici, c’était du quitte ou double, une chose bien énervante. La rouquine avait la désagréable sensation de devoir jouer le reste de son destin dans un jeu de hasard sordide. Par contre, le fait qu’il parle d’acheter légalement ce navire la fit légèrement sourire. L’avoir débarrassé de ces pirates, c’était un peu comme l’avoir acquit en quelque sorte. Maintenant, il lui appartenait, c’était clair et net dans sa tête. Il était hors de question de devoir verser un berry dans ce navire, aussi beau, aussi majestueux soit-il.

Le reste des paroles de Ren ne servit pas à grand-chose. Après tout, toutes ces choses, elle y avait déjà pensé. Le fait de savoir nager, le fait que le pouvoir pouvait se montrer intéressant. C’était la base d’un fruit du démon. Une base fiable, sur laquelle on ne pouvait pas tergiverser. Une base qu’elle redoutait tout de même. Et si elle tombait à l’eau, par simple mégarde, comment pourrait-elle remonter à la surface ? Elle ne pourrait pas, pas toute seule en tout cas. Il faudrait toujours quelqu’un pour faire en sorte de la repêcher. Et ce quelqu’un ne pourrait pas être Ren, lui-même maudit. A la caserne, il y avait bien des amis sur lesquels elle pouvait compter, mais qui viendrait sur son navire ? Entre ceux aimant une petite vie paisible et ceux ne visant pas aussi haut, pas grand-monde. Pas grand-monde de fiable en tout cas. Pensées à la noix.

Secouant légèrement la tête, la demoiselle regarda devant elle, cherchant du regard son interlocuteur disparu.  Il n’était pas très loin, juste sur une cabine, l’observant calmement. A cet instant, la demoiselle avait juste l’impression d’être une sorte de monstre de foire qu’on épie, qu’on surveille, dans l’espoir de connaître ses réactions. Qu’elle réaction devait-elle adopter ? Comment réagir ? Manger ou ne pas manger le fruit ? Fermant les yeux, la rousse sortit le fruit de son coffret, laissant tomber ce dernier. Un coffret dorénavant inutile. Et là, toujours les yeux fermés, Celia mordit dans le fruit, gardant un air stoïque tandis que ce goût horrible la prenait à la gorge. Inspiré, expiré, ne pas faire attention. Déglutissant difficilement, elle ouvrit alors les yeux, dardant son regard océan dans les prunelles de Ren. C’était fait, le pouvoir était maintenant acquis. Ne restait alors qu’à connaître ce pouvoir mystérieux. Après un soupir, Celia se tourna vers la mer, lançant de toutes ses forces les restes de ce fruit, le laissant ainsi couler. C’était fini, elle ne pouvait plus revenir en arrière.

Elle était dorénavant maudite.

Faisant un tour sur elle-même, la lieutenant s’adressa à Ren en souriant, son regard se portant sur le ciel.

- Nous sommes deux maintenant, à être maudits. Si l’un de nous deux tombes à l’eau, c’est foutu ! Enfin, quartier libre maintenant, les choses sérieuses commencent demain. Si bien sûr, tu acceptes de devenir le vice-capitaine de ce magnifique bateau.

Elle le fixa un peu, se détournant de lui pour s’accouder au morceau de bastingage le plus proche.

- Notre nom sera « Yume no Hiro », ça sonne bien !

La couleur des rêves, un nom reflétant un peu ses propres ambitions. Ses rêves étaient clairs, d’une couleur blanche, synonyme de pureté. Quelle serait la couleur des rêves des autres ? La jeune capitaine allait devoir questionner son second plus tard, mais là n’était pas la priorité. Pour que l’équipage prenne véritablement forme, il allait falloir recruter, aménager ce navire aussi. Le rendre présentable pour vivre des aventures et faire régner la justice.

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Lun 17 Mar - 15:42









Pour la justice !


« Bon appétit bien sûr ! »




Je suis un peu déçu quand même là. Je suis monté exprès là-haut, sur la cabine, uniquement pour avoir une meilleure vue globale sur la scène de Celia qui mange son fruit du démon mais au final, en croquant le fruit, elle n'a même pas grimacé, rien ! Elle a juste fermé les yeux et ensuite, elle m'a fixé. Pas de grimace, rien du tout, c'est de la triche ! Adoptant ensuite une moue boudeuse, je la regarde se diriger vers le bord du navire, jetant le fruit démoniaque à l'eau. Elle a d'ailleurs laissé le coffret tomber au sol juste avant sa dégustation. Je descends donc, ramassant la boîte et y casant les friandises que j'ai dans mes poches. Ce sera ma petite réserve de bonbons ! La boîte semble neuve et, pour ma part, je la trouve très jolie.

    -Je la prends pour mes bonbons ! Comme ça, ça me fera une réserve lorsque mes poches seront vides !


Je hausse un sourcil, la jeune femme se promène à moitié sur le pont puis je la vois, là, faisant un petit tour sur elle-même. Toute contente de sa nouvelle acquisition de pouvoir, seulement, quel est-il ce pouvoir ? J'espère que l'on aura rapidement l'occasion d'avoir le besoin de le voir en action. De un car la baston, j'aime bien et de deux car ma curiosité est parfois un peu trop quémandeuse. Elle prend ensuite la parole.

    -Nous sommes deux maintenant, à être maudits. Si l’un de nous deux tombes à l’eau, c’est foutu ! Enfin, quartier libre maintenant, les choses sérieuses commencent demain. Si bien sûr, tu acceptes de devenir le vice-capitaine de ce magnifique bateau.


C'est vrai, à présent, si elle coule, elle coule et inversement. Nous ne pouvons pas vraiment nous permettre de prendre de risque quant à l'eau sur laquelle nous allons à présent naviguer. J'acquiesce d'un signe de la tête. Bien sûr que je veux l'accompagner ! Limite, elle ne m'aurait pas proposé, je me serai imposé. Cependant, vice-capitaine du bateau ... Je ne m'attendais pas non plus à ce genre d'offre. Un grand sourire sur le visage, je l'écoute nommer notre navire. Je la regarde ensuite partir s'accouder plus loin sur le bateau.

    -Notre nom sera « Yume no Hiro », ça sonne bien !


La couleur des rêves. C'est classe. D'ailleurs, quels sont mes rêves à moi ? Retrouver ma mère, à Sweety Peaks, est-ce un rêve ou juste un désir ? Et, si je la retrouve, serai-je capable de repartir ? Cela fait un peu plus de trois ans que je suis parti et que nous sommes séparés, j'aurai tant de chose à lui dire ... Je me dirige ensuite vers Celia, m'accoudant à côté d'elle en ayant la boîte de bonbons dans la main. Je lui tends la boîte, lui proposant ainsi une seconde sucrerie ... Je deviens généreux sur mes friandises, ça ne me plaît pas trop ... Mais bon, Celia est gentille et à présent, c'est ma capitaine.

    -Il faut que tu saches que, à partir d'aujourd'hui, mon corps est tien. Je suis à tes ordres, capitaine. Si il le faut, je me dois aussi de donner ma vie pour la tienne.


Je souris, prenant une sucette au hasard du petit coffre et la plongeant ensuite dans ma bouche. Goût pomme ... Mon préféré ! Cependant, malgré mes airs un peu loufoques, j'espère qu'elle comprend bien que je suis très sérieux. Faire une équipe ce n'est pas juste être ensemble dans les bons moments, il faut aussi savoir se sacrifier pour les personnes que l'on veut protéger. Pour ma part, il n'y a que Celia pour le moment mais au fur et à mesure de notre avancée ici sur West Blue pour le moment, on pourra recruter de nouveaux membres et devenir de grands marines afin d'enfin être fier de nous de notre parcours.



© Méphi.


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