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Mar 4 Mar - 23:20
« Un drôle de Paradis ♪ L'amarrage de force ! »
Trois jours ... Cela fait trois longs jours que je suis allongé sur ma banquette dans le navire du capitaine marchand qui me mène d'île en île le temps que je me trouve un but. J'ai un but, je veux retrouver Aria, Aria Masson. J'ignore pourquoi elle est partie, j'ignore si je vais la retrouver un jour en errant d'île en île mais ce que je sais c'est que ce n'est pas en restant que l'Île de Micqueot où j'étais, sur North Blue, que je vais la retrouver. D'ailleurs, je ne sais pas si je retournerai là-bas un jour, rien que d'y penser, ça me rappelle trop de mauvais souvenir. L'attaque des pirates, la mort de Marcel et la disparition de la fille que j'aimais. Que j'aime ! Je ne sais plus à quel temps en parler, chaque fois que je pense à elle, mon coeur se serre dans ma poitrine. Je soupire, m'asseyant, me tenant la poitrine et regardant à l'extérieur par le hublot. La mer est agitée, je ne sais pas si c'est un bon présage. Enfin bon, l'île de Micqueot n'est pas qu'une source de malheurs non plus, j'ai vécu dans la forêt dans l'espoir de battre cet horrible sanglier sauvage et agressif, ce que j'ai fait avant de partir, toujours sur cette île, j'ai adopté Rolanda, ma belle et adorable jument qui adore que je m'occupe d'elle. Je me lève, me tenant au mur quand je bateau bascule, me faisant tomber par terre, dos au mur.
-Respire Mike, ça va aller.
Oui, je suis malade en mer quand celle-ci s'agite, et alors ? Je me traîne jusqu'à la porte puis je me relève difficilement, ouvrant la porte en me dirigeant vers un seau, vomissant mes tripes à l'intérieur tout en tombant à cause d'une nouvelle secousse marine. Je m'installe ensuite dans un coin, calant mes pieds nus de sorte à ne pas tomber en avant ou de bouger, tout simplement, du coin dans lequel je suis installé. Le seau entre les jambes, je regarde des marchands passer devant moi. L'un d'eux, le plus petit des trois s'approche en me tendant une serviette pour m'essuyer la bouche et le front que j'ai en sueur. Je ne dois pas être beau à voir avec ma tête de mort vivant mais j'essaie quand même de lui faire un sourire, le remerciant ainsi.
-Tu sais, j'ai été comme toi au début, mais avec le temps, j'ai réussi à m'habituer aux voyages en mer. -J'ai l'habitude aussi ... Mais quand ça secoue trop fort ...
Il commence ensuite un monologue, s'installant au sol à côté de moi. Il sourit et me regarde de temps en temps, je ne sais pas ce qu'il veut. Peut-être a-t-il besoin de compagnie ou veut-il que moi, j'ai de la compagnie ? C'est très gentil dans ce cas car je n'ai pas la moindre idée de qui je pourrais embêter à part Rolanda ici, si, peut-être le capitaine du navire mais le pauvre, avec ce temps, il doit avoir d'autres chats à fouetter !
-J'ai besoin de sortir je crois ...
Je pousse le seau, le renversant presque puisque l'homme à côté de moi le rattrape, évitant ainsi la catastrophe. Il se lève et me tend sa main, me tirant jusqu'à ce que je sois debout, me portant ensuite sous son épaule alors que je laisse tout mon poids sur lui jusqu'à ce que je me pose sur la rambarde du pont du bateau, regardant les vagues aquatiques frapper la coque du bateau. Soudainement, un homme sort de la cabine du capitaine, expliquant qu'il faut s'arrêter sur l'île la plus proche pour attendre que la tempête qui commence à bien se lever puisse se calmer afin de repartir sur une mer un peu plus sûre. L'homme me tire vers l'intérieur, me posant par terre en m'expliquant de ne pas bouger.
-Je reviens le temps qu'on arrive sur l'île là, toi, tu ne bouge pas, d'accord ?!
Je n'ai même pas le temps de répondre que celui-ci est déjà parti. Je me traîne à quatre pattes vers ma chambre, espérant pouvoir cacher ma silhouette faible et pathétique du reste de l'équipage marchand. Depuis que je suis sur ce bateau, je n'ai jamais été malade. C'est vrai, j'ai une chance incroyable en ce moment. Chaque fois la mer était calme, ou alors, elle devait être agitée mais seulement la nuit, quand je m'en rendais pas compte. Pourtant, j'ai beaucoup voyagé avec eux, j'ai fait un tour sur North Blue puis là, ils livrent des marchandises un peu partout sur East Blue, c'est quand même incroyable cette chance que j'ai de découvrir des îles aussi facilement et gratuitement ! J'arrive enfin devant la porte de ma chambre, je me lève, baisse la poignée et me laisser tomber en avant, refermant la porte avec le pied et m'endormant ainsi, allongé de tout mon long sur le sol de ma cabine avec les cris des hommes à l'extérieur qui font tout leur possible pour amarrer le bateau sur l'île la plus proche. Les cris ne me dérangent pas pour dormir, je suis tellement faible ... J'imagine qu'une petite sieste soignera ce mal de mer terrible.
Quand je me réveille, il fait jour et il y a un oiseau avec une tête de marmotte ou je ne sais pas trop quoi qui regarde à travers la fenêtre. Je me relève, essuyant le vomi que j'ai sur le coin des lèvres avec la serviette que le gentilhomme m'a donnée l'autre fois. Je crache dans le seau de ma chambre, grimaçant à cause du vomi puis m'approche de la fenêtre pour mieux voir l'étrange animal qui s'envole avant que je ne puisse le voir correctement. Je hausse les sourcils, me frottant les yeux et me dirigeant en cuisine, cherchant de l'eau pour me rincer la bouche. Une fois fait, je me change. Il fait plutôt beau, je ne sais pas combien de temps j'ai dormi mais je pense qu'un short et une veste suffiront pour aujourd'hui. Je retourne donc en cabine, me changeant pour mettre au final, comme convenu, un short blanc et une veste beige, sortant ainsi avec ma flûte, me dirigeant vers l'île où le bateau s'est amarré.
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Sabor
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Jeu 6 Mar - 14:51
Il y avait une mer. Il y avait un bateau. Il y avait une tempête. Il y avait une île. Le tout combiné fit qu’un jour un équipage marchands naviguait sur les mers d’East Blue. Tout semblait bien calme à bords mis à part un passager aux cheveux pourpre qui avait le mal de mer. Parmi eux il y avait un ange qui c’était gentiment accepté à bord afin de pouvoir faire un bout de trajet avec les civils. Malheureusement pour ce groupe une tempête apparut, elle commença à apparaître avec les mouvements des vagues qui étaient de plus en plus rythmés et fortes puis ce fut au tour du ciel de s’assombrir. L’équipage aurait put chavirer et faire naufrage mais en face du d’eux se trouvait une île sur laquelle il allait déposer l’ancre.
Un corps gisait dans un buisson. Le feuillage le cachait partiellement mais on pouvait clairement distinguer deux paires d’ailes aux plumes blanches sur ce buisson qui semblait être un homme. Il n’était pas très vêtu, il portait simplement une toge en mauvaise état, trouée par les multiples branches qui l’avaient transpercé. Cet être vivant semblait mort, aucun bruit et aucun mouvement. Pourtant une foule d’animaux c’étaient regroupés au tour de cette personne. C’est avec les paupières lourdes que l’ange se réveilla, il était dans une position inconfortable. Avant de se relever il avait dû enlever toute les branches qui c’étaient agrippées à lui telles des algues. C’est juste quelques minutes après qu’il se rendit compte de l’assemblé d’animaux qui l’espionnait. Chaque animal semblait plus étrange que son voisin, ils n’étaient pas normaux de plus ils se cachaient tous mais l’éveillé les avait très bien remarqué. Au sol se trouvait un petit bracelet qui reflétait les rayons aveuglant du soleil, dessus on pouvait y lire une inscription : Elphasia.
Quand l’ange lus cela il comprit que c’était son nom et suite à cela une série de souvenirs lui étaient revenus d’un seul coup en tête. Il se souvenait de tout jusqu’à son arrivé sur l’île avec les marchands mais il lui manquait un bout de sa mémoire, celui ou il avait déposé ses pieds sur cette île. Il devait en vitesse retrouver ses pseudo-compagnons s’il ne voulait pas être abandonné sur ce bout de terre paumé au milieu d’un étang géant. Cependant il ne connaissait rien à cette île et n’avait aucune indication de sa situation géographique par rapport au navire alors il se mit à réfléchir. Dans les cas identiques auquel il était confronté il détenait plusieurs astuces venant de sa culture général, par exemple il savait que sur les arbres la mousse poussait généralement vers le Nord alors il se mit à examiner les arbres. Les anciennes connaissances de l’homme ailée lui avaient toujours dis de se diriger vers le Nord en cas de problème, pourquoi ? Peut être parce que le One-Piece se trouvait au Nord ? Malheureusement aucun arbre ne contenait de mousse sur son tronc, il était désespéré et décida de continuer sa route dans une direction hasardeuse. Il savait que cela n’allait rien lui apporter sauf si les divinités en avait décidé autrement.
Quelques temps après il se rendit compte qu’il tournait en rond alors il s’adossa contre le tronc d’un arbre et mis ses mains dans ses cheveux pour exprimer son incompréhension. Comment avait-il pu sortir du bateau et finir dans les buissons sans en avoir le moindre souvenir ? Il se sentait idiot et pensait que l’équipage qui transportait de la marchandise était surement parti en le laissant seul ici. Il n’attendait plus qu’un signe divin pour retrouver son chemin et son souhait fut réalisé, il entendit un cri humain désormais il savait où se diriger
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Sabor
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Ven 7 Mar - 19:19
« Un drôle de Paradis ♪ L'amarrage de force ! »
Je m'apprête à descendre du navire marchand quand un homme m'interpelle, c'est celui qui m'a aidé pendant la tempête, je lui souris amicalement, lui tendant la main qu'il serre lorsqu'il arrive jusqu'à moi, souriant à son tour.
-Merci pour hier ... -Ne t'inquiètes pas ! C'est normal de s'entraider ! Sinon, je crois que tu devrais aller voir ta jument, elle refuse de manger alors je ne sais pas trop quoi faire ... Je ne suis pas médecin animalier ... -D'accord, je vais voir ça alors, merci de m'avoir prévenu !
Il hoche la tête, acquiesçant et je le remercie de la tête une nouvelle fois, me dirigeant vers l'endroit où Rolanda a l'habitude de se situer lorsque l'on prend mer avec ce bateau. Je descends l'escalier et je vois un homme tomber en arrière, hurlant sur un cheval qui semble être difficile à maîtriser. Je m'approche doucement, reconnaissant ensuite le hennissement de mon amie.
-T'arrête de bouger connasse ?! -Qu'est-ce que tu viens de dire ?
Il ose insulter ma jument ? Je fronce des sourcils et lui fonce dessus, lui donnant un coup de poing, le faisant ainsi reculer de quelques pas et surtout de mon amie. Les poings serrés, j'arrive, malgré la colère qui monte de plus en plus en moi, à tendre mon index vers l'escalier, pointant la sortie au mec avant que je ne lui donne un second coup. Il se relève et part en courant, effrayé car il doit savoir depuis peu que je suis maudit à cause d'un fruit du démon que j'ai mangé avant mon départ de l'île de Micqueot. Je me tourne ensuite vers la jument et sors la flûte de son étui, commençant à jouer pour calmer Rolanda. La mélodie qui sort de l'instrument de musique est calme et sans avoir à user du pouvoir magique que celle-ci me permet d'utiliser lors de mes petits spectacles de rue pour amuser les enfants, la jument se calme et me fixe. J'éloigne donc l'instrument de ma bouche puis je m'approche d'elle à présent calme et rassurée. Je lui caresse la crinière, la prenant ensuite dans mes bras au niveau du cou pour pouvoir lui faire un câlin comme elle les aime.
-Et bien ma grande, qu'est-ce qui s'est passé ?
Je suis aussi calmé. J'étais en colère avant de jouer, cet imbécile à oser insulter mon ami, pour qui se prend-t-il ? Je recule un peu de la jument, lui expliquant que je vais aller me promener car j'ai besoin de descendre du bateau pour enfin avoir pied sur terre. Je vais au fond de son box, lui disant aussi qu'elle doit manger et boire même quand je ne suis pas là.
-Tu sais ma grande, le monde dehors est bien plus dangereux que ce que tu as pu vivre sur Micqueot. Comment tu feras si il malheur un jour ?
Elle plonge la tête dans sa botte de foin, commençant à manger. Je la soupçonne aussi peut-être de bouder, les femmes ... Je sors du box, la caressant en même temps puis je remonte, tombant sur le capitaine qui n'a pas vraiment l'air heureux. Derrière lui se tient le nigaud avec un coton dans le nez et un sourire satisfait de bel enfoiré. Je roule des yeux, avant même que l'habituel gentil capitaine qui est fâché sur le coup ne dise un mot, je sais immédiatement ce qu'il va me dire, c'est pourquoi, cherchant une excuse, je ne le lui laisse pas le temps de parler.
-Il a insulté ma jument et je ... Désolé de l'avoir frappé, mais il n'avait pas à lui manquer de respect ! -Ah, mais tu as absolument bien fait ! Cet imbécile était de toute façon viré depuis quelque temps. Nous devions rentrer sur son île natale avant de nous être arrêtés ici. Mais la prochaine fois, évite quand même d'en venir aux mains !
Je souris, regardant l'autre perdre le sien. Tout ne s'est pas passé comme nous l'avions prévu mais tant mieux ! Hochant la tête en souriant, le capitaine perd à son tour son sourire puis se tourne vers le marin pour lui tirer l'oreille, le menant ainsi vers le pont sûrement pour lui donner des corvées telles que la plonge ou encore de passer le balai sur le navire. Je soupire, tout de même soulage de ne pas m'être fait disputer. Je commence donc à descendre du bateau, posant mes pieds, nus, sur le sable fin de la plage. Je m'étire, commençant à marcher, repensant au drôle d'oiseau que j'ai vu à mon réveil. Je commence donc à courir dans le sable jusqu'à arriver à la terre ferme, j'ai dû courir presque un petit kilomètre de sable avant d'arriver sur l'herbe. Je me frotte les pieds, enlevant le sable puis j'enfile mes chaussures trouées pour laisser mes coussinets à l'air libre.
J'avance peu à peu, faisant ensuite face à une sorte de lapin. Oui, une sorte. La tête est celle des lapins habituels mais le corps reste complètement invraisemblable par rapport à ce que j'ai déjà pu voir dans ma vie. Le corps n'est rien d'autre que celui d'une poule. Exactement, le volatile le plus mangé sur cette planète accompagné par la tête de l'animal que l'on mange aussi le plus. Il tourne la tête vers moi. Pendant quelques secondes, on se fixe les yeux dans les yeux puis, j'ignore pourquoi, l'animal demi-lapin demi-poule commence à courir dans toutes les directions. Une vraie poule aurait gloussé en même temps. Sortant de mes pensées, je me secoue un peu la tête puis passe une main sur mon visage. Il y a vraiment de drôle d'animaux dans ce monde.
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Jeu 13 Mar - 1:45
Il aurait voulu courir mais les multiples égratignures qui se trouvaient sur son corps lui provoquaient des petites douleurs lors de grands efforts alors il se mit à marcher vers la source de ce cri qui n’était pas si lointain que ça. Il fit quelques mètres à pieds avant de tomber sur un petit étang où se trouvait quelque chose d’incroyable et étrange à la fois, voir même dégoûtant. A l’intérieur de cette petite marre il y avait des canards ayant des têtes de pigeons. Cela était nouveau pour l’ange qui observait attentivement les volatiles. Il voulait tant déposer sa main sur son sac, y sortir un crayon de bois et un carnet dans lequel il aurait tourné la page pour dessiner ce qui se trouvait en face de lui mais malheureusement il n’avait pas son sac ni son carnet et son crayon. Il devait se contenter de sa vu et de prendre une photo fictive pour la graver dans sa mémoire. C’est ce qu’il fit avant de contourner le petit lac pour repartir en direction du cri humain sauf qu’il en entendit un deuxième provenant dans le sens contraire dans lequel il se dirigeait. Au début l’homme ailé pensait avoir mal entendu alors il continua son chemin jusqu’au moment ou un cri, puis un deuxième et un troisième se firent entendre. Curieux de savoir ce qu’il se passait il fit demi-tour et se retrouva au petit coin d’eau. Les canards étaient toujours présents mais ce n’étaient pas les même, ceux la avaient une tête de canards et un corps de poule. Ces volatiles étaient ils les mêmes que la première fois ? Impossible pourtant il n’avait entendu aucun battement d’ailes signifiant le départ des précédents oiseaux. Ce ne pouvait tout de même pas être les mêmes. Fouineur dans l’âme il voulait absolument savoir ce qu’était ce mystère alors il se cacha dans un buisson et il attendit, cinq minutes, dix minutes et bien plus encore. Les poules-canards étaient toujours présent, depuis aucun cri n’avait retenti. Le seul moment ou Elphasia ne fut pas attentif il y eu une foulée de cri, la disparition du groupe de volailles et comme par hasard l’apparition d’un troisième type d’espèce. Ayant marre de ne rien comprendre il se rendit devant le petit bassin et regarda à l’intérieur, ce n’était pas profond et il n’y avait pas d’êtres-vivants sous l’eau. Ce fut un simple mystère prouvant que cette île semblait anormale.
En se promenant dans la forêt le jeune blond entendait des bruits étranges. Il voulait à la fois découvrir ce que c’était mais il prenait peur parce que sur cette île lui semblait trop mystérieuse et incompréhensible. De plus il se trouvait vers le cœur de la forêt qui était sûrement le lieu le plus peuplé par la faune et la flore. Le jeune homme se dirigeait tout droit vers la plage, il n’osait plus se retourner par peur de tomber sur quelque chose d’horrible pourtant il n’y avait pas besoin de regarder en arrière parce que devant lui se trouvait des toiles d’araignées massives. Pas n’importe quelles araignées, celles-ci ne possédaient pas des pattes mais des tentacules, chacun de leurs pas sur un tronc d’arbre ou une surface quelconque était suivi par des bruits dont on pouvait imaginer un liquide visqueux se collant au sol et aux ventouses de ces bêtes. L’ange aimait tellement la faune et la flore, il aurait tant voulu rester dans ces bois pour étudier les espèces mais toutes étaient étranges et certaines lui faisaient peur. Sans attendre il se décala de quelques pas sur sa gauche avant de courir à toute vitesse pour fuir les insectes au lieu de finir en tant que momie sur une toile. Il s’arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle après le mystère et l’enfer que pouvait t-il lui arriver d’autre ? Il le découvrit en sortant de la forêt. Il n’avait jamais douté une seconde d’être aussi près des côtes de l’île et pourtant il était désormais sur la plage. Sur le sable fin, doux et brûlant il n’y avait pas des crabes, pas de mouettes, pas de méduse mortes et échouées mais seulement des boules de poils. Les minuscules boules de poils étaient des sortes chats de taille miniature ayant une petite coquille d’escargot sur leur dos. Tous regardaient l’homme tout en se roulant dans le sable et en miaulant, comme s’ils voulaient attirer son attention et cela avait marché. Le manipulé s’allongea dans le sable et se mit à jouer avec ces magnifique animaux qui se ruaient sur lui. Il y en avait un qui lui chatouillait les pieds, l’autre s’amuser à griffer sa toge tandis que les derniers le touchaient de partout. En étant avec ce petit groupe de chat il y prenait tellement goût qu’il commençait à oublier toute existences, toute sa vie, ses buts, il ne pensait qu’à s’amuser.
Spoiler:
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Ven 14 Mar - 11:02
« Un drôle de Paradis ♪ L'amarrage de force ! »
Bon, que je fasse le point. Depuis que je suis arrivé, j'ai croisé un oiseau avec une tête de marmotte puis j'ai eu le droit à une poule avec une tête de lapin. Et là ? je m'approche d'une vache à tête de girafe. Du haut de ses trois mètres et quelques, l'animal me regarde, se laissant caresser, impuissante. La pauvre bête ne doit pas comprendre ce qu'il lui arrive. Depuis que je suis descendu du bateau, je n'ai vu aucun autre humain, si ceci est une île déserte et bien, j'espère que personne ne viendra la conquérir. Pourquoi ça ? Et bien, voir des animaux vivre en paix ainsi et en ayant pour seule limite l'océan, je ne veux pas voir l'homme débarquer ici et s'approprier cet endroit merveilleux. Je souris devant la vache aux taches blanches et au pelage noir et je commence à reculer, me promenant donc toujours en essayant de garder le bateau à portée de vision au cas où ils partiraient sans moi ce qui m'étonnerait tout de même depuis le temps que je voyage avec eux.
Lors de ma balade, je crois divers croisements d'animaux. J'ignore ce que la génétique a ici mais c'est tout même étrange. Je finis par m'allonger dans l'herbe, enlevant ma veste que je pose sur mon visage pour me protéger de potentiels coups de soleil. Ce serait tout de même bête d'être malade sur terre en plus de l'être parfois en mer ... J'imagine alors, comment cela se passe lorsqu'un animal carnivore est mélangé avec un herbivore. Que mange-t-il ? Je dois le découvrir ! J'ôte la veste de mon visage et me pousse vers le bateau, m'écrasant contre celui-ci. Rapide, efficace mais douloureux ce moyen de transport, il faudrait vraiment que je travaille ça. Je monte sur le pont et je vais en cuisine, prenant un steak cru ainsi que des légumes dans un panier le tout avec l'accord de la cuisinière bien sûr ! Je vais voir Rolanda, lui donnant une carotte et la caressant, me faisant ainsi pardonner pour son petit boudin de tout à l'heure. Je souris et la caresse une nouvelle fois, partant tester ma théorie. Avec mon panier de légumes, dans lequel j'ai posé le steak pour ne pas le garder dans la main, je pars à la recherche d'un animal qui soit à la fois herbivore et carnivore pour tester ma fameuse idée.
-Mais c'est compliqué tout ça ...
Imaginons que ce soit le corps qui choisisse puisque c'est lui qui contient l'estomac, dans ce cas, je dois trouver deux animaux. En premier lieu d'un animal qui a la tête d'un carnivore mais le corps d'un herbivore puis, je verrais pour chercher l'inverse ensuite. Je pose le panier et j'étale le steak au sol, dégainant mon épée hors de la flûte pour couper la viande. Oui, il me faudra deux morceaux puisque je dois trouver deux animaux. Une fois fait, j'essuie la lame de mon épée sur l'herbe, la rengainant ensuite puis remettant les deux morceaux de viande crue dans le panier, sur le tissu qui sépare les légumes de la viande. Je me promène pendant presque une demi-heure sans voir d'animaux différents de ce que j'ai pu voir quand je tombe sur un petit lac où je vois un lion au pelage orangé à tête de vache. Là, je ne peux pas me tromper. Les lions sont des carnivores qui sont bien connus pour chasser l'antilope, quant à la vache ... Plus herbivore tu meurs ... Je recule un peu et je pose un morceau de steak, m'éloignant ensuite pour poser quelques légumes et feuilles de salade un peu plus loin. Pour attirer son attention, je me cache derrière un arbre, sortant la flûte pour jouer un morceau.
-Hypnose ...
Je ne joue que quelques secondes, juste histoire qu'il arrête de boire et que l'animal se dirige vers les repas que je lui sers presque sur un plateau d'argent. Lorsque je me penche pour voir l'animal se diriger vers la nourriture, je sens quelque chose qui me caresse les cheveux. Quand je regarde, je vois une tête de cochon qui ne semble pas content. Le corps de singe qui descend de l'arbre, me faisant reculer et ainsi me mettre à découvert fait fuir le lion à la tête de vache, me laissant seul avec le singe cochon.
-Tout doux ...
L'animal commence à hurler et pris de panique, je recule pas à pas, ne voulant pas me faire attaquer ni blesser d'animaux sauvages sauf en cas de vie ou de mort. Je me dirige vers la forêt, tombant ainsi sur d'autres singes à tête de cochon agressif ... J'attrape ma flûte, je ne vais pas avoir le choix que de me battre au final ...
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Sam 28 Juin - 16:20
Qui l’eut cru ? Je n’avais fait qu’un petit bout d’aventure et de tout les îles sur lesquelles j’avais pu y déposer mon pied celle-ci était celle qui me troublait le plus. En effet j’avais l’habitude lors de mes voyages de rencontrer des différences de cultures extrêmes d’une terre à l’autre mais ici c’était une tout autre chose. Je n’avais pas remarqué la présence d’une quelconque civilisation humaine ce qui ne me gênait pas du tout, je trouvais cela plus harmonieux. En étant allongé sur le sable je n’entendais rien d’autre mis à part les sons que pouvaient émettre la nature tel que le chant des oiseaux, le bruit des vagues ou encore le sifflement du vent qui s’immisçait à travers les feuillages de la forêt. Ce n’était pas comme dans sur les plages urbaines où l’ont se sentait oppressé par tout et rien. Il me suffisait de penser à un de mes séjours sur un de ces nombreux archipels sur lequel la population se mélange dans une foule invivable. D’autant plus que sur le rivage où je me reposais je n’avais pas à voir des marines crier dans tout les sens et d’effiler avant de partir à la chasse aux bandits. Je me sentais réellement bien même si je savais que les bois de cet île était sûrement peuplés par des espèces hostiles cela ne m’effrayait pas. J’avais trouvé un paradis dans lequel je pouvais très bien m’incruster pour y vivre jusqu’à mes dernières journées. Il y avait tout pour moi, la faune et la flore étaient largement présentes d’autant plus que chaque être vivant sur cette île paraissait étranges. On pouvait croire qu’un enfant aurait dessiné et crée chaque animal qui vivait ici et moi je voulais être l’aventurier qui prendrait des notes et étudierait pendant des années les mystères de la vie. J’étais passé de l’enfer au paradis cependant lorsque mon sommeil m’emporta dans les bras de Moprhée un étrange rêve me ramena à la réalité. Ce rêve sans fin était atroce, j’étais au milieu d’une tempête dans un océan mouvementé en train de me noyer tandis qu’à quelques mètres de moi se trouvait Tasha et son père qui tendait leurs mains vers moi afin de me secourir ? Ou plutôt afin que je puisse les sauver ? Oui, voulais naviguer sous le drapeau de la liberté pour retrouver mes proches et je n’avais pas le droit d’oublier ce détail qui pourtant était gravé en moi.
Lors de mon réveil je fus en sueur alors je me rapprochais de l’eau pour pouvoir me rafraîchir de lointaines actions attiraient mon regard. A une dizaines de mètres de moi se trouvait une bataille entre des animaux marins que je ne pouvais pas identifier de là ou je me trouvais. Un pas dans l’eau, deux puis mes jambes s’élançaient automatiquement vers le combat sans fin. Parfois je ne pouvais m’empêcher de comprendre la loi du plus fort mais je n’aimais pas la voir s’appliquer devant mes yeux. C’est pour cela qu’une fois sur scène mon pied donna un cou majestueux à la bestiole qui semblait avoir le dessus et cette dernière s’en alla. A mes pieds flottait dans l’eau quelque chose qui avait l’apparence d’une raie mais celle-ci était assez grande et possédait des couleurs et formes particulières. Sur son corps se trouvait de multiples morsures, en tant que médecin je n’allais pas la laisser se vider de son sang alors je la pris de force et l’emmenai près du sable afin de pouvoir la soigner. Je n’avais pas de matériel sur moi mais chaque médecin connaissait une bonne liste d’herbes médicinales et en tant que bon docteur j’étais parti dans la forêt pour en trouver. Petite périlleuse aventure dans une forêt dont les insectes n’arrêtaient pas de me coller mais heureusement pour moi que j’avais trouvé quelque plantes d’Aloe vera. De retour au près du blessé, je pouvais travailler la verdure à ses côté afin de lui appliquer un gel qui permettait une accélération de la cicatrisation. L’animal se laissait faire ce qui n’était pas un comportement assez rependu chez beaucoup d’espèces, peut être qu’il voyait l’empathie que j’éprouvais envers lui ? Peu importe je n’avaisplus qu’à rester avec mon protégé jusqu’à que son état s’améliore.
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Mar 8 Juil - 16:57
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Me voilà donc encerclé par des singes à tête de cochon. Soupirant, je commence à jouer de la flûte pour les calmer, si l’on doit se battre nous finirons tous blessés. Eux par mon pouvoir, moi par leur nombre. Je tente de me détendre, être entouré d’animaux étranges et enragés n’est pas un vrai plaisir, on peut me croire, toujours en train de jouer de la flûte dont la mélodie semble apaiser l’esprit de certains de ces animaux. Je garde cependant les yeux ouverts, je ne voudrais pas que l’on me prenne par surprise alors que je joue quand même.
Les créatures me regardent, plissant les yeux pour certaines, s’allongeant et dormant, apaisées, pour d’autres. Cette scène me fait sourire car je suis moi-même détendu à présent, seulement, je reste sur mes gardes, reculant peu à peu pour partir et les laisser tranquille, cherchant du regard sans trop m’agiter la position du bateau. Seulement, ce n’est pas si facile de chercher du regard quelque chose qui est derrière soi, c’est la raison pour laquelle, ne faisant pas attention à l’endroit où je pose mes pieds, je marche sur la main d’un singe qui, couinant, saute et me prends la flûte des mains, la jetant par-dessus mon épaule dans la prairie d’où je viens.
-Enfoiré !
Ça m’a échappé ! Courant vers l’endroit où je pense trouver ma flûte, j’entends derrière moi les macaque-porcs me suivre en couinant et hurlant, par chance, ils ne sont même pas une dizaine contrairement au nombre où ils étaient dans la forêt de laquelle je viens de sortir. Cette scène est digne des plus grandes histoires classiques que l’on me racontait quand j’étais gamin, le héros seul, fuyant face à un adversaire trop fort ou trop nombreux. Souriant en coin en repensant à ça, j’arrive près de l’endroit où ma flûte a atterri, fronçant ensuite des sourcils, toujours avec mon petit sourire, sûr de moi.
-Dégagez !
Je me mets en position de sumo que je prends à chaque fois que je prépare ma rafale de bulle d’air. Petit à petit, la cadence de mes coups de paume dans l’air se fait de plus en plus rapide, seulement, les porcs qui arrivent en évitent certaines de mes bulles, s’en mangeant d’autres et peu à peu, il n’en reste qu’un que je ne vois pas venir, il saute, évitant presque tout mon bordel et me tombe sur le nez avec un coup de boule. Grognant, je le pousse, me relevant et constatant que je saigne du nez.
-Quel con !
Je cours vers lui, préparant un coup de pied, lui faisait manger la plante de mon pied droit, le regardant ensuite voler dans les airs et tomber plus loin dans la forêt. Je suis venu avec des intentions … Enfin, je suis venus sans vouloir de mal à qui que ce soit et voilà que je me retrouve avec des singes aux têtes de porcs assommés devant moi, endormis dans la forêt ou sûrement bien blessé en ce qui concerne celui qui a volé. Mes poings sur les hanches, je soupire, enfilant ensuite mes gants, la flûte à la ceinture depuis un petit bout de temps déjà. Je tourne ensuite la tête dans tous les sens, cherchant une fois encore l’océan et plus précisément le bateau des yeux.
Mon regarde parcourt l’horizon de long en large et en travers mais rien, j’ai perdu le bateau de vue et ce n’est pas du tout pour me rassurer. Déglutissant un instant, j’avance dans l’incertitude alors que petit à petit, la panique monte en moi comme la mousse dans un bain moussant. Je marche, commençant à trottiner quelques instants avant de courir, ma tête regardant l’horizon bleu jusqu’à enfin voir le bateau des yeux … Pas trop tôt.
Très rapidement, je constate qu’il est déjà en train de partir, hurlant, j’enlève l’un de mes gants, me poussant petit à petit puisque je ne contrôle pas encore vraiment mes poussées jusqu’à ce que mon visage se colle contre la coque, laissant échapper un « Aïe ». Alors que je glisse vers l’eau, foutue loi de l’apesanteur, mon corps est retenu par quelque chose. Levant la tête, mon capitaine du moment m’a retenu au niveau de l’épaule me remontant sur le bateau avant quelques remerciant et poursuivant ainsi notre voyage.