Le Cornelia s'était amarrée dans un port sur South Blue et l'activité était un peu à l'arrêt depuis quelque temps. Le capitaine faisait beaucoup d'aller-retour entre la chambre du commerce de l'île pour vérifier les propositions et les demandes émisses par des particuliers. L'équipage était en ville à s'amuser et à prendre du bon temps. Quant à Cloé, elle suivait le capitaine comme son ombre. Salvicrus Rey attendait sur un banc, il tapait du pied d'impatience et la demoiselle se tenait droit comme un "i" à côté du capitaine. Le réceptionniste était endormi sur le comptoir, à ronfler comme un porc. Le réveil de ce pauvre bougre fut brutal. Un den den sonnait et s'affolait. Il décrocha, c'était une demande expresse et urgente. L'homme raccrocha le combiné et jeta un stylo sur le capitaine.
-Rey ! Dans quelques minutes il y a un colis qui va arriver. Il doit être livré à YAKOUTIE ISLAND sur North Blue. C'est très bien payé. Tu prends.
Le capitaine sursautait sur place et leva un sourcil.
-Combien?
Le réceptionniste se rapprocha de Rey et murmura le montant pour ce colis. Le capitaine eut les yeux qui brillaient et son coeur s'emballait. Le montant était spectaculaire. Il faisait signe de la tête et prit la requête. Salvicrus quittait l'établissement avec la jeune femme à ses côtés. Une fois dehors, il se mit à crier très fort.
-On se bouge!!!!
Le capitaine rejoignit le Cornellia qui était amarré au port et emplacement numéro 3. Près du Dock 3 de l'île, il y avait une énorme caisse avec écrit partout "fragile" en gros et en rouge. La timide demoiselle se rapprochait, le destinataire était un certain : Halfken D. Lothbrok. Elle se disait que c'était un drôle de nom. Puis soudainement, des hommes tenaient en laisse des animaux vraiment magnifiques avec des bois et un pelage marron. Ces créatures étaient d'une prestance et d'une grâce vraiment exceptionnelle. Les matelots étaient surpris par cette cargaison peu commune. Mais Cloé, elle rêvait face aux sublimes bêtes. Le capitaine voyait sa petite protégée, elle avait le visage d'une enfant. Il s'avança vers elle comme un père vers son bambin.
-Ce sont des rennes. Tu en avais jamais vue ? -Non jamais. -Il faudra en prendre soin durant le voyage. Tu t'en chargeras ? - Oui, je ferais de mon mieux.
Ce chargement était installé dans la cale. D'un côté, la caisse et de l'autre les sept rennes. Certains avaient leur caractère et montraient de l'agressivité avec les hommes. Ils n'étaient pas totalement dressés il fallait dire. Une fois la troupe dans le navire avec ce qu'il faut pour les nourrir et autres. Cloé était comme une enfant avec de nouveaux jouets, elle était tout le temps dans la cale avec les animaux. Elle change l'eau, la paille et leur nourriture. puis de temps en temps elle brossait ces splendides bêtes pour enlever la poussière et les sociabiliser. Le Cornelia avait engagé la course pour aller vers North Blue. Une petite déviation, mais qui rapporterait gros pour la capitaine et les membres du navire. Le brigantin était sur les flots et naviguait à une vitesse impressionnante. En quelques heures, le navire avait atteint la limite entre les deux mers. Cloé qui était dans la cale, ressentait un grand froid autour d'elle. Elle remontait sur le pont supérieur pour voir ce qui se passer. Le climat s'était transformé, passant de l'été à un hiver polaire. Elle n'avait jamais la neige également. Le capitaine lui donna une veste chaude, car avec un haut de bikini et un short, la pauvre allait attraper la mort en quelques secondes.
-Tu devrais te couvrir, ici il fait souvent froid.
La charmante demoiselle claquait des dents et se dirigea vers sa cabine personnelle. Elle prit toutes les couettes et les emmena dans la cale. Elle passait devant le capitaine. Celui-ci arrêta l'élan de sa protégée
-Je dois vite couvrir les rennes!!
Avec le raisonnement de Cloé, le capitaine se mit à rire. Elle ne connaissait vraiment rien sur ces animaux. Le capitaine retira les couettes des bras de la demoiselle et lui expliquait que ces animaux pouvaient résister à des températures négatives. D'un coup, Cloé se sentait vraiment idiote et nulle. Mais quant à elle, elle n'était vraiment pas habituée à un climat hivernal. La nuit tombait et la belle descendit une dernière fois voir les rennes. Ils dormaient tous et elle allait en faire de même. Elle remontait discrètement les escaliers et se blottit sous les couettes. Pendant ce temps, Rey avait envoyé un pigeon vers le destiner avec un petit mot.
Monsieur D. Lothbrok,
Je suis le capitaine du Cornellia, Salvicrus Rey. Je suis en direction de Yakoutie Island, on arrivera dans la matinée. Votre cargaison est entre de bonnes mains. Il y a une grande caisse et sept rennes du grand nord.
Cordialement,
Le pigeon volait en direction de Dwarf Island où le client se trouvait encore actuellement. En passant par une agence commerciale ou en atteignant directement son destinataire, le message arriverait à bon compte.
La nuit avait plongé le Cornellia dans un silence habituel, l'équipage était tout dans les dortoirs, le capitaine dans sa cabine et Cloé dans son lit bien au chaud. Le voyage avait pris une nuit, la rapidité du brigantin avait encore frappé et le froid n'avait pas entravé sa trajectoire. Durant cette nuit paisible, les profondeurs de l'océan étaient en mouvement. Ce n'était pas quelque chose de tragique en perspective, non loin de là. Simplement la vie sous-marine suivait son cours même l'obscurité tombée. Avec la douce lumière de la lune, les monstres marins avançaient dans les flots dans un rythme lent et calme. Il n'y avait aucune perturbation pour ces êtres hors du commun, cette vie était dissimulé tout le long de la journée et apparaît seulement la nuit. Aucune personne n'interférait avec ce spectacle unique. Lentement, le court du temps tirait avantage sur l'univers et la nuit se transformait peu à peu en crépuscule. La chaleur des rayons du soleil réchauffait les voiles et l'ensemble du navire qui semblait reprendre un peu d'énergie. Dans les dortoirs, les matelots étaient encore bien endormis et la fraîcheur matinale ne les aidait pas à les faire sortir du lit. Cependant, c'était pareil pour le capitaine et Cloé. La belle était déjà debout, quelques rayons avaient pénétré la pièce et atteignirent le visage de celle-ci. Elle s'enfonçait dans les couvertures un peu plus, puis en un geste, elle s'étira de tout son corps et laissa des couettes tombaient au sol. Vivement, la peau de la belle frissonnait et elle se mettait les mains sous les aisselles pour les garder au chaud. Elle sortait du lit et se dirigea vers une armoire, avec son pied, elle essayait d'ouvrir la porte de l'armoire et soudain la porte s'ouvrit un peu.
-J'ai réussi !!
Mais avec cet élan de réussite, la porte s'était vite refermée et la belle perdit un peu de sa joie.
-Ok, j'ai compris. Je vais utiliser mes mains...
Elle ouvrit finalement le meuble et prit des vêtements. Elle enfilait des couches et des couches de sous-pull, par-dessus un gros pull, pour le bas c'était simple trois jeans les uns par-dessus les autres avec un gros collant et le tour était joué. La belle avait une mobilité bien réduite et sa démarche avait un certain style qui ne passait pas inaperçu. Elle quittait sa cabine. Une fine couche de neige avait recouvert le pont. Elle se précipitait vers l'avant du navire pour voir les alentours. L'île n'était plus très loin, dans une heure le bateau allait arriver à destination. Le capitaine n'était pas à la barre, il était sûrement encore dans la chaleur des couvertures. Ce froid, les membres du navire n'en avaient plus l'habitude, ils traversaient les blues pour toujours terminer par North Blue. C'était comme une préparation physique à ce climat polaire. Cependant, il fallait remettre un peu de vie sur le navire. Cloé se dirigea vers la clochette à côté de la salle commune, à l'extérieur et elle la secoua avec vivacité. Le son de cette cloche brisait le calme et les songes des êtres sur le Cornellia. Le capitaine sortait de ses appartements avec fougue, comme si le navire allait couler ou autres.
-Que... -On arrive bientôt Rey.
Rey avait encore des couettes avec lui, il sortit de sous cette couche une longue vue. En bougeant un peu pour avoir une meilleure visibilité et vue, il allongea l'objet.
-On a été rapide encore une fois !
Il remit la longue-vue à sa taille minimale et la rangea de nouveau on se sait où, sous la couche de vêtements et de couettes. Avec sa grosse voix, il hurla un bon coup. Et comme dans une ruche, les matelots sortaient les uns après les autres des dortoirs. Dans l'activité, les matelots chantaient pour se réchauffer et se donner un peu de motivation. La belle quant à elle, était allée voir les rennes. Ils étaient tous réveillés. Elle donna à chacun une caresse et une accolade. Mais soudain, l'un des rennes commençait à manger les vêtements de la jeune femme. Il engloutit une couche de vêtements de Cloé comme si c'était de la paille.
-Mais ! Il va tomber malade !!!
Elle se débattit pour pouvoir ressortir de la cale en un seul morceau, chacun des rennes avait plus ou moins un problème. Entre un dragueur et un trou noir avalant tout ce qu'il trouve sur son passage, elle avait compris que ce n'était pas de simples rennes. Il y avait quelque chose de plus mystique en eux. La traversée touchait à sa fin, la procédure d'amarrage avait commencé. Sur le port, un homme attendait. La belle avait réussi à se sortir de la cale, ces bêtes étaient vraiment bizarres et dégageaient parfois une aura de pervers. Lentement le navire commençait à s'arrêter. Les matelots avaient déjà lancé les cordes pour fixer le bateau au port et avaient mis la passerelle entre le Cornellia et le quai. C'était reparti pour un tour il fallait sortir la caisse et les rennes, ce qui n'était pas une chose si simple en réalité. Les rennes semblaient agités et nerveux, mais le chef du troupeau régla le problème rapidement, ramenant le calme parmi eux. C'était la belle Cloé qui s'était chargé de les faire sortir de la cale jusqu'au port. Le dernier qui quittait le navire était le plus gourmand, pour l'attirer, elle avait pris un vieux boxer usagé d'un matelot et la tactique de la demoiselle avait marché. Sans grande difficulté elle avait réuni les sept rennes. Pour le traîneau, c'était une autre histoire, il pesait son poids et avec la caisse cela n'aidait pas vraiment l'équipage à faire glisser le dernier chargement que le quai. Cloé avait eu une idée, elle voulait utiliser ses capacités pour que la caisse soit plus glissante. La tentative de la belle se solda par un échec, mais un gros. Elle avait mal projeté sa balle et c'était l'équipage qui glissait et tombait comme des mouches. Après cet effort, une partie de l'équipage se dirigea vers la chambre du commerce régulant le commerce ambulant sur les Blues et le capitaine en faisait partie. Il ne restait plus que Cloé pour surveiller la cargaison. Elle se tenait sur la rambarde du navire à observer les alentours. Le froid envahissait les membres de la belle, elle commençait à ressentir une fatigue intense. À force de lutter contre, elle abandonna et laissa sans surveillance les rennes et la caisse. Dans son sommeil, Cloé sentit comme des coups et lentement elle sortait du monde des rêves. C'était le capitaine, il se tenait juste derrière elle. La jeune femme avait dormi environ trois heures.
-Tu ne devais pas surveiller la cargaison? -Si, je me suis assoupie quelques minutes.
Elle tourna la tête vers la fameuse marchandise.
-Elle est où la caisse et le renne avec le cigare? -Dis-le nous.
Elle descendit comme une furie vers les autres rennes, ils semblaient comme tous perdus et restaient immobiles. Les planches de la caisse avaient été enlevé, mais le contenu avait disparu. C'était la panique pour la demoiselle, car elle s'était endormie et avait laissé la cargaison sans personne pour surveiller. Cependant, plus elle observait autour d'elle, elle remarquait des traces étranges. Au niveau de la caisse il y avait beaucoup de marques de pas de différentes tailles, puis vers les rennes, le glouton avait dans sa bouche un bonnet rouge. Les traces suspectes se dirigeaient vers l'extérieur de la ville. Tout indiquait que durant son inattention, un vol avait été commis.
-On a enlevé le renne au cigare et le traîneau en direction de la forêt. -Tu expliqueras ta théorique au futur propriétaire. Il arrive, regarde!
Un peu plus loin de l'autre côté vers la ville, la silhouette d'un homme se dessinait au loin.
HRP: Désolé pour le retard,entre mon absence à l'armée et la rentrée scolaire, j'ai pas eu beaucoup de temps à moi, bonne lecture !
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Mer 19 Mar - 19:26
Un village étrange dans la forêt
Le crime avait eu lieu. Le chef des rennes et le traîneau étaient amenés à l'extérieur de la ville. Les malfrats qui avaient sévi, étaient au total huit individus : le leader un ninja vêtit de rouge et blanc et sept bonshommes de neiges. Le but de ce vol honteusement exécuté, était encore inconnu à ce jour. N'ayant laissé aucune lettre du pourquoi du comment sur la scène de crime, il était clair qu'il fallait régler cette affaire au plus vite. Ce gang peu ordinaire était bien déterminé à ramener leur butin dans leur repaire. Au nord de la ville portuaire, il y avait une très grande forêt de pinaceae. La masse dense et verte avait subi les intempéries de l'île. Sur le sommet des sapins, un voile blanc s'était fixé et ne bougeait pas d'un pouce. Plus le gang du ninja bicolore avançait dans cet écosystème particulier, plus l'environnement devenait étrange. Les conifères étaient habillés de guirlandes multicolores et de boules lumineuses. Des maisons avec des façades aux motifs hivernaux de couleur vert, rouge et blanc jonchaient un chemin en pavé rocailleux. C'était une seconde ville. Le groupe d'individus était acclamé en héros par des êtres tout petits, pas plus grand qu'un enfant de dix ans. Une certaine tension régnait toute de même car des grands bonhommes de neiges armés de matraque en sucre d'orge ou autres, semblaient maintenir l'ordre. Le ninja était plus grand que la population et assez athlétique. Il avançait d'un pas assuré, sans ne faire aucun bruit dans l'épaisse couche de poudreuse et les sept autres gardes qui suivaient l'homme, avançaient machinalement. L'homme bicolore semblait comme gêner par la barbe qu'il portait. Il se grattait le visage et enleva le bonnet à pompon de sa tête. Il retira sa fausse barde et s'installa au milieu de la foule.
-Mes chers amis. Nous avons réussi ! Il sera bientôt l'heure de se mettre en marche vers le port et commencer l'opération.
Le renne fut amené aux pieds de ce chef charismatique. Les gardes avaient du mal à maintenir l'animal. L'un des bonshommes de neiges frappa le renne dans le museau pour le calmer. Le shinobi continuait son discours.
-Avec ce renne, on deviendra reconnu et craint sur North Blue !
Des petits poings se levèrent en l'air et des voix acclamaient cet homme si sûr de lui. D'un geste délicat et féerique il sauta dans les airs comme par magie et finit sa course sur le dos du renne. Les sept gardes conduisaient leur chef vers une demeure immense. Entre statuts de glace et ornements divers, ce lieu avait été conçu pour vénérer cet homme. Dans son global, c'était une forme de narcissisme qui était à son comble. Ce village particulier commençait à se préparer pour une opération militaire. Chaque villageois s'équipait avec des armes et des vêtements bien visibles, même les bonshommes de neiges changeaient leurs équipements. Ils changeaient leurs nez carotte par un nez canon, leur bouton était des boules de canons, leur chapeau était un casque en métal et seul l'écharpe ne changeait pas. L'armée des Armed Swonmen était enfin prêts tout comme celle des Armed Sprites. Le chef des opérations, ce shinobi était en pleine préparation de son apparence. Des petits lutins féminins aidaient l'hommme à s'habiller et à préparer le renne pour l'assaut. Sur les bois du renne étaient enroulés des guirlandes rouges et verte, sur son dos il y avait un harnais avec des clochettes et des gravures blanches en forme d'étoiles. Cependant, le ninja apporta sa touche finale sur le rangifer tarandus. Il avançait vers l'animal une main dans une poche. Plus il se dirigeait vers le renne et un sourire malicieux se dessinait sur son visage.
-Voilà pour toi ! Un joli nez de clown lumineux !
Cet homme avait mis l'objet sur la truffe du pauvre renne sans défense.
Sur le port, l'ambiance était plus tendue. Cloé devait expliquer son manque d'attention au client. Le capitaine continuait à faire toute une scène à la jeune femme, mais celle-ci ne semblait pas écouter le vieil homme. Elle secoua la chevelure rose dans le vent hivernal. La silhouette de l'homme était vraiment immense au loin, Cloé se dirigeait vers elle. Elle savait quoi dire pour le client et puis avec un sourire ou deux, elle était sûre d'être pardonnée. Elle marchait rapidement dans la neige et distingua la forme d'une masse poilue et animale se dirigeait vers elle. L'habitude de la jeune femme reprit possession de son corps. Elle chuta et glissa sur les fesses sur la pellicule enneigée. Elle ne s'était pas encore habitué à ce climat polaire. La belle et charmante demoiselle continua sa glisse et cogna contre l'une des pattes de la bestiole. La frêle femme leva sa tête et vit un félin énorme avec une corpulence très musclée et dense. Par simple réflexe de défense et peur, le corps gracieux de Cloé se reculait d'une dizaine de mètres en arrière.
-Alors le client est une espèce de tigre géant !?
Cloé restait à terre avec une expression de surprise inscrite sur son visage. Elle observait l'animal avec curiosité. Elle se posa des tonnes de questions et quelques-unes échappèrent de la caboche de cette pauvre naïve demoiselle.
-Je serais qu'un biscuit apéritif, vais-je finir entre ses crocs ? Et moi qui pensais vivre jusqu'à avoir des cheveux blancs. Est-ce la fin pour l'équipage du Cornellia ? Avec ma bêtise, ils vont finir également dans son l'estomac à ce monstre carnivore...
La poigne du capitaine releva sa protégée qui semblait tétanisée et congelée. Rey commençait à taquiner la jeune femme.
-Je me demande comment dans ton petit cerveau, tu arrives à de tels conclusions.
Salvicrus aimait charrier sa petite fleur pour sa naïveté et son manque de logique à certains moments. Mais l'ambiance reprit son sérieux quand l'homme dirigea son regard vers une silhouette humaine non loin du tigre géant.
Le capitaine ne s'était pas trompé, il y avait bien un homme accompagnant le tigre géant. Rey s'avança vers l'homme pour répondre à la place de sa protégée encore sous le choc. Le capitaine essayait de prendre une posture imposante et de montrer sa force à l'homme. Mais face au tigre, le capitaine se sentit légèrement comme une proie, une petite souris. Cependant, il garda son sérieux pour s'adresser au client en question.
-Nous sommes envoyés en urgence pour vous transmettre votre marchandise. Mais il y a eu un souci à l'arrivée.
Cloé regardait son protecteur parler dans le vide, le client semblait être interpellé par l'un des rennes restants et cela agaça la demoiselle. Elle s'approcha du petit groupe et écouta ouvertement. C'était le renne qui dévoila l'erreur de Cloé et il expliqua la situation à l'homme. Tout allait assez vite. La jeune femme se sentait responsable et voulait proposer son aide, mais à peine qu'elle eût le temps d'ouvrir son bec que le troupeau était parti sur les traces menant à la forêt. Elle se dirigea vers le capitaine.
-Rey... -Je sais, je sais. Tu veux les aider. -Merci Rey !
La belle donna un dernier baiser à son protecteur qui lui attacha sa rapière à la ceinture. Il lui donna quelques conseils sur les combats avec un sol enneigé. Elle devait utiliser au mieux ses sens et ses capacités de maudit pour garder un maximum d'équilibre et de stabilité. Cet environnement allait être un nouveau terrain d'entraînement pour la jeune femme. Ici, elle pouvait utiliser ses capacités aussi discrètement et facilement. Elle pouvait se fondre dans la masse en se laissant glisser sur l'entendue glacée.
Cloé restait à bonne distance du groupe, elle pouvait glisser et être à leur portée, mais elle ne voulait pas être découverte maintenant. La demoiselle voulait arriver comme une petite fleur et ajouter sa force au groupe. Plus elle avançait dans l'immense forêt de sapins, plus l'ambiance commençait à changer. Passant d'une étendue boisée classique à celle d'un conte hivernal. La jeune femme ressentait une sensation étrange, d'être observé et suivi depuis bientôt quelques minutes. Elle décida de se rapprocher du petit groupe, rester seule n'était pas la solution. Mais même avec sa capacité de glisse elle ne réussit pas à rejoindre le groupe devant elle, il restait encore une dizaine de mètres devants elle. Elle observa autour d'elle et remarqua quelque chose.
-Je suis observée depuis plusieurs minutes et mes traces sont effacées. Je ne suis pas la bienvenue.
Des petits yeux dans l'obscurité commençaient à apparaître, la demoiselle compta les paires sur sa droite. Plus elle comptait, plus le nombre augmentait. Le groupe devant elle, avançait mais se faissait encercler. La forêt avait complétement changé d'univers laissant place à une fantasie générale autour du thème de noël. C'était d'un mauvais goût, Cloé n'aimait pas trop cette décoration surchargée et l'ambiance qui allait avec. Hors contexte, c'était déplacé et louche. Les lumières aux arbres dévoilaient les formes observants la jeune femme. Des bonshommes de neiges et des petits hommes encerlaient le groupe. La situation était assez tendue. Cloé essayait de glisser de toutes ses forces sur la neige pour diminuer l'écart, mais les individus étranges s'interposèrent.
Dans le village, l'armée était prête et leur chef aussi. Il commençait à faire un discours sur sa future conquête du village et de sa réussite optimale. Sa force militaire était dans une excitation la plus totale. Quand soudain, un petit homme tira le vêtement du chef.
-Elfdri, Elfdri... On a des intrus dans le secteur 0-1 -Que la troupe présente s'en occupe.
Le chef bicolore balança le petit homme avec un violent coup de jambe. Le petit luttin vola sur une distance de trois mètres dans la poudreuse. Une fois debout, il s'éclipsa dans la forêt. La folie des villageois et celle de leur chef commençaient à augmenter l'énervement général. Le shinobi sourit à son peuple montrant des dents taillés en pointe comme un requin. Ce chef n'était pas simplement cinglé mais dangereux et avide de pouvoir.
-Que le massacre commence !
Le ninja cravacha sa monture pour le forcer à avancer. Autour du chef, quatre bonshommes de neiges armés, aussi fous et dangereux que lui. Tout le village était en retour, à suivre ce chef vers l'objectif : prendre possession du port et du village des humains. Un chant guerre s'envola discrètement, faisant vibrer les coeurs des soldats et nourrissant la motivation de l'armée. Cette force militaire n'était pas sans faiblesse. Les bonshommes de neiges avaient besoin d'un climat polaire pour rester vivant et les petits lutins étaient plus fragiles qu'une nouveau-née, un coup d'épée ou de griffes était suffisant pour les immobiliser.
Voilà que Cloé était dans une situation bien agitée. Elle était dans des sales draps, si on pouvait dire. Environ une dizaine d'individus encerclaient la demoiselle. Elle cherchait la rapière. Mais dans la précipitation, elle n'avait pas pu prendre l'arme avec elle. Il lui restait donc ses capacités en combat rapproché. En gros, l'esquive et la fuite étaient les seules mouvements qu'elle maîtrisait. Son cœur battait de plus en plus, l'angoisse paralysait ses membres et le groupe d'assaillants commençaient à avancer vers la demoiselle. Quand soudainement, une ombre géante et animale apparut. De la neige volait dans les airs et des cris aigus de petits lutins rythmaient l'action. Cloé avait fermé les yeux pensant que son heure était arrivée. A travers ses doigts gelés, elle ouvrit les yeux et vit un tigre et un homme combattre et réduire à néant les assaillants comme de simples jouets.
L'angoisse ressentit un peu plus tôt se dissipa. La jeune femme se rapprocha des combattants pour essayer de donner un coup de main. Mais n'étant pas une combattante adaptée pour le corps à corps, elle faisait de son mieux pour donner quelques coups sans réel effet. De temps à autre, des lutins essayaient de capturer la belle, mais elle leur glissait des mains. Tel une plume, elle s'aida des adversaires pour se faire un chemin dans cette agitations. La belle se retrouva en face de quatre hommes en noirs, ils étaient prêts à attaquer la jeune femme. L'assaut était lancé contre Cloé, elle était pétrifiée et tremblée comme une feuille. Sa seule ressource l'esquive. Dans des pas gracieux, elle dansait et évita les coups d'épées des quatre assaillants. L'un d'eux faisait le même enchaînement : balayage - coup direct - revers. La jeune femme utilisa son adversaire si prévisible contre les trois autres.
Cependant, les hommes en noir n'étaient pas des imbéciles. Les trois autres assommèrent leur collègues avant de l'emporter dans l'obscurité de la forêt. Ses poumons se remplissaient d'un air froid, le visage de la belle était rosée sur le bout du nez et les joues. Malgré la gêne, elle devenait avancer et retrouver son sauveur. Puis elle stoppa sa course, elle n'entendait plus les cris de lutins ou les grognements des bonshommes de neiges. Elle vit venir dans sa direction une immense boule de neige. L'ombre de l'objet commençait à englober le jeune femme. Dans une esquive furtive, la demoiselle esquivait cette masse froide s’écrasait au sol.
-Mais ça ne vas pas la tête ?!!!
Elle regardait ses alliés avec surprise et son visage montrait une expression bien colérique. Elle râlait et continua son chemin avec toute le groupe cette fois. Le rythme s'intensifia d'un coup. La vitesse des rennes et du tigre laissait un gros écart entre elle et le groupe, mais elle ne les perdit jamais de vue. Cloé s'efforçait d'utiliser son pouvoir à son paroxysme. Tout son être était douloureux, cela lui était égal. Elle ne pouvait pas devenir une faiblesse. Elle voulait réparer sa bêtise et retrouver le renne manquant.
La foret était toujours aussi bien décorée. Cloé avait par moment des envies de mettre le feu. Ce manque de goût lui donnait des hauts le cœur. Cependant, une fois encore, ils n'étaient pas seuls. La jeune femme essayait de comprendre ces individus. La première fois, ils avaient interrompus la course du groupe et là, ils les suivaient seulement. Que cherchaient ils à faire? Ces êtres étaient tous entrain d'observer le groupe peu commun. Entre petits rires et des bruits de pas lourds dans la neige, l'ambiance festive se transformait lentement.
Du côté du ninja bicolore, l'assaut n'était pas totalement lancé. Les troupes étaient en marche. Cependant, avec les récentes chutes de neige, être dans une cadence militaire n'était pas faisable.Les quatre hommes en noirs avaient fuis du combat pour rejoindre les rangs du chef de cette mascarade immense. L'un d'eux se rapprocha du ninja. Il avançait entre ses collègues pour pouvoir établir un rapport sur les ennemies.
- Nous avons un problème... - Et lequel? -L'ennemie est plus fort que prévu. Les troupes sont réduites à néant. Mais.... -Mais quoi?! -Il y a un point faible parmi eux.
Il murmura intimement à son leader les informations. Celui-ci semblait être de plus en plus motivé. Une étrange lueur envahissait ses pupilles. Il fit un signe de la main et l'un de ses gardes du corps supprimant l'homme. Le bonhomme de neige jeta le corps inerte de la petite chose hors de la vue d ninja bicolore. L'homme ramena ses jambes en tailleur sur sa monture et se balançait comme un enfant impatient. Ses joues étaient un peu rouge et son visage avait un étrange sourire. Il tira le même garde vers lui.
-Il y a un bijoux au corps humain que je veux. Trouve-le et rapporte-le!
Le garde en question salua son chef et quitta les rangs pour disparaître dans la foret. Le shinobi essaya de chevauchait le renne. Dans un tumulte comparable à un rodéo, les deux êtres se livraient une sorte de bataille. Une lame venait frapper le flan droit puis gauche de l'animal. L'homme semblait s'amuser de cette situation. Cela ne dérangea en rien la manœuvre en cours, les troupes avancèrent dans la direction du groupe. Soudain, comme propulser dans les airs, le ninja et le renne étaient entrain de flotter. L'homme reprit son sérieux et avant même de donner un coup de lame, une branche empoisonnée heurta la nuque du chef. Le corps de l'être bicolore quitta sa monture avant de rencontrer le sol gelé. Ces gardes du corps essayaient de menacer le renne avec des armes. Des petits lutins soulevèrent leur chef pour l'installer dans une luge trois fois trop petit pour l'homme. Les premiers soins étaient donnés, mais cela stoppa le cortège durant quelques heures. Cette armée était à cinq kilomètres de leur village.
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Sam 10 Mai - 23:06
Je précise pour le noteur qu'il y avait eu un quiproquo dans le précédent post de Cloe et qu'elle a donc du édité, et avec son absence elle n'a pu le faire qu'il y a trois jours. Donc ce post n'a en réalité que trois jours de délai ~
La jeune femme avait avancé sans trop se soucier du reste du groupe. Après qu'elle minute, elle se retourna et vit un attroupement autour d'un renne. Cloé s'avançait lentement, elle n'osait entrer dans ce cercle fermé. Elle se tenait à l'écart et regardait le champ de bataille. L'homme avait complimenté la belle pour son exploit dans cette petite confrontation. Si elle devenait aidée à sauver le renne manquant, il lui faudrait des armes. Comme un rapace, elle fouilla un peu partout. La demoiselle trouva une sorte de ceinture avec des pommes de pin et des sortes d'aiguillons tout autour. Sa curiosité lui piqua et elle utilisa une pomme-de-pin. Celui au contact d'une surface, explosa. Elle sursauta et puis retira un aiguillon de la ceinture avant de le lancer contre un trou d'arbre. Il s'enfonça profondément dans l’écorce. Cloé fut étonnée et surpris par des armes si peu conventionnelles. Elle continua ses recherches. Elle cherchait une sorte d'épée ou une arme blanche avec laquelle elle pourrait se défendre. Comme un bâton de sucre d'orge, elle cogna son pied sur l'objet tellement recherché. La jeune femme retira l'arme et commença à l'utiliser. L'équilibre n'était pas parfait mais suffisant pour se défendre en cas de besoin. La belle s'exerça avec quelques passes dans les vides. Ses passes formaient un cercle autour de l'attroupement. Même si ce n'était que temporaire, l'ennemi pouvait encore être dans le coin. Elle entendait quelques mots de la conversation et resta toujours à l'écart. Les minutes défilaient et le temps semblait prendre une autre tournure. Un vent froid venant du nord balayait la fine couche de neige créant une danse aérienne qui prenait vie. Cloé avec des yeux brillants, était émerveillée par un tel spectacle. Au même moment, le tigre géant avait engagé une nouvelle marche. La demoiselle ne comprenait pas vraiment la situation, mais elle suivit l'animal avec son maître. Le souffle froid de mère nature commençait à ralentir la demoiselle, sa glisse ralentissait de plus en plus. Elle observait impuissante, le tigre se mouvoir rapidement dans cet environnement. Voilà ce qu'elle se disait, elle n'était qu'un boulet essayant de se racheter. Sa voix fit briser la calme polaire.
-Ne me laissez pas seule !
Le vent s'arrêta au même instant et une masse enneigée tomba d'une branche. La jeune femme s'efforça d'avancer. Cependant, l'effort prit le dessus. Elle trébucha et glissa. Sa course fut arrêtée par une ombre noire. Quand elle leva les yeux, le visage de l'individu était caché et d'un geste rapide il assomma la demoiselle. Dans un grognement bizarre, une immense glacée emporta la demoiselle.
Pendant ce temps, les lutins soignaient le shinobi. L'homme se révéla lentement. Son esprit était encore dans des brumes profondes. Le regarde de l'homme avait changé, celui-ci était devenu plus sombre. Il regarda autour de lui et réalisa un fait : le renne s'était échappé. Dans une rage immense, le ninja déversa sa colère sur tout ce qu'il pouvait se trouver à cet instant. Par simple folie, il avait décimé son armée. Il ne resta plus que ses gardes du corps et quelques valeureux survivants. L'homme fit signe à l'un des survivants.
-J'avais demandé qu'on me rapporte quelque chose. Où est-il ? -Je ne sais pas, mon seigneur.
Le chef tapota l'épaule du petit être avant de le poignarder au niveau du côté droit. La cruauté de cet être n'avait pas de limites. Comme un enfant capricieux, il fallait toujours lui dire oui à ses moindres caprices. Le groupe envoyait chercher sa requête était de retour. Le chef s'avança un peu maladroitement, il était encore endolori par les derniers événements.
-Vous voyez ce que vous m'obligez à faire ? Avec votre lenteur, j'ai tué encore quelqu'un. -Pardonnez-nous, maître.
Cloé était emballé dans une sorte de paquet cadeau. Ses liens ne lui résistèrent pas longtemps, mais elle ne trouva aucune faille dans sa prison. Tout était sombre, elle pouvait entendre les voix et l'extérieur. Des pas lourds se dirigeaient vers elle. Son cœur battait vite, elle commença à être paniquée. Rapidement des petits trous firent leur apparition dans cette cage. Elle se rapprocha et vit un œil rouge sang. D'un geste rapide, elle se recula. Maintenant on l'observait, un homme plus précisément. Des bruits étranges encerclaient la belle. La personne semblait prendre de plaisir à observer Cloé. Soudain, elle sentait un doigt caresser sa peau. Elle poussa un cri aigu.
-Hurle, vas-y. Continue mon petit bijou.
Les bruits semblaient traduire encore plus d’excitation chez le ninja bicolore. Il n'oublia pas l'histoire avec le renne pour autant. Il partait en direction du village avec son présent qu'il tortura par des gestes déplacés.
Avertissement : Dans ce poste, il pourrait avoir des passages qui peuvent heurter la sensibilité. Le contenu est porté sur un événement sexuel assez brut dans son ensemble. Pour les âmes encore fragiles, cela est à bannir de vos lectures.
Le froid qui envahit un corps pur
Cloé s'était fait prendre par des émissaires du ninja en rouge et blanc, ils avaient confectionné une énorme boîte très rigide. Cela ressemblait à un immense cadeau avec un gros ruban vert bien voyant. Le papier qui enveloppait le contenant suivait le bon goût et la discrétion. La demoiselle fut jetée à l'intérieur comme une simple peluche. Avec ses capacités de maudite, elle n'eut aucune blessure. Elle sentait qu'on la transporté. Au bout d'un certain moment, Cloé commençait à s'habituer à l'obscurité du paquet. Elle pouvait ressentir les bourrasques de vent qui poussaient sa cage. En accompagnant le vent, la belle essayait de faire basculer sa prison. Cependant, les soldats qui la retenaient, maintenaient de plus en plus fermement le paquet. La jeune femme attendait le bon moment pour agir. Une fois sa prison immobile, elle usera de ses forces pour percer et s'enfuir. C'était son plan. Durant son attente dans l'obscurité, son esprit commençait à lui jouer des tours. Les bruits extérieurs et ce confinement pénétraient les pensées de la demoiselle. Son rythme cardiaque accélérait, son corps tremblait et ses sens étaient sur le qui vivent. Soudainement, la prison de Cloé se arrêta. La demoiselle était dans un coin du paquet, elle se préparait à faire sa sortie et fuir. Mais quand elle prit son élan, son geste fut arrêté. La lueur d'une fente sortait la jeune femme de sa cage de ténèbres. Par curiosité, elle s'approcha. Cloé sursauta. Les yeux rouges vifs fixaient la belle. Elle sentait une présence très perturbante qui tournait et rigolait. Plusieurs petits trous faisaient leur apparition dans la boîte. Le ninja bicolore était ravi. Il regardait Cloé avec perversité. La jeune femme essayait de suivre les mouvements de cet étrange homme. Malheureusement, elle ne fut pas assez rapide. Elle arrêta un instant pour évaluer la situation. L'homme plaça son doigt dans l'un des trous et toucha la peau porcelaine. La voix fine et aiguë de Cloé sortit par un cri. Cet étrange homme jubilait. Par ce simple cri, il était devenu fou. La prison en carton de Cloé avait de plus en plus trous. La demoiselle essayait de prévoir les mouvements de ce pervers. Elle voyait des bouts de chair qui sortaient des fentes. Le corps de Cloé réagissait et esquivait. Quand elle crut être enfin tranquille. Sa prison de Noël se déchira devant ses yeux. Elle vit le visage de l'homme. Le ninja bicolore affichait un étrange visage. Cloé se recula lentement. Tandis que les murs tombèrent sur la neige, la demoiselle voyait une faille. Elle devait agir. La belle rassemblait ses forces pour faire une course rapide et fuir avec une glisse. En un éclair, le corps porcelaine de Cloé fut immobilisé par le chef. Comme un papillon, l'entrave qu'elle ressentait, était puissante. Son cœur s'emballait et son corps tremblait. Elle pouvait facilement quitter l'emprise de l'homme. Cependant, un voile sombre obscurcit la vision de la jeune femme et n'avait plus de force. Elfdri, le chef bicolore en profita pour retirer ses gants rouge sang. Ses mains froides se baladèrent sur les vêtements de Cloé. Celle-ci abandonna toute résistance, tout son être était figé. L'homme en profita. Il maintenait sa prise fermement avec une chaîne qu'il teint d'une main. L'autre était donc libre. Il commença par déboutonner la veste de la jeune femme. Pour calmer les mouvements de son otage, il plongea sa main dans le bas et la plaça sur l'entrecuisse proche. La chaleur de la jeune femme réchauffait la main du ninja. Chaque mouvement était insupportable, Cloé sombrait dans la peur et les ténèbres. Ses pensées se troublaient de plus en plus. Elle sentait les doigts froids qui pénétraient intimement vers ce qu'elle avait réussi à préserver: sa virginité. L'homme au même instant retira ses tentacules humides. Il lécha un par un ses doigts avant de goûter à la douceur de sa prisonnière. Cet individu dépravé, dégagea la nuque de la demoiselle. Il sentit l'odeur qu'émettait Cloé. La peau blanche existait l'homme et son odeur le rendit encore plus fou. Quand il vit que sa proie avait la chair de poule, il embrassa le cou de celle-ci. Il commença par la clavicule et remonta. L'esprit de la belle avait disparu, c'était qu'un simple écrin sans diamant. Les touchés de l'homme ne lui faisait plus rien. Toute sensation avait disparu. Elfdri continua son ascension. Il caressa le sein gauche et pinça le téton. Au même moment, il murmura quelques mots.
-Tu es parfaite. Le seul problème c'est que tu ne cries plus...
Il jeta le corps de Cloé violemment sur le sol gelé. Il fit signe à l'un de ses subordonnés de lui donner une arme. La chevelure rose s'était étalée, le contraste était magnifique. Comme une poupée inerte, Cloé ne bougeait pas. Le ninja bicolore s'approchait de la jeune femme une épée en main.
- On va te donner un peu de couleur avec ton sang. Peut-être que cette fois tu me feras plaisir avec tes doux cris.
Le froid de la lame caressait la joue de Cloé. Celui-ci rigolait et laissa sa proie tranquille. Il se remit sur le traîneau. L'homme semblait avoir repris son calme et un sérieux sans égal. Ses yeux couleurs sang avaient aperçu quelque chose qui approchait. Quand la silhouette fut claire dans sa vision, l'homme se plaça d'une manière désinvolte sur son traîneau. Une nouvelle fois, le ninja bicolore ressentait de l’excitation. Une voix familière fit son apparition. Une lueur de vie semblait reprendre possession du corps de Cloé. Elle tourna son visage et vit le client avec son tigre. Les battements de cœur résonnaient en elle comme une onde. Ce chef semblait ignorer son interlocuteur et préféra répondre par de la provocation. Il délivra les quelques délices auxquelles il avait pu goûter avec le corps de Cloé. Ce malfaisant dévoilait les plus intimes détails. De sa nuque frêle, son odeur très fleurie, son abdomen en soie, sa poitrine ferme et généreuse qui frémit en pinçant cette dernière et une humide caresse dévoilant la virginité de cette créature aux formes uniques. Elfdri cherchait à déstabiliser l'homme. Le ninja continua son récit et chercha du regard Cloé. Quand il l'aperçut, il jeta un linge blanc dans les airs. Celui-ci vacillait, ce drôle de personnage démontra sa dextérité avec une arme blanche entre les mains. Il trancha le linge en deux. Elfdri émit un petit rire et fixait son adversaire. Cependant, le ninja bicolore avait sous-estimé l'homme se tenant en face. La lame de son ennemi se retrouva au-dessus de sa tête. Il se tenait immobile, son épée en main et écouta les propos de l'homme. La jeune femme rampait sur le sol gelé, elle s'éloigna de l'affrontement mais garda un œil sur ce dernier. Elle aperçut le ninja bicolore qui plaça sa main sur la lame de l'homme. Le large sourire qu'il affichait, était accompagné d'un peu rire enfantin.
- Tu crois pouvoir m’intimider avec ces quelques paroles ? Même si je meurs, une autre personne prendra ma place. Tout ceci est bien plus grand qu'il n'y parait.
Le Shinobi lança son arme en direction de la demoiselle. La lame froide effleura la cuisse de Cloé. La belle avait fait les poches des cadavres pour retrouver un peu de décence. Elle ressemblait plus à une vendeuse hivernale. Son instinct guida ses pas pour retrouver le tigre géant. Elle ne pouvait rien faire pour son maître. Sa faiblesse avait déjà causé beaucoup de problèmes à ce dernier. L'homme en rouge et blanc fixait les yeux de son adversaire. Son sourire s'effaçait lentement et le silence prit possession des lieux. Seulement les brises polaires et les feuillages permettaient de faire vivre cet instant. Cloé ne comprenait pas trop ce qui se passait. Elle s'accrochait contre la fourrure du tigre. D'un coup, son cœur se pinça. Quelque chose allait se produire c'était ce qu'elle ressentait. En effet, Elfdri le ninja bougea. Il se servit de ses deux mains pour les planter dans le bassin de son opposant. Il se releva près de l'oreille de l'homme et murmura.
HRP: J'ai fais ce que j'ai pu pour garder la cohérence tout en prenant en compte ton post. Au passage c'est probablement mon dernier sauf si tu fais vraiment quelque chose d'incroyable qui m'inciterait à en faire un autre !
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Sam 7 Juin - 21:36
Le cauchemar prend fin.
Le duel entre les deux hommes fut rapide, Cloé se réchauffait sur le dos du tigre géant. Elle respirait lentement et gardait les yeux fermés. Ne voulant pas voir l'échange, elle se retint de regarder la scène. Le corps de la jeune femme continuait à trembler. Son visage commençait à ressentir le froid du vent nordique. Ses larmes se solidifiaient sur ses joues. La température corporelle de la belle était redevenue normale, son corps froid laissait place à celui d'un corps chaud prêt à vivre à nouveau. Avec ses mains dans la fourrure de l'immense animal, elle ressentait chaque battement de cœur, sa respiration, ses muscles se contracter... La jeune femme se laissait porter par l'animal et oublia sa propre douleur. Les seuls mots qu'elle eut le courage de dire envers son sauveur étaient des excuses et des demandes de la pardonner. La jeune poupée porcelaine restait cachée. Durant leur course en direction de la ville, le paysage changea peu à peu, l'immense palais de verdure reprit son apparence sauvage et dense. Quand la lisière de la forêt faisait son apparition, le cœur de Cloé semblait devenir douloureuse. Son esprit était encore dans les limbes de l'effroi et de l'impuissance la plus totale. Elle voulait se convaincre qu'elle pouvait être utile, mais les derniers événements lui revinrent. Un sourire, des yeux rouges,une main froide.... Les mains agrippaient le cou du félin. Cloé se mit à parler soudainement.
-Je reste toujours aussi vulnérable que sur Lust Island... Comment-pourrais-je sauver ma mère en laissant un malade pénétré ma garde....
Au dernier mot émit, elle se releva. Sa chevelure couvrait le dos de la frêle demoiselle. Ses épaules continuaient à trembler et sa voix également. Mais elle essayait de paraître digne.
-Je dois être une aide et non l'inverse pour les clients du Cornelia.
L'allure de l'animal commença à ralentir et le port semblait être proche. Les matelots du Cornelia cherchaient leur camarade dans les ruelles de la ville. L'un d'eux vit Cloé et interpella la jeune femme.
- J'ai trouvé Cloé. Elle est avec le dernier client du capitaine.
Le matelot faisait signe comme pour remettre la jeune femme. Cloé baissa son visage comme pour cacher son embarras. Elle se laissa glisse et quitta le dos de l'animal. D'une révérence, son corps s'inclina. Les matelots remerciaient le bon homme. Avant de voir disparaître la monture gigantesque, un marin indiqua où se trouver les rennes.
-Mon bon monsieur, vos rennes sont dans une cabane abandonnée sur le quai 3. Une dame est venue soigner l'un des rennes et est repartit sans rien demander en échange. Il y a deux de nos compagnons pour surveiller les alentours en cas.
D'une voix unique, le petit groupe d'hommes salua l'homme. Cloé restait à l'écart. Un matelot lui donna un manteau et guida les pas de la demoiselle vers le brigantin. Les quelques matelots qui accompagnaient la jeune femme, voulaient en savoir plus. Mais Cloé resta de marbre. Elle fixait le sol, l'odeur de la mer était présente. Le capitaine se tenait sur le pont. Quand il aperçut sa protégée, il comprit. Rey prit la relève et dirigea sa petite fleur dans sa cabine. Il ferma la porte et laissa la belle seule quelques instants le temps d'émettre les ordres pour quitter le port. Les derniers marins en vadrouille remontaient sur le brigantin. Les voiles étaient secouées pour éliminer le gel possible. La coque craquelait et commençait à se mouvoir parmi les flots glacés de North Blue. Le capitaine rejoignit sa protégée dans ses appartements. Quand il rentra dans son bureau, la jeune femme était enveloppée dans des couvertures. Seuls des sanglots envahissaient le corps de la belle. Rey s'installa auprès de sa protégée. Il ne dit aucun mot, ne toucha pas le corps de Cloé. Il attendait. Après un long silence. Cloé se mit à raconter les événements avec le dernier client. Sa voix semblait mécanique jusqu'à un certain moment. Tremblante et apeurée, elle dévoila les méfaits subis. Le silence reprit. Le voyage de retour vers South Blue permit à la jeune femme de se reposer et de se remettre.