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Lun 17 Mar - 22:18
Les indigènes malhonnêtes !
L’île était calme, ou plutôt l’îlot. Ce n’était pas un grand terrain de terre, à peine assez pour accueillir une petite forêt et un village côtier de deux-cent habitants. Les habitants semblaient apprécier leur lieu de repos, vivaient de la pêche et avaient ainsi créé leur propre petite communauté. Lorsque j’étais arrivé à l’aide d’un bateau de transit qui apportait des produits premiers issus de l’agriculture, les indigènes m’avaient accueilli avec un sens de l’hospitalité fort développé. Leur grande bonté ne semblait rien caché d’autre que l’état de nature premier dans lequel ils se trouvaient. Leurs habits étaient souvent de vieilles guenilles déchirées, arrachées et couvertes de sang, mais je ne m’en souciai plus après leur première dose de jus de noix de coco. Cela m’avait détendu à un point qu’on n’aurait pas atteint avec tous les médicaments à base d’herbe disponibles sur le marché ! Quelques heures plus tard, je me retrouvais presque nu, mon caleçon ayant été le seul survivant du dépouillage que je venais de subir. Ils avaient tout pris : ma planche de skate, mes habits, mon appareil audio ! Même les berries qui ne devaient pas leur servir à grand-chose puisqu’ils vivaient de l’échange de nourriture selon ce qu’ils m’avaient dit.
Ainsi, je finis ma journée comme ceci, Miu m’ayant apporté une feuille de palmier pour m’aider à me couvrir. Heureusement que la journée n’avait pas été trop riche en émotions. Le lendemain matin, je me réveillai avec un mal de crâne affreux, et je me dirigeai à la lisière du village où je vis quelqu’un porter mes vêtements… J’hallucinais ou quoi ? Alors que cette vision d’horreur parvenait à mes yeux, je pris soin de détourner le regard. Puis je regardai à nouveau, pris mon courage à deux mains, une noix de coco dans l’autre et passai à l’assaut. L’attaque fut vive, brutale et sans appel. Ma cible gisait à terre, certainement évanouie, du sang perlant le long de sa joue. Avec précaution, je le trainai entre deux maisons et reprit mes affaires. On m’avait volé, dérobé ! La rage bouillonnait en moi, concentrée contre ces indigènes. Il fallait que je récupère le reste de mes affaires.
L’occasion se présenta plus tôt que prévue, quand le cri d’une jeune femme retentit dans le village, hurlant un mot incompréhensible à cause de la distance qui nous séparait. Je pouvais profiter de la confusion pour m’introduire dans leurs rangs et m’emparer de mes affaires avant de mettre les voiles. L’idée me paraissait bonne, je la votai intérieurement et passai à l’action.
Les indigènes couraient partout, et quelques mares de sang se répandaient tandis que ces créatures se bâfraient de la chair de leurs victimes encore fraiches. C’était donc vrai. J’en avais entendu parler sur le bateau avant d’arriver ici, et l’horreur perçait à travers mon regard en découvrant que le mythe était réalité. Les tristement célèbres Chinchillas mangeurs d’hommes ! Mais quelle horreur de devoir rencontrer des créatures qui voulaient décimer la petite population d’une île d’escrocs !
« - Le malheur s’abat sur nous ! Agonisa un homme tandis que les charmantes créatures se jetaient sur lui, dévorant ses vêtements en premier lieu. »
Mon corps trembla à cette nouvelle. La peur s’immisçait dans tout mon être. Je voulais partir loin d’ici, mais le devoir m’appelait. Sauver cette population… C’était mon choix de vie. Parfois, j’avais l’impression qu’il était fortement influencé par cette boisson à la noix de coco que j’avais bu la veille… Mais à ce moment-là, j’arrêtais d’y penser.
Erwin
Sabor
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Mar 18 Mar - 14:20
« L'attaque des monstres ♪ »
Je pose ma tête sur le hublot de ma cabine, regardant à l'extérieur le capitaine marchand du navire qui est en train de négocier avec un marchand de l'île. Tout va bien sauf que cela fait un peu plus de trois heures qu'ils sont face à face à négocier le prix du blé ou je ne sais pas quoi. Plein de désespoir, je laisse mes bras se balancer en dessous de moi. Je suis courbé, en appuie sur la vitre, soupirant du fait que je m'ennuie. Je sors donc de la cabine, me dirigeant vers le pont pour partir. Une fois sur la terre ferme, je fais signe au capitaine que je vais en ville, accompagnant ce signe de paroles.
-Je vais faire un tour. -D'accord, soit prudent mon garçon. -Ouais, ouais, merci.
Je regarde un peu partout, apercevant un autre bateau. Je viens de comprendre que si les négociations sont si longues c'est que le capitaine a mal calculé son coup. Il a pensé que venir sur cette île isolée pouvait être un bon moyen d'acheter pas cher des ressources facile d'accès, seulement, l'autre navire semble vouloir la même chose. Je souris et me dirige vers la ville, entendant de temps en temps des cris et voyant des gens courir, du sang sur le visage ou les vêtements. A un moment, j'enlève mes gants et les plonge dans une poche, craignant pour ma sécurité aussi. Je ne sais pas ce qu'il se passe ici mais ma curiosité me picore l'esprit, je veux savoir et aller voir ce qu'il se passe là-bas. A un moment, je vois un homme ramper au sol et m'attraper la cheville, me réclamant de l'aide. Aussitôt, je me penche et prends l'homme dans mes bras, remarquant qu'il lui manque un bout de jambe.
-Ca va aller monsieur ! -C'est les chinchilla, on est foutu ! Foutu ! -Quoi ?
J'arrive devant une maison de laquelle je pousse la porte, entrant à l'intérieur pour y poser l'homme sur une chaise. Je ferme la porte, sortant en laissant l'homme seul à l'intérieur. Ce n'est pas possible, les chinchillas, c'est le nom d'un groupe de bandits qui terrorise les habitants ici non ? Car les chinchillas qui coupent ou arrachent les jambes ça me paraît un peu gros ... Je cours dans la ville, évitant les personnes qui courent dans le sens inverse du miens, hurlant. Je commence à mon tour à courir, arrivant dans une grande allée de la ville où je crois reconnaître quelqu'un qui ne bouge pas là-bas.Courant toujours, je me dirige vers lui, posant ma main sur son épaule pour le faire réagir et reconnaissant la bestiole.
-Je te connais toi ! Il ne faut pas que l'on reste ici, viens !
Je lui attrape le col avec les doigts et le tire derrière une maison, regardant une vague animale passer. Les chinchillas sont vraiment des animaux, mais comment de si petites créatures si mignonnes peuvent-elles être aussi sanguinaires ? Je réfléchis ensuite quelques secondes quand est-ce que j'ai déjà rencontré ce jeune homme ? Son drôle d'animal de me dit quelque chose, je suis sur et certain à cent pour cent de l'avoir déjà vu en vrai mais où je ne sais plus ... Quoique si ! C'est lui avec qui je me suis battu pour défendre un village d'une attaque de bandits ! Il y avait aussi un autre garçon mais il ne semble pas que les deux soient au final de la même équipe. Cela devait être un hasard que l'on se soit retrouvé à trois pour défendre les villageois l'autre coup.
-Et bien, il me semble que l'on doive faire équipe une nouvelle fois pour débarrasser ces pauvres villageois de ces animaux, t'es de la partie ?
Je lui tends la main, la reculant ensuite oubliant mes coussinets à l'air libre.
Shtoum (c)
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Erwin
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Mer 19 Mar - 14:15
Bande de chinchillas !
Quelqu’un me tire par le col, m’emmenant dans une ruelle. Je dois avouer que j’ai une très bonne mémoire, mais… sa tête ne me dit absolument rien. Mon regard insistant le détaille. Roux, jeune, de taille moyenne… Plus grand que moi, bien sûr, mais ça ce n’est pas bien difficile. Puis tout à coup, je me souviens. On s’est rencontré, une semaine plus tôt, sur une île de cette même mer. Comme quoi, le monde est bien petit si on peut se retrouver en si peu de temps. Une troupe de petites créatures diaboliques passent alors dans la rue qu’on vient de quitter, sans nous remarquer, les babines couvertes de bouts de vêtements et de sang. Je frissonnai. Effrayant.
En me retournant vers le jeune homme… Mike, je crois, dans la précipitation des évènements il s’était présenté… Bref, en me retournant vers lui, je tentai de faire abstraction des cris de désespoir dans mon dos. Comment pouvaient-ils être si démunis ? Ou alors était-ce la première fois qu’ils étaient attaqués ? J’en doutais… Ce genre de créature ne pouvait provenir que de l’île. Surtout s’ils connaissaient leur nom et les liaient à une légende locale. Je fis la moue en réfléchissant à ces questions existentielles.
« - Je suis de la partie, répondis-je en toussotant. Je ne m’étais pas présenté la dernière fois, je m’appelle Erwin Dog ! »
Alors qu’il retira sa main, je n’eus pas le temps de lui demander pourquoi. Un chinchilla s’incrusta dans la ruelle et émit un petit son strident qui me surprit à plus d’un titre. D’abord parce qu’il le fit tandis que j’étais dos à lui. Ensuite car je ne croyais pas qu’une si petite créature pouvait avoir des cordes vocales si évoluées. Je mis mes mains sur mes oreilles pour atténuer le son, même si ce ne fut pas très efficace. On eut alors le droit à une émeute, un rassemblement de chinchillas aux yeux plus rouges que le rouge le plus rouge que j’avais vu durant mon existence !
« - Fuis, lançai-je à Mike en commençant à courir à l’opposé des petits démons. »
La course-poursuite commença alors. Je ne regardai pas si mon acolyte me suivait, et à vrai dire je n’aurais pas eu le temps. A chaque coin de rue, un nouveau groupe de démons montrait le bout de son adorable petit nez tâché de sang et se jetait sur moi. Mon jeu de jambe était plutôt rapide quand il s’agissait de fuir. Alors que je continuais cette course effrénée, un homme s’élança vers moi, apparemment caché derrière un tas de bouts de bois. Il semblait à moitié-fou, à moitié-désespéré. Les deux semblaient synonymes dans cette situation. De ses yeux coulaient des larmes de sang, comme les anges déchus dans les mythologies… Bien qu’il fut beaucoup plus moche et bien trop malodorant pour être un ange. Je le tenais éloigné de moi en essayant de faire attention à la fois à lui et aux mangeurs d’hommes. Puis quelque chose d’assez inattendu se déroula. Une femme aux allures de super-héroïne, avec une cape dans le dos, une tenue rouge et dorée, des lunettes en forme d’étoile, un maillet en bois, s’élança sur les chinchillas et commença à jouer à chasse-taupe, sauf qu’une fois écrasée les petites créatures étaient tout juste bonnes à servir à faire un manteau de fourrure.
Puis, l’instant d’après, les petites créatures s’élancèrent sur la jeune femme en un groupe plutôt bien formé. Elles étaient intelligentes. Je les regardais déchiqueter les vêtements de la demoiselle, incapable d’intervenir de peur de finir comme elle. Quand elle commença à être nu et à hurler, je détournai les yeux et courus dans le sens inverse.
« - Y a-t-il quelqu’un pour nous venir en aide ?! Lançai-je sur un ton dramatique. »
Erwin
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Mer 19 Mar - 20:18
« L'attaque des monstres ♪ »
-Je suis de la partie. Je ne m’étais pas présenté la dernière fois, je m’appelle Erwin Dog !
Je lui souris, content de connaître un peu de vu quelqu'un pour une fois ... De plus, on va faire de nouveau équipe, ça va être chouette. La dernière fois, il me semblait l'avoir vu prendre un banc et le lâcher à distance de lui, au-dessus des bandits, c'était impressionnant quand même. Alors que je repense à notre ancienne entraide de la dernière fois avec le sabreur aussi, je vois un petit chinchilla qui nous regarde avec sa tête trop mignonne. Je dirige mon regard vers celui-ci et il hurle, non, il crie, enfin, son bruit horrible qui s'échappe de sa toute petite gueule me déchire les oreilles, Erwin me dit de fuir, et encore, je ne l'entends presque pas. Le suivant simplement, on se dirige vers des ruelles, tournant à gauche, puis à droite. Cependant, un homme nous arrête, tirant le jeune homme devant moi. Celui-ci a les yeux en sang, comme s'il était sur le point de mourir, pleurant aussi du sang. Je me retourne, voyant une femme arriver. On dirait une héroïne d'histoire servant simplement à essayer de montrer aux hommes que les dames aussi peuvent se battre et être utiles. Sa cape rouge dans le dos et sa légère tenue font d'elle le stéréotype basique de la super-héros. Armée d'un gros marteau, elle écrase les chinchillas un à un, se laissant un peu trop vite envahir.
-Y a-t-il quelqu’un pour nous venir en aide ?!
Erwin part en courant de la direction inverse d'où la femme se fait attaquer. Ne sachant pas trop quoi faire, je fonce vers la femme, attrapant dans un bras puis je nous pousse contre un mur, hurlant sur le vieux qui refuse de bouger de derrière son bois où il est retourné se planquer.
-Le vieux ! Bouge d'ici, ils vont te bouffer sinon ! Et toi, va te cacher dans une maison, mais ne reste pas dehors !
La femme, totalement horrifiée laisse tomber son marteau, sa cape rouge et ses lunettes étoilées, se débarrassant des quelques bêtes qu'elle a dans sa longue chevelure blonde et bouclée. Elle court ensuite, suivant Erwin quant à l'homme, quand je dirige mon regard à nouveau vers lui, il est couvert de chinchillas, hurlant à la mort. Ne pouvant plus rien faire pour lui, je suis la jeune femme qui suit Erwin.
-Erwin ! Allons en hauteur ! On va finir encerclé de toute manière, autant ne pas finir encercler au sol et rongé jusqu'aux os par ces animaux effrayants !
Je ne sais pas s'il m'entend mais j'ai hurlé et il n'est pas si loin que ça devant moi. La femme, dans un élan de féminité s'exclame pour ne rien dire. Comme ce que font les femmes de manière générales dans ce genre de situation.
-Moi c'est Jessica ! Je n'habite pas ici ! -Cours !
Je soupire malgré le fait que je cours. Je regarde derrière moi rapidement, voyant que la vague arrive.
-Erwin, là ! Une échelle, monte !
Je soupire malgré le fait que je cours. Je regarde derrière moi rapidement, voyant que la vague arrive.
Shtoum (c)
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Mer 19 Mar - 22:05
J'aime les démons !
Nous continuons de fuir, Mike me donne quelques instructions que j’aimerais bien suivre mais l’affolement semble le meilleur moyen de gérer la situation actuellement. Tant qu’on n’est pas vraiment encerclé, on peut encore faire les cons. Une fois entourés par les mangeurs d’hommes, ceux-ci pourraient nous faire la peau… A moins d’avoir un super téléporteur à portée de main, ce que j’étais ! Je sentis une bouffée d’orgueil monter en moi, rapidement pris par les présentations de la jeune femme. Je n’avais pas besoin de donner mon nom, Mike l’avait gueulé et tout le village, animaux compris, devait à présent le connaître. C’était ironique bien sûr, tout le monde s’en fichait. Et lorsque je compris que notre situation était désespérée au sol, suite aux remarques de mon acolyte, je décidai de nous faire monter d’un étage. Pas besoin d’échelle ! J’avais disparu, touchant l’épaule de la femme et de Mike, les amenant avec moi sur la paille, apparemment là pour cacher les tuiles.
Alors que les chinchillas, eux, commençaient à grimper par l’échelle, je fis vaciller celle-ci et la fit tomber avec un petit sourire narquois sur le visage. Ils l’avaient bien cherché ! Et vlan, une dizaine de chinchillas écrasés sous la lourde échelle en métal. Pas si sauvages que ça les indigènes ! Je souris et commençai à me reposer un peu. La fameuse Jessica ne semblait pas vraiment comprendre ce qui se passait ici.
Plus tôt, elle avait abandonné son déguisement et son arme, très certainement sa dignité de femme forte avec. Je la dévisageai tandis qu’elle enlevait le chouchou qui lui tenait ses longs cheveux blonds en une queue de cheval. Elle semblait plutôt mignonne, pourtant son charme n’était pas quelque chose de transcendant. Je la regardai encore quelques secondes… Puis détournai le regard en sentant que quelque chose me chatouillait à la jambe. Une de ces horribles créatures avait réussi à monter d’une manière ou d’une autre et s’était mise à câliner ma jambe, tâtant certainement le terrain pour y planter ses crocs. Je m’en saisis alors et la balançai au loin, vexé de n’être qu’un repas pour ce monstre.
« - Ils ne vont pas s’en sortir comme ça ! Lançai-je en regardant Mike. Il nous faut un plan… Que dirais-tu de brûler le village ? Au moins on brûlerait les démons avec ! »
Cette idée me semblait plutôt bonne, mais apparemment ce n’était pas l’avis de la gamine en bas qui poursuivait les créatures… Elles-mêmes la fuyant comme la peste. A chaque fois qu’elle s’emparait d’un petit chinchilla, celui-ci commençait à asphyxier ses bras tandis qu’elle le tenait de plus en plus fort… Jusqu’à ce qu’il meurt et qu’elle jette son corps à terre avant d’en pourchasser un nouveau. C’était une petite terreur ou quoi ? Et quel sens ça avait qu’une gamine poursuive des monstres et ait le dessus sur eux ? Je secouai la tête, regardant Mike avec perplexité :
« - On voit bien la même chose ou je rêve ? »
D’un geste assez enfantin, je me frottai les yeux, regardant à nouveau le sol. Elle était toujours là. Jessica semblait, elle aussi, assez intéressée. Son avis m’était inégal à l’instant même, j’aurais préféré avoir celui de Mike.
Erwin
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Jeu 20 Mar - 11:35
« L'attaque des monstres ♪ »
J’ignore si Erwin m’écoute ou non mais il ne semble même pas prendre mon idée de grimper en hauteur en compte. Seulement, toujours en courant derrière la fille, Jessica, à moitié hypnotisé par sa queue de cheval qui se balance de gauche à droite et de droite à gauche, je ne réalise pas de suite que le jeune homme a disparu et réapparu pour disparaître la fille et une troisième fois le faire avec moi, arrivant sur le toit en paille d’une maison de laquelle je manque de tomber, courant toujours à moitié lorsqu’on arrive là-haut. C’est la jeune femme qui me retient, semblant pas très impressionnée par ce pouvoir. Le temps de m’en remettre, je vois le garçon se diriger vers l’échelle que j’avais mentionnée plus tôt dans la ruelle pour la faire tomber, ignorant pourquoi il fait ça puisque je suis au milieu du toit, ne m’approchant pas vraiment du bord de peur de tomber au milieu de ces horribles monstres sanguinaires.
-Je ne sais pas ce qu’il se passe mais franchement, ce n’est pas le top du top pour bronzer en paix, humhum !
Ouais, en gros, cette bimbo aux gros nichons voulant prouver la valeur de la femme n’est en fait qu’une pauvre fille qui souhaite passer des vacances c’est ça ? Je monte les yeux au ciel en soupirant, voyant ensuite qu’elle laisse sa grande chevelure se détacher en ayant enlevé son chouchou … Il ne manque plus que ça, qu’elle nous fasse un petit défilé de mode avec ses fringues qui je ne sais pas par quel miracle lui vont toujours. Oui, je suis partagé entre le fait qu’ils soient trop petits et qu’en plus, ceux-ci aient été un pas mal rongés par les animaux carnivores. Puis, mon regard se porte vers Erwin pendant que je m’assieds, le regardant jeter une boule de poils qui s’était accrochée à sa jambe, la fourbe !
-Ils ne vont pas s’en sortir comme ça ! Il nous faut un plan… Que dirais-tu de brûler le village ? Au moins on brûlerait les démons avec !
Je lui fais une grimace en acquiesçant, montrant ainsi qu’il n’a pas forcément tort puis, il passe à autre chose, regardant quelqu’un rire et s’amuser en bas. Rampant au sol comme un soldat de peur de tomber, j’arrive à ses pieds et regarde la scène. En fait, une gamine complètement inconscience du danger s’amuse à attraper les pauvres bêtes, oui, les pauvres ! Elle les câline puis, une fois morte étouffée entre ses bras, elle jette la bestiole par terre à la recherche d’une autre, vivante.
-On voit bien la même chose ou je rêve ?
Je le regarde dans les yeux puis je retourne mon regard vers la gamine. Celle-ci est blonde comme Jessica mais ne semble pas être une bimbo en devenir, plutôt une petite princesse qui veut vivre dans un monde de bisous, de licornes et d’arc-en-ciel, le tout dans un immense château avec des centaines de chiens domestiques. Je souris à l’idée puis reprends conscience de la situation quand la blonde se met à parler.
-Ah nan mais elle est totalement inconsciente. Allô, non mais allô quoi ! T’es une fillette et tu risques ta vie avec des chinchillas mangeurs d’hommes, allô, allô ? Je ne sais pas … Vous me recevez ? T’es une fillette et tu risques ta vie avec des chinchillas mangeurs d’hommes, c’est comme si je te dis … T’es une fille et t’aimes pas bronzer ! -Ouais euh bon … Mec, tu ne peux pas la monter ici comme t’as fait avec nous ?
Je dirige mon regard vers lui, toujours allongé au sol façon militaire et Jessica derrière, s’allongeant elle aussi mais pour bronzer. Plus loin, je vois deux hommes à une fenêtre, des mouchoirs à la main, pleurant.
-Regarde là-bas !
Pointant du doigt la fameuse fenêtre, les hommes, en nous envoyant nous envoie des bisous avec leurs mains, souriant en coin et l'un d'eux, s'évanouissant même.
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Jeu 20 Mar - 19:45
C'est quoi cette odeur ?
Le conseil de Mike, ou plutôt la demande, me parut être de bon goût. Il valait mieux éviter de voir cette gamine se mettre en danger plus longtemps, à moins de vouloir retrouver un petit nœud rose couvert de sang et de bout de chairs. Je la regardai, me demandant si l’insanité de ses actions était due à un manque d’éducation ou juste à sa personnalité. De mon humble avis, je n’en avais rien à foutre et la rapporter sur le toit me suffirait amplement. Alors je m’en saisis, la voyant courser une de ses pauvres victimes, je remarquai qu’elle avait un parfum plutôt fort, assez puissant pour faire fuir les petites créatures apparemment. Peut-être que ses effluves étaient la raison qui lui permettait de comporter ainsi sans se faire dévorer. Ça me rappelait l’histoire d’un village mythique qui aurait utilisé une barrière de légumes aux senteurs repoussantes pour se protéger d’animaux géants.
Lorsque nous revînmes sur le toit, je sentis que celui-ci n’aima pas ce léger ajout de poids, mais il ne fallait pas s’inquiéter pour autant. Les tuiles, c’était solide quand même ! Alors Mike pointa son doigt vers deux personnes, deux hommes qui hurlaient d’une voix aigüe, presque stridente, pour montrer leur présence en ces lieux. Je les regardai, compris qu’ils faisaient partis de ce groupe de personnes incapables d’avoir une attitude masculine malgré leur importante pilosité due à leur testostérone. Ce n’était pas mes affaires, mais je ne pouvais pas les laisser livrer à eux-mêmes dans cette maison. Je les amenai donc auprès de nous, partageant ainsi le même lieu en hauteur inatteignable.
C’était sans compte sur l’arbre qui jonchait la maison. Une de ses branches s’arrêtait, comme par hasard, pile poil au-dessus du toit. Et un chinchilla avait eu la bonne idée de se faufiler par celui-ci pour venir goûter à nos tendres chairs. Bien sûr, si j’avais eu une scie j’aurais coupé cette branche pour le faire tomber, mais je n’étais pas équipé. Alors, le petit son discret qui émana de la bouche de Jessica me tira de ma contemplation. Son cri brisa juste les tympans des habitants de l’île avoisinante. De tous les habitants. Le chinchilla lui-même prit peur… Et sauta sur le toit. C’est alors que quelque chose d’improbable se produisit. La petite créature avait ajouté suffisamment de poids à notre groupe pour que le toit décide de céder à ce moment-là… Nous emmenant dans sa chute, un étage plus bas, dans un lieu rempli de petites créatures vicieuses.
Instinctivement, je pris la gamine et la mis devant moi, en guise de bouclier, ce qui eut pour effet de faire reculer les démons. Ceux-ci formèrent une ligne qui nous empêchait de sortir de la chambre mais se tenaient éloigner de nous.
« - C’est quoi ton parfum ? Hurlai-je avec un profond désespoir enfoui tout au fond de ma gorge.
- Parafum ! Lança-t-elle en essayant de se dégager de mes mains, me donnant un coup de pied dans le visage. »
Bien sûr ! La nouvelle gamme de produits pour jeune fille qui avait été apporté la veille dans un bateau qui voyageait à côté du nôtre et qui était toujours amarré au port. Il fallait qu’on s’y rende pour asperger la ville et ainsi éviter l’incendie qui la menaçait… Les forces mythiques au-dessus de nous me faisaient trop peur pour que je consume cette ville, finalement.
Erwin
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Ven 21 Mar - 9:08
« L'attaque des monstres ♪ »
Lorsque le jeune homme revient avec la gamine, une drôle d'odeur me monte dans le nez, me faisant éternuer deux fois. Jessica, la bimbo blonde s'assied à côté de la gamine et elles commencent ainsi à parler. Les poupées, le maquillage, les mecs, un dialogue de demoiselles s'installe alors que mon acolyte revient deux secondes après avec les deux hommes, l'un pleurant de notre gentillesse et le second venant se coller à moi en essayant de m'embrasser pour me remercier de leur avoir sauver la vie. Tout en le repoussant, je désigne maladroitement Erwin du doigt, expliquant ainsi à l'autre homme que je n'ai rien fait.
-C'est lui qui a fait ça, pas moi !
L'homme me lâche donc, sautant sur Erwin en même temps que je vois le chinchilla sur une branche. Toujours au sol, ma respiration s'accélère fixant l'animal avec l'angoisse que celui-ci saute vers nous ramenant ainsi tous ses compagnons.
-Han ton parfum c'est Parafum ! -Ouais je l'ai piqué sur un bateau tout à l'heure !
Suite à cette phrase bizarre et totalement féminine, la jeune blonde hurle de manière encore plus stridente que le chinchilla plus tôt. Elle aurait pu briser les vitres avec cet horrible cri aigu ! En bref, l'animal, effrayé par cette performance audible saute, dépassant ainsi la limite de poids que peut supporter le toit sur lequel nous sommes, tombant tous comme des grosses larves un étage plus bas. La pièce dans laquelle nous tombons est remplie de créatures sanguinaires, assoiffées de sang et de chair humaine, où l'instinct de survie prend sur tout le groupe. Des deux hommes que Erwin a sauvés, l'un se cache derrière la bimbo qui se cache derrière moi. Je me cache ensuite derrière le second homme, toujours attiré par le jeune homme qui lui-même se cache derrière la petite fille. Hurlant, Erwin et la gamine échangent deux-trois mots, excitant encore plus les bestioles en face de nous.
-C'est quoi ton parfum ? -Parafum !
Je réalise à cet instant que c'est moi qui ai apporté ce parfum sur cette île. Enfin non, pas moi mais l'équipage avec lequel je voyage depuis presque un an. Tout fier, je lève la main et pointe ensuite le port visible à travers une fenêtre.
-J'ai la solution pour tous nous sortir d'ici !
Dans un air d'admiration, les deux hommes, la blonde et la gamine qui s'est libéré des bras de Erwin s'agenouillent devant moi et je prends la pose d'un super héros, les poings sur les hanches, un pied sur un carton et le regard de profil vers le ciel, restant face à eux.
-Bien sûr ! Ton parfum là, Parafum ! Il y en a des centaines de flacons dans le navire sur lequel je voyage. C'est grâce à ce parfum que nous allons nous en sortir !
Tel un super héros, je saute par la fenêtre, espérant m'envoler mais l'homme qui pleurait de bonheur d'être en vie tout à l'heure me rattrape, m'évitant ainsi de m'écraser lourdement dans la ruelle en dessous. Une fois remonté, j'attrape Erwin par le col et lui montre le port où il faudrait que l'on aille. D'ici, je reconnais quelques uns de mes compagnons de mer, défendant le bateau en aspergeant les viles petites créatures qui tentent de les bouffer avec du parfum.
-Ils vident notre réserve de Parafum, on va être perdu sans ça !
Je hurle, un désespoir profond né en moi à cet instant-ci.
-On est fichu, on va tous mourir, vous comprenez ? C'EST LA FIN !!!
L'homme qui pleure depuis le début ainsi que les deux demoiselles se prennent dans un câlin à trois, pleurant.
-Je suis trop beau pour mourir ! -Je suis trop jeune pour mourir ! -Je suis trop naturelle pour mourir !
Je m'accroche à la jambe d'Erwin, l'autre jambe, celle où n'y a pas l'homme amoureux de lui qui est accroché. Tirant tous les deux sur le pantalon de Erwin, on fini par le lui faire descendre en bas des chevilles.
-Erwin, sauve nous !
Pathétique, nous sommes ... Pathétique.
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Ven 21 Mar - 13:09
Une histoire de super-héro.
La situation était désespérée. Les dockers vidaient les bouteilles de parfum sur les animaux sans penser une seconde aux vertus que cela pourrait avoir sur le village. Notre impuissance face à cette situation était due à notre incapacité à bouger d’ici. Entourés par des chinchillas déments et sauvages, assoiffés de chair, de sang et de vêtements, nous n’avions aucune issue. Mike avait bien essayé de passer par la fenêtre, mais il n’était pas capable de voler, contre toute attente, et se serait certainement écrasé sans l’aide bienvenue d’un des deux hommes que j’avais sauvé plus tôt. Le second était trop occupé à me tenir la jambe pour protéger qui que ce soit. Alors le rouquin s’y mit à son tour, et me voici en proie à un supplice suprême. Ils comptaient sur moi. Il fallait que je les sauve, c’était mon devoir ! Ainsi, dans ce genre de situation, je devrais dévoiler une capacité que je gardais secrète ou qui me viendrait naturellement, dans le feu de l’action. C’était sans compter sur le duo de jeunes femmes qui commençait déjà à s’en prendre aux pauvres petits chinchillas sans défense, les faisant agoniser sous le poids du parfum de la gamine. L’idée était ingénieuse, géniale, mais celle que je comptais utiliser était encore meilleure. Il me suffisait d’un peu de bouteilles de parfum, d’un bâtiment volant qui puisse faire le tour du village et…
Mais qu’est-ce que je racontais ? Etais-je devenu fou ? Le bâtiment que j’imaginais ne pourrait jamais faire le tour de la ville puisqu’il serait plus long et large que celle-ci ! Mon plan était donc voué à l’échec et ce goût de défaite, âcre ou amer, rendait ma langue déjà pâteuse.
« - Nous devons trouver une solution ! Lançai-je au groupe en regardant plus particulièrement Mike, le seul à certainement pouvoir se débrouiller seul dans une situation normale. Petite fille dont je ne connais pas le nom ! Repousse les envahisseurs pendant que mon acolyte et moi allons sauver cette île ! En avant, voyageur ! »
Alors je me concentrai uniquement sur Mike, n’emportant que lui avec moi dans mon mouvement de téléportation, laissant l’autre homme qui me tenait la jambe avec ses amis. Bien sûr, disparaître comme cela, à peine après avoir prévenu les gens sans attendre leur retour était impoli. Mais on s’en fichait de la politesse. Je regardai le rouquin, alors que nous venions d’apparaître au milieu des marins surmenés, et lui lançai d’une voix amicale :
« - Que faisons-nous, maintenant ? »
Après tout, je l’avais traité ‘d’acolyte’ et tout le monde sait que dans les romans de gare, c’est toujours les acolytes qui trouvent la solution. Les héros sont là pour faire bonne figure auprès des personnages d’arrière-plan pour ensuite revenir sur le devant de la scène à la fin, lorsque le bateau explose, et qu’ils se trouvent devant, les mains sur les hanches, le regard fier dirigé vers l’horizon. Je regardai mon ami, insistant en espérant que lui ne fasse pas sauter le petit navire. Après tout, ce serait légèrement gênant puisqu’il contenait les parfums qui pourraient nous permettre de résoudre notre problème actuel.
Les marins autour de nous avaient commencé à créer une zone assez sûre grâce aux odeurs qui étaient sorties de leurs bouteilles à présent vide. J’espérai alors soudainement qu’ils n’avaient pas déjà vidé tout le stock.
Erwin
Sabor
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Ven 21 Mar - 21:03
« L'attaque des monstres ♪ »
Fixant Erwin, je suis sur le point de pleurer quand je réalise que les chinchillas sont en train de redescendre de l'escalier. En effet, les deux demoiselles ont arrêté de pleurer et elles sont à présent en train de se battre.
-Nous devons trouver une solution ! petite fille dont je ne connais pas le nom ! repousse les envahisseurs pendant que mon acolyte et moi allons sauver cette île ! en avant, voyageur !
D'un seul coup, nous voici sur le port. je me relève, ne voulant pas avoir l'air ridicule aux pieds d'un garçon devant les hommes avec lesquels je voyage. Je souris, gêné par la scène mais personne ne m'a vu, le soulagement !
Je grimpe sur le bateau, cherchant du regard le capitaine mais personne, tous les marins doivent être cachés ou dans divers endroits de la ville comme aux étages des maisons ou alors dans les estomacs des chinchillas. En bref, je me dirige vers deux grosses caisses que je pousse vers la passerelle du bateau, espérant ainsi bloquer les animaux en bas s'ils souhaitent monter ici. Je soupire, courant ensuite vers la cale, passant devant la jument qui, heureuse de me voir passer, pousse un hennissement, rapidement mécontente que je ne m'attarde pas trop sur elle. Je recule et lui donne une caresse sur visage, lui souriant.
-Doucement ma belle, c'est le bordel là ! Je finis quelque chose et je viendrais m'occuper de toi, d'accord ?
Elle pousse un second hennissement, m'accordant ainsi le droit de partir vers la cale.
-Voici les caisses de Parafum que l'on devait livrer ici aujourd'hui !
J'écarte les bras en face de moi, montrant ainsi l'énorme réserve restant de parfum, voyant qu'au final, ils n'ont vidé qu'une unique caisse. J'en ouvre une, jetant deux flacons à Erwin.
-Ça va puer mais au moins on sera en vie et les gens dans la maison aussi. Il faudrait se dépêcher d'emporter une caisse ou deux là-bas, car ils ne vont pas tenir longtemps.
Je m'installe sur le bord de la caisse, attendant ainsi qu'avec son pouvoir magique l'homme nous transporte dans la maison. Je prends un flacon dans chaque main, il doit y en avoir une bonne centaine là-dedans, des flacons roses bien rangés dans des boîtes en carton violettes. Le Parafum est censé être à la framboise, mais à ce que l'on sent, on dirait que la pisse de chat qu'ils mettent à quarante pour cent dans les flacons a dépassé l'odeur du petit fruit rose.
-Tu crois que les chinchillas ont peur de ce parfum car il sent la pisse de chat ?
Raisonnement plutôt intelligent, je suis fier de moi. Je m'autorise à sourire du coup. Si ça se trouve, les petites bestioles pensent que le parfum représente le territoire des animaux félins et qu'ainsi, ils ont peur d'en croiser. C'est quand même très con comme animal un chinchilla mangeur d'hommes ... Les hommes ne lui font pas peur mais les chats oui ? Enfin, l'odeur de chat ... Je souris, prêt à utiliser les flacons comme une armée.
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Sabor
Erwin
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Ven 21 Mar - 22:59
La fin des chinchillas.
On monta sur le bateau et, quelques instants plus tard, nous avions réussi à trouver les conteneurs dont nous avions besoin. Les caisses de parfum… Avec une forte odeur d’urine qui dominait malgré les fortes doses de produits chimiques essayant de contrer son effet. Mon odorat en souffrait énormément. Mon esprit lui-même semblait en proie à ces effluves diaboliques. Bien sûr, j’ignore les hennissements du cheval, animal tout à fait banal dans la cale d’un navire. Alors Mike me conseilla d’emmener une caisse ou deux à l’endroit où se trouvaient nos alliés, personnages secondaires dans mon esprit. Ils auraient besoin de notre précieuse aide pour repousser l’envahisseur, certainement dans l’attente qu’un miracle n’arrive. Et il arriverait ! Presque certain de mon coup, je touchai une bouteille de parfum que j’envoyai au-dessus de la maison que nous venions de quitter. Alors en touchant les caisses, je nous fis à notre tour sortir du bateau pour aller sur les docks. Une horde de chinchillas s’échappait de la maison, courant dans tous les sens, apparemment perdus, décontenancé. Leurs alliés vinrent à leur rencontre mais la situation désespérée dans laquelle ils se trouvaient à présent effrayait toute la population de petites créatures. Je souris à ce revirement de situation et ouvrit les caisses, touchant les bouteilles pour les envoyer s’écraser au-dessus des rues, des toits, des abords de la ville.
« - Poursuivez les démons ! Hurla Jessica en sortant de la maison, une batte de baseball sortie de nulle part dans les mains. »
Tout le petit groupe de survivants fut suivi par une horde de personnes qui sortaient de leurs maisons barricadées pour abattre les viles créatures. C’était une victoire assurée, les chinchillas se jetant dans l’eau pour fuir l’île jusqu’aux côtes suivantes les plus proches et provoquer un nouveau massacre. Je regardai Mike, un sourire victorieux sur le visage. Nous étions sortis de cette épreuve, indemnes ! Nous avions vaincu ! Vive nous !
Alors que les habitants commençaient à reconstruire le village, à nettoyer les corps et à jeter les habits dans la fosse publique, quelques lambeaux de chairs encore attachés à eux, la jeune fille que nous avions sauvé tout à l’heure se dirigea vers nous et nous tendit des fleurs tout fraichement cueillies dans le jardin de l’une des honnêtes victimes du village. Je les pris en lui souriant, les jetant quelques temps plus tard dans une flaque d’eau quelconque.
« - Mike, lançai-je à mon acolyte, le regard fier perdu vers le ciel. Nous sommes des héros, nous avons vaincus les ennemis, nous sommes à présent les piliers de la prospérité de cette île. »
Je lui souris et lui tendis la main avant de me reculer. Peut-être qu’il n’aimait pas serrer les mains des gens, il valait donc mieux que je sois prudent. Continuant à lui sourire, j’en oubliais presque la présence de Miu sur mon épaule, qui était resté accroché à moi depuis le début. Quand je nous avais téléporté sur le toit, il était là. Quand nous nous étions écroulés, il était toujours là. Et enfin, lorsque les chinchillas avaient fui le village, il leur envoyait des coups de pied dans le cul pour les aider à déguerpir.
Et à présent, une douce odeur de pisse régnait dans le village. Les chats avaient laissé leur marque ici, sûrement pour une longue période. Et comment étaient arrivées ces créatures du diable ici ? Nous ne le savions pas… Et ne le saurions peut-être jamais.
Erwin
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Sam 22 Mar - 11:35
« L'attaque des monstres ♪ »
Décidément, Erwin est vraiment un type d'incroyable. Il attrape une bouteille de Parafum et celle-ci disparaît. J'ignore où elle est passée mais pas le temps d'y penser que nous voilà sur les docks, deux caisses pleines de flacons de parfum à utiliser sur les animaux sanguinaires qui ne semblent à présent plus que des pauvres êtres effrayés et pathétiques. C'est comme si le grand méchant d'une histoire arrivait à tuer des dragons par milliers mais qu'il aurait peur de devoir affronter un loup borgne et estropier. Soudain, je reconnais la maison d'où on vient, du moins, je reconnais les personnes qui en sortent, Jessica ayant réussi à se procurer une batte de baseball et s'amusant ainsi à faire des home run avec les petits rongeurs dont les trois-quarts sont couvert de sang.
-Poursuivez les démons !
Au loin, les quatre personnes que l'on avait laissées dans la maison sont rejoints par d'autres villageois qui trouvent le courage de sortir, surtout des peureux ayant peur d'affronter des rongeurs, nous retrouvant ainsi une petite vingtaine au port. Sans compter que Erwin a fait tout le boulot, c'est un héros ! En effet, pendant que je regardais notre ancien groupe sortir de la maison, le jeune homme a lâché je ne sais comment des centaines de flacons au-dessus de la ville, propageant l'odeur d'urine de chat partout dans la ville et faisant ainsi fuir les chinchillas. N'ayant plus l'impression d'être en danger, je remets mes gants, craquant ensuite mes doigts comme pour exprimer un travail accompli et bien fait.
Peu à peu, les habitants survivants commencent à reconstruire le village et à rassembler les restes de corps mort dans un coin alors que la fillette arrive, deux petits bouquets de fleurs dans les mains sûrement cueillie dans un jardin quelconque. Je lui souris, la remerciant et la regarde partir, piquant en même temps quelques flacons de Parafum dans les caisses presque vides. Un peu plus tard, Erwin jette les fleurs dans une flaque d'eau, me laissant seul avec les pissenlits et les marguerites de la gamine dans les mains que je pose sur une des caisses, l'écoutant me parler.
-Mike ! Nous sommes des héros, nous avons vaincus les ennemies, nous sommes à présent les piliers de la prospérité de cette île.
Il me sourit et me tend la main qu'il recule, sans doute est-ce à cause de moi tout à l'heure, j'ai fait la même chose. Seulement, je n'avais pas mes gants mais là, je les ai ! Je lui attrape donc la main, la serrant en souriant à mon tour.
-On est les meilleurs !
Je m'installe ensuite sur un banc, regardant de droite à gauche, satisfait de ma journée. Plus loin, mon capitaine et le marchand avec lequel ils parlaient plus tôt continuent de parler argent, seulement cette fois, c'est l'inverse. Alors que tantôt, le capitaine voulait du blé pour par cher et négocié les prix, à présent, c'est le marchand qui négocie les prix des bouteilles de Parafum, devant payer celles ayant été utilisées mais aussi les autres qu'ils pourront utiliser contre une potentielle nouvelle attaque de chinchillas mangeurs d'hommes !
-Au secours ! Aidez-nous je vous en pris ! Les guêpes cracheuses de feu sont arrivés en ville, aidez-nous !!!